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1,5 pts .:l ' 101,4 10-
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Déterminer le numéro atomique Z et_ la charge portée par cet . hydrogénoïde. -----·-·-·- - ---· -·-
122,4
E1 = b.El-HX:! = Eoo - E1 = -E1 = -Ef Z2 Z = -- = -(-13,6)
2 pts
Z =3 hydrogénoide xk+ : x(Z-l)+ k=2 xz+
Déterminer la longueur d'onde émise lors du passage de l'électron du 2ème état excité à l'état
fondamentale _.......................- -- -
1
À
R
H
z nf nf
2 (2- -2-) À
= R
H
2
(2- -2-)
z nf nf nf -- 1 ni· = 3
1,5 pts
À
= 11' 10 7 32 (~ -
1
2-) = 11
32 '
2 9 1
10 3 ( - ) = 8 8 10 m-
7
9 '
7 1
'ne étant plus électronégative que le soufre donc les doulets liants vont "t
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couche de valence (PF) :CJf CJ; 2 rri yCJjrr~} nombre de liaisons OL= s-
2
= 2 liaisons
1,5 pts 12 2 2
nombre de doublets non liants = - ( )
2
= 4 DNL
Donner la formule déveloee_~~-j ~ la molécule. ··········-···················- - - - --
LIAISON CHIMIQUE
** Un système est stable quand il présente une énergie minimale « très faible » ΔE:
A+B A B + ΔE
Le niveau d’énergie de A-B est plus bas que celui des atomes A et B. ΔE Correspond à la
différence des niveaux d’énergie, elle est notée ENERGIE DE LIAISON.
** Ce sont les électrons appartenant aux couches externes qui participent à la formation de
la liaison, ils sont les électrons de valence.
** Les éléments les plus stables sont les gaz rares (groupe VIIIA ou groupe 0). Ils ont la
configuration électronique suivante (ns2np6) elle correspond à une énergie minimale.
La règle de l’OCTET (c’es-à-dire 8) est déduite de ces 3 principes, elle permet de prévoir la
formation des liaisons entre atomes (interatomique).
REGLE DE L’OCTET : Les atomes tendent à échanger des électrons entre eux de façon à
acquérir une structure électronique stable, celle des gaz rares (ns2np6).
b) Liaisons ioniques
c) Liaisons métalliques
H* + *H H H
Cl* + *Cl Cl Cl
1
2
Certains atomes forment des liaisons à l’état excité (il y a réarrangement des électrons dans
les orbitales). L’atome central de couleur rouge.
Orbitales: la 2s la 2p
1) Atomes identiques : H2, F2 et Cl2 la liaison est purement covalente (100 % covalente)
2) Atomes différents : HCl, HF, HBr, HI la liaison n’est pas purement covalente, elle
est partiellement ionique (la liaison est polarisée). L’élément le plus électronégatif
attire la liaison, elle est polarisée vers l’atome le plus électronégatif « schématisé
« .
H Cl, H F, H Br, H I
χF >χCl >χBr> χI : Le fluor F est l’élément le plus électronégatif et le moins
électronégatif est l’iode I. La liaison est polarisée vers l’atome le plus électronégatif.
Ces molécules possèdent un moment dipolaire noté μ.
3) Liaisons multiples
Un atome, possédant plusieurs électrons célibataires, peut former :
Les liaisons multiples sont plus fortes que les liaisons simples.
4) Liaison dative
Une liaison dative s’établit entre deux atomes A et B, un atome fournit le doublet
électronique et le deuxième atome dispos d’un niveau vacant (vide) qui peut recevoir le
doublet.
A + B A B
H Cl
4
5
5
COURS CHIMIE 1 : STRUCTURE DE LA MATIERE
Ouvrages à consulter :
1) COURS
2) EXERCICES
INTRODUCTION :
1
Le mélange homogène est formé d’une seule phase.
La matière peut exister sous trois états physiques différents : solide, liquide ou
gazeux.
Les gaz : ils occupent tout le volume qui leur est offert. Ils sont
compressibles et se dilatent facilement.
1
En 1854, le souffleur de verre allemand Heinrich Geisser, fabriqua un tube en verre
dans lequel se trouvait deux électrodes métalliques et dans lequel il arriva à diminuer
fortement la pression grâce à une pompe à vide. Il observa sur les parois du tube
une lueur qui fut interprétée comme étant l'impact sur le verre d'un rayonnement émis
par la cathode d'où le nom de "rayons cathodiques" donné par Goldstein en 1876.
Cette expérience permis d'affirmer que les "rayons cathodiques" sont constitués de
particules chargées négativement. L'étude des rayons dans un champ magnétique
lui a permis de calculer le rapport charge sur masse. Il obtint la valeur de
1,76.108 C/g qui ne correspondait à aucun atome connu. Il baptisa électrons les
nouvelles particules ainsi découvertes.
1
Modèle du plum pudding
1
et qui fut invalidé à la suite de l'expérience de Rutherford ou « expérience de la feuille
d'or » en 1909. Le modèle de Rutherford est dans la continuité du modèle
« saturnien » de l'atome développé par le physicien japonais Hantarō Nagaoka en
1904, mais en diffère quelque peu.
On bombarde avec des particules α une feuille d'or ultra-fine, et on observe que la
majorité des particules traversent la feuille d'or sans déviation, ni absorption. Par
contre, certaines particules sont légèrement déviées et d'autres sont même rejetées en
arrière.
Ce modèle sera adapté en 1913 par le physicien danois Niels Bohr pour donner
le modèle de Bohr, reprenant l'aspect « planétaire » du modèle de Rutherford, tout en
permettant d'expliquer les raies spectrales des éléments hydrogénoïdes.
1
On présente ici le principe du spectromètre de masse de Bainbridge.
Les matériaux à analyser sont introduits dans un ionisateur accélérateur (non
représenté).
Les ions produits sont introduits dans le sélecteur de vitesse.
