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TD Robots Sensors Actuators

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Concevoir un robot / Programmer les capteurs


et actionneurs d'un robot
Cours correspondant : Robotique pratique (http://www.ensta-
bretagne.fr/lebars/robotique_pratique.pdf).

Rendre sous Moodle dans un fichier de la forme DATE_NOM1_NOM2_..._NOMN.zip


tous les documents utiles permettant de montrer le travail effectué : codes, fichiers de
config, logs, données brutes de capteurs, infos précises sur les versions logicielles et
matérielles utilisées, schémas en CAO ou manuels, photos et vidéos à différentes étapes,
etc.

Dans ce TD, plusieurs activités à se repartir en groupes de quelques personnes et à faire à


tour de rôle, sont proposées :
1. Alimentation d’un robot : manipulations de batteries et chargeurs
2. Test d’un GPS
3. Test d’une AHRS
4. Test d’une carte d’interface capable de générer des signaux PWM pour contrôler des
moteurs/servomoteurs
5. Utilisation de télécommandes, récepteurs, moteurs et servomoteurs
6. Test d’un autopilote
7. Test d’un autopilote simulé
8. Programmation en MATLAB, Python, Java, C/C++ des capteurs ou cartes d’interface

Tout le monde ne pourra a priori pas faire toutes les activités à cause de limites de matériel,
temps, etc. l’idée est que selon ses connaissances, chacun puisse faire ce qu’il ne connaissait
pas.

Activité 1 : Alimentation d’un robot : manipulations de


batteries et chargeurs
Lieu : salle info
Nb max personnes : 5 groupes de 3-4
Matériel nécessaire par groupe : chargeurs (peuvent être en plusieurs parties e.g. bloc
d'alimentation séparé) et batteries divers (1 Li-Po 2S, 1 Li-Po 3S, 1 NiMH 5V,…) et leurs
adaptateurs, checkers, 1 PC de salle info ou PC portable d’étudiant
Durée estimée : 30 min

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Attention :
• Ne pas confondre un bloc d’alimentation pour chargeur avec un chargeur !
• Ne pas confondre les entrées et les sorties du chargeur !
• Bien faire attention à ne pas créer un court-circuit dans la batterie notamment au
moment du branchement de câbles adaptateurs sur les chargeurs, en particulier
brancher d’abord les câbles au chargeur et en dernier la batterie pour minimiser
les risques que les fiches bananes se touchent !
• Si les adaptateurs sont avec de multiples connecteurs, vérifier qu’ils ne risquent
pas d’être court-circuités ou si autre chose y est déjà branché !

Différents types de batteries sont à notre disposition. Le but de cette activité va être
d’apprendre à charger différents types de batteries avec différents types de chargeurs en toute
sécurité. Consulter https://youtu.be/vzAOG9ctZRU et si besoin la documentation du chargeur
pour trouver comment le configurer, lancer une charge (ou « balance charge » si applicable),
et l’interrompre au bout de 2 min, ceci pour chaque type de batterie (1 par 1) et avec au moins
2 modèles de chargeurs différents. Vérifier avec votre encadrant avant de brancher la
batterie. Vérifier la tension des batteries avec un checker et aussi un multimètre.

Activité 2 : Test d’un GPS


Lieu : salle info+dehors
Nb max personnes : 5 groupes de 3-4
Matériel nécessaire par groupe : 1 GPS et adaptateurs USB éventuels et antenne externe
éventuelle, 1 PC de salle info, 1 PC portable d’étudiant
Durée estimée : 45 min

Le but de cette activité est de savoir tester rapidement un GPS sur un PC. Les GPS fournis
sont des Drotek Tiny RTK (nécessite une antenne externe) ou BU-353 qui se branchent en
USB.

Sous Windows (avec un PC portable car il faudra aller dehors pour capter le GPS), une fois
branché et l’installation du driver effectuée (driver à chercher sur Internet si besoin), il devrait
apparaître sous un nom similaire à COM1 dans la rubrique Ports COM et LPT du
Gestionnaire de périphérique (on peut aussi modifier le numéro du port et d'autres options
dans les propriétés avancées du port).

Télécharger, extraire, lancer HyperTerminal, à récupérer sur http://www.ensta-


bretagne.fr/lebars/Share/hypertrm.zip . Répondre de la manière la plus logique aux
éventuelles questions posées par le logiciel. Les paramètres importants à régler sont :
• Baudrate : 4800 ou 9600 en général pour un GPS
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• 8 bits de données, pas de parité, 1 bit de stop, pas de contrôle de flux

Cliquer sur les boutons Connecter/Déconnecter éventuellement plusieurs fois jusqu’à ce que
des données s’affichent. Aller dans le menu Transfert\Capturer le texte pour enregistrer les
données brutes. Un GPS classique utilise le protocole NMEA (voir e.g.
http://www.gpsinformation.org/dale/nmea.htm ). Observer les données et aller dehors (besoin
d’une vue claire du ciel) pendant quelques minutes et observer l’évolution des données.
Lorsque quelques satellites commenceront à être détectés, il devrait être possible de distinguer
l’heure UTC dans les données, puis la latitude et la longitude. Eventuellement utiliser Google
Earth Pro pour avoir une idée de la latitude et la longitude à Brest. Les latitudes et longitudes
peuvent être exprimées dans des unités légèrement différentes, utiliser e.g. http://www.ensta-
bretagne.fr/lebars/utilities/GPSDataConverter_vs2008sp1.zip pour faire des conversions
rapides. Utiliser e.g. les outils dans
https://github.com/ENSTABretagneRobotics/File_conversions (notamment NMEA2CSV et
lognav2KML) pour convertir les données brutes et pouvoir afficher le trajet que vous avez fait
dehors dans Google Earth Pro (trames NMEA du GPS à convertir en fichier KML pour
Google Earth Pro).

