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Finance D'entreprise

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Introduction

ANALYSE FIANACIERE :
La première partie est consacrée à l’analyse financière. Elle présente les
finalités et les concepts fondamentaux du diagnostic financier, et expose les
outils et les méthodes utilisées par les analystes pour apprécier les
performances financières de l’entreprise

 Est l’ensemble des démarches, des méthodes et des instruments qui


visent étudier la situation financière de l’entreprise et apprécier le
niveau de ses performances. Elle consiste en une exploitation des états
financiers de l’entreprise pour des fins de diagnostic, d’évaluation ou de
gouvernance
 Revêt un intérêt primordial tant pour l’entreprise que pour ses
partenaires. Elle permet de porter un jugement sue ses performances
financières et son aptitude à créer de la valeur
Chapitre 1 :
1. Objectifs de l’analyse financière
Conçue au départ pour permettre aux banquiers d’évaluer le risque
d’insolvabilité de leur emprunteur, l’analyse financière a vu son champ
d’application s’élargir a la préparation des décisions financières stratégiques (la
décision d’investir), au choix et à la gestion de portefeuilles de valeurs
mobilières, a la prévention des difficultés financières des entreprises dans le
cadre d’opérations de regroupement ou de restructuration, a la notation
d’entreprises ou de titres financières ( techniques de scoring ou de rating)

Cependant, malgré la diversité se champs d’application et des utilisateurs de


l’analyse financière, celle-ci s’attache principalement à porter un jugement sur
l’entreprise par rapport aux finalités qui lui sont attribuées, et aux exigences
imposées par ses partenaires financiers, Par conséquent, certains objectifs
majeurs ressortent des démarches adoptées par les analystes. Les
préoccupations de ces derniers convergent vers l’étude de la rentabilité de
l’entreprise, de sa solvabilité et de sa capacité à assurer sa pérennité et sa
croissance tout en préservant son équilibre financier
LES PRINCIPES COMPTABLES
 Principe du cout historique :
Il ne tient pas compte de l'augmentation de valeur des actifs qui y sont
inclus. Les valeurs des actifs représentent des valeurs historiques. Les
actifs sont inscrits à l'actif du bilan à leur coût initial, malgré les
variations de prix et de devises. Ce coût est maintenu jusqu'à leur sortie
du patrimoine de l'entreprise (cession ou destruction totale).
L’application de ce principe simplifie la présentation du bilan mais
conduit à la sous-évaluation de certains actifs.
Deux catégories d'actifs peuvent être distinguées :
Les actifs dont la valeur augmente, notamment dans un contexte
inflationniste, leur valeur est sous-estimée. (Terrain / fonds de
commerce …)
Les actifs dont la valeur diminue (matériel, etc.) ou dont la valeur est
susceptible de diminuer (titres, créances, stocks).
Des techniques comptables sont prévues pour tenir compte de cette
diminution. Il s'agit des amortissements et des provisions qui constituent
des corrections de valeur permettant de rapprocher ces actifs de leur
réalité économique à la fin de chaque exercice comptable

 Principe prudence : book

 Principe de spécialisation des exercices : selon ce principe les produits


doivent être rattaches a l’exercice auquel ils se rapportent

 Principe permanence des méthodes : l'objectif de ce principe est de


permettre la comparabilité des documents de synthèse d’une année à
l’autre et d’une entreprise à l’autre, la comparaison des situations du
patrimoine et des résultats de l’entreprise tels qu’ils ressortent des
états comptables annuels de celle-ci suppose l’utilisation des mêmes
méthodes d’évaluation et de présentation des documents des
synthèses
Page 39
Stock ; inventaire physique ;
Inventaire intermittent : seul l’inventaire à la clôture de l’exercice revêt le
caractère de l’obligation légale

Page 41
Les titres et valeurs de placement ; actions obligations ; OPCVM ; bon de
caisse ; bon de trésor
CPC PAGE 52
Dans le CPC, les charges et les produits sont présenter hors taxe (permet de
garantir la neutralité de la TVA par rapport au résultat de l’entreprise o
distingue :
Les éléments d’exploitation / les éléments financier/ les éléments non courants