Dans cette zone représentée en jaune les ions ( masse m et charge +q ) sont soumis à
champ électrique E et à un champ magnétique uniformes et perpendiculaires.
Les ions sont soumis à la force électrique Fe = q.E et à la force magnétique Fm = q
(V ^ Bo). La déviation du faisceau est nulle si ces forces se compensent.
La vitesse initiale V des ions qui peuvent pénétrer dans la chambre d'analyse est donc
égale à : V = E / Bo (1).
Les ions sont ensuite soumis à l'action d'un seul champ magnétique et décrivent dans
la chambre d'analyse (ou règne un vide poussé) une trajectoire circulaire dont le rayon
est donné par la relation :
q = +1,6.10-19 C.
1
Les nucléides sont représentés par : (A =Z+N), où A= nombre de masse, Z=
numéro atomique= nombre de protons et N= nombre de neutrons.
éléments est définie comme étant 1/12 de la masse de l'atome de carbone ( ) qui
est arbitrairement fixée à 12 uma. Une mole est constituée de N A atomes ou
molecules. NA = nombre d’Avogadro= 6,023.1023
NA (6,023 1023) atomes M(g)
m = M / NA en g
1 atome m (g)
m = masse d’un atome, l’unité étant le gramme.
Dans le cas du carbone : m = 12/ NA (en grammes)
1 uma = 1/12 x 12/ NA 1 uma = 1/ NA = 1/6,023 1023
1 uma =1/NA= 1,66 10-24g = 1,66 10-27 kg
6- Les isotopes : Les isotopes possèdent le même numéro atomique mais ils
diffèrent par leur nombre de masse (c’est-à-dire un nombre de neutrons
différent). Ils ont des propriétés physiques et chimiques voisines.
Exemple : , et ; , et
1
Nombre de masse A : c’est le nombre de nucléons (protons+ neutrons).
Les deux nombres Z et A sont des entiers. Ils caractérisent un atome ou
son noyau appelé NUCLEIDE ou NUCLIDE.
La structure de l’atome peut être schématisée comme suit :
1
SUITE DU COURS ATOME DE BOHR
Au début du XXe siècle, il était devenu clair que la lumière présentait une dualité
onde-corpuscule, c'est-à-dire qu'elle pouvait se manifester, selon les circonstances,
soit comme une particule, le photon, soit comme une onde électromagnétique. Louis
de Broglie proposa de généraliser cette dualité à toutes les particules connues λ
Remarque
Sur une orbite circulaire de rayon « r », l’onde associée ne doit pas s’annuler par
Avec : λ
1
L’une des conséquences les plus importantes de la dualité onde/corpuscule de la
lumière est le principe d’incertitude d’HEISENBERG (1927).
, avec p= m d’où :
Ce principe énonce qu’il est impossible de connaitre simultanément (en même temps)
et avec précision la la position et la quantité e mouvement (ou la vitesse) d’une
particule.
Un autre cas est celui du couple temps/ Energie (ΔE=0, Δt= ), on aura :
Equation de Schrodinger :
En 1925, le physicien Erwin Schrödinger (c’est un autrichien) a formulé une
équation fondamentale en mécanique quantique. Elle permet de décrire l'évolution
dans le temps d'une particule massive non relativiste, et elle joue le même rôle que la
relation fondamentale de la dynamique en mécanique classique.
2
Chaque électron du système voit son été représenté par une fonction d’onde Ѱ qui est
solution de liquation de Schrodinger qui régit l’énergie du système (E : l’énergie
totale du système et V : énergie potentielle).
Equation de SCRODINGER
3
H He
13,6 24,59
Li Be B C N O F Ne
5,39 9,32 8,3 11,26 14,53 13,62 17,42 21,56
Na Mg Al Si P S Cl Ar
5,14 7,65 5,99 8,15 10,49 10,36 12,97 15,76
K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
4,34 6,11 6,56 6,83 6,75 6,77 7,43 7,9 7,88 7,64 7,73 9,39 6 7,9 9,79 9,75 11,81 14
Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
4,18 5,69 6,22 6,63 6,76 7,09 7,28 7,36 7,46 8,34 7,58 8,99 5,79 7,34 8,61 9,01 10,45 12,13
Cs Ba Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
3,89 5,21 * 5,43 6,83 7,55 7,86 7,83 8,44 8,97 8,96 9,23 10,44 6,11 7,42 7,29 8,41 9,32 10,75
Fr Ra Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og
4,07 5,28 ** 4,9 6
↓
La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb
* 5,58 5,54 5,47 5,53 5,58 5,64 5,67 6,15 5,86 5,94 6,02 6,11 6,18 6,25
Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No
** 5,17 6,31 5,89 6,19 6,27 6,03 5,97 5,99 6,2 6,28 6,42 6,5 6,58 6,65
Na 496 4 560
L'énergie d'ionisation est un bon indicateur pour déterminer combien d'électrons possède un élément
donné sur sa couche externe. Il convient d'observer à partir de combien d'ionisations successives se
produit le saut significatif correspondant au passage de la couche externe à la couche suivante. Par
exemple, s'il faut 1 500 kJ/mol pour arracher un électron et5 000 kJ/mol pour arracher le deuxième, et
ensuite 6 000 kJ/mol pour le troisième, cela veut dire que la couche externe possède un électron
unique. C'est donc un métal qui cédera facilement un électron. Une fois qu'un octet stable a été
constitué, il devient beaucoup plus difficile d'arracher le suivant, mais par contre, une fois que cet
électron a été retiré, le suivant sera légèrement plus facile à arracher.
