Memoire Pima VDS - 122653
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INTRODUCTION
01. PROBLEMATIQUE
La problématique est l’ensemble d’éléments ou d’informations
formant un problème à la structure d’information dont la mise en relation
engendre chez un chercheur, un écart qui se traduit par effet de surprise ou de
questionnement assez stimulant pour le motiver à faire une recherche1.
Avant l’entrée de la RDC à l’OHADA, la SONAS était organisée en
Société commerciale au regard de l’article 1 du décret n°09/12 du 24/04/2009,
sous la forme d’une société à responsabilité limitée dont l’Etat congolais fut
l’actionnaire unique conformément aux dispositions des articles 4 et 5 de la loi
n°08/077 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales relatives à la
transformation des entreprises et par le décret n°098/12 du 24 avril 2009
établissements publics pris en exécution de la loi n°08/077 du 07 juillet 2008
susdite.2
1
ESISO ASIA AMANI, Initiation à la recherche scientifique, Notes de cours, Inédit, G1. FSSAP, UNIKIS,
2009-2010, p.23.
2
https://www.sonas.cd/historique.php, consulté le 20 juin 2023, à 13h00’.
3
https://www.sonas.cd/historique.php, consulté le 20 juin 2023, 17h00’.
2
4
https://legalrdc.com/2020/10/08/les-operations-dassurances-a-lere-de-la-nouvelle-loi/, consulté le 30 juin
2022, 8h15’.
5
Exposé des motifs de la loi n° 15/005 du 17 Mars 2015 portant Codes des assurances in J.O.RDC., numéro
spécial du 30 avril 2015, p. 5.
3
6
Willy PALM et Henri LEWALE ; Conférence, Thème ; Libéralisation ou solidarité : quel avenir pour les
assurances en Algérie ? Tenue en Algérie et Oran, février 2001, p.2.
4
7
Roger MASSAMBA MAKELA, Guide pratique du Droit des affaires en RDC, Kinshasa, Octobre, 2009, p.6.
8
Lambert FAIVRE, Droit des assurances, 10ème éd., Dalloz, Paris, 1998, p.3.
9
KANDE BULOBA. K., Syllabus de droit des assurances, UNIKIN, 2015 - 2016. P. 69 ;
10
Idem
5
11
Les articles 395 et 396 du code des assurances instituent respectivement l’autorité de régulation et de contrôle
des assurances (ARCA).
12
Ainsi que le conseil consultative des assurances, CCA.
6
13
MULUMA MUNANGA, Le guide du recherche en science sociale et humaines. Ed. SOGEDES, Kinshasa,
2003. p34.
14
MASHEKE NGONGA (A), La problématique de la protection de l'environnement en RDC : Cas de la gestion
des déchets produits par les sociétés de mana facteur en Kinshasa dénommé BRALIMA. Mémoire de licence en
droit UNIKIN, 2015-2016. p.04.
15
OMEONGA TONGOMO (B), Le contrôle juridictionnel de l'administration dans la constitution de l'Etat de
droit pendant la période de transition en République Démocratique du Congo Mémoire de D.E.S. Faculté de Droit,
UNIKIN, 2005, p. 9-10
16
REZ SOHAZY, Thèse et critique des faits sociaux, Bruxelles, la Renaissance du Livre, 1971, p.69.
7
Répondant aux questions que nous nous sommes posées, nous pensons
humblement que:
Le bilan de la liberalisation des assurances en RDC n’est pas une
anticipation plutot une preoccupation majeure qui mérite une évaluation vue le
nombre des années passes depuis l’avènement de la libéralisation en 2015.
Ainsi dire, le bilan de la liberalisation des assurances est très litigieux sinon
négatif. Comme nous venons de le souligner ci-haut, le processus de la
liberalisation entamé depuis 2015 peine à produire ses fruits, il y a moins
d’entreprises dans ce secteur bien que libéralisé, seul la SONAS continue à
prédominée sur l’ensemble du territoire nationale. I y a peut d’entreprises ou des
sociétés de particuliers qui investissement dans ce secteur depuis que celui-ci est
libéralisé. Le développement socio-économique tant attendee n’est qu’une letter
morte pour cette évenement de la liberalisation des assurances.
