Polycopie Telephonie Final
Polycopie Telephonie Final
Polycopie Telephonie Final
Téléphonie
Unité
D’enseignement
Découverte, Code: UED 3.1
LICENCE ACADEMIQUE
Domaine
Sciences et Technologies
Filière : Télécommunication
Spécialité : Télécommunication
- Pr : Bassou Abdesselam
- Pr : Hasni Abdelhafid
i
Table des Matières Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
3.1 Réseaux……………………………………………………………………………………… 20
3.2 Protocoles ………………………………………………………………………………… 21
3.2.1 Le protocole Call Control (CC) ……………………………………………… 21
3.2.2 Le protocole Short Message Service (SMS) ………………………………….. 21
3.2.3 Le protocole Supplementary Services (SS) ………………………………….. 22
3.2.4 Le protocole Mobility Management (MM) ………………………………….. 22
3.2.5 Le protocole Radio Ressource management (RR) ………………………………. 22
3.3 Architecture et équipements ……………………………………………………………… 22
3.3.1 Le sous-système radio (BSS) ………………………………………. 22
3.3.1 Le sous-système réseau (NSS) ……………………………………... 22
3.3.1 Le sous-système exploitation …………………………………...… 22
3.3 Schémas de principe ……………………………………………………………... 25
ii
Chapitre 1 Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
La téléphonie analogique à commutation
Dans les années 1830, François Sudre avait donné le nom Téléphonie à son système de transmission
de sons à distance, basé sur les notes de musique, pour l’échange de messages.
La téléphonie est devenue ensuite un système de communication assurant essentiellement la
transmission et la reproduction de la parole (et plus rarement d'autres signaux sonores), système qui
regroupe un ensemble de fonctionnalités téléphoniques.
La téléphonie transforme la voix de son correspondant, ou plutôt la dégrade, tout en gardant une
grande intelligibilité. En effet, la téléphonie ne permet de transmettre qu'une partie des fréquences de
la voix
La téléphonie est un des moyens de communication.
Le téléphone est un appareil de communication initialement conçu pour transmettre la voix humaine
et permettre une conversation à distance.
1.1 Historique [1]
1854 : Découverte du principe par Charles Bourseul,
1865 : La Convention télégraphique internationale est signée entre 20 États européens à Paris. Elle
permet la création de l'Union télégraphique internationale.
1876 : Mise au point du premier téléphone par Alexander Graham Bell,
Deux ans après l’invention du téléphone : avait apparu un commutateur téléphonique manuel, qui
peut être considéré comme l’ancêtre de nos centraux téléphoniques actuels, était mis en service à New
Haven.
1906 : La première Conférence radiotélégraphique internationale est organisée à Berlin. Elle aboutit
à la signature de la première Convention radiotélégraphique internationale pour réglementer
notamment la télégraphie sans fil.
1924 : Création à Paris du C.C.I.F. (Comité Consultatif International des liaisons téléphoniques à grandes
distances) qui sera rattaché à l’U.T.I. (l'Union internationale des télécommunications)
en 1925.
1956 : Création du CCITT à Genève (Comité consultatif international télégraphique et téléphonique),
1970 : Premiers commutateurs numériques (commutation temporelle),
1976 : Signalisation par canal sémaphore (Moyen de transmission utilisé pour transporter des
messages de signalisation indépendamment des voies) (Comité consultatif international télégraphique
et téléphonique : CCITT n°7).
1980 : Etude du numérique de bout en bout,
1
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
1985 : Synchronisation du réseau (horloges atomiques), n° à 8 chiffres,
L’histoire de la commutation téléphonique ayant fait l’objet de nombreuses publications, on se
bornera, après avoir défini les principes généraux de la commutation téléphonique et ceux d’un réseau
de télécommunication, à en décrire les grandes étapes avant d’aborder ce qui, aujourd’hui, constitue
les raisons d’une mutation en profondeur du réseau téléphonique, à savoir :
— la numérisation rapide des réseaux, liée à l’introduction de la transmission numérique et de la
commutation temporelle ;
— l’évolution des réseaux téléphoniques vers des réseaux de télécommunication multiservices grâce
notamment à l’utilisation, généralisée maintenant, de la commande à programme enregistré, alliant
les techniques de la commutation téléphonique à celles de l’informatique. L’introduction de la
signalisation par canal sémaphore CCITT no 7 a suivi cette généralisation, conduisant à de nouvelles
structures des réseaux ;
— l’importance du logiciel.