ST Ingénieur SERIE 3 2022/2023
Solution de l’exercice 1 :
Calcul de la longueur d’one associée à un système matériel :
Relation de De Broglie :
Les masses doivent être exprimées en kg et les vitesses en m.s-1, il faut travailler
dans le système international SI. Constante de Planck : h=6,625.10-34 J.s
λ= 4,73. 10-34m
****
et Ec=e×U donc :
d’où :
Application numérique : U=150 V ; e= 1,6.10-19C, m=1 uma= 1,66.10-27 kg
V=17,004 .104m.s-1
λ=2,347 10-12m
****
**** λ= 1,6697.10-10m
λ (m) λ(Å)
Exercice 2 : Quelle est l’incertitude minimale sur la position des systèmes matériels
suivants :
Solution de l’exercice 2 :
Le principe d’incertitude d’Heisenberg : il est impossible de connaitre
simultanément et avec exactitude la vitesse et la position d’une particule en
mouvement.
m Δv Δx≥
Δx=7,61. 10-37 m
Δx=
On doit calculer Δx
d’où :
Δx = 5,27468.10-33 m
Δx=
**m=1,66.10-27 kg
On doit calculer Δx :
d’où :
Δx = 0, 6355038.10-7 m
Δx=
1%=0,01
Δv= 2,18.104 m
On calcule la valeur de Δx :
d’où :
Δx= 5,3.10-9 m
CONCLUSION
Solution de l’exercice 4 :
b 4 0 1 -1/2
c 6 4 -4 3/2
d 5 4 5 -1/2
e 3 2 1 1/2
f 2 0 0 0
g 2 1 1 1/2
__________________
SUITE DU COURS tableau périodique
***** Structure électronique avec le gaz rare argon 18Ar [18Ar] groupe
VIIIA et période 3:
Exemples:
4d10: cette sous –couche n’intervient pas dans le numéro du groupe, elle est saturée
10
« d ».
4f145d10 cette sous –couche n’intervient pas dans le numéro du groupe. (Les deux
orbitales « f » et « d » sont saturées).
PERIODE 7:
87≤Z≤92 éléments radioactifs qui terminent la série des éléments naturels. Au-delà
de Z=92, se situent les éléments artificiels.
Soue-groupe « A » et sous-groupe « B »
2
Les propriétés physiques ou chimiques des atomes, sont en relation plus ou moins
directe avec leur configuration électronique, elles ont la même périodicité selon le
numéro atomique « Z ».
a) Le rayon atomique rA :
La grosseur des atomes est définie par la valence de leur rayon (les atomes sont de
forme sphérique par hypothèse). La variation des rayons atomiques avec la charge Z
des noyaux atomiques présente un caractère périodique.
Exemples :
3
Le rayon du cation A+est inférieur au rayon de l’atome. Le nombre
d’électrons diminue (perte d’électrons) donc la force d’attraction
augmente entre le noyau et les électrons, donc le rayon diminue.
Lorsqu’un atome (anion : A-) gagne des électrons, son rayon augmente.
Les électrons sont moins retenus par le noyau donc le rayon est plus
grand.
rA+< rA et rA-> rA
Les propriétés physiques ou chimiques des atomes, sont en relation plus ou moins
directe avec leur configuration électronique, elles ont la même périodicité selon le
numéro atomique « Z ».
A + Ei A+ + e-
4
L’énergie d’ionisation est exprimée généralement en eV.
A+e- A- + AE
5
d) L’électronégativité χ ou EA:
Elle (χ ou EA) varie dans le même sens que l’énergie d’ionisation IA, sauf pour les
gaz rare (gaz nobles VIIIA) qui sont très difficiles à ioniser.
TOUTES CES ENERGIES S’EXPRIMENT GENERALEMENT EN eV.
Mathématiquement, les orbitales hybrides sont des Combinaisons Linéaires des Orbitales
Atomiques « noté CLOA » pures. Elles sont également solutions de l’équation de
Scrödinger.
1) Hybridation « sp » ou DIGONALE
L’hybridation « sp » (une orbitale « s » et 1 orbitale « p » est appelée également
hybridation DIGONALE. Elle permet de trouver 2 liaisons équivalentes et colinéaires,
elle est en accord avec la géométrie réelle de la molécule (angle de 180° H-Be-H).
sp sp
2
Be : 1s /2s 2
Be* : 1s /2s 2p :
2 1 1
1s + 1p 2sp + 2p pures
2s + 3p 4 sp3 identiques
4) Autres hybridations
1) Principe de la méthode :
La méthode VSEPR (Valence Shell Electron Pair Repulsion), est équivalent à Répulsion des
Paires d’Electrons de la Couche de Valence), elle assimile les doublets à des charges
électriques ponctuelles qui évoluent à équidistance du noyau de l’atome central. Ces
doublets sont représentés par de petites sphères se déplaçant sur une sphère centrée sur
l’atome central. La disposition ou arrangement de ces charges électriques sur cette sphère est
dictée par les répulsions qu’elles exercent entre elles. Les arrangements s’effectuent de telle
sorte que ces répulsions soient minimales c’est-à-dire que les distances doivent être éloignées
le plus possible entre eux (Shcéma ci-dessous).
La méthode ne fait pas de distinction entre les doublets liants (de la liaison) et les doublets
non liants.
3
4
Soit une molécule « AXnEm » polyatomique représentée sous la formule générale AXnEm.
Cette molécule est constituée d’un atome central « A » ayant « n » doublets liants (DL) (X)
et « m » doublets non liants (DNL) « E ». Le type de géométrie dépendra de n et m selon le
tableau suivant :
AX2E2
4
5
5
6
6
7
CH4 0 DNL; NH3 1 DNL ; H2O 2 DNL; pour ces 3 molécules le ligand est H, c’est l’atome
central qui varie (C, N et O).
α (CH4) > α (NH3) > α (H2O) les valeurs des angles sont : α (CH4) = 109°,5 ; α (NH3) =
107°,3 et α (H2O)=104° ,5
O ( DNL/DNL) > N(DNL/DL) > C(DL/DL) α H2O < α NH3 < α CH4
χN> χP> χAs> χSb donc αNH3> αPH3> αAsH3> αSbH3 χ (atome central) α
7
8
Soient les molécules : PCl3, PBr3 et PI3. Ces molécules ont le même atome central et
des ligands différents. Les atomes Cl, Br et I appartiennent au groupe VIIA (les
HALOGENES) et à des périodes différentes.
