Exerice Mecanique Exammms
Exerice Mecanique Exammms
Exerice Mecanique Exammms
Département de Physique
Kenitra
Filières :
Sciences de la Matière Physique
Sciences Mathématiques Appliquées
bibliothèque.
• Passer au tableau, chaque fois que l’occasion se présente. Ceci permet à l’étudiant
qui fournissent l’effort nécessaire pour réfléchir et essayer de résoudre les exercices
proposés.
PLAN
Question de cours
Montrer que tout champ de vecteurs antisymétrique est équiprojectif et réciproquement.
Démonstration
→ → → →
• Soit 𝑈 un champ de vecteur antisymétrique c.à.d. U (Q) = U (P) + £ (PQ ) et
l’application £ est antisymétrique.
→ → →
⇒ U (Q) − U (P) = £ (PQ )
→ → → → → → →
⇒ PQ . [ U (Q) − U (P)] = PQ . £ (PQ ) = - PQ . £ (PQ ) =0 Car l’application £
est antisymétrique.
→ → → → →
D’où PQ . U (Q) = PQ . U (P) et par conséquent le champ de vecteur 𝑈 est équiprojectif.
→ →
• Soit 𝑈 un champ de vecteur équiprojectif c.à.d. 𝑈 champ de vecteur affine et pour tout
couple de points (P, Q) on a :
→ → → → → → →
PQ . U (Q) = PQ . U (P) ⇒ PQ . [ U (P) − U (Q) ] = 0.
Grâce à l’équiprojectivité :
→ → → → → → → →
OP . U (P) = OP . U (O) et OQ . U (Q) = OQ . U (O)
→ → → → → →
C’est à dire OP . [ U (P) − U (O) ] = 0 et OQ . [ U (Q) − U (O) ] = 0
→ → → → → →
D’où OQ . [ U (P)- U (O) ] = - OP . [ U (Q) - U (O) ]
→
Comme le champ de vecteurs U est affine alors
→ → → → → →
U (P)- U (O) = £ (OP ) et U (Q)- U (O) = £ (OQ)
→ → → →
Il vient alors : OQ . £ ( OP) = - OP . £ (OQ )
→
D’où l’application linéaire £ est antisymétrique et par conséquent le champ de vecteur U
est antisymétrique.
Corrigé.
• Existence de la solution.
L’équation vectorielle U ⃗ = ⃗⃗V n’admet de solution que si les vecteurs U
⃗⃗ Λ X ⃗ et V
⃗ sont
orthogonaux.
En effet : ⃗U ⃗ Λ ⃗X ) Produit mixte
⃗ . ⃗V = ⃗U . ( ⃗U
⃗ .V
⇒ U ⃗ =X
⃗ .(U
⃗ ΛU
⃗ ) = 0 Car le produit mixte est invariant par rotation circulaire des trois
vecteurs.
• Unicité de la solution !
⃗U Λ ⃗X1 = ⃗V
Soient ⃗X1 et ⃗X 2 deux solutions de l’équation vectorielle (1). ⇔ {
⃗U Λ ⃗X2 = ⃗V
En effectuant la différence, on obtient :
⃗UΛ ( ⃗X1 − ⃗X2 ) = ⃗0 c.à.d. les vecteurs ⃗U et ( ⃗X1 − ⃗X2 ) sont colinéaires.
Il existe un paramètre réel tel que : ⃗X1 − ⃗X2 = ⃗⃗U
⃗2+U
⃗1 = X
⇒ X ⃗ Ce qui veut dire qu’il existe une infinité de solutions dépendant d’un
paramètre réel .
La solution générale l’équation vectorielle (1) est de la forme :
⃗X = ⃗X0 + ⃗⃗U Où ⃗X0 est une solution particulière.
⃗0
Déterminons la solution particulière X
⃗ 0 vérifie l’équation vectorielle (1) ⇒ U
La solution particulière X ⃗ 0 = ⃗V
⃗ Λ X
⃗⃗ Λ ⃗⃗V)
On pose ⃗X0 = α (U Où α paramètre réel à déterminer.
⃗ Λ ⃗X0 = ⃗⃗V ⇒
⃗U ⃗U Λ α (U
⃗ Λ ⃗V) = ⃗V
⇒ ⃗ Λ (U
αU ⃗ ΛV
⃗) =V
⃗ Double produit vectoriel
⇒ α [ ( ⃗U . ⃗V)⃗⃗⃗U − (U
⃗ .U
⃗ ) ⃗V ] = ⃗V
2
Or ⃗ .V
U ⃗ =0 ⇒ ⃗‖ V
−α ‖𝑈 ⃗ = V
⃗
1
D’où : α=− 2
⃗‖
‖𝑈
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
Il existe donc α = −
1
⃗‖
2
⃗0
tel que la solution particulière X = − U Λ 2V
‖𝑈 ‖⃗⃗⃗
𝑈‖
⃗⃗ Λ ⃗X = ⃗V
D’où la solution générale l’équation vectorielle U
⃗⃗ ⃗⃗
⃗ = − U Λ V2 + ⃗⃗U
X Paramètre réel.
‖⃗⃗⃗
𝑈‖
Représentation géométrique
⃗⃗ Λ ⃗V)
⃗ 0 = α (U
X
⃗X = ⃗X0 + ⃗⃗U
Autre méthode :
L’équation vectorielle : ⃗ Λ ⃗X = ⃗V
U Eq. (1)
⃗ donne :
Multiplication vectorielle par U
⃗ Λ (U
U ⃗ ΛX
⃗) = U
⃗ ΛV
⃗
⇒ ( ⃗U . ⃗X) ⃗U − (U
⃗ .U
⃗ ) ⃗X = ⃗U ΛV
⃗
2
⇒ ( ⃗U . ⃗X) ⃗U − ‖𝑈
⃗ ‖ ⃗X = ⃗U ΛV
⃗
2
Il existe un paramètre réel tel que le scalaire U ⃗ = ‖𝑈
⃗ .X ⃗‖
2 2
Il s’ensuit que : ‖𝑈
⃗ ‖ ⃗U − ‖𝑈
⃗ ‖ ⃗X = ⃗U ΛV
⃗
⃗U Λ ⃗V
D’où : ⃗ =−
X 2
⃗ Où Paramètre réel.
+ U
⃗‖
‖𝑈
Exercice.2
E est l’espace vectoriel réel à 3 dimensions associé à l’espace affine repéré par le
repère R (O, i, j, ⃗k ). A tout point 𝑃(𝑥, 𝑦, 𝑧) de l’espace affine, on associe la famille de champs
→
de vecteurs 𝑀𝑡 (𝑃) définis par :
3y − tz + 1
→
𝑀𝑡 (𝑃) = | −3 x + 2 t z Où t est un paramètre réel
t x − t 2 𝑦 − 4⁄3
Corrigé.
→
1)- On cherche les valeurs de t pour lesquelles le champ de vecteurs 𝑀𝑡 est antisymétrique.
3y − tz + 1 1 3y − tz
→
𝑀𝑡 (𝑃) = | −3 x + 2 t z =| 0 + | −3 x + 2tz
2
t x − t 𝑦 − 4⁄3 − 4⁄3 t x − t2𝑦
1 3y − tz
→ → → → →
⇒ 𝑀𝑡 (𝑃) = 𝑀𝑡 (0) + £ (OP ) Où 𝑀𝑡 (0) = | 0 et £ (OP ) = | −3 x + 2 t z
− 4⁄3 t x − t2𝑦
→
Donc 𝑀𝑡 (𝑃) est un champ de vecteurs affine
E3 → E3
Montrons que l’application linéaire £ : { → → est antisymétrique
OP → £ (OP )
3y-tz 0 3 −t x
→
£ (OP ) = | -3 x + 2 t z = (−3 0 2 t ) (y)
t x - t2𝑦 t −t 2 0 z
0 3 −t
𝐿 = (−3 0 2 t ) Matrice associée à l’application linéaire £ .
t −t 2 0
L’application linéaire £ est antisymétrique si la matrice associée 𝐿 est antisymétrique.
⇒ t 2 − 2 𝑡 = 𝑡(𝑡 − 2) = 0 ⇒ t = 0 𝑜𝑢 t = 2
→
Le champ de vecteurs 𝑀𝑡 est antisymétrique si t = 0 𝑜𝑢 t = 2
⃗ 0,M
2)- • Pour t = 0 le torseur correspondant est [T0 ] = [ R ⃗⃗⃗ 0 (P) ]
3y + 1 1 3y
→
𝑀0 (𝑃) = | -3 x =| 0 + | -3 x
− 4⁄3 − 4⁄3 0
1
→ → →
𝑀0 (𝑃) = 𝑀0 (𝑂) + ⃗R 0 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 Où 𝑀0 (𝑂) = | 0
− 4⁄3
3y
⇒ ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
R 0 ∧ 𝑂𝑃 = | -3 x
0
α 𝑖 𝑗 ⃗𝑘 𝛽 𝑧 − 𝛾𝑦 3y
Si ⃗R 0 = | β alors R ⃗ 0 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 = |𝛼 𝛽 𝛾 | = | 𝛾𝑥 − 𝛼 𝑧 = | -3 x
γ 𝑥 𝑦 𝑧 𝛼𝑦 − 𝛽𝑥 0
D’où : 𝛼 = 𝛽 = 0 𝑒𝑡 𝛾 = −3 ⇒ R ⃗
⃗ 0 = −3 k
4
⃗ 0,M
Le torseur [T0 ]O = [ R ⃗⃗⃗ 0 (O) ] Avec R ⃗
⃗ 0 = −3 k et ⃗⃗⃗ 0 (O) = i −
M ⃗
k
3
⃗ 2,M
• Pour t = 2 le torseur correspondant est [T2 ] = [ R ⃗⃗⃗ 2 (P) ]
⃗ 2 et M
Ses éléments de réduction au point O sont : R ⃗⃗⃗ 2 (O)
3y −2z + 1 1 3y − 2z
→
𝑀2 (𝑃) = | −3 x + 4 z =| 0 + | −3 x + 4 z
⁄
2 x - 4𝑦 − 4 3 − ⁄
4 3 2 x − 4𝑦
1
→ → →
𝑀2 (𝑃) = 𝑀2 (𝑂) + ⃗R 2 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 Où 𝑀2 (𝑂) = | 0
− 4⁄3
3y-2z
⇒ ⃗R 2 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 = | -3 x + 4 z
2 x - 4𝑦
α 𝑖 𝑗 ⃗
𝑘 𝛽 𝑧 − 𝛾𝑦 3y − 2z
⃗
Si R 2 = | β alors ⃗R 2 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 = |𝛼 𝛽 𝛾| = | 𝛾𝑥 − 𝛼 𝑧 −
= | 3x + 4z
γ 𝑥 𝑦 𝑧 𝛼𝑦 − 𝛽𝑥 2 x − 4𝑦
D’où : 𝛼 = −4 , 𝛽 = −2 𝑒𝑡 𝛾 = −3 ⇒ ⃗R 2 = −4 𝑖 − 2 j − 3 ⃗k
→ → 4
Le torseur [T2 ]O = [ ⃗R 2 , 𝑀2 (𝑂) ] Avec ⃗R 2 = −4 𝑖 − 2 j − 3 ⃗k et M2 (O) = i − ⃗k
3
4
3)- • Torseur [T0 ] = [ ⃗R 0 , ⃗M
⃗⃗ 0 (P) ] Où ⃗R 0 = −3 ⃗k et ⃗M
⃗⃗ 0 (O) = i − ⃗k
3
• Torseur [T2 ] = [ ⃗R 2 , ⃗M
⃗⃗ 2 (P) ] Où ⃗R 2 = −4 𝑖 − 2 j − 3 ⃗k et →
M2 (O) = i −
4
⃗k
3
→
⃗ 2 . M2 (O) = 0 ⇒ Le torseur [T2 ] est soit un torseur couple
Son invariant scalaire est 𝐼2 = R
soit un glisseur.
Comme la résultante ⃗R 2 est non nulle ( ⃗R 2 ≠ ⃗0) le torseur [T2 ] ne peut être un torseur couple.
C’est un glisseur.
Exercice.3
→
Soit [T] un torseur définit par ses éléments de réduction au point P : R et m ⃗⃗⃗ (P). On
⃗ ).
considère les points 𝑂 (0 0, 0), 𝐴 (1, 0, 0) 𝑒𝑡 𝐵 (1, 1, 0) dans un repère cartésien R(O, i, j, k
Sachant qu’on connaît certaines composantes des moments en O, A et B à savoir :
𝛼 𝑥 𝑦
→
𝑚 (𝑂) = | 𝛼 , →
𝑚 (𝐴) = | 1- 𝛼 et →
𝑚 (𝐵) = | 𝑧
1 2 −𝛼
Corrigé.
1)- D’après l’équiprojectivité du champ des moments :
𝑂𝐴. →
‣ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐴. →
𝑚 (𝑂) = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑚 (𝐴)
1 𝛼 1 𝑥
⇒ (0) . (𝛼 ) = (0) . (1- 𝛼 ) ⇒ 𝑥= 𝛼
0 1 0 2
⃗⃗⃗⃗⃗ . →
‣ 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . →
𝑚 (𝑂) = 𝑂𝐵 𝑚 (𝐵)
1 𝛼 1 𝑦
⇒ (1) . ( ) = (1) . ( z )
𝛼 ⇒ 𝑦+𝑧 =2𝛼
0 1 0 −𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗ . →
‣ 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . →
𝑚 (𝐴) = 𝐴𝐵 𝑚 (𝐵)
0 𝑥 0 𝑦
⇒ (1) . (1- 𝛼 ) = (1) . ( z ) ⇒ 𝑧 =1− 𝛼
0 2 0 −𝛼
𝑥= 𝛼
D’où : { 𝑦 = 3 𝛼 − 1
𝑧=1− 𝛼
α 3α−1
→
m (A) = | 1- α et →
m (B) = | 1 − α
2 −α
⃗⃗ du torseur [𝑻]
2)- Calcul de la résultante 𝑹
D’après la propriété du champ des moments.
‣ →
𝑚 (𝐴) = →
𝑚 (𝑂) + 𝑅⃗ ∧ 𝑂𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗
0
⇒ ⃗𝑅 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗ → →
𝑂𝐴 = 𝑚 (𝐴) − 𝑚 (𝑂) = | 1 − 2𝛼
1
𝑎
On pose : 𝑅⃗ = 𝑎 𝑖 + 𝑏𝑗 + 𝑐𝑘⃗ → 𝑅⃗ = | 𝑏
𝑐
𝑖 𝑗 ⃗𝑘
⇒ 𝑅⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = |𝑎 𝑏 𝑐|
1 0 0
0 0
⇒ 𝑅⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = | 𝑐 = | 1 − 2𝛼
−𝑏 1
𝑏 = −1
D’où : {
𝑐 = 1 − 2𝛼
‣ →
𝑚 (𝐵) = →
𝑚 (𝐴) + 𝑅⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
2𝛼 − 1
⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗ = →
𝑅⃗ ∧ 𝐴𝐵 𝑚 (𝐵) − →
𝑚 (𝐴) = | 0
−𝛼 − 2
𝑖 𝑗 ⃗𝑘
Or 𝑅⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = |𝑎 𝑏 𝑐|
0 1 0
−𝑐 2𝛼 − 1
⇒ 𝑅⃗ ∧ 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = | 0 = | 0
𝑎 −(𝛼 + 2)
𝑎 = −(𝛼 + 2)
D’où : {
𝑐 = 1 − 2𝛼
−(𝛼 + 2)
Donc : 𝑅⃗ = −(𝛼 + 2) 𝑖 − 𝑗 + (1 − 2𝛼)𝑘⃗ → 𝑅⃗ = | −1
1 − 2𝛼
3)- L’axe central du torseur [𝑻] .
→
m (P) = →
𝑚 (𝑂) + ⃗𝑅 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃
𝑖 𝑗 ⃗𝑘
Or 𝑅⃗ ∧ 𝑂𝑃
⃗⃗⃗⃗⃗ = |−(𝛼 + 2) −1 1 − 2𝛼 |
𝑥 𝑦 𝑧
−𝑧 − (1 − 2𝛼) 𝑦
⇒ ⃗𝑅 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑃 = | (1 − 2𝛼) 𝑥 + (𝛼 + 2) 𝑧
− (𝛼 + 2) 𝑦 + 𝑥
−𝑧 − (1 − 2𝛼) 𝑦 + 𝛼
→
D’où : m (P) = {(1 − 2𝛼 ) 𝑥 + (𝛼 + 2) 𝑧 + 𝛼
𝑥 − (𝛼 + 2) 𝑦 + 1
−(𝛼 + 2)
→ ⃗
m (P) = λ R Où 𝑅⃗ = | −1
1 − 2𝛼
−𝑧 − (1 − 2𝛼) 𝑦 + 𝛼 = − (𝛼 + 2)
⇒ { (1 − 2𝛼) 𝑥 + (𝛼 + 2) 𝑧 + 𝛼 = −
𝑥 − (𝛼 + 2) 𝑦 + 1 = (1 − 2𝛼)
𝑥 − (𝛼 + 2) 𝑦 + 1 (1 − 2𝛼) 𝑦 + 𝑧 − 𝛼
= = − (1 − 2𝛼) 𝑥 − (𝛼 + 2) 𝑧 − 𝛼
1 − 2𝛼 𝛼+2
4)- Le système de vecteur qui engendre ce champ est un torseur couple si la résultante ⃗R = ⃗0
On a: 𝑅⃗ = −(𝛼 + 2) 𝑖 − 𝑗 + (1 − 2𝛼) 𝑘⃗
Quel que soit 𝛼 paramètre réel, la résultante ⃗R ≠ ⃗0.
Donc le système de vecteur qui engendre ce champ ne peut être un torseur couple.
Exercice.4
Démontrer que deux torseurs [𝑇1 ] et [𝑇2 ] sont égaux si, et seulement si, il existe trois
points non alignés 𝑃1 , 𝑃2 𝑒𝑡 𝑃3 en lesquels leurs moments sont égaux.
Corrigé.
⃗ 1,M
Deux torseurs [T1 ] = [ R ⃗⃗⃗ 1 (P) ] et [T2 ] = [ R
⃗ 2,M
⃗⃗⃗ 2 (P) ] sont égaux ⇔ ∃ trois points non
⃗1=R
R ⃗2
On a : { ⇒ ⃗⃗⃗ 1 (𝑃) = M
M ⃗⃗⃗ 2 (𝑃) ∀ P ∈ ξ3
⃗M
⃗⃗ 1 (A) = ⃗M
⃗⃗ 2 (A)
⃗ 1− R
⇒ (R ⃗ 2 ) ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 𝑃2 = ⃗0 c.à.d. ( R
⃗ 1− R
⃗ 2 ) ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 𝑃2 (Colinéaires)
De même
⃗⃗⃗ 1 (𝑃3 ) = M
M ⃗⃗⃗ 1 (P1 ) + ⃗R1 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 𝑃3
{ ⇒ ⃗ 1 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R 𝑃1 𝑃3 = R⃗ 2 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 𝑃3
⃗M
⃗⃗ 2 (𝑃3 ) = ⃗M
⃗⃗ 2 (P1 ) + ⃗R 2 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 𝑃3
⃗ 1 − ⃗R 2 ) ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⇒ (R 𝑃1 𝑃3 = ⃗0 c.à.d. (R
⃗ 1 − ⃗R 2 ) ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 𝑃3 (Colinéaires)
⃗ 1 − ⃗R 2 ) ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(R 𝑃1 𝑃2
On a: {
⃗ 1− R
(R ⃗ 2 ) ‖ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑃1 𝑃3
D’où : ⃗R1 = ⃗R 2
⃗ 1 , ⃗M
Donc les deux torseurs [T1 ] = [ R ⃗⃗ 1 (P) ] et [T2 ] = [ R
⃗ 2 , ⃗M
⃗⃗ 2 (P) ] sont égaux.
Exercice.5
L’espace étant rapporté à un repère orthonormé 𝑅𝑜 ( x⃗, y ⃗ , z ). On considère les deux
torseurs :
→ →
• [𝑇1 ] dont le vecteur 𝑅1 et le moment 𝑀1 (𝑂) ont pour composantes dans( x⃗, y ⃗ , z ).
→ →
𝑅1 :( cos α, sinα, 0) et 𝑀1 (𝑂): ( -h sinα, h cosα, 0)
→ →
• [𝑇2 ] dont le vecteur 𝑅2 et le moment 𝑀2 (𝑂) ont pour composantes dans( x⃗, y
⃗ , z ).
→ →
𝑅2 :( cos 𝛼, -sin𝛼, 0) et 𝑀2 (𝑂): ( -h sin𝛼, -h cos𝛼, 0)
Corrigé.
→
→ → 𝑅 = cos 𝛼 x⃗ + sin 𝛼 y
⃗
Torseur [𝑇1 ] = [𝑅1 , 𝑀1 (𝑂)] Avec { →1
𝑀1 (𝑂) = −ℎ sin 𝛼 x⃗ + ℎ cos 𝛼 y
⃗
→
→ → 𝑅 = cos 𝛼 x⃗ − sin 𝛼 y
⃗
Torseur [𝑇2 ] = [𝑅2 , 𝑀 2 (𝑂)] Avec { →2
𝑀2 (𝑂) = −ℎ sin 𝛼 x⃗ − ℎ cos 𝛼 y
⃗
1)- Nature des torseurs [𝑻𝟏 ] et [𝑻𝟐 ].
→ →
Quel que soit 𝛼 paramètre réel, 𝑅1 ≠ ⃗0 et 𝑅2 ≠ ⃗0 ⇒ Les torseurs [𝑇1 ] et [𝑇2 ].ne sont pas
des torseurs couples. Ils peuvent être des torseurs quelconques ou glisseurs. Pour cela, il faut
calculer l’invariant scalaire de chaque torseur.
→ →
• Torseur [𝑇1 ]𝑂 = [𝑅1 , 𝑀1 (𝑂)]
→ →
L’invariant scalaire 𝐼1 = 𝑅1 . 𝑀1 (𝑂)
⇒ 𝐼1 = −ℎ sin 𝛼 cos 𝛼 + ℎ sin 𝛼 cos 𝛼 = 0
→
𝐼1 = 0 Et 𝑅1 ≠ ⃗0 ⇒ Le torseur [𝑇1 ] est un glisseur.
→ →
• Torseur [𝑇2 ]𝑂 = [𝑅2 , 𝑀 2 (𝑂)]
→ →
L’invariant scalaire 𝐼2 = 𝑅2 . 𝑀2 (𝑂)
⇒ 𝐼2 = −ℎ sin 𝛼 cos 𝛼 + ℎ sin 𝛼 cos 𝛼 = 0
→
𝐼2 = 0 Et 𝑅2 ≠ ⃗0 ⇒ Le torseur [𝑇2 ] est un glisseur.
2)- l’invariant scalaire du torseur [𝑻𝟑 ] tel que : [𝑇3 ] = 𝜆1 [𝑇1 ] + 𝜆2 [𝑇2 ]
→ → →
Le torseur [𝑇3 ] a pour résultante 𝑅3 = 𝜆1 𝑅1 + 𝜆2 𝑅2
→ → →
Et pour moment au point O, 𝑀 3 (𝑂) = 𝜆1 𝑀1 (𝑂) + 𝜆2 𝑀 2 (𝑂)
Soit :
→
𝑅3 = (𝜆1 + 𝜆2 ) cos 𝛼 x⃗ +(𝜆1 − 𝜆2 ) sin 𝛼 y
⃗
→
𝑀3 (𝑂) = −(𝜆1 + 𝜆2 ) ℎ 𝑠𝑖𝑛 𝛼 x⃗ +(𝜆1 − 𝜆2 )ℎ 𝑐𝑜𝑠 𝛼 y
⃗
→ →
L’invariant scalaire du torseur [𝑇3 ] est : 𝐼3 = 𝑅3 . 𝑀3 (𝑂)
→ → →
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀3 (𝑃) = 𝑀3 (𝑂) + 𝑅3 ∧ 𝑂𝑃
𝑥 𝑦 𝑧
→
Or ⃗⃗⃗⃗⃗ = |(𝜆1 + 𝜆2 ) cos 𝛼
𝑅3 ∧ 𝑂𝑃 (𝜆1 − 𝜆2 ) sin 𝛼 0 |
𝑥 𝑦 𝑧
𝑧 (𝜆1 − 𝜆2 ) sin 𝛼
→
⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗ = | − 𝑧(𝜆1 + 𝜆2 ) cos 𝛼
𝑅3 ∧ 𝑂𝑃
𝑦(𝜆1 + 𝜆2 ) cos 𝛼 − 𝑥(𝜆1 − 𝜆2 ) sin 𝛼
(𝜆1 + 𝜆2 ) cos 𝛼
→ → →
𝑀3 (𝑃) = k 𝑅3 Où 𝑅3 = | (𝜆1 − 𝜆2 ) sin 𝛼
0
→
La résultante 𝑅3 = (𝜆1 + 𝜆2 ) cos 𝛼 x
⃗ +(𝜆1 − 𝜆2 ) sin 𝛼 y
⃗
Exercice.6
Le repère R (O, i, j, ⃗k ) est orthonormé et orienté dans le sens habituel.
a, b, et c sont des paramètres réels. On donne les trois vecteurs liés suivants :
→
𝑅1 = a i + b 𝑗 D’origine 𝐴 (1, 0, 0)
→
𝑅2 = 𝑗 D’origine 𝐵 (1, 1, 0)
→
𝑅3 = c i D’origine 𝐶 (0, 0, 1)
Corrigé.
Rappel.
Soit (A, ⃗W
⃗⃗ ) un vecteur lié de sommet A et de vecteur ⃗W
⃗⃗
→ → →
Le torseur [T] = [𝐺1 ] + [𝐺2 ] a pour résultante R = R 1 + R 2 = a i + (b + 1) j
→ → → → ⃗⃗⃗⃗⃗ + → ⃗⃗⃗⃗⃗
et pour moment au point P, U (P) = U 1 (P) + U 2 (P) = 𝑅 1 ∧ AP 𝑅 2 ∧ BP
Cherchons s’il existe un point tel que son moment est nul. Commençons par le point A.
→ → →
U (A) = 𝑅 1 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
AA + 𝑅 2 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
BA
→ → →
U (A) = 𝑅 2 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
BA ⇒ U (A) = j ∧ (− j ) = ⃗0
Il existe le point A tel que son moment est nul.
On est donc en mesure de conclure que :
• Si (𝑎, 𝑏) = (0, −1) alors [T] = [𝐺1 ] + [𝐺2 ] est le torseur nul.
• Si (𝑎, 𝑏) ≠ (0, −1) alors [T] = [𝐺1 ] + [𝐺2 ] est un glisseur.
𝑖 𝑗 ⃗
𝑘 ( 𝑏 + 1) 𝑧
𝑅⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑃 = | 𝑎 𝑏+1 0 | = | −𝑎 𝑧
𝑥−1 𝑦 𝑧 𝑎𝑦 − (𝑏 + 1)(𝑥 − 1)
(𝑏 + 1) 𝑧 = 0
→ ⃗⃗⃗⃗⃗ →
R ∧ 𝐴𝑃 = 0 ⇒ { −𝑎 𝑧 = 0
𝑎𝑦 − (𝑏 + 1)(𝑥 − 1) = 0
𝑧=0
Or (𝑎, 𝑏) ≠ (0, −1) ⇒ {
𝑎𝑦 − (𝑏 + 1)(𝑥 − 1) = 0
→ ⃗
On trouve U (P) = (𝑏 + 1) 𝑧 i − 𝑎 𝑧 j +[ 𝑎𝑦 − (𝑏 + 1)(𝑥 − 1)] k
→ →
2)- Soit [𝑻] = [ R , 𝑼 (𝑷) ] le torseur [𝑻] = [𝑮𝟏 ] + [𝑮𝟐 ] + [𝑮𝟑 ].
→ → → →
a) Le torseur [𝑻] = [𝑮𝟏 ] + [𝑮𝟐 ] + [𝑮𝟑 ] a pour résultante R = R 1 + R 2 + 𝑅 3
→
Soit R = (a+c) i + (b + 1) j
→ → → →
Et pour moment au point P, U (P) = U 1 (P) + U 2 (P) + U 3 (P)
→ → ⃗⃗⃗⃗⃗ + → ⃗⃗⃗⃗⃗ + → ⃗⃗⃗⃗
U (P) = 𝑅 1 ∧ AP 𝑅 2 ∧ BP 𝑅 3 ∧ CP
𝑖 𝑗 ⃗𝑘 𝑏𝑧
→ ⃗⃗⃗⃗⃗ = |
𝑅 1 ∧ AP 𝑎 𝑏 0 | = | −𝑎 𝑧
𝑥−1 𝑦 𝑧 𝑎𝑦 − 𝑏(𝑥 − 1)
𝑖 𝑗 ⃗
𝑘 𝑧
→ ⃗⃗⃗⃗⃗ = |
𝑅 2 ∧ BP 0 1 0 |=| 0
𝑥−1 𝑦−1 𝑧 −(𝑥 − 1)
0
→ ⃗⃗⃗⃗ = |−𝑐(𝑧 − 1)
𝑅 3 ∧ CP
𝑐𝑦
On obtient :
→
U (P) = (b + 1) z i + [ c − z (a + c) ] j + [ (a + c) y − (x − 1)(b + 1) ] ⃗k
b) Le torseur [𝑻] = [𝑮𝟏 ] + [𝑮𝟐 ] + [𝑮𝟑 ]. est un torseur couple non réduit au torseur nul si sa
→
résultante R = ⃗0 et il existe un point tel que son moment est non nul.
→ 𝑎 = −𝑐
La résultante R = (a+c) i + (b + 1) j = ⃗0 ⇒ {
𝑏 = −1
→
D’où U (P) = c j
On conclut que :
𝑎 = −𝑐 = 0
• Si { alors le torseur [T] = [𝐺1 ] + [𝐺2 ] + [𝐺3 ] est le torseur nul.
𝑏 = −1
𝑎 = −𝑐 ≠ 0
• Si { alors le torseur [T] = [𝐺1 ] + [𝐺2 ] + [𝐺3 ] est un torseur couple de
𝑏 = −1
→
moment U (P) = c j
→ →
c) L’axe central du torseur [𝑻] = [ R , 𝑼 (𝑷) ].