Produits d’exploitation – charges d’exploitation


=résultat d’exploitation
Produits financiers – charges financiers
=résultat financiers
Résultat courant=
Produit non courant – charges non courant
=Résultat non courant
= Résultat avant impôt – IS
=résultat net
L’état de solde de gestion page 58
A travers l’état de solde de gestion, le plan comptable marocain propose un
outil d’analyse de l’activité et des résultats de l’entreprise :
TFR/tableau de formation de résultats
CAF/capacité d’autofinancement
1/ TFR : permet l’analyse de la formation des résultats de l’entreprise
 La marge brute. (marge commerciale)
Est le premier paramètre de performance de l’activité commerciale (elle
représente la différence entre le prix de vente et le prix d’achat d’une
marchandise
=ventes de marchandises (en l’état) – achats revendus de marchandises
= achats +/- variation des stocks jojo
Les ventes sont diminuées des réductions accordes aux clients
Les achats sont diminues des réductions abstenus après des fournisseurs et ils
intègrent la variation des stocks
La marge brute est calculée pour les entreprises dont l’activité est purement
commerciale, pour l’entreprise ayant une activité de négoce à cote de leur
activité industrielle ou de prestations de services
La marge commerciale dépend du prix de vente des marchandises et de leur
prix d’achat : du secteur d’activité : dans certains secteurs les prix sont
réglementes ou le taux de marge est fixe par les pouvoirs publics (tel est le cas
de la vente de médicaments)
Taille de l’entreprise : Une entreprise de grande taille disposera d’un pouvoir
de négociation important vis-à-vis de ses fournisseurs
Du positionnement concurrentiel de l’entreprise par rapport à spin marche :
une entreprise en situation du monopole, à titre d’exemple pourra augmenter
ses prix de vente pour améliorer sa marge commerciale
PAGE 84 (taux de marge et taux de marque)
Taux de marge=marge brute/achats revendus de marchandises *100
Faire l’objet d’un suivi dans le temps, et d’une comparaison par rapport à autre
secteur d’activité de l’entreprise. Un taux de marge qui diminue d’Ube année a
l’autre ou qui est faible par rapport aux autres entreprises du même secteur
traduit une contreperformance
Taux de marque= marge brute / ventes de marchandises *100
Représente la part de la marge commerciale dans le prix de vente. Il permet
également d’apprécier la performance de l’entreprise par rapport à ses
concurrents

 La production de l’exercice= ventes de biens et services produits +/-


variation des stocks (la production stockée, égale a la variation de
stocks de produits au cours de l’exercice + immobilisations produits
par l’entreprise pour elle-même (la production immobilisée qui
correspond aux immobilisations livrées Paer l’entreprise pour elle-
même

: Mesure le volume d’activité des entreprises exerçant une activité de


transformation ou de prestation de services

L’analyste financier doit prêter une attention particulière au taux de croissance


de la production de l’exercice. En effet lorsque la production augmente à un
rythme plus élevé que celui des ventes, cela traduit un sur-stockage et donc un
phénomène de surproduction ou de mévente
Peut mesurer également la productivité du personnel : une
augmentation de cet indicateur traduit une amélioration de la
productivité

Productivité=production/ effectif

 La consommation de l’exercice=achats consommes de matières et


fourniture + autres charges externes
La consommation de l’exercice regroupe la consommation de biens et la
consommation de services. En effet pour produire, une entreprise a besoin de
matière première, de fournitures…… mais également d’un certain nombre de
services tels que le transport, les entretiens et réparations, l’assurance… (Dans
le CPC, les services consommes sont regroupés dans le poste < autres charges
externes>

Valeur ajoutée = marge brute + la production de l’exercice – la consommation


 La valeur ajoutée = VA
Mesure le surplus de valeur apporte par les activités de l’entreprise au
cours d’un exercice. Cette richesse créée sera, par la suite repartie sur
l’ensemble des parties qui ont contribué à sa création (salaires,
machines, banques, Etat, actionnaires…et l’entreprise elle-même, elle
constitue la source de leur rémunération (exprime le rôle de l’entreprise
et sa participation à la richesse nationale = en comptabilité nationale, la
somme des valeurs ajoutées par les entreprises au niveau d’un pays
représente le produit intérieur brut qui correspond à la production
économique nationale)
La VA est un critère de performance économique
L’accroissement de la valeur ajoutée d’un exercice à l’autre est un indicateur
de croissance de l’entreprise, mais il ne signifie par une amélioration de la
rentabilité. Il peut même se traduit par la baisse de celle-ci dans le cas où il
s’accompagne d’une forte augmentation des charges de personnel, des
amortissements ou des charges d’intérêt
La VA peut exprimer en pourcentage par rapport au chiffre d’affaires ou
à la valeur de la production
VA en % du CA = VA/CA * 100 PAGE 88
Le taux mesure le degré de création de valeur par rapport aux ventes. Il est
plus élevé dans l’industrie comparativement au commerce (dépend du secteur
d’activité). Les métiers de conseil produisent une valeur ajoutée importante
(dépend de la nature de métier)