Utiliser un PC de salle info ou perso sous Linux pour tester rapidement de manière similaire
le périphérique sous Linux (juste vérifier rapidement qu’on peut envoyer/recevoir quelques
données). Le nom du périphérique sera similaire à /dev/ttyUSB0 et un équivalent possible de
HyperTerminal peut être minicom ou gtkterm.

Activité 3 : Test d’une AHRS


Lieu : salle info
Nb max personnes : 5 groupes de 3-4
Matériel nécessaire par groupe : 1 Razor et adaptateurs ou câbles USB, 1 PC de salle info, 1
PC portable d’étudiant
Durée estimée : 60 min

Le but de cette activité est de tester et calibrer une AHRS sur un PC. Les AHRS fournies sont
des SparkFun Razor (modèles SEN-10736 (voir https://www.sparkfun.com/products/10736)
pour la version sans USB, M0, OpenLog Artemis) qui se branchent en USB directement ou
via un câble convertisseur FTDI TTL-232R-3V3 (ce câble fournit une alimentation 5 V,
voir https://www.ftdichip.com/Support/Documents/DataSheets/Cables/DS_TTL-
232R_CABLES.pdf).

Attention : vérifier les branchements avec vos encadrants avant de connecter le câble
convertisseur au PC la première fois !

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Sous Windows, une fois branchée et l’installation du driver effectuée, elle devrait apparaître
sous un nom similaire à COM1 dans la rubrique Ports COM et LPT du Gestionnaire de
périphérique (on peut aussi modifier le numéro du port et d'autres options dans les propriétés
avancées du port).

Télécharger, extraire, lancer HyperTerminal, à récupérer sur http://www.ensta-


bretagne.fr/lebars/Share/hypertrm.zip. Répondre de la manière la plus logique aux éventuelles
questions posées par le logiciel. Les paramètres importants à régler sont :
• Baudrate : à trouver, dépend du firmware installé (a priori entre 4800 et 115200) !
• 8 bits de données, pas de parité, 1 bit de stop, pas de contrôle de flux

Cliquer sur les boutons Connecter/Déconnecter éventuellement plusieurs fois jusqu’à ce que
des données s’affichent. Aller dans le menu Transfert\Capturer le texte pour enregistrer les
données brutes. Les données qui s’affichent dépendent de la version du firmware, il se peut
aussi que les données soient envoyées sur un autre port que celui qu’on utilise, ou encore que
le firmware ne renvoie rien par défaut...

Quel que soit le firmware déjà installé, nous allons le changer. Suivre globalement les
instructions sur https://github.com/ptrbrtz/razor-9dof-ahrs/wiki/Tutorial pour changer le
firmware (la dernière version du firmware sera à prendre sur
https://github.com/lebarsfa/razor-9dof-ahrs) et faire les calibrations proposées. A priori, on
pourra utiliser Arduino IDE sur les PC des salles info sous Windows. On peut vérifier si la
calibration des accéléromètres est bonne en donnant du roulis/tangage à cap constant : le cap
retourné ne doit pas trop varier quand le roulis/tangage devient important. On peut aussi
vérifier la calibration magnétique en tournant l’AHRS de 90 degrés 4 fois et en vérifiant
qu’elle a bien indiqué à chaque fois une différence de 90 degrés.

Utiliser un PC de salle info ou perso sous Linux pour tester rapidement de manière similaire
le périphérique sous Linux (juste vérifier rapidement qu’on peut envoyer/recevoir quelques
données, si nécessaire télécharger Arduino IDE). Le nom du périphérique sera similaire à
/dev/ttyUSB0 et un équivalent possible de HyperTerminal peut être minicom ou gtkterm.

Activité 4 : Test d’une carte d’interface capable de générer


des signaux PWM pour contrôler des
moteurs/servomoteurs
Lieu : salle info
Nb max personnes : 5 groupes de 3-4
Matériel nécessaire par groupe : les différentes cartes et adaptateurs ou câbles USB, 2
servomoteurs, 1 batterie 5 V (ou BEC/régulateur 5 V au moins 1 A avec une autre batterie), 1
PC de salle info, 1 PC portable d’étudiant
Durée estimée : 30 min

Le but de cette activité est de savoir tester une carte d’interface pour PC pour pouvoir
contrôler des servomoteurs. Les cartes fournies sont des Lynxmotion SSC-32/SSC-32u ou
Polulu Maestro ou LabJack U3 et se branchent en USB via des câbles ou convertisseurs à
déterminer.

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Bien consulter la documentation sur Internet pour comprendre comment alimenter la carte et
les servomoteurs pour les tests.

Sous Windows, une fois branchée et l’installation du driver effectuée, elle devrait apparaître
sous un nom similaire à COM1 dans la rubrique Ports COM et LPT du Gestionnaire de
périphérique (on peut aussi modifier le numéro du port et d'autres options dans les propriétés
avancées du port).

Sous Linux (PC hors salle info requis pour Pololu) le nom du périphérique sera similaire à
/dev/ttyUSB0 ou /dev/ttyS0 ou /dev/ttyACM0.

Pour les cartes Lynxmotion, télécharger, extraire, lancer http://www.ensta-


bretagne.fr/lebars/Share/hypertrm.zip pour Windows ou minicom ou gtkterm pour Linux.
Répondre de la manière la plus logique aux éventuelles questions posées par le logiciel. Les
paramètres importants à régler sont :
• Baudrate : à trouver (a priori entre 4800 et 115200) !
• 8 bits de données, pas de parité, 1 bit de stop, pas de contrôle de flux

Brancher 1 ou 2 servos et les faire bouger. Consulter la documentation pour trouver quelles
commandes doivent être tapées.