En fait, la plupart des congolais sont chomeurs, ceux qui tyravaillent sont
mal payés et connaissent de retard de paiement des salaires, il est difficile aux
congolais de placer en priorité le besoin d’assurances pendant que les besoins
vitaux ne sont pas satisfaits.
Certes, une telle étude ne peut pas manquer d’intérêt et d’un choix justifié.
03. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Il se presente comme le premier acte que l’on pose dans le processus
de toute recherché scientifique, ce choix motive et pousse le chercheur à la
déterminitation d’un theme d’investigation. Le choix peut provenir de l’intention
personnelle du chercheur comme il peut etre le resultat d’un postulat suivi par
celui-ci. C’est ainsi que par rapport à notre sujet, le choix ne relève pas du hasard
ni de l’arbitraire dans la mesure où il affecte premierement notre sens entant que
sujet et objet de la vie sociale. Ce choix revet d’une importance capital dans la
mesure où la RDC a besoin d’une bonne évolution dans ce secteur pour assurer
son développement socio-économique. Voilà pourquoi, cette étude présente un
double intérêt: théorique et pratique.
Sur le plan théorique, cette analyse se veut une contribution à travers son
contenu dans le cadre des analyses du bilan de la liberalisation des
assurances.
8
Dans l’espace, il convient de préciser ici que nos analyses sont faites dans
l’Etat congolais, précisement dans le secteur des assurances.
A. Méthodes
17
COHENDET, Méthode de travail. Droit public, 3ème éd, Paris Monchrestien, 1998, p.12.
18
PINTO et GRAWITZ (R) et GRAWITZ (M), op. cit, p.86
9
1. La méthode juridique
La méthode juridique a été utilisée pour analyser les textes des lois
concernés dans l’étude. JEANNEAU a dit que cette méthode consiste à vrai dire
à analyser et exposer le droit positif mais aussi à confronter le fait et le droit19. La
démarche du juriste consiste à recourir à une approche donc exégétique, en vue
d’établir le sens du texte (à travers son esprit et sa lettre). Il est donc question
pour lui d’arriver à dégager le sens du texte en fonction de l’intention que l’on
attribue au législateur (la ratio legis), et a expliquer et systématiser la
jurisprudence partant du raisonnement du juge (la ratio dividende)20.
2. Techniques
La technique est l’ensemble de procédés ordonner scientifiquement
et employer à l’investigation et la transformation de la nature, permettant au
19
MPONGO BOKAKO BAUTOLINGA, Institutions politiques et droit constitutionnel, Tome I, Théorie générale
de l’Etat, UEA, Kinshasa, 1992, p.21.
20
MBOKO DJ ANDIMA, Principes et usages en matière de rédaction d’un travail universitaire, CADICEC,
UNIA PAC, Kinshasa, 2004, p.22.
21
E. MWANZO Idin’AMINYE, Notes de cours de l’IRS destinées aux étudiants de deuxième année de graduat
en Droit, UNIKIN, 2015.
10
Cette étude portera sur deux chapitres bien entendu hormis cette
introduction et la conclusion le premier chapitre abordera les considérations
théoriques sur les assurances en RDC; .
22
COHENDET (MA) op. cit.24.
11
25
Encyclopédie Larousse, op.cit, p. 460
13
Il sied de savoir que, en RDC les assurances sont nés de la même façon
comme dans certains pays de l’Afrique, la RDC avait connu et pratiquait les
assurances sous une forme purement traditionnelle, sans pour autant se rendre
compte que c’était des telles pratiques qui devaient se transformer en assurances
avec l’arrivée des colonisateurs dans notre pays.
L’Afrique en général et la RDC en particulier, pouvaient compter sur la
solidarité qui permettait à l’individu de faire face à certaines vicissitudes de la
vie. Connue sous le nom de solidarité familiale ou clanique se voyait port porter
assistance à l’individu membre du clan ou de la famille en cas de difficultés.
