0-Projet DEFFO KWEBITEU (Groupe5) - 1
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(CEMAC)
Groupe 5
Rédigé par :
❖ DEFFO Christophe
❖ KWEBITEU Valery
Dimitri
Elève ingénieur statisticien économiste 3 -ème année
Sous la supervision de :
M. CHASSEM T. Nacisse
Enseignant à l’ISSEA
Introduction
Dans le cadre du cours de l’économétrie des données de panel en ISE 3, un projet est donné
aux étudiants dans le but de confronter les connaissances théoriques reçues pendant les sessions
de cours à des problématiques réelles issues d’environnements économiques réels (pays). C’est
dans cette optique que le présent travail qui porte sur le thème Internet et le Climat des affaires
vise à ressortir l’influence des variables qui caractérisent le climat des affaires sur l’internet que
nous décrirons ici par le pourcentage d’individus ayant accès à la connexion internet. Il s’agit
donc pour nous de répondre à la problématique suivante : quels effets exercent les variables
qui décrivent le climat des affaires dans la pénétration de l’internet dans les pays africains
présents dans notre base ?
Pour répondre à cette problématique, nous ferons par la suite une présentation de la base de
données qui constitue le fondement de ce travail, ensuite une analyse descriptive des variables
qui entrent dans le modèle qui sera mis en œuvre et enfin nous procèderons à la spécification et
l’estimation du modèle de Panel en question sur l’ensemble des pays dès que nous avons choisi.
Les données de cette étude proviennent de la base de WEF (World Economic Forum). Elle
contenait préalablement les valeurs des variables pour un ensemble des pays de l’Afrique, de
l’OCDE, et même de l’Asie ; mais dans notre contexte, nous avons décidé de travailler avec les
pays de l’Afrique uniquement.
Par ailleurs pour des raisons d’absence criarde de données pour certains pays de l’Afrique,
nous les avons retirés de notre base. La période d’étude de ce travail couvre les années 2007 à
2017 et le tableau suivant présente les pays d’Afrique qui entrent dans la base de notre travail.
Le traitement des valeurs manquantes pour les pays a été fait comme suit :
➢ Pour un pays qui manquait de valeur par rapport à une variable sur une année précise,
et que sur les deux années (suivante et précédente) la variable a été renseignée, nous
avons complété la valeur manquante par la moyenne des valeurs des deux années
extrêmes ;
➢ Et enfin pour un pays qui manquait de valeur par rapport à une année extrême comme
2007 (2017 respectivement), nous avons complété par la dernière valeur récente c’est-
à-dire celle de 2008 (respectivement 2017).
Le tableau qui suit présente les variables utilisées dans ce travail ainsi que leurs descriptions.
60
50
40
30
20
10
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Graphique 2 : Evolution des infrastructures dans les pays africains entre 2007-2017
Institutions
6
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
La qualité des institutions dans les pays africains depuis 2007 à 2017 est selon nos
données en décroissance globale. La totalité des pays de notre base se situe entre 2 et un peu
moins de 4 dès 2010. Au-delà de cette tendance globale, certains pays se distinguent par leurs
Effectivité de la technologie
5
4,5
3,5
2,5
1,5
0,5
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
La technologie est un outil qui favorise un bon climat des affaires dans un pays. Pour ce faire,
le graphique ci-dessus montre une grande partie des pays africains condensée entre 2 et 4. Un
pays par contre se distingue avec une évolution à la hausse allant au-delà de 4.5 dès 2015 : il
s’agit de l4frique du Sud. Tandis que des efforts considérables doivent être encore consentis
dans des pays comme le Tchad (moins de 2 dès 2015) et le Burundi (un peu plus de 2 après
2015).