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Pour les cartes Pololu, le logiciel du constructeur sera nécessaire pour tester les servos, le
lancer ou l’installer si nécessaire.

Pour les cartes LabJack, le nécessaire est normalement installé sur les PC des salles infos sous
Windows, le logiciel du constructeur sera nécessaire pour tester les servos. On pourra
notamment utiliser l’application LJControlPanel et sa fonction Test pour configurer un ou
plusieurs Timer/PWM16. Consulter la documentation pour plus d’informations… Aide :

Attention à bien les configurer pour que la fréquence du PWM et la largeur d’impulsion soient
valides pour des servomoteurs standards.

Activité 5 : Utilisation de télécommandes, récepteurs,


moteurs et servomoteurs
Lieu : salle info

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Nb max personnes : 6 groupes de 3-4


Matériel nécessaire par groupe : 1 moteurs brushless, 1 ESC, 3 connecteurs PK3.5 (si l’ESC
ne les a pas déjà), 1 connecteur JST mâle et 1 femelle (si l’ESC ne les a pas déjà), 1 batterie
avec connecteur JST femelle et de tension compatible avec l’ESC et le moteur, 1 batterie 5 V
ou BEC/régulateur 5 V au moins 1 A (si l’ESC n’a pas de BEC 5 V), 2 servomoteurs, 1
testeur de servos, 1 télécommande avec sa batterie et son récepteur, 1 PC de salle info, 1 fer à
souder+étain+gaines thermorétractables+1 pince à dénuder+1 pince coupante (si l’ESC n’a
pas les bons connecteurs)
Durée estimée : 90 min

Le but de cette activité est de savoir tester rapidement des moteurs et manipuler des ESC,
BEC, testeurs de servos, récepteurs et télécommandes.

Faire fonctionner le montage suivant (voir infos qui suivent pour les soudures éventuelles à
faire), correspondant aux actionneurs d’une aile delta :

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Le testeur de servo permettra de faire tourner les moteurs et servomoteurs à une


vitesse/position donnée. Il faudra bien veiller à choisir des éléments compatibles parmi ceux à
votre disposition. Certains connecteurs de servos peuvent avoir une forme incompatible avec
le testeur, rogner la partie du connecteur gênante si nécessaire pour respecter le format JR.

Des connecteurs dorés PK 3.5 devront être soudés sur l’ESC, pour être compatibles avec ceux
déjà présents sur le moteur.

De plus, 1 connecteur JST femelle étant présent sur la batterie en photo, il faudra peut-être
souder un connecteur JST mâle sur l’entrée batterie de l’ESC. De plus, pour permettre
l’alimentation d’autres éléments optionnels, 1 connecteur JST femelle devra être soudé en
parallèle du mâle.

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Ne pas oublier de passer des gaines thermorétractables (pour isoler les soudures et éviter les
court-circuits) avant de souder et faire attention à ce qu’elles ne se rétractent pas pendant la
soudure à cause de la chaleur qui se propage dans les câbles !

Attention : aller progressivement et vérifier avec vos encadrants avant de brancher la batterie
la première fois ou si vous avez un doute !

Remplacer ensuite le testeur de servo par un récepteur de modélisme et configurer la


télécommande (trouver sa documentation sur Internet) pour contrôler de manière pratique une
aile delta : moteur+1 servo pour aileron arrière droit+1 servo pour aileron arrière gauche. Ceci
implique de configurer un mixage de voies :
• Manche vers le bas : les 2 ailerons vers le haut
• Manche vers le haut : les 2 ailerons vers le bas
• Manche vers la droite : 1 aileron en haut, l’autre en bas
• Manche vers la gauche : inversement

Le moteur sera contrôlé sur le 2ème manche (celui qui ne revient pas automatiquement au
milieu) :
• Manche vers le bas : moteur à l’arrêt
• Manche vers le haut : pleine puissance

Note : il faudra a priori consulter la documentation du récepteur et suivre la procédure de bind


pour associer le récepteur à l’émetteur de la télécommande (attention : tous les récepteurs ne
sont pas forcément identiques, de même certaines télécommandes ont des récepteurs intégrés,
d’autres sont amovibles, etc.). De plus, il faudra aussi configurer la télécommande elle-même
pour réaliser le mixage de voies, et peut-être pour certaines options particulières liées à son
émetteur.

Activité 6 : Test d’un autopilote


Lieu : salle info
Nb max personnes : 4 groupes de 3-4
Matériel nécessaire par groupe : 1 autopilote (APM2.5, HKpilot Mega, Pixhawk, HKpilot32,
Dropix v2, RadioLink Mini Pix, Drotek Pixhawk 3 Pro ou Pixhawk 4 Mini, etc.) et ses

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accessoires et son câble USB, 1 GPS compatible (idéalement avec boussole I2C externe
intégrée), 1 kit de télémétrie 433 MHz ou 2.4 GHz et son câble micro USB, 2 servomoteurs
(ou 1 servomoteur et 1 moteur+ESC+batterie compatible), 1 batterie 5 V (ou BEC/régulateur
5 V au moins 1 A avec une autre batterie), 1 testeur de servos et/ou 1 télécommande avec sa
batterie et son récepteur, 1 PC de salle info sous Windows, 1 PC portable d’étudiant sous
Windows, 1 robot roulant de type buggy, voiture ou char (à aller chercher à la fin)
Durée estimée : 90 min ou plus

Attention à bien vérifier dans les documentations des divers éléments si les connecteurs
doivent être modifiés car il est courant que d’un modèle à l’autre les connecteurs ne
soient pas branchés de la même manière même si les connecteurs sont les mêmes…

Le but de cette activité est de savoir utiliser un autopilote ArduPilot ou compatible :


calibration, test avec des servomoteurs avec télécommande+récepteur ou testeur de servos.