VA en % de la production= VA/production de l’exercice * 100


Est révélateur du degré d’intégration verticale de l’entreprise (intégration par
rapport au produit)
Plus le degré d'intégration est élevé, plus l'entreprise assure la totalité des
étapes de fabrication de ses produits, plus le poids de la richesse créée est
important par rapport à la production.
Plus le degré d'intégration est faible, plus le ratio est faible
Un degré d'intégration limité signifie que l'entreprise recourt à la sous-
traitance.

 L’excèdent brut d’exploitation (EBE)= VA + subventions d’exploitation-


impôts et taxes (taxe professionnelle, taxe sur les véhicules) ils
n’intègrent pas IS – charges de personnel

Résulte de la répartition de la valeur ajoutée page 89


Concernant les subventions :
 Rares sont les entreprise qui obtiennent ces subventions. Elles sont
réservées aux secteurs qui produisent des biens de consommation
courante ou des produits ou services qui présentent une stratégique
pour l’économie
 Constituent un complément du prix de vente. Elle doit faire partie du
chiffre d’affaire et, par conséquent être intégrées au calcul de la valeur
ajoutée. La conception du plan comptable marocain conduit à la sous-
estimation du chiffre d’affaire et de la valeur de la production dans les
entreprises concernées
DANS NOTRE ANALYSE DE L’EBE, nous négligerons les subventions
d’exploitation

La part de la richesse qui revient à l’entreprise après le paiement des impôts et


taxes et des charges de personnel

EBE. Peut-être négatif dans ce cas, on parle d’insuffisance brute d’exploitation.


Mais il s’agit d’une situation critique qui signifie que la richesse créée par
l’entreprise (VA) ne suffit même pas à couvrir les charges de personnel et les
impôts et taxes supportes au cours de l’exercice
EBE. N’est pas influence par la politique d’amortissement, la politique de
financement, les éléments exceptionnels et la fiscalité des résultats. Il
correspond au niveau du résultat économique le plus neutre possible. Il
constitue de ce fait l’indicateur le plus pertinent pour mesurer la performance
économique de l’entreprise, et permet d’analyser cette performance en
précédant à des comparaisons dans le temps et surtout à des comparaisons
entre entreprises du même secteur d’activité

L’EBE doit être positif pour permettre a l’entreprise de :


Renouveler son outil de production en constatant les amortissements
Faire face aux risques lies a l’exploitation en constituant des provisions
Rémunérer le bailleur de fonds (les banques notamment) en leur versant de
l’intérêt
Dégager un résultat qui lui permettra de rémunérer les actionnaires
(dividendes) et d’autofinancer son développement

EBE reste plus pertinent que le résultat d’exploitation pour approcher la


performance économique de l’entreprise, en raison de sa neutralité. Il peut
donc être utilise pour mesurer la rentabilité d’exploitation à la place de
résultat d’exploitation

Rentabilité d’exploitation = EBE/chiffre d’affaires * 100


L’EBE est un solde dont toutes les composantes se traduisent par des flux
financiers (ventes, achats, charges de personnel…)
Il constitue une mesure de la capacité de l’entreprise à générer des flux de
trésorerie à partir de son exploitation et mesurer, de ce fait, l’autofinancement
potentiel dégage par l’exploitation de l’entreprise
L‘EBE constitue, enfin, la base de calcul d’un certain nombre d’indicateur
essentiel en matière d’analyse financière, tels que la capacité
d’autofinancement (CAF) ou l’excédent de trésorerie d’exploitation (ETE)

 Résultat d’exploitation= EBE+ Autres produits d’exploitation + reprises


d’exploitation, transferts de charges - Autres charges d’exploitation –
Dotations d’exploitation

 Résultat courant
 Résultat net de l’exercice
2/CAF : ce permet la capacité de l’entreprise à autofinancer ses projets
d’investissement de renouvellement et de croissance :
 Capacité d’autofinancement