P : groupe VA et p=3
Cl : groupe VIIA et p= 3 ;
Br : groupe VIIA et p= 4 ;
I : groupe VIIA et p= 5
χ (ligand) α
8
9
9
I. Représentation du tableau périodique D. Mendeleïev (1869)
~qs
bloc p GJ
2p
2$
bloc,<! 3p
3s
3d 4p
4S,
5p
5.~-
4d
6S,
- ·
1, ,5,d ~p
7s
.- ~L- flv\fl r(fr-i\4f \ E \ 6
L \ 1
b)OQ;\L_ ___!_
A---
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t!.:_:_P::__f'_1.I_,-- ~~:::..--
(2-
_ =---.ç
--=------l r;J--
• Lan~ ranides : Bloc 4f
. Actinides: Bloc Sf
. Eléments de transition : Bloc 3d, 4d et Sd
b. par famille
. Alcalins Groupe IA
. Alcalino-terreux Groupe IIA
. Halogènes Groupe VIIA
. Gaz rares Groupe VIIIA
\~ .
10()
Cd
H Ar
50 2
0 10 20 30 40
Le rayon atomique augmente de haut en bas sur une colonne (groupe). Si on prend le groupe
IA l'élément de la période 2 aura un rayon supérieur à celui de la période 1. Exemple :
R(K)>R(Na)>R(Li)>R(H)
Le rayon atomique diminue le long d'une période. Exemple: R(Cl)<R(O)<R(N)<R(C)
< el
1~7
c>tX~ 0r-- p._
1
LIAISON CHIMIQUE
A+B A B + ΔE
Le niveau d’énergie de A-B est plus bas que celui des atomes A et B. ΔE Correspond à la
différence des niveaux d’énergie, elle est notée ENERGIE DE LIAISON.
** Ce sont les électrons appartenant aux couches externes qui participent à la formation de
la liaison, ils sont les électrons de valence.
** Les éléments les plus stables sont les gaz rares (groupe VIIIA ou groupe 0). Ils ont la
configuration électronique suivante (ns2np6) elle correspond à une énergie minimale.
La règle de l’OCTET (c’es-à-dire 8) est déduite de ces 3 principes, elle permet de prévoir la
formation des liaisons entre atomes (interatomique).
REGLE DE L’OCTET : Les atomes tendent à échanger des électrons entre eux de façon à
acquérir une structure électronique stable, celle des gaz rares (ns2np6).
b) Liaisons ioniques
c) Liaisons métalliques
H* + *H H H
Cl* + *Cl Cl Cl
1
2
Certains atomes forment des liaisons à l’état excité (il y a réarrangement des électrons dans
les orbitales). L’atome central en rouge.
Orbitales 2s 2p
1) Atomes identiques : H2, F2 et Cl2 la liaison est purement covalente (100 % covalente)
2) Atomes différents : HCl, HF, HBr, HI la liaison n’est pas purement covalente, elle
est partiellement ionique (la liaison est polarisée). L’élément le plus électronégatif
attire la liaison, elle est polarisée vers l’atome le plus électronégatif.
H Cl, H F, H Br, H I
χF >χCl >χBr> χI : Le fluor F est l’élément le plus électronégatif et le moins
électronégatif est l’iode I. La liaison est polarisée vers l’atome le plus électronégatif.
Ces molécules possèdent un moment dipolaire.
2
3
Molécules dH-X (Å) μtheo (C.m) μtheo (D) μexp (D) %CI
HF 0,92 1,98 45
HCl 1,28 1,03 17
HBr 1,43 0,79 12
HI 1,62 0,38 5
3) Liaisons multiples
Un atome, possédant plusieurs électrons célibataires, peut former :
Les liaisons multiples sont plus fortes que les liaisons simples.
4) Liaison dative
Une liaison dative s’établit entre deux atomes A et B, un atome fournit le doublet électronique
et le deuxième atome dispose d’un niveau vacant (vide) qui peut recevoir le doublet.
A + B A B
3
4
H Cl
Certains composés halogénés et certains complexes des métaux de transition font exception à
cette règle (règle de l’octet), et certains gaz rares D’autres liaisons supplémentaires peuvent
faire intervenir les niveaux « d ». Celles-ci sont très fortes et l’énergie récupérée servira à
compenser l’énergie de passage de l’électron au niveau « d ».
4
EXERCICES SECTIONS STIngenieur JJ Thomson Bainbridge
EXERCICE 1
On considère un faisceau d’électrons de masse « m » soumis et de charge « e », dans
le vide. Les électrons sont animés d’une vitesse « v » suivant l’axe Ox, subissant à
partir de l’origine O sur une distance OO’=d, l’action d’un champ électrique orienté
suivant l’axe Oy perpendiculaire à l’axe Ox, et d’une induction magnétique « B »
perpendiculaire à xOy . On agit sur les intensités de B et E de telle sorte que le
faisceau ne soit as dévié.
a- Schématiser la figure en représentant les vecteurs E et B correctement orientés
de telle sorte que le faisceau ne soit pas dévié.
b- Calculer, en fonction de E et de B la vitesse v des électrons, on donne
E= 5.104 V et B= 10-3 Tesla
c- Dans une seconde expérience, et sans modifier au montage précédent, on
coupe l’induction magnétique. La déviation, mesurée en O’, est D. Donner en
la démontrant, l’expression de la trajectoire y=f(x) des électrons dans le plan
xOy, expression dans laquelle on trouvera e, m,E et B .
d- Déduire une expression en fonction de D, E, B et d.
