Kifuntwe TFC
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EPIGRAPHE
II
DEDICACE
III
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
I.3.1. Broyage
Le minerai obtenu suite à blinding (mélange dans le but de l’obtention
de la teneur de coupure : 3,5% Cu ; 0,4% Co) subit un concassage à l’aide
d’un concasseur à cylindre.
A travers un transporteur à bande il est acheminé dans un broyeur
semi-autogène (6,1 m de diamètre) via un grizzly.
Les paramètres opératoires sont :
⁻ 15 à 20% de la charge des boulets ;
⁻ Pourcentage solide : 78 à 80% ;
⁻ 45 à 60% de son ;
⁻ Vitesse : 108% ;
⁻ Alimentation : 550 tonnes/h à ± 660mm ;
⁻ Temps : 10 minutes.
Le son est un paramètre très important pour le suivi de la broyabilité
du minerai. Il implique le contact boulet-boulet, le contact boulet –
revêtement par conséquent la surcharge du broyeur.
1
L’UF de sixième décanteur constitué en majorité des solides lavés va via une
pompe à la neutralisation.
I.3.3. Neutralisation
L’UF du CCD 6, les résidus du circuit cobalt (FAM) ainsi que les eaux
de contact de l’usine sont neutralisés à la chaux [Ca(OH)2] à un pH de 10,2
afin de précipiter le Mg+2 provenant du MgO utilisé pour la précipitation du
cobalt. La pulpe qui sort la section à une densité de 46%, est conduite via
une pompe dans le tailings (bassin de stockage des résidus).
⁻ Opération préparatoire
⁻ Purification de la solution
⁻ Les bactéries.
⁻ la nature de l’interface ;
⁻ la géométrie de l’interface ;
⁻ la nucléation.
K=Ae-Ea/RT
Ces étapes se succèdent les unes aux autres et la plus lente d’entre-
elle détermine la vitesse globale du processus.
Selon le cas, cette vitesse globale est déterminée soit par la vitesse de
diffusion de matière dans le film liquide entourant le solide (couche de
NERST), soit par la vitesse de la réaction chimique soit par les deux à la fois.
pH=-logCa
[5]
B. L’agitation
Son but est d’assurer un contact intime et permanent entre les réactifs
de lixiviation et les particules minérales contenant le métal à solubiliser. Elle
réduit le temps de lixiviation en augmentant la possibilité de rencontres
entre les minéraux et les réactifs de lixiviation car la pulpe demeure mobile
tout au long de l’opération. Il est admis que le brassage permet d’égaliser les
concentrations dans la majeure partie du volume. Mais il reste presque
toujours, près de la surface de séparation, une fine couche que le brassage
laisse intact et ou l’égalisation de la concentration s’effectue par diffusion
(c’est la couche diffuse ou couche de Nerst).
[2] [5]
C. La granulométrie
[5]
D.La densité de la pulpe
II.8.1. La percolation
[1] [9]
II.8.1.1. Lixiviation en place (in situ)
Cette méthode, consistant en la lixiviation du minerai en place, est
utilisée lorsque la teneur en métal valorisable est tellement faible qu’elle
n’assure pas de rentabilité des opérations de minage et de transport vers la
surface. La pratique de cette technique requiert certaines conditions : le
gisement doit être limité par des couches imperméables empêchant la perte
de la solution riche, il doit cependant être perméable à la solution de
lixiviation elle-même. Il existe deux approches : par irrigation (spraying),
lorsque le gisement est exposé ; ou par injection, lorsque le gisement est
enterré. Avec cette méthode, le rendement de récupération des minéraux est
très mauvais. A titre illustratif on extrait à peu près 35% de cuivre du
gisement.
[1] [9]
II.8.1.2 lixiviation en tas
A. Le dump leaching
Elle est souvent appliquée aux rejets pauvres des mines à ciel
ouvert.
Les minerais sont placés en tas sur une surface naturellement imperméable,
la solution lixiviante est aspergée au-dessus du tas et la solution enrichie est
récupérée vers le bas de la colonne.
B. Le heap leaching
Le principe est le même que pour le dump leaching, mais dans ce cas
le tas de minerais est placé sur une surface rendue artificiellement
perméable. Lorsque le minerai possède des particules très fines, une
agglomération se faisant en aspergeant sur le tas une solution d’acide
sulfurique avant l’opération est nécessaire.