Autrement dit, tout le monde ne pouvait pas compter sur la solidarité familiale ou
clanique pour se voir accorder l’aide en cas de difficulté. Une différence existe
cependant entre la solidarité familiale ou clanique de l’assurance au sens moderne
du temps.
Du côté assistance de la famille ou du clan ne pas lier à une quelconque
recherche du profit. Cependant, l’assureur moderne recourt à une certaine
technique pour dégager le bénéfice matériel sur cette activité.
De l’autre côté, la solidarité familiale ou clanique intervient souvent après
un évènement c’est-à-dire sans aucune prévision, alors que la technique moderne
fait souvent appel au calcul de probabilité (l’assureur moderne est un commerçant.
Il cherche les capitaux).26
26
KANDE BULOBA (K.). op cit., p.1.
27
Alphonse MIZELE NGINDU, Cours inédit de notions générales des assurances, TIC ENF, 2005 – 2OO6, p. 15.
14
28
KANDE BULOBA (K.), op cit. p.1.
29
Voy. Annuaire officiel de la chambre de commerce et de l’industrie, Léopoldville, 1955, p.102.
30
KANDE BULOBA (K.), op cit., p .2.
15
31
Annuaire officiel de la chambre de commerce et de l’industrie, Léopoldville, 1955, p.102.
16
le contrat d’assurance, était soumis aux principes du droit commun des contrats.33
Insuffisamment régi par des textes, le marché d’assurances échappait en outre au
contrôle des pouvoirs publics et ce, même à l’accession du pays à l’indépendance.
Nous allons ici analyser tour à tour le rôle économique joué par les
assurances avant l’avènement de la SONAS (§.1) et en suite nous expliquerons ce
que fut les raisons d’être de l’extraversion du secteur des assurances au Congo
(§.2).
§.1. ROLE ECONOMIQUE EFFECTIVE DES ASSURANCES AVANT
LA CREATION DE LA SONAS
les pouvoirs publics étaient dans l’impossibilité de décider sur cette matière faute
de réglementation en la matière. Pour faire obstacle à tous ces désagréments,
engendrés par l’extraversion du marché et pour opérer l’insertion d’une industrie
d’assurances dans l’économie nationale, il était impérieux et studieux de disposer
d’une réglementation étoffée et d’un contrôle efficace.
Les pouvoirs publics, incapables de s’y prendre, a laissé une très grande
liberté d’action aux compagnies d’assurances étrangères, lesquelles suivant des
directives dictées par leurs mandats (étrangers) se livraient aux transferts massifs
et systématiques des fonds dans leurs pays d’origine.
En effet, retenons que, pour tenter de corriger cette situation, des textes
légaux et réglementaires furent promulgués en vue d’organiser le marché des
assurances. C’est ainsi que, par la suite, l’ordonnance du 23 Novembre 1966, celle
portant création de la Société Nationale d’Assurances, a été abrogée et remplacée
par celle du 2 juin 1967 portant octroi du monopole des assurances à la SONAS ;
dont nous parlerons dans la section suivante. Actuellement la SONAS est régie
par l’ordonnance-loi n°194 du 5 mai 1978 en tant qu’entreprise publique à
caractère technique et commercial.36
36
BUKA EKA-NGOYI : Droit commerciale général (cours inédit), Unikin, 1984-1985, p.116.
21
B. LA LEGISLATION DE LA SONAS
37
Alphonse MIZELE N ; Op. Cit.
22
Certainement, il y a un autre élément qui s’ajoute à cet état des choses, cet
élément est relatif à la connaissance de conditions dont il est question ici, et qui
sont, la commercialisation par la forme (en nom collectif), en commandite simple,
privée à responsabilité limitée, soit enfin par action à responsabilité limitée)
exigée pour toute entreprise du droit privé.
A la profession de commerçant s’attache un élément très capital, qui est la
réalisation des bénéfices. Qu’en est-il particulièrement à ce sujet pour la SONAS
? La réalisation des bénéfices demeure un but indirect, son but essentiel et
principal était la satisfaction de l’intérêt général, et celui-ci reste pour lui
primordial même si en tant qu’intérêt économique, elle peut rechercher le profit
ou la rentabilité.40 La qualité de commerçant reconnue à la SONAS se confirme
également par un autre élément non négligeable, celui relatif à la possession par
elle d’un fonds de commerce et son inscription au registre de commerce.2 En
38
BUKA EKA-NGOYI, op cit.