→
C’est la droite 𝐷 = { P (x, y, z) ∈ 3 / U (P) = λ ⃗⃗R , λ ∈ ℜ}
On a :
→
U (P) = (b + 1) z i + [ c − z (a + c) ] j + [ (a + c) y − (x − 1) (b + 1) ] ⃗k
→
R = (a+c) i + (b + 1) j
(b + 1) z = (a+c) (1)
→ ⃗
U (P) = λ R ⇒ { c − z (a + c ) = (b + 1) (2)
(a + c) y − (x − 1)(b + 1) = 0 (3)
( b + 1) z c − z ( a + c)
=
𝑎+𝑐 𝑏+1
(𝑎+𝑐) 𝑐
D’où : 𝑧= (𝑏+1)2 +(𝑎+𝑐)2
L’axe central (D) du torseur [T] = [𝐺1 ] + [𝐺2 ] + [𝐺3 ] est la droite d’équation :
(a + c ) y − ( b + 1) x + (b + 1) = 0
(𝑎+𝑐) 𝑐
Situé dans le plan 𝑧 = (𝑏+1)2
+(𝑎+𝑐)2
EXERCICES COMPLEMENTAIRES
Exercice.7
→ →
On considère le champ de vecteurs 𝑊 𝑎 qui à tout points P (x, y, z) associe le vecteur 𝑊𝑎 (𝑃) de
composantes :
𝑊𝑥 = − 1 – 𝑦 − 2 𝑎𝑧
| 𝑊𝑦 = 3 + 𝑥 – 2𝑎𝑧 Où a est un paramètre réel
𝑊𝑧 = – 2 + 2𝑎𝑥 + 𝑎2 𝑦
→
1) Pour quelles valeurs de a, le champ de vecteur 𝑊 𝑎 est un champ antisymétrique ?
2) Déterminer, dans chaque cas, les éléments de réduction au point O du torseur associé.
Exercice.8
Soit [T] le torseur associé au champ de glisseurs défini sur le domaine (D) constitué des quatre
points 𝑀1 , 𝑀2 , 𝑀3 et 𝑀4 tel que les résultantes associées à chaque point soient :
Exercice.9
Une poutre OA, de longueur ℓ, est encastrée dans un mur vertical (OY) à son extrémité O.
Sur cette poutre s’exerce une action mécanique répartie définie en tout point M d’abscisse x par :
→ 𝑘
𝐹 (𝑀) = - (ℓ - x) 𝑗⃗ Où k est une constante positive.
ℓ
1) Déterminer les éléments de réduction, au point O, du torseur associé au champ de vecteur
→
𝐹 (𝑀).
→
2) En déduire le moment de l’ensemble infini de pointeurs (𝑀, 𝐹 (𝑀) ) en un point B(a).
3) Pour quelle valeur de a le moment au point B est-il nul ?
Exercice10
⃗ ), le système de trois
Considérons, dans un repère cartésien R (O, X, Y, Z) de base ( 𝑖, 𝑗, 𝑘
vecteurs liés définis par :
⃗ 1 = a i + b j + ⃗k
𝑉 D’origine A1 (1, 0, 0)
𝑉 ⃗
⃗ 2 = 2b i − 2a j − 3 k D’origine A2 (0, 1, 0)
⃗ 3 = −8 i + j + c ⃗k
𝑉 D’origine A3 (0, 0, 1)
1) Pour quelles valeurs de a, b et c, le système de ces trois vecteurs liés est équivalent à un couple ?
2) Déterminer alors son moment.
Question de cours
Montrer que le champ de vecteurs vitesse d’un solide définit un torseur.
Démonstration.
Soient A et B deux points du solide (S). La norme du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AB reste constante au
→ 2
cours du temps ( AB) = cte car solide indéformable.
Donc
→
d → → dAB → d → →
( AB)2 = 0 ⇒ 2 AB . ( ) = 0 ⇒ AB . ( OB - OA ) Ro =0
dt 𝑑𝑡 Ro dt
C’est-à-dire
→ → → → → → →
AB . ( V (B/Ro ) - V (A/Ro )) = 0 ⇒ AB . V (B/Ro ) = AB . V (A/Ro )
Equiprojectivité
Cette relation montre que le champ de vecteurs vitesses d’un solide est équiprojectif donc
→
antisymétrique. Autrement dit, il existe un vecteur unique Ω (S/R o ) tel que :
→ → → →
V (P ∈ S/R o ) = V (A ∈ S/R o ) + Ω (S/R o ) Λ AP
Le champ de vecteurs vitesses d’un solide S définit alors un torseur que l’on appelle
→ →
torseur cinématique ou torseur vitesse noté [ TV ]A = [ Ω (S/R o ) , V (A ∈ S/R o ) ].
Où :
→
Ω (S/R o ) est la résultante générale du torseur vitesse [ TV ]
⃗ (A ∈ S/R o ) son moment au point A.
V
Exercice.1
Dans les mouvements des solides suivants ; définir les angles d’Euler, en déduire le nombre
de degré de liberté et déterminer les vitesses de rotation instantanées correspondants.
1) Une tige 𝑂𝐴 de section négligeable en rotation autour de l’axe (O, 𝑧𝑜 ) dans le plan
(O, x⃗𝑜 , y
⃗ 𝑜 ).
2) Un disque de centre D lié à une tige 𝑂𝐴 (D confondu avec A et la tige 𝑂𝐴 contenue dans
le plan du disque). Le mouvement s’effectue dans le plan (O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ).
a) La liaison entre le disque et la tige est solidaire.
b) La liaison entre le disque et la tige permet au disque d’effectuer une rotation autour de
l’axe (A, 𝑧1 ) (fig.1).
3) Un solide (S) constitué par une demi boule de rayon a et de centre de base O 2 solidaire
à une tige 𝑂𝑂2 (fig.2). Le solide est mobile autour du point O.
Fig.1 Fig.2
Corrigé.
1)- Une tige 𝑶𝑨 de section négligeable en rotation autour de l’axe (O, ⃗𝒛𝒐 ) dans le plan
(O, x⃗ 𝒐 , y
⃗ 𝒐 ).
Rappel.
Le nombre de degré de liberté d’un solide S (𝑛. 𝑑. 𝑑. ℓ). C’est le nombre de paramètres
nécessaires pour décrire le mouvement du solide.
‣ La tige est en mouvement dans le plan (O, x⃗𝑜 ,y⃗𝑜 ) ⇒ pas de nutation.
𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
‣ Le solide est en mouvement dans le plan (O, x⃗𝑜 ,y⃗𝑜 ). ⇒ {
𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑒
b) La liaison entre le disque et la tige permet au disque d’effectuer une rotation autour de
l’axe (A, 𝒛
⃗ 𝟏 ) (fig.1).
Figure 1
La règle générale est de trouver les paramètres nécessaires pour décrire le mouvement de
chaque solide. (Tige et Disque), est d’en déduire ceux du système 𝛴.
• Tige (T).
‣ La tige possède le point fixe O (0, 0, 0) ⇒ trois coordonnées fixes.
‣ La tige est de section négligeable ⇒ pas de rotation propre.
‣ La tige est en mouvement dans le plan (O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜) ⇒ pas de nutation.
• Disque (D).
‣ Le disque n’a pas de point fixe, on cherche alors les coordonnées de son centre de masse A
dans le référentiel fixe 𝑅𝑜 ( O, x ⃗ 𝑜 , z𝑜 ).
⃗𝑜 ,y
→
OA = 𝑥𝐴 x
⃗ 𝑜 + 𝑦𝐴 y
⃗ 𝑜 + 𝑧𝐴 z⃗ 𝑜
→
OA = 𝐿 cos ψ x
⃗ 𝑜 + L sin ψ y
⃗ 𝑜 + 0 z𝑜
𝑥𝐴 = 𝐿 cos ψ
D’où les coordonnées du centre de masse : { 𝑦𝐴 = L sin ψ
𝑧𝐴 = 0
Donc le mouvement de translation du disque est décrit par le paramètre ψ.
→ → •
Ω (𝐷⁄R o ) = Ω (𝑅2 ⁄R o ) = θ z𝑜
• Système 𝜮 :
Le mouvement du système 𝜮 est décrit par la donnée des paramètre 𝜓 et θ.
𝑛. 𝑑. 𝑑. ℓ (𝛴) = 2
3)- Un solide (S) constitué par une demi boule de rayon a et de centre de base O2 solidaire à
une tige 𝑶𝑶𝟐 (fig.2). Le solide est mobile autour du point O.
‣ Le solide (S) possède le point fixe O (0, 0, 0) ⇒ trois coordonnées fixes. (Pas de
mouvement de translation). Il est en mouvement de rotation.
‣ Le solide est en mouvement autour du point O fixe. ⇒ Toutes les rotations sont possibles :
La précession d’angle 𝜓 autour de l’axe (O, z𝑜 ), la nutation d’angle 𝜃 et la rotation propre
d’angle 𝜙.
Donc, le mouvement du solide est décrit par la donnée des trois paramètres 𝜓, θ et 𝜙.
𝑛. 𝑑. 𝑑. ℓ (𝑆) = 3
ψ θ
𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 , y
⃗ 𝑜 , z𝑜 ) −−→ 𝑅1 ( O, u
⃗ ,v
⃗ ,z𝑜 ) −−→ R 2 ( O, u
⃗ ,w
⃗⃗⃗ , z) −−→ 𝑅( x⃗ , x⃗ , z)
z𝑜 ⃗
u z
Précession Nutation Rotation propre
⃗⃗ (S/R o ) = Ω
Ω ⃗⃗ (𝑅/R o ) = Ω
⃗⃗ (R/R 2 ) + Ω
⃗⃗ (R 2 /R1 ) + Ω
⃗⃗ (R1 /R o )
• • •
D’où ⃗ (S/R o ) = z + θ u
⃗Ω ⃗ + ψ zo
Exercice.2
Une plaque rectangulaire (𝑂𝐴𝐵𝐶) mobile par rapport à un repère fixe 𝑅𝑜 (O, x⃗𝑜 , y ⃗ 𝑜 , 𝑧𝑜 )
tel que son sommet 𝑂 reste fixe dans 𝑅𝑜 . L’arête 𝑂𝐴 reste dans le plan (O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ) avec 𝑂𝐴 = 𝑎
et 𝐴𝐵 = 𝑏.
Corrigé.
La plaque (𝑂𝐴𝐵𝐶) possède le point fixe 𝑂(0, 0, 0) 𝜓 ⇒ Trois coordonnées fixes (pas de
mouvement de translation de la plaque). Elle est uniquement en mouvement de rotation.
L’arête 𝑂𝐴 est en mouvement de rotation d’angle 𝜓 autour de l’axe (O, 𝑧𝑜 ) dans le plan
⃗ 𝑜 ) et la plaque peut s’incliner par rapport au plan horizontal. Il en résulte :
horizontal (O, x⃗𝑜 ,y
⃗⃗ (S/R o ) = Ω
D’où: Ω ⃗⃗ (𝑅𝑆 /R o ) = Ω
⃗⃗ (𝑅𝑆 /R1 ) + Ω
⃗⃗ (R1 /R o )
• •
⃗⃗ (S/R o ) = θ u
Soit : Ω ⃗ + ψ zo
•Traçons les figures planes partielles correspondantes.
→ → → →
V (P ∈ S/R o ) = V (O ∈ S/R o ) + Ω (S/R o ) Λ OP
→ ⃗
O point fixe dans R o → V (O ∈ S/R o ) = 0
→ → →
⇒ V (P ∈ S/R o ) = Ω (S/R o ) Λ OP
→ • •
⇒ V (P ∈ S/R o ) = (θ ⃗𝑥 + ψ z⃗ o ). (𝑥 ⃗𝑥 + 𝑦 𝑦
⃗)
→ • • •
D’où: V (P ∈ S/R o ) = −𝑦 ψ cos θ ⃗𝑥 + 𝑥 ψ v
⃗ +yθ𝑧⃗
→ •
D’où V (A/R o ) = 𝑎 ψ v
⃗
𝑥=𝑎
• Point B : ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 𝑂𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 𝑎 𝑥 + 𝑏𝑦 ⇒ {𝑦=𝑏
→ • • •
D’où V (B/R o ) = −𝑏 ψ cos θ ⃗𝑥 + 𝑎 ψ v
⃗ +bθ𝑧⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑥=0
• Point C : 𝑂𝑐 = 𝑏𝑦 ⇒ {
𝑦=𝑏
→ • •
D’où V (C/R o ) = −𝑏 ψ cos θ ⃗𝑥 + b θ 𝑧
⃗
Exercice.3
On considère une sphère (S) homogène, de masse m, de rayon R, de centre G, se déplaçant
sur le plan horizontal fixe (𝑂, 𝑥𝑜 , 𝑦𝑜 ) d’un repère fixe orthonormé direct 𝑅𝑜 ( O, x⃗ 𝑜 ,y⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).
Soit 𝑅𝑆 ( G, x⃗ ,y⃗ ,z) le repère orthonormé direct lié à la sphère. I est le point de contact entre la
sphère (S) et le plan fixe(𝑂, 𝑥𝑜 , 𝑦𝑜 ). Cette sphère roule sans glisser sur le plan(𝑂, 𝑥𝑜 , 𝑦𝑜 ).
Corrigé.
Puisque la sphère est en permanence en contact ponctuel avec le plan horizontal (O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ) au
point I, la cote 𝑧(𝑡) = 𝑅 = 𝑐𝑡𝑒
Toutes les rotations sont possibles : La précession d’angle 𝜓, la nutation d’angle 𝜃 et la rotation
propre d’angle 𝜙.
Donc, le mouvement de la boule est décrit par la donnée des cinq paramètres 𝑥, 𝑦, 𝜓, θ et 𝜙.
𝑛. 𝑑. 𝑑. ℓ (𝐵) = 5
⃗ o , zo ) est d’après
La vitesse de rotation de la sphère par rapport au repère fixe R o ( O, x⃗o , y
la composition du vecteur rotation instantanée : :
⃗⃗Ω (S/R o ) = ⃗⃗Ω (𝑅𝑆 /R o ) = ⃗⃗Ω (𝑅𝑆 /R 2 ) + ⃗⃗Ω (R 2 /R1 ) + ⃗⃗Ω (R1 /R o )
• • •
⃗ (S/R o ) = z + θ u
D’où: ⃗Ω ⃗ + ψ zo
On exprime ⃗Ω
⃗ (S/R o ) dans la base 𝑅1 ( u
⃗ ,v
⃗ ,z𝑜 )
Or z = cos 𝜃 zo − sin 𝜃 v
⃗
• • • •
D’où: ⃗Ω ⃗ − sin 𝜃 v
⃗ (S/R o ) = θ u ⃗ + ( ψ + cos 𝜃 ) zo
→ • •
Ω n (S/R o ) = ( ψ + cos 𝜃 ) zo Vecteur rotation de pivotement
→ • •
) ⃗ − sin 𝜃 v
Ω t S/R o = θ u
( ⃗ Vecteur rotation de roulement
a)- Le non pivotement de la sphère par rapport au repère fixe 𝑹𝒐 se traduit par Ωn = 0
Le vecteur unitaire 𝑛⃗ est la normale au plan de déplacement. Dans cet exercice 𝑛⃗ ≡ z⃗ o .
• •
⃗ (S/R o ). zo = ψ + cos 𝜃 = 0
Ωn = ⃗Ω
•
C’est une relation de type 𝑓(𝑞𝑖 , 𝑞𝑖 , 𝑡) = 0
• • •
ψ + cos 𝜃 = 0 Relation non holonome (relation qui lie les vitesses 𝑞𝑖 ).
⃗ 𝒐, 𝒚
b) - Le non roulement de la sphère (S) par rapport au plan (𝑶, 𝒙 ⃗ 𝒐 ) se traduit par
→ ⃗
Ω t (S/R o ) = 0
→ • •
⃗ − sin 𝜃 v
Ω t (S/R o ) = θ u ⃗
•
→ ⃗ θ=0 𝐸𝑞. (1)
Ω t (S/R o ) = 0 ⇒ { •
sin 𝜃 = 0 Eq. (2)
•
𝐸𝑞. (1) θ = 0 Entraine θ = 𝑐𝑡𝑒 relation holonome
•
𝐸𝑞. (2) sin 𝜃 = 0 Puisque θ = 𝑐𝑡𝑒, l’équation (2) est intégrable ⇒ = 𝑐𝑡𝑒, ne fait plus
•
intervenir les vitesses c.à.d. les 𝑞𝑖 donc la relation est semi-holonome.
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝐼
𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗∗ + 𝐼⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∗𝐺
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂I ∗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼∗𝐺 ⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂I ∗ = 𝑥 x⃗o +𝑦 y
⃗o
• •
D’où la vitesse du point I ∗ ⃗ (I∗ /R o ) = x x⃗o + y y
V ⃗o
D’où:
• • • • • •
⃗V(I ∈ S/R o ) = (x + 𝑅 sin 𝜃 cos ψ − R θ sin ψ )x⃗o + (y + 𝑅 sin 𝜃 sin ψ + R θ cos ψ ) y
⃗o
• • •
x + 𝑅 sin 𝜃 cos ψ − R θ sin ψ
⃗V(I ∈ S/R o ) = | • • •
y + 𝑅 sin 𝜃 sin ψ + R θ cos ψ
0
C’est la Vitesse de glissement de la sphère (S) par rapport au plan (𝑂, 𝑥𝑜 , 𝑦𝑜 ). En effet
⃗ g (𝑆/𝑃𝑙𝑎𝑛) = V
V ⃗ (I ∈ 𝑆/𝑃𝑙𝑎𝑛) = V
⃗ (I ∈ 𝑆/R o ) − V
⃗ (I ∈ 𝑃𝑙𝑎𝑛/R o )
⃗ (I ∈ 𝑃𝑙𝑎𝑛/R o ) = ⃗0
Or V ⇒ ⃗ g (𝑆/𝑃𝑙𝑎𝑛) = V
V ⃗ (I ∈ 𝑆/𝑃𝑙𝑎𝑛) = V
⃗ (I ∈ 𝑆/R o )
d)- La condition de roulement sans glissement de la sphère (S) par rapport au plan (𝑶,
⃗ 𝒐, 𝒚
𝒙 ⃗ (I ∈ S/R o ) = ⃗0
⃗ 𝒐 ) se traduit par vitesse de glissement nulle c.à.d. V
• • •
⃗V(I ∈ S/R o ) = ⃗0 x + 𝑅 sin 𝜃 cos ψ − R θ sin ψ = 0
⇒ { • • •
y + 𝑅 sin 𝜃 sin ψ + R θ cos ψ = 0
•
Ces deux équations ne sont pas intégrables, elles sont de la forme 𝑓(𝑞𝑖 , 𝑞𝑖 , 𝑡) = 0. Ce
sont des équations non holonomes. Elles ne réduisent pas le 𝑛. 𝑑. 𝑑. ℓ (𝑆). Le nombre de degré
de liberté de la sphère reste est égal à cinq (𝑥, 𝑦, 𝜓, θ et 𝜙).
Exercice.4
On considère (fig.4a.) le système (S) formé d’une tige horizontale AB de longueur a, et
d’un disque circulaire vertical perpendiculaire à AB, de centre B, de rayon R, en mouvement
dans un repère fixe 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).
Figure 4a
Le point A est fixe sur l’axe ( O, z𝑜 ) ; à la distance R de O. soit I le point du disque en contact
avec le plan horizontal (𝑂, 𝑥𝑜 , 𝑦𝑜 ), et I* le point géométrique de contact. On appelle
→
(O,u⃗ ) l’axe déterminé par le vecteur OI* et (O,v ⃗ ) l’axe tel que le trièdre ( O, u⃗ ,v
⃗ ,z𝑜 ) soit
direct, et (B,y ⃗ ) et (B,z ) deux axes orthogonaux liés au disque et situés dans son plan. Soit M
→
le point du disque tel que BM = R y ⃗ . On note ( x⃗𝑜 ,u
⃗ ) = θ, mesuré autour de z𝑜 et
→
( BI* ,⃗⃗y ) = 𝜙, mesuré autour de 𝑢 ⃗ (fig.4b.). On appelle R le repère 𝑅( B, u⃗ ,y
⃗ ,z), R1 le repère
( O, u⃗ ,v
⃗ ,z𝑜 ).
Figure 4b
Corrigé.
Rappel. 1
Pour résoudre un problème de mécanique du solide, commencer par :
1) Déterminer les paramètres nécessaires pour décrire le mouvement du solide
(𝑛. 𝑑. 𝑑. ℓ) .
2) Construire les différents repères permettant de faire l’étude cinématique du solide
et tracer les figures planes partielles.
Rappel. 2
Dans le cas général, le mouvement d’un solide est décrit par six paramètres
• Les trois Coordonnées (x, y, z) d’un point lié au solide S dans R o (ce point est
généralement le centre de gravité G du solide appelé aussi centre de masse G).
• Les trois angles d’Euler ψ, θ et ϕ.
On dit que dans le mouvement le plus général, un solide possède six degrés de liberté
(𝑛. 𝑑. 𝑑. ℓ = 6)
Le mouvement de rotation du solide est décrit par la donnée des deux paramètres θ
(angle de précession) et 𝜙 (angle de rotation propre) ⇒ Le nombre de degré de liberté du
solide 𝑛. 𝑑. 𝑑. ℓ (𝑆) = 2 (θ, 𝜙) .
→ → →
2)- Les vecteurs rotations instantanées 𝜴 (𝑹𝟏 ⁄𝑹𝒐 ) , 𝜴 (𝑹⁄𝑹𝟏 ) et 𝜴 (𝑹⁄𝑹𝒐 ).
On en déduit que :
→ • → •
Ω (R1 ⁄R o ) = θ z𝑜 Et Ω (R⁄R1 ) = u
⃗
→ → → → → • •
D’où Ω (R⁄R o ) = Ω (R⁄R1 ) + Ω (R1 ⁄R o ) ⇒ Ω (R⁄R o ) =Ω (S⁄R o ) = u
⃗ + θ z𝑜
⃗ (M ∈ S/R o ) = V
a)- V ⃗⃗ (S/R o ) Λ →
⃗ (A ∈ S/R o ) + Ω AM
⃗V (A ∈ S/R o ) = ⃗0 Car A point du solide fixe par rapport repère 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).
⃗⃗ (S/R o ) Λ →
Ω ⃗ (S/R o ) Λ →
AM = ⃗Ω
→
(AB + BM)
• •
⃗ (S/R o ) Λ →
⃗Ω AM = ( u
⃗ + θ z𝑜 ) Λ (a u
⃗ + R⃗⃗y )
• • •
⃗ (S/R o ) Λ →
⃗Ω AM = R ⃗z + a θ ⃗v + R θ ( z𝑜 Λ ⃗⃗y )
Calculons z𝑜 Λ ⃗⃗y .
On exprime ⃗⃗y dans la base de 𝑅1 (u
⃗ ,v
⃗ ,z𝑜 ) ⇒ ⃗⃗y = sin 𝜙 v
⃗ − cos 𝜙 z⃗ 𝑜
z𝑜 Λ ⃗⃗y = z𝑜 Λ ( sin 𝜙 v
⃗ − cos 𝜙 z⃗ 𝑜 ) = − sin 𝜙 u
⃗ .
D’où:
• • •
⃗ (S/R o ) Λ →
⃗V(M ∈ S/R o ) = ⃗Ω AM = R z + a θ v
⃗ − R θ sin 𝜙 u
⃗
• • •
⃗ (M/R o ) = −R θ sin 𝜙 u
V ⃗ +aθv
⃗ + R z⃗
→
b) - 𝑉 (I / R 𝑜 ) = ?
Dans cet exercice I est le point du solide (I ϵ Solide ) qui coïncide avec I* à ‘instant t
considéré.
I ∗ = Point géométrique du contact.
I ∗ = Solide (S) ∩ Plan ( O, x⃗𝑜 ,y⃗𝑜 ). Quel que soit le temps t.
→ → →
𝑉 (I / R 𝑜 ) = 𝑉 (Iϵ S/ R 𝑜 ) = ⃗V (A ∈ S/Ro ) + ⃗Ω (S/Ro ) Λ AI
→
𝑉 ⃗ (S/Ro ) Λ →
(I / R 𝑜 ) = Ω AI
→ → →
Avec AI = AB + BI = a u ⃗ − Rz𝑜
→ • • • •
𝑉 ( I / R 𝑜 ) = ( u
⃗ + θ z𝑜 ) Λ (a u ⃗ + Rv
⃗ − Rz𝑜 ) = a θ v ⃗
→ • •
D’où: 𝑉 (I / R 𝑜 ) = (a θ + R ) v
⃗
Signification physique :
→ → →
𝑉 (I / R 𝑜 ) = 𝑉 (Iϵ S/ R 𝑜 ) = 𝑉 (Iϵ S/ Plan ( O, xo ,yo ) ) C’est la Vitesse de
glissement du solide par rapport au plan ( O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ).
→
On peut aussi calculer la vitesse 𝑉 (I / R 𝑜 ) par :
→ → →
𝑉 (I / R 𝑜 ) = 𝑉 (Iϵ S/ R 𝑜 ) = ⃗V (B ∈ S/Ro ) + ⃗Ω (S/Ro ) Λ BI à calculer.
→ → ⃗ (S/R1 ) Λ →
c)- 𝑉 (I / R1 ) = 𝑉 (Iϵ S/ R1 ) = ⃗V (A ∈ S/R1 ) + ⃗Ω AI
→
𝑑 OA 𝑑 →
⃗V (A ∈ S/R1 ) = ( )R 1 = ( R z 𝑜 )R 1 = 0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
→ • •
⇒ ⃗ (S/R1 ) Λ →
𝑉 (I / R1 ) = ⃗Ω AI = u
⃗ Λ (a u
⃗ − Rz𝑜 ) Car ⃗ (S/R1 ) = u
⃗Ω ⃗
→ •
D’où 𝑉 (I / R1 ) = 𝑅 v
⃗
d
N.B. γe ≠ ( ⃗Ve )
dt Ro
1ére Méthode :
On applique la formule de calcul de l’accélération d’entraînement γe du repère R par rapport
au repère R o .
d
⃗⃗ (R/R o )) → ⃗⃗ (R/R o ) Λ →
⃗⃗ (𝑅/R o ) Λ [ Ω
𝛾 (I / R 𝑜 ) = 𝛾 (B / R 𝑜 ) + ( Ω Λ BI + Ω BI ]
dt Ro
d
► 𝛾 (B / R 𝑜 ) = ( ⃗V(B/R o ))
dt Ro
• • • •
► ⃗Ω ⃗ (R/R o ) Λ →
⃗ (𝑅/R o ) Λ [ ⃗Ω BI ] = ( u
⃗ + θ z𝑜 ) Λ [ ( u
⃗ + θ z𝑜 ) Λ ( − Rz𝑜 ) ]
• • • • • •
⃗Ω ⃗ (R/R o ) Λ →
⃗ (𝑅/R o ) Λ [ ⃗Ω BI ] = ( u
⃗ + θ z𝑜 ) Λ R v
⃗ = −Rθu ⃗ + R( )2 z𝑜
D’où:
• 2 • • •• •• •
𝛾 (I / R 𝑜 ) = − [a (θ) + 2 R θ ] u ⃗ +R( )2 z𝑜
⃗ +(a θ+ R 𝜙 ) v
Remarque :
Comme A est un point du solide fixe dans R o . On peut calculer 𝛾 (I / R 𝑜 ) par la
relation suivante :
d → ⃗ (R/R o ) Λ →
𝛾 (I / R 𝑜 ) = 𝛾 (A / R 𝑜 ) + ( ⃗Ω
⃗ (R/R o )) Λ AI + ⃗Ω
⃗ (𝑅/R o ) Λ [ ⃗Ω AI ]
dt Ro
2ème Méthode :
•• • • • 2 •• • 2
𝛾 ( Mϵ S/ R 𝑜 ) = − [𝑅 ( θ sin 𝜙 + 2 R θ cos 𝜙 ) + a (θ) ] u
⃗ + [a θ − R (θ) sin 𝜙] v
⃗
•• • 2
+ R 𝜙z − R ( ) y
⃗
⃗y 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 (𝑡𝑒𝑛𝑑 𝑣𝑒𝑟𝑠) − z𝑜
𝑡𝑒𝑛𝑑 𝑣𝑒𝑟𝑠
Quand le point M → le point I* alors { z 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 (𝑡𝑒𝑛𝑑 𝑣𝑒𝑟𝑠 ) ⃗v
•
𝜙 𝑡𝑒𝑛𝑑 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑧é𝑟𝑜 𝑚𝑎𝑖𝑠 ≠ 0
On en déduit :
• 2 • • •• •• •
𝛾 (I / R 𝑜 ) = − [a (θ) + 2 R θ ] u ⃗ +R( )2 z𝑜
⃗ + (a θ+ R 𝜙 ) v
4)-
→ • •
• On a la vitesse de glissement. 𝑉 (I / R 𝑜 ) = (a θ + R ) v
⃗.
𝑎 = 2𝑅 • •
Or {• ⇒ 2𝑅 𝜔 + R = 0 ⇒ R (2 𝜔 + ) = 0
θ = 𝜔 = 𝑐𝑡𝑒
•
⇒ = −2 𝜔 c.à.d. 𝑑𝜙 = −2 𝜔 𝑑𝑡
Conditions initiales.
→ →
• Montrons que alors que 𝛀 (𝐑⁄𝐑 𝐨 ) = 𝛌 AI ∗, où est une constante que l’on déterminera,
→
et que le mouvement est tangent à une rotation autour de AI ∗ .
→ → • •
On a la vitesse de rotation instantanée : Ω R R o =Ω S R o = u
( ⁄ ) ( ⁄ ) ⃗ + θ z𝑜
→ • •
Ω (R⁄R o ) = u ⃗ + ω z𝑜 = ω (z𝑜 − 2 u
⃗ + θ z𝑜 = −2 𝜔 u ⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴
z𝑜 est un vecteur unitaire de la droite (OA) ⇒ z𝑜 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
=
‖𝑂𝐴 𝑅
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗∗
𝑂𝐈 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐈 ∗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐈 ∗
⃗ est un vecteur unitaire de la droite (OI*) ⇒
u ⃗ =
u ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗∗ ‖
= =
‖𝑂𝐈 𝑎 2𝑅
→ • • ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 𝑂𝐈∗
D’où : Ω (R⁄R o ) = u
⃗ + θ z𝑜 = ω ( − )
𝑅 𝑅
→ ω
⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⇒ Ω (R⁄R o ) = (𝑂𝐴
𝑅
𝑂I ∗ )
→ ω
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ω
⃗⃗⃗⃗⃗∗
⇒ Ω (R⁄R o ) = − (𝐴𝑂 𝑂I ∗ ) = − 𝐴I
𝑅 𝑅
→ →
D’où: Ω (R⁄R o ) = λ AI ∗
ω
Où = − 𝑅 une constante.
→
Donc le mouvement est tangent à une rotation autour de AI ∗ .