Un autopilote est un regroupement de plusieurs capteurs et cartes d’interfaces utiles pour un


robot : magnétomètres, gyromètres, accéléromètres, lecture et génération de signaux PPM,
SBUS ou PWM (pour s’interfacer avec un récepteur de modélisme, des servomoteurs, des
ESCs), peut être facilement interfacé à un GPS ou d’autres capteurs et modules de
communication. Un autopilote compatible avec la famille de firmware ArduPilot (ArduCopter
pour les multirotors, ArduPlane pour les avions, ArduRover pour les robots roulants et
bateaux à moteur, ArduSub pour le sous-marin BlueROV, etc.) fournit en plus un certain
nombre d’algos de contrôle potentiellement utiles.

En résumé, l’installation d’un autopilote compatible ArduPilot implique en général les étapes
suivantes :
1. Branchement en USB à un PC pour installer le firmware souhaité à l’aide de Mission
Planner.
2. Branchement des périphériques souhaités sur l’autopilote (e.g. récepteur, GPS,
télémétrie, servos, ESCs). Garder l’autopilote hors tension pendant les branchements.
3. Calibration des capteurs, configuration des paramètres pour indiquer notamment quel
canal de la télécommande doit correspondre à quelle fonction ou quel actionneur à
l’aide de Mission Planner (des paramètres de configuration de la télécommande
devront aussi peut-être être changés selon ce qui est souhaité, attention aux éventuelles

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différences de numérotation des canaux entre l’autopilote, le récepteur et la


télécommande). En particulier, il faudra réfléchir à quels modes de fonctionnement de
l’autopilote peuvent être utiles (e.g. Manual, Auto, RTL).
4. Chargement éventuel de waypoints que l’autopilote devra suivre quand on le passe en
mode Auto.
5. Préarmement de l’autopilote (bouton rouge clignotant si disponible) ou paramètre
spécifique si le préarmement doit être toujours autorisé.
6. Armement de l’autopilote. Diverses vérifications vont être faites (e.g. calibrations bien
effectuées, qualité de réception du GPS), certaines pouvant être désactivées via
paramètres.
7. Utilisation. Selon le mode choisi, la télécommande contrôle plus ou moins directement
les actionneurs.
8. Désarmement.

6.1 Vérification de la communication sur un PC


Sous Windows, une fois branché en USB et l’installation du driver effectuée (installer
https://firmware.ardupilot.org/Tools/MissionPlanner/driver.msi si Windows Update ne trouve
pas le driver automatiquement), l’autopilote devrait apparaître sous un nom similaire à COM1
dans la rubrique Ports COM et LPT du Gestionnaire de périphérique (on peut aussi
modifier le numéro du port et d'autres options dans les propriétés avancées du port).

Note : bien souvent l’autopilote apparait sous un nom temporaire dans les premières secondes.
C’est en fait son bootloader qui se lance au début et qui attend pendant quelques secondes une
commande spéciale éventuelle qui lui demanderait de se placer en attente d’un nouveau
firmware. Sinon, il lance son firmware actuel, qui sera alors détecté potentiellement sous un
(ou même plusieurs, selon les fonctionnalités qu’il propose) autre nom dans le Gestionnaire
de périphérique.

Télécharger, extraire, lancer HyperTerminal, à récupérer sur http://www.ensta-


bretagne.fr/lebars/Share/hypertrm.zip . Répondre de la manière la plus logique aux
éventuelles questions posées par le logiciel. Les paramètres importants à régler sont :
• Baudrate : 115200
• 8 bits de données, pas de parité, 1 bit de stop, pas de contrôle de flux

Cliquer sur les boutons Connecter/Déconnecter éventuellement plusieurs fois jusqu’à ce que
des données s’affichent. Aller dans le menu Transfert\Capturer le texte pour enregistrer les
données brutes. Les données qui s’affichent ne sont pas toutes humainement compréhensibles,
le protocole utilisé est le MAVLink, l’idée est juste de vérifier rapidement que l’autopilote
peut bien communiquer avec le PC (on suppose ici que le firmware actuellement sur
l’autopilote utilise le protocole MAVLink, ce qui est normalement le cas par défaut pour les
modèles à disposition).

6.2 Configuration avec Mission Planner et premiers tests sur table du


contrôle des actionneurs par télécommande via l’autopilote avec
ArduRover en mode Manual
Suivre approximativement la liste des étapes précédemment citées pour arriver à contrôler un
servomoteur et un moteur (utiles e.g. pour un modèle type voiture, si moteur+ESC

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indisponible utiliser éventuellement à la place un autre servomoteur) par télécommande via


l’autopilote avec ArduRover en mode Manual. Les infos des paragraphes suivants devraient
aider à y arriver.

Attention à surveiller l’état des batteries pour ne pas trop les décharger !