Après la commutation manuelle, qui a subsisté très longtemps, la commutation automatique a vu le
jour avec plusieurs étapes qui nous ont conduits à la généralisation de la commutation temporelle et
de la commande à programme enregistré.
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Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
Le réseau téléphonique a une organisation hiérarchique à trois niveaux (Figure1.3). Il est structuré
en zones, chaque zone correspond à un niveau de concentration et en principe de taxation. On
distingue
:
– Zone à Autonomie d’Acheminement (ZAA), cette zone, la plus basse de la hiérarchie, comporte un
ou plusieurs Commutateurs à Autonomie d’Acheminement (CAA) qui eux-mêmes desservent des
Commutateurs Locaux (CL). Les commutateurs locaux ne sont que de simples concentrateurs de
lignes auxquels sont raccordés les abonnés finaux. La ZAA (Zone à Autonomie d’Acheminement)
est un réseau étoilé, elle constitue le réseau de desserte ;
– Zone de Transit Secondaire (ZTS), cette zone comporte des Commutateurs de Transit Secondaires
(CTS). Il n’y a pas d’abonnés reliés directement aux CTS (Commutateurs de Transit Secondaires).
Le réseau étant imparfaitement Secondaires). Le réseau étant imparfaitement maillé lorsqu’un CAA
(Commutateur à Autonomie d’Acheminement) ne peut atteindre directement le CAA destinataire, ils
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Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
assurent le brassage des circuits.
– Zone de Transit Principal (ZTP), cette zone assure la commutation des liaisons longues distances.
Chaque ZTP (Zone de Transit Principal) comprend un Commutateur de Transit Principal (CTP). Au
moins un Commutateur de Transit Principal (CTP est relié à un Commutateur de Transit International
(CTI).
Le réseau étant partiellement maillé, plusieurs itinéraires sont généralement possibles pour atteindre
un abonné.
– La transmission: c’est la partie support de transmission du réseau, cette fonction est remplie soit par
un système filaire cuivre, par de la fibre optique ou par des faisceaux hertziens.
Aujourd’hui, les réseaux sont intégralement numérisés, seule la liaison d’abonné est encore, la plupart
du temps, analogique et sur support cuivre, notamment pour les abonnés résidentiels.
Établir une communication téléphonique c’es Établir une communication téléphonique c’est mettre
en relation deux terminaux téléphoniques.
Le poste téléphonique doit remplir plusieurs fonctions, chacune est réalisée par un organe spécifique.
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Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
Le terminal téléphonique élémentaire comporte cinq organes: comporte cinq organes:
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Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
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Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
12
Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
particulières.
De
Figure 1.11 communications téléphoniques.
1.6.2 l’analogique au numérique [5] .
En réservant un IT (Intervalle de Temps) à la signalisation (débit de 64 kbit/s), on peut acheminer
celle-ci en mode messages via un protocole de haut niveau. De ce fait, la signalisation peut être
enrichie et autoriser de nombreux services nouveaux, c’est le RNIS (Réseau Numérique à Intégration
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Chapitre 1 Matière : Téléphonie Licence Télécommunication
de Service ou ISDN, Integrated Service Digital Network).
1.6.3 Le concept d’intégration de services [6]
Le RNIS est une approche service du réseau devenu alors le réseau unique qui permet, à partir d’un
seul raccordement, de disposer à la fois de services voix (téléphonie), vidéo (visiophonie,
téléconférence5), de transmission de données en mode paquets ou autre et de la transmission de l’écrit
(télécopie). La figure 1.12 schématise cette évolution, en RNIS, si un télécopieur initialise un
appel, seul le télécopieur de l’installation destination « sonne ».
Le raccordement de terminaux différents (voix, données, images) sur une même ligne nécessite une
signalisation spécifique et enrichie qui permette, à la fois, l’identification du terminal et le type de
service requis. C’est ainsi, que le RNIS distingue les canaux de transmission (transport) de données
ou canaux B établis appel par appel (circuits commutés), du canal de signalisation ou canal D établi
de manière permanente et transportant les informations nécessaires à l’établissement du circuit
(adresse, type de service invoqué...).
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Chapitre II Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
Supports de transmission en téléphonie
Chaque téléphone grand public est généralement connecté à un central RTC (réseau téléphonique
commuté) par une simple paire de fils de cuivre d’un diamètre d’environ 0,5mm. Ces câbles ont une
impédance caractéristique de 600 Ω
Cette liaison avec le poste de l’abonné est dite boucle locale (local loop) et, lors d’une communication
téléphonique, transporte une composante continue d’alimentation du poste ainsi que le signal vocal.