Il ne suffit pas qu’une entreprise soit rentable pour qu’elle soit considérée
comme performante, elle doit aussi être capable de financer sa croissance,
d’où l’intérêt de la capacité d’autofinancement
Du point de vue théorique, elle permet la transition d’une analyse en termes
de produits et de charges, a une analyse en termes de flux financiers, et de ce
fait dépassement de la logique comptable pour l’adoption d’une logique
financière
Dans la pratique, la CAF détermine le niveau d’autofinancement de
l’entreprise, et donc son aptitude à financer elle-même l’investissement
indispensable a son développement. Elle détermine également sa capacité
d’endettement (plus l’entreprise est capable de générer des ressource plus elle
aura la confiance des banquiers), et sa capacité à rembourser ses dettes de
financement (les ressources non utiliser dans l’investissement servent au
paiement des annuités d’emprunt)
 La notion de CAF
On doit distinguer :
Les produits encaissables (ventes de marchandises ou de de produits fabriques
Les produits non encaissables (ne donnent jamais lieu a des rentrées d’argent.
Ils sont qualifiés de produits calcules. Il s’agit essentiellement des reprises sur
amortissements et provisions

Au niveau des charges : les charges décaissables qui traduit par des sorties de
fonds (des achats, des charges externes, des charges de personnel, des impôts
et taxes)

Les charges non décaissables qui correspondent à des charges calculer ne


donnant jamais lieu a des mouvements d’argent (les dotations aux
amortissements et aux provisions)
Il n’est pas nécessaire que l’encaissement ou le décaissement soient
effectivement réalises. Il suffit que l’élément ait vocation à se traduire par flux
financier (au comptant ou à crédit)

La CAF constitue l’épargne potentiel de l’entreprise, elle correspond au surplus


monétaire encaissable engendre par son activité. Celui-ci est obtenu par la
différence entre les éléments de produits et de charges qui se traduisent par
des flux financiers externes
Elle constitue la source la plus importante pour le financement du
développement de l’entreprise
Elle renforce l’indépendance financière de l’entreprise
Elle accroit le potentiel d’endettement
Elle détermine sa capacité de remboursement
 Autofinancement
La capacité d’autofinancement n’est pas totalement Dans le financement de
l’entreprise, une partie de résultat étant distribuée aux actionnaires sous
forme de dividendes. La partie de la CAF qui reste à la disposition de
l’entreprise constitue l’autofinancement de celle-ci
Résultat net de l’exercice + dotations +valeurs nettes d’amortissement des
immobilisations cédées – reprises – produits de cessions d’immobilisations
= CAF – distribution des bénéfices
=autofinancement

Page 101

Tableau de financement page 60


Le tableau des flux de trésorerie est présenté en deux parties :
Le fonds de roulement, qui montre l'excédent du financement permanent sur
l'actif immobilisé
Le besoin global de financement, qui fait apparaître l'excédent de l'actif
circulant hors trésorerie sur le passif
La trésorerie nette, qui correspond à la différence entre la trésorerie active et
la trésorerie passive, mais aussi à la différence entre le fonds de roulement et
le besoin global de financement.
La deuxième partie (tableau des emplois et des ressources) : présente la
variation entre deux exercices des ressources stables de l'entreprise et de leur
utilisation.
Les ressources stables comprennent :
 L’autofinancement
 Les cessions et réductions d’immobilisations
 L’augmentation des capitaux propres
 L’augmentation des dettes de financement
Quant aux emplois stables, ils regroupent ;
 Les acquisitions et augmentations d’immobilisations
 Le remboursement des capitaux propres
 Le remboursement des dettes de financement

L’ETIC (L’état des informations complémentaires)


Il met aux dispositions des analystes financières de précieuses informations
leur permettant de mieux approcher les situations financière de l’entreprise
L'ETIC est un rapport dont l'objectif est de fournir les informations nécessaires
à la lecture et à la compréhension des autres états de synthèse. Il se compose
de 23 documents regroupés en trois catégories :
AUX déclarations sur les principes et méthodes comptables. Elles sont au
nombre de trois :
Les principales méthodes d'évaluation propres à l'entreprise A1 :
Déclaration de dérogation A2
Déclaration des changements de méthodes comptables A3

LECTURE FINANCIERE DU CPC PAGE 65


Le CPC regroupe toutes les opérations liées à l’activité de l’entreprise
effectuées durant l’exercice comptable. Ces opérations correspondent à des
productions ou à des consommations
Leur différence se traduit par un gain ou une perte nette et donc par une
augmentation ou une diminution de la richesse globale.
Le CPC permet donc à l'analyste financier d'aborder la performance de
l'entreprise à travers son niveau d'activité et ses résultats.