SOLUTION DE L’EXERCICE 1
Schéma 1. E et B représentent respectivement le champ électrique et le champ
magnétique, ils sont perpendiculaires ┴ l’angle formé =90°.
y
E
+ B┴
Fe
Fm
x
b- L’égalité des forces: Fe = q.E et Fm = q (v ^ B) = q v B
v= 5.107m.s-1
et finalement on aura:
et dans la direction Ox on a:
Exercice 2
**Quel est l’élément X et quels sont les isotopes en question sachant qu’ils sont plus
légers que le carbone.
SOLUTION DE L’EXERCICE 2
b- Quel est l’élément X et quels sont les isotopes en question sachant qu’ils
sont plus légers que le carbone.
Les distances sont de 45,65 cm; 41,50 cm et 37,35 cm de l’impact des ions 12C+.
ou bien =
=
=
Application numérique
= m1=1
= m2=2
b- La gouttelette arrive entre les armatures d’un condensateur plan, Il faut noter
que les armatures sont perpendiculaires au champ de gravitation g. La
gouttelette acquiert une charge q et continue à descendre avec une vitesse
maximale de 6,54 mm.s-1. Sachant que l’armature supérieure a un potentiel
plus grand de 59300 V que celui de l’armature inferieure, et la distance entre
les armatures est de 5 cm, calculer la charge (q)
ρhuile= 0,9 g/cm3, g=9,8 m.s-2, force de Stokes=6πηrv avec η= 1,8. 10-5 kg/m/s
Solution de l’exercice 3:
et
P=Fs d’où , on peut déduire r :
Dans ce cas, elle est soumise a un champ électrique, la somme des forces est la
suivante :
La nouvelle force de Stockes est exprimée avec la nouvelle vitesse v’ : relation (a)
deviendra :
F’s = P + Fe
La masse m a été calculée avant. La charge q sera donnée par la relation (b) :
(b)
Application numérique :
m=1, 67. 10-12 kg , v’=6,54 mm.s-1 = 6,54.10-3m.s-1 , η= 1,8. 10-5 MKSA,
Les propriétés physiques ou chimiques des atomes, sont en relation plus ou moins
directe avec leur configuration électronique, elles ont la même périodicité selon le
numéro atomique « Z ».
a) Le rayon atomique rA :
La grosseur des atomes est définie par la valence de leur rayon (les atomes sont de
forme sphérique par hypothèse). La variation des rayons atomiques avec la charge Z
des noyaux atomiques présente un caractère périodique.
r 1
Sur le tableau ci-dessous le rayon (ρ ou r) selon la direction des
vecteurs en bleu.
Exemples :
Lorsqu’un atome (anion : A-) gagne des électrons, son rayon augmente.
Les électrons sont moins retenus par le noyau donc le rayon est plus
grand.
rA+< rA et rA-> rA
A+e- A- + AE
Elle varie dans le même sens que l’énergie d’ionisation (Ei ou IA).
Les atomes qui retiennent fortement leurs électrons (Ei ou IA élevée)
3
sont ceux qui captent facilement des électrons (AE élevée), et
inversement.
d) L’électronégativité χ ou EA:
4
Explication pour le cours ; Atome de Bohr
****Spectre électromagnétique :
Nombre d’onde : υ =
donc Δ
D’où : Δ
D’où : Δ
Série de Pfund n=5, la première raie (n=5 à n=6) et la raie limite (n=5
à n’=∞)
Etat excité E2
Excitation par un absorption Emission d’un photon
potentiel V « hυ »
Etat fondamental E1
Et υ = C/ λ
Dans la relation, le « 2 » correspond au niveau : n=2, et n correspond à un niveau n.
D’où : h =
Ce résultat montre que l’énergie ne varie pas de manière continue mais de manière
discontinue. On dit que l’énergie est quantifiée.
NOTIONS SUR LE COURS « ATOME DE BOHR »
II.2 : Le modèle de BOHR
Bohr a émis une hypothèse en 1913, cette hypothèse a aidé les scientifiques à
progresser dans la connaissance de la structure électronique. Bohr s’est intéressé à la
description de l’électron de l’atome d’hydrogène.
b) Toute variation d’énergie de l’atome s’effectue par saut de l’électron d’une orbite
stationnaire à une autre.
et
donc :
a) L’ion H2+
Pour la molécule, on parlera d’onde moléculaire qui est une combinaison linéaire des
deux fonctions d’ondes ψA et ψB correspondant aux orbitales atomiques 1sA et 1sB :
2 OA 2 OM).
Le recouvrement peut se faire de deux façons différentes selon le signe des fonctions
d’onde associées aux orbitales atomiques « OA »
1
moléculaire anti-liante (OM anti-liante) notée« σ* H-H » et elle est déstabilisée
(Voir schéma ci-dessous)
OA(H) OM (H-H) OA (H)
Pour les atomes, on représentait les orbitales atomiques (OA) avec des cases
quantiques ( ), pour le diagramme énergétique, les cases quantiques sont
représentés par un trait ( ).
Orbitale « s » :
Orbitale « p » :
Dans les diagrammes énergétiques, les électrons sont placés sur les traits qui
représentent les orbitales atomiques (à droite et à gauche), et au centre, ces les
orbitales moléculaires qui sont représentées avec des traits également (Voir schéma
ci-dessus). L’énergie de l’OM « σ H-H » est plus basse que celle de l’OM « σ*H-H ».
2
Schéma : Diagramme énergétique des OM
Les OM sont formées par combinaison des OA des électrons externes (électrons de
la couche externe). Les électrons des couches profondes n’interviennent pas.
1s OA :1s OM ant-iliante : σ*
3
OA(He) OM (He-He) OA (He)
La molécule He2 est instable, elle n’existe pas. Son ordre de liaison noté « OL » peut
être calculé :
OA :1s
OM : σ (2 électrons)
4
OA : 1s OM OA : 1s
***Il y a des règles de remplissage à respecter (les mêmes que pour la configuration
électronique des atomes).
En règle générale :
Plus l’ordre de liaison « OL » est élevé, et la molécule est plus stable.