39
C. KABANGE NTALABA : Op. cit. p. 306
40
23
effet, il faut savoir que la SONAS est immatriculée au greffe du tribunal de grande
instance (TGI) de Kinshasa. Son numéro d’identification nationale est A05739N41
41
KABANGE NTABALA, op cit. p. 116.
24
économique du pays, qui a révélé la forme prise par l’intervention de l’Etat dans
les secteurs d’assurances.42
En monopolisant le secteur des assurances, l’Etat avait pour objet
fondamental de remettre le pouvoir de décisions en matière d’assurances entre les
mains des nationaux, secteur qui était jadis extraverti, pris en otage par les
étrangers. C’est bel et bien ce monopole qui permet à la SONAS de garantir un
contrôle gouvernemental un peu large sur le secteur d’assurances.
Par ailleurs, il est important de faire savoir à l’expansion, que, ce monopole
revêtait au départ qu’après cette période (de 5 ans), l’industrie d’assurance serait
de nouveau soumise au jeu capitaliste de la concurrence de la nation congolaise
(nationaux).
B. Le souci de protection d’une industrie nationale naissante
Avant tout, retenons que l’Etat congolais avait trouvé comme thérapeutique
face à l’hémorragie des capitaux dans le secteur d’assurances, au détriment de
l’économie nationales, la monopolisation du secteur d’assurances par la société
(SONAS) qu’il fallait protéger par des textes légaux.
En effet, l’érection de ce monopole a été rendu nécessaire non seulement
par le souci de hâter l’avènement de l’influence nationale dans le secteur
d’assurances, mais aussi et surtout par le vrai souci de protéger cet établissement
industriel qui venait de voir le jour.
Notons que le monopole de la SONAS se renforçait et se consolidait petit
à petit, soit par des discours du président fondateur du M.P.R, chef de l’Etat, soit
par des lois qui étaient arrêtées et promulgués au cours des années concernant
opérations, activités, biens meubles et immeubles pouvant prendre
obligatoirement les assurances pour des raisons que le pouvoirs publics estimaient
évidentes et d’intérêts général. (Cas du discours du 30 novembre 1973, cas de la
loi au 10 juillet 1974 pour ne citer que ces-ci.43
En dehors de ce qui précède, il est aussi important de savoir que la SONAS
ne dispose que d’un pur privilège d’exploitation.
42
JANSSE, La politique des nationalisations, Bruxelles 1956, p.24
43
Clément KABANGE NTABALA : Op. Cit. p.315 et 316
25
44
MUIPATAYI KABAMBA , La sonas et le courtier d’Assurance, in revue, « horizon 80 », 1975, pp.24-25
26
accru ses moyens d’actions et techniques, elle est actuellement capable d’assurer
tout ce qu’elle estime statistiquement assurable.45
En outre, faute de pouvoir énumérer tout ce qui est assurable, le législateur
(de 1974), s’est limité de se contenter d’une formulation vague qui laisse la porte
ouverte dans l’objet de la SONAS est dans le droit d’élargir son objet par des
innovations modernes relatives à la vente des nouveau produits d’assurances.
Effectivement, la SONAS dans son fonctionnement, a su combler la lacune
législative en spécifiant avec plus ou moins de satisfaction tout ce qui est
assurables. C’est ainsi qu’en pratique, l’on distingue (2) grandes catégories
d’assurances subdivisées en plusieurs branches :
- Assurances des personnes : branche-vie (gérée en capitalisation) ;
- Assurances des choses : (gérées en répartition comprenant (5) grandes
branches à savoir : branche automobile, branche incendie, branche
transport, branche responsabilité civile et la branche accidents et risques
divers (A.R.D).
Toujours au sujet de son objet, le professeur KANDE BULOBA ajoute que la
SONAS accomplit l’assurance comme une opération présumée d’utilité sociale et
que cette présomption tombe s’il est établi que l’objet d’assurance est illicite.46
La SONAS garantit le patrimoine national dans les différents domaines par
la contribution fiscale et placement sur le marché financier.