2.1 Critères d’évaluation [7]
Les supports de transmission, ne sont pas parfaits. Ils ont une bande passante limitée, supportent divers
bruits et ont de ce fait une capacité à transmettre les signaux limitée.
Les caractéristiques communes à tout support à prendre en compte :
La bande passante
Le bruit et la distorsion
La capacité
Le prix
La résistance physico-chimique au milieu ambiant
L’adaptation aux conditions de pose
vmax = 1+ /
La capacité (ou débit binaire maximal) d'un support de transmission représente la quantité
d'information maximale transportée par unité de temps :
Dmax = Mmax log2(vmax) = BP log2(1 + S/B) ou D est le débit (en bit/s), BP est la bande passante du
support (en Hz) et S/B est le rapport signal sur bruit (exprime en valeur et non en dB).
Mmax : Le nombre maximal de modulation (i.e. de changement d'états) d'un signal par unité de temps est
lié à la bande passante du support de transmission par le critère de Nyquist : M max _ 2:BP
Exemple : Soit une liaison téléphonique avec une bande passante de 3100 Hz et un rapport S/B
correspondant à 32 dB. Quelle capacité possède cette liaison téléphonique ?
Par ailleurs, la distance est un facteur d’affaiblissement, particulièrement important pour les liaisons
par satellite. Enfin, certaines perturbations de l’environnement peuvent également introduire des bruits
(foudre, orages pour le milieu aérien, champs électromagnétiques dans des ateliers pour les supports
métalliques…). Même lorsque les signaux sont adaptés aux supports de transmission, on ne pourra pas
garantir à 100% leur exactitude à la réception.
2.2 Conducteurs électriques [8]
2.2.1 La paire torsadée
C'est le support de transmission le plus simple et le moins cher. Il est constitué de paires de fils
électriques (généralement 4 paires).
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Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
La paire torsadée est actuellement
le support privilégié dans réseaux locaux.
En téléphonie, les fils (en cuivre ou d'aluminium) des différentes paires sont isolés les uns des autres
par du plastique et enfermés dans un câble. Chaque paire est également torsadée sur elle même, ceci
afin d'éviter les phénomènes de diaphonie (interférence entre conducteurs).
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Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
- Coût : bon marché
- Bonne protection contre les perturbations électromagnétiques, néanmoins cette protection est
comparable à celle obtenue avec les paires torsadées. Par contre le câble coaxial produit
beaucoup moins d'interférences sur les autres câbles que les paires torsadées.
- Toute rupture dans le câblage empêche tout transfert de données entre toutes les machines du
segment.
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Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
important des points de régénération des signaux transmis. Les meilleures fibres optiques présentent
une atténuation de 0,3 dB/km, ce qui permet d’envisager des pas de régénération de plus de 500 km.
2.4.1 Conversion de signaux électriques en signaux optiques [9]
Convertir des impulsions électriques en signaux optiques véhiculés au cœur de la fibre.
- les signaux électriques seront traduits en impulsions optiques par une LED et lus par un
phototransistor ou une photodiode.
- On utilise une fibre pour chaque direction de la transmission.
- Les émetteurs utilisés sont de trois types:
1- Les LED Light Emitting Diode qui fonctionnent dans le rouge visible (850nm). C'est ce qui est
utilisé pour le standard Ethernet FOIRL.
2- Les diodes à infrarouge qui émettent dans l'invisible à 1300nm.
3- Les lasers, utilisés pour la fibre monomode, dont la longueur d'onde est 1300 ou 1550nm.
2.4.2 Les trois types de fibre optique [9]
18
Chapitre II Supports de transmission en téléphonie
La fibre à saut d'indice constituée d'un cœur et d'une gaine optique en verre de différents indices de
réfraction. Cette fibre provoque de par l'importante section du cœur, une grande dispersion des
signaux la traversant, ce qui génère une déformation du signal reçu.
La fibre à gradient d'indice dont le cœur est constituée de couches de verre successives ayant un
indice de réfraction proche. On s'approche ainsi d'une égalisation des temps de propagation, ce
qui veut dire que l'on a réduit la dispersion nodale. Bande passante typique 200-1500Mhz par
km.
