Présentation Du Problème LAM1
Présentation Du Problème LAM1
Présentation Du Problème LAM1
Le LAMINOIR est un processus qui transforme en continu et à chaud des brames en tôles
de fine épaisseur.
Les brames sont des demi-produits en acier élaborés en coulée continue. D’une épaisseur
de 220 mm, leur largeur varie de 600 à 2.000 mm et leur longueur peut atteindre 8 à 12 m.
Elles sont tout d’abord stockées dans un hall dont la capacité est de l’ordre de 80.000
tonnes : c’est le parc à brames.
Le réchauffage des brames est assuré par deux fours à longerons mobiles alimentés. Les
brames sont défournées à une température de plus ou moins 1.280°C, après un séjour de 2
heures et demie.
Les brames sont ensuite décalaminées. Le décalaminage est une opération qui consiste à
enlever par projection d’eau la calamine qui se forme en surface par le contact de l’air at-
mosphérique avec le produit chaud.
Après le décalaminage, la brame va subir une première réduction d’épaisseur qui s’effectue
au moyen du dégrossisseur.
Le dégrossisseur est une cage de laminoir du type quarto réversible équipée d’une cage
verticale dite refouleuse qui lamine le produit sur sa largeur.
A la sortie du train finisseur, la tôle s’engage sur une rampe de refroidissement à débit lami-
naire contrôlé par ordinateur.
Elle est ensuite bobinée afin de faciliter son expédition chez les clients. Le train est équipé
de deux bobineuses fonctionnant alternativement.
Une chaise basculante place la bobine d’axe horizontal à axe vertical. Sa compacité est as-
surée par un ou deux ligaturages circonférentiels réalisés à l’aide de feuillard.
Les bobines sont ensuite acheminées par transporteur dans le hall de stockage où elles sont
rangées à l’aide d’un pont.
Le hall de stockage, autrement appelé « parc à bobines », a une longueur d’environ 150 m.
Les bobines y sont stockées par empilage vertical ou horizontal suivant les types
d’expédition.
Pour satisfaire aux exigences du client, les bobines présentant certaines anomalies doivent
être reprises dans le stock pour y subir des réparations. Parmi ces réparations, on distingue
tout d’abord : les petites réparations qui sont effectuées manuellement par le personnel du
parc sur une aire prévue à cet effet que l’on nomme dalle de parachèvement. Ces répara-
tions se traduisent le plus souvent par : des chutages dans l’oeil de la bobine.
A côté des petites réparations, on distingue les grosses réparations. Celles-ci étant plus con-
séquentes, elles exigent l’expédition des bobines défectueuses à l’extérieur de l’entreprise
dans un atelier spécialisé à cet effet. Ces réparations sont nécessaires notamment dans le
cas de MAUVAIS BOBINAGE. La bobine doit alors être déroulée complètement et ensuite
ré-enroulée.
Certaines bobines présentent un défaut particulier : au lieu d’être parfaitement circulaire,
elles adoptent une forme plus allongée, c’est le défaut d’OVALISATION.
L’objectif étant déterminé, votre groupe de travail va en premier temps analyser le problème.
Il va donc collecter un maximum d’informations chiffrées dans le but de mieux caractériser ce
problème et de mieux le cerner (ces informations vous sont annexées à l’exercice dont il est
ici question).