[1]
II.8.1.3. Lixiviation en cuve par percolation
II.9.2. Principales réaction de dissolution des oxydes [1] [6] [11] [12]
Les réactions de lixiviation des principaux minerais oxydés de cuivre
et de cobalt par l’acide sulfurique sont les suivantes :
A. Cas du cuivre
1. L’azurite : Cu (OH) 2 2CuCO3 + 3H2SO4 → 2CuSO4 + 2 CO2 + 4H2O
B. Cas du cobalt
⁻ Que les seuls composés solides sont des oxydes ou des hydroxydes, à
l’exclusion des sels peu solubles ;
⁻ Que l’activité des corps solides simples ou composés, supposés seuls dans
leur phase, est égale à l’unité ;
Il sera question dans cet aspect d’étudier les systèmes Cu-H 2O, Co-
H2O, Fe-H2O.
Tout ce qui précède est illustré d’une manière lucide sur les figures 1, 2
et 3 donnant le diagramme E-pH des systèmes précités.
Co(OH)2
H2
Co
0 2 4 6 8 10 12 14
pH
III.1. ECHANTILLONNAGE
Notre étude a été axée essentiellement sur le minerai cuprocobaltifère
de Kavifwafwaulu. L’échantillon a été prélevé par les géologues sur le site
minier. Nous l’avons réceptionné au laboratoire métallurgique de Kwatebala,
nous l’avons homogénéisé et nous avons prélevé du lot par quartage un
échantillon d’environ 2kg qui nous a servi pour nos différents essais.
Cu 1,9
Co 0,6
Fe 3,1
Cet échantillon nous a été livré humide. C’est pour cette raison que
nous l’avons soumis au séchage à l’étuve pendant 24 heures.
A. Matériel
⁻ Etuve,
⁻ Balance de précision,
⁻ Chronomètre,
⁻ Entonnoir
⁻ Buchner,
⁻ Pompe à vide,
⁻ Papier filtre,
⁻ Erlen meyer,
⁻ Fiole à filtrer,
⁻ Plateaux métalliques.
B. Produits
⁻ Eau distillée.
III.3.2. Analyse granulométrique
La granulométrie étant un paramètre très important dans la lixiviation
en tas d’un minerai, nous avons estimé qu’il était nécessaire de la connaitre.
Pour y arriver nous avons fait un tamisage à sec au moyen de 3 tamis de
dimension : 1mm ; 0,3 mm ; 0,212 mm. La prise d’essai était de 1712 g ; les
pertes de poussières pendant le tamisage ont été de 4g (environ 0,2%).
A. Mode opératoire
Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau 4.2 et les courbes
s’y rapportant sont représentées sur les figures 4 et 5.
Figure 4 : Poids des refus en fonction des dimensions des mailles de tamis
Pourcentage de passants
cumulé
teneur Cu %
Rép Cu %
III.3.4. Méthodologie
L’objectif de cette méthode est de vouloir fixer les conditions optimales
de lixiviation en tas de minerai de Kavifwafwaulu. De ce fait, nous avons
utilisée méthode d’élimination successive, qui consiste à faire varier un des
paramètres tout en gardant les autres constants jusqu’à ce que tous soient
optimisés.
Cette étude a portée sur le suivi des paramètres repris dans les lignes
qui suivent. Il a été question de : la concentration en acide sulfurique, le
temps de lixiviation, la dilution ou la densité de la pulpe et la granulométrie.
Le réacteur utilisé est un entonnoir sur lequel une toile perméable est
posée. La solution lixiviante est récupérée dans un verre à pied afin de subir
un recyclage. La toile perméable utilisée a une ouverture de 400μm.
Pour y arriver nous avons procédé de la manière suivante :
⁻ Laver le gâteau restant sur la toile par des petites quantités d’eau
distillée ;
2 60 59,86 1,98
3 90 62,39 2,33
Cuivre
Cobalt
Durée ( minutes)
De ce fait, l’optimum de la durée sera fixé à 180 minutes. Malgré ça, les
faits montrent que les rendements de récupération du cuivre sont faibles
dans ces conditions, on sera amené donc à varier d’autres paramètres de
lixiviation.
2 40 63,67 1,98
3 50 67,38 4,46
4 60 73,62 7,81
5 70 74,18 12,45
6 80 74,09 13,01
Rendement de récupération
Cuivre
Cobalt
Cuivre
Cobalt
Dilution (g/l)
Pour une dilution de 150 g/l on constate une faible augmentation des
deux rendements ; cette valeur correspond donc à l’ optimum de dilution.
Pour le cuivre le palier est atteint à 82,18% tandis que pour le cobalt il est
atteint à 16,3%.