(OL stabilité ).
Les orbitales de même niveau se combinent entre elles, comme c’est résumé ci-
dessous.
5
Règles de remplissage des diagrammes d’orbitales moléculaires
a) Les OA qui interagissent ont des énergies comparables
Les OA 2pz sont le long de l’axe internucléaire z, et forment des OM σ2pz et σ*2pz de
symétrie axiale.
6
Schéma : Formation des OM π2p liante π*2p
antiliante par recouvrement latéral des OA
représentées par leurs fonctions d’onde ψ2px selon x
Il y a dégénérescence des :
7
Dans ce diagramme, il n’y a pas d’inversion des niveaux (écart d’énergie entre s et p
faible). Il faut lire avec attention l’exercice. Finalement, le diagramme sera
représenté comme suit (dans ce cas : sans inversion ou bien sans interactions) :
8
Ce diagramme permet d’écrire la configuration électronique de la molécule (A2 ou
AB) et de ses ions (A2+, A2- ….., AB+, AB-…..).
Il faut noter que plus l’ordre de liaison « OL » augmente, plus l’énergie de la liaison
On peut déduire les propriétés magnétiques de la molécule ce qui n’est pas été
déterminée avec le diagramme de Lewis des molécules.
9
6C :1s2/2s22p2
Représentation de C2 : C C
10
DNL : ; πx : ; πy :
La molécule C2 est diamagnétique. En effet, tous les électrons sont appariés (pas
d’électrons célibataires).
L’ion C2+ : σ21s< σ21s* <σ22s <σ22s* < π2x = π1y ; 1 électron est arraché à C2
(c’est l’électron le plus externe qui est arraché)
OL=[ne –ne*]/2 OL=[5 –2]/2 OL=1,5
.
+
Représentation de C2 +: C C
La molécule C2 est diamagnétique. En effet, tous les électrons sont appariés (pas
d’électrons célibataires).
11
***C22+ : σ21s< σ21s* <σ22s <σ22s* < π1x = π1y ; 2 électrons sont arrachés à C2 (les
électrons les plus externes sont arrachés)
OL=[ne –ne*]/2 OL=[4 –2]/2 OL=1
Représentation de C2 2+: C . .C 2+
***C2- : σ21s< σ21s* <σ22s <σ22s* < π2x = π2y < σ1z;
C’est la σ1z qui intervient dans ce cas.
OL=[ne –ne*]/2 OL=[7–2]/2 OL=2,5
***C22- : σ21s< σ21s* <σ22s <σ22s* < π2x = π2y < σ2z;
C’est la σ1z qui intervient dans ce cas.
OL=[ne –ne*]/2 OL=[8–2]/2 OL=3
σz : ; DNL : ; πx : ; πy :
C2 2 0 1 1 2
C22- 3 1 1 1 2
ATTENTION ATTENTION
A titre d’exercice, vous allez étudier les molécules O2 et N2 (les diagrammes sont
donnés ci-dessous). Faire la même étude que celle qui a été faite pour la molécule
C2 et ses ions.
BON COURAGE
La molécule N2 : inversion.
14
OA OM OA OA OM OA
O2 N
15
RAPPEL COURS + Les expériences de Bainbridge et de Millikan
+ Exercices et corrigés
1
L’expérience de Millikan a permis de déterminer la valeur absolue de la charge de
l’électron : e=1,602.10-19 C.
Cette expérience permis d'affirmer que les "rayons cathodiques" sont constitués de
particules chargées négativement. L'étude des rayons dans un champ magnétique
lui a permis de calculer le rapport charge sur masse « e/me ».
2
Modèle du plum pudding
3
Mouvement de la Descente premiére montée deuxiéme montée
gouttelette
FS = 6πa η v0 ; et
«2»
et
4
«3»
«4»
On bombarde avec des particules α une feuille d'or ultra-fine, et on observe que la
majorité des particules traversent la feuille d'or sans déviation, ni absorption. Par
5
contre, certaines particules sont légèrement déviées et d'autres sont même
rejetées en arrière (Schéma ci-dessous).
Par conséquent, Rutherford imagina alors un atome constitué d'un noyau chargé
positivement et contenant la majorité de la masse de l'atome, et séparé par du
vide, des électrons tournant autour comme des planètes autour d'une étoile. C'est
le modèle planétaire de l'atome.
Ce modèle sera adapté en 1913 par le physicien danois Niels Bohr pour donner
le modèle de Bohr, reprenant l'aspect « planétaire » du modèle de Rutherford, tout en
permettant d'expliquer les raies spectrales des éléments hydrogénoïdes.
6
un champ électrique E et à un champ magnétique uniformes et perpendiculaires.
Les ions sont soumis à la force électrique : Fe = q.E
Les chas E et B étant perpendiculaires, l’angle vaut 90° et « sin 90°= 1 » donc
Fm = q (V ^ Bo) = q V Bo
Les ions sont ensuite soumis à l'action d'un seul champ magnétique B≠ B0 et décrivent
dans la chambre d'analyse (où règne un vide poussé, pression tend vers 0) une
trajectoire circulaire dont le rayon « R » est donné par la relation « 2 »:
R= (2)
Le calcul des masses des isotopes se fait selon les relations suivantes:
mv2 R=qvB
7
Avec : mc= masse connue et Rc= rayon connu d’un isotope donné dans l’exercice,
donc: =
EXERCICE 1
On considère un faisceau d’électrons de masse « m » soumis et de charge « e », dans
le vide. Les électrons sont animés d’une vitesse « v » suivant l’axe Ox, subissant à
partir de l’origine O sur une distance OO’=d, l’action d’un champ électrique orienté
suivant l’axe Oy perpendiculaire à l’axe Ox, et d’une induction magnétique « B »
perpendiculaire à xOy . On agit sur les intensités de B et E de telle sorte que le
faisceau ne soit as dévié.
a- Schématiser la figure en représentant les vecteurs E et B correctement orientés
de telle sorte que le faisceau ne soit pas dévié.
b- Calculer, en fonction de E et de B la vitesse v des électrons, on donne
E= 5.104 V et B= 10-3 Tesla
c- Dans une seconde expérience, et sans modifier au montage précédent, on
coupe l’induction magnétique. La déviation, mesurée en O’, est D. Donner en
la démontrant, l’expression de la trajectoire y=f(x) des électrons dans le plan
xOy, expression dans laquelle on trouvera e, m,E et B .
d- Déduire une expression en fonction de D, E, B et d.