La fibre monomode dont le cœur est si fin que le chemin de propagation des différents modes, est
pratiquement direct. La dispersion nodale devient quasiment nulle. La bande passante transmise
est presque infinie (> 10Ghz/km). Cette fibre est utilisée essentiellement pour les sites à distance .
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Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
3.1 Réseaux
Un réseau de télécommunications est un réseau de liaisons de télécommunications et de
commutateurs, routeurs… (nœuds), mis en place de telle sorte que des messages puissent être
transmis d'un bout à l'autre du réseau au travers des multiples liaisons.
Les liaisons d'un réseau de télécommunication peuvent être réalisées grâce à des systèmes de
transmission hiérarchiques [10].
En 1982, la Conférence Européenne des administrations des Postes et Télécommunications (CEPT)
a créé le Groupe Spécial Mobile, appelé GSM, afin d'élaborer les normes de communications mobiles
pour l'Europe dans la bande de fréquences de 890 à 915 [MHz] pour l'émission à partir des stations
mobiles et 935 à 960 [MHZ] pour l'émission à partir de stations fixes.
en 1987, le groupe GSM fixe les choix technologiques relatifs à l'usage des télécommunications
mobiles : transmission numérique, multiplexage temporel des canaux radio, chiffrement des
informations ainsi qu'un nouveau codage de la parole.
En 1991, la première communication expérimentale par GSM ait lieu. Au passage, le sigle GSM
change de signification et devient Global System for Mobile communications et les
spécifications sont adaptées pour des systèmes fonctionnant dans la bande des 1800 [MHz].
Le concept cellulaire
Les réseaux de première génération possédaient des cellules de grande taille (50 [km] de rayon)
au centre desquelles se situait une station de base (antenne d'émission). Au début, ce système
allouait une bande de fréquences de manière statique à chaque utilisateur qui se trouvait dans
la cellule qu'il en ait besoin ou non. Ce système permettait de fournir un service à un nombre
d'utilisateurs égal au nombre de bandes de fréquences disponibles. La première amélioration
consista à allouer un canal à un utilisateur uniquement à partir du moment où celui-ci en avait
besoin permettant ainsi d'augmenter .statistiquement. le nombre d'abonnés, étant entendu que
tout le monde ne téléphone pas en même temps.
Ce système nécessitait toujours des stations mobiles de puissance d'émission importante (8 [W])
et donc des appareils mobiles de taille et de poids conséquents.
Le principe de ce système est de diviser le territoire en de petites zones, appelées cellules, et de
partager les fréquences radio entre celles-ci. Ainsi, chaque cellule est constituée d'une station
de base (reliée au Réseau Téléphonique Commuté, RTC).
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Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
Les fréquences ne peuvent pas être utilisées dans les cellules adjacentes afin d'éviter les
interférences 4.
Ainsi, on définit des motifs, aussi appelés clusters, constitués de plusieurs cellules, dans lesquels
chaque fréquence est utilisée une seule fois.
Une cellule se caractérise :
. Par sa puissance d'émission nominale.
.par la fréquence de porteuse utilisée pour l'émission
radioélectrique
Et. Par le réseau auquel elle est interconnectée.
la taille des cellules n'est pas la même sur tout le territoire. En effet, celle-ci dépend :
du nombre d'utilisateurs potentiels dans la zone,
de la configuration du terrain (relief géographique, présence d'immeubles, . . .),
de la nature des constructions (maisons, buildings, immeubles en béton, . . .) et
de la localisation (rurale, suburbaine ou urbaine) et donc de la densité des constructions.
La téléphonie mobile GSM occupe deux bandes de fréquences aux alentours des 900 [MHz] :
1. la bande de fréquence 890 - 915 [MHz] pour les communications montantes (du mobile vers
la station de base) et
2. la bande de fréquence 935 - 960 [MHz] pour les communications descendantes (de la station
de base vers le mobile).
Chaque canal fréquentiel utilisé pour une communication a une largeur de bande de 200 [kHz],
cela laisse la place pour 124 canaux fréquentiels à répartir entre les différents opérateurs.
3.2 Protocoles [11,13]
Un protocole de transfert de données est une sorte d’accord (généralement international) qui
définit la manière dont on transfert des données (numériques) entre deux appareils, dont on
contrôle les erreurs de transmission, dont on comprime les données (numériques), etc.
Les protocoles sont la supposition ou le concept qui permet une communication, un échange
d’informations.
Au niveau applicatif, on distingue les protocoles suivants qui, au travers de différents éléments
du réseau, relient un mobile à un centre de communication (MSC) :
3.2.1 Le protocole Call Control (CC) prend en charge le traitement des appels tels quel
l'établissement, la terminaison et la supervision.
