Cours 2bac Biof 2023-2024 Abdel1
Cours 2bac Biof 2023-2024 Abdel1
Cours 2bac Biof 2023-2024 Abdel1
Mathématiques
Essentiel du cours+ Exercices
Pr : El Mustapha
14 Janvier 2024 1
Signe de 𝑎𝑥 + 𝑏 𝒆𝒕 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐
Polynômes
Définition : On appelle racine d'un polynôme P(x) tout nombre a tel que P(a) = 0
Valeur absolue
x est un réel et r est un réel positif . on a :
• x = x si x 0 • x = − x si x 0 • x = −x • x2 = x
• x r −r x r • x r x − r ou x r
2023/2024
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Trigonométrie.
Soit x un réel Formules de transformation Transformation de produits en sommes
2
sin ( x + 2k ) = sin x sin ( a − b ) = sin a .cos b − cos a .sin b 1
sin a cos b = ( sin(a + b ) + sin(a − b ) )
……………………………… tan a + tan b 2
cos ( − x ) = cos x tan ( a + b ) = Transformation de sommes en produits
1 − tan a tan b
sin ( − x ) = − sin x tan a − tan b a+b a−b
tan ( a − b ) = cos a + cos b = 2cos cos
…………………………………
1 + tan a tan b 2 2
cos ( − x ) = − cos x
............................................. a+b a−b
sin ( − x ) = sin x cos a − cos b = −2 sin sin
cos 2 x + sin 2 x = 1 2 2
…………………………………
x 0
6 4 3 2
sin x 1 2 3
0 1
2 2 2 0
3 2 1
cos x 1 0
2 2 2 −1
3
tan x 0 1 3 0
3
▪ Si ( x I ) ; f ( x ) g( x ) et lim g( x ) = −
x →a
Limite du produit de deux fonctions. Le signe se
détermine alors lim f ( x) = − .
lim f ( x )
x→a
L L 0 0 en
x→a
respectant ▪
lim g ( x)
x→a
M la règle des THEOREME DES GENDARMES : Soient f , g et
lim ( f ( x) g ( x) ) L M F. I signes h trois fonctions définies sur un intervalle I. et k
x→a
un réel.
Limite du quotient de deux fonctions. Si ( x I ) ; g( x ) f ( x ) h( x )
lim f ( x ) L L0 0 et lim g( x ) = lim h( x ) = k Alors lim f ( x ) = k
x→a x →a x →a x →a
lim g ( x)
x→a M0 0 M 0 Lemme :
f ( x) L Si ( x I ) ; f ( x ) − k g( x ) et lim g( x ) = 0
lim
x →a g ( x)
F. I F. I x →a
M Alors lim f ( x ) = k
x →a
2023/2024
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EXERCICES ET PROBLEMES Exercice2 :
Exercice 1: Calculer On considère le polynôme 𝑃(𝑥) = 2𝑥 3 − 9𝑥 2 + 13𝑥 − 6
1) Vérifier que 2 est une racine de 𝑃(𝑥) .
1) lim 2 + 3 x 2 − x 3
x → + 2) Déterminer le polynôme 𝑄(𝑥) tel que : 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 2)𝑄(𝑥) .
2) lim x 3 − 2 x + 5 3) a- Vérifier que 1 est une racine du polynôme 𝑄(𝑥) .
x → −
3x − 1 Exercice 3 :
6) lim 2
x →+ x − 3 x
1) Résoudre dans IR les équations suivantes.
x2 a. ( 2 x − 3)( x + 1) = 0 b. x2 − 8x + 7 = 0
7) lim
x → + 4x2 + 1 2) Résoudre dans IR les inéquations suivantes :
x +1 x +1
8) lim+ 2 a. 0 b. x2 − 8x + 7 0
x →1 x − 1
x−2
c. 2 x − 3 1 d. 3x − 1 2
x2 − 5x + 4
9) lim Exercice 4 :
x →1 x2 − 1
Soit 𝑥 un nombre réel tel que : − 2 x −1
x−3
10) lim
x →3 x ² − 4 x + 3 1 − 3x
On considère f ( x) =
2x + 1
4x + 5 − 3
11) lim 1) Encadrer 1 − 3x et 2 x + 1 puis en déduire un encadrement de f ( x)
x →1 x −1
12) lim 4 x ² + 3 − 2 x
3 5
2) Vérifier que : f ( x) = − +
x →+
2 2(2 x + 1)
13) lim 4 x² + 3 + 2 x
x →− Puis encadrer f ( x) .
x3 − 8 3) Quel est l’encadrement le plus précis de f ( x) ?
14) lim
x→2 x 2 − 4
Exercice 5 :
15) lim 4 x ² + 3 − x Etudier la dérivabilité de f sur I et calculer f '( x ) dans chacun des
x →+
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5
Continuité
I. Continuité en un point- continuité à droite - continuité à gauche
Définition1: Soit f une fonction définie sur un intervalle ouvert I et a I .
On dit que f est continue en a si lim f ( x ) = f (a )
x →a
Attention : Une fonction ne peut pas être continue en un point qui n'appartient pas au domaine de
définition, cela n'a aucun sens.
Définition2: Soit f une fonction définie sur un intervalle de la forme a ; a + avec 0 .
On dit que f est continue à droite en a si lim f ( x ) = f (a )
x →a+
Remarque : Dire que f est continue sur I signifie que l’on peut tracer
sa courbe sans lever le crayon.