CONCLUSION PARTIELLE
45
KANDE BULOBA KASUMPATA : cours inédit de droit des Assurances, Unikin 2004, Département de droit
économique, p.28
46
Idem
27
à l’étranger mais dont la valeur n’excède pas 75% du risque en question situé en
République Démocratique du Congo.
industrielles de souscrire cette assurance qui porte sur les marchandises importées
et neuves.
Hormis les assurances obligatoires indiquées ci-dessus qui le sont par le fait
de la loi, le Code des assurances prévoit que d’autres catégories des assurances
des dommages peuvent être rendus obligatoires par décret du Premier Ministre
délibéré en conseil des ministres, sur proposition du Ministre ayant le secteur des
assurances dans ses attributions.
L’analyse de la libéralisation et du bilan des assurances, nous obligent à
examiner ladite libéralisation du marché des assurances (section 1), en suite faire
un bilan de cette libéralisation depuis sa mise en œuvres effective jusqu’à 2023
(section 2).
47
Voir le communiqué de presse de l’ARCA du 28 Mars 2019, intitulé « Octroi d’agréments et autorisation a de
nouveaux opérateurs d’assurance en RDC par l’Autorité de Régulation et de contrôle des Assurances (ARCA) »
48
Lire l’exposé des motifs de la loi n° 15/005 du 17 Mars 2015 portant Code des assurances.
33
1. LES FAIBLESSES
Les entreprises qui viendront s’installer en RDC dans le marché des
assurances seront butées à certains obstacles notamment :
A. L’ignorance des congolais en matière des assurances
En effet les Congolais sont pour la plupart ignorant des bienfaits qu'il assurance
procure à l'homme et cela et l'un des obstacles majeurs auxquels les futurs
entreprises devront à tout prix faire face.
34
Et pourquoi il est très important pour ces entreprises De faire une étude
approfondie du territoire congolais pour bien élaborer les mécanismes
d'implantation.
Les services de l'État tels que la police nationale et les parquets connaissent une
lourdeur administrative dans la livraison des procès-verbaux des contrats
d'accident alors que ces derniers permettent aux assureurs d'indemniser les
victimes d'accident de circulation.
La plupart des Congolais sont chômeurs ceux qui travaillent sont mal payés et
connaissent des retards de paiement des salaires, ainsi il pourrait être difficile au
congolais déplacer en priorité et le besoin d'assurance pendant qu'il ait besoin
vitaux ne sont pas satisfaits.
E. Une vulgarisation
En général les assurés sont attachés à leur compagnie d'assurance ce degré réel
des fidélités de certains assurés provenant de l'étranger et cherchant à assurer
ailleurs est lié à l'attachement qu'ils ont envers leur compagnie d'assurance de là
où ils proviennent c'est le cas de bien de la Monusco cette dernière s'assure à
l’étranger.
Hélas en RDC la citation du monopole qui avait prévalu n'a pas pu encourager cet
aspect des choses mais avec la libéralisation nous sommes sur qui les assureurs
créeront une relation de fidélité.
Les compagnies d'assurance sont des sociétés des capitaux elle définit comme les
sociétés dans le capital est divisé en action et constitué entre des associés qui ne
supportent les pertes la concurrence de leur apport.
Selon le cours des assurances congolaises des entreprises d'assurance doivent être
les sociétés anonymes ou des mutuelles avec un capital social minimum de 10.000
000$ (Dix millions de dollars américains) pour éviter l'aventurisme on exige des
capitaux considérables.
Le danger est que la sonate n'avait reçu que 10% de son capital initial pour
fonctionner soit un million de dollars américains et il y a lieu les interroger si elle
réunira le nouveau capital prescrit par le code des assurances congolais.
Les délais sont généralement jugés trop long du délai de la réalisation du risque
au paiement du sinistre le temps peut prendre 2 ans sur tout lorsqu'il s'agit d'un
sinistre produit dans le fin fond du pays.