3.2.2 Le protocole Short Message Service (SMS) qui permet l'envoi de courts messages
au départ d'un mobile. La longueur d'un SMS est limitée à 160 caractères de 7 bits,
soit 140 octets.
21
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
22
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
Chaque BSC contrôle un certain nombre de BTS ; il constitue un nœud de communications vers
et en provenance de ces BTS. La connexion entre les BTS et le BSC est une liaison à haut débit
(2 Mbit/s) qui peut être réalisée par un câble (ligne louée) ou par un faisceau hertzien consistant
en une transmission par ondes radio à une fréquence très élevée (supérieure à 15 GHz dans le
cas des opérateurs de téléphonie mobile) [15].
c) Un MSC (Mobile Swithching Center) : Le commutateur de services mobiles
Est un autocommutateur quii assure les fonctions de commutation nécessaires en aiguillant les
conversations vers la MSC du correspondant ou vers d’autres réseaux (téléphonique, Internet,
Numéris …) à travers des interfaces appropriées.
Il n’y a qu’un MSC par réseau GSM ; il s’agit essentiellement d’un commutateur qui constitue
le nœud central du réseau de téléphonie mobile ; il est connecté au réseau de téléphonie fixe,
ainsi qu’aux réseaux GSM des opérateurs concurrents. Le MSC comporte des équipements
informatiques qui gèrent l’acheminement des informations à travers le réseau GSM. C’est
également le MSC qui permet de connaître, à tout moment, la localisation d’un téléphone
mobile dans le réseau. En principe, la connexion entre le MSC et le BSC est réalisée au moyen
de câbles [16].
Une communication entre un téléphone mobile GSM et un téléphone fixe transite donc via une
BTS, un BSC, le MSC et le réseau fixe. De même, une communication entre deux téléphones
mobiles X et Y passera par la BTS la plus proche du téléphone X, un BSC, le MSC, un second
BSC, la BTS la plus proche du téléphone Y (le second BSC étant celui auquel la seconde BTS
23
Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
est reliée). Il est à noter qu’une communication entre deux téléphones mobiles très proches
(abonnés d’un même opérateur) ne s’effectue jamais en « ligne directe », mais remonte toujours
jusqu’à la BTS, le BSC et le MSC.
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Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
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Chapitre III Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
26
Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
La seconde génération de réseaux mobiles (notée 2G) a marqué une rupture avec la première
génération de téléphones cellulaires grâce au passage de l'analogique vers le numérique.
4.1.1 Les principaux standards de téléphonie mobile 2G et 2G+ sont les suivants
Dans un réseau GSM, le terminal de l'utilisateur est appelé station mobile. Une station mobile
est composée d'une carte SIM (Subscriber Identity Module), permettant d'identifier l'usager de
façon unique et d'un terminal mobile, c'est-à-dire l'appareil de l'usager (la plupart du temps un
téléphone portable).
Les terminaux (appareils) sont identifiés par un numéro d'identification unique de 15 chiffres
appelé IMEI (International Mobile Equipment Identity). Chaque carte SIM possède également
un numéro d'identification unique (et secret) appelé IMSI (International Mobile Subscriber
Identity). Ce code peut être protégé à l'aide d'une clé de 4 chiffres appelés code PIN.
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
-La
La carte SIM permet ainsi d'identifier chaque utilisateur, indépendamment
indépendamment du terminal utilisé
lors de la communication avec une station de base. La communication entre une station
mobile et la station de base se fait par l'intermédiaire d'un lien radio, généralement appelé
interface air (ou plus rarement interface Um).
Um)
-L'ensemble
L'ensemble des stations de base d'un réseau cellulaire est relié à un contrôleur de stations (en
anglais Base Station Controller, noté BSC), chargé de gérer la répartition des ressources.
L'ensemble constitué par le contrôleur de station et les stations de base connectées constituent
le sous-système radio.
Le réseau cellulaire ainsi formé est prévu pour supporter la mobilité grâce à la gestion du
hand over, c'est-à-dire
dire le passage d'une cellule à une autre.
Enfin, les réseaux GSM supportent également la notion d'itinérance (en anglais roaming), c'est
à-dire
dire le passage du réseau d'un opérateur à un autre.