EXERCICES COMPLEMENTAIRES
Exercice.5
→
Soient deux repères plans 𝑅0 (𝑂, 𝑥0 , 𝑦0 ) fixe et 𝑅0∗ (𝐻, 𝑥0 , 𝑦0 ) mobile avec OH = y → 𝑦𝑜 (Figure 5).
Sur l’axe (𝐻, 𝑥0 ) du côté 𝑦 > 0, on pose un cerceau de centre 𝐺 et de rayon 𝑎 qui reste en contact avec
→
l’axe (𝐻, 𝑥0 ) en I ( HI = x → ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (t). Soit
𝑥𝑜 ). Soit 𝑀 un point lié au cerceau, on pose (x⃗⃗⃗⃗o , GM
→
𝑅 (𝐺, 𝑥 , 𝑦) le repère lié au cerceau où 𝑥 est le vecteur unitaire de GM.
Exercice.6
On considère la roue D de centre C et de rayon R (Figure 6), située dans un plan vertical mobile.
L’ensemble (Roue + Tige) tourne autour de CH avec un angle de rotation 𝜑. La tige CH est liée à l’axe
(𝑂, 𝑧 1 ) par un pivot glissant d’axe (𝐻, 𝑧 1 )et tourne autour de lui par un
angle 𝜓. La distance 𝐶𝐻 = 𝜌 est considérée variable, et la roue D effectue un roulement sans glissement
sur le plan de contact 𝑅1 ( 𝑥1 , 𝑂, 𝑦1 ).
1) Déterminer :
a) Le vecteur vitesse de rotation instantanée de la roue D par rapport à 𝑅1
b) La vitesse absolue du centre C par rapport à 𝑅1
2) Etablir la condition de roulement sans glissement de la roue avec le plan, (𝑥1 , 𝑂, 𝑦1 ) .
Figure 5 Figure 6
Exercice.1
Déterminer le centre de masse des solides suivants :
1) Un arc de cercle homogène de rayon R et d’angle 2.
2) Une plaque circulaire homogène de rayon R et d’angle 2.
3) Demi-boule de centre O et de rayon R.
4) Demi-sphère creuse de centre O et de rayon R + disque qui le limite.
5) Cône plein
6) Cône plein surmonté d’une demi-boule
Corrigé.
Déterminons le centre de masse des solides suivants :
Rappel :
Définition :
On appelle centre de masse (ou centre d’inertie) d’un solide (S), le point G défini par
la relation vectorielle :
→
∫ GP dm = ⃗0
Pϵ𝑆
→ 1 →
OG = ∫ OP dm
M Pϵ𝑆
Où M est la masse du solide (S).
→ 1 →
OG = ∫Pϵ𝑆 OP dm Où M est la masse du solide (S).
M
L’axe (O, 𝒙
⃗ ) est un axe de symétrie de l’arc de cercle (S) ⇒ le centre de masse G est
⃗ ). D’où les coordonnées de centre de masse 𝑦𝐺 = 𝑧𝐺 = 0.
situé sur cet axe (O, 𝒙
→ 1 →
La projection de l’équation vectorielle OG = 𝑀 ∫Pϵ S OP dm sur l’axe (O, ⃗𝒙 ) donne :
1
𝑥𝐺 = 𝑂𝐺 = ∫Pϵ S x dm Où 𝑃(𝑥, 𝑦, 𝑧) appartenant au solide.
𝑀
λ
D’où: 𝑥𝐺 = 𝑂𝐺 = ∫Pϵ S x dℓ
𝑀
λ 1 1
Vu que : = on obtient 𝑥𝐺 = ∫Pϵ S x dℓ
𝐿
𝑀 𝐿
𝑅2 𝛼 𝑅2 𝑅
⇒ 𝑥𝐺 = ∫ 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑑𝜃 = 2𝛼𝑅 [sin 𝛼]𝛼−𝛼 =
2𝛼𝑅 −𝛼 2𝛼
2 sin 𝛼
sin 𝛼 → sin α
D’où: 𝑥𝐺 = 𝑅 c.à.d. OG = xG ⃗⃗x = R x⃗
𝛼 α
𝜎
D’où : 𝑥𝐺 = 𝑂𝐺 = ∫Pϵ S x ds
𝑀
𝜎 1 1
Vu que : = on obtient 𝑥𝐺 = ∫Pϵ S x dS
𝑀 S S
1 1 𝑅 𝛼
⇒ 𝑥𝐺 = ∬(𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜃) 𝑟 𝑑𝑟𝑑𝜃 = ∫0 𝑟 2 𝑑𝑟 ∫−𝛼 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑑𝜃
S S
𝑆 𝑅 𝛼
Or La surface de la plaque S = ∫0 dS = ∬ 𝑟 𝑑𝑟𝑑𝜃 = ∫0 𝑟𝑑𝑟 ∫−𝛼 𝑑𝜃 = 𝛼 𝑅2
1 𝑅3
⇒ 𝑥𝐺 = 2 sin 𝛼
𝛼 𝑅2 3
2𝑅 sin 𝛼 → 2𝑅 sin 𝛼
D’où : 𝑥𝐺 = c.à.d. OG = xG x
⃗ = x⃗
3 𝛼 3 𝛼
Cas particulier :
𝜋 4√2
• Centre de masse d’un quart de disque (𝛼 = 4 ) ⇒ 𝑥𝐺 = 3𝜋
𝑅
𝜋 4𝑅
• Centre de masse d’un demi disque (𝛼 = 2 ) ⇒ 𝑥𝐺 =
3𝜋
→ 1 →
OG = M ∫Pϵ𝑆 OP dm
L’axe (O, ⃗⃗𝒛 ) est un axe de symétrie de révolution de la demi boule ⇒ le centre de masse G
est situé sur cet axe (O, 𝑧 ). Par conséquent les coordonnées du centre de masse 𝑥𝐺 𝑒𝑡 𝑦𝐺 sont
nulles (𝑥𝐺 = 𝑦𝐺 = 0).
→ 1 →
La projection de l’équation vectorielle ( OG = 𝑀 ∫Pϵ S OP dm) sur l’axe (O,𝑧 ) donne :
1
𝑧𝐺 = 𝑂𝐺 = ∫ z dm
𝑀 Pϵ S
La répartition de la masse est volumique. Donc dm = ρ dv où ρ est la densité volumique de
masse.
𝑉 𝑉
La masse M de la demi boule : M = ∫0 ρ dv = ρ ∫0 dv = ρ V car demi boule homogène
(ρ = cte)
1 ρ
zG = ∫ z ρ dv = ∫ z dv
M Pϵ S M Pϵ S
ρ 1 1
Vu que : = , On obtient 𝑧𝐺 = ∫Pϵ S z 𝑑𝑉 où 𝑃(𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝜖 𝑆𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒
M 𝑉 𝑉
3 𝑅4 1
⇒ 𝑧𝐺 = 3 4 2 2𝜋
2𝜋 𝑅
3 → 3
D’où : 𝑧𝐺 = R c.à.d. OG = zG z = Rz
8 8
4)- Centre de masse d’une demi-sphère creuse de centre O et de rayon R plus le disque qui
la limite.
𝜎
D’où : 𝑧𝐺 = ∫Pϵ S z dS
𝑀
𝜎 1 1
Vu que : = on obtient 𝑧𝐺 = ∫Pϵ S z dS 𝑃(𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝜖 𝑆𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒
𝑀 S S
1
⇒ 𝑧𝐺 =
2𝜋𝑅2
∬(𝑅 𝑐𝑜𝑠𝜃) 𝑅2 sin 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜙
𝜋
𝑅3 2𝜋
⇒ 𝑧𝐺 = ∫0 𝑐𝑜𝑠𝜃 sin 𝜃 𝑑𝜃 ∫0 𝑑𝜙
2
2𝜋𝑅2
𝑅 1
⇒ 𝑧𝐺 = 2𝜋
2𝜋 2
𝑅 → 𝑅
D’où : 𝑧𝐺 = c.à.d. OG = zG z = z
2 2
→ →
→ M1 OG1 + M2 OG2
OG =
M1 + M2
Où
→ 𝑅
M1 et G1 sont la masse et le centre de masse de la demi sphère : OG1 = z
2
→
M2 et G2 sont la masse et le centre de masse du disque. OG2 = ⃗0
Car G2 ≡ O (𝑐𝑜𝑛𝑓𝑜𝑛𝑑𝑢)
→ M1 → → M1 𝑅
D’où OG = OG1 ⇒ OG = ( ) z
M1 +M2 M1 +M2 2
On suppose que la demi sphère et le disque ont la même densité de masse surfacique
M1 = 𝜎 S1 = 𝜎2𝜋𝑅 2 → 𝑅
{ D’où OG = z
M2 = 𝜎 S2 = 𝜎𝜋𝑅 2 3
→ 1 →
OG = 𝑀 ∫Pϵ S OP dm Où P (x, y, z) un point du cône
L’axe (O, ⃗⃗𝒛 ) est un axe de symétrie de révolution du cône ⇒ le centre de masse G est
situé sur cet axe (O, 𝑧 ). D’où les coordonnées 𝑥𝐺 = 𝑦𝐺 = 0
→ 1 →
La projection de l’équation vectorielle OG = ∫Pϵ S OP dm sur l’axe (O,𝑧 ) donne :
𝑀
1
𝑧𝐺 = 𝑂𝐺 = ∫ z dm
𝑀 Pϵ S
1
⇒ zG = OG = ∫Pϵ S z ρ dv
M
ρ
⇒ zG = OG = ∫Pϵ S z dv
M
1
⇒ zG = OG = ∫Pϵ S z dv
V
1
Le centre de masse G est : zG = OG = ∫Pϵ S z πr 2 dz
V
3 R2
⇒ zG = OG =
πR2 h
∫ π h2 z 3 dz
3 h 3
⇒ zG = OG =
h3 0
∫ z 3 dz ⇒ zG = OG = h
4
→ 3
D’où OG = zG z = hz
4
6)- Centre de masse d’un Cône plein surmonté d’une demi-boule de rayon R
→ →
→ M1 OG1 + M2 OG2
OG =
M1 + M2
Où
→ 3
M1 et G1 sont la masse et le centre de masse du cône plein : OG1 = hz
4
→ 3
M2 et G2 sont la masse et le centre de masse de la demi boule. CG2 = Rz
8
On a:
→ 3
OG1 = h z
4
→ → → 3 3
OG2 = OC + CG2 = h z + R z = (h + R) z
8 8
→ 1 3 3
⇒ OG = [M1 4 h + M2 (h + 8 R)] z
⃗
M1 +M2
Si on suppose que les deux solides (S1) et (S2) ont la même densité volumique de masse ρ.
𝜋𝑅2 ℎ
M1 = ρ V1 = ρ
3
{ 2𝜋𝑅3
M2 = ρ V2 = ρ
3
→ 1 3 3
En simplifiant, on obtient : OG = [ ℎ2 + 2R(h + R)] z
ℎ+2𝑅 4 8
Exercice.2
Déterminer la matrice d’inertie en O relativement au repère R (O, X, Y, Z) d’un quart
de disque de rayon R. Les axes 𝑂𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑂𝑌
⃗⃗⃗⃗⃗ sont sur les bords du quart du disque. Calculer le
moment d’inertie par rapport à la droite () passant par le point O et le point A de coordonnées
(𝑅, 𝑅, 0).
Corrigé.
1)- Matrice d’inertie en O d’un quart de disque de rayon R.
• 𝐈𝐱𝐱 , 𝐈𝐲𝐲 et 𝐈𝐳𝐳 sont les moments d’inertie du solide S par rapport aux axes (𝐎, 𝐱⃗), (𝐎, 𝐲) et
(𝐎, 𝐳) respectivement.
• 𝐈𝐱𝐲 , 𝐈𝐲𝐳 et 𝐈𝐱𝐳 sont les produits d’inertie du solide S par rapport aux plans (𝐎, 𝐱
⃗ , 𝐲),
(𝐎, 𝐲, z) et (𝐎, 𝐱⃗, 𝐳) respectivement.
♦ Calcul des moments d’inertie :
⇒ Ixx = ∫Pϵ S y 2 dm
On a une distribution surfacique de masse. Donc dm = 𝜎 dS où 𝜎 est la densité surfacique
de masse.
𝑆
La masse du quart de disque est M = ∫0 𝜎 dS = 𝜎 S car la plaque est homogène (𝜎 =
cte). S étant la surface du quart de disque.
𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜃
En coordonnées polaires : { 𝑦 = 𝑟 sin 𝜃
𝑑𝑆 = 𝑟 𝑑𝑟𝑑𝜃
𝜋𝑅 2
La surface d’un quart de disque de rayon R est 𝑆 =
4
4𝑀 4𝑀
D’où : Ixx =
𝜋𝑅 2
∫Pϵ S y 2 dS =𝜋𝑅2 ∬(𝑟 sin 𝜃)2 𝑟 𝑑𝑟𝑑𝜃
4𝑀 3 2
4𝑀 𝑅 3 𝜋/2
Ixx = ∬ 𝑟 sin 𝜃 𝑑𝑟𝑑𝜃 = ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ sin2 𝜃 𝑑𝜃
𝜋𝑅2 𝜋𝑅2 0 0
Or l’intégrale
𝜋/2 𝜋/2 1−cos 2𝜃 1 𝜋/2 1 𝜋/2
I = ∫0 sin2 𝜃 𝑑𝜃 = ∫0 ( )𝑑𝜃 = ∫0 𝑑𝜃 − ∫0 𝑐𝑜𝑠2𝜃 𝑑𝜃
2 2 2
𝜋 1 sin 2𝜃 𝜋/2 𝜋
I= − [ ] =
4 2 2 0 4
4𝑀 𝑅 4 𝜋
⇒ Ixx =
𝜋𝑅 2 4 4
𝑀𝑅 2
D′ où: Ixx =
4
4𝑀 𝑅 3 𝜋/2
Iyy = ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ cos2 𝜃 𝑑𝜃
𝜋𝑅2 0 0
L’intégrale
𝑀𝑅 2
On obtient : Iyy =
4
𝑀𝑅 2
On constate que Ixx = Iyy = ce qui est normale puisque les axes (O, x⃗) et (O, y
⃗)
4
sont équivalents.
Izz = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm = ∫ x 2 dm + ∫ y 2 dm
Pϵ S Pϵ S Pϵ S
𝑀𝑅 2 𝑀𝑅 2
⇒ Izz = Ixx + Iyy = +
4 4
𝑀𝑅 2
D’où Izz =
2
Autre méthode :
Remarque importante :
On constate que les axes (𝐎, 𝐱⃗) et (𝐎, 𝐲) sont équivalents. Ce qui entraîne que les moments
d’inertie Ixx 𝑒𝑡 Iyy sont égaux. → Ixx = Iyy .
Iyy = ∫ ( x 2 + z 2 ) dm ∫ x 2 dm
Pϵ S Pϵ S
Izz
⇒ Ixx = Iyy =
2
𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜃
En coordonnées polaires : { 𝑦 = 𝑟 sin 𝜃
𝑑𝑆 = 𝑟 𝑑𝑟𝑑𝜃
4𝑀 4𝑀
Izz = 2
∫ ( x 2 + y 2 ) dS = ∬(𝑟 2 sin2 𝜃 + 𝑟 2 cos2 𝜃) 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃
𝜋𝑅 Pϵ S 𝜋𝑅2
4𝑀 4𝑀 𝑅 𝜋/2 4𝑀 𝜋𝑅4
Izz =
𝜋𝑅2
∬ 𝑟 3 𝑑𝑟𝑑𝜃 = 𝜋𝑅2 ∫0 𝑟 3 𝑑𝑟 ∫0 𝑑𝜃 =
𝜋𝑅2 8
𝑀𝑅 2
D’où : Izz =
2
Izz 𝑀𝑅 2
Et Ixx = Iyy = =
2 4
4𝑀 𝑅4 1 𝑀𝑅 2
Ixy = ⇒ Ixy =
𝜋𝑅 2 4 2 2𝜋
• Iyz = ∫Pϵ S yz dm = 0 car 𝑧 = 0 (tous les points du quart de disque ont la cote z nulle).
• Ixz = ∫Pϵ S xz dm = 0
𝑀𝑅 2 𝑀𝑅 2 1 1
− 0 − 0
4 2𝜋 4 2𝜋
𝑀𝑅 2 𝑀𝑅 2 1 1
IIo (S) = − 0 = 𝑀𝑅 2 − 0
2𝜋 4 2𝜋 4
𝑀𝑅 2 1
( 0 0
2 )( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 ) ( 0 0
2)( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
2)- Expression du moment d’inertie 𝑰∆ par rapport à l’axe (∆) passant par les points
𝑶(𝟎, 𝟎, 𝟎) et 𝑨(𝑹, 𝑹, 𝟎).
⃗ . IIo (S) u
I∆ (S) = u ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 ⃗
𝑅 𝑥 +R𝑦 1
Le vecteur unitaire u
⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = = ( 𝑥 +𝑦)
‖𝑂𝐴‖ 𝑅 √2 √2
1 1 1 1 1
− 0 −
4 2𝜋
1 1 √2 4√2 2𝜋√2
⃗ = 𝑀𝑅 2
IIo (S) u − 0 1 = 𝑀𝑅 2 1 1
2𝜋 4 −
1 √2 4√2 2𝜋√2
( 0 0 ( ) ( )
2) 0 0
1 1 1
−
√2 4√2 2𝜋√2
I∆ ( S ) = u ⃗ = 𝑀𝑅2
⃗ . IIo (S) u 1 . 1 1
−
√2 4√2 2𝜋√2
(0) ( 0 )
1 2
1 𝑀𝑅2 1 1
I∆ (S) = 𝟐𝑀𝑅 ( − ) = ( − )
8 4𝜋 2 2 𝜋
(𝜋−2)
D’où : I∆ (S) = 𝑀𝑅2
4𝜋
Exercice.3
Déterminer la matrice d’inertie des solides suivants :
1) Une barre (OA) de longueur L (à l’extrémité O et au centre de masse G).
2) Une plaque rectangulaire (OABC) de côtés a et b (au centre de masse G et au point O).
3) Un cylindre plein (C), de rayon R et de hauteur h (au centre de sa base O et au centre de
masse G).
4) Disque (D) de centre d’inertie G et de rayon R.
5) Demi-boule (B) de centre de base O et de rayon R
6) Une boule (B) de centre d’inertie G et de rayon R
7) Cône (C) plein de sommet O, de hauteur h et de rayon de base R.
8) Parallélépipède rectangle plein de côtés a, b, c et de centre de masse G.
Corrigé.
Déterminons la matrice d’inertie des solides suivants :
1)- Une barre (OA) de longueur L (à l’extrémité O "𝑰𝑰𝑶 " et au centre de masse G " 𝑰𝑰𝑮 ").
• 𝐈𝐱𝐲 , 𝐈𝐲𝐳 et 𝐈𝐱𝐳 sont les produits d’inertie de la barre OA par rapport aux plans (𝐎, 𝐱
⃗ , 𝐲),
(𝐎, 𝐲, z) et (𝐎, 𝐱⃗, 𝐳) respectivement.
Iyy = ∫ x 2 dm
Pϵ S
𝑀
Vu que : λ= et dℓ = 𝑑𝑥
𝐿
𝑀 𝐿 2 𝑀 x3 𝐿
On obtient : Iyy = ∫ x dx = [ ]
𝐿 0 𝐿 3 0
𝑀L2
D’où : Iyy =
3
Izz = ∫ x 2 dm = Iyy
Pϵ S
𝑀L2
D’où : Izz = Iyy =
3
• Ixz = ∫Pϵ S xz dm = 0
0 0 0
𝑀L2
0 0
IIo (S) = 3
𝑀L2
0 0
( 3 )( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
N.B. La matrice d’inertie est toujours calculée par rapport à un repère c.à.d. par rapport à une
base (ici base ( 𝑥 , 𝑦, 𝑧 )).
Où
• 𝐈𝐱𝐱 , 𝐈𝐲𝐲 et 𝐈𝐳𝐳 sont les moments d’inertie de la barre OA par rapport aux axes (𝐆, 𝐱⃗), (𝐆, 𝐲)
et 𝐆, 𝐳) respectivement.
• 𝐈𝐱𝐲 , 𝐈𝐲𝐳 et 𝐈𝐱𝐳 sont les produits d’inertie de la barre OA par rapport aux plans (𝐆, 𝐱
⃗ , 𝐲),
(𝐆, 𝐲, z) et (𝐆, 𝐱⃗, 𝐳) respectivement.
𝑀 𝐿/2 2 𝑀 x3 𝐿/2 𝑀 L3 L3
On obtient : Iyy = ∫
𝐿 −𝐿/2
x dx = [ ]
𝐿 3 −𝐿/2
= 3𝐿 ( 8 + 8
)
𝑀L2
D’où : Iyy =
12
Izz = ∫ x 2 dm = Iyy
Pϵ S
𝑀L2
D’où : Izz = Iyy =
12
• Ixy = ∫Pϵ S xy dm = 0
• Iyz = ∫Pϵ S yz dm = 0 Car 𝑦 = 𝑧 = 0
• Ixz = ∫Pϵ S xz dm = 0
0 0 0
𝑀L2
0 0
IIG (S) = 12
𝑀L2
0 0
( 12 )( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
2)- Une plaque rectangulaire (OABC) de côtés a et b (au point O et au centre de masse G)
i)- Calcul de la matrice d’inertie au point O
Où
• 𝐈𝐱𝐱 , 𝐈𝐲𝐲 et 𝐈𝐳𝐳 sont les moments d’inertie de la plaque OABC par rapport aux axes (𝐎, 𝐱⃗),
(𝐎, 𝐲) et (𝐎, 𝐳) respectivement.
• 𝐈𝐱𝐲 , 𝐈𝐲𝐳 et 𝐈𝐱𝐳 sont les produits d’inertie de la plaque OABC par rapport aux plans (𝐎, 𝐱
⃗ , 𝐲),
(𝐎, 𝐲, z) et (𝐎, 𝐱⃗, 𝐳) respectivement.
⇒ Ixx = ∫Pϵ S y 2 dm
En coordonnées cartésiennes : dS = dx dy
La surface de la plaque OABC est 𝑆 = 𝑎𝑏
𝑀 𝑀
D’où: Ixx =
𝑎𝑏
∫Pϵ S y 2 dS = 𝑎𝑏 ∬ y 2 dxdy
𝑀 𝑎 𝑏 𝑀 b3
Ixx = ∫ 𝑑𝑥 ∫0 y 2 dy = 𝑎𝑏 𝑎
𝑎𝑏 0 3
𝑀𝑏2
D’où : Ixx =
3
𝑀 𝑀
Vu que : 𝜎= , on obtient Iyy = ∫Pϵ S x 2 dS
𝑆 𝑆
En coordonnées cartésiennes : dS = dx dy
La surface de la plaque OABC est 𝑆 = 𝑎𝑏
𝑀 𝑀
D’où: Iyy = 𝑎𝑏 ∫Pϵ S x 2 dS = 𝑎𝑏 ∬ x 2 dxdy
𝑀 𝑎 2 𝑏
𝑀 a3
Iyy = ∫ x 𝑑𝑥 ∫ dy = 𝑏
𝑎𝑏 0 0 𝑎𝑏 3
𝑀𝑎2
D’où : Iyy =
3
Izz = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm = ∫ x 2 dm + ∫ y 2 dm
Pϵ S Pϵ S Pϵ S
𝑀𝑏2 𝑀𝑎2
⇒ Izz = Ixx + Iyy = +
3 3
𝑀
D’où : Izz = (𝑎2 + 𝑏 2 )
3
En coordonnées cartésiennes : dS = dx dy
La surface de la plaque OABC est 𝑆 = 𝑎𝑏
𝑀 𝑀
D’où: Ixy = ∫Pϵ S xy dS = 𝑎𝑏 ∬ 𝑥𝑦 dxdy
𝑎𝑏
𝑀 𝑎 𝑏 𝑀 a2 b2
Ixy = ∫ x𝑑𝑥 ∫0 ydy = 𝑎𝑏
𝑎𝑏 0 2 2
𝑀𝑎𝑏
Soit : Ixy =
4
• Iyz = ∫Pϵ S yz dm = 0 car 𝑧 = 0 (tous les points de la plaque ont la cote z nulle).
• Ixz = ∫Pϵ S xz dm = 0
⇒ Iyz = Ixz = 0
𝑀𝑏 2 𝑀𝑎𝑏
− 0
3 4
𝑀𝑎𝑏 𝑀𝑎2
IIO (S) = − 0
4 3
𝑀 2
( 0 0 (𝑎 + 𝑏 2 ))
3 (𝑥,𝑦
⃗,𝑧)
Où
• 𝐈𝐱𝐱 , 𝐈𝐲𝐲 et 𝐈𝐳𝐳 sont les moments d’inertie de la barre OA par rapport aux axes (𝐆, 𝐱⃗), (𝐆, 𝐲)
et (𝐆, 𝐳) respectivement.
• 𝐈𝐱𝐲 , 𝐈𝐲𝐳 et 𝐈𝐱𝐳 sont les produits d’inertie de la barre OA par rapport aux plans (𝐆, 𝐱
⃗ , 𝐲),
(𝐆, 𝐲, z) et (𝐆, 𝐱⃗, 𝐳) respectivement.
Même raisonnement que pour la question 2-i) ce qui change sont les limites d’intégrations.
En coordonnées cartésiennes : dS = dx dy
La surface de la plaque OABC est 𝑆 = 𝑎𝑏
𝑀 𝑀
D’où: Ixx =
𝑎𝑏
∫Pϵ S y 2 dS = 𝑎𝑏 ∬ y 2 dxdy
𝑏/2
𝑀 𝑎/2 𝑏/2
𝑀 y3
Ixx = ∫ 𝑑𝑥 ∫ y 2 dy = 𝑎 [ ]
𝑎𝑏 −𝑎/2 −𝑏/2 𝑎𝑏 3 −𝑏/2
𝑀𝑏2
Soit Ixx =
12
En coordonnées cartésiennes : dS = dx dy
La surface de la plaque OABC est 𝑆 = 𝑎𝑏
𝑀 𝑀
D’où: Iyy =
𝑎𝑏
∫Pϵ S x 2 dS = 𝑎𝑏 ∬ x 2 dxdy
𝑎/2
𝑀 𝑎/2 𝑏/2 𝑀 x3
Iyy = ∫ x 2 𝑑𝑥 ∫−𝑏/2 dy = 𝑏 [ ]
𝑎𝑏 −𝑎/2 𝑎𝑏 3 −𝑎/2
𝑀𝑎2
Soit Iyy =
12
Izz = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm = ∫ x 2 dm + ∫ y 2 dm
Pϵ S Pϵ S Pϵ S
𝑀𝑏2 𝑀𝑎2
⇒ Izz = Ixx + Iyy = +
12 12
𝑀
D’où : Izz = (𝑎2 + 𝑏 2 )
12
Soit : Ixy = 0
• Iyz = ∫Pϵ S yz dm = 0 car 𝑧 = 0 (tous les points de la plaque ont la cote z nulle).
• Ixz = ∫Pϵ S xz dm = 0
𝑀𝑏 2
0 0
12
𝑀𝑎2
IIG (S) = 0 0
12
𝑀 2
( 0 0 (𝑎 + 𝑏 2 ))
12 (𝑥,𝑦
⃗,𝑧)
𝐴 = Ixx 0 0
IIO (S) = ( 0 B = Iyy 0 )
0 0 C = Izz ( • , •, 𝑧 )
Où
• 𝐀 = 𝐈𝐱𝐱 , 𝑩 = 𝐈𝐲𝐲 et 𝐂 = 𝐈𝐳𝐳 sont les moments d’inertie du solide par rapport aux axes
(O, x⃗), (O, y
⃗ ) et (O, z) respectivement.
Remarquons que les axes (𝐎, 𝐱⃗)et (𝐎, 𝐲) perpendiculaires à l’axe (O, z), sont équivalents
(raison de symétrie). Par conséquent les moments d’inertie 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont égaux (𝐴 = 𝐵).
La matrice d’inertie aura la forme suivante :
𝐴 0 0
( )
IIO S = ( 0 A 0)
0 0 C ( • , •, 𝑧 )
𝐴+𝐵 =2𝐴
𝐴+𝐵 =∫ ( y 2 + z 2 ) dm + ∫ ( x 2 + z 2 ) dm = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm + 2 ∫ z 2 dm
Pϵ S Pϵ S Pϵ S Pϵ S
⇒ 2 𝐴 = 𝐶 + 2 𝐶′
𝐶
D’où : 𝐴 = 𝐵 = + 𝐶′
2
Calcul de C :
C = Izz = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm
Pϵ S
𝑥 = 𝑟 cos 𝜙
En coordonnées cylindriques : { 𝑦 = 𝑟 sin 𝜙 et 𝑑𝑉 = 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜙𝑑𝑧
𝑧=𝑧
Le volume du cylindre : V = ∫ 𝑑𝑉 = ∭ 𝑟drdϕdz
𝑅 2𝜋 ℎ/2
V = ∫ 𝑟𝑑𝑟 ∫ dϕ ∫ 𝑑𝑧 = 𝜋𝑅2 ℎ
0 0 −ℎ/2
𝑅 2𝜋 ℎ/2
𝑀 3
𝑀 3
C = Izz = ∭ r drdϕdz = ∫ r dr ∫ dϕ ∫ dz
𝜋𝑅2 ℎ 𝜋𝑅2 ℎ 0 0 −ℎ/2
𝑀 𝑅4
C = Izz = 2𝜋 ℎ
𝜋𝑅 2 ℎ 4
𝑀𝑅 2
D’où : C = Izz =
2
Calcul de C’
𝐶 ′ = ∫ z 2 dm
Pϵ S
𝑀
𝐶 ′ = ρ ∫ 𝑧 2 𝑑𝑉 = ∭ 𝑧 2 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜙𝑑𝑧
Pϵ S 𝑉
2𝜋
𝑀 𝑅 ℎ/2
𝑀 𝑅2 ℎ3
𝐶′ = ∫ 𝑟dr ∫ dϕ ∫ z 2 dz = 2𝜋
𝜋𝑅2 ℎ 0 0 −ℎ/2 𝜋𝑅 2 ℎ 2 12
𝑀ℎ2
Soit : 𝐶′ =
12
𝑀𝑅 2 𝑀ℎ2 𝑀𝑅 2
D’où : A=B= + et C=
4 12 2
𝑀𝑅 2 𝑀ℎ 2
+ 0 0
4 12
𝑀𝑅 2 𝑀ℎ2
IIG (S) = 0 + 0
4 12
𝑀𝑅 2
( 0 0
2 )( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
𝐴 0 0
IIO (S) = ( 0 A 0)
0 0 C ( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
C
Avec A = B = + C′
2
𝑀𝑅 2
On trouve : C = Izz =
2
𝑀ℎ2
𝐶′ =
3
𝑀𝑅 2 𝑀ℎ2
A=B= +
4 3
𝑀𝑅 2 𝑀ℎ2
+ 0 0
4 3
𝑀𝑅 2 𝑀ℎ2
IIO (S) = 0 + 0
4 3
𝑀𝑅 2
( 0 0
2 )( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
𝐴 = Ixx 0 0
IIG (S) = ( 0 B = Iyy 0 )
0 0 C = Izz ( • , •, 𝑧 )
Remarquons que les axes (𝐆, 𝐱⃗)et (𝐆, 𝐲) perpendiculaires à l’axe (G, z), sont équivalents
(raison de symétrie). Par conséquent les moments d’inertie 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont égaux (𝐴 = 𝐵).
