TP Machine
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DEPARTEMENT ELECTROTECHNIQUE
1. Principe de fonctionnement :
Le principe de fonctionnement d’un moteur asynchrone repose :
D’une part sur la création d’un courant électrique induit dans un
conducteur placé dans un champ magnétique tournant. Le conducteur en
question est un des barreaux de la cage d’écureuil ci-dessous constituant le
rotor du moteur. L’induction du courant ne peut se faire que si le
conducteur est en court-circuit (c’est le cas puisque les deux bagues
latérales relient tous les barreaux).
D’autre part, sur la création d’une force
motrice sur le conducteur considéré
(parcouru par un courant et placé dans un
champ magnétique tournant ou variable)
dont le sens est donné par la règle des trois
doigts de la main droite.
-Comme montré sur le schéma ci-dessus, le champ tournant, à un instant donné,
est orienté vers le haut. En considérant deux conducteurs diamétralement
opposés, on constate que les courants induits dans ces deux conducteurs sont en
sens inverse et, associés au champ magnétique, créent des forces motrices en sens
inverse. Le rotor étant libre de tourner sur l’axe X-Y, les deux forces s’associent
pour imprimer aux deux conducteurs un couple permettant la rotation de la cage
d’écureuil : le moteur électrique est inventé.
-Pour entretenir la rotation du moteur, il est nécessaire de faire varier soit le
courant dans les conducteurs de la cage, soit le champ magnétique. Dans un
moteur asynchrone, c’est le champ magnétique qui varie sous forme de champ
tournant créé dans le stator.
-Au démarrage le champ tournant balaye les conducteurs de son flux à la vitesse
angulaire de synchronisme. Le rotor mis en rotation tend à rattraper le champ
tournant. Pour qu’il y ait un couple entretenu au niveau des conducteurs, la
variation de flux doit être présente en permanence; ce qui signifie que si les
conducteurs tournent à la vitesse de synchronisme comme le champ tournant, la
variation de flux sur les conducteurs devient nulle et le couple moteur disparaît.
-Un rotor de moteur asynchrone ne tourne donc jamais à la vitesse de
synchronisme (50 Hz). Pour un moteur à une paire de pôles (à 50 Hz, la vitesse
de rotation du champ tournant est de 3 000 [tr/min]) la vitesse de rotation du rotor
peut être de 2 950 [tr/min] par exemple; intervient ici la notion de glissement.
2. La construction du moteur asynchrone :
Le stator :
-Le stator d’un moteur triphasé (le plus courant en moyenne et grosse
puissance), comme son nom l’indique, est la partie statique du moteur
asynchrone. Il se compose principalement :
De la carcasse,
Des paliers,
Des flasques de palier,
Du ventilateur refroidissant le moteur,
Le capot protégeant le ventilateur.
-L’intérieur du stator comprend essentiellement :
Un noyau en fer feuilleté de manière à canaliser le flux magnétique,
Les enroulements (ou bobinage en cuivre) des trois phases logés dans les
encoches du noyau.
-Dans un moteur triphasé les enroulements sont au nombre minimum de trois
décalés l’un de l’autre de 120° comme le montre le schéma ci-dessous.
Paires de 1 2 3 4 6
pôles
Nombre 2 4 6 8 12
de pôles
N0 3 000 1 500 1 000 750 500
[tr/min]
Le rotor :
-Le rotor est la partie mobile du moteur asynchrone. Couplé mécaniquement à
un treuil d’ascenseur par exemple, il va créer un couple moteur capable de fournir
un travail de montée et de descente de la cabine d’ascenseur. Il se compose
essentiellement :
D’un empilage de disques minces isolés entre eux et clavetés sur l’arbre
du rotor afin de canaliser et de faciliter le passage du flux magnétique.
D’une cage d’écureuil en aluminium coulé dont les barreaux sont de forme
trapézoïdale pour les moteurs asynchrones standards et fermés
latéralement par deux “flasques” conductrices.
