Règles Formelles
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UCO
MARINE NÉDÉLEC
nedelec.marine@gmail.com
➢ RÉFÉRENCEMENT BIBLIOGRAPHIQUE
NOM, Prénom, NOM, Prénom et NOM, Prénom, KRIS, Ernst et KURZ, Otto, La
Titre. Sous-titre, numéro de volume, lieu Légende de l’artiste, Paris, Allia,
d’édition, éditeur, coll. « nom de la collection », 2010.
année d’édition.
1
Même chose lorsqu’une personne rassemble des FRIZOT, Michel (éd.), Nouvelle
textes : NOM, Prénom de la personne suivi de histoire de la photographie, Paris,
(éd.). Hazan, 1994.
CATALOGUES NOM, Prénom (dir.), Titre. Sous-titre, cat. exp., DUPLAIX, Sophie et LISTA,
D’EXPOSITION lieu d’édition, éditeur, date. Marcella (dir.), Sons & lumières.
Une histoire du son dans l’art du
XXe siècle, cat. exp., Paris, Centre
Pompidou, 2004.
3
➢ ILLUSTRATIONS ET LÉGENDES
RÈGLE GÉNÉRALE :
Prénom Nom de l’artiste, Titre de l’œuvre reproduite, date, technique(s), dimensions, lieu de
conservation et sa ville (numéro d’inventaire), source de l’image.
NB. : Lorsque la localisation de l'œuvre est inconnue, indiquez : localisation inconnue en lieu et place
de la ville et de l'institution de conservation ; même chose lorsqu'elle se trouve dans une collection
particulière. Lorsque la date d'exécution est approximative, l'indiquer en plaçant ca. devant la date
présumée.
RÈGLE : Prénom Nom de l’artiste, Titre de l’œuvre reproduite, date, technique(s), dimensions, lieu de
conservation et sa ville (numéro d’inventaire). [le support Internet] <l’URL de la page> (consulté le +
date de consultation).
EXEMPLE : Victor Brauner et Roberto Matta, Intervision, 1955, huile sur toile, 129,5 x 195 cm,
Centre Georges Pompidou, Paris (AM-1984-18).
[en ligne]
<http://collection.centrepompidou.fr/Navigart/slide/slide_main.php?so=oeu_nom_prem&it=2&cc=0&
is_sel=0> (consulté le 25/01/2014).
RÈGLE : Prénom Nom de l’artiste, Titre de l’œuvre reproduite, date, technique(s), dimensions, lieu de
conservation et sa ville (numéro d’inventaire). [SOURCE : cf. précédemment référencement
bibliographique], p.
EXEMPLE : Victor Brauner et Roberto Matta, Intervision, 1955, huile sur toile, 129,5 x 195 cm,
Centre Georges Pompidou, Paris (AM-1984-18).
Matta. Du surréalisme à l’histoire, cat. exp., Marseille, Musée Cantini, 2013, p. 104.
Outre internet et les sources imprimées, les illustrations peuvent également provenir d’une
photographie que vous avez réalisée. Dans ce cas vous légendez comme précédemment votre image et
au lieu d’indiquer une source papier ou internet vous pouvez inscrire : Photographie personnelle, date.
EXEMPLE : Victor Brauner et Roberto Matta, Intervision, 1955, huile sur toile, 129,5 x 195 cm,
Centre Georges Pompidou, Paris (AM-1984-18).
Photographie personnelle, 2017.
4
➢ CITATIONS, NOTES DE BAS DE PAGE ET PARAPHRASE
La citation, encadrée par des guillemets, doit reprendre fidèlement le texte d’origine (succession des
mots, orthographe, ponctuation). La citation courte est maintenue dans le texte (exemple 1) ; la
citation longue doit être séparée du corps du texte (exemple 2). Dans les deux cas, la référence est
donnée sous la forme d’une note de bas de page (dans Word : « Références » : « Insérer une note de
bas de page »). L’appel de note est placé à la fin de la citation, avant la ponctuation, sauf lorsqu’il
concerne une suite de citations.
Le référencement bibliographique est le même dans les notes de bas de page que dans la
bibliographie, excepté que le Prénom se place avant le NOM.
EXEMPLE 1 :
À la suite de querelles concernant l’appropriation du terme, André Breton affirme ses conceptions
dans son Manifeste de 1924 et définit le « surréalisme » comme l’« automatisme psychique pur », la
« dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison1 ».