La matrice d’inertie aura la forme :
𝐴 0 0
( )
IIG S = ( 0 A 0)
0 0 C ( • , •, 𝑧 )
𝐴+𝐵 =2𝐴
𝐴+𝐵 =∫ ( y 2 + z 2 ) dm + ∫ ( x 2 + z 2 ) dm = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm + 2 ∫ z 2 dm
Pϵ S Pϵ S Pϵ S Pϵ S
⇒ 2 𝐴 = 𝐶 + 2 𝐶′
C
D’où : A = B = + C′
2
Calcul de C
C = Izz = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm
Pϵ S
𝑀 𝑅 3 2𝜋
𝑀 𝑅4
C = Izz = ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃 = 2𝜋
𝜋𝑅2 0 0 𝜋𝑅2 4
𝑀𝑅 2
Soit C = Izz =
2
Calcul de C’
𝐶 ′ = ∫Pϵ S z 2 dm = 0 Car 𝑧 = 0 (Tous les points du disque ont la cote nulle)
𝑀𝑅 2 𝑀𝑅 2
D’où : A=B= et C=
4 2
𝑀𝑅2
0 0
4
𝑀𝑅2
IIG (S) = 0 0
4
𝑀𝑅2
( 0 0 )( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
2
L’axe (𝐎, 𝐳).est un axe de symétrie de révolution de la demi boule. Toute base
orthonormée de 3e vecteur 𝐳 ( • , • , 𝒛⃗ ) est une base principale d’inertie et la matrice d’inertie
est principale (diagonale) dans cette base ( • , • , 𝒛
⃗ ). Elle est de la forme :
𝐴 = Ixx 0 0
IIO (S) = ( 0 B = Iyy 0 )
0 0 C = Izz ( • , •, 𝑧 )
Remarquons que les axes (𝐎, 𝐱⃗)et (𝐎, 𝐲) perpendiculaires à l’axe (O, z), sont équivalents
(par raison de symétrie). Par conséquent les moments d’inertie 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont égaux (𝐴 = 𝐵).
La matrice d’inertie aura la forme :
𝐴 0 0
IIG (S) = ( 0 A 0)
0 0 C ( • , •, 𝑧 )
𝐴+𝐵 =2𝐴
𝐴+𝐵 =∫ ( y 2 + z 2 ) dm + ∫ ( x 2 + z 2 ) dm = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm + 2 ∫ z 2 dm
Pϵ S Pϵ S Pϵ S Pϵ S
⇒ 2 𝐴 = 𝐶 + 2 𝐶′
Calcul de C :
C = Izz = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm
Pϵ S
𝑥 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑐𝑜𝑠 𝜙
En coordonnées sphériques : { 𝑦 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑠𝑖𝑛 𝜙 et 𝑑𝑉 = 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜙𝑑𝑟
𝑧 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜃
3𝑀
C = Izz = 3
∭(𝑟2 𝑠𝑖𝑛2 𝜃) 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜙𝑑𝑟
2𝜋𝑅
𝜋
3𝑀 𝑅 4 2 3
2𝜋
C = Izz = ∫ r 𝑑𝑟 ∫ 𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑑𝜃 ∫ 𝑑𝜙
2𝜋𝑅 3 0 0 0
L’intégrale :
π π π
2 2 2
I = ∫ sin3 θdθ = ∫ sin θ (sin2 θ)dθ = ∫ sin θ (1 − cos2 θ)dθ
0 0 0
π π π π
2 2 2 2
I = ∫ sin θ dθ − ∫ cos2 θ sin θ dθ = ∫ sin θ dθ − ∫ cos2 θ d(cos θ)
0 0 0 0
π
π
cos3 θ 1 2 2
I= [− cos θ]02 +[ ] =1− =
3 0 3 3
2
D’où : C = Izz = MR2
5
Calcul de C’
𝐶 ′ = ∫ z 2 dm
Pϵ S
𝑀
𝐶 ′ = ρ ∫ z 2 dV = ∭(𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜃)2 𝑟2 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜙𝑑𝑟
Pϵ S 𝑉
𝜋
𝑅 2𝜋
′
3𝑀 4 2
2 3𝑀 𝑅5 1
𝐶 = 3 ∫ r 𝑑𝑟 ∫ 𝑐𝑜𝑠 𝜃 sin θ 𝑑𝜃 ∫ 𝑑𝜙 = 2𝜋
2𝜋𝑅 0 0 0 4𝜋𝑅3 5 3
1
Soit : 𝐶 ′ = MR2
5
2 2
D’où : A = MR2 et C = MR2
5 5
2
MR2 0 0
5
2 2 1 0 0
IIO (S) = 0 MR2 0 = MR2 ( 0 1 0)
5 5
0 0 1 ( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
2
( 0 0 MR2 )
5 (𝑥,𝑦
⃗,𝑧)
6)- Calcul de la matrice d’inertie d’une boule (B) de centre d’inertie G et de rayon R.
𝐴 0 0
IIG (S) = ( 0 B 0)
0 0 C ( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
Où
𝐴 = Ixx , B = Iyy et C = Izz sont les moments d’inertie de la boule par rapport aux axes
(G, x⃗), (G, y
⃗ ) et (G, z) respectivement.
𝐴 0 0
IIG (S) = ( 0 A 0)
0 0 A ( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
𝐴 + 𝐵 + 𝐶 = 3𝐴 Car 𝐴=𝐵=𝐶
𝐴+𝐵+𝐶 =∫ ( y 2 + z 2 ) dm + ∫ ( x 2 + z 2 ) dm + ∫ ( x 2 + y 2 ) dm
Pϵ S Pϵ S Pϵ S
𝐴 + 𝐵 + 𝐶 = 2 ∫Pϵ S(x 2 + y 2 + z 2 ) dm = 2 IO
Où IO = ∫Pϵ S( x 2 + y 2 + z 2 ) dm
Donc 3𝐴 = 2 IO
2
Par conséquent 𝐴=𝐵=𝐶= I
3 O
Or x2 + y2 + z2 = r2
4
⇒ IO = ∫Pϵ S( x2 + y2 + z2 ) dm = ρ ∫Pϵ S r2 dV et V = 3 𝜋𝑅 3
𝜋
𝑀 4
3𝑀 𝑅 4 2
2𝜋
3𝑀 𝑅5
𝐼𝑂 = ∭ 𝑟 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜙𝑑𝑟 = ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑑𝜃 ∫ 𝑑𝜙 = 4𝜋
𝑉 4𝜋𝑅3 0 0 0 4𝜋𝑅3 5
3
⇒ IO = 𝑀𝑅2
5
2 2
D’où : 𝐴 = IO = 𝑀𝑅2
3 5
L’axe (𝐎, 𝐳).est un axe de symétrie de révolution du cône. Toute base orthonormée
de 3 vecteur 𝐳 ( • , • , 𝒛
e
⃗ ) est une base principale d’inertie et la matrice d’inertie est
principale (diagonale) dans cette base ( • , • , 𝒛
⃗ ). Elle est de la forme :
𝐴 = Ixx 0 0
IIO (S) = ( 0 B = Iyy 0 )
0 0 C = Izz ( • , •, 𝑧 )
Remarquons que les axes (𝐎, 𝐱⃗)et (𝐎, 𝐲) perpendiculaires à l’axe (O, z), sont équivalents
(par raison de symétrie). Par conséquent les moments d’inertie 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont égaux (𝐴 = 𝐵).
𝐴 0 0
IIG (S) = ( 0 A 0)
0 0 C ( • , •, 𝑧 )
𝐴+𝐵 =2𝐴
𝐴+𝐵 =∫ ( y 2 + z 2 ) dm + ∫ ( x 2 + z 2 ) dm = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm + 2 ∫ z 2 dm
Pϵ S Pϵ S Pϵ S Pϵ S
⇒ 2 𝐴 = 𝐶 + 2 𝐶′
C
D’où : A = B = + C′
2
Calcul de C
𝐶 = 𝐼𝑧𝑧 = ∫ ( 𝑥 2 + 𝑦 2 ) 𝑑𝑚
Pϵ S
𝑀
𝐶 = 𝐼𝑧𝑧 = 𝜌 ∫ ( 𝑥 2 + 𝑦 2 ) 𝑑𝑉 = ∫ ( 𝑥 2 + 𝑦 2 ) 𝑑𝑉
Pϵ S 𝑉 Pϵ S
𝑥 = 𝑟 cos 𝜙
En coordonnées cylindriques : { et 𝑑𝑉 = 2𝜋𝑟𝑑𝑟𝑑𝑧
𝑦 = 𝑟 sin 𝜙
πR2 h
Le volume du cône est : V =
3
3𝑀 3𝑀
𝐶 = 𝐼𝑧𝑧 = 2
∬ 𝑟 2 (2𝜋𝑟𝑑𝑟𝑑𝑧) = 2𝜋 ∫ [∫ 𝑟 3 𝑑𝑟] 𝑑𝑧
𝜋𝑅 ℎ 𝜋𝑅 2 ℎ
r R R
Car r dépend de z ( tg α = = → r= z)
z h h
6𝑀 r 4 6𝑀 ℎ 𝑅 4 4
C = Izz = 2 ∫ dz = ∫ ( ) z dz
𝑅 ℎ 4 4𝑅 2 ℎ 0 ℎ
6𝑀 𝑅 4 ℎ5
C = Izz = ( )
4𝑅 2 ℎ ℎ 5
3
D’où : C = Izz = MR2
10
Calcul de C’
𝐶 ′ = ∫ z 2 dm
Pϵ S
𝑀 𝑀
𝐶 ′ = ρ ∫ z 2 dV = ∫ z 2 𝑑𝑉 = ∫ z 2 πr 2 dz
Pϵ S 𝑉 𝑉
R 3𝑀 𝑅 2 3𝑀 𝑅 2 ℎ
On a : r = z ⇒ 𝐶′ = ∫ 𝑧 2 𝜋 (ℎ ) 𝑧 2 𝑑𝑧 = 𝑅2ℎ (ℎ ) ∫0 𝑧 4 𝑑𝑧
h 𝜋𝑅 2 ℎ
3𝑀 𝑅 2 ℎ5 3
𝐶′ = ( ) ⇒ 𝐶 ′ = 𝑀ℎ2
𝑅2ℎ ℎ 5 5
3 3 3
D’où : A= MR2 + Mh2 et C= MR2
20 5 10
3 3
MR2 + Mh2 0 0
20 5
3 3
IIO (S) = 0 MR2 + Mh2 0
20 5
3
( 0 0 MR2 )
10 (𝑥,𝑦
⃗,𝑧)
• 𝐈𝐱𝐲 , 𝐈𝐲𝐳 et 𝐈𝐱𝐳 sont les produits d’inertie du parallélépipède rectangle par rapport aux plans
(𝐆, 𝐱⃗, 𝐲), (𝐆, 𝐲, z) et (𝐆, 𝐱⃗, 𝐳) respectivement.
Ixx = ρ ∫ ( y 2 + z 2 ) dV
Pϵ S
𝑀 𝑀
on a: ρ = 𝑉 ⇒ Ixx = ∫ ( y2
𝑉 Pϵ S
+ z 2 ) dV
𝑀 𝑀
𝐼𝑥𝑥 = ∭( 𝑦 2 + 𝑧 2 ) 𝑑𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 = [∭ 𝑦 2 𝑑𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 + ∭ 𝑧 2 𝑑𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧]
𝑎𝑏𝑐 𝑎𝑏𝑐
𝑎/2 𝑏/2 𝑐/2 𝑎/2 𝑏/2 𝑐/2
𝑀
Ixx = [∫ 𝑑𝑥 ∫ y 2 𝑑𝑦 ∫ 𝑑𝑧 + ∫ 𝑑𝑥 ∫ 𝑑𝑦 ∫ z 2 𝑑𝑧]
𝑎𝑏𝑐 −𝑎/2 −𝑏/2 −𝑐/2 −𝑎/2 −𝑏/2 −𝑐/2
𝑀 b3 c3
Ixx = [𝑎 𝑐+𝑎𝑏 ]
𝑎𝑏𝑐 12 12
𝑀
D’où : Ixx = ( b2 + c2 )
12
𝑎/2 𝑏/2
Or ∫−𝑎/2 𝑥𝑑𝑥 = ∫−𝑏/2 y 𝑑𝑦 = 0
D’où : Ixy = 0
De la même façon, on trouve : Ixz = Iyz = 0
D’où la matrice d’inertie en G du parallélépipède rectangle plein :
b2 + 𝑐 2 0 0
IIG (S) = M⁄12 ( 0 a + 𝑐2
2
0 )
2 2
0 0 a + 𝑏 ( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
Question de cours
1) Montrer que le moment cinétique est un champ de vecteurs antisymétriques.
2) Montrer que le moment dynamique est un champ de vecteurs antisymétriques.
3) Montrer la formule suivante : Quel que soit le point A appartenant au solide (S) de masse
m et de centre d’inertie G,
Réponse.
1)- 1ère Méthode.
On montre que le champ de vecteurs moment cinétique est équiprojectif.
Le moment cinétique d’un solide en mouvement par rapport au repère R o calculé en un point
A quelconque du solide (S) s’écrit :
⃗LA (S⁄R o ) = ∫ →
AP Λ ⃗V (P/R o ) dm
P∈S
2ème Méthode.
Le moment cinétique (moment des quantités de mouvement) d’un solide en mouvement par
rapport au repère R o calculé en un point A quelconque du solide (S) s’écrit :
⃗LA (S⁄R o ) = ∫ →
AP Λ ⃗V (P/R o ) dm
P∈S
⃗ B (S⁄R o ) = →
L BA Λ ∫ ⃗ (P⁄R o ) dm + ∫
V
→ ⃗ (P/R o ) dm
AP Λ V
P∈S P∈S
⃗⃗ A (S/R o ) = ∫ →
D AP Λ γ (P/R o ) dm
P∈S
→ ⃗ → → → →
⇒ AB.⃗DA (S/R o ) = ∫P∈S AB . ( AB Λ γ (P/R o )) dm+∫P∈S AB . ( BP Λ γ (P/R o ) ) dm
→ → → →
Le produit mixte ∫P∈S AB . ( AB Λ γ (P/R o ) ) dm = ∫P∈S γ (P/R o ). ( AB Λ AB ) dm = ⃗0
Car le produit mixte est invariant par rotation circulaire des trois vecteurs.
→ ⃗ → →
⇒ AB. DA (S/R o ) = ∫P∈S AB . ( BP Λ γ (P/R o ) ) dm
→ ⃗ → →
⇒ AB. DA (S/R o ) = AB . ∫P∈S BP Λ γ (P/R o ) dm
→ →
D’où AB. ⃗DA (S/R o ) = AB. ⃗DB (S/R o )
Le champ de vecteurs moment dynamique est équiprojectif. Donc il est antisymétrique.
2ème Méthode.
Le moment dynamique en un point A du solide (S) par rapport au repère R o ,
⃗ A (S/R o ) = ∫ →
La quantité : ⃗D AP Λ γ (P/R o ) dm
P∈S
⃗⃗ B (S/R o ) = ∫ →
D BP Λ γ (P/R o ) dm
P∈S
⃗ B (S/R o ) = ∫ ( →
⃗D →
BA + AP) Λ γ (P/R o ) dm
P∈S
⃗⃗ B (S/R o ) = ∫ → →
D BA Λ γ (P/R o ) dm + ∫ AP Λ γ (P/R o ) dm
P∈S P∈S
⃗⃗ B (S/R o ) = →
D BA Λ ∫ γ (P/R o ) dm + ∫
→
AP Λ γ (P/R o ) dm
P∈S P∈S
⃗D ⃗ A (S/R o ) + ⃗S (S/R o ) Λ →
⃗ B (S/R o ) = ⃗D AB
Où ⃗S (S/R o ) = ∫ γ (P/R o ) dm est la résultante dynamique
P∈S
⃗LA (S/R o ) = ∫ →
AP Λ ⃗V(P/R o ) dm
P∈S
⃗ (P ∈ S/R o ) = V
V ⃗⃗ (S/Ro) Λ →
⃗ (A ∈ S/R o ) + Ω AP
⃗ A (S/R o ) = ∫ → ⃗⃗ (S⁄R o ) Λ →
⃗ (A ∈ S⁄R o ) + Ω
⇒L AP Λ [ V AP ] dm
P∈S
→ → → → →
Car ∫ AP dm = ∫ (AG + GP) dm = ∫ AG dm = M AG
P∈S P∈S P∈S
→ ⃗ (S/R o ) Λ →
Et ∫ AP Λ [ ⃗Ω AP ] dm = IIA (S) ⃗Ω
⃗ (S/R o )
P∈S
→ →
⃗ = ∫P∈S OP Λ (u
Car cette relation: IIO (S) u ⃗ Λ OP) dm est prise comme définition de
IIO (S) (tenseur d’inertie)
D’où : L ⃗⃗ (S/R o ) + M →
⃗ A (S/R o ) = IIA (S) Ω ⃗ (A ∈ S/R o )
AG ΛV
𝟏
4) On a: 𝑬𝑪 (𝑺/𝑹𝒐 ) = 𝟐 ∫𝑷∈𝑺 𝑽𝟐 (𝑷/𝑹𝒐 ) 𝒅𝒎
→
⇒ 2 EC (S/R o ) = ∫ [ ⃗V (AϵS/R o ) + ⃗⃗Ω (S/R o ) Λ AP ] . ⃗V(P/R o ) dm
P∈S
→
⇒ 2 EC (S/R o ) = ∫ ⃗V(AϵS/R o ) . ⃗V(PϵS/R o ) dm + ∫ [ ⃗⃗Ω (S/R o ) Λ AP ] . ⃗V(P/R o ) dm
P∈S P∈S
→ →
Le produit mixte ⃗V(P/R o ) . [ ⃗⃗Ω (S/R o ) Λ AP ] = ⃗⃗Ω (S/R o ) . [ AP Λ ⃗V(P/R o ) ]
⃗ (A/R o ) ∫ V
⇒ 2 EC (S/R o ) = V ⃗ (P/R o ) dm + ∫ ⃗⃗ (S/R o ) . [ →
Ω ⃗ (P/R o ) ] dm
AP Λ V
P∈S P∈S
⃗ (A/R o ) ∫ V
⇒ 2 EC (S/R o ) = V ⃗⃗ (S/R o ). ∫ →
⃗ (P/R o ) dm + Ω ⃗ (P/R o ) dm
AP ΛV
P∈S P∈S
→
Et ∫ AP Λ ⃗V(P/R o ) dm = ⃗LA (S/R o ) d'après la définition du moment cinétique
P∈S
D’où : ⃗⃗ (S/R o ) . L
2 EC (S/R o ) = Ω ⃗ A (S/R o ) + M V
⃗ (G/R o ) . V
⃗ (A/R o )
Le double de l’énergie cinétique 2 EC (S/R o ) est égal au produit (comoment) du torseur vitesse
[ TV ( S/R o ) ] A et du torseur cinétique [ TC (S/R o ) ] A .
Exercice.1
Un système (∑) est constitué d’une tige homogène 𝑂𝐴 de masse 𝑚 et de longueur 𝐿 à
laquelle est articulé, au point A, un disque homogène de centre A, de masse M et de rayon R
(figure 1). Le système est en rotation dans le plan autour de l’axe (O, z𝑜 ). On désigne par 𝑅𝑜 (O,
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ) le référentiel du laboratoire , par 𝑅1 (O, 𝑥1 , 𝑦1 , z1 ) le référentiel lié à la tige 𝑶𝑨 et
x⃗𝑜 ,y
par 𝑅2 (A, 𝑥2 , 𝑦2 , z2 ) un référentiel lié au disque.
Figure 1
Corrigé.
La règle générale est de trouver les paramètres nécessaires pour décrire le mouvement de
chaque solide. (Tige et Disque), est d’en déduire ceux du système 𝛴.
• Tige (T).
‣ La tige possède le point fixe O (0, 0, 0) ⇒ trois coordonnées fixes.
‣ La tige est de section négligeable ⇒ pas de rotation propre.
‣ La tige est en mouvement dans le plan (O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜) ⇒ pas de nutation.
• Disque (D).
‣ Le disque n’a pas de point fixe, on cherche alors les coordonnées de son centre de masse A
dans le référentiel fixe 𝑅𝑜 ( O, x ⃗ 𝑜 , z𝑜 ).
⃗𝑜 ,y
→
OA = 𝑥𝐴 x
⃗ 𝑜 + 𝑦𝐴 y
⃗ 𝑜 + 𝑧𝐴 z⃗ 𝑜
→
OA = 𝐿 cos ψ x
⃗ 𝑜 + L sin ψ y
⃗ 𝑜 + 0 z𝑜
𝑥𝐴 = 𝐿 cos ψ
D’où les coordonnées du centre de masse : { 𝑦𝐴 = L sin ψ
𝑧𝐴 = 0
Donc le mouvement de translation du disque est décrit par le paramètre ψ.
→ → •
Ω (𝐷⁄R o ) = Ω (𝑅2 ⁄R o ) = θ z𝑜
• Système 𝜮 :
Le mouvement du système 𝜮 est décrit par la donnée des paramètre 𝜓 et θ.
𝑛. 𝑑. 𝑑. ℓ (𝛴) = 2
⃗ (𝛴/R o ) = (m + M) 𝑉
P ⃗ (G/R o )
d →
⃗P(𝛴/R o ) = [ (m + M) OG]
dt Ro
→ → →
⇒ (m + M) OG = m OG 𝑇 + M OG𝐷
→ m𝐿 𝑚𝐿
⇒ (m + M) OG = 𝑥1 + M𝐿𝑥1 = ( + ML)𝑥1
2 2
⃗P(𝛴 ⁄R o ) = [ d (m + M) → 𝑚𝐿 d𝑥1
⇒ OG] = ( + ML) ( )
dt Ro 2 dt Ro
Relation de Bour :
d𝑥1 d𝑥1
( ) = ( ) + ⃗Ω
⃗ (R1 /R o ) Λ 𝑥1
dt R dt R
o 1
d𝑥1
( ⃗
) =0
dt R
1
d𝑥1 •
( ) = ⃗Ω
⃗ (R1 /R o ) Λ 𝑥1 = ψ z𝑜 Λ 𝑥1
dt R
o
d𝑥1 •
( ) = ψ 𝑦1
dt R
o
•
D’où : ⃗P(S⁄R o ) = (𝑚 + M) L ψ 𝑦1
2
Autre Méthode :
On peut calculer la résultante cinétique du système Σ par la relation suivante :
⃗ (𝛴 ⁄R o ) = P
P ⃗ (𝐷⁄R o ) car (m + M) →OG = m →OG 𝑇 + M →OG𝐷
⃗ (𝑇⁄R o ) + P
⃗ (𝛴 ⁄R o ) = mV
P ⃗ (𝐺𝑇 ⁄R o ) + M V
⃗ (𝐴/R o )
• 𝐿⃗𝑂 (𝑇/𝑅𝑜 ) moment cinétique de la tige (T) en O par rapport au repère 𝑅𝑜 (O, x⃗𝑜 ,y⃗𝑜 ,z𝑜 ).
O (0,0,0).est un point de la tige fixe dans 𝑅𝑜 (O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).
⇒ 𝐿 ⃗⃗ (T/R o )
⃗ 𝑂 (𝑇⁄𝑅𝑜 ) = IIO (T) Ω
N.B. IIO (T) et ⃗⃗Ω (T/R o ) doivent être exprimés dans la même base.
→ •
On a: Ω (𝑇⁄R o ) = ψ z𝑜
La matrice d’inertie de la tige (OA) à son extrémité O, s’écrit :
0 0 0
𝑚L2
IIo (T) = (0 3
0 ) (Voir ex.3 série n°3)
𝑚L2
0 0
3 ( 𝑥1 ,𝑦 ⃗ 𝑜)
⃗ 1 ,z1 =z
0 0 0
𝑚L2
0
⇒ 𝐿⃗𝑂 (𝑇⁄𝑅𝑜 ) = (0 3
0 ) (0)
•
𝑚L2 ψ
0 0
3
𝑚L2 •
⃗ 𝑂 (𝑇⁄𝑅𝑜 ) =
D’où : 𝐿 ψ z𝑜
3
• 𝐿⃗𝑂 (𝐷/𝑅𝑜 ) moment cinétique du disque en O par rapport au repère 𝑅𝑜 (O, x⃗𝑜 ,y⃗𝑜 ,z𝑜 ).
⃗ 𝑂 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) = 𝐿
Donc 𝐿 ⃗ 𝐴 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) + M ⃗V(𝐴/R o ) ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑂
⃗ 𝑂 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) = 𝐿
𝐿 ⃗ 𝐴 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 ∧ M ⃗V(𝐴/R o )
𝑀𝑅2
0 0
4
𝑀𝑅2
IIA (D) = 0 0 (Voir ex.3 série n°3)
4
𝑀𝑅2
( 0 0 )( 𝑥2 ,𝑦⃗2 ,z2=z⃗𝑜 )
2
𝑀𝑅2
0 0
4 0
𝑀𝑅2
⇒ 𝐿⃗𝐴 (𝐷 ⁄𝑅𝑜 ) = 0 0 (0• )
4
𝑀𝑅2 θ
( 0 0 )
2
𝑀𝑅2 •
⃗ 𝐴 (𝐷 ⁄𝑅𝑜 ) =
D’où : 𝐿 θ z𝑜
2
• •
* ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ (𝐴⁄R o ) = L𝑥1 ∧ ML ψ 𝑦1
𝑂𝐴 ∧ M V car ⃗ (𝐴⁄R o ) = L ψ 𝑦
V ⃗1
•
⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 ∧ M ⃗V(𝐴⁄R o ) = M𝐿2 ψ z𝑜
𝑀𝑅2 • •
⃗ 𝑂 (𝐷 ⁄𝑅𝑜 ) =
D’où : 𝐿 θ z𝑜 + M𝐿2 ψ z𝑜
2
𝑀𝑅2 • •
⃗ 𝑂 (𝐷 ⁄𝑅𝑜 ) = (
Soit : 𝐿 θ + M𝐿2 ψ) z𝑜
2
• Moment cinétique du système 𝛴 au point O par rapport au repère 𝑅𝑜 (O, x⃗𝑜 ,y⃗𝑜 ,z𝑜 ).
𝐿⃗𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿⃗𝑂 (𝑇/𝑅𝑜 ) + 𝐿⃗𝑂 (𝐷/𝑅𝑜 )
𝑚L2 • 𝑀𝑅2 • •
𝐿⃗𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = ψ z𝑜 + ( θ + M𝐿2 ψ) z𝑜
3 2
𝑚L2 • 𝑀𝑅2 • •
𝐿⃗𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = [ ψ +( θ + M𝐿2 ψ) ] z𝑜
3 2
𝑀𝑅2 • 𝑚 •
𝐿⃗𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = [ θ + (M + )𝐿2 ψ ] z𝑜
2 3
• EC (T/R o) Energie cinétique de la tige (T) par rapport au repère 𝑅𝑜 (O, x⃗𝑜 ,y⃗𝑜 ,z𝑜 ).
⃗⃗ (S/R 𝑜 ) ,𝑉
2 EC (T⁄R o ) = [ Ω ⃗ ]. [ ⃗P(T/R 𝑜 ) , L
⃗ (OϵT/R 𝑜 ) = 0 ⃗ 𝑂 (T/R 𝑜 ) ]
2 EC (T⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ). ⃗L𝑂 (T/R 𝑜 )
• 𝑚L2 •
2 EC (T⁄R o ) = ψ z𝑜 . ψ z𝑜
3
𝑚L2 • 2
Soit : 2 EC (T⁄R o ) = (ψ)
3
• EC (D/Ro ) Energie cinétique du disque par rapport au repère 𝑅𝑜 (O, x⃗ 𝑜 ,y⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).
⃗⃗ (D/R 𝑜 ). L
2 EC (D⁄R o ) = Ω ⃗ 𝐴 (D/R 𝑜 ) + 𝑉
⃗ (AϵD/R 𝑜 ). ⃗P(D/R 𝑜 )
⇒ ⃗⃗ (D/R 𝑜 ). L
2 EC (D⁄R o ) = Ω ⃗ 𝐴 (D/R 𝑜 ) + 𝑀𝑉 2 (A/R 𝑜 )
𝑀𝑅 2 • 2 •
2 EC (D⁄R o ) = (θ) + 𝑀𝐿2 (ψ)2
2
• On en déduit Energie cinétique du système (Σ) par rapport au repère R o (O, x⃗o ,y
⃗ o ,zo ).
EC (Σ / R o ) = EC (T/R o ) + EC (D/R o )
𝑚L2 • 2 𝑀𝑅2 • 2 •
2EC (Σ / R o ) = (ψ) + (θ) + 𝑀𝐿2 (ψ)2
3 2
𝑀𝑅2 • 𝑚 •
D’où : 2EC (Σ / R o ) = (θ)2 + (𝑀 + ) 𝐿2 (ψ)2
2 3
Exercice.2
Un solide parfait S est constitué de deux parties collées : Un disque 𝑺𝟏 de centre O, de rayon
R et de masse m, et un disque 𝑺𝟐 de centre C (𝑂𝐶 = 𝑎), de rayon R/4 et de même masse m
(figure 2). Le solide S tourne à la vitesse angulaire autour de l’axe (O, z𝑜 ) du repère fixe
𝑅𝑜 (O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ). Le repère 𝑅 (O, 𝑥 , 𝑦, 𝑧 ) est lié au solide S.
Corrigé.
𝑅𝑜 (O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ) repère fixe
𝑅 (O, 𝑥 , 𝑦, 𝑧 ) repère lié au solide S.
Le solide S est constitué de deux disques :
• 𝑺𝟏 de centre O, de rayon R et de masse m.
• 𝑺𝟐 de centre C, de rayon 𝑅/4 et de masse m
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑎
tel que 𝑂𝐶
Le solide S tourne à la vitesse angulaire
autour de l’axe (O, z𝑜 ) du repère fixe 𝑅𝑜 .
