L'épreuve de mathématiques comporte 5 exercices indépendants traitant des nombres complexes, de l'arithmétique, des structures algébriques, de l'analyse et de l'analyse. La calculatrice est interdite.
L'épreuve de mathématiques comporte 5 exercices indépendants traitant des nombres complexes, de l'arithmétique, des structures algébriques, de l'analyse et de l'analyse. La calculatrice est interdite.
L'épreuve de mathématiques comporte 5 exercices indépendants traitant des nombres complexes, de l'arithmétique, des structures algébriques, de l'analyse et de l'analyse. La calculatrice est interdite.
L'épreuve de mathématiques comporte 5 exercices indépendants traitant des nombres complexes, de l'arithmétique, des structures algébriques, de l'analyse et de l'analyse. La calculatrice est interdite.
(E) : z − (5 + i 3)z + 4 + 4i 3 = 0. 2 √ i. Vérier que (3 − i 3)2 est le discriminant de l'équation (E). ii. Préciser les deux solutions a et b de (E) (sachant que b ∈ R). √ iii. Vérier que : b = (1 − i 3)a. (b) Le plan étant muni d'un repère orthonormé direct. On note par A, l'image de a et par B celle de b. i. Donner le nombre complexe b1 d'axe B1 image du point O par la rota- tion de centre A et d'angle π2 . ii. Montrer √que B est l'image de B1 par l'homothétie de centre A et de rapport 3. iii. Montrer que : arg( b −b a ) ≡ π6 (mod 2π). iv. Soit C un point d'axe c, apprenant au cercle circonscrit au triangle (OAB). On suppose C diérent de O et de A. Donner un argument du complexe : c −c a . 2. Exercice (3 points) Soit x un entier relatif vériant : x1439 ≡ 1436[2015]. (a) Sachant que : 1436 × 1051 − 2015 × 749 = 1, montrer que 1436 et 2015 sont premiers entre eux. (b) Soit d un diviseur commun des nombres x et 2015. i. Montrer que d divise 1436. ii. En déduire que x et 2015 sont premiers entre eux. (c) i. En utilisant le théorème de Fermat, montrer que : x1440 ≡ 1[5], x1440 ≡ 1[13] et x1440 ≡ 1[31]. ( On pourra remarquer que 2015 = 5 × 13 × 31). ii. Montrer que : x1440 ≡ 1[65] et en déduire que : x1440 ≡ 1[2015]. (d) Montrer que : x ≡ 1051[2015]. 3. Exercice (4 points) On rappelle que (M2 (R), +, ×) est un anneau unitaire d'élément neutre I = 1 0 et que (R, +) est un groupe commutatif. Pour tout nombre réel x, on pose : 0 1
1−x x M (x) = et on considère l'ensemble : E = {M (x)/x ∈ R}. On −2x 1 + 2x muni E de la loi de composition interne T dénie par : ∀(x, y) ∈ R2 , M (x)T M (y) = M (x + y + 1). (a) On considère l'application φ de R vers E dénie par : ∀x ∈ R, φ(x) = M (x − 1). i. Montrer que φ est un morphisme de (R), +) vers (E, T ). ii. Montrer que (E, T ) est un groupe commutatif. (b) i. Montrer que : ∀(x, y) ∈ R2 , M (x) × M (y) = M (x + y + xy) ii. En déduire que E est stable par multiplication et que E muni de la multiplication est commutatif. iii. Montrer que la loi × est distributive par rapport à la loi T dans E . iv. Vérier que M (−1) est l'élément neutre pour (E, T ) et que I est l'élément neutre pour (E, ×). (c) i. Montrer que : (∀x ∈ R − {−1}), M (x) × M ( 1−x + x) = I. ii. Montrer que (E, T, ×) est un corps commutatif. 4. Exercice (6.5 points) Première partie Soit ( f la fonction numérique dénie sur [0, +∞[ par : f (0) = 0 f (x) = x(1 + ln2 (x)), si x > 0. On note par (C), la courbe représentative de f dans un repère orthonormé. f (x) (a) Calculer : lim f (x) et lim et interpréter le résultat obtenu. x7→+∞ x7→+∞ x
(b) i. Montrer que la fonction f est continue en 0.
f (x) ii. Calculer : lim+ et interpréter le résultat obtenu. x7→0 x iii. Calculer f 0 (x) pour x > 0 et en déduire que f est strictement croissante sur [0, +∞[. (c) i. Montrer que le point I d'abscisse e−1 de (C) est un point d'inexion. ii. Étudier la position relative de (C) par rapport à la droite d'équation : y = x. iii. Dessiner (C). (On prendra e−1 = 0.4). Deuxième partie On considère la suite (un )n≥0 dénie par : u0 = e−1 et ∀n ∈ N, un+1 = f (un ). (a) Montrer par récurrence que : ∀n ∈ N, e−1 ≤ un < 1. (b) Montrer que la suite (un )n≥0 est strictement croissante et en déduire qu'elle est convergente. (c) On pose : lim un = l. n7→+∞
i. Montrer que : e−1 ≤ l ≤ 1.
ii. Donner la valeur de l. Troisième partie Z x On considère la fonction F dénie sur [0, +∞[ par : F (x) = f (t)dt. 1
(a) i. Montrer que la fonction H : x 7→ − 41 x2 + 21 x2 ln(x) est une primitive de
la fonction h : x 7→ x ln(x) sur l'intervalle ]0, +∞[. x Z x x2 2 Z ii. Montrer que : ∀x > 0, 2 t ln (t)dt = ln (x) − t ln(t)dt. 1 2 1 2 2 2 iii. En déduire que : ∀x > 0, F (x) = − 34 + 3x4 − x2 ln(x) + x2 ln2 (x). (b) i. Montrer que F est continue sur [0, +∞[. Z 1 ii. Calculer : lim+ F (x) et en déduire la valeur de l'intégrale : f (t)dt. x7→0 0 5. Exercice (3.5 points) g(0) = ln(2) On considère la fonction g dénie sur [0, +∞[ par : Z 2x −t e g(x) = dt si x > 0 x t (a) i. Montrer que : (∀x > 0) (∀t ∈ [x, 2x]), e−2x ≤ e−t ≤ e−x . ii. Montrer que : (∀x > 0), e−2x ln(2) ≤ g(x) ≤ e−x ln(2). iii. En déduire que la fonction g est continue à droite en 0. (b) Montrer que la fonction g est dérivable sur ]0, +∞[ et calculer g 0 (x) pour x > 0. −t (c) i. Montrer que : (∀t > 0), −1 ≤ e t− 1 ≤ −e−t . (On pourra utiliser l'égalité des accroissements nis) ii. Montrer que : (∀x > 0), −1 ≤ g(x) −x ln(2) ≤ e x− e . −2x −x
iii. En déduire que la fonction g est dérivable à droite en 0.