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
L'intégration du GPRS dans une architecture GSM nécessite l'adjonction de nouveaux noeuds
réseau appelés GSN (GPRS support no des situés sur un réseau fédérateur (back one) :
le SGSN (Serving GPRS Support No de, soit en français Noeud de support GPRS de
service), routeur permettant de gérer les coordonnées des terminaux de la zone et de
réaliser l'interface de transit des paquets avec la passerelle GGSN.
le GGSN (Gateway GPRS Support No de, soit en français Noeud de support GPRS
passerelle), passerelle s'interfaçant avec les autres réseaux de données (internet). Le
GGSN est notamment chargé de fournir une adresse IP aux terminaux mobiles pendant
toute la durée de la connexion.
Mais pour aller plus loin et proposer des services dépassant le cadre de la consultation WAP
ou de la réception d'emails et se rapprocher de ceux utilisés sur les ordinateurs, il a fallu
changer d'architecture. Distincte des modes de transmission antérieurs, elle est qualifiée de
3G, ou réseau de troisième génération.
Mais de la même manière qu'il existait deux technologies concurrentes pour la 2G, le GSM et
le CDMA, on trouvera dans la 3G plusieurs variantes. L'évolution du GSM repose sur la
technologie W-CDMA et aboutit à la norme UMTS, tandis que celle du CDMA One aux
Etats-Unis porte le nom de CDMA2000. Et comme pour le duel GSM / CDMA, les deux
normes ne sont pas compatibles entre elles [22].
Presque dans le même temps, la Chine, dont l'activité économique connaît un bouleversement
sans précédent depuis les années 2000, préfère faire bande à part et constituer de toute pièce
son propre standard 3G : c'est le TD-SCDMA, qui offre l'avantage de ne pas avoir à verser de
droits de propriété intellectuelle aux occidentaux mais également l'inconvénient d'arriver
après les deux autres normes, sans avoir eu le temps nécessaire à sa maturation industrielle.
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
La 3G est une norme technologique pour les téléphones mobiles et les ordinateurs portables,
au même titre que les normes GSM ou EDGE. Elle est une évolution de ces dernières,
puisqu'elle permet d'obtenir un débit de données plus important. La technologie 3G et 3G+
vous permet de profiter du très haut débit sur votre téléphone mobile ou sur votre PC portable.
Vous pourrez ainsi accéder à la visiophonie, à la TV, ou plus simplement profiter d'un accès
internet performant et confortable.
Il existe plusieurs formes de 3G dans le monde, le CDMA2000 surtout présent aux Etats Etats-
Unis, l'UMTS reposant sur les fondations du GSM
GS en Europe et un dernier venu, qui n'est pas
encore déployé commercialement : le TD-SCDMA
TD chinois, demi-frère
frère asiatique de l'UMTS,
dont il partage certaines caractéristiques.
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
La carte USIM (UMTS Subscriber Identity Module) : elle enregistre les identités de l'abonné
et assure la sécurité du terminale et la confidentialité des communications. Les terminaux
s’adapter ont sur différents réseaux : Dans une zone rurale( pico cellule) ; dans un bâtiment
(micro cellule); dans des espaces urbains (macro cellule);avec un satellite.
L’interface Iur : c’est une interface entre deux RNC. Elle permet en effet au Serving RNC de
demander au Drift RNC d’ajouter ou de supprimer un lien radio .L’interface, reliant le RNC
au Node B , est comparable à l’interface Abis en GSM ,l’interface Iu Relie l’UTRN Au
réseau cœur .Relie l’UTRAN au réseau cœur.
- Le domaine circuit permettre a d’administrer les services temps réels destinés aux
Conversations téléphoniques.
- Le domaine paquet il permet de gérer les services non on temps réels dédiés à la
Navigations sur l’internet.