1/ Le chiffre d’affaires
Le CA traduit le volume d’activité de l’entreprise. Il est utilisé comme critère de
mesure de la taille de celle-ci et permet d’estimer sa part de marche par
rapport au secteur d’activité. CA est un outil essentiel d’appréciation de la
performance commerciale de l’entreprise
 La baisse de CA peut être considérée comme un signe de contre-
performance lorsqu’elle est liée à des éléments stratégiques ou
organisationnels internes. Mais elle peut être expliquée par des
variables ayant trait à l’environnement économique de l’entreprise
(page 67)

La régression des ventes peut, en effet, trouver ses causes dans des variables
internes :
Comme elle peut être due à des éléments externes sur lesquels l’entreprise n’a
aucune maitrise : la forte concurrence / la baisse de la demande suite à la
détérioration du pouvoir d’achat des consommateurs / la hausse des prix des
matières premières qui conduit à l’augmentation du cout de production …..

 La structure de CA : pour une analyse plus fine, le chiffre d’affaires doit


être ventile ;
Selon la nature de l’activité
Par secteur d’activité
Par produit, pour les entreprises commerciales ou industrielles multi-
produits
Par rayon ou par département
Par marche

L’objectif de l’étude de a structure de chiffre d’affaire est de déterminer


l’activité, le produit ou le service qui permet à l’entreprise de réaliser le plus de
recette

 L’analyse des résultats :


L’analyse des résultats consiste en une lecture des différents résultats
proposes par le CPC :

1 : Rentabilité d’exploitation =Résultat d’exploitation/CA * 100


Le résultat d’exploitation mesure la participation du métier de l’entreprise à
son résultat final
L’analyste financier doit se méfier des résultats non courants ou même des
revenus financiers
L’intérêt du résultat d’exploitation réside dans le fait que les bénéfices réalisés
par l’entreprise doivent provenir de l’exercice de son activité ordinaire
(commerce, industrie, services)

2/Charges d’intérêts en % du CA = charges d’intérêts / CA * 100


Les résultats financiers reflète le plus souvent la politique d’endettement de
l’entreprise, le poste qui doit attirer le plus l’attention de l’analyste es celui des
charges d’intérêt.
Le niveau de celles-ci renseigne, en effet sur le degré et le cout d’endettement
de l’entreprise (constituer un indicateur intéressent aussi bien pour le
gestionnaire au pour le banquier)

3/LE résultat non courant


C’est le résultat qui découle d’éléments accidentels par rapport à l’activité
normale de l’entreprise (traduit l’incidence sur le résultat Final d’évènements
exceptionnels tels que la cession d’une immobilisation ou le paiement d’une
amende fiscale)
Malgré son caractère exceptionnel le résultat non courant peut jouer un rôle
important dans la détermination de la rentabilité de l’entreprise. Mais étant un
résultat qui n’a pas vocation à se renouvelez il ne doit avoir aucune influence
sur le jugement porte par l’analyste sur le jugement porte par l’analyste
financier sur la performance de l’entreprise. Celle-ci doit trouver sa source
principale dans l’activité normale

4/le résultat net de l’exercice


Le résultat final qui reflète le bénéfice ou la perte de l'entreprise après
déduction des impôts sur les opérations, des éléments financiers et
extraordinaires.
Dans les entreprises, le résultat net est la principale source de calcul des
dividendes. Il représente la source principale de rémunération des
actionnaires.
Par ailleurs, le résultat net de l’exercice est utilisé pour le calcul d’un certain
nombre de ratios de rentabilité