SOLUTION DE L’EXERCICE 1
Schéma 1. E et B représentent respectivement le champ électrique et le champ
magnétique, ils sont perpendiculaires ┴ l’angle formé =90°.
8
y
E
+ B┴
Fe
x
Fm
V= 5.107m.s-1
et finalement on aura:
et dans la direction Ox on a:
9
Comme la vitesse « v » est donnée par la relation suivante: ;
Exercice 2
**Quel est l’élément X et quels sont les isotopes en question sachant qu’ils sont
plus légers que le carbone.
SOLUTION DE L’EXERCICE 2
B donc
b- Quel est l’élément X et quels sont isotopes en question sachant qu’ils sont
plus légers que le carbone.
Les distances sont de 45,65 cm; 41,50 cm et 37,35 cm de l’impact des ions 12C+.
ou bien =
11
=
Application numérique
= m1=1
= m2=2
12
Explication pour le cours ; Atome de Bohr
****Spectre électromagnétique :
Nombre d’onde : υ =
donc Δ
D’où : Δ
D’où : Δ
Série de Pfund n=5, la première raie (n=5 à n=6) et la raie limite (n=5
à n’=∞)
Etat excité E2
Excitation par un absorption Emission d’un photon
potentiel V « hυ »
Etat fondamental E1
Et υ = C/ λ
Dans la relation, le « 2 » correspond au niveau : n=2, et n correspond à un niveau n.
D’où : h =
Ce résultat montre que l’énergie ne varie pas de manière continue mais de manière
discontinue. On dit que l’énergie est quantifiée.
NOTIONS SUR LE COURS « ATOME DE BOHR »
II.2 : Le modèle de BOHR
Bohr a émis une hypothèse en 1913, cette hypothèse a aidé les scientifiques à
progresser dans la connaissance de la structure électronique. Bohr s’est intéressé à la
description de l’électron de l’atome d’hydrogène.
b) Toute variation d’énergie de l’atome s’effectue par saut de l’électron d’une orbite
stationnaire à une autre.
et
donc :
a) L’ion H2+
Pour la molécule, on parlera d’onde moléculaire qui est une combinaison linéaire des
deux fonctions d’ondes ψA et ψB correspondant aux orbitales atomiques 1sA et 1sB :
2 OA 2 OM).
Le recouvrement peut se faire de deux façons différentes selon le signe des fonctions
d’onde associées aux orbitales atomiques « OA »
1
moléculaire anti-liante (OM anti-liante) notée« σ* H-H » et elle est déstabilisée
(Voir schéma ci-dessous)
OA(H) OM (H-H) OA (H)
Pour les atomes, on représentait les orbitales atomiques (OA) avec des cases
quantiques ( ), pour le diagramme énergétique, les cases quantiques sont
représentés par un trait ( ).
Orbitale « s » :
Orbitale « p » :
Dans les diagrammes énergétiques, les électrons sont placés sur les traits qui
représentent les orbitales atomiques (à droite et à gauche), et au centre, ces les
orbitales moléculaires qui sont représentées avec des traits également (Voir schéma
ci-dessus). L’énergie de l’OM « σ H-H » est plus basse que celle de l’OM « σ*H-H ».
2
Schéma : Diagramme énergétique des OM
Les OM sont formées par combinaison des OA des électrons externes (électrons de
la couche externe). Les électrons des couches profondes n’interviennent pas.
1s OA :1s OM ant-iliante : σ*
3
OA(He) OM (He-He) OA (He)
La molécule He2 est instable, elle n’existe pas. Son ordre de liaison noté « OL » peut
être calculé :
OA :1s
OM : σ (2 électrons)
4
OA : 1s OM OA : 1s
***Il y a des règles de remplissage à respecter (les mêmes que pour la configuration
électronique des atomes).
En règle générale :
Plus l’ordre de liaison « OL » est élevé, et la molécule est plus stable.
(OL stabilité ).
Les orbitales de même niveau se combinent entre elles, comme c’est résumé ci-
dessous.
5
Règles de remplissage des diagrammes d’orbitales moléculaires
a) Les OA qui interagissent ont des énergies comparables
Les OA 2pz sont le long de l’axe internucléaire z, et forment des OM σ2pz et σ*2pz de
symétrie axiale.
6
Schéma : Formation des OM π2p liante π*2p
antiliante par recouvrement latéral des OA
représentées par leurs fonctions d’onde ψ2px selon x
Il y a dégénérescence des :
7
Dans ce diagramme, il n’y a pas d’inversion des niveaux (écart d’énergie entre s et p
faible). Il faut lire avec attention l’exercice. Finalement, le diagramme sera
représenté comme suit (dans ce cas : sans inversion ou bien sans interactions) :
8
Ce diagramme permet d’écrire la configuration électronique de la molécule (A2 ou
AB) et de ses ions (A2+, A2- ….., AB+, AB-…..).
Il faut noter que plus l’ordre de liaison « OL » augmente, plus l’énergie de la liaison
On peut déduire les propriétés magnétiques de la molécule ce qui n’est pas été
déterminée avec le diagramme de Lewis des molécules.
9
6C :1s2/2s22p2
Représentation de C2 : C C
10
DNL : ; πx : ; πy :
La molécule C2 est diamagnétique. En effet, tous les électrons sont appariés (pas
d’électrons célibataires).