Bien consulter la documentation sur Internet pour comprendre comment alimenter le type
d’autopilote utilisé et les servomoteurs pour les tests (voir e.g.
http://ardupilot.org/rover/docs/common-powering-the-apm2.html ,
http://ardupilot.org/rover/docs/common-pixhawk-wiring-and-quick-start.html ,
https://drotek.gitbook.io/dropix-user-guide/ , https://drotek.gitbook.io/pixhawk-3-pro/ ,
https://shop.holybro.com/pixhawk4-mini_p1120.html , etc.). Enlever le jumper JP1 des
APM/HKpilot Mega pour commencer…

Receiver power consumption: there is usually a RC row on the autopilot that is supposed to be
connected to the receiver (most of the autopilots need to receive PPM or SBUS signals from
the receiver, note also that PPM might be used also as communication between an external
transmitter and the JR module of a radio). Autopilots such as the Pixhawk/HKPilot32 are
supposed to provide 5 V to the receiver through this row, but with a very limited current. For
powerful receivers, it is better to avoid using the 5 V coming from the RC row from the
autopilot and use a 5 V coming from elsewhere (e.g. a BEC or a dedicated 5 V battery)
instead.

Télécharger, extraire, lancer Mission Planner (if it is not already installed, get it from
http://firmware.ardupilot.org/Tools/MissionPlanner/MissionPlanner-latest.msi (installer only
for Windows), http://firmware.ardupilot.org/Tools/MissionPlanner/MissionPlanner-latest.zip
(should work for Windows with https://dotnet.microsoft.com/download/dotnet-
framework/net48 , Ubuntu with https://www.mono-project.com/download/stable/ ),
https://github.com/ArduPilot/MissionPlanner/releases/tag/osxlatest (only for macOS), note
that some functionalities of Mission Planner might not be available on Linux or macOS),
alternatively QGroundControl is similar to Mission Planner on Linux or macOS).

Suivre l’assistant de configuration pour charger le firmware ArduRover (voir


http://ardupilot.org/rover/index.html pour plus d’infos, notamment les points principaux dans
les sections en rouge, voir aussi la note de vocabulaire à la fin de l’activité) et faire les
calibrations demandées. L’autopilote ayant peut-être été déjà configuré pour d’autres choses,
il est recommandé de restaurer les paramètres par défaut juste après le chargement du
firmware, puis redémarrer l’autopilote : après connexion à l’autopilote dans Mission Planner
(choisir le bon port et bon baudrate (en général 115200 quand connecté via USB, 57600 via
télémétrie) puis cliquer sur CONNECT en haut à droite), cliquer sur Reset to Default dans
CONFIG\Full Parameter List, attendre 30 s, puis débrancher-rebrancher l’autopilote.

Note : certaines fonctionnalités du firmware peuvent être bridées selon la version matérielle
de l’autopilote (e.g. RAM <= 256 KB). Problèmes de compatibilité connus :
• APM2.5 et similaires : le firmware autour de v3.2.1 doit être le dernier supporté.
• RadioLink Mini Pix, Drotek Dropix, Pixhawk v1 et similaires ont probablement des
limitations à partir des firmware autour de v4.0.0. Parfois il est préférable d’utiliser
une version inférieure du firmware car certaines fonctionnalités existantes peuvent être
désactivées en plus de certaines nouvelles.
• Drotek Pixhawk 3 Pro : voir https://github.com/ArduPilot/ardupilot/issues/21184.

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• Si besoin, aller dans SETUP\Install Firmware\All Options pour forcer une version
spécifique. Il faudra alors bien faire attention à choisir le bon modèle dans Platform
(attention : il y a un risque que l’autopilote devienne inutilisable (« bricked ») en cas
d’erreur si le bootloader de l’autopilote est modifié).

Le récepteur doit être configuré pour sortir des signaux PPM ou SBUS (et dans les firmware
ArduPilot, le signal PPM ou SBUS venant du récepteur se branche sur la même pin de
l’autopilote (souvent appelée PPM IN ou RCIN) et le protocole est déterminé
automatiquement) au lieu de PWM, consulter sa documentation. Si télécommande+récepteur
indisponibles, tester avec un joystick (voir activité avec un autopilote simulé, attention aux
versions d’ArduRover < V4.0.0 qui ne supportent peut-être pas le joystick), ou au pire
désactiver le RC channel arming check dans CONFIG\Standard params.

Il se peut que l’autopilote se mette en sécurité si tous les canaux de la télécommande et les
actionneurs nécessaires selon le mode ne sont pas branchés, de plus il faut peut-être (étape de
préarmement) appuyer sur le bouton rouge clignotant (à brancher sur l’autopilote si dispo)
jusqu’à ce qu’il devienne fixe, ou désactiver le paramètre BRD_SAFETYENABLE et
redémarrer l’autopilote avant de pouvoir armer. L’onglet DATA\Messages dans Mission
Planner peut aider à déterminer ce qui bloque l’armement. L’onglet DATA\Actions contient
un certain nombre de boutons utiles.

6.3 Tests en extérieur

Si disponible, configurer (bind/appairage éventuels, voir


https://ardupilot.org/copter/docs/common-configuring-a-telemetry-radio-using-mission-
planner.html…) aussi une paire de modules de télémétrie pour mettre en place une
communication sans fil (bien vérifier les branchements sur la documentation de l’autopilote et
celle du module de télémétrie, il se peut que les connecteurs doivent être modifiés). Le but
final sera que Mission Planner puisse communiquer sans fil avec l’autopilote. Si besoin,
HyperTerminal peut être dans un premier temps utilisé pour tester s’il est possible d’envoyer
et recevoir des caractères via ce type de liaison entre 2 ordinateurs : brancher un module de
télémétrie en USB sur chaque ordinateur, lancer HyperTerminal sur chaque ordinateur et
ouvrir le bon port au baudrate supporté par le module de télémétrie (57600 en général) et
vérifier que quand on tape un caractère sur l’un, il apparait sur l’autre.