Rentabilité financière = résultat net / capitaux propres *100


Mesurer la rentabilité des capitaux propres ou rentabilité financier

 La nécessite du retraitement de certains postes du CPC


PAGE 102
Lecture financière du bilan
Outre les résultats et la capacité à financer son développement, la
performance de l'entreprise dépend d'une structure financière saine.
L'étude de la structure financière s'appuie sur un document comptable
fondamental, le bilan, qui est l'instrument d'une analyse financière statique
axée sur l'équilibre et la solvabilité financière.
Selon la nature de l'analyste et ses intérêts, il existe plusieurs façons de lire le
bilan. Nous présentons les deux approches classiques :
L’approche fonctionnelle basée sur la notion de cycles économiques de
l'entreprise (financement, investissement et exploitation).
L’approche financière basée sur la maturité des éléments qui composent le
patrimoine (liquidité de l'actif et du passif).
L'approche fonctionnelle vise à mettre en évidence l'équilibre financier global
de l'entreprise dans le sens de l'adéquation des ressources et des emplois en
fonction de leur cycle économique, tandis que l'approche financière met
l'accent sur la notion de solvabilité.
L’approche fonctionnelle : continuité d’exploitation
L’approche fonctionnelle considère le bilan dans son aspect fonctionnel
notamment ces cycles économiques (financement, investissement,
exploitation)
Est celle des managers qui s’intéressent aux ajustements entre les cycles
financiers fondamentaux de l’entreprise
L’optique est celle de la synchnosation des ressources et des emplois en vue de
la realisation d’un équilibre financier fonctionnel
L’approche fonctionnelle propose une lecture comparative horizontale des
postes du bilan afin d'évaluer l'adéquation entre les ressources mises à
disposition de l'entreprise et les utilisations qui en sont faites.
Chaque poste est rattaché à un cycle d'activité de l'entreprise, trois cycles
principaux sont spécifiés : financement, investissement, exploitation.
Ce schéma correspond à la conception générale de L’entreprise qui la
considéré comme une entité économique dont l'objectif est la création de
richesses, et qui doit pour se faire, disposer de moyens matériels
(investissement), et se doter d’une activité d’exploitation. Les moyens
matériels et l’exploitation exigent les ressources pour leur financement
( ressources durable ou cyclique)

Au sein de l’entreprise, un ajustement entre les ressources et les emplois liés


aux différents cycles économiques doit s’opérer. Ainsi les ressources destinées
au financement de l’investissement peuvent dégager un excèdent qui
permettre de couvrir les besoins de financement engendres par l’exploitation
(notion de fonds de roulement et besoin de fonds de roulement) Dans des
situations plus rares, c'est l'activité d'exploitation qui génère des ressources
pouvant être utilisées pour couvrir les besoins de financement liés à
l'investissement.
Cet ajustement global se traduit soit par un excédent de ressources utilisées
pour la trésorerie, soit par un besoin de financement couvert par des
ressources de trésorerie.

Dans cette conception, la trésorerie de l'entreprise apparaît comme le


résultante de l'équilibre financier global. C’est-à-dire la correspondance entre
les ressources de financement et les emplois liés à l'investissement, d'une part,
et les ressources et emplois générés par l'exploitation, d'autre part.
Pour plus d’efficacite, et pour pouvoir utiliser le bilan fonctionnel pour les
besoins d’un diagnostic elargi certains redressements doivent etre epportes au
bilan comptable
REDRESSEMENT PAGE 108 book
Il n'existe pas de méthode universelle d'ajustement, chaque analyste effectue
des ajustements et des corrections en fonction de ses objectifs (book)
Les valeurs bilancielles s’éloignent parfois de la réalité économique. D’où la
nécessite d’une préparation méthodique du bilan à travers des redressements
comme préalable a l’analyse financière

Autre redressement : l’élimination des non valeurs


Les non valeurs s’étendent des actifs inscrits au bilan de l’entreprise mais
n’ayant aucune valeur marchande. (Tels que les frais préliminaire et les
charges repartie sur plusieurs exercices)
Leur retraitement consiste à les éliminer de l’actif et a retranches leur montant
des capitaux propres
Dans une optique purement fonctionnelle, représentent des emplois durables
de ressources. Ils correspondent à des investissements (leur retraitement
n’est pas nécessaire

La revalorisation des actifs


Cependant dans une optique purement fonctionnelle ce redressement n'a
aucune influence sur la lecture horizontale du bilan dans l’objectif est d’établir
la correspondance des ressources et des emplois selon leur fonctionnalité
Cet ajustement est plutôt nécessaire dans une analyse financière ou si l'on
s'intéresse à l'aspect économique.
Les actifs sont inscrits au bilan de l'entreprise à leur valeur d'entrée en
appliquant le principe du coût historique. En conséquence, la valeur de
certains actifs est sous-estimée. Il est donc nécessaire de procéder à leur
réévaluation afin de se rapprocher de la réalité économique de l'entreprise.