L’ion C2+ : σ21s< σ21s* <σ22s <σ22s* < π2x = π1y ; 1 électron est arraché à C2
(c’est l’électron le plus externe qui est arraché)
OL=[ne –ne*]/2 OL=[5 –2]/2 OL=1,5
.
+
Représentation de C2 +: C C
La molécule C2 est diamagnétique. En effet, tous les électrons sont appariés (pas
d’électrons célibataires).
11
***C22+ : σ21s< σ21s* <σ22s <σ22s* < π1x = π1y ; 2 électrons sont arrachés à C2 (les
électrons les plus externes sont arrachés)
OL=[ne –ne*]/2 OL=[4 –2]/2 OL=1
Représentation de C2 2+: C . .C 2+
***C2- : σ21s< σ21s* <σ22s <σ22s* < π2x = π2y < σ1z;
C’est la σ1z qui intervient dans ce cas.
OL=[ne –ne*]/2 OL=[7–2]/2 OL=2,5
***C22- : σ21s< σ21s* <σ22s <σ22s* < π2x = π2y < σ2z;
C’est la σ1z qui intervient dans ce cas.
OL=[ne –ne*]/2 OL=[8–2]/2 OL=3
σz : ; DNL : ; πx : ; πy :
C2 2 0 1 1 2
C22- 3 1 1 1 2
ATTENTION ATTENTION
A titre d’exercice, vous allez étudier les molécules O2 et N2 (les diagrammes sont
donnés ci-dessous). Faire la même étude que celle qui a été faite pour la molécule
C2 et ses ions.
BON COURAGE
La molécule N2 : inversion.
14
OA OM OA OA OM OA
O2 N
15
RAPPEL COURS + Les expériences de Bainbridge et de Millikan
+ Exercices et corrigés
1
L’expérience de Millikan a permis de déterminer la valeur absolue de la charge de
l’électron : e=1,602.10-19 C.
Cette expérience permis d'affirmer que les "rayons cathodiques" sont constitués de
particules chargées négativement. L'étude des rayons dans un champ magnétique
lui a permis de calculer le rapport charge sur masse « e/me ».
2
Modèle du plum pudding
3
Mouvement de la Descente premiére montée deuxiéme montée
gouttelette
FS = 6πa η v0 ; et
«2»
et
4
«3»
«4»
On bombarde avec des particules α une feuille d'or ultra-fine, et on observe que la
majorité des particules traversent la feuille d'or sans déviation, ni absorption. Par
5
contre, certaines particules sont légèrement déviées et d'autres sont même
rejetées en arrière (Schéma ci-dessous).
Par conséquent, Rutherford imagina alors un atome constitué d'un noyau chargé
positivement et contenant la majorité de la masse de l'atome, et séparé par du
vide, des électrons tournant autour comme des planètes autour d'une étoile. C'est
le modèle planétaire de l'atome.
Ce modèle sera adapté en 1913 par le physicien danois Niels Bohr pour donner
le modèle de Bohr, reprenant l'aspect « planétaire » du modèle de Rutherford, tout en
permettant d'expliquer les raies spectrales des éléments hydrogénoïdes.
6
un champ électrique E et à un champ magnétique uniformes et perpendiculaires.
Les ions sont soumis à la force électrique : Fe = q.E
Les chas E et B étant perpendiculaires, l’angle vaut 90° et « sin 90°= 1 » donc
Fm = q (V ^ Bo) = q V Bo
Les ions sont ensuite soumis à l'action d'un seul champ magnétique B≠ B0 et décrivent
dans la chambre d'analyse (où règne un vide poussé, pression tend vers 0) une
trajectoire circulaire dont le rayon « R » est donné par la relation « 2 »:
R= (2)
Le calcul des masses des isotopes se fait selon les relations suivantes:
mv2 R=qvB
7
Avec : mc= masse connue et Rc= rayon connu d’un isotope donné dans l’exercice,
donc: =
EXERCICE 1
On considère un faisceau d’électrons de masse « m » soumis et de charge « e », dans
le vide. Les électrons sont animés d’une vitesse « v » suivant l’axe Ox, subissant à
partir de l’origine O sur une distance OO’=d, l’action d’un champ électrique orienté
suivant l’axe Oy perpendiculaire à l’axe Ox, et d’une induction magnétique « B »
perpendiculaire à xOy . On agit sur les intensités de B et E de telle sorte que le
faisceau ne soit as dévié.
a- Schématiser la figure en représentant les vecteurs E et B correctement orientés
de telle sorte que le faisceau ne soit pas dévié.
b- Calculer, en fonction de E et de B la vitesse v des électrons, on donne
E= 5.104 V et B= 10-3 Tesla
c- Dans une seconde expérience, et sans modifier au montage précédent, on
coupe l’induction magnétique. La déviation, mesurée en O’, est D. Donner en
la démontrant, l’expression de la trajectoire y=f(x) des électrons dans le plan
xOy, expression dans laquelle on trouvera e, m,E et B .
d- Déduire une expression en fonction de D, E, B et d.
SOLUTION DE L’EXERCICE 1
Schéma 1. E et B représentent respectivement le champ électrique et le champ
magnétique, ils sont perpendiculaires ┴ l’angle formé =90°.
8
y
E
+ B┴
Fe
x
Fm
V= 5.107m.s-1
et finalement on aura:
et dans la direction Ox on a:
9
Comme la vitesse « v » est donnée par la relation suivante: ;
Exercice 2
**Quel est l’élément X et quels sont les isotopes en question sachant qu’ils sont
plus légers que le carbone.
SOLUTION DE L’EXERCICE 2
B donc
b- Quel est l’élément X et quels sont isotopes en question sachant qu’ils sont
plus légers que le carbone.
Les distances sont de 45,65 cm; 41,50 cm et 37,35 cm de l’impact des ions 12C+.
ou bien =
11
=
Application numérique
= m1=1
= m2=2
12