→ •
⇒ Ω (𝑆⁄R o ) = ϕ z𝑜 = ω z𝑜
Où
• IIO (𝑺𝟏 ) est la matrice d’inertie en O du disque(𝑺𝟏 ) déjà calculée (Voir ex.3 série n°3).
𝑚𝑅 2
0 0
4
𝑚𝑅 2
IIO (𝑆1 ) = 0 0
4
𝑚𝑅 2
( 0 0
2 )( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧=z𝑜 )
Où
IIC (𝑆2 ) est la matrice d’inertie en C du disque(𝑆2 ) déjà calculée (Voir ex.3 série n°3).
𝑚𝑅 2
0 0
64
𝑚𝑅 2
IIC (𝑆2 ) = 0 0
64
𝑚𝑅 2
( 0 0
32 )( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧=z𝑜 )
IIO {C, m(𝑆2 )} est la matrice d’inertie en O du centre de masse C affecté de la masse totale m
du solide 𝑆2 .
𝑥𝐶 = 𝑎
→
On a: OC = 𝑎 𝑥 ⇒ { 𝑦𝐶 = 0
𝑧𝐶 = 0
𝑦𝐶 2 + 𝑧𝐶 2 − 𝑥𝐶 𝑦𝐶 − 𝑥𝐶 𝑧𝐶
IIO {C, m(S2 )} = m ( − 𝑥𝐶 𝑦𝐶 𝑥𝐶 2 + 𝑧𝐶 2 −𝑦𝐶 𝑧𝐶 )
− 𝑥𝐶 𝑧𝐶 −𝑦𝐶 𝑧𝐶 𝑥𝐶 2 + 𝑦𝐶 2
→
N.B. La matrice d'inertie IIC (𝑆2 ) et le vecteur OC d𝑜ivent être exprimés dans la même base.
Ici ( 𝑥 , 𝑦, 𝑧 = z𝑜 ).
0 0 0
⇒ IIO {C, m(𝑺𝟐 )} = (0 𝑚𝑎2 0 )
0 0 𝑚𝑎2
𝑚𝑅2
0 0
64
𝑚𝑅2
D’où : IIO (𝑆2 ) = 0 + 𝑚𝑎2 0
64
𝑚𝑅2
( 0 0 + 𝑚𝑎2 )
32 (𝑥,𝑦
⃗ , 𝑧 =z𝑜 )
On en déduit la matrice d’inertie en O du solide S : IIO (S) = IIO (𝑆1 ) + IIO (𝑆2 )
17
𝑚𝑅 2 0 0
64
17
IIO (𝑆) = 0 𝑚𝑅 2 + 𝑚𝑎2 0
64
17
( 0 0 𝑚𝑅 2 + 𝑚𝑎2 )
32
17
𝑚𝑅 2 0 0
64
17 2
IIO (𝑆) = 0 𝑚( 𝑅 + 𝑎2 ) 0
64
17 2
( 0 0 𝑚( 𝑅 + 𝑎 2 ))
32
Le moment d’inertie Izz (S du solide (S) par rapport à l’axe (O, z𝑜 ) est.
17 2
Izz (S) = I(O, zo) (S) = m ( R + a2 )
32
Rappel.
Quel que soit le point A appartenant au solide (S) de masse m et de centre d’inertie G,
⃗ (S/R o ) + m →
⃗LA (S⁄R o ) = IIA (S) ⃗Ω AG Λ ⃗V (A/R o )
Le moment cinétique en O du solide (S) par rapport au repère 𝑅𝑜 (O, x ⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).est ⃗LO (S/R o ).
⃗ 𝑜 ,y
→ •
On a Ω (𝑆⁄R o ) = ϕ z𝑜 = ω z𝑜
17
𝑚𝑅 2 0 0
64
17
0
⇒ 𝐿⃗𝑂 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = 0 𝑚(64 𝑅 2 + 𝑎2 ) 0 (0)
17 ω
0 0 𝑚( 𝑅 2 + 𝑎2 )
( 32 )
⃗ 𝑂 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚 (17 𝑅2 + 𝑎2 ) ω z𝑜
D’où : 𝐿
32
4)- Retrouvons le moment d’inertie 𝑰𝒛𝒛 (𝑺) du solide S en appliquant le théorème de Huygens.
𝑚𝑅 2
⇒ Izz (𝑆1 ) = I(O, zo) (𝑆1 ) = (Voir matrice d’inertie IIO (𝑆1 ) )
2
• Izz (𝑆2 ) = I(O, zo ) (𝑆2 ) Moment d’inertie du solide (𝑆2 ) par rapport à l’axe (O, z𝑜 ).
Car les axes (O, zo ) et (C, zo ) sont parallèles et sont séparés par la distance a.
𝑚𝑅 2
On a : I(C, zo ) (𝑆2 ) = (Voir matrice d’inertie IIC (𝑆2 ) )
32
𝑚𝑅 2 𝑅2
⇒ Izz (𝑆2 ) = I(O, zo) (𝑆2 ) = + 𝑚𝑎2 = 𝑚 ( + 𝑎2 )
32 32
𝑚𝑅2 𝑅2
Izz (𝑆) = +𝑚( + 𝑎2 )
2 32
17
Soit : Izz (𝑆) = I(O, zo ) (𝑆) = m ( R2 + a2 )
32
→ → → →
Ou bien V (G ∈ S/R o ) = V (O ∈ S/R o ) + Ω (S/R o ) Λ OG
𝜔𝑎
On trouve ⃗ (G⁄R o ) =
𝑉 ⃗
y
2
a 𝑚𝜔a2
⇒ ⃗P(𝑆⁄R o ) ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = 𝑚𝜔𝑎y
⃗ ∧ x⃗ = − z𝑜
2 2
2
⃗ 𝐺 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚 (17 𝑅2 + 𝑎2 ) ω z𝑜 − 𝑚𝜔a z𝑜
D’où : 𝐿
32 2
17 a 2
Soit : 𝐿⃗𝐺 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚 ( 𝑅2 + ) ω z𝑜
32 2
6)- Calcul du moment d’inertie 𝑰𝑮𝒁 (𝑺) = 𝑰(G, z𝒐) (𝑺) du solide S par rapport à l’axe
(G, z𝒐 ) en appliquant le théorème de Huygens.
17 𝑎2
D’où : IGZ (𝑆) = I(G,z⃗o ) (𝑆) = m (
32
R2 + 2 )
Rappel
2 EC (S⁄R o ) = [ TV (S⁄R o )]A . [ TC (S/R o ) ] A Où A est un point du solide
2 EC (S⁄R o ) = [ ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ) , 𝑉
⃗ (AϵS/R 𝑜 )]. [ ⃗P(S/R 𝑜 ) , ⃗L𝐴 (𝑆/R 𝑜 ) ]
2 EC (S⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ). ⃗L𝐴 (S/R 𝑜 ) + ⃗P(S/R 𝑜 ). 𝑉
⃗ (AϵS/R 𝑜 )
2 EC (S⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ). ⃗L𝐴 (S/R 𝑜 ) + 𝑀𝑉
⃗ (G/R 𝑜 ). 𝑉
⃗ (AϵS/R 𝑜 )
2 EC (S⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (S/R o ). ⃗LO (S/R o )
→ • 17
On a: Ω (𝑆⁄R o ) = ϕ z𝑜 = ω z𝑜 et 𝐿⃗𝑂 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚 ( 𝑅2 + 𝑎2 ) ω z𝑜
32
17
⇒ 2 EC (S⁄R o ) = ω z𝑜 . 𝑚 (32 𝑅2 + 𝑎2 ) ω z⃗ 𝑜
17
Soit : 2 EC (S⁄R o ) = ( 𝑅2 + 𝑎2 ) m𝜔2
32
• De même on peut calculer l’énergie cinétique EC (S/R o ) du solide par la relation suivante :
Exercice.3
Partie I
Soit un solide (S) constitué d’une barre 𝑂𝐴 de longueur 𝐿 de section négligeable,
homogène de masse 𝑀et d’une couronne circulaire pleine et homogène définie par 𝑎/2 < 𝑟 <
𝑎 (𝐿 > 2𝑎) de même masse 𝑀 et de centre 𝐶, situé dans le même plan que la barre et en
contact ponctuel avec elle en un point I de sa plus grande circonférence tel que 𝑂𝐼 = 2𝑎.
L’extrémité O de la barre coïncide avec l’origine d’un repère fixe 𝑅𝑜 (𝑂, 𝑥0 , 𝑦0 , 𝑧0 ), et la barre,
au cours du mouvement, reste dans le plan(𝑂, 𝑥0 , 𝑦0 ). Soit R (O, x⃗ , y⃗ , z ) un repère lié au solide
→
tel que (𝑂, 𝑥0 ) porte 𝑂𝐴 et que (𝑂, 𝑦) soit parallèle à l’axe de la couronne. On repère la position
de (S) par rapport à 𝑅𝑜 par les angles d’Euler habituels.
Figure. 3
1) Calculer :
a) Les moments d’inertie de la barre relatifs aux axes de R, matrice d’inertie en O de la
barre relative à R.
b) La matrice d’inertie en C de la couronne relative au repère 𝑅𝐺 (C, x⃗ , y⃗ , z ) barycentrique
c) La matrice d’inertie en O de la couronne relative à R.
d) La matrice d’inertie en O du solide (S).
e) Moment d’inertie de (S) par rapport à l’axe (𝑂, 𝑧0 ).
2) Calculer le moment cinétique en O du solide (S), 𝐿⃗ 𝑜 (S/R𝑜 ).
3) Calculer l’énergie cinétique du solide (S) par rapport à R𝑜 .
Partie II
La barre et la couronne n’étant plus liées, on appelle ( ) le système qu’elles constituent.
Le mouvement de ( ) par rapport au repère fixe 𝑅0 (𝑂, 𝑥0 , 𝑦0 , 𝑧0 ) , est défini par les conditions
suivantes :
• La barre 𝑂𝐴 reste toujours dans le plan(𝑂, 𝑥0 , 𝑦0 ).
• La couronne roule sans glisser sur l’axe 𝑂𝐴 en restant dans le plan défini par OA et ( 𝑂, 𝑧0 ).
→
Soit R (O, x⃗ , y⃗ , z0 ) le repère tel que ( 𝑂, 𝑥) porte 𝑂𝐴. On notera = ( 𝑥0 , x⃗ ), x l’abscisse
de 𝐶 dans R et l’angle de rotation de la couronne autour de son axe (orienté par ( 𝑂, 𝑦)).
Corrigé.
Partie I . La barre 𝑶𝑨 et la couronne sont solidaires
𝑳𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒊𝒅𝒆 (𝑺) = 𝑩𝒂𝒓𝒓𝒆 ( Ɓ) + 𝑪𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆 (𝓒)
Le solide (S) possède le point fixe O. Son mouvement est un mouvement de rotation (pas de
mouvement de translation).
Les paramètres déterminant le mouvement du solide sont et ( angle de précession et
angle de nutation)
On en déduit que :
→ • → •
Ω (R1 ⁄R o ) = z𝑜 Et Ω (R⁄R1 ) = θ x⃗
D’où :
→ → → → → • •
Ω (S⁄R o ) = Ω (R⁄R o ) = Ω (R⁄R1 ) + Ω (R1 ⁄R o ) ⇒ Ω (S⁄R o ) = z⃗ 𝑜 + θ x
⃗
1)-
a)- Calcul de la matrice d’inertie à l’extrémité O de la barre OA relative au repère R
• 𝐈𝐱𝐲 , 𝐈𝐲𝐳 et 𝐈𝐱𝐳 sont les produits d’inertie de la barre OA par rapport aux plans (𝐎, 𝐱⃗, 𝐲),
(𝐎, 𝐲, z) et (𝐎, 𝐱⃗, 𝐳) respectivement.
⇒ Iyy = ∫ x2 dm
Pϵ S
𝐿 𝐿
La masse de la barre est M = ∫0 λ dℓ = λ ∫0 dℓ = λ L . L étant la longueur de la barre.
𝑀 𝐿 2 𝑀 x3 𝐿
On obtient : Iyy = ∫ x dx = [ ]
𝐿 0 𝐿 3 0
𝑀L2
D’où : Iyy =
3
𝑀L2
D’où : Izz = Iyy =
3
• Ixz = ∫Pϵ S xz dm = 0
Ixy = Iyz = Ixz = 0
0 0 0
𝑀L2
0 0
IIo (Ɓ) = 3
𝑀L2
0 0
( 3 )( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
L’axe (C, y
⃗ ).est un axe de symétrie de révolution de la couronne. Donc le repère R G
( C, x⃗ , y⃗ , z ) est repère principale d’inertie. La matrice d’inertie en C de la couronne est
diagonale dans ce repère.
𝐴 = Ixx 0 0
IIC (𝒞) = ( 0 B = Iyy 0 )
0 0 C = Izz
( x⃗ , y⃗ , z )
Où
• A = Ixx , 𝐵 = Iyy et C = Izz sont les moments d’inertie de la couronne par rapport aux axes
(C, x⃗), (C, y
⃗ ) et (C, z) respectivement.
Remarquons que les axes (C, x⃗)et (C, z) perpendiculaires à l’axe (C, y
⃗ ), sont équivalents
(raison de symétrie). Par conséquent les moments d’inertie 𝐴 𝑒𝑡 𝐶 sont égaux (𝐴 = 𝐶).
La matrice d’inertie de la couronne est de la forme :
𝐴 0 0
( )
IIC 𝒞 = ( 0 B 0)
0 0 A ( x⃗ , ⃗y, z )
𝐵 = Iyy = ∫ ( x2 + z2 ) dm
Pϵ S
C = Izz = ∫ ( x2 + y2 ) dm = ∫ x2 dm
Pϵ S Pϵ S
D’où:
𝐵
𝐴 + 𝐶 = 2 𝐴 = ∫Pϵ S( x 2 + z 2 ) dm = 𝐵 ⇒ 𝐴=𝐶=
2
Calcul de B
𝐵 = Iyy = ∫ ( x2 + z2 ) dm
Pϵ S
𝑀
On obtient : 𝐵 = Iyy = ∫ ( x2 + z2 ) dS
𝑆 Pϵ S
𝑥 = 𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜃
En coordonnées polaires : { 𝑧 = 𝑟 sin 𝜃
𝑑𝑆 = 𝑟 𝑑𝑟𝑑𝜃
𝑎 2 3
La surface de la couronne est 𝑆 = 𝜋𝑎2 − 𝜋 ( ) = 𝜋𝑎2
2 4
𝑀
D’où: 𝐵 = Iyy = 𝑆
∫Pϵ S ∬ r 3 𝑑𝑟𝑑𝜃
𝑎
4𝑀 𝑎 3 2𝜋
4𝑀 𝑟4
𝐵 = Iyy = ∫ 𝑟 𝑑𝑟 ∫ 𝑑𝜃 = 2𝜋 [ ]
3𝜋𝑎2 𝑎/2 0 3𝜋𝑎2 4 𝑎/2
5
Soit 𝐵 = Iyy = 𝑀𝑎2
8
5
D’où : A=C= 𝑀𝑎2
16
5
𝑀𝑎2 0 0
16
5 5 1 0 0
IIC (𝒞) = 0 𝑀𝑎2 0 = 𝑀𝑎2 ( 0 2 0)
8 16
0 0 1
5
( 0 0 𝑀𝑎2 )
16 ( x⃗ , y⃗ , z )
Où
IIC (𝒞) est la matrice d’inertie en C de la couronne.
IIO {C, M(𝒞)} est la matrice d’inertie en O du centre de masse C affecté de la masse totale M
de la couronne.
𝑦𝐶 2 + 𝑧𝐶 2 − 𝑥𝐶 𝑦𝐶 − 𝑥𝐶 𝑧𝐶
IIO {C, M(𝒞)} = M ( − 𝑥𝐶 𝑦𝐶 𝑥𝐶 2 + 𝑧𝐶 2 −𝑦𝐶 𝑧𝐶 )
− 𝑥𝐶 𝑧𝐶 −𝑦𝐶 𝑧𝐶 𝑥𝐶 2 + 𝑦𝐶 2
→
N.B. La matrice d'inertie IIC (𝒞) et le vecteur OC doivent être exprimés dans la même base.
Ici ( 𝑥 , 𝑦, 𝑧 ).
𝑥𝐶 = 2𝑎
→ → ⃗⃗⃗ = 2𝑎 𝑥 + 𝑎 𝑧
Or: OC = OI + IC ⇒ { 𝑦𝐶 = 0
𝑧𝐶 = 𝑎
𝑎2 0 −2𝑎2
⇒ IIO {C, M(𝒞)} = M ( 0 5𝑎2 0 ) Dans R (O, x⃗ , y⃗ , z ).
−2𝑎2 0 4𝑎2
M𝑎2 0 −2M𝑎2
D’où : IIO {C, M(𝒞)} = ( 0 5M𝑎2 0 )
−2M𝑎2 0 4M𝑎2 ( 𝑥 , 𝑦⃗, 𝑧 )
5
𝑀𝑎2 0 0
16
5 M𝑎2 0 −2M𝑎2
IIO (𝒞) = 0 𝑀𝑎2 0 + ( 0 5M𝑎2 0 )
8
−2M𝑎2 0 4M𝑎2
5
( 0 0 𝑀𝑎2 )
16
21
𝑀𝑎2 0 −2M𝑎2
16
45
IIO (𝒞) = 0 𝑀𝑎2 0 Dans R (O, x⃗ , y⃗ , z ).
8
69
−2M𝑎2 0 𝑀𝑎2
( 16 )
21
0 0 0 𝑀𝑎2 0 −2M𝑎2
𝑀L2 16
0 0 45
IIO (𝑆/𝑅) = 3 + 0 𝑀𝑎2 0
𝑀L2 8
0 0 2
69
( 3 ) ( −2M𝑎 0 𝑀𝑎2 )
16
21
𝑀𝑎2 0 −2M𝑎2
16
L2 45𝑎2
IIO (𝑆/𝑅) = 0 𝑀( + ) 0
3 8
2
L2 69𝑎2
( −2M𝑎 0 𝑀(
3
+
16 )
)
Rappel.
Calcul du moment d’inertie d’un solide S par rapport à un axe () passant par le point O à
partir de la matrice d’inertie en O du solide, IIO (S) .
IΔ = u
⃗ . IIO (S) u
⃗
⃗ est un vecteur unitaire de l’axe ()
Où 𝑢
𝑢
⃗ doit être exprimé dans la même base que la matrice IIO (S).
Or 𝑧0 = sin θ y⃗ + cos θ z
21
𝑀𝑎2 0 −2𝑀𝑎2
16
𝐿2 45𝑎2 0
IIO (S) z0 = 0 𝑀( + ) 0 (𝑠𝑖𝑛 𝜃 )
3 8 cos θ
2
𝐿2 69𝑎2
( −2𝑀𝑎 0 𝑀( +
3 16 )
)
L2 45 a2 L2 69 a2
IIO (S) z0 = −2Ma2 cos θ x⃗ + M ( + ) sin θ y
⃗ + M( + ) cos θ z
3 8 3 16
−2Ma2 cos θ
0 L2 45a2
⇒ I (𝑂,𝑧0) = 𝑧0 . IIO (S) 𝑧0 = [ sin 𝜃 ] . M ( + ) sin θ
3 8
cos θ L2 69a2
[ M ( 3 + 16 ) cos θ]
L2 45a2 L2 69a2
⇒ I (𝑂,𝑧0) = M (
3
+
8
) sin2 θ + M ( 3 + 16
) 𝑐𝑜𝑠 2 θ
45 69 𝑀L2
⇒ I (𝑂,𝑧0) = 𝑀𝑎2 sin2 θ + 𝑀𝑎2 𝑐𝑜𝑠 2 θ +
8 16 3
→
⇒ 𝐿⃗𝑂 (S/R𝑜 ) = 𝐼𝐼𝑂 (𝑆) Ω (S⁄Ro )
→
N.B. La matrice d'inertie IIO (S) et Ω (S⁄R o ) doivent être exprimés dans la même base.
Ici ( 𝑥 , 𝑦, 𝑧 ).
→ • •
La vitesse de rotation instantanée Ω (S⁄R o ) = z⃗ 𝑜 + θ x
⃗
𝑧0 = sin θ y⃗ + cos θ z
→ • • •
⇒ ⃗ + + sin θ y
Ω (S⁄R o ) = θ x ⃗ + cos θ z⃗
21
𝑀𝑎2 0 −2𝑀𝑎2 •
16
𝐿 2
45𝑎 2 θ
•
𝐿⃗𝑂 (S/R𝑜 ) = 0 𝑀( + ) 0 ( sin θ )
3 8 •
𝐿2 69𝑎2 cos θ
−2𝑀𝑎2 0 𝑀( + )
( 3 16 )
21 • •
𝑀𝑎2 θ − 2𝑀𝑎2 cos θ
16
| 𝐿2 45𝑎 2 •
⇒ 𝐿⃗𝑂 (S/R𝑜 ) = 𝑀( + ) sin θ
| 3 8
𝐿2 69𝑎2 • •
𝑀( + ) cos θ − 2𝑀𝑎2 θ
(𝑥,𝑦
⃗,𝑧) 3 16
(𝑀 ( + 3 16
) cos θ − 2𝑀𝑎2 θ )
21 • • • 45 •2 69 •2
2 𝐸𝑐 (S/R𝑜 ) = 𝑀𝑎2 θ2 − 4𝑀𝑎2 θ cos θ+ 𝑀𝑎2 sin2 θ + 𝑀𝑎2 𝑐𝑜𝑠 2 θ
16 8 16
𝑀L2 • 2
+
3
Partie II
La barre et la couronne ne sont plus solidaires, on appelle ( ) le système qu’elles
constituent
𝑳𝒆 𝒔𝒚𝒔𝒕è𝒎𝒆 (𝜮) = 𝑩𝒂𝒓𝒓𝒆 ( Ɓ) + 𝑪𝒐𝒖𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆 (𝓒) → On a deux solides en mouvement.
On cherche les paramètres définissant le mouvement du système (𝜮)
𝑅( O, x⃗ , y
⃗ ,z𝑜 ) repère lié à la
barre ( Ɓ)
𝑂𝐼 = 𝑥
• Couronne (𝒞) n’a pas de point fixe. Elle est en mouvement de translation et de rotation.
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 𝑂𝐼 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗ + 𝑎 z⃗ 𝑜 = 𝑥 cos x
𝐼𝐶 = 𝑥 x ⃗ 𝑜 + 𝑥 sin y
⃗ 𝑜 + 𝑎 z⃗ 𝑜
1)- Calcul de la vitesse de glissement de la couronne (𝓒) par rapport à la barre ( Ɓ).
⃗ g (𝒞/Ɓ) = V
V ⃗ (I ∈ 𝒞/Ɓ) = V ⃗⃗ (𝒞/Ɓ) Λ →
⃗ (C ∈ 𝒞/Ɓ) + Ω CI
𝑑 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗
‣ ⃗V (C ∈ 𝒞/Ɓ) = ⃗V (C ∈ 𝒞/𝑅) = ( 𝑑𝑡 )
𝑅
Or ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗
le vecteur 𝑂𝐶 𝑂𝐼 + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐶 = 𝑥 x
⃗ + 𝑎 z⃗ 𝑜
•
⇒ ⃗V (C ∈ 𝒞/Ɓ) = ⃗V (C ∈ 𝒞/𝑅) = x x⃗
→ • •
‣ ⃗⃗Ω (𝒞/Ɓ) Λ CI = y
⃗ Λ ( − 𝑎 z𝑜 ) = −a x⃗
• • • •
⃗ (I ∈ 𝒞/Ɓ) = (x − a ) x⃗ = ⃗0 ⇒ x = a
⃗ g (𝒞/Ɓ) = V
V
0 0 0
𝑀L2
0 0
IIo (Ɓ) = 3
𝑀L2
0 0
( 3 )( 𝑥 , 𝑦⃗, z⃗𝑜 )
0 0 0
𝑀L2
0
⇒ ⃗ 𝑂 (Ɓ / R𝑜 ) = (0
𝐿 3
0 ) (0)
•
𝑀L2
0 0 ψ
3
𝑀L2 •
⃗ 𝑂 (Ɓ / R𝑜 ) =
D’où : 𝐿 ψ z𝑜
3
⃗ 𝑂 (𝒞⁄𝑅𝑜 ) = 𝐿
𝐿 ⃗ 𝐶 (𝒞⁄𝑅𝑜 ) + 𝑂𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ M ⃗V(𝐶/R o )
‣ Or 𝐿 ⃗⃗ (𝒞/R o )
⃗ 𝐶 (𝒞⁄𝑅𝑜 ) = IIC (𝒞) Ω Car 𝐶 = Centre de masse de la couronne
→ • •
On a : Ω (𝒞⁄R o ) = zo + y
5 1 0 0
IIC (𝒞) = 𝑀𝑎2 ( 0 2 0)
16
0 0 1 ( 𝑥 , 𝑦⃗, z⃗𝑜 )
0
1 0 0 •
5
⇒ ⃗ 𝐶 (𝒞⁄𝑅𝑜 ) = 𝑀𝑎 ( 0
𝐿 16
2
2 0 ) ()
0 0 1 •
• •
⃗ 𝐶 (𝒞 ⁄𝑅𝑜 ) = 5 𝑀𝑎2 y
D’où : 𝐿 ⃗ +
5
𝑀𝑎2 z𝑜
8 16
‣ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 ∧ M ⃗V(𝐶 ⁄R o ) = (𝑥 x⃗ + 𝑎 z𝑜 ) ∧ ⃗V(𝐶 ⁄R o )
⃗⃗⃗⃗⃗ • •
⃗V(𝐶 ⁄R o ) = (𝑑 𝑂𝐶) = x x+𝑥ψy
𝑑𝑡 Ro
• •
⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 ∧ M ⃗V(𝐶 ⁄R o ) = (𝑥 x⃗ + 𝑎 z𝑜 ) ∧ (x x + 𝑥 ψ y )
• • •
⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ M ⃗V(𝐶 ⁄R o ) = −𝑀 𝑎𝑥 ψ x⃗ + 𝑀𝑎 x y
𝑂𝐶 ⃗ + 𝑀𝑥 2 ψ z𝑜
• • • • •
⃗ 𝑂 (𝒞⁄𝑅𝑜 ) = −𝑀 𝑎𝑥 ψ x⃗ + 𝑀(𝑎 x + 5 𝑎2 ) y
D’où : 𝐿
5
⃗ + 𝑀( 𝑥 2 ψ + 16 𝑎2 ) z𝑜
8
⃗ 𝑂 (Σ/R𝑜 ) = 𝐿
𝐿 ⃗ 𝑂 (Ɓ/R𝑜 ) + 𝐿
⃗ 𝑂 (𝒞/R𝑜 )
• • 5 • • 5 • L2 •
⃗ 𝑂 (Σ/R𝑜 ) = −𝑀 𝑎𝑥 ψ x⃗ + 𝑀 (𝑎 x + 𝑎2 ) y
𝐿 ⃗ + 𝑀 ( 𝑥 2 ψ + 𝑎2 + ψ) z𝑜
8 16 3
• •
On a la condition de roulement sans glissement : x=a
• • 2 •
⇒ ⃗ 𝑂 (Σ/R𝑜 ) = −𝑀 𝑎𝑥 ψ x⃗ + 13 𝑀𝑎 x y
𝐿
5 L
⃗ + 𝑀 ( 𝑥 2 + 16 𝑎2 + 3 ) ψ z𝑜
8
⇒ ⃗⃗ (Ɓ/Ro ) ,𝑉
2 EC ( Ɓ/Ro ) = [ Ω ⃗ ]. [ ⃗P ( Ɓ/Ro ) , L
⃗ (OϵƁ/R 𝑜 ) = 0 ⃗ 𝑂 ( Ɓ/Ro ) ]
⇒ 2 EC ( Ɓ/Ro ) = ⃗Ω
⃗ ( Ɓ/Ro ). ⃗L𝑂 ( Ɓ/Ro )
• 𝑀L2 •
⇒ 2 EC ( Ɓ/Ro ) = ψ z𝑜 . ψ z𝑜
3
𝑀 L2 • 2
Soit : 2 EC ( Ɓ/Ro ) = (ψ)
3
• EC (𝒞/Ro ) Energie cinétique de la couronne par rapport au repère 𝑅𝑜 (O, x⃗ 𝑜 ,y⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).
2 EC (𝒞/Ro ) = [ TV (𝒞/Ro )]C . [ TC (𝒞/Ro ) ] C Où 𝐶 = Centre de masse de la couronne
⇒ 2 EC (𝒞/Ro ) = [ ⃗Ω
⃗ (𝒞/Ro ) , 𝑉
⃗ (C ϵ 𝒞/Ro )]. [ ⃗P(𝒞/Ro ) , ⃗L𝐶 (𝒞/Ro ) ]
⇒ ⃗⃗ (𝒞/Ro ). L
2 EC (𝒞/Ro ) = Ω ⃗ 𝐶 (𝒞/Ro ) + 𝑉
⃗ (C ϵ 𝒞/Ro ). ⃗P(𝒞/Ro )
⇒ ⃗⃗ (𝒞/Ro ). L
2 EC (𝒞/Ro ) = Ω ⃗ 𝐶 (𝒞/Ro ) + 𝑀𝑉 2 (C/R 𝑜 )
Car ⃗P(𝒞/Ro ) = MV
⃗ (𝐶/Ro )
• •
On utilise la condition de roulement sans glissement : x=a
5 •2 5
• • • 2
⇒ 2 EC (𝒞⁄Ro ) = 𝑀x + 𝑀𝑎2 (ψ)2 + 𝑀 x 2 + 𝑀𝑥 2 (ψ)
8 16
13 •2 • 5
⇒ 2 EC (𝒞⁄Ro ) = 𝑀x + 𝑀(ψ)2 (𝑥2 + 𝑎2 )
8 16
2 EC (Σ / R o ) = 2 EC ( Ɓ/R o ) + 2 EC (𝒞/R o )
𝑀 L2 • 2 13 • 2 • 5 2
2 EC (Σ / R o ) = (ψ) + 𝑀x + 𝑀(ψ)2 (𝑥 2 + 𝑎 )
3 8 16
13 • • 5 L2
Soit 2 EC (Σ / R o ) = 𝑀x 2 + 𝑀(ψ)2 (𝑥 2 + 𝑎2 + )
8 16 3
• •
Si 𝑥 = 2𝑎 alors x=0 ⇒ =0
•
θ = 0 = cte ⇒ θ = 0
EXERCICES COMPLEMENTAIRES
Exercice.4
On considère un pendule (fig.4) dit elliptique constitué d’une tige AB homogène, de masse M, de
longueur L et de centre d’inertie G. La tige AB oscille dans le plan vertical ( x o , O , y o ) d’un repère
fixe R o ( O, x o , y o , z o ) et l’extrémité A glisse sur l’axe horizontal ( O, y o ) . Le pendule est lié au
repère R ( O, x, y, z ) en mouvement de rotation par rapport au repère fixe R o ( O, x o , y o , z o ) .