Tranches granulométriques
Le bouchage des pores du lit perméable, constaté lors des essais, peut
être la cause de la faible récupération du cuivre et du cobalt lors de la
lixiviation. Cette situation est dûe certainement à la finesse des grains et à la
présence de l’argile dans le minerai. Ceci nous a poussé à dire qu’une étude
supplémentaire peut être menée sur l’optimisation de l’épaisseur du tas et de
la quantité du réducteur dans le but d’améliorer le rendement de
récupération en cobalt.
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE..............................................................................................................................................I
DEDICACE...............................................................................................................................................II
AVANT-PROPOS.....................................................................................................................................III
INTRODUCTION......................................................................................................................................1
CHAPITRE I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE TENKE FUNGURUME MINING.......................................3
I.1. Historique et localisation.............................................................................................................3
I.2. ORGANIGRAMME DE TFM...........................................................................................................0
I.3. PROCEDE METALLURGIQUE DE TFM (NOTES INTERNES)..............................................................0
I.3.1. Broyage..................................................................................................................................0
I.3.2. Lixiviation et lavage à contre-courant....................................................................................1
I.3.3. Neutralisation........................................................................................................................2
I.3.4. Extraction- électrolyse commerciale (SX-EW)........................................................................2
I.3.5. Circuit cobalt..........................................................................................................................2
I.3.6. Usine acide............................................................................................................................3
CHAPITRE II. CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR LA LIXIVIATION........................................................5
II.1. LA PLACE DE LA LIXIVIATION DANS L’HYDROMETALLURGIE [1], [2].................................................5
II.2. DEFINITION DE LA LIXIVIATION [1][3]..............................................................................................6
II.3. LES AGENTS DE LA LIXIVIATION [1][4].............................................................................................6
II.4. ASPECTS THERMODYNAMIQUES DES REACTIONS DE LA LIXIVIATION [5].....................................6
II.5. ASPECTS CINETIQUES DES REACTIONS DE LA LIXIVIATION [5] [6]....................................................7
II.5.1. Mécanisme de la lixiviation [5] [7]............................................................................................8
II.6. PARAMETRES DE LIXIVIATION [4] [5]..............................................................................................9
II.6.1. Paramètres Thermodynamiques..........................................................................................9
II.6.2. Paramètres cinétiques [5] [8].................................................................................................10
II.7. TYPE DE LIXIVIATION [5] [9]...........................................................................................................12
II.7.1. Lixiviation à l’eau (6)...........................................................................................................12
II.7.2. Lixiviation acide (5), (6), (9).................................................................................................12
II.7.3. Lixiviation en solution saline et oxydante [5] [9]....................................................................13
II.7.4. Lixiviation acide et réductrice [5] [9]......................................................................................13
II.7.5. Lixiviation alcaline [1] [5]........................................................................................................14
II.7.6. Lixiviation ammoniacale [1] [5]...............................................................................................14
[5]
II.7.7. Lixiviation par cyanuration ..............................................................................................14
II.7.8. Lixiviation bactérienne [3] [10]................................................................................................15
II.8. DESCRIPTION DES PROCEDES DE LIXIVIATION [1]........................................................................15
II.8.1. La percolation.....................................................................................................................15
II.8.2. Lixiviation en cuve avec agitation (1), (2)............................................................................16
II.9. LIXIVIATION ACIDE DES MINERAIS OXYDES CUPRO-COBALTIFERE............................................17
II.9.1. Introduction [1]....................................................................................................................17
II.9.2. Principales réaction de dissolution des oxydes [1] [6] [11] [12]...................................................17
II.9.3. Aspect thermodynamique [1] [13] [14]......................................................................................18
CHAPITRE III. MATERIEL ET METHODE.................................................................................................21
III.1. ECHANTILLONNAGE..................................................................................................................21
III.2. CARACTERISATION DU MINERAI...............................................................................................21
III.2.1. Analyse chimique...............................................................................................................21
III.2.2. Analyse minéralogique.....................................................................................................21
III. 3. METHODE EXPERIMENTALE.....................................................................................................22
III.3.1. Matériel et produit............................................................................................................22
III.3.2. Analyse granulométrique..................................................................................................23
III.3.3. Analyse granulochimique..................................................................................................25
III.3.4. Méthodologie....................................................................................................................26
CHAPITRE IV. PRESENTATION ET DISCUTION DES RESULTATS..............................................................28
IV .1. OBJECTIF DES ESSAIS DE LIXIVIATION.....................................................................................28
IV.2. INFLUENDE DU TEMPS DE LIXIVIATION...................................................................................28
IV.3. INFLUENCE DE L’ACIDITE.........................................................................................................29
IV.1.4. INFLUENCE DE LA GRANULOMÉTRIE.....................................................................................32
CONCLUSION........................................................................................................................................34
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................................................................................35
TABLE DES MATIERES...........................................................................................................................36