36
I. Etroitesse du marché
D'après la loi en matière d'assurance une entreprise œuvrant dans ce secteur Doit
procéder un portefeuille très solide parce qu'elle est appelé à rester à tout moment
surtout dans le cadre des assurances des choses.
La SONAS Es-tu une entreprise qui évolue en monopole depuis sa création et n'a
donc aucune expérience en matière de concurrence tandis qu'elle aura en face tel
des multinationales qui ont évolué en concurrence depuis leur existence d'où la
nécessité d'une riche structuration afin de la rendre compétitive sinon elle mettra
la clé à la portes.
En externe
CHAVALIER (Fr), Des PME aux ETI , Réussir la croissance : Question des dirigeants et réponses pratiques,
Louvain-La-Neuve, Edition de Baeeks Superieur, 2018, PP. 28 et s
37
Le champ des finances englobe des marchés aux fonctions diversifiées. Certains
de ces marchés assument un rôle de financement.
Il constitue des marchés des capitaux c'est-à-dire des lieux sur lesquels des agents
qui ont besoin de financement peuvent trouver en face d’eux des agents disposés
à avancer des fonds excédentaires, En contrepartie d'une rémunération appropriée
sur le rôle qui tiennent le marché financier pour les financements à long terme et
le marché monétaire pour des financements à court terme.
La bourse des valeurs et le marché officiel est organisé sur lequel s’échangent des
valeurs mobilières nationales et étrangères admises aux négociations par les
autorités compétentes.
1. Son ancienneté
Cela fait très longtemps, soit plus de 40 ans que la SONAS existe en RDC et a
détenu le monopole dans ce secteur alors que toutes les entreprises qui viendront
l'année prochaine seront des novices dans le marché des assurances en RDC.
CHAVALIER (Fr), Des PME aux ETI , Réussir la croissance : Question des dirigeants et réponses pratiques,
Louvain-La-Neuve, Edition de Baeeks Superieur, 2018, PP. 28 et s
38
Ainsi la SONAS a eu affaire face à des nombreuses situations tant favorables que
défavorables depuis son existence et on a donc à qui certaines expériences
contrairement aux nouvelles qui vivront des nouvelles expériences sur le sol
congolais.
2. Sa distribution géographique
Nous avions révélé plus haut que parmi les dangers internes à la SONAS, le faible
niveau de connaissance de la plupart des agents en matière d'assurance cela n'est
pas le cas fort heureusement de tous les agents de cette entreprise.
CHAVALIER (Fr), Des PME aux ETI , Réussir la croissance : Question des dirigeants et réponses pratiques,
Louvain-La-Neuve, Edition de Baeeks Superieur, 2018, PP. 28 et s
39
A titre d'exemple en assurance la gestion se fait sur base du droit des assurances
qui veut que le 66 % des primes puisse être affecté exclusivement à la réparation
des sinistres. Ainsi, une bonne politique de gestion des avantages compétitifs de
la SONAS constitue-t-elle un atout à capitaliser.
La SONAS a organisé plusieurs séries de formation pour ces agents et cadres pour
le renforcement des capacités de son personnel.
CHAVALIER (Fr), Des PME aux ETI , Réussir la croissance : Question des dirigeants et réponses pratiques,
Louvain-La-Neuve, Edition de Baeeks Superieur, 2018, PP. 28 et s
40
Article 507 et 508 de la loi n°15/005 du 17 mars 2015 portant code des assurances.
41
En effet les investisseurs ont souvent été hautement préoccupés par la sécurité à
la fois juridique et économique, Avant d'investir dans un territoire un secteur
quelconque. Ils ont en aversion particulièrement le risque économique et préfère
souvent se prémunir contre les pertes(8). D'où le besoin de souscrire une police
d'assurance pour garantir l'investissement notamment les capitaux et les outils
de production ou de distribution.
La libéralisation du secteur des assurances en RDC participe à la création
d'emploi et à l'amélioration des conditions de vie sociale en effet l'installation
des sociétés d'assurance ainsi que l'extension de leur réseau sur le territoire
congolais nécessite un recrutement du personnel ou main d'œuvre local ce qui
pourrait résorber tant soit peu le taux du chômage. c'est ici une occasion pour
nous de plaider singulièrement en faveur d'un recrutement des jeunes diplômés à
travers le pays.