Figure 4
Exercice.5
Soit le solide S un cerceau homogène, de section négligeable, de masse m, de centre G et de rayon
a (figure 5). On se propose d’étudier le mouvement de S par rapport au repère fixe 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).
L’axe ( O, z𝑜 ) est la verticale ascendante.
Figure 5
On appelle R ( G, x⃗, y
⃗ , z ) le repère orthonormé direct lié au solide S. A et C sont ses moments
principaux d’inertie en G (C moment d’inertie par rapport à l’axe (𝐺, 𝑧 ) axe de symétrie de révolution
de S). On suppose dans tout le problème que le solide S reste en contact avec le plan horizontal (𝑂,
→
⃗⃗ ). Le solide S est repéré par les angles d’Euler
𝑥𝑜 , 𝑦𝑜 ) au point I. Le vecteur IG est porté par ( G, w
habituels 𝜓 , 𝜃 et 𝜙. Le solide S est en mouvement sans glissement.
⃗ ,w
Exprimer tous les résultats dans la base ( u ⃗⃗ ,z).
Indication :
La condition de roulement sans glissement se traduit par vitesse de glissement nulle.
→
V g (C/R o ) = V⃗ (I ∈ C/ R o ) = V ⃗⃗ (C/R o ) Λ →
⃗ (G/R o ) + Ω GI = 0⃗
Exercice.6
Une machine de ponçage des sols est composée d’un bras 𝑂𝐴𝐶 de masse négligeable tel que
𝑂𝐴 = 𝐿, 𝐴𝐶 = 𝐿/2 et d’un disque de rayon 𝑅 et de masse 𝑀. Le bras est en mouvement de rotation par
rapport au bâti fixe avec une vitesse de rotation. Le disque tourne autour du bras 𝐴𝐶 avec une vitesse de
rotation. On prendre comme repère de projection 𝑅1 ( O, x⃗1 ,y ⃗ 1 ,z𝑜 = z1 )
Déterminer :
⃗ (D/R 𝑜 ).
1) La vitesse de rotation instantanée du disque 𝛺
2) La vitesse et l’accélération absolues du point C.
3) Le torseur cinétique du disque au point O.
4) Le torseur dynamique du disque au point O.
5) L’énergie cinétique du système par rapport à Ro.
Questions de cours
2)- Montrer que la puissance des forces résultantes s’exerçant sur un solide est égale au produit
(comoment) du torseur cinématique et du torseur force.
Réponse :
1)- Soit A un point quelconque du solide. On dérive par rapport au temps l’expression
intégrale du moment cinétique de (S) en A.
d d
[ ⃗LA (S/R o )] = [ ∫ → AP Λ ⃗V(P/R o ) dm]
dt Ro dt P∈S R o
d d →
[ ⃗ A (S/R o )] = ∫ { [AP
L ⃗ (P/R o ) ] dm}
ΛV
dt Ro P∈S dt Ro
→
d → d AP
[ L⃗ (S/R o )] = ∫ AP Λ γ (P/R o ) dm + ∫ ( ) ⃗ (P/R o ) dm
ΛV
dt A Ro P∈S P∈S dt
Ro
→
dAP d → → ⃗ (P/R o ) − V
⃗ (A/R o )
Comme ( ) = ( OP - OA ) Ro =V
dt Ro dt
d
⇒[ ⃗LA (S/R o )] = ∫ → AP Λ γ (P/R o ) dm − ⃗V(A/R o ) Λ ∫ ⃗V(P/R o ) dm
dt Ro P∈S P∈S
→
Or ∫P∈S AP Λ γ (P/R o ) dm = ⃗DA (S/R o ) et ∫P∈S ⃗V(P/R o ) dm = M ⃗V(G/R o )
D’où finalement
d
[ ⃗L (S/R o )] = ⃗D
⃗ A (S/R o ) + M ⃗V(G/R o ) Λ ⃗V(A/R o )
dt A Ro
→ → ⃗
D’après le théorème du moment dynamique : D A (S/R o ) = MA (F ext )
𝑑
D’où : [ 𝐿⃗𝐴 (𝑆/𝑅𝑜 )] = ⃗M
⃗⃗ 𝐴 (𝛴𝐹ext ) + m ⃗V (G/R 𝑜 ) 𝛬 ⃗V (A/R 𝑜 )
dt 𝑅𝑜
P= ∫ ⃗V (P/R o ). f (P) dm
𝑃∈𝑆
Ona: ⃗ (P ∈ S/R o ) = V
V ⃗ (A ∈ S/R o ) + Ω⃗⃗ (S/Ro) Λ →AP
⇒ ⃗ (S/Ro) Λ →
P = ∫P∈S [ ⃗V(A ∈ S/R o ) + ⃗Ω AP ] . f (P) dm
⃗ (S/Ro). ∫ →
P = ⃗V(A ∈ S/R o ) . ∫ f (P) dm + ⃗Ω AP Λ f (P) dm
P∈S P∈S
→ →
Or ⃗F = ∫f (P) dm et MA (F) = ∫AP Λ f (P) dm
S S
→ → → ⃗
P (S/R o ) = V (A ∈ S/R o ) . ⃗F + Ω (S/Ro) . MA (F )
Le torseur des efforts s’exerçant sur le solide (S) est défini par ses éléments de réduction au
→ ⃗
point A : [ TF ( S/R o ) ] A = [ ⃗F , MA (F )]
Par conséquent la puissance des efforts s’exerçant sur le solide (𝑆) est égale au produit
(comoment) du torseur vitesse [ TV ( S/R o ) ]A du solide par le torseur des efforts s’exerçant
sur le solide (S) (torseur force) [ TF (S/Ro) ]A
⃗ (S/R o ) , →
P(S/R o ) = [ TV ( S/R o ) ]A . [ TF (S/Ro) ]A = [ ⃗Ω
→ ⃗
V (A ∈ S/R o ) ] . [ ⃗F , MA (F )]
→ → ⃗ ⃗⃗
P(S/R o ) = ⃗F. V (A ∈ S/R o ) + MA (F ) . Ω (S/R o )
b) - Démonstration :
1
On a l’expression de l’énergie cinétique : EC ( S ⁄ R o ) = ∫ [ ⃗V(P/R o )] 2
dm
2 P∈S
𝑑 1𝑑 1 𝑑
⇒ EC (S⁄R o ) = ∫ [V ⃗ (P⁄R o )] 2
dm = ∫ ⃗ (P/R o )]
[V 2
dm
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 P∈S 2 P∈S 𝑑𝑡
𝑑 ⃗ (P⁄R o )
𝑑V
⇒ EC (S/R o ) = ∫ V ⃗ (P⁄R o ) . dm = ∫ V ⃗ (P⁄R o ) . γ
⃗ (P⁄R o ) dm
𝑑𝑡 P∈S 𝑑𝑡 P∈S
Or ⃗ (S/R o ) Λ →
⃗V(P ∈ S⁄R o ) = ⃗V(A ∈ S/R o ) + ⃗Ω AP
𝑑
⇒ EC (S/R o ) = ∫ γ ⃗⃗ (S/R o ) Λ →
⃗ (A ∈ S/R o ) + Ω
⃗ (P⁄R o ) . [ V AP ] dm
𝑑𝑡 P∈S
𝑑 →
⇒ EC (S/R o ) = ∫ γ ⃗ (P⁄R o ) . ⃗V(A ∈ S/R o ) 𝑑𝑚 + ∫ γ ⃗ (P⁄R o ) . [ ⃗⃗Ω (S/R o ) Λ AP ] dm
𝑑𝑡 P∈S P∈S
𝑑
⇒ EC (S⁄R o ) = ⃗V(A ∈ S/R o ). ∫ γ ⃗ (S/R o ). ∫ [ →
⃗ (P⁄R o ) 𝑑𝑚 + ⃗Ω AP Λ γ
⃗ (P⁄R o ) ] dm
𝑑𝑡 P∈S P∈S
Rappel
D’après la définition du centre de masse :
1
⃗V(G/R o ) =∫ ⃗V(P/R o ) dm
→ 1 → M P∈S
OG = ∫ OP dm ⇒
M P∈S 1
γ(G/R o ) = ∫ γ(P/R o ) dm
{ M P∈S
→ ⃗ A (S/R o )
Et ∫P∈S [ AP Λ γ
⃗ (P⁄R o ) ] dm = D
𝑑
D’où: EC (S⁄R o ) = M γ(G⁄R o ). ⃗V(A ∈ S/R o ) + ⃗Ω
⃗ (S/R o ). ⃗D
⃗ A (S/R o )
𝑑𝑡
𝑑
⇒ ⃗ (S/R o ) , →
EC (S⁄R o ) = [ ⃗Ω V (A ∈ S/R o ) ] .[ M γ(G⁄R o ) , ⃗DA (S/R o ) ]
𝑑𝑡
d
⇒ E (S⁄R o ) = [ TV (S/R o ) ]A . [ TD (S/R o ) ]A
dt C
D’après le principe fondamental de la dynamique : [ TFext (S/R o ) ] = [TD (S/R o ) ]
d
⇒ E (S⁄R o ) = [ TV (S/R o ) ].[ TFext (S/R o ) ]
dt C
d
D’où le théorème de l’énergie cinétique : EC (S⁄R o ) = P( Σ⃗⃗Fext )
dt
Problème.1
Un point matériel 𝐴 de masse 𝑚 est fixé sur le périmètre d’un cerceau (𝒞) homogène de
masse 𝑀 de centre 𝐺 et de rayon 𝑎 comme le montre la figure 1. Le système 𝛴 (formé par le
cerceau et le point matériel 𝐴) roule sans glisser sur l’axe (𝑂, 𝑥1 ) d’un repère fixe 𝑅1 ( O,
x⃗ 1 ,y⃗ 1 , z1 ) supposé galiléen. Le mouvement s’effectue dans le plan vertical (𝑥1 , 𝑂, 𝑦1 ). On
désigne par 𝐼 le point géométrique de contact telle que 𝑂𝐼 = 𝑥. On suppose que les actions de
contact au point 𝐼 se réduisent à la force de réaction 𝑅⃗ = 𝑅𝑥 x⃗1 + 𝑅𝑦 y ⃗ 1. Le repère
𝑅 ( G, x⃗ , y
⃗ , z) est lié au cerceau.
Figure 1
Corrigé.
1)- Le 𝑛. 𝑑. 𝑑.ℓ ( 𝛴 ) = 2 paramètres → (𝑥, 𝜃)
→ 𝑑𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‣ V (G ∈ 𝒞/R1 ) = ( 𝑑𝑡 ) Or ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = ⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐼 + ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐺 = 𝑥 x⃗ 1 + 𝑎 y⃗ 1
R1
→ •
V (G/R1 ) = x x⃗ 1
→ → • •
‣ Ω (𝒞/R1 ) Λ GI = θ z1 Λ (-a y⃗ 1 ) = 𝑎 θ x⃗ 1
• •
⃗ g (𝒞/𝑎𝑥𝑒(𝑂, 𝑥1 )) = V
D’où la vitesse de glissement V ⃗ (I ∈ 𝒞/R1 ) = (x + 𝑎 θ ) x⃗ 1
La condition de roulement sans glissement se traduit par traduit par vitesse de glissement
• •
nulle. ⃗Vg (𝒞/𝑎𝑥𝑒(𝑂, 𝑥1 )) = (x + 𝑎 θ ) x⃗ 1 = ⃗0
• •
⇒ x=−𝑎θ
• •
b) - En tenant compte de cette relation de liaison "roulement sans glissement" x = − 𝑎 θ , le
nombre de degré de liberté devient égal à un → 𝑛. 𝑑. 𝑑.ℓ ( 𝛴 ) = 1 paramètre ( 𝜃).
L’axe (G, z).est un axe de symétrie de révolution du cerceau. Toute base orthonormée
de 3 vecteur z est une base principale d’inertie et la matrice d’inertie est principale (diagonale)
e
𝐴 = Ixx 0 0
IIG (𝒞) = ( 0 B = Iyy 0 )
0 0 C = Izz ( ⃗x
1 ,y⃗ 1 , z1 )
A = Ixx , 𝐵 = Iyy et C = Izz sont les moments d’inertie du cerceau par rapport aux axes
(G, x⃗), (G, y
⃗ ) et (G, z) respectivement.
𝐴 0 0
IIG (𝒞) = ( 0 A 0)
0 0 C ( x⃗ 1 ,y⃗ 1 , z1)
𝐴+𝐵 =2𝐴
𝐴+𝐵 =∫ ( y 2 + z 2 ) dm + ∫ ( x 2 + z 2 ) dm = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm + 2 ∫ z 2 dm
Pϵ S Pϵ S Pϵ S Pϵ S
⇒ 2 𝐴 = 𝐶 + 2 𝐶′
C
D’où : A = B = + C′
2
Calcul de C
C = Izz = ∫ ( x 2 + y 2 ) dm
Pϵ S
𝐿
La masse du cerceau est M = ∫0 dℓ = L car solide homogène ( = cte).
L étant le périmètre du cerceau.
𝑥 = 𝑎 𝑐𝑜𝑠𝜃
{
En coordonnées polaires : 𝑦 = 𝑎 sin 𝜃
dℓ = 𝑎 𝑑𝜃
Calcul de C’
𝑀a2
D’où : A=B= et C = 𝑀a 2
2
𝑀a2
0 0
2
IIG (𝒞) = 𝑀a2
0 0
2
( 0 0 𝑀a2 )( x⃗ 1 ,y⃗ 1 , z1)
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑂𝐼
Or 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗ + 𝐼𝐺
⃗⃗⃗⃗ + 𝐺𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥 x⃗ 1 + 𝑎 y
⃗ 1 + 𝑎 𝑐𝑜𝑠 𝜃 x⃗ 1 + 𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝜃 y
⃗1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = ( 𝑥 + 𝑎 𝑐𝑜𝑠 𝜃) x⃗ 1 + (𝑎 + 𝑎 𝑠𝑖𝑛 𝜃) y
⃗1
• • •
⇒ ⃗ (𝐴⁄R1 ) = ( x − 𝑎 θ 𝑠𝑖𝑛 𝜃) x⃗ 1 + 𝑎θ 𝑐𝑜𝑠 𝜃 y
𝑉 ⃗1
1 • • • •
D’où EC (𝐴/R1 ) = 𝑚 (x 2 + a2 (θ)2 − 2𝑎 x θ 𝑠𝑖𝑛 𝜃 )
2
• •
Comme x=−𝑎θ
•
L’énergie cinétique du point A s’écrit : EC (𝐴/R1 ) = 𝑚a2 θ 2 (1 + 𝑠𝑖𝑛 𝜃 )
⇒ 2 EC (𝒞⁄R1 ) = ⃗Ω
⃗ (𝒞/R1 ). ⃗L𝐺 (𝒞/R1 ) + 𝑀 𝑉 2 (G /R1 )
𝑀a2
0 0 0
2
⇒ ⃗ 𝐺 (𝒞 ⁄R 1 ) =
L 𝑀a2 ( 0)
0 0 •
2
θ
( 0 0 𝑀a2 )
•
⇒ ⃗ 𝐺 (𝒞 ⁄R1 ) = 𝑀a2 θ z1
L
d
⃗ ext ) = P (P
EC (Σ / R1 ) = P(𝛴F ⃗ 𝐴 )+P (𝑃⃗𝒞 )+P (𝑅⃗)
dt
d • •• •
• EC (Σ / R1 ) = 2a2 θ θ [𝑀 + 𝑚 (1 + 𝑠𝑖𝑛 𝜃 )] + 𝑚a2 𝜃 3 cos 𝜃
dt
⃗⃗ 𝒞 ) = [ T⃗ ] . [TV ]G = [ 𝑃
P (𝑃 ⃗⃗ 𝒞 , M ⃗⃗ 𝒞 )] . [ Ω
⃗⃗⃗ G (𝑃 ⃗⃗ (𝒞⁄R1 ), V
⃗ (G/R1 ) ].
P G
•
⇒ P (⃗⃗𝑃𝒞 ) = ⃗⃗𝑃𝒞 . V
⃗ (G/R1 ) = − Mg y
⃗ 1 . x x1 = 0
‣ La puissance de la réaction
P ( 𝑅⃗ ) = [ T𝑅⃗ ]I . [TV ]I = [ 𝑅⃗ , M
⃗⃗ I (𝑅⃗) = 0 ⃗⃗ (𝒞 ⁄R1 ) , V
⃗ ]. [ Ω ⃗ (I ϵ 𝒞/R1 ) = 0
⃗ ].
⇒ P ( ⃗R) = 0
Soit :
•• •
2a [𝑀 + 𝑚 (1 + 𝑠𝑖𝑛 𝜃 )] θ + 𝑚(𝑎𝜃 2 +g ) 𝑐𝑜𝑠 𝜃 = 0
Problème 2
Un système S est constitué de deux solides :
• (S1) une barre OO1 de longueur 𝐿, sans masse (masse négligeable), l’extrémité O de la barre
coïncide avec l’origine d’un repère fixe 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 )
• (S2) un disque de rayon 𝑅 et de masse 𝑚, articulé à la tige au point O1 .
La barre, lié au repère 𝑅1 (𝑂, x⃗1 ,y
⃗ 1 , z1 ) est en rotation dans le plan vertical par rapport
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ) autour de l’axe z𝑜 = z1 . Le disque lié au repère
au repère fixe 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 2 ,z2 ), tourne autour de l’axe x⃗1 = x⃗2 (figure 2).
𝑅2 (𝑂2 , x⃗2 ,y
Figure 2
A 0 0
IIO1 (S2 ) = ( 0 C 0)
0 0 C R1
A) Cinématique et cinétique
Déterminer en justifiant votre réponse :
1) Le nombre de degré de liberté du système (𝑆).
B) Dynamique
⃗⃗ O (R Ox , R Oy , R Oz ) , R
Sachant que R ⃗ = mg⃗ sont les forces
⃗⃗ O1 (0, R O1y , R O1z ) et P
R1 R1
appliquées au système aux points O, O1 et O1 .
Corrigé.
A) Cinématique et cinétique
Le système 𝛴 est constitué d’une barre (B) de masse négligeable et d’un disque (D).
𝛴 = 𝐵𝑎𝑟𝑟𝑒(𝐵) + 𝐷𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 (𝐷)
(𝐵): Barre ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂1 sans masse de longueur L.
(𝐷) : Disque de centre 𝑂1 , de rayon R.et de masse m.
Le disque est articulé à la barre au point 𝑂1.
𝜃 𝜑
(
𝑅𝑜 O, x⃗𝑜 , y
⃗ 𝑜 , z𝑜 ) −−→ 𝑅1 (O, 𝑥1 , 𝑦1 , z1 = z𝑜 ) −−→ 𝑅2 (𝑂1 , x1 = x2 , y2 ,z2 )
z𝑜 𝑥1
→ → → →
Ω (𝐷⁄R o ) = Ω (𝑅2 ⁄R o ) = Ω (𝑅2 ⁄R1 ) + Ω (𝑅1 ⁄R o )
→ • •
Ω (𝐷⁄R o ) = 𝜑 x⃗1 + 𝜃 z1
⃗V(𝑂1 ∈ B⁄R o ) = → →
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1
V (O ∈ B/R o ) + Ω (B/R o ) Λ 𝑂𝑂
→
O point de la barre fixe dans 𝑅𝑜 .→ V (O/Ro ) = ⃗0
⇒ ⃗ ( 𝑂 1 ∈ B⁄ R o ) = →
V ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1
Ω (B/R o ) Λ 𝑂𝑂
•
⇒ ⃗ (𝑂1 ∈ B⁄R o ) = 𝜃 z1 Λ L x
V ⃗1
•
D’où : ⃗V(𝑂1 ⁄R o ) = 𝐿 𝜃 y
⃗1
⃗ (𝑂1 ⁄R o )
dV
⃗ (𝑂1 /R o ) = (
γ )
dt R o
d •
⇒ ⃗ (𝑂1 /R o ) = ( 𝐿 𝜃 y
γ ⃗ 1)
𝑑𝑡 Ro
•• • dy
⃗1
⇒ ⃗ (𝑂1 /R o ) = 𝐿 θ y
γ ⃗1 + 𝐿 𝜃( )
𝑑𝑡 Ro
dy
⃗1 • •
( ) = 𝜃 z1 Λ y
⃗ 1 = −𝜃 x
⃗1
𝑑𝑡 𝑅
𝑜
• ••
⃗ (𝑂1 /R o ) = − 𝐿 𝜃 2 x
D’où γ ⃗1+ 𝐿θy
⃗1
• Moment cinétique du système Σ au point 𝐎𝟏 par rapport au repère R o (O, x⃗ o ,y⃗ o ,zo ).
⃗⃗ (D/Ro )
⇒ 𝐿⃗ 𝑂1 (𝛴⁄Ro ) = 𝐿⃗ 𝑂1 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) = II𝑂1 (D) Ω Car 𝑂1centre de masse du disque
•
𝐴 0 0 𝜑
⇒ ⃗𝐿𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿
⃗ 𝑂 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) = ( 0 𝐶 0) ( 0 )
1 1
•
0 0 𝐶
𝜃
• •
⇒ 𝐿⃗𝑂1 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿⃗𝑂1 (𝐷 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝐴𝜑 x⃗1 + 𝐶𝜃 z1
• Moment dynamique du système Σ au point O1 par rapport au repère R o (O, x⃗ o ,y⃗ o ,zo ).
⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐷
𝐷 ⃗ 𝑂 (𝐵/𝑅𝑜 ) + 𝐷
⃗ 𝑂 (𝐷/𝑅𝑜 )
1 1 1
⃗ 𝑂 (𝐵⁄𝑅𝑜 ) = ⃗0
La barre étant de masse négligeable (𝑚1 ≅ 0) → 𝐷 1
⇒ 𝐷 ⃗ 𝑂 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) = ( 𝑑 𝐿
⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐷 ⃗ (𝐷⁄𝑅𝑜 ))
1 1 𝑑𝑡 𝑂1
𝑅𝑜
→
⇒ ⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = ( 𝑑 𝐿
𝐷 ⃗ (𝐷⁄𝑅𝑜 )) ⃗ 𝑂 (𝐷 ⁄𝑅𝑜 )
+ Ω (𝑅1 ⁄Ro ) ∧ 𝐿
1 𝑑𝑡 𝑂1 1
𝑅1
•• •• • • •
⇒ ⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐴 𝜑 x
𝐷 ⃗1+𝐶 θ z
⃗ 1 + 𝜃 z⃗ 1 ∧ (𝐴𝜑 x
⃗ 1 + 𝐶𝜃 z
⃗ 1)
1
•• •• • •
⇒ ⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐴 𝜑 x
𝐷 ⃗1+𝐶 θ z
⃗1+ 𝐴𝜃𝜑y
⃗1
1
•• • • ••
⇒ ⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐴 𝜑 x
𝐷 ⃗1+ 𝐴𝜃𝜑y
⃗1+𝐶θ z
⃗1
1
• Moment cinétique du système Σ au point O par rapport au repère R o (O, x⃗ o ,y⃗ o ,zo ).
⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿
𝐿 ⃗ 𝑂 (𝐵/𝑅𝑜 ) + 𝐿
⃗ 𝑂 (𝐷/𝑅𝑜 )
⃗ 𝑂 (𝐵/𝑅𝑜 ) = ⃗0
La barre étant de masse négligeable (𝑚1 ≅ 0) → 𝐿
⇒ ⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿
𝐿 ⃗ 𝑂 (𝐷/𝑅𝑜 )
⇒ ⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿
𝐿 ⃗ 𝑂 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) = 𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ 𝑂 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) + 𝑚 ⃗V(𝑂1 ⁄Ro ) ∧ O 1O
1
⇒ ⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿
𝐿 ⃗ 𝑂 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) = 𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 ∧ 𝑚 ⃗V(𝑂1 ⁄Ro )
⃗ 𝑂 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) + OO
1
• • •
⇒ ⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿
𝐿 ⃗ 𝑂 (𝐷⁄𝑅𝑜 ) = 𝐴𝜑 ⃗x1 + 𝐶𝜃 ⃗z1 + (𝐿 ⃗x1 ∧ 𝑚 𝐿 𝜃 y
⃗ 1)
• • •
⇒ 𝐿⃗𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿⃗𝑂 (𝐷 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝐴𝜑 x⃗1 + 𝐶𝜃 z1 + 𝑚 𝐿2 𝜃 z1
• •
⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐿⃗𝑂 (𝐷 ⁄𝑅𝑜 ) = 𝐴𝜑 x⃗1 + (𝐶 + 𝑚 𝐿2 ) 𝜃 z1
D’où : 𝐿
• Moment dynamique du système Σ au point O par rapport au repère R o (O, x⃗ o ,y⃗ o ,zo ).
⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐷
𝐷 ⃗ 𝑂 (𝐵/𝑅𝑜 ) + 𝐷
⃗ 𝑂 (𝐷/𝑅𝑜 )
⃗ 𝑂 (𝐵⁄𝑅𝑜 ) = ⃗0
La barre étant de masse négligeable (𝑚1 ≅ 0) → 𝐷
•• • • ••
⃗ 𝑂 (𝛴 ⁄R o ) = 𝐴𝜑 x
D’où : 𝐷 ⃗ 1 + (𝐶 + 𝑚 𝐿2 ) θ z⃗ 1
⃗1+𝐴𝜃𝜑y
5)- Energie cinétique du système 𝜮 par rapport au repère 𝑹𝒐 (O, x⃗ 𝒐 ,y𝒐 ,z𝒐 ).
Le système 𝛴 est constitué d’une barre (B) et d’un disque (D).
𝛴 = 𝐵𝑎𝑟𝑟𝑒 (𝐵) + 𝐷𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 (𝐷)
⇒ EC (Σ / Ro ) = EC (D/Ro )
2 EC (Σ / Ro ) = 2 EC (D⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (D/R 𝑜 ). ⃗L𝑂 (D/R 𝑜 ) + 𝑚𝑉 2 (𝑂1 /R 𝑜 )
1
B) Dynamique
Les forces appliquées au système aux points O, O1 et O1 sont :
⃗⃗ O (R Ox , R Oy , R Oz ) , R
R ⃗ = mg⃗
⃗⃗ O1 (0, R O1y , R O1z ) et P
R1 R1
⇒ ⃗P + ⃗R 𝑂 + ⃗R 𝑂1 = m γ
⃗ (𝑂1 /Ro ) Car le centre de masse G du système Σ est confondu avec le
point O1
• ••
⃗ (𝑂1 /R o ) = − 𝐿 𝜃 2 ⃗x1 + 𝐿 θ y
On a : γ ⃗1
Soit : (ROx + mg cos 𝜃 )x1 + ( ROy + RO1y − mgsin 𝜃 )y1 + (ROz + RO1z ) z1 =
• ••
− mL θ2 x
⃗1+mLθy
⃗1
R Oz + R O1z = 0 (Eq.3)
→
D O (Σ/R o ) = ⃗M
⃗⃗ O (ΣF
⃗ ext )
→
D O (Σ/R o ) = ⃗M
⃗⃗ O ( ⃗P+R⃗ 𝑂 + R⃗ 𝑂 )
1
⃗⃗⃗ O (R
‣M ⃗ 𝑂 ) = OO
⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ R
⃗ 𝑂=0
⃗
Problème.3
Un pendule pesant constitué d’un solide homogène de forme quelconque, de masse m,
tourne autour d’un point fixe O (Fig.3).
Ce pendule est fixé au point O par une liaison pivot parfaite. Les actions de contact au
point O se réduisent à une force de réaction 𝑅⃗ = 𝑅𝑥 x⃗1 + 𝑅𝑦 y
⃗ 1 perpendiculaire à l’axe ( O, z𝑜 ).
Le pendule est lié au repère 𝑅1 ( O, x⃗1 ,y
⃗ 1 ,z1 ) en mouvement de rotation par rapport au
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ). Le mouvement s’effectue dans le plan ( x⃗𝑜 , O, y
repère fixe 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y ⃗ 𝑜 ).
→
On donne : OG = L x⃗1 et 𝑰𝑮 le moment du solide par rapport à l’axe ( G, z1 ).
Figure 3
Corrigé.
1)- Déterminons la vitesse et l’accélération absolues du point G.
a) Vitesse du centre de masse G par rapport à 𝑹𝒐 ( O, x⃗ 𝒐 ,y
⃗ 𝒐 ,z𝒐 )
→ → → →
V (G ∈ S/R o ) = V (O ∈ S/R o ) + Ω (S/R o ) Λ OG
→
O point du solide fixe dans 𝑅𝑜 ⇒ V (O ∈ S/R o ) = ⃗0
→ → →
V (G ∈ S/R o ) = Ω (S/R o ) Λ OG
→ → •
Ω (S/R o = Ω 𝑅1 /R o = θ ⃗z𝑜
) ( )
→ •
D’où: V (G ∈ S/R o = θ ⃗z𝑜 Λ L x⃗1
)
→ •
Soit : V (G ∈ S/R o ) = Lθ y
⃗1
•• • 𝑑y
⃗1
⃗ 1 + 𝐿θ (
𝛾 (G⁄R o ) = 𝐿θ y )
𝑑𝑡 R
o
𝑑y
⃗1 𝑑y
⃗
( ) = ( 1) + Ω
⃗⃗ (R1 /R o ) Λ y
⃗1
𝑑𝑡 R 𝑑𝑡 R
o 1
𝑑y⃗1 • •
( ) = θ z𝑜 Λ y
⃗ 1 = −θ x⃗1
𝑑𝑡 R
o
• ••
D’où : 𝛾 (G⁄R o ) = −𝐿θ2 x
⃗ 1 + 𝐿θ y
⃗1
‣ La force de pesanteur ⃗P = mg
⃗ = mg ⃗⃗x𝑜
⃗ = 𝑅𝑥 x⃗1 + 𝑅𝑦 y
‣ La réaction au point O, 𝑅 ⃗1
• ••
⇒ ⃗ 1 = −𝑚𝐿θ2 x⃗1 + 𝑚𝐿θ y
(𝑅𝑥 + 𝑚𝑔 cos 𝜃) x⃗1 + (𝑅𝑦 − mg sin 𝜃) y ⃗1
? ? 0 0
⇒ ⃗𝐿𝐺 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = ( ? ? 0 ) (0)
•
0 0 𝐼𝐺 θ
•
⇒ 𝐿⃗𝐺 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = 𝐼𝐺 θ ⃗⃗z𝑜
→ ••
D’où : Le moment dynamique : 𝐷 𝐺 (S/R 𝑜 ) = 𝐼𝐺 𝜃 ⃗𝑧𝑜
→ →
⃗ ) et MG ( 𝑅⃗)
‣ Le moment des forces : MG (P
→ ⃗
MG (P) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐺 ∧ ⃗P = ⃗0
→
MG ( 𝑅⃗) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑂 ∧ 𝑅⃗ = 𝑅⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = ( 𝑅𝑥 x⃗1 + 𝑅𝑦 y
⃗ 1 ) ∧ L x⃗1
→
MG ( 𝑅⃗) = −𝑅𝑦 L 𝑧𝑜
••
D’après l’équation (2) :→ 𝑅𝑦 = 𝑚𝐿θ + mg sin 𝜃
On remplace la composante 𝑅𝑦 par son expression dans l’équation (3), on obtient :
•• ••
𝐼𝐺 𝜃 + 𝑚𝐿2 θ + mg L sin 𝜃 = 0
••
(𝐼𝐺 + 𝑚𝐿2 )θ + mg L sin 𝜃 = 0
Soit :
•• mg L
θ+ sin 𝜃 = 0
𝐼𝐺 + 𝑚𝐿2
Equation différentielle du mouvement du pendule pesant
d → ⃗
Théorème du moment cinétique au point O : [ dt ⃗LO (S/R o )] = MO (F ext )
Ro
Faire le calcul
2 EC (S⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ). ⃗L𝐺 (S/R 𝑜 ) + 𝑚𝑉 2 (G/R 𝑜 )
• •
D’où : 2 EC (S⁄R o ) = 𝐼𝐺 𝜃 2 + 𝑚L2 𝜃 2
1 •
Soit : EC (S⁄R o ) = (𝐼𝐺 + 𝑚L2 ) 𝜃 2
2
𝑑 •• •
⇒ E𝐶 (S/R 𝑜 ) = (𝐼𝐺 + 𝑚𝐿2 ) 𝜃 𝜃
dt
⃗ ) = [ T⃗ ] . [TV ]G = [ ⃗P , ⃗M
P(P ⃗ )]. [ ⃗Ω
⃗⃗ G (P ⃗ (S/R o ) , ⃗V(G/R o ) ].