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Burundi Benin Botswana Cote d'Ivoire
Cameroon Algeria Ethiopia Ghana
Gambia, The Kenya Lesotho Morocco
Madagascar Mali Mozambique Mauritania
Malawi Namibia Nigeria Senegal
Chad Tunisia Uganda South Africa
Zambia Zimbabwe
Afin d’avoir un climat des affaires favorable, le marché financier est un instrument
majeur qui doit se développer. Sur la période 2007-2010 la tendance de l’indice de
développement du marché financier est globalement à la baisse pour l’ensemble des pays
représentés ici ; on constate aussi une forte condensation des pays dans la plage 3 et 5, ce qui
témoigne d’une forte ressemblance entre les pays africains dans le développement du marché
financier. Toutefois, certains pays comme l’Afrique du Sud et le Kenya maintiennent une
tendance élevée (plus de 4.5) sur toute la période. Par contre des pays comme le Lesotho, la
Mozambique et le Tchad ont encore des efforts à fournir dans ce domaine car ils présentent des
valeurs de l’indice inférieures à 3. Le Cameroun quant à lui est confondu dans la moyenne entre
3 et 4.
Graphique 5 : Evolution de l’indépendance juridique entre les pays africains entre 2007-2017
Indépendance juridique
7
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Il s’agit dans cette partie de faire des tests de spécification d’un panel dynamique. L’hypothèse
alternative du test de spécification de Fisher n’étant envisageable que si la période d’étude est
supérieure à 30, nous ne ferons pas ce test dans le cadre de ce travail. Ainsi nous supposons
donc que nos variables explicatives affectent de la même façon la variable expliquée.
L’écriture du modèle statique sur données de panel dans le cadre de notre travail est la suivante :
Ce test nous permet de choisir entre le modèle à effet fixe et le modèle à effet variable.
Nous avons vu avec le test de Haussmann que le modèle le plus approprier est le modèle à effet
fixe. Ainsi pour faire ce test de Fisher, nous allons estimer le modèle à effet fixe car ce dernier
nous les résultats du test de Fisher.
La P-value du test de Fisher vaut 0.0000 qui est strictement inférieure à 0.05. Donc on rejette
au seuil de 5% l’hypothèse nulle selon laquelle l’effet fixe est le même pour tous les pays. D’où
il existe des effets individuels propres à chaque pays retenu pour l’étude dans la base de
données.
Nous constatons au regard de ce tableau que, les coefficients des variables sont les mêmes mais
nous remarquons que les écarts types des coefficients différents de celles obtenus avec le
modèle estimé sans l’option robust. Ceci signifie donc qu’il y a hétéroscédasticité.
4. Test d’autocorrélation
Il s’agit ici de vérifier l’hypothèse d’absence d’autocorrélation des résidus. Nous utilisons pour
ce faire le test d’autocorrélation de Wooldrigde qui a été programmé sous le nom de xtsérial
dans le logiciel STATA. Le tableau 5 ci-dessous donne les résultats de ce test.
La P-value du test vaut 0.0000 qui est strictement inférieure à 0.05 ; donc on rejette au seuil de
5% l’hypothèse nulle selon laquelle il y a absence d’autocorrélation des résidus. Donc les
résidus du modèle à effet fixe sont auto corrélée.
Le test Haussmann nous a permis de retenir le modèle à effet fixe ; cependant nous avons vue
qu’il y a présence d’homoscédasticité dans les résidus et que les résidus sont auto corrélée. Il
apparait donc que, la spécification d’un modèle statique de panel a effet fixe n’est pas valide.
Ceci nous amène donc à faire une spécification un modèle en panel dynamique.
Nous remarquons au regard de ces deux tableau que la série LUINTERNET n’est pas
stationnaire mais que la série d.LUINTERNET est stationnaire. Donc la série LUINTERNET
est stationnaire en différence première.
Le présent travail visait à analyser les effets qu’exercent les variables qui décrivent le climat
des affaires dans la pénétration de l’internet dans les pays africains. Pour mener à bien cet
objectif, il a été utilisé les données du World Economic Forum portant sur 26 pays africains sur
une période allant de 2007 à 2017. Les différents tests de spécifications, nous ont amené à
retenir un modèle à effet fixe prenant en compte les effets pays. La vérification des tests
d’Arrelano et Bond, de Sargan et de Hansen nous ont permis de retenir les estimations du
modèle dynamique. Pour un seuil de significativité de 10% les variables institutions et
effectivité technologique se sont montre significative dans notre modèle dynamique. Il découle
donc de l’analyse des résultats que, l’effectivité technologique a un effet négatif sur le taux de
croissance des individus utilisant internet et la variable institutions à un effet positif.
❖ Goaied, M. et Sassi, S. (2012). « Econométrie Des Données De Panel Sous Stata ». 1ére
édition ;