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
En GSM, les cellules radio adjacentes utilisent des fréquences différentes (facteur de
réutilisation variant de 1/3 à 1/7 selon les cas) ce qui implique de diviser et répartir les
fréquences attribuées à un opérateur entre plusieurs cellules radio et donc d'avoir moins de
bande passante (moins d'abonnés actifs simultanément) dans chaque cellule. Une
amélioration importante de l’UMTS par rapport au GSM consiste en la possibilité d’utiliser
les mêmes fréquences hertziennes dans toutes les cellules radio, grâce à une nouvelle
technique de codage (WCDMA) et à un « scrambling code » (code d’embrouillage)
permettant d’identifier chaque cellule. En conséquence, cela permet d’affecter une largeur
spectrale plus grande à chaque cellule (la norme UMTS prévoit 5 MHz par cellule radio) et
donc d'avoir au total une bande passante plus importante et plus de débit dans chaque cellule
Une autre différence tient au fait que, l'UMTS est optimisé pour transporter les données avec
des débits variables (vidéos, internet); il n’y a donc plus de découpe de la bande passante en
canaux de taille fixe (adaptés à la voix), mais une allocation dynamique de ressources
permettant des débits variables et irréguliers (accès Internet). Une troisième différence avec
le GSM concerne la largeur spectrale affectée à chaque cellule radio, la norme UMTS
dominante (FDD) prévoit, pour chaque cellule, une largeur spectrale fixe de 2x5 MHz (1
bande pour l'émission, une autre pour la réception), plus élevée qu'en GSM (qui utilise au
maximum dix à vingt canaux de 200 kHz par cellule). Une évolution récente de la norme
appelée DC-HSPA+ ou DC-HSDPA, permet d'agréger 2 bandes de fréquence de 5 MHz dans
le sens download pour augmenter le débit réception dans une cellule radio pour les terminaux
compatibles.
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
Neuf Releases sont définies parle 3GPP entre1998 et 2011.Une Release correspond A un
ensemble de nouvelles modifications des spécifications approuvées parle3GPP dans une
période de temps donnée et un représente grand impact dans l’évolution des systèmes.
Les évolutions HSP A , le HSDP A (High Speed Downlink Packet et Access) pour la voie
Descendante et le HSUP A (High Speed Uplink Packet Access) pour la voie montante, On été
définies par le 3GPP en Release 5(2002) et Release6(2005) afin d’augmenter les débits
possibles et de réduire la Latence du système .La latence désigne la mesure du temps
nécessaire de réponse du système pour Etablir la demande de l’utilisateur. La nouveauté
principale du HSPA est le passage d’une commutation circuit sur l’interface radio pendant la
durée de l’appel à une commutation par paquets, où la station de base décide dynamiquement
du partage des ressources entre les utilisateurs actifs.Les modulations 16 QAM (16Quadrature
Amplitude Modulation) et QPSK sont Introduites respectivement pour la voie descendante et
la voie montante .Ces évolutions fournissent aux utilisateurs des débits maximaux de14,4
Mbit/s en voie descendante et de 5,8Mbit/s en voie montante, ainsi qu’une latence réduite.
L’Objectif principale de l’évolution HSPA+ est d’améliorer les débits fournis aux utilisateurs,
la capacité du système et la gestion des utilisateurs always-on. Cette évolution a été
normalisée parle 3GPP au cours des Releases 7(2007) et 8(2008). Les objectives cette
technologie sont rendus possible par l’introduction de nouvelles Téchniques , la modulation
64QAM en voie descendante ,la modulation 16QAM en voie montante et le MIMO(Multiple
Input Multiple Output ) envoie descendante .Le HSPA+ intègre une option d’architecture qui
réduit la latence du système via la Suppression du contrôleur de stations de base pour les
services de données
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
elle est caractérisée par une mobilité accrue, des services diversités et des débits plus élevés.
Elle projette des débits théoriques de 100 Mbps pour une mobilité forte et jusqu’à 1 Gbps
pour une faible mobilité. Les principales normes 4G sont le LTE (Long Term Evolution) et le
WiMAX.
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
Le LTE
Il a été développé par le groupe 3GPP (Third Generation Partnership Project) et constitue une
extension du HSPA.La première version de LTE était conçue pour offrir un débit théorique
maximum de 100 Mbps en ligne descendante et de 50 Mbps en ligne ascendante pour une
bande passante maximale de 20 MHz [20]. Des améliorations sont en cours donnant ainsi la
norme LTE-Advanced qui prévoit atteindre un débit maximum de 1G bps en ligne
descendante et la moitié en ligne ascendante.
La norme Wi MAX,
Elle est généralement utilisée pour le déploiement des réseaux a grande échelle (WAN) en
utilisant un nombre réduit de stations de base (BS), en raison de sa longue portée .
Basée sur la norme IEEE 802.16, la technologie Wi MAX était, à son origine, conçue pour
une utilisation dans les réseaux fixes à large bande en offrant une bande passante allant de 10
à 66 GHz avec une portée théorique de 50 km. La technologie Wi MAX s’est beaucoup
améliorée depuis la sortie de la première version de la norme IEEE 802.16 en décembre 2001.