Article 507 et 508 de la loi n°15/005 du 17 mars 2015 portant code des assurances.
42
comme nous l'avons relevé dans l'introduction de notre travail c'est seulement le
18 mars de l'année passée donc De 2019 que l'ARCA a finalement octroyé des
agréments et autorisation à six(6) 6 premières entreprises dont quatre d'assurance
et de courtage désormais autorisé à œuvrer sur le marché congolais des
assurances.
En effet les guichets de réception des demandes d'agrément avait été faite depuis
le 12 décembre 2017 (12).
Au départ ces entreprises auraient été intéressé d'investir dans le secteur mais leur
identités n'ont jamais été dévoilé à l'opinion publique par le management de
l'ARCA(13).
Finalement c'est seulement une première vague les 6 sociétés qui ont été
autorisées dans un premier temps à exercer les activités d'assurance aux côtés de
la Société Nationale d'Assurance(SONAS). Il s'agit en l'occurrence des quatre
entreprises agréé en qualité de société d'assurance.
(11)
Ministère des finances (RD Congo) “Discours du ministre des Finances à l’occasion de l’ouverture officielle
des guichets de réception des demandes d'agréments” 12 Décembre 2017 disponible en ligne sur :
“http:/www.forumdesas.org/spip.php?
Article 14096 (consulté le 06/07/2020.
(12)
Voir Dossier de l’ARCA intitulé “ Enfin la libération effective du marché des assurances en RDC “ Publié le
29 Décembre 2017, en ligne :https://www.arca.cd/actualité/php (consulté le 28 Juin 2020)
(13) La tribune Afrique “RDC” 16 assureurs intéressés par un marché bientôt libéralisé , 29 juillet 2017 en
ligne :”http://www.afrique.latribune.fr/finances/banques-assurances/2017-07-29/rdc-16-assureurs-interesser-
par-unmarché-bientôtlibéralisé-745682.html “ (Consulté le 08/08/2020 )
43
Avec regret que nous présentant nos excuses ici car nous investigations n'ont pas
permis de recouper des informations sur son parcours. Aucune documentation la
concernant ne se trouve notamment sur la toile web, ni notre bibliothèque.
tout ce qu'on peut dire à ce stade ce qu'il existe notamment en France une société
financière d'assurance et d’emprunt personnel (SFAEP), Qui est la filiale de l'un
des groupes bancaire les plus solides en Europe et dans le monde
entier, poursuivons une stratégie qui consiste à être présent là où la croissance se
trouve, telle qu’en République démocratique du Congo Actuellement elle assure
la connexion des clients aux opportunités qu'elle génère, elle aide les entreprises
Somme toute, il est fort possible que la SFA Congo soit une filiale de la SFAEP;
Ce que l'avenir permettra d'affirmer ou d'infirmer.
Mais il convient de faire remarquer que pour une entreprise qui débarque dans un
nouveau marché comme celui des assurances en RD Congo il serait convenable
qu'elle soit transparente en vue d'espérer gagner la confiance d'éventuels clients.
nous sommes convaincus qui est dans le cadre de la concurrence qui caractérise
l'actuel marché des assurances la communication externe des vrais recevoir une
part belle dans le plan de marketing des entreprises concurrentes.
Le moins que l'on puisse dire ce que ce sont des filiales du groupe “ RWJI”, Qui
est présent dans le paysage économique de la RDC depuis plus de 100 ans avec
un chiffre d'affaires annuel de plus de 500 millions de dollars le groupe emploie
actuellement près de 4 millions employés à travers le monde. Le groupe RAWJI
Et actif en RDC dans les secteurs de la banque (RAWBANK), Et l'industrie
(Marsavco et cimenterie de Kongo), De la distribution (Beltexco et Prodimpex),
immobilier (PARKLAND).
Ainsi que d'autres activités. il est dirigé par des frères Rawji, Notamment
Mustaque,Mazharaslam et Murtaza. L'histoire du groupe comme au début du 16e
siècle, lorsque MERALI RAWJI (Père de la fratrie des Mushtaque) s’installe à
Kindu, puis à Kalemie et Kisangani,Dans l'est de ce qui est alors le Congo belge.
