Chapitre 3
Chapitre 3
Chapitre 3
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3 Automatique Module :Maintanance et fiabilité
Remarque : La durée de bon fonctionnement = la durée totale en service – la durée des défaillances
.
B. La MTBF ou moyenne des temps de bon fonctionnement
La MTBF ( qui vient de l’anglais Mean Time Before Failure ) représente la moyenne des
temps de bon fonctionnement entre deux défaillances d’un système réparable ou le temps
moyen entre défaillances.
é
MTBF =
)
Entrée A B C n Sortie
RA et A RB et B RC et C Rn et n
On a donc : R(s) = RA x RB x RC x …x Rn
- Si les "n" composants sont identiques avec une même fiabilité R la formule sera la
suivante : R(s) = Rn
- Si les taux de défaillances sont constants au cours du temps la fiabilité sera calculée
suivant la formule :
R = e- λ. t
R(s) = ( e-A. t ) x ( e-B. t ) x ( e-C. t ) x …x ( e-n. t )
Avec : MTBFs =1/( A + B + C +…+ n)
- Si en plus, les composants sont identiques : A = B = C =…= n =
Alors : R(s) = e- nλ. t et MTBFs =1 /( n . )
B
Entrée Sortie
i
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3 Automatique Module :Maintanance et fiabilité
La probabilité de pannes F(s) de l’ensemble des "n" composants en parallèle est égal au
produit des Fi entre eux :
F(s) = F1 x F2 x Fn = ( 1 – R1 ) x ( 1-R2 ) x … x ( 1-Rn )
La fiabilité R(s) de l’ensemble est donnée par la relation :
R(s) = 1 – ( 1 – R1 ) x ( 1 - R2 ) x … x ( 1 – Rn )
Si les "n" composants sont identiques ( R = R1 = R2 = …= Rn ) et ont tous la même fiabilité
R, l’expression devient : R(s) = 1 – ( 1 – R )n
En maintenance cette méthode est très utile pour déterminer les urgences ou les tâches les plus
rentables, par exemple :
a. S’attacher particulièrement à la préparation des interventions sur les défaillances les plus
fréquentes et/ou les plus coûteuses (documentation, gammes opératoires, contrats,
ordonnancement, etc..),
b. Rechercher les causes et les améliorations possibles pour ces mêmes défaillances,
c. Décider de la politique de maintenance à appliquer sur certains équipements en fonction des
heures et des coûts de maintenance.
Remarque : Cette méthode ne résout pas les problèmes, mais elle attire l’attention du
technicien sur les groupes d’éléments à étudier en priorité.
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3 Automatique Module :Maintanance et fiabilité
Sous-ensembles A B C D E F G H I J
Nombre d’heures d’arrêt 26,5 11 1 57 56,5 1 17 1,5 9,5 1
Nombre de pannes 4 15 4 4 3 8 12 2 3 2
Tableau 1. Historique d’une machine
Sous Classement en Cumul des % des coûts Nombre de Cumul des % des pannes
ensembles coût ( h) coûts (h) cumulés pannes pannes cumulées
D 57 57 31,3 4 4 7
E 56,5 113,5 62,4 3 7 12,3
A 26,5 140 76,9 4 11 19,3
G 17 157 87,2 12 23 40,3
B 11 168 92,3 15 38 66,7
I 9,5 177,5 97,5 3 41 71,9
H 1,5 179 98,3 2 43 75,4
C 1 180 98,9 4 47 82,4
F 1 181 99,4 8 55 96,5
J 1 182 100 2 57 100
Tableau.2. coûts et des pannes cumulées
A partir du tableau ci-dessus, on construit le diagramme de Pareto (figure 3). Les cases grises
nous donnent les limites des zones A, B et C. Il est donc évident qu’une amélioration de la
fiabilité sur les sousensembles D, E et A peut procurer jusqu'à 76,9% de gain sur les pannes.
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Diagrammes en Nd, Na et t
Sous-ensembles Nd Na t
A 4 26,5 6,625
B 15 11 0,73
C 4 1 0,25
D 4 57 14,25
E 3 56,5 21.83
F 8 1 0,125
G 12 17 1,42
H 2 1,5 0,75
I 3 9,5 3,17
J 2 1 0,5
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b. Principe :
L'abaque de Noiret est basé sur les critères suivants :
- L'âge de l'équipement
- Son interdépendance : dans quelle mesure est-il vital pour la production
- Son coût
- Sa complexité et son accessibilité
- Sa robustesse et sa précision
- Son origine
- Son utilisation dans le temps
- Les conséquences de ses défaillances sur les produits
- Les délais de production qui lui sont liés
Chaque critère se décline en plusieurs options qui chacune correspond à un certain nombre de
points.