EXEMPLE 2 :
À la suite de querelles concernant l’appropriation du terme « surréalisme », André Breton en donne
une définition dans son Manifeste de 1924 :
« SURRÉALISME, n. m. : Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit
verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de
la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation
esthétique ou morale2. »
• La citation de citation
Lorsqu’une citation d’un auteur a été trouvée dans une autre source que la source d’origine, vous
devez indiquer le maximum d’informations sur la source d’origine (lorsqu’elles sont disponibles) et
donner ensuite la source où vous avez trouvé cette citation avec sa page.
EXEMPLE :
Cette citation de Kandinsky a été relevée dans l’ouvrage dirigé par Philippe Dagen et par Françoise
Hamon, Époque contemporaine XIXe-XXIe siècles, à la page 314 :
« La voie où nous nous sommes engagés pour le plus grand bonheur de notre époque est celle où nous
nous libérerons de l’“extérieur” pour substituer à cette base principale une base toute contraire : celle
de la Nécessité Intérieure3. »
Or, cette citation est extraite à l’origine de l’ouvrage de Kandinsky, Du Spirituel dans l’art.
La note de bas de page référençant cette citation comprend alors deux parties :
1. La source primaire de la citation avec au minimum le Prénom et le NOM de l’auteur de la citation,
puis le titre et la date de la source dont elle est extraite, soit : Wassily KANDINSKY, Du Spirituel
dans l’art, 1912. Si vous possédez davantage d’informations, vous devez les répertorier suivant les
normes bibliographiques vues précédemment.
2. La source où vous avez trouvé la citation, précédée de « cité dans », et suivie de la page, soit :
1
André BRETON, Manifestes du surréalisme, Paris, Gallimard, coll. « Idées », 1970, p. 37.
2
Ibid.
3 Wassily KANDINSKY, Du Spirituel dans l’art, 1912, cité dans Philippe DAGEN et Françoise HAMON (dir.),
Époque contemporaine XIXe-XXIe siècles, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l’Art », 2011, p. 314.
5
Wassily KANDINSKY, Du Spirituel dans l’art, 1912, cité dans Philippe DAGEN et Françoise
HAMON (dir.), Époque contemporaine XIXe-XXIe siècles, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de
l’Art », 2011, p. 314.
Pour alléger l’appareil de notes de bas de page, il convient d’utiliser les abréviations suivantes :
Ibid. (abréviation d’ibidem) Signifie pour les notes de bas de Note 1 : Ernst KRIS et Otto
page : même référence que celle KURZ, La Légende de l’artiste,
précédente. Paris, Allia, 2010, p. 20.
Si la même source est donnée dans
deux notes de bas de page qui se Note 2 : Ibid., p. 30.
suivent, on utilisera alors dans la
seconde note seulement la mention
Ibid.
Ibid. est inclus seul si la page est la
même que celle de la note précédente.
Si la page est différente, on rajoute la
nouvelle.
Op. cit. (abréviation d’opere Lorsque la référence complète à un Note 1 : Antonin ARTAUD, Les
citato) et art. cité ouvrage a été donnée une première Tarahumaras, Paris, Gallimard,
(abréviation d’article cité). fois en note de bas de page, pour coll. « Folio/Essais », 1971, p. 67.
alléger l’appareil de note, il est
courant d’utiliser op. cit. (qui Note 2 : Antonin ARTAUD,
signifie : dans l’œuvre citée) lorsque L’Ombilic des Limbes, Paris,
la même référence est utilisée dans Gallimard, coll. « Poésie », 1968,
des notes suivantes. p. 57.
Il est d’usage de rappeler d’abord les
Prénom et NOM de l’auteur et, dans Note 3 : Antonin ARTAUD, Les
certains cas, le titre du document, Tarahumaras, op. cit., p. 60.
voire la date de publication pour [le titre de l’ouvrage est ici
éviter toute confusion, suivis de la ou reprécisé pour ne pas le confondre
des page(s) correspondante(s). avec celui de la note 2]
6
• La paraphrase
La paraphrase consiste à synthétiser (et non à reprendre textuellement) le propos ou la pensée d’un
auteur, tout en l’insérant dans sa propre argumentation. Aucun signe typographique (guillemets) n’est
nécessaire, mais la source est introduite dans le texte et le renvoi à l’auteur se fait au moyen d’une
référence en note de bas de page. Tout ce qui précède l’appel de note de bas de page est alors à porter
au crédit de l’auteur paraphrasé.