Par analogie il est premier d'espérer que à l'instar du secteur bancaire le groupe
récoltera également du succès dans le secteur des assurances avec l'injection des
deux sociétés précitées. en croire le management de RAWSUR SA et RAWSUR
LIFE SA, La mission de celle-ci et de protéger les personnes contre une diversité
des risques et de sécuriser leurs moyens d'existence(21).
Somme toute en tant que société de courtage la filiale congolaise est appelée à
travailler activement avec les clients et les assurances en servant des plateformes
de rencontres entre l'offre et la demande sur le marché des assurances. (22)
La société Savoye RTDC est une filiale du groupe ‘“ GRAS SAVOYE” Dans la
société mère se trouve en France, à Lille, ou elle a été créée il y a plus de de 100
ans(en 1907 exactement) par Pierre SAVOYE et GUSTAVE GRAS. Le groupe
dispose d’un accès à plus de 140 pays à travers le réseau international de
l’entreprise WILLIS TOWERS WATSON, la multinationale qui détient à 100%
le capital social de la société mère du groupe Gras savoye. Ce dernier réalise un
chiffre d’affaires de près de 319495400 d’euros (en 2017) et est directement
présent en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie dans plus de cinquante
pays. Il occupe une place dans le top 10 du classement des leaders mondiaux du
courtage établi par Business Insurance(23). Fort de son réseau régional et
international Gras Savoye apporte à ses clients des services et des solutions dans
plus de 120 pays du globe(25). Ainsi, en tant que société de courtage en RDC, la
filiale Gras Savoye RDC servira désormais de conjonction entre d’une part, les
requérants d’Operations d’assurances ou les assurés et d’autres part, les sociétés
d’assurances congolaises et étrangères, dans le strict respect du code des
assurances.
Nous espérons que d'autres sociétés s'inviteront dans ce marché ouvert afin de le
rendre très concurrentiel avec pour conséquence une offre variée des services au
profit des clients personne physique et morale. Pour l'instant il convient de
constater que le marché des assurances et/ou d'une poule oligopolistique Comme
nous l'avons révélé précédemment cristallise un marché caractérisé par un faible
nombre d’offreurs (vendeur) ainsi qu'un important nombre de demandeurs
(clients) rapport conséquence d'altérer la qualité des services présentés par l'offre.
Seul un homme demande opérateur dans ce secteur permettra d'équilibrer la
balance du nom du marché.
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CONCLUSION GENERALE
Nous voici à la fin de notre rédaction de notre travail qui a porté sur :” bilan de
la libéralisation du secteur des assurances en RDC” il a été question pour nous de
faire parvenir la compréhension à travers nos objectifs qui ont porté sur le bilan
de la libéralisation du secteur des assurances mise en œuvre effectivement depuis
le 7 mars 2015 à travers la loi numéro 15/05 du 17 mars 2015 portant Code des
assurances en RDC.
Sans pour autant oublier son apport dans les processus du développement socio-
économique de l'État congolais.
Ainsi les réponses aux questions posées nous ont conduit à diviser notre travail en
deux chapitres chacun subdivisé en deux sections dans le premier chapitre apporté
sur les considérations théoriques sur les assurances en RDC pour bien comprendre
les différents termes qui entourent la notion des assurances et des leurs
libéralisations. Deuxièmement nous avons fait une analyse sur le bilan de la
libéralisation dans le secteur des assurances en RDC.
Certes, le secteur des assurances en République démocratique du Congo était
monopolisé par la SONAS depuis plusieurs décennies avant d'être levé en
2015.Beaucoup de gens ont critiqué le monopole de l'État qui a été octroyé par la
SONAS.
Les pouvoirs publics doivent reconnaître que les secteurs d'assurance présentent
des potentiels, des solutions tant sur le plan social qu’économique et le problème
y relatif doit être préoccupant pour les investisseurs et pour l'État qui doivent
pousser ce secteur a contribuer efficacement au développement socio-économique
de l'État congolais.