Chapitre 4 Optique
Chapitre 4 Optique
Chapitre 4 Optique
B) OPTIQUE GEOMETRIQUE
4.6 Faisceaux et rayons lumineux
4.7 Milieux de propagation
4.8 Dioptres et systèmes optiques
4.9 Lois de l’optique géométrique : réflexion, réfraction, retour inverse, relations de
conjugaison
4.10 Relation de conjugaison
4.11 Les lentilles minces
Chapitre 4 : PHENOMENES ONDULATOIRES ET OPTIQUE
A) PHENOMENES ONDULATOIRES
haut-parleur
Propagation du son dans l’air
Réfraction
reflexion
* Interférences
Diffraction
La lumière est un phénomène qui se propage et qui possède les propriétés caractéristiques des ondes
connues ; elle possède donc une nature ondulatoire : c’est une onde.
Remarques:
La lumière n’est pas matérielle ; elle n’est pas constituée de corps matériels ; mais elle se propage aussi
bien dans certains milieux matériels (transparents) que dans le vide.
D’autres expériences (effet photoélectrique) ont permis de prouver (Einstein) que la lumière est constituée
de particules (photons) et qu’elle possède donc aussi une nature corpusculaire.
sa longueur d’onde (λ) (ou période spatiale) : distance parcourue par l’onde pendant une période ;
unité S.I. : le mètre (m) ;
sa célérité (c) : vitesse de propagation dans le milieu; unité S.I. : le mètre par seconde (m/s) ;
Remarque : Dans un milieu homogène, la célérité de l’onde est constante et 𝛌 = 𝐜𝐓 ;
2𝜋
sa pulsation : 𝝎 = = 2𝜋𝑁 ; unité S.I.: le radian par seconde (rad/s).
𝑇
Par conséquence, on peut représenter mathématiquement
une onde par une fonction scalaire du temps :
𝒖(𝒕) = 𝑼𝟎 . 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒕 − 𝝋)
Dans cette relation, on appelle :
u : l’élongation de l’onde ;
𝑼𝟎 : l’ amplitude de l’onde : la valeur maximale de u(t) ;
et 𝝋 sa phase initiale.
L’onde sonore est constituée d’une alternance de compression et de détente qui se propage dans l’air ou un
milieu compressible quelconque. On l’appelle aussi onde acoustique
Les ondes sonores peuvent se propager sous forme d’ondes longitudinales dans les fluides : milieux gazeux ou
liquides. Dans ce cas, elles résultent des écarts de la valeur la pression localement par rapport à sa valeur à
l’équilibre. Ce qui crée une alternance de zones de surpression et de dépression. On les appelle aussi ondes de
compression.
haut-parleur
C’est la relation vérifiée par les grandeurs caractéristiques du milieu, modifiées par la propagation de l’onde (Ex :
pression, masse volumique …), dans le cas où l’onde n’est pas amortie (milieu non-absorbant):
𝛛𝟐 𝒑 𝟏 𝛛𝟐 𝐩
− =𝟎
𝛛𝐱 𝟐 𝐯 𝟐 𝛛𝐭 𝟐
Ici : 𝑝 = P − P0 : c’est la surpression ou pression acoustique au point d’abscisse x considéré ; P et P0
représentent respectivement la pression instantanée et la pression d’équilibre au même point.
L’équation de propagation est obtenue en appliquant la loi fondamentale de la dynamique des fluides
Remarque : Cette équation est celle de propagation d’une onde unidimensionnelle (suivant x). Pour une onde
bidimensionnelle (de surface) ou tridimensionnelle (sphérique), la forme de l’équation ne change pas ; on
∂2 𝑝 ∂2 𝑝
ajoutera les termes relatifs aux variations suivant y et z éventuellement ( et ).
∂y2 ∂z2
𝜔
Les solutions de cette équation sont de la forme : 𝐩(𝐱, 𝐭) = 𝒑𝟎 . 𝒔𝒊𝒏(𝝎𝒕 − 𝒌𝒙), avec 𝑘 =
𝑣
Les sons aigus correspondent aux plus grandes fréquences ; les sons graves aux plus faibles fréquences.
Dans un fluide de coefficient de compressibilité Κ et de masse volumique 𝜌, la célérité du son obéit à la loi :
1
𝑣=
√Κ𝜌
Pour l’air, assimilé ici à un gaz parfait, on considère que la propagation de l’onde se fait sans échange de chaleur
(processus adiabatique) entre le fluide et l’extérieur, et que l’air subit une transformation réversible.
𝑃 𝑛𝑅𝑇
Dans ce cas, on montre que : 𝑣 = √𝛾 (loi de Newton-Laplace) avec 𝑃 = = 𝜌𝑀𝑅𝑇 (équation d’état);
𝜌 𝑉
𝜸𝑹𝑻
d’où : 𝒗=√ 𝑴
𝐶
où : 𝛾 = 𝐶𝑃 est le rapport des capacités thermiques (à pression/à volume constants) ; 𝑃 la pression et
𝑉
𝜌 la masse volumique.