L’approche financière (approche patrimoniale ;


approche liquidité exigibilité)
Elle est tournée vers l’analyse de la solvabilité et de la liquidité de l’entreprise.
Cette approche répond aux besoins des banquiers et des créanciers qui
cherchent à apprécier l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses engagements
financiers à partir de ses actifs
Adopte l’hypothèse de a liquidation de l’entreprise. Elle répond aux
préoccupations des créanciers qui cherchent à s’assurer que leurs prêts seront
rembourses même en cas de faillite de celle-ci
En matière de solvabilité et de la liquidité, le facteur temps joue un rôle
déterminant, c’est la raison pour laquelle l’approche financière propose une
lecture verticale du bilan mettant en relief le classement des éléments de
l’actif et du passif selon leur durée (les éléments de l’actif classes par ordre de
liquidité croissante, alors auer les éléments du passif par ordre d’exigibilité
croissante
L’exigibilité des ressources dépend également de leur durée, plus la durée de
détention de la ressources est courte plus cette ressource est exigible (un
crédit de deux semaines est plus exigible qu’une dette fournisseur de 60 jour)
Dans l’aproche financiere, l’analyste considère e bilan comme un état des
avoirs et des engagements de l’entreprise il doit présenter son patrimoine réel
et doit être structure selon la maturité de ses éléments constitutifs.

Le redressement page 118


Image d’une conception juridique de l’entreprise le bilan fournit une
information à vocation générale et reste influence par les considérations
juridiques et fiscales qui gouvernent le plan comptable. Il est loin de
représenter le patrimoine réel de l’entreprise (nécessite donc, des
redressements et une synthèse préalables
 Les redressements visent deux objectifs
Présenter un bilan représentatif de la réalité du patrimoine
Présenter un bilan dont les postes sont classes selon leur durée

Les reclassements
Traduit l’application des principes de l’exigibilité croissante a l’actif et de la
liquidité croissante au passif :
Les créances immobilisées
Les dettes de financement
Les créances et les dettes circulant
Le stock outil
Les comptes d’associes
Les TVP

 Les comptes d’associes ;


Les comptes d’associes enregistrent les mouvements de fonds entre la société
et ses propres associes.
Les avances versées par les associes en comptes courants constituent un
moyen de financement des investissements et de l’activité de l’entreprise. Elles
peuvent être de courte terme (l’associe peut retirer l’argent a n’importe quel
moment), ou bloquées pour une durée déterminée
Quand les somme versées en comptes courants d’associes sont bloquées elles
doivent être considérées comme une dette a LT.
Leurs montants doivent, en conséquence, être retires du passif circulant et
intègres aux dettes a plus d’un an (certains analystes assimilent les comptes
d’associes bloques a des fonds propre et ils les retraitent en conséquence)

 Elimination des non valeurs


On entend par non-valeur (ou actif fictif) tous les éléments de l’actif comptable
qui n’ont aucune réalité financière. Ces éléments sont dépourvus de valeur
marchande. Leur transformation en liquidité est impossible ( book)

 La revalorisation des actifs


L’approche financière qui cherche a déterminé la valeur réelle du patrimoine
de l’entreprise dans l’optique d’apprécier son niveau de solvabilité
La revalorisation permet de mieux rapprocher les actifs de leur réalité
économique

La répartition du résultat

 La prise en compte de la fiscalité latente


La fiscalité latente correspond à une imposition contenue dans des éléments
inscrits au passif du bilan tels que les subventions d’investissement et les
provisions
En effet si l’on considère le cas des provisions : la constitution d’une provision
passe par l’enregistrement d’une dotation et permet à l’entreprise
d’augmenter ses charges, de réduire son résultat imposable et donc
d’échapper à l’impôt sur le montant de la provision constituée
Mais l’annulation de la provision passe par la constatation d’une reprise. Celle-
ci constitue un prosuit qui augmente le résultat imposable

Book deux situations peut distinguées

 Les subventions d’investissement ou d’équipement


Sont accordées par l’Etat et les organismes publics à l’entreprise dans le cadre
de programmes d’encouragement à l’investissement

 La provision réglemente
Il s’agit de provisions ayant le caractère de réserve. Elles sont constituées par
l’application de dispositions fiscales permettant à l’entreprise de faire face à
certaines dépenses. Exemple type est la provision pour investissement
Ces provisions sont rapportées au bénéfice imposable au moment de la
réalisation des dépenses qu’elles sont censées couvrir, ce qui donne lieu à une
image fiscale supplémentaire
 La provision pour risque et charges sans objet
La structure du bilan financier page 70