Remarque :
- on observe que le courant (I1) et le facteur
de puissance (cosφ) sont presque la même et
on remarque une petite différence dans la
vitesse de rotation (n), au même temps la
grande différence est que le couple (M) était
pas la même il y a une grande différence.
Remarque :
-Dans le dernier tableau on voit que l’intensité de courant (I1) augmente chaque fois
la résistance de démarrage (RY) était diminué.
Résultats :
-L'augmentation de la résistance du démarreur du rotor dans un moteur électrique
peut réduire le courant de démarrage, limitant ainsi les risques de dommages dus à des
courants excessifs. Cependant, cela peut également diminuer le couple de démarrage,
car le courant et le couple sont souvent inversement proportionnels. C'est un
compromis entre la protection du moteur et le besoin d'un couple de démarrage
adéquat. Le lien entre la résistance et le courant est décrit par la loi d'Ohm
(V = R * I), où V est la tension, R est la résistance et I est le courant.
-L’utilisation d'une résistance relativement importante dans le démarreur de rotor
d'un moteur triphasé à rotor bobiné vise à assurer un démarrage en douceur, à protéger
le moteur contre les surintensités et à maintenir la stabilité du système électrique
global.
2. Les calculs:
M(Nm) 0 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2.1
P1 240 390 465 570 690 780 870 990 1080 1350
P2 0 59.69 88.9 117.7 146.6 174.66 202.3 230.37 258.22 296.86
3. Les courbes :
n(min-1)=f(M)
1460
1440
1420
1400
n(min-1)
1380
1360
1340
1320
1300
0 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2.1
M(Nm)
I1(A)=f(M)
3
2.5
1.5
0.5
0
0 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2.1
cosφ=f(M)
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
cosφ
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2.1
M(Nm)
Pabs(W)=f(M)
500
400
300
Pabs(W)
200
100
0
0 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2.1
M(Nm)
P1=f(M)
1600
1400
1200
1000
P1
800
600
400
200
0
0 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2.1
M(Nm)
P2=f(M)
350
300
250
200
P2
150
100
50
0
0 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2.1
M(Nm)
Remarque :
On observe que la vitesse de rotation du moteur (n) est diminuée quand le couple
(M) augmente, tandis que le courant (I1), le facteur de puissance (cosφ) et les
puissance (P1 P2) sont augmenté lorsque le couple augmente.
2. Tableau de valeurs :
3. Les courbes :
2.5
Rv=10
1.5
M (Nm)
Rv=5
Rv=2.75
1
Rv=1.25
Rv=0.5
0.5
Rv=0
0
1150 1200 1250 1300 1350 1400
n (min-1)
3
2.5
I1 (A) 1.5
0.5
0
1150 1200 1250 1300 1350 1400
n (min-1)
Résultats :
-La caractéristique de charge d'un moteur triphasé à rotor bobiné illustre comment
la fréquence de rotation et le couple varient en fonction de la charge. La résistance
du démarreur du rotor et d'autres paramètres électriques influent sur cette
caractéristique, permettant d'ajuster le comportement du moteur pour répondre aux
besoins spécifiques de l'application.
Remarque :
-On voit dans le tableau et les graphes que lorsque la vitesse de rotation (n)
augmente, le couple (M) et courant (I1) diminue.
Et on observe que à chaque fois on diminue la résistance de démarrage (Rv) les
valeurs maximale et minimale de la vitesse de rotation (n) augmente.
Conclusion :
-Le moteur asynchrone à rotor bobiné est une variante spécifique des moteurs
asynchrones, également connus sous le nom de moteurs à induction. Ce type de
moteur offre des caractéristiques particulièrement adaptées à diverses applications
industrielles. La présence d'un rotor bobiné permet une meilleure adaptation aux
charges variables et offre un contrôle plus fin du couple. L'utilisation judicieuse de
résistances dans le démarreur du rotor contribue à réguler le courant de démarrage,
protégeant ainsi le moteur et optimisant son rendement énergétique. Ces
caractéristiques font du moteur asynchrone à rotor bobiné un choix efficace et
versatile pour de nombreuses applications industrielles.