Remarque : Dans un milieu homogène, la célérité est constante. Mais elle dépend de la température.
𝑀 = 29 𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
Exemple : Pour l’air {𝑅 = 8.314 𝐽/𝑚𝑜𝑙. 𝐾 ; on obtient cs 330 m/s, à T0 273 K
𝐶 7
𝛾 = 𝐶𝑝 = 5 = 1.4
𝑣
Exercice 4.2:
Calculer la célérité du son dans une eau pure dont le coefficient de compressibilité est de : 4,65.10 - 10 S.I.
L’énergie transportée par une onde sonore existe sous forme cinétique, de vibration des particules, et
potentielle de compression des couches d’air.
Puissance sonore
Par définition, la puissance instantanée associée au mouvement d’une particule fluide (de l’air) est le produit de
la force effective subie par sa vitesse.
Calculer l’intensité sonore minimale qui peut provoquer une douleur à l’oreille humaine normale.
Exercice 4.4:
a) Quel est le niveau sonore total d’un ensemble de N instruments à musique identiques qui produisent chacun un son
d’intensité I.
On appelle O.E.M., tout phénomène qui se propage à la vitesse de la lumière (𝒄 ~ 3.108 m/s).
généralement par une fonction qui dépend du temps et de la position 𝑟 du point de l’espace considéré :
⃗ . 𝑟)
𝐸⃗ (𝒕, 𝑟) = 𝐸⃗𝟎 . 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒕 − 𝝋) = 𝐸⃗𝟎 . 𝒄𝒐𝒔(𝝎𝒕 − 𝑘
2𝜋
sa norme 𝑘 = .
𝛌
- Types de lumières :
lumière monochromatique : constituée d’une couleur ou radiation
lumière polychromatique : constituée de plusieurs couleurs ou radiations
Les lumières émises par les corps naturels et les lampes sont généralement polychromatiques.
Le laser s’approche d’une lumière monochromatique.
Exercice 4.5
1°) Déterminer en S.I., puis en angströms, la longueur d’onde de l’une des radiations du sodium de
fréquence 5,2.1014 Hz.
2°) Est-elle visible ? La situer dans le spectre.
3°) Calculer l’énergie d’un photon de cette radiation en S.I ? et en eV.
L’optique étudie :
Forme de l’ombre des objets portée sur écran → propagation rectiligne → rayons lumineux
4.5.2 Faisceaux lumineux : parallèle/convergents/divergents
On montre aisément que si 𝑛1 > 𝑛2 (1er milieu plus réfringent que 2nd milieu) alors 𝑖2 > 𝑖1 ; vice versa.
- Enoncés :
Tout rayon incident parallèle à l’axe optique émerge de la lentille telle que son support
passe par le foyer image
Tout rayon incident dont le support passe par le foyer objet émerge parallèlement à l’axe
optique
Un rayon qui passe par le centre optique n’est pas dévié.
- Application à la construction de l’image (A2B2) d’un objet (A1B1) donnée par les deux lentilles
a) b)
1er cas : objet réel placé en avant du foyer objet (LCV)/ foyer image (LDV)
c) d)
2nd cas : objet réel placé entre le foyer objet (LCV)/ foyer image (LDV) et la lentille
N.B : Nature, taille, position et orientation (sens) de l’image dépendent de la position de l’objet.
4.10.3 Caractéristiques de l’image d’un objet: grandeur ou taille, nature, sens, position
Lentille
- la taille et le sens de l’image peuvent être déduits du grandissement linéaire défini (dans le cas
général où les milieux extrêmes sont différents et d’indices de réfraction respectifs n1 et
n2) par :
𝑨𝟐 𝑩𝟐
𝜸=
𝑨𝟏 𝑩𝟏
C’est la relation la plus générale.
Cas particuliers: On démontre aussi (nous l’admettons ici) que :
𝑛 𝑆𝐴
pour un dioptre sphérique: 𝜸 = 𝑛1 𝑆𝐴2;
2 1
𝑂𝐴2
pour une lentille mince: 𝜸 = 𝑂𝐴 , où O est le centre optique
1
Exercice 4.7:
On considère dans la figure b) ci-dessus que la LDV a une vergence de -10 𝛿 et que SA1 = 20 cm.
1. Déterminons par le calcul les distances focales objet et image de la lentille ainsi que la position et la
nature (réelle ou virtuelle) de l’image A2B2.
2. Déterminons par le calcul la taille et le sens de l’image sachant que l’objet a une taille de 2 cm.
3. Construisons l’image du même objet, placé cette fois à 5 cm en avant de la lentille ; puis déterminons
graphiquement les caractéristiques de l’image.