Si de plus un GPS compatible est disponible (bien vérifier les branchements sur la
documentation de l’autopilote et celle du GPS, il se peut que les connecteurs doivent être
modifiés), aller dehors (pour capter le GPS) et vérifier que Mission Planner indique bien votre
position. A noter que si on n’a pas de GPS compatible mais qu’on a un autre type de capteur
capable de donner des positions, on peut les envoyer à l’autopilote en s’inspirant des infos
dans https://www.ensta-bretagne.fr/lebars/Share/GPS_INPUT_pymavlink.py.

6.4 Tests de suivi de points GPS sur un robot


Une fois les premiers tests réussis, récupérer un buggy, voiture ou char sans électronique
(mais quand même muni de moteurs+ESCs+batterie et servomoteurs éventuels) et y installer
l’autopilote et tout le nécessaire, le tester d’abord en téléguidé (pour les robots se contrôlant
comme des chars, on peut utiliser un V-tail mixer ou modifier les paramètres
SERVO1_FUNCTION = 73 (Throttle Left), SERVO3_FUNCTION = 74 (Throttle Right)
(voir aussi PILOT_STEER_TYPE et PIVOT_TURN_ANGLE ?) pour convertir les

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signaux PWM moteur et direction en signaux PWM moteur droit et moteur gauche) et vérifier
que le cap et la position GPS sont corrects dans Mission Planner puis tester la fonction Fly to
here (clic droit sur la carte dans Mission Planner, ceci placera l’autopilote en mode Guided).
Les paramètres de PID dans CONFIG\Basic Tuning devront peut-être être ajustés selon la
dynamique du robot.

6.5 Vocabulaire
Note de vocabulaire (ou plutôt noms des différents logiciels) dans le cas d’un drone de type
avion :
• Mission Planner est un logiciel GCS (Ground Control Station) fait pour Windows
(fonctionne aussi en grande partie sur Ubuntu) permettant de configurer un autopilote
comme le Pixhawk (changement du firmware, configuration de paramètres et
notamment des waypoints, affichage de l’état du Pixhawk, changements de modes,
envoi de scripts particuliers, etc.). Il est relativement indispensable pour préparer le
Pixhawk avant un vol. Bien que pratique pour suivre l’état du vol et faire des
changements divers, il n’est pas strictement indispensable pendant un vol si tout a été
bien préparé à l’avance, la télécommande (et surtout le Pixhawk via les paramètres
correspondants) pouvant être configurée pour avoir des interrupteurs permettant des
changements divers (notamment passage de mode manuel à auto, armement,
désarmement, Return To Launch, etc.).
• ArduPlane est le nom du firmware typiquement utilisé pour un avion (dans la famille
des firmware ArduPilot, il y a aussi notamment ArduCopter pour les hélicoptères et
multirotors, ArduRover pour les robots roulants et bateaux à moteur) et ce firmware
s’exécute sur le Pixhawk. L’essentiel de l’intelligence est dedans (c’est un OS temps
réel probablement proche d’un Linux très allégé, avec des bibliothèques et algos pour
gérer les capteurs, actionneurs, etc.). On peut communiquer avec lui avec le protocole
MAVLink, et c’est ce que fait Mission Planner. Un programme sur e.g. une Raspberry
Pi ou tout autre chose peut aussi communiquer avec le Pixhawk ou Mission Planner ou
les 2 et/ou tout autre programme utilisant le protocole MAVLink. A noter cependant
que les uns et les autres ne supportent qu’un sous ensemble du protocole MAVLink,
https://www.ensta-bretagne.fr/lebars/Share/fake_autopilot.zip ne supporte par exemple
que très peu de choses, alors qu’ArduPlane supporte a priori les choses documentées
sur https://ardupilot.org/dev/docs/mavlink-commands.html . Il y a quelques
infos/exemples (principalement pour ArduRover) dans les activités qui suivent. Une
manière de contrôler un peu le Pixhawk indépendamment d’une communication
MAVLink est via les signaux PWM (ou en fait leur version sérialisée sur un seul fil,
en PPM ou SBUS sur le port RCIN du Pixhawk) qu’on lui envoie via
récepteur+télécommande, l’interprétation de ces signaux dépendant de divers
paramètres réglables dans le Pixhawk (e.g.
https://ardupilot.org/plane/docs/parameters.html#rc10-option-rc-input-option).

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Activité 7 : Test d’un autopilote simulé


Lieu : salle info
Nb max personnes : illimité
Matériel nécessaire par groupe : 1 PC de salle info ou PC portable d’étudiant
Durée estimée : 60 min

Pour la prise en main des fonctions avancées d’autonomie des autopilotes ArduPilot ou
compatible, une version spéciale des firmware ArduRover et ArduCopter existe en mode
simulé (voir l’activité sur l’autopilote réel pour plus d’infos sur les autopilotes et ArduPilot).
Parmi les différences avec un réel, il y a :
• On ne peut a priori pas faire les calibrations des centrales inertielles, donc il faut
potentiellement désactiver certains Arm Checks (dans CONFIG\Standard
Params). Penser aussi à sélectionner e.g. Quad dans SETUP\Frame Type pour
ArduCopter (comme pour un réel).
• On ne peut pas brancher de récepteur, donc on utilise un joystick (qui peut être réel, ou
virtuel avec vJoy Feeder, voir DATA\Actions\Joystick dans Mission Planner pour
activer et configurer un joystick (semble non disponible sous Linux)). On peut
armer/désarmer avec le bouton Arm/Disarm dans l’onglet DATA\Actions (set the
layout of Mission Planner to Advanced if it does not appear). Une solution alternative
peut être d’envoyer des commandes via MAVProxy (e.g. mavproxy.py --
master=tcp:127.0.0.1:5760 and send arm throttle and rc 3 1500 commands).
• Au lieu d’être reconnu comme un port série via USB (e.g. COM1), l’autopilote simulé
va créer un serveur TCP sur le port 5760 (ainsi que 5762 et 5763 si un programme
s’est déjà connecté sur le 5760).
• On peut changer le paramètre SIM_GPS_DISABLE pour simuler un vol en intérieur
où on ne capte pas le GPS, d’autres paramètres similaires spécifiques à la simulation
existent.