La mobilité a été introduite en 2005, la rendant ainsi compétitive par rapport aux réseaux 3G
avant son évolution vers la norme IEEE 802.16m qui est connue comme étant la norme Wi
MAX 4G.
Elle a été développée par le groupe 3GPP2 pour la quatrième génération. Ces trois normes
utilisent la même interface air, l’OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiplexing
Access). Leur objectif à long terme serait de converger pour former la norme 4G IMT-
Advanced (International Mobile Telecommunications - Advanced).
4.3.3 Buts de la 4G
Les principaux objectifs visés par les réseaux de 4ème génération sont les suivants [21] :
- La 4G offre une vitesse de connexion 10 fois plus rapide que la 3G, c’est pour cela que l’on
parle également de très Les principaux hauts débits mobiles [22].
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Chapitre IV Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
- la latence beaucoup moins important que dans le réseau 3G et une large bande passante, une
bande de fréquence flexible.
la 3G offre un transfert de données moyen (débit) qui oscille entre 600 Kbit/s et 1,4 Mbit/s,
alors que sa vitesse de pointe est d’environ 3,1 Mbit/s.
- La technologie 4G n’a pas encore été déployée partout (notamment en zone rurale). Ainsi,
de nombreux utilisateurs doivent encore se contenter d’un réseau 3G car la zone n’a pas
encore de couverture réseau et d’antenne relais 4G.
La « 5G » est une nouvelle génération des technologie de télécommunication sans fil promet
de révolutionner la manière dont le monde communique. Absolument tout, des véhicules
autonomes, aux robots chirurgicaux, en passant par les dispositifs de réalité virtuelle
augmentée, les drones, l’« Internet des Objets » (Internet of Things ou IoT) et, plus
généralement, toutes les communications mobiles seront couvertes par une nouvelle tranche
de bande passante située entre 6 Ghz et 300 Ghz. Une partie de cette tranche sera sous licence,
mais une grande partie libre.
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Chapitre V Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
5.1 Introduction
Pour mettre en place un réseau (informatique, téléphonique RTC, téléphonique mobile),
plusieurs équipements d’interconnexion sont utilisés. Chacun de ces composants joue un rôle
spécifique, par exemple de relier entre deux entités de réseau, d’assurer le routage des appels
et des informations, de réaliser des liaisons de transit …. [26, 27, 28].
5.2 L’équipements d’interconnexion en téléphonie
Les principaux équipements permettant une interconnexion réseaux téléphoniques sont:
Les commutateurs.
Les routeurs.
Les interfaces.
Les passerelles.
5.2.1 Les Commutateurs
Le commutateur du réseau informatique [29]: permet de connecter plusieurs machines
entre elle, et il gère les trames et les adresses.
Les commutateurs du réseau téléphoniques RTC sont [11]:
Les commutateurs publics
- Un commutateur d'abonné : Il assure les fonctions suivantes:
- Une liaison locale: lier entre deux lignes d'abonné qui lui sont connectées.
- Un appel sortant: Connecter une ligne d'abonné vers une jonction reliée à un autre
commutateur.
- Un appel entrant: Connecter une jonction provenant d’un autre commutateur vers une
ligne d'abonné.
- Un commutateur de transit: Il réalise des liaisons de transit.
Les commutateurs privés PABX
pour les entreprises privés clientes dés opérateurs de téléphonique.
Un exemple: dans le réseau mobile, les commutateurs MSC ont une fonction de routage des
appels et des informations concernant les usagers [1].
Il y a deux types de commutateur : l’analogique et le numérique.
- Un commutateur analogique réalise à l'aide de points de connexions métalliques ou
électroniques, une liaison physique entre une ligne entrante et une ligne sortante.
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Chapitre V Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
La liaison MIC [30, 31]: Ligne de transmission numérique à 2 Mbits/s composée de 32 voies
à 64 kbits/ s multiplexées temporellement, elle est utilisée pour transmettre de la parole codée
selon la méthode MIC ou PCM (Pulse Code Modulation).
Les différentes étapes correspondant à la numérisation sont:
- L’échantillonnage c’est le passage d'un espace de temps continu à un espace de temps
discret.
- La quantification c’est le passage d'un espace de valeurs continu à un espace de
valeurs discret. -Le codage c’est le passage de chaque niveau quantifié de valeurs à un
nombre déterminé de bits.
La Figure 5.1 représente la trame MIC:
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Chapitre V Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
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Matière : Téléphonie, Licence Télécommunication
Bibliographie
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