P G
→ ⃗
⇒ P (𝑃⃗) = ⃗P. ⃗V(G/R o ) + ⃗Ω
⃗ (S/R o ) . ⃗0 Car MG (P) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐺 ∧ ⃗P = ⃗0
•
⇒ P (𝑃⃗ ) = ⃗P. ⃗V(G/R o ) = mg ⃗⃗x𝑜 . Lθ y
⃗1
•
⇒ P (𝑃⃗ ) = − mg Lθ sin 𝜃
‣ La puissance de la réaction
P ( 𝑅⃗ ) = [ T𝑅⃗ ]O . [TV ]O = [ 𝑅⃗ , ⃗M
⃗ O (𝑅⃗) = ⃗0]. [ ⃗Ω
⃗ (S/Ro ) , ⃗V(O/Ro ) = ⃗0 ].
⃗)= 0
⇒ P(R
d
⃗ ext )
E (S/R o ) = P(𝛴F
dt C
d
⃗ ) + P ( 𝑅⃗)
EC (S/R o ) = P (P
dt
‣ P ( 𝑅⃗)) = 0
→
dOG
⃗ ) = ⃗P. 𝑉
‣ P (P ⃗ (G⁄R o ) = mg ⃗⃗x𝑜 . ( )
dt
Ro
⃗)= 𝑑 → 𝑑 →
P (P (mg ⃗⃗x𝑜 . OG) = (mg 𝐿 cos 𝜃) car OG . ⃗⃗x𝑜 = 𝐿 cos 𝜃
𝑑𝑡 Ro 𝑑𝑡
𝑑 𝑑
⃗)=−
P (P (−mg 𝐿 cos 𝜃) = − 𝐸𝑝
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Avec 𝐸𝑝 = −mgL cos 𝜃 + 𝑐𝑡𝑒 Energie potentielle dont dérive la force de pesanteur.
d 𝑑
D’où: EC (S/R o ) = − 𝐸𝑝
dt 𝑑𝑡
d 𝑑
⇒ EC (S/R o ) + 𝐸𝑝 = 0
dt 𝑑𝑡
d
C.à.d. [EC (S/R o ) + 𝐸𝑝 ] = 0
dt
𝐸𝑚 = EC (S/R o ) + 𝐸𝑝 = 𝑐𝑡𝑒
1 •
⇒ (𝐼𝐺 + 𝑚L2 ) 𝜃 2 − mgL cos 𝜃 = 𝑐𝑡𝑒 Intégrale première de l’énergie.
2
𝑑
⇒ 𝐸𝑚 = 0
𝑑𝑡
•• • •
⇒ (𝐼𝐺 + 𝑚L2 )θ 𝜃 + mg Lθ sin 𝜃 = 0
• ••
2
Or la Vitesse angulaire 𝜃 est non nulle. ⇒ (𝐼𝐺 + 𝑚L ) θ + mg L sin 𝜃 = 0
Soit :
•• mg L
θ+ sin 𝜃 = 0
𝐼𝐺 + 𝑚𝐿2
4)- En déduisons l’équation différentielle ainsi que la période du pendule dans le cas où le
solide est une tige pour les faibles oscillations.
0 0 0
𝑚L2
0 0
𝐼𝐼𝐺 (𝑆) = 12
𝑚L2
0 0
( 12 )(x⃗1 ,y⃗1,z⃗1=𝑧𝑜 )
𝑚L2
𝐼𝐺 =
12
On a l’équation différentielle du mouvement du pendule pesant
•• mg L
θ+ sin 𝜃 = 0
𝐼𝐺 + 𝑚𝐿2
𝑚L2
2
13 2
𝐼𝐺 + 𝑚𝐿 = + 𝑚𝐿2 = 𝑚𝐿
12 12
•• 12g
D’où : l’équation différentielle θ+ sin 𝜃 = 0
13𝐿
2𝜋 13𝐿
La période 𝑇 = 𝑤 = 2𝜋√12𝑔
𝑜
Problème.4
Soit le solide S un disque homogène, de masse m, de rayon a et de centre de masse G
(fig.2).
Figure 4
𝐴 0 0
II (S, G) = ( 0 𝐴 0)
0 0 𝐶 (𝑥, y⃗, z)
Le solide S est repéré par les trois angles d’Euler habituels 𝜓, 𝜃, 𝜙 et (x, y, z) coordonnées
de 𝐺 dans le repère 𝑅𝑜 . On note 𝑧𝑜 Λ u ⃗ = v ⃗ et z Λ u
⃗ = ⃗w⃗ avec 𝜓 = ( x⃗𝑜 ,u ⃗ ).
B) Etude dynamique
On désire faire une étude dynamique du système pour trouver les équations du mouvement
du solide.
Rappel
Pour résoudre un problème de mécanique du solide, on commence par :
1) Déterminer les paramètres nécessaires pour décrire le mouvement du solide (𝑛. 𝑑. 𝑑.ℓ)
2) Construire les différents repères permettant de faire l’étude cinématique du solide
et tracer les figures planes partielles.
ψ θ
𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 , y
⃗ 𝑜 , z𝑜 ) −−→ 𝑅1 ( O, u
⃗ ,v
⃗ ,z𝑜 ) −−→ R 2 ( O, u
⃗ ,w
⃗⃗⃗ , z) −−→ 𝑅( x⃗ , x⃗ , z)
z𝑜 ⃗
u z
Précession Nutation Rotation propre
⃗⃗ (S/R o ) = Ω
Ω ⃗⃗ (𝑅/R o ) = Ω
⃗⃗ (R/R 2 ) + Ω
⃗⃗ (R 2 /R1 ) + Ω
⃗⃗ (R1 /R o )
• • •
⃗⃗ (S/R o ) = z + θ u
D’où: Ω ⃗ + ψ zo
La cote 𝑧 = ⃗⃗⃗⃗⃗
OG. z𝑜
⇒ ⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗
𝑧 = (OI IG) . z𝑜
⇒ ⃗⃗⃗⃗ . z𝑜 + IG
𝑧 = OI ⃗⃗⃗ . z𝑜
Or ⃗⃗⃗⃗ . z𝑜 = 0
OI Car ⃗⃗⃗⃗
OI et zo sont orthogonaux
⇒ 𝑧 = ⃗⃗⃗
IG . z𝑜
D’où 𝑧 = 𝑎 sin 𝜃
En tenant compte de cette relation de liaison qui traduit le maintien du solide en contact ponctuel
I avec le plan horizontal ( O, x⃗ 𝑜 ,y⃗ 𝑜 ), le nombre de degré de liberté se réduit à cinq.
𝑛. 𝑑. 𝑑.ℓ (𝑆) = 5 (𝑥, 𝑦, 𝜓, 𝜃, 𝜙)
→
⃗ , v⃗, 𝒛⃗ 𝒐 )
3)- Exprimons la vitesse 𝑽 ( I ∈ S /R𝒐 ) dans la base (𝒖
→
𝑉 (I ∈ S /R𝑜 ).est la vitesse de glissement du solide par rapport au plan horizontal (O, x⃗ 𝑜 ,y⃗ 𝑜 )
matérialisé.
⃗⃗⃗⃗⃗ = x x⃗𝑜 + y y
On a: OG ⃗ 𝑜 + 𝑎 sin 𝜃 z𝑜
→ • • •
D’où V (G ∈ S/R o ) = x x⃗𝑜 + y y
⃗ 𝑜 + a θ cos 𝜃 z𝑜
→ → • • • •
Ω (S/R o ) Λ GI = [θ 𝑢 ⃗⃗⃗ + ( + ψ cos θ) z] Λ (-a w
⃗ + ψ sin θ w ⃗⃗⃗ )
→ → • • •
Ω (S/R o ) Λ GI = 𝑎 ( + ψ cos θ) 𝑢
⃗ − 𝑎θ⃗⃗z
• • • •
⇒ ⃗V(I ∈ S⁄R o ) = x• x⃗𝑜 + y• y
⃗ 𝑜 + a θ cos 𝜃 z𝑜 + 𝑎 ( + ψ cos θ) ⃗𝑢 − 𝑎θ ⃗z
⃗ ,w
4)- Exprimons dans la base (u ⃗⃗ ,z).le moment cinétique du disque en G par rapport à 𝑹𝒐 .
Le moment cinétique du disque en G par rapport à 𝑅𝑜 .est :
𝐿 ⃗⃗ (S/R o )
⃗ 𝐺 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = IIG (S) Ω Car G est le centre de masse du disque.
→ • • • •
On a: Ω (𝑆⁄R o ) = θ 𝑢 ⃗⃗⃗ + ( + ψ cos θ) z
⃗ + ψ sin θ w
•
𝐴 0 0 θ
•
⇒ ⃗ 𝐺 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = ( 0
𝐿 𝐴 0 ) ( ψ sin θ )
•
0 0 𝐶 •
+ ψ cos θ
• • • •
⃗ 𝐺 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = 𝐴θ 𝑢
D’où : 𝐿 ⃗⃗⃗ + 𝐶( + ψ cos θ) z⃗
⃗ + 𝐴ψ sin θ w
On sait que :
2 EC (S⁄R o ) = [ TV (S⁄R o )]A . [ TC (S/R o ) ] A Où A est un point du solide (S)
2 EC (S⁄R o ) = [ ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ) , 𝑉
⃗ (G/R 𝑜 )]. [ ⃗P(S/R 𝑜 ) , ⃗L𝐺 (𝑆/R 𝑜 ) ]
⃗⃗ (S/R 𝑜 ). L
2 EC (S⁄R o ) = Ω ⃗ 𝐺 (S/R 𝑜 ) + ⃗P(S/R 𝑜 ). 𝑉
⃗ (G/R 𝑜 )
D’où: 2 EC (S⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ). ⃗L𝐺 (S/R 𝑜 ) + 𝑚𝑉 2 (G/R 𝑜 )
B) - Etude dynamique
1)- Par application du théorème de la résultante dynamique, déterminons trois équations
scalaires du mouvement. En déduisons explicitement x(t) et y(t).
⃗ ext = M 𝛾 (G/R 𝑜 )
𝛴F
⇒ ⃗⃗P+⃗⃗⃗
R + ⃗⃗F= M ⃗𝛾 (G/R𝑜)
⃗⃗ (P/Ro )
dV
• L’accélération : 𝛾 (G/R 𝑜 )= ( )
dt Ro
•• •• •• •
D’où : 𝛾 (G/R 𝑜 ) = x x ⃗ 𝑜 + a (𝜃 cos 𝜃 − θ2 sin 𝜃) z𝑜
⃗𝑜+y y
Soit :
−k x x⃗𝑜 − k y y
⃗ 𝑜 + (R − mg − ka sin 𝜃) z𝑜
•• •• •• •
⃗ 𝑜 + a(𝜃 cos 𝜃 − θ2 sin 𝜃) z𝑜 ]
= 𝑚 [x x⃗𝑜 + y y
𝑘 ••
Soit en posant 𝜔𝑜2 = , on obtient x + 𝜔𝑜2 x = 0 (Eq.1)
𝑚
••
Soit : y + 𝜔𝑜2 y = 0 (Eq.2)
Où 𝛼,𝛽, 𝑒𝑡 µ sont des constantes d’intégration qu’on détermine généralement à partir des
conditions initiales.
d
⃗ G (S/R o )] → ⃗ ext )
[ L = MG (Σ F
dt Ro
→ → ⃗ → →
• Calcul des moments des forces : MG (Σ ⃗Fext ) = MG (P) + MG ( 𝑅⃗) + MG ( 𝐹 )
→ ⃗ ) = ⃗⃗⃗⃗⃗
‣ MG (P 𝐺𝐺 ∧ ⃗P = ⃗0
→
‣ MG ( 𝑅⃗) = ⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐼 ∧ 𝑅⃗ (-a w
⃗⃗⃗ ∧ 𝑅⃗⃗z𝑜 ) = −𝑎 𝑅 cosθ 𝑢
⃗
→ ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝐹 = 0
⃗
‣ MG ( 𝐹 ) = 𝐺𝐺
→
⃗ ext ) = −𝑎 𝑅 cosθ 𝑢
Le moment résultant MG (Σ F ⃗ est porté par le vecteur unitaire 𝑢
⃗ .
Sa projection est donc nulle sur tout axe perpendiculaire à ce dernier ; c’est en particulier le cas
des projections suivant z𝑜 et z .
d
[ ⃗ (S/R o )] = −𝑎 𝑅 cosθ 𝑢
L ⃗
dt G Ro
On en déduit :
d
a) - [ ⃗ G (S/R o )]
L . z𝑜 = (−𝑎 𝑅 cosθ 𝑢
⃗ ) . z𝑜 = 0
dt Ro
d
Soit [ ⃗LG (S/R o )] . z𝑜 = 0
dt Ro
d
⇒ ⃗ G (S/R o ). z𝑜 ] = 0
[L
dt Ro
• • •
Soit : 𝐴ψ sin2 θ + 𝐶( + ψ cos θ) cos θ = 𝑘1 (Eq.4)
Intégrale première du mouvement (Intégrale du moment cinétique)
d
b)- [ ⃗LG (S/R o )] . z = (−𝑎 𝑅 cosθ 𝑢
⃗ ) .z = 0
dt Ro
d
Soit [ ⃗
L (S/R o )] . z =0
dt G Ro
⇒
d
[ ⃗LG (S/R o ). z] − ⃗LG (S/R o ). ( dz⃗)R = 0
dt Ro dt o
d
D’où: [ ⃗LG (S/R o ). z]Ro = 0
dt
⇒ ⃗ G (S/R o ). z = 𝑐𝑡𝑒 = 𝑘2
L
• • • •
⇒ [𝐴θ 𝑢 ⃗⃗ + 𝐶( + ψ cos θ) z] . z = 𝑐𝑡𝑒 = 𝑘2
⃗ + 𝐴ψ sin θ w
• •
Soit : 𝐶( + ψ cos θ) = 𝑐𝑡𝑒 = 𝑘2 (Eq.5)
Deuxième Intégrale première du mouvement (intégrale du moment cinétique)
d
⃗ ext ) = P (P
EC (S/R o ) = P(𝛴F ⃗ + 𝑅⃗ + 𝐹 )
dt
d
⃗ ) + P ( 𝑅⃗) + P ( 𝐹 )
EC (S/R o ) = P (P
dt
⃗ ) = [ TP⃗ ] . [TV ]G = [ ⃗P , ⃗M
P(P ⃗ )]. [ ⃗Ω
⃗⃗ G (P ⃗ (S/R o ) , ⃗V(G/R o ) ].
G
→ ⃗
⇒ P (𝑃⃗) = ⃗P. ⃗V(G/R o ) + ⃗Ω
⃗ (S/R o ) . ⃗0 Car MG (P) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐺 ∧ ⃗P = ⃗0
𝑑 →
⇒ P (𝑃⃗) = − (mg OG . z𝑜 )
𝑑𝑡 Ro
𝑑 →
⇒ P (𝑃⃗) = − (mg 𝑎 sin 𝜃) Car OG . z𝑜 = 𝑎 sin 𝜃
𝑑𝑡
𝑑
⃗)=−
⇒ P (P 𝐸𝑝1
𝑑𝑡
‣ La puissance de la réaction
‣ La puissance de la force 𝐹
⃗⃗ G (𝐹 ) = ⃗0]. [ ⃗Ω
P ( 𝐹 ) = [ T𝐹 ]G . [TV ]G = [ 𝑅⃗ , ⃗M ⃗ (S/R o ) , ⃗V(G/R o ) ].
𝑑 𝑘 2
⇒ 𝑃(𝐹 ) = − ( ⃗⃗⃗⃗⃗
OG )
𝑑𝑡 2
𝑑 𝑘
Soit : 𝑃(𝐹 ) = − [ (𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑎2 sin2 𝜃)]
𝑑𝑡 2
𝑑
⇒ 𝑃(𝐹 ) = − 𝐸
𝑑𝑡 𝑝 2
𝑘 2
Où : 𝐸𝑝 = (𝑥2 + 𝑦2 + 𝑎2 sin 𝜃) + 𝑐𝑡𝑒 Energie potentielle dont dérive la force 𝐹
2 2
d 𝑑 𝑑
EC (S/R o ) = − 𝐸𝑝 − 𝐸𝑝
dt 𝑑𝑡 1 𝑑𝑡 2
d 𝑑 𝑑
⇒ EC (S/R o ) + 𝐸𝑝 + 𝐸𝑝 = 0
dt 𝑑𝑡 1 𝑑𝑡 2
d
C.à.d. [EC (S/R o ) + 𝐸𝑝 + 𝐸𝑝 ] = 0
dt 1 2
⇒ EC (S/R o ) + 𝐸𝑝 1 + 𝐸𝑝 2 = 𝑐𝑡𝑒
• •
- x, y, x et y par leur expression en fonction du temps.
• •
- + ψ cos θ par sa valeur déduite de l’équation 5.
•
- ψ par son expression obtenue à partir de l’équation 4 après avoir remplacé dans cette équation
• •
( + ψ cos θ) par sa valeur.
Problème 5
Une barre AB homogène de longueur L et de masse m, s’appuie sur un point E situé à
une hauteur h au-dessus du plan horizontal comme le montre la figure 5.
Sous l’action de la force 𝐹𝐴 , le point A se déplace sur l’axe ( O, x⃗𝑜 ).avec une vitesse
constante 𝑉𝐴 . Les contacts aux points A et E sont sans frottement. La position de la barre AB
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).supposé galiléen, est définie par l’angle 𝜃.
par rapport au référentiel terrestre 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y
La distance 𝑂𝐻 = 𝑑 est constante. Le repère R ( A, x⃗ , y⃗ , z = z𝑜 ) est lié à la barre
• ••
1) Montrer que θ et θ s’expriment en fonction de θ et VA par :
• •• VA 2
VA
θ = h
sin2 θ Et θ=2
ℎ2
sin3 θ cos θ
•
2) Déterminer, dans la base de R 0 (O, 𝑥0 , 𝑦0 , 𝑧0 ) et en fonction de θ, θ et VA , la quantité
de mouvement de la barre AB et son moment cinétique au point A.
L g 2L
R E = m sin θ cos θ ( + VA 2 sin3 θ)
h 2 3h2
Figure 5
Corrigé.
→
𝑑OA
1)- L’abscisse de A et θ ne sont pas indépendants, en effet : ⃗ (𝐴⁄R 0 ) =
𝑉 ( )
𝑑𝑡 𝑅𝑜
→ → → → → →
D’après la relation de Chasles : OH = OA + AH ⇒ OA = OH − AH
ℎ ℎ
Or 𝑡𝑔𝜃 = ⇒ 𝐴𝐻 =
𝐴𝐻 𝑡𝑔𝜃
D’où :
→ ℎ •
ℎ
OA = (𝑑 − ) x⃗𝑜 ⇒ ⃗ (𝐴 ⁄R 0 ) =
𝑉 θ x⃗𝑜
𝑡𝑔𝜃 sin2 𝜃
ℎ •
⃗ (𝐴⁄R 0 ) = 𝑉𝐴 x⃗𝑜
On a : 𝑉 Donc : 𝑉𝐴 = θ
sin2 𝜃
• 𝑉𝐴
Par conséquent : θ= sin2 𝜃 (1)
ℎ
•
La dérivée de θ par rapport au temps donne :
•• VA •
θ=2 θ sin θ cos θ
h
•• VA 2
⇒ θ=2 sin3 θ cos θ (2)
ℎ2
•
⃗ 𝟎, 𝒚
2)- Déterminons, dans la base de 𝑹𝟎 (O, 𝒙 ⃗ 𝟎, 𝒛
⃗ 𝟎 ) et en fonction de 𝜽, 𝜽 et 𝑽𝑨 , la quantité
de mouvement de la barre AB et son moment cinétique au point A.
a)- La quantité de mouvement (résultante cinétique) de la barre AB
⃗ (G ∈ S ⁄R o ) = → → →
V V (A ∈ S/R o ) + Ω (S/R o ) Λ AG
→ → • 𝐿
Or Ω (S/R o ) Λ AG = θ z𝑜 Λ x
⃗
2
→ → • 𝐿
Ω (S/R o ) Λ AG = θ z𝑜 Λ (cos θ x⃗𝑜 + sin θ y
⃗ 𝑜)
2
→ → 𝐿 •
Ω (S/R o ) Λ AG = θ (cos θ y
⃗ 𝑜 − sin θ x⃗𝑜 )
2
𝐿 • 𝐿 •
⇒ ⃗ (G⁄R o ) = (𝑉𝐴 −
V θ sin 𝜃) x⃗𝑜 + θ cos 𝜃 y
⃗𝑜
2 2
𝑚𝐿 • 𝑚𝐿 •
D’où : ⃗P(S/R o ) = (𝑚𝑉𝐴 − θ sin 𝜃) x⃗𝑜 + θ cos 𝜃 y
⃗𝑜
2 2
→
⃗ (𝐺 ⁄R 0 ) = (𝑑OG)
N.B. On peut calculer la vitesse de G par : 𝑉
𝑑𝑡
𝑅𝑜
→ → → → 𝐿
Avec OG = OA + AG = OA + (cos θ x⃗𝑜 + sin θ y
⃗ 𝑜)
2
𝐿 • 𝐿 •
⃗ ( 𝐺 ⁄R 0 ) = 𝑉
𝑉 ⃗ (𝐴 ⁄R 0 ) − θ sin 𝜃 x⃗𝑜 + θ cos 𝜃 y
⃗𝑜
2 2
• •
⃗ (𝐺 ⁄R 0 ) = (𝑉𝐴 − 𝐿 θ sin 𝜃) x⃗𝑜 + 𝐿 θ cos 𝜃 y
D’où : 𝑉 ⃗𝑜
2 2
Quel que soit le point A appartenant au solide (S) de masse m et de centre d’inertie G.
⃗ (S/R o ) + m →
⃗LA (S⁄R o ) = IIA (S) ⃗Ω AG Λ ⃗V (A/R o )
0 0 0
𝑚L2
IIA (S) = (0 3
0 )
𝑚L2
0 0
3 ⃗ , z=z𝑜 )
(𝑥,𝑦
0 0 0
𝑚L2 0
• IIA (S) ⃗Ω
⃗ (S/R o ) = 0 3
0 (0)
•
𝑚L2 θ
0 0 3 )
(
𝑚L2 •
⇒ ⃗⃗ (S/R o ) =
IIA (S) Ω θ z𝑜
3
→ 𝐿
• m AG Λ ⃗V (A/R o ) = m x⃗ Λ 𝑉𝐴 x⃗𝑜
2
→ ⃗ (A/R o ) = m 𝐿
⇒ m AG Λ V (cos θ x⃗𝑜 + sin θ y
⃗ 𝑜 ) Λ 𝑉𝐴 x⃗𝑜
2
→ ⃗ (A/R o ) = − m 𝐿 𝑉𝐴 sin θ z𝑜
⇒ m AG Λ V
2
L • 𝑉𝐴
⃗LA (S⁄R o ) = m L ( θ− sin θ) z𝑜
3 2
3)- a) Bilan des forces qui s’exercent sur la barre AB.
‣ La force de pesanteur : ⃗P = mg
⃗ = −mg ⃗⃗y𝑜
⃗ 𝐴 = 𝑅𝐴 ⃗⃗y𝑜 (mouvement sans frottement)
‣ La réaction du sol horizontal sur la barre : R
⃗ 𝐴 exercée au point A : F
‣ La force F ⃗ 𝐴 = 𝐹𝐴 x⃗𝑜
‣ La réaction au point E : ⃗R 𝐸 = 𝑅𝐸 y
⃗ (mouvement sans frottement)
𝑑
[ 𝐿⃗ (𝑆/𝑅𝑜 )] = ⃗M
⃗⃗ 𝐴 (𝛴𝐹ext ) + m ⃗V (G/R 𝑜 ) 𝛬 ⃗V (A/R 𝑜 )
dt 𝐴 𝑅𝑜
L • 𝑉𝐴
⃗LA (S⁄R o ) = mL ( θ− sin θ) z𝑜
3 2
𝑑 L •• 𝑉𝐴 •
⇒ [ 𝐿⃗𝐴 (𝑆/𝑅𝑜 )] = mL( θ− θ cos θ) z𝑜
dt 𝑅𝑜 3 2
L • L •
•mV
⃗ (G/R o )Λ V
⃗ (A/R o ) = m [(VA − θ sin θ) x⃗o + θ cos θ y
2 2
⃗ o ] ΛVA x⃗o
L •
⇒ m ⃗V (G/R o )Λ ⃗V (A/R o ) = −m VA θ cos θ z𝑜
2
L •• 𝑉𝐴 • 𝑚𝑔𝐿 ℎ L •
mL ( θ− θ cos θ) = − cos 𝜃 + 𝑅𝐸 − m VA θ cos θ
3 2 2 sin 𝜃 2
ℎ L •• 𝑉𝐴 • 𝑚𝑔𝐿 L •
⇒ 𝑅𝐸 = mL ( θ− θ cos θ)+ cos 𝜃+ m VA θ cos θ
sin 𝜃 3 2 2 2
h mL2 •• mgL
⇒ RE = θ+ cos θ
sin θ 3 2
mL L •• g
D’où : R E = sin θ ( θ + cos θ)
h 3 2
•• VA 2
On a: θ=2 sin3 θ cos θ
ℎ2
Soit en fonction de θ.
L g 2L
R E = m sin θ cos θ ( + VA 2 sin3 θ)
h 2 3h2
Problème.6
Un solide S homogène de masse m, est en mouvement dans un repère fixe 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y ⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).
Le solide S est de révolution autour de l’axe ( O, z ) et est soumis à la liaison suivante : Le point
O de S est fixe et l’axe ( O, z ) est assujetti à rester dans le plan (O, y
⃗ 𝑜 , z𝑜 ).
Figure 6
4) Le solide est soumis en outre à des forces dont le moment en O a des composantes dans
le repère 𝑅1 :
• •
− C Ω cos(θ − θo ) suivant ( O, x⃗𝑜 ) , 0 suivant ( O, ⃗w
⃗ ) et C θ Ω cos(θ − θo ) suivant ( O, z )
où Ω et θo sont des constantes données.
Corrigé.
Rappel
Pour résoudre un problème de mécanique du solide, commencer par :
1) Déterminer les paramètres nécessaires pour décrire le mouvement du solide
(𝑛. 𝑑. 𝑑.ℓ) .
2) Construire les différents repères permettant de faire l’étude cinématique du solide
et tracer les figures planes partielles.
On en déduit que :
→ • → •
Ω (R1 ⁄R o ) = θ x
⃗𝑜 Et Ω (R⁄R1 ) = z⃗
D’où :
→ → → → → • •
Ω (R⁄R o ) = Ω (R⁄R1 ) + Ω (R1 ⁄R o ) ⇒ Ω (R⁄R o ) =Ω (S⁄R o ) = z⃗ + θ x
⃗𝑜
⃗V(G ∈ S⁄R o ) = → → →
V (O ∈ S/R o ) + Ω (S/R o ) Λ OG
⇒ ⃗V(G ∈ S⁄R o ) = →
Ω (S/R o ) Λ
→
OG
• •
⇒ ⃗ (G ∈ S⁄R o ) = ( z + θ x⃗𝑜 ) Λ d z
V
•
D’où: ⃗V(G ∈ S⁄R o ) = −d θ ⃗w
⃗
⃗ 𝑜 (S/R 𝑜 ).
• Le moment cinétique 𝐿
⃗ 𝑂 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = IIO (S) ⃗⃗Ω (S/R o )
𝐿 Car O point du solide fixe dans R 𝑜 .
𝐴 0 0
( )
IIO S = (0 A 0)
0 0 C ( x⃗𝑜,w
⃗⃗ ,z)
⃗ 𝑜 (S/R 𝑜 ).