A l’aide des documents sur https://www.ensta-


bretagne.fr/lebars/Share/ArduPilot%20simulator.zip (ou via le menu SIMULATION de
Mission Planner) et en s’inspirant de ce qu’il y a à faire dans l’activité avec l’autopilote réel,
tester un quadrirotor simulé avec le firmware ArduCopter (voir
http://ardupilot.org/copter/index.html pour plus d’infos (notamment les points principaux dans
les sections en rouge)) dans les modes Stabilize, AltHold, Loiter, Land, RTL et effectuer
une mission de suivi de waypoints automatique.

Pour info, voici un exemple de check-list qu’on suit parfois pour la configuration d’un drone
aérien : https://www.ensta-bretagne.fr/lebars/Share/drone_take-off_check-list.txt

Activité 8 : Programmation en MATLAB, Python, Java,


C/C++ de capteurs ou cartes d’interface
Lieu : salle info
Nb max personnes : illimité
Matériel nécessaire par groupe : 1 PC de salle info ou PC portable d’étudiant
Durée estimée : variable

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Le but de cette activité est de savoir récupérer les données de capteurs et/ou contrôler des
cartes d’interface dans un langage de programmation (MATLAB, Python, Java, C++). Le
matériel proposé est :
• Centrale inertielle Razor pour récupérer les angles de roulis, tangage, lacet.
• GPS USB pour récupérer la latitude, longitude, altitude.
• Cartes d’interface Lynxmotion SSC-32/SSC-32u ou Polulu Maestro capables de
générer des signaux PWM pour contrôler des moteurs/servomoteurs.
• Autopilotes ArduPilot ou compatibles pour récupérer les angles de roulis, tangage,
lacet, la latitude, longitude, altitude si un GPS est disponible, les signaux PWM d’un
récepteur si disponible, ainsi que contrôler des servomoteurs (il est en général plus
simple de tester d’abord avec un firmware ArduRover car il y a moins de réglages de
sécurité à désactiver par rapport à ArduCopter, cependant certaines fonctionnalités
peuvent ne pas être disponibles).
• Le capteur de flux optique PX4FLOW communique ses données d’une manière
similaire aux autopilotes, sauf que ce sont les vitesses instantanées vx,vy qui peuvent
être intéressantes.

A noter que la partie Java n’est plus maintenue.

1. Si vous ne l’avez pas déjà fait, consulter les activités précédentes pour être déjà
capable de voir les données brutes avec un logiciel tout fait.

2. Trouver comment utiliser https://github.com/ENSTABretagneRobotics/Hardware-


MATLAB, https://github.com/ENSTABretagneRobotics/Hardware-Python,
https://github.com/ENSTABretagneRobotics/Hardware-Java pour pouvoir contrôler
votre matériel en MATLAB, Python ou Java (seulement MATLAB pour autopilotes et
PX4FLOW).

3. Le code fourni faisant appel en interne à une bibliothèque écrite en C (dispo sur
https://github.com/ENSTABretagneRobotics/Hardware-CPP ), il y a un certain
nombre de limitations. Pour avoir plus de contrôle sur votre matériel, il peut être plus
intéressant de n’utiliser que des fonctions MATLAB, Python, Java, C/C++
« classiques ».

MATLAB
A l’aide de http://fr.mathworks.com/help/matlab/serial-port-devices.html, écrire un
programme purement MATLAB capable de faire à peu près la même chose que le code fourni
précédemment : récupération de yaw, pitch, roll pour la Razor, récupération de la latitude et
longitude pour un GPS, commande de servomoteurs pour la Lynxmotion SSC-32/SSC-32u ou
Polulu Maestro. Un code à trous avec des indications est fourni
(RazorAHRSMATLABTest_students.m pour le cas de la Razor, s’en inspirer aussi pour les
autres cas). Les fonctions serial, set, fopen, fprintf, fscanf, fread, fwrite, fclose, sprintf,
sscanf, strfind, disp, delete, clear pourront notamment être utiles.

Si à un moment le port série n’est pas correctement fermé, utiliser la commande


fclose(instrfind) pour pouvoir de nouveau y avoir accès.

Python
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Il faut probablement utiliser les fonctions de pyserial.

Pour le cas de l’ArduPilot le protocole MAVLink est utilisé pour la communication entre
l’autopilote et Mission Planner ou tout autre application. En Python, on peut utiliser
pymavlink, mais il est assez peu documenté, voir les exemples https://www.ensta-
bretagne.fr/lebars/Share/rcin_rover_pymavlink.py (voir https://www.ensta-
bretagne.fr/lebars/Share/rcin_mavlink.pdf pour le tester en simulation), https://www.ensta-
bretagne.fr/lebars/Share/rcoverride_rover_pymavlink.py, https://www.ensta-
bretagne.fr/lebars/Share/manualcontrol_rover_pymavlink.py, https://www.ensta-
bretagne.fr/lebars/Share/guided_rover_pymavlink.py, https://www.ensta-
bretagne.fr/lebars/Share/nogps_takeoff_land_pymavlink.py, ainsi que l’activité suivante, la
logique, les types, constantes et noms de fonctions du protocole MAVLink sont similaires en
C/C++ et en Python (certaines fonctions sont aussi en plus dans pymavlink).