Les retraitements et les reclassements apportes au bilan comptable pour


construire le bilan fonctionnel ou financier visent améliorer la qualité de
l’information comptable

Chapitre 5 ; étude de l’équilibre financier


L’analyse de l’équilibre financier de l’entreprise se construit sur la base des
notions classiques de fonds de roulement, de besoin en fonds de roulement et
de trésorerie nette

L’approche financière (liquidité exigibilité)


L’approche fonctionnelle est basée sur la décomposition des éléments du bilan
selon le cycle financier auquel ils appartiennent (financement, investissement,
exploitation)

Fonds de roulement financier et solvabilité a court terme


La détermination du FRN patrimoniale permet au créancier de mesurer sa
capacité à honorer ses engagements financiers exigibles.
La liquidité de l’entreprise, ainsi mesurée, dépend de la liquidité de ses actifs et
de l’exigibilité de ses passifs. Elle repose sur l’aptitude des actifs à se
transformer en liquidités et sur le rythme de rotation des dettes exigibles

Les ratios de liquidité


La solvabilité à CT ou la liquidité de l’entreprise est traditionnellement
mesurée par le FRN qui en donne une vision globale
Cette vision est confrontée par le calcule de ratios qui traduisent différents
niveaux de liquidité en comparent les éléments de l’actif circulât pris en
considération graduellement avec les dettes a CT
L’approche fonctionnelle de l’équilibre financier
Page 149 BFR
BFR : Un BFR est souvent positif et l’entreprise doit chercher à le réduire :
En améliorant la gestion des stocks / en réduisant la durée du crédit client / en
négociant avec les fournisseurs des délais de règlement satisfaisants

Le BFR constitue la variable déterminante dans l’équilibre financier


fonctionnel. Il détermine l’importance du fonds de roulement dont l’entreprise
doit disposer, et par la même, le niveau de sa trésorerie

Page 150 TN
L’amélioration de la trésorerie page 158
La trésorerie nette qui ressort du bilan ne traduit que la situation de l’encaisse
a un moment précis. Elle reflète le rapprochement entre les éléments relevant
des différents cycles financier de l’entreprise à la date de la clôture des
comptes
Une trésorerie structurellement négative est un signe de déséquilibre
financier, elle signifie que l’entreprise finance en permanence une partie de
son BFR par des crédits de trésorerie (escompte, découvert, facilite de caisse.)
Les crédits de trésorerie constituent des engagements provisoires du banquier
accordes dans certaines limites (chapitre 10, la gestion de la trésorerie) dans le
cas de difficultés financiers, le non renouvellement d’un crédit de trésorerie
risque de se traduire dans le court terme par une cessation de paiement et,
éventuellement, par le dépôt de bilan
Par Ailleurs même le renouvellement des concours bancaires à court terme,
leur cout élevé risque de grever la rentabilité de l’entreprise

Les ratios de gestion du besoin en fonds de roulement


Comme nous venons de le voir, le BFR résulte de la longueur du cycle
d’exploitation et des décalages entre les opérations d’exploitation (achats,
ventes) et les flux de trésorerie qu’elles génèrent (décaissements et
encaissements) pour apprécier la gestion de besoin en financement de
l’exploitation il est recommandé de procéder a l’estimation des délais des
différentes composantes de ce besoin (stocks, créances, dettes d’exploitation)
ces délais sont fonction de la nature de l’activité fournisseur. Leur analyse
renseigne sur le degré de maitrise du BFR
Analyse prévisionnelle du besoin de financement de l’exploitation
L’analyse statique du BFR présente certaines limites. La détermination du BFR
à partir du bilan ne permet qu’un simple constat de son importance à la fin de
l’exercice. Elle ne permet pas d’apprécier correctement son niveau dans le
temps. Le BFR peut connaitre, en effet, de fortes fluctuations au cours de
l’année suite à la variation de ses composantes principales (stocks, créances-
client, crédits-frs ….)
D’où la nécessite d’une analyse qui prend en considérations le temps et qui
permet d’estimer le niveau moyen du BFR à la cour de l’exercice

Dans cette approche, l’analyse du BFR peut être élaborée sur la base des
données historiques ou sur la base des prévisions. Dans ce dernier cas, le BFR
constitue un instrument pertinent de gestion financier prévisionnelle
notamment dans cadre de l’évaluation des projets d’investissement ou de
l’optimisation de la trésorerie de l’entreprise

Notion de fonds de roulement normatif

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