• Le moment dynamique 𝐷
⃗ 𝑜 (S/R 𝑜 ) = [ d 𝐿
𝐷 ⃗ (𝑆⁄𝑅𝑜 )] Car O point fixe dans R 𝑜 .
dt 𝑂 Ro
⇒ 2 EC (S⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ). ⃗L𝑂 (S/R 𝑜 )
• • • •
⇒ 2 EC (S⁄R o ) = (θ x⃗𝑜 + z). (𝐴θ x⃗𝑜 + 𝐶 z )
•2 •2
Soit : 2 EC (S⁄R o ) = 𝐴θ + 𝐶
𝐿
Torseur force de liaison [𝑇£ ] = [𝑅⃗ , 𝑀
⃗⃗ 𝑜 (£)] Avec 𝑀
⃗⃗ 𝑜 (£) = |𝑀 dans R 1 (O, x⃗o , ⃗w
⃗ ,z )
𝑁
⃗⃗ (S/R o ). 𝑀 → ⃗
𝑃(£) = Ω ⃗⃗⃗ 𝑜 (£) V (O ∈ S/R o ) = 0
• •
𝑃(£) = (θ x⃗𝑜 + z). (𝐿x⃗𝑜 + 𝑀⃗w
⃗ + 𝑁z )
• •
D’où : 𝑃 (£) = 𝐿θ x
⃗ 𝑜 + 𝑁
• •
La liaison étant parfaite ⇔ la puissance de la liaison 𝑃 (£) = 𝐿θ x
⃗ 𝑜 + 𝑁 = 0 , Pour tout
• •
mouvement compatible avec la liaison. C.à.d. 𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑒𝑛𝑡 θ 𝑒𝑡 .
⇒ 𝐿=𝑁=0
⇒ ⃗⃗ 𝑜 (£) = 𝑀⃗w
𝑀 ⃗⃗
3)- Calculons la puissance du poids et en déduisons une intégrale première (1) provenant
du théorème de l’énergie cinétique.
a) La puissance de la force de pesanteur
⃗
La puissance de la force de pesanteur P
⃗ ) = [ T⃗ ] . [TV ]G = [ ⃗P , ⃗M
P(P ⃗ )]. [ ⃗⃗Ω (S/R o ) , ⃗V(G/R o ) ].
⃗⃗ G (P
P G
→ ⃗
⇒ P (𝑃⃗) = ⃗P. ⃗V(G/R o ) + ⃗Ω
⃗ (S/R o ) . ⃗0 Car MG (P) = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐺 ∧ ⃗P = ⃗0
⇒ P (𝑃⃗ ) = P
⃗.V
⃗ (G/R o )
•
⇒ P (𝑃⃗ ) = − mg z𝑜 . (−d θ ⃗w
⃗ )
•
D’où : P (𝑃⃗) = mg d θ sin 𝜃
Où 𝐸𝑝 = 𝑚𝑔𝑑 cos 𝜃 + 𝑐𝑡𝑒 est l’énergie potentielle dont dérive la force de pesanteur.
⇒ EC (S/R o ) + 𝐸𝑝 = 𝑐𝑡𝑒
⇒ 2 EC (S/R o ) + 2 𝐸𝑝 = 𝑐𝑡𝑒
•2 •2
Soit 𝐴θ + 𝐶 + 2 𝑚𝑔𝑑 cos 𝜃 = 𝑐𝑡𝑒 (Eq.1)
[ T⃗F ]O = [ ⃗F , ⃗M
⃗⃗ O (F
⃗ )].
•
−c Ω cos (θ − θo )
⃗
⃗⃗ ⃗
Avec : MO (F) = | 0 dans R 1 (O, x⃗o , ⃗w
⃗ ,z )
•
c θ Ω cos (θ − θo )
⃗)=0
L’équation (1) est toujours valable si la puissance P (F
⃗ ) = [ T⃗F ] .[TV ]O = [ ⃗F , ⃗M
P (F ⃗ )]. [ ⃗Ω
⃗⃗ O (F ⃗ (S/R o ) , ⃗V(OϵS/R o ) = ⃗0 ]
O
⇒ ⃗ ) = ⃗Ω
P (F ⃗ (S/R o ). ⃗M
⃗⃗ O (F
⃗)
• •
⇒ ⃗ ) = (x⃗𝑜 + z). [−c Ω cos (θ − θo ) x⃗𝑜 + c θ Ω cos (θ − θo )z]
P (F
• • • •
⇒ ⃗ ) = −c θ Ω cos(θ − θo ) + c θ Ω cos(θ − θo )
P (F
⃗)=0
D’où : P (F
→ • •
‣ MO (F⃗) = −c Ω cos(θ − θo ) x⃗𝑜 + c θ Ω cos(θ − θo ) z
→
D O (S/R o ) = ⃗M
⃗⃗ O (ΣF
⃗ ext )
•• • • •• •
⇒ 𝐴θ x⃗ 𝑜 − C θ ⃗w
⃗⃗ + 𝐶 ⃗z = [ 𝑚𝑔𝑑 sin θ − c Ω cos(θ − θo )] x
⃗ 𝑜 + 𝑀w
⃗⃗⃗ +
•
c θ Ω cos(θ − θo ) ⃗z
………………
•
(Eq.2) x 2 θ donne :
•• • • • •
2𝐴θ θ = 2𝑚𝑔𝑑 θ 𝑠𝑖𝑛𝜃 − 2c θ Ω cos(𝜃 − 𝜃𝑜 ) (Eq. 𝟐∗ )
•
(Eq.4) x 2 donne :
•• • • •
2𝐶 = 2c θ Ω cos(𝜃 − 𝜃𝑜 ) (Eq. 𝟒∗ )
• 𝑑 θ• • 𝑑 • •
⇒ 2𝐴θ + 2𝐶 𝑑𝑡 = 2𝑚𝑔𝑑 θ 𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑑𝑡
2
𝑑 • 𝑑 • 𝑑
⇒ 𝐴 𝑑𝑡 θ2 + 𝐶 𝑑𝑡 = −2𝑚𝑔𝑑 (cos 𝜃)
𝑑𝑡
𝑑 • 𝑑 •2 𝑑
⇒ 2𝐴 θ2 + 2𝐶 = 𝑑𝑡 (−2𝑚𝑔𝑑 cos 𝜃)
𝑑𝑡 𝑑𝑡
• •2
⇒ 𝐴θ2 + 𝐶 + 2 𝑚𝑔𝑑 cos 𝜃 = 𝑐𝑡𝑒 On retrouve l’équation (1).
Problème7
Soit une barre homogène (S) de longueur AB = L, de masse m de centre d’inertie G
dont l’extrémité A repose sur un sol lisse et l’extrémité B s’appuie contre mur vertical
parfaitement lisse (Fig.7).
Initialement la barre est au repos et fait un angle θ0 avec le mur. Les deux extrémités
glissent, sans frottement respectivement sur le sol et sur le mur.
𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ) repère fixe et 𝑅1 ( A, x⃗1 , y
⃗ 1 , z1 ) repère lié à la barre tel que 𝑧𝑜 = z1 .
Figure 7
𝐴 0 0
𝐼𝐼𝐺 (𝑆) = ( 0 𝐵 0)
0 0 𝐶 (x⃗1,y⃗1,z⃗1 )
Corrigé.
1)- Déterminons la vitesse et l’accélération absolues du centre de gravité G par rapport à 𝑹𝒐 .
⃗⃗⃗⃗⃗ .
• D’abord, on cherche l’expression du vecteur 𝑂𝐺
1
Soit : 𝑂𝐺 = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ )
(𝑂𝐴. +𝑂𝐵
𝑂𝐴 𝑂𝐴
sin 𝜃 = = ⇒ 𝑂𝐴 = 𝐿 sin 𝜃 ⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 = 𝐿 sin 𝜃 x⃗𝑜
𝐴𝐵 𝐿
𝑂𝐵 𝑂𝐵
cos 𝜃 = = ⇒ 𝑂𝐵 = 𝐿 cos 𝜃 ⇒ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐿 cos 𝜃 y
𝑂𝐵 ⃗𝑜
𝐴𝐵 𝐿
𝐿 𝐿
D’où : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = sin 𝜃 x⃗𝑜 + cos 𝜃 y
⃗𝑜
2 2
• 𝐿 •
⃗ (G⁄R o ) = 𝐿 θ cos 𝜃 x⃗𝑜 −
Soit : 𝑉 θ sin 𝜃 y
⃗𝑜
2 2
𝐿 •• • 𝐿 •• •
Soit : 𝛾 (G⁄R o ) = (θ cos 𝜃 −θ2 sin 𝜃 ) x
⃗𝑜 − (θ sin 𝜃 + θ2 cos 𝜃)y
⃗𝑜
2 2
𝐴 0 0
𝐼𝐼𝐺 (𝑆) = ( 0 𝐵 0)
0 0 𝐶 (x⃗1,y⃗1,z⃗1=𝑧𝑜 )
Où
𝐴 = Ixx , B = Iyy et 𝐶 = Izz sont les moments d’inertie de la barre AB par rapport aux axes
𝑚 𝐿/2 2 𝑚 y3 𝐿/2 𝑀 L3 L3
On obtient : A = Ixx = ∫
𝐿 −𝐿/2
y dy = [
𝐿 3
] = 3𝐿 ( 8 + 8
)
−𝐿/2
𝑚L2
D’où : A = Ixx =
12
D’où : B = Iyy = 0
C = Izz = ∫ y 2 dm = Ixx
Pϵ S
𝑚L2
D’où : C = Izz = Ixx =
12
D’où, la matrice d’inertie de la barre au point G dans 𝑅1 est donnée par :
𝑚L2
0 0
12
IIG (𝑆) = 0 0 0
𝑚L2
0 0
( 12 )(x⃗1,y⃗1,z⃗1=𝑧𝑜 )
→ •
On a: Ω (𝑆⁄R o ) = θ z𝑜
𝑚L2
0 0 0
12
⇒ 𝐿⃗𝐺 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = ( 0 0 0 ) (0• )
𝑚L2
0 0 θ
12
2 •
⃗ 𝐺 (𝑆⁄𝑅𝑜 ) = 𝑚L θ z𝑜
D’où : 𝐿
12
x𝑜 y𝑜 z𝑜
𝐿 𝐿
𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 ∧ V⃗ (𝐺 ⁄R o ) = m || sin 𝜃 cos 𝜃 0 ||
2 2
𝐿 • 𝐿 •
θ cos 𝜃 − θ sin 𝜃 0
2 2
•
𝑚L2
Soit : 𝑚 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 ∧ ⃗V(𝐺 ⁄R o ) = − θ z⃗ 𝑜
4
⃗ O (S⁄R o )
• D’où Le moment cinétique L
𝑚L2 • 𝑚L2 •
⃗ O ( S ⁄R o ) =
L θ z𝑜 − θ z𝑜
12 4
2 •
Soit ⃗ O (S⁄R o ) = − 𝑚L θ z𝑜
L
6
b) - Le moment dynamique ⃗𝑫
⃗ 𝑶 (𝑺⁄𝑹𝒐 ) de la barre au point O par rapport à 𝑹𝒐 .
d
⃗DO (S/R o ) = [ ⃗L (S/R o )]
dt O Ro
2 ••
⃗ O (S/R o ) = − 𝑚L θ z𝑜
Soit : ⃗D
6
⃗ ext = m 𝛾 (G/R 𝑜 )
𝛴F
‣ La force de pesanteur ⃗P = mg
⃗ = −mg ⃗⃗y𝑜
‣ La réaction du mur vertical sur la barre ⃗R 𝐵 = 𝑅𝐵 ⃗x𝑜
⇒ ⃗P+ R
⃗ 𝐴 +R
⃗ 𝐵 = M 𝛾⃗ (G/R𝑜 )
𝑚𝐿 •• • 𝑚𝐿 •• •
⇒ −mg ⃗⃗y𝑜 + 𝑅𝐴 ⃗⃗y𝑜 +𝑅𝐵 ⃗⃗x𝑜 = (θ cos 𝜃 −θ2 sin 𝜃 ) x⃗𝑜 − (θ sin 𝜃 + θ2 cos 𝜃)y
⃗𝑜
2 2
𝑚𝐿 •• • 𝑚𝐿 • ••
⇒ ( R A − mg)⃗⃗y𝑜 +𝑅𝐵 ⃗⃗x𝑜 = (θ cos 𝜃 −θ2 sin 𝜃 ) x⃗𝑜 − (θ sin 𝜃 + θ2 cos 𝜃)y
⃗𝑜
2 2
𝑚𝐿 •• •
𝑅𝐵 = (θ cos 𝜃 − θ2 sin 𝜃 ) Eq.1
2
𝑚𝐿 •• •
R A − mg = − (θ sin 𝜃 + θ2 cos 𝜃) Eq.2
2
→ ⃗ ext ) = → → → →
Or MO (ΣF MO (⃗P+ ⃗⃗R𝐴 +⃗⃗R𝐵 ) = MO (⃗P) + MO (⃗⃗R𝐴 ) + MO (⃗⃗R𝐵 )
→ 𝐿 𝐿 𝑚𝑔𝐿
• MO (⃗P) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 ∧ ⃗P = (2 sin 𝜃 x⃗ 𝑜 + cos 𝜃 y
⃗ 𝑜 ) ∧ (−mg ⃗⃗y𝑜 ) = − sin 𝜃 z𝑜
2 2
→
• MO (⃗⃗R𝐴 ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴 ∧ ⃗⃗R𝐴 = 𝐿 sin 𝜃 x⃗𝑜 ∧ 𝑅𝐴 ⃗⃗y𝑜 = 𝑅𝐴 𝐿 sin 𝜃 z⃗ 𝑜
→
• MO (⃗⃗R𝐵 ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 ∧ ⃗⃗R𝐵 = 𝐿 cos 𝜃 y⃗𝑜 ∧ 𝑅𝐵 ⃗⃗x𝑜 = −𝑅𝐵 𝐿 cos 𝜃 z⃗ 𝑜
𝑚L2 •• 𝑚𝑔𝐿
− θ = +𝑅𝐴 𝐿 sin 𝜃 −𝑅𝐵 𝐿 cos 𝜃 − sin 𝜃 Eq.3
6 2
⃗)= 𝑑 → 𝑑 𝐿 → 𝐿
P (P (−mg ⃗⃗y𝑜 . OG) = (−mg cos 𝜃) car OG . ⃗⃗y𝑜 = 2 cos 𝜃
𝑑𝑡 Ro 𝑑𝑡 2
𝑑 𝐿 𝑑𝐸𝑝
⃗)=−
P (P (mg cos 𝜃) = −
𝑑𝑡 2 𝑑𝑡
𝐿
Avec 𝐸𝑝 = mg cos 𝜃 + 𝑐𝑡𝑒 Energie potentielle dont dérive la force de pesanteur.
2
d 𝑑𝐸𝑝
D’où: EC (S/R o ) = −
dt 𝑑𝑡
𝑑 𝑑𝐸𝑝
⇒ EC (S/R o ) + =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
d
C.à.d. [EC (S/R o ) + 𝐸𝑝 ] = 0
dt
•
6)- Trouver l’expression de 𝜽𝟐 en utilisant le théorème de la conservation de l’énergie
mécanique totale.
On a: 𝐸𝑚 = EC (S/R o ) + 𝐸𝑝 = 𝑐𝑡𝑒
𝐿
Avec 𝐸𝑝 = mg cos 𝜃 + 𝑐𝑡𝑒
2
2 EC (S⁄R o ) = [ ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ) , 𝑉
⃗ (G/R 𝑜 )]. [ ⃗P(S/R 𝑜 ) , ⃗L𝐺 (𝑆/R 𝑜 ) ]
2 EC (S⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ). ⃗L𝐺 (S/R 𝑜 ) + ⃗P(S/R 𝑜 ). 𝑉
⃗ (G/R 𝑜 )
D’où: 2 EC (S⁄R o ) = ⃗Ω
⃗ (S/R 𝑜 ). ⃗L𝐺 (S/R 𝑜 ) + 𝑚𝑉 2 (G/R 𝑜 )
𝑚L2 • 2 𝐿 • 2 𝑚L2 • 2
⇒ 2 EC (S⁄R o ) = 𝜃 + 𝑚( θ) = 𝜃
12 2 3
𝑚L2 • 2
EC (S⁄R o ) = 𝜃
6
•2
𝑚L2 𝐿
𝐸𝑚 =
6
𝜃 + mg
2
cos 𝜃 = 𝑐𝑡𝑒 → Intégrale première de l’énergie.
•2
𝐿 𝑚L2 𝐿
⇒ mg
2
cos 𝜃𝑜 =
6
𝜃 + mg
2
cos 𝜃
• 3g
D’où : 𝜃2 = (cos 𝜃𝑜 − cos 𝜃)
𝐿
𝑚𝐿 •• •
R A = mg − (θ sin 𝜃 + θ2 cos 𝜃)
2
On a : {
𝑚𝐿 •• •
𝑅𝐵 = (θ cos 𝜃 − θ2 sin 𝜃 )
2
• 3g •• 3g
Et on a aussi : 𝜃 2 = (cos 𝜃𝑜 − cos 𝜃) ⇒ θ = sin 𝜃
𝐿 2𝐿
• ••
On remplace 𝜃 2 et θ par leurs expressions dans R A et 𝑅𝐵
On obtient :
𝑚𝐿 3 g 2 3g
R A = mg −[ sin 𝜃 + (cos 𝜃𝑜 − cos 𝜃) cos 𝜃]
{ 2 2𝐿 𝐿
𝑚𝐿 3 g 3g
𝑅𝐵 = [ sin 𝜃 cos 𝜃 − (cos 𝜃𝑜 − cos 𝜃) sin 𝜃]
2 2𝐿 𝐿
3𝑚 g 1
R A = mg − [ sin2 𝜃 + (cos 𝜃𝑜 − cos 𝜃) cos 𝜃]
2 2
Soit : { 3mg 1
𝑅𝐵 = [ sin 𝜃 cos 𝜃 − (cos 𝜃𝑜 − cos 𝜃) sin 𝜃]
2 2
1
⇒ sin 𝜃 cos 𝜃 − (cos 𝜃𝑜 − cos 𝜃) sin 𝜃 = 0
2
1
⇒ cos 𝜃 = (cos 𝜃𝑜 − cos 𝜃) ⇒ 3 cos 𝜃 = 2 cos 𝜃𝑜
2
⇒ 3 cos 𝜃 = 2 cos 𝜃𝑜
2 2
Soit : cos 𝜃 = cos 𝜃𝑜 ⇒ 𝜃 = arccos( cos 𝜃𝑜 )
3 3
EXERCICES COMPLEMENTAIRES
Problème 8
Une barre homogène de longueur 𝐴𝐵 = 2𝐿, de centre 𝐺 et de masse 𝑚, glisse sans frottement le
long d’un escalier tel que représenté sur la figure 8. Le point A glisse sur le sol et le point C glisse sur
l’arrête de l’escalier. La position initiale de la barre étant 𝐴𝑜 𝐵𝑜 .
On prendra R o (O, ⃗X o , ⃗Yo , ⃗Zo ) comme repère de projection.
⃗⃗⃗⃗0 , ⃗⃗⃗⃗
On donne 𝑂𝐴 = 𝑥(𝑡) et 𝛼 = (𝑋 ⃗⃗⃗0 ,𝑌
𝑋1 ) = (𝑌 ⃗⃗⃗1 ).
1) ⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑉
Déterminer les vecteurs 𝑂𝐺 ⃗ (𝐺) et 𝛾(𝐺).
2) Appliquer le théorème de la résultante dynamique à la barre.
3) Appliquer le théorème du moment dynamique à la barre au point 𝑮.
4) Appliquer le théorème de l’énergie cinétique à la barre.
Figure 8
Problème 9
Un système matériel 𝜮, composé de deux solides parfaits 𝑺𝟏 et 𝑺𝟐 , est en mouvement, dans le
plan (O, x⃗ 𝑜 ,y⃗ 𝑜 ) du référentiel du laboratoire 𝑅o (O, ⃗x𝑜 ,y⃗ 𝑜 ,z𝑜 ) supposé galiléen.
La liaison au point 𝐴 est supposée parfaite. Les actions de contact au point 𝐴 se réduisent à une
force de réaction perpendiculaire à l’axe de la liaison (𝐴 ,z𝑜 ). Le torseur des actions de contact exercées
par le solide 𝑺𝟏 sur le solide 𝑺𝟐 , au point 𝑮𝟐 , a pour résultante une force de réaction perpendiculaire à
l’axe de la liaison (𝐺2 ,z𝑜 ) et a pour moment 𝑀 ⃗⃗ 𝑮 = M z0 où M est une fonction des paramètres de
𝟐
On note par :
→
𝑅1 (𝐴, x⃗ 1 , y⃗ 1 , z𝑜 ) repère lié au solide 𝑺𝟏 tels que : AB = L x⃗ 1 , 𝑦1 = z𝑜 𝛬 x⃗ 1 et 𝜓 = (𝑥𝑜 ,x⃗ 1 ). 𝑅2 (𝐺2 ,
x⃗ 2 ,y⃗ 2 ,z𝑜 ) le repère lié au solide 𝑺𝟐 tels que : 𝑦2 = z𝑜 𝛬 x⃗ 2 , = (𝑥𝑜 , x⃗ 2 ) et
•
⃗ (𝑆2 /𝑅𝑜 ) = z𝑜 .
𝛺
0 0 0 1/2 0 0
𝑚1 𝐿2 𝑚 𝑎2
II𝐴 (𝑆1 ) = 3
(0 1 0) et II𝑮𝟐 (S2 ) = 22 ( 0 1/2 0)
0 0 1 (𝑥1 , y⃗ 1 , z0 ) 0 0 1 (𝑥2 , ⃗y2 , z0 )
𝑚1 •• 𝑚1
( + 𝑚2 ) L2 𝜓 + ( + 𝑚2 ) L g cos ψ + M = 0
3 2
7) En appliquant le théorème de l’énergie cinétique au système 𝜮, trouver une équation
différentielle du mouvement en 𝜓 et .
Problème 10
Un cône de révolution (𝑆) homogène de masse 𝑚, de sommet O et d’axe ( O, z), a une base de
→
rayon 𝑅 et de centre 𝐻 tel que 𝑂𝐻 = (R/2) 𝑧. Le sommet O de (𝑆) est maintenu fixe dans le repère fixe
orthonormé direct 𝑅𝑜 ( O, x⃗ 𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ) (𝑧𝑜 vertical ascendant) au moyen d’un bâti convenable. Une tige
rectiligne 𝐻𝐴 rigide et sans masse, est soudée au cône en 𝐻 et dirigée suivant l’axe du cône, de sorte
→ →
que OA = R z. Soit 𝐵 le point définit par OB = R z𝑜 , le point 𝐴 est attiré par 𝐵 suivant la force
→ →
𝐹 = k AB (K constante positive). La réaction du bâti en O se limite à une force unique 𝑅⃗ et le cône
(S) est dans le champ constant de la pesanteur (de densité massique d’efforts −g z𝑜 ).
Soit R ( O, x
⃗ ,y
⃗ ,z) le repère lié à 𝑆. On repère la position de 𝑆 dans Ro par les angles d’Euler
→
habituels 𝜓, 𝜃 et 𝜑 et par OG = ℓ z.
On note 𝑧𝑜 Λ u
⃗ = v ⃗ et 𝑧 Λ u
⃗ = w⃗⃗ avec 𝜓 = ( x⃗ 𝑜 ,u⃗ )
On donne la matrice d’inertie du cône au point O par rapport à la base( x⃗ ,y⃗ ,z).
𝐴 0 0
II𝑂 (𝑆) = ( 0 𝐴 0)
0 0 𝐶 (𝑥, ⃗y, z)
7) A partir du théorème du moment cinétique, appliqué au cône (S) en O, trouver deux intégrales
premières du mouvement du solide.
• • 𝜋
8) A quelles conditions sur 𝜓 et 𝜑 peut-il se produire des mouvements à 𝜃 = 2
?
Problème 11
On considère un solide parfait 𝑆, composé d’un disque homogène 𝑆1 de centre D, de rayon 𝑎 et
de masse 𝑀 et d’une tige homogène 𝑆2 de centre de masse 𝑇, de longueur ℓ et de masse 𝑚, soudée sur
le disque au point 𝐷.
Le système est en mouvement dans le plan vertical (𝑋𝑂 𝑂𝑌𝑂 ) du repère 𝑅𝑜 (𝑂, 𝑋𝑜 , 𝑌𝑜 , 𝑍𝑜 ), de
base( x⃗ 𝑜 ,𝑦𝑜 ,𝑧𝑜 ), fixe supposé galiléen. Le disque 𝑆1 roule sans glisser sur l’axe 𝑂𝑌𝑂 . 𝐼 désigne le point
géométrique de contact de 𝑆1 avec l’axe 𝑂𝑌𝑂 et 𝑦 représente la coordonnée du point 𝐷 sur l’axe 𝑂𝑌𝑂 .
→
La position de la tige par rapport à la verticale est définie par l’angle θ. On désignera par R la force de
réaction exercée sur le système au point 𝐼.
Problème 12
Une boule (𝐵) homogène, de masse 𝑚, de rayon 𝑏 et de centre d’inertie 𝐺 roule sur la surface
intérieure d’une sphère 𝑆 creuse de centre 𝑂 et de rayon 𝑎 ( a > b) (voir fig.12). La sphère 𝑆 est fixe
dans un repère 𝑅𝑜 ( O, x
⃗ 𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ), galiléen fixe orthonormé direct lié, par rapport auquel on observe le
mouvement de la boule.
Figure 12
On note I le point de contact entre la boule (𝐵) et la sphère 𝑆 et 𝑅2 (O, u⃗ ,w⃗⃗ ,z) le repère tel
→
que OG = (a - b) z et u
⃗ . z𝑜 = 0.
Le mouvement de la boule par rapport à 𝑅𝑜 est à cinq degré de liberté, c’est pourquoi on introduit
comme fonction du temps , , 𝑝, 𝑞 𝑒𝑡 𝑟 données par ψ = (𝑥𝑜 , 𝑢
⃗ ) et θ =(𝑧𝑜 , z ).
⃗ (B/R𝑜 ) = p u
𝛺 ⃗ + qw
⃗⃗ + r z.
⃗ ,w
On utilisera la base (𝒖 ⃗⃗ ,z) associée au repère 𝑹𝟐 pour exprimer tous les résultats vectoriels
demandés.
→
1) a) Donner l’expression du vecteur rotation instantanée de 𝑅2 par rapport à 𝑅𝑜 , 𝛺 (𝑅2 /R𝑜 )
⃗⃗ (𝐺/R𝑜 ) et 𝛾 (𝐺 ⁄R𝑜 ), du centre d’inertie G de
b) Calculer les vecteurs vitesse et accélération, V
la boule (B).
c) Calculer la vitesse de glissement de la boule sur la sphère (S).
2) Calculer :
a) La matrice d’inertie en G de la boule.
b) Le moment cinétique ⃗L𝐺 (𝐵/ 𝑅𝑜 )et le moment dynamique ⃗D
⃗ 𝐺 (𝐵/ 𝑅𝑜 ) de la boule en G.
c) L’énergie cinétique de la boule par rapport à 𝑅𝑜 , 𝐸𝐶 (𝐵/𝑅𝑜 )
4) On suppose que le mouvement de la boule satisfait, à tout instant, aux deux conditions
suivantes :
• La vitesse de glissement est nulle.
• Le torseur dynamique de la boule [ T𝐷 (B/R𝑜 )] est égal à un torseur [𝑇] dont le moment en
I est donné par :
→ 7
𝑀𝐼 = [ m a ( a - b ) sin θ ] u⃗
5
a) Ecrire les cinq équations différentielles permettant la détermination des cinq fonctions
inconnues.
•
b) Montrer, en particulier, que r = 0
•
c) Trouver l’équation différentielle déterminant pour les mouvements où on a = 0.
Problème 13
Par rapport au repère 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ) orthonormé direct galiléen avec Oz𝑜 la verticale ascendante
et ⃗g = − g zo l’accélération de la pesanteur, on considère un solide S homogène constitué de (fig.13).
• Une demi boule B, de masse m, de rayon a et de centre d’inertie 𝐺2 .
• Une tige T, de masse m, de longueur 2ℓ et de centre d’inertie 𝐺1 .
Une des extrémités de la tige est fixée au point O, l’autre extrémité est soudée à la demi-boule selon son
→ 3
axe 𝑧 au point 𝑂2 , centre de la base de la demi-boule ( 𝑂2 𝐺2 = 𝑎 z ).
8
3 𝑎
ℎ= (ℓ + 8).
2
𝐴 0 0
II (S, O) = ( 0 𝐴 0)
0 0 𝐶 (𝑥, ⃗y, z)
⃗ , z ) est enfin le repère lié au solide S déduit de 𝑅2 par une rotation autour de 𝑧 d’angle 𝜑 =
z ). R ( O, x⃗, y
⃗ , x⃗ ). Les actions mécaniques exercées par le repère 𝑅𝑜 sur le solide S sont schématisées par le torseur
(u
[ 𝜏 ] = [ r𝑜 , m
⃗⃗⃗ 𝑜 ].
⃗ ,w
On exprimera tous les résultats dans la base du repère 𝑹𝟐 ( O, u ⃗⃗ ,z )
Problème 14
Un solide de révolution S, homogène et plein, est constitué par un hémisphère et un cylindre de
même base. On désigne par a le rayon de cette base et H son centre. On note m la masse de S, G son
→
centre d’inertie qu’on repère dans S par HG = h z (figure 14), A et C ses moments principaux d’inertie
en G [C moment d’inertie relatif à ( 𝐺, 𝑧)].
S est en contact, par sa partie hémisphérique uniquement, en un point I avec un plan horizontal ()
→ ⃗
auquel est lié le repère 𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ) , 𝑧𝑜 vertical ascendant et du côté de S [c.à.d. OG . Z𝑜 > 0]. Le
repère R ( G, x⃗, y
⃗ , z )orthonormé direct est lié à S. On repère la position de S dans Ro par les angles
d’Euler habituels 𝜓 , 𝜃 , et par les coordonnées x et y dans Ro de la projection orthogonale de G sur
le plan ().
On note 𝑧𝑜 Λ u ⃗ et z Λ u
⃗ = v ⃗ = w
⃗⃗ avec 𝜓 = ( x⃗𝑜 , u
⃗ ).
Figure 14
A) Cinématique et cinétique.
1) Calculer la côte z de G dans Ro.
→ → →
2) Calculer les vitesses 𝑉 ( G/R 𝑜 ), 𝑉 ( H/R 𝑜 ) et 𝑉 ( I ∈ S /R 𝑜 ). La dernière vitesse a t-elle une
signification particulière ?
3) Calculer dans la base( u
⃗ ,w
⃗⃗ ,z), le torseur cinétique du solide (S) au point G et H.
4) Calculer l’énergie cinétique du solide par rapport au repère𝑅𝑜 ( O, x⃗𝑜 ,y
⃗ 𝑜 ,z𝑜 ).
B) Dynamique.
Les actions extérieures exercées sur S sont :
• Le champ de pesanteur uniforme et constant d’accélération 𝑔 = − g z𝑜 .
• La réaction du plan () sur le solide S définie par un glisseur dont le support passe par I et de
vecteur ⃗R = R zo (pas de frottement).
• L’action d’un dispositif non précisé, définie par un glisseur dont le support passe par G et de
→ →
vecteur 𝐹 = - k OG (k constante positive donnée).