Java
La bibliothèque Java PureJavaComm (voir
http://www.sparetimelabs.com/purejavacomm/purejavacomm.php ) qui utilise en interne la
bibliothèque JNA (voir https://github.com/java-native-access/jna ) permet de programmer en
Java et sous différents OS des périphériques RS-232. Les fonctions et classes Java
standardisées pour l’accès aux périphériques RS-232 sont décrites sur
http://docs.oracle.com/cd/E17802_01/products/products/javacomm/reference/api/javax/comm
/package-summary.html , et sont bien fournies par PureJavaComm.

Si votre ordinateur n’a pas de version d’Eclipse correcte, utiliser cette version :
http://www.ensta-bretagne.fr/lebars/Share/eclipse.zip (à extraire dans C:\Temp).

Un code à trous avec des indications est fourni


(RazorAHRSPureJavaCommTest_students.zip pour le cas de la Razor, s’en inspirer aussi
pour les autres cas) pour pouvoir écrire un programme capable de faire à peu près la même
chose que le code fourni précédemment : récupération de yaw, pitch, roll pour la Razor,
récupération de la latitude et longitude pour un GPS, commande de servomoteurs pour la
Lynxmotion SSC-32/SSC-32u ou Polulu Maestro. Pour l’utiliser dans Eclipse, faire
File\Import\Existing Projects into Workspace. Si nécessaire, aller dans les propriétés du
projet Properties\Java Build Path\Libraries et cliquer sur Add JARs et choisir
lib/purejavacomm.jar et lib/jna-3.5.1.jar. Examiner ensuite le code fourni et le compléter
pour qu’il fonctionne.

C/C++
Des infos potentiellement utiles sont sur http://www.ensta-
bretagne.fr/lebars/tutorials/Serial%20port%20C.pdf .

Pour le cas de l’ArduPilot, le protocole MAVLink est utilisé pour la communication entre
l’autopilote et Mission Planner ou tout autre application. En C/C++, il faudra utiliser
https://github.com/mavlink/c_library (#include "common/mavlink.h"...) dont la
documentation est sur https://mavlink.io/en/messages/common.html. Les
types/fonctions/constantes utiles seront notamment :
• mavlink_message_t

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• mavlink_status_t
• mavlink_attitude_t
• mavlink_gps_raw_int_t
• mavlink_rc_channels_override_t
• mavlink_manual_control_t
• MAVLINK_MSG_ID_ATTITUDE
• MAVLINK_MSG_ID_GPS_RAW_INT
• mavlink_parse_char()
• mavlink_msg_attitude_decode()
• mavlink_msg_gps_raw_int_decode()
• mavlink_msg_rc_channels_override_encode()
• mavlink_msg_manual_control_encode()

Il est possible que par défaut, les messages ne soient pas envoyés automatiquement, il faut
donc les activer, voir par exemple :
• mavlink_msg_command_long_encode()
• MAV_CMD_SET_MESSAGE_INTERVAL
• mavlink_msg_request_data_stream_encode()
• MAV_DATA_STREAM_RAW_SENSORS

Des paramètres internes peuvent aussi devoir être changés, voir par exemple :
• mavlink_msg_param_set_encode()
• ARMING_CHECK

Pour le contrôle plus ou moins direct de servomoteurs ou ESCs de moteurs, 3 méthodes sont
possibles :
• RC_CHANNELS_OVERRIDE : message pour remplacer les signaux du récepteur
connecté éventuel. C’est sans doute la méthode qui permet le contrôle le plus direct
des actionneurs, bien qu’en fait ce ne soit pas forcément directement les commandes
qui leurs sont envoyées (dépend notamment du mode dans lequel est l’autopilote, des
paramètres SERVO1_FUNCTION, SERVO3_FUNCTION, PILOT_STEER_TYPE,
PIVOT_TURN_ANGLE, etc.). Semble non supporté pour ArduRover < V4.0.0 (OK
pour SITL V4.0.0) et non supporté pour ArduSub (dernière version testée : version
préliminaire V4.2.0).
• MANUAL_CONTROL : message fait à l’origine pour contenir les commandes
venant d’un joystick. Selon le mode dans lequel est l’autopilote, on aura un contrôle
plus ou moins direct (au mieux non linéaire ?) similaire à
RC_CHANNELS_OVERRIDE. Semble non supporté pour ArduRover < V4.0.0 (OK
pour SITL V4.0.0).
• SET_ATTITUDE_TARGET : messages pour l’envoi de consignes de stabilisation
en attitude, nécessite généralement d’être en mode Guided ou Guided_NoGPS. Voir
aussi http://ardupilot.org/dev/docs/copter-commands-in-guided-mode.html. Pas
vraiment adapté pour ArduSub du fait que l’attitude du BlueROV ne soit pas liée à ses
mouvements en translation (dernière version testée : V4.0.3).

Il est aussi possible de voir les messages MAVLink échangés avec Mission Planner dans
CONFIG\Planner\Layout\Testing screen\MAVLink Inspector.

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Du code existant potentiellement utile est disponible sur


https://github.com/mavlink/mavlink/blob/master/examples/linux/mavlink_udp.c,
https://github.com/ENSTABretagneRobotics/UxVCtrl/blob/master/Hardware/MAVLinkDevi
ce.h (those 2 code samples are designed to connect to an autopilot running ArduPilot
firmware family), https://www.ensta-bretagne.fr/lebars/Share/fake_autopilot.zip,
https://github.com/ENSTABretagneRobotics/UxVCtrl/blob/master/MAVLinkInterface.cpp
(those 2 code samples act as a sort of autopilot simulator and it is assumed Mission Planner is
the GCS used to communicate with them). Les exemples de la partie Python sont aussi utiles
pour comprendre la logique de certains messages.

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