Méthode d’encadrement d’une solution par dichotomie : Est une méthode pour trouver une
solution approchée d’une équation f ( x ) = 0 . Précisément, supposons que l’équation f ( x ) = 0 admet
une solution unique dans l’intervalle a ; b alors a b .
a+b
▪ Soit c1 = le centre de a ; b Si f (a ) f (c1 ) 0 alors a c1 sinon c1 b
2
(Supposons que a c1 )
a + c1
▪ Soit c2 = le centre de a ; c1 Si f (a ) f (c2 ) 0 alors a c2 sinon c2 c1
2
(Supposons que c2 c1 )…………
Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'on trouve une approximation qui nous convienne. L’algorithme
s’arrête quand l’amplitude de l’intervalle de recherche devient inférieure à la précision choisie.
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V.Fonction réciproque d’une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle
Soient f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et J=f(I ).
La fonction réciproque de la fonction f est la fonction notée f −1 définie sur J à valeurs dans I,
−1
telle que : f ( x ) = y f ( y ) = x avec x J et y I
.
3) La fonction f −1 est continue et strictement monotone sur J=f(I). (de même sens de monotonie que f )
Propriétés : Pour tous réels x et y positifs et pour tous entiers naturels non nuls m et n on a :
• sur l’intervalle 0;+ .
n
x x est la fonction réciproque de la fonction x xn
x =n y x= y x n y x y x = y x = yn ( )
m
● n
● n
● n
● n
x = n xm
● n
x = nm x m ● n m
x = nm x ● n
x n y = n xy ● n
x
= n
x
/ y0
n y y
Remarque : Les règles de calculs sur les racines nième sont les mêmes que celles sur les racines carrées.
VII. Puissance d’exposant rationnel d’un réel strictement positif.
p
Soient x un nombre réel strictement positif et r un nombre rationnel tel que: r = avec ( p; q )
q
q
( x)
p p p
q q
x =x .
q
On remarque que : x q = x q = x p =x
q p p p q
et donc
Propriétés : Pour tous réels x et y strictement positifs et pour tous nombres rationnels m et n on a :
● x y = ( xy ) ● (x ) = x
n n n m n mn
● x m x n = x m+ n
n
● x n = x
n
xm m−n ● 1n = x − n
● n =x
y y x x
Remarque. Les règles de calculs sur les exposants rationnels sont les mêmes que celles sur les
exposants entiers.
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EXERCICES ET PROBLEMES
Exercice 1 : b - En déduire que f est strictement
Soit f une fonction définie par : croissante sur I = 0; + .
x −8
3
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d2 f
Remarque : En physique on utilise la notation différentielle : f ' ( x) = df et f " ( x) = 2 .
dx dx
Propriétés : Les fonctions polynôme, sinus et cosinus sont dérivables sur IR.
▪ Toute fonction rationnelle est dérivable sur tout intervalle inclus dans son ensemble de
définition.
▪ La fonction x x est dérivable sur 0;+ .
▪ Si f est une fonction dérivable sur I, alors f est continue sur I.
u( x ) u '( x ) v ( x ) − u( x ) v '( x ) 1
v( x ) ( v( x ))
2 x
2 x
1 − u '( x ) 1 1
−
( u( x ) )
2
u( x ) x x2
u v( x ) u '(v( x )) v '( x) sin x cos x
u '( x )
u( x ) cos x − sin x
2 u( x )
( u( x ) ) n. ( u( x ) )
n n −1 1
u '( x ) tanx 1 + tan 2 x =
cos2 x
ln u( x) ln x
e u( x ) ex
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3) Dérivation d’une fonction réciproque.
Théorème (Dérivation d’une fonction réciproque) :
Soit f une fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I et a I .
▪ Si f est dérivable en a et f '(a ) 0 , alors f −1
est dérivable en f (a ) et ( f ) '( f (a)) =
−1 1
f '(a)
▪ Si f est dérivable sur I et (x I ); f '( x) 0 , alors f −1
est dérivable sur J = f ( I ) et on a :
( x J ) ; ( f ) '( x) = f '
−1 1
(f −1
( x) )
est est
convexe concave
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EXERCICES ET PROBLEMES 1) Déterminer f '(2) , (justifier)
2) Donner f d '(1) , justifier.
Exercice 1 :
Soit f la fonction définie sur IR par : 3) f est–elle dérivable à gauche en 1, justifier ?
x3 − 8 f ( x)
f ( x ) = si x − , 2 4) Déterminer lim−
x →1 x − 1
.
x−2
f ( x ) = x + 2 + 10 si x 2, +
5) Dresser le tableau de variation de f sur
1) Etudier la dérivabilité de f à droite en 2. Puis
−;3 .
interpréter géométriquement le résultat. 6) Donner le tableau de signe de f ' .
2) Etudier la dérivabilité de f à gauche en 2. 7) Conjecturer le signe de f " sur 1;3 .
Puis interpréter géométriquement le résultat. Exercice 4
3) Est-ce que f est dérivable en 2. Soit f la fonction définie par :
4) Calculer f '( x ) pour tout x de − , 2 . f ( x) = x3 + 3 x − 2
5) Déterminer l’équation de la tangente à la 1) Montrer que f est strictement croissante sur IR
courbe de f au point d’abscisse 0. 2) Montrer que f admet une fonction
−1
6) Dresser le tableau de variation de f. réciproque f définie sur un intervalle J
que l’on précisera.
Exercice 2 :
Montrer que f est dérivable sur I puis 3) Calculer f −1 ( −2) et ( f −1 ) '( −2) .
calculer f '( x ) dans chacun des cas suivants : 4) Montrer que (C f ) admet un point
x2 − 2
1) f ( x) = et I = 1; + d’inflexion d’abscisse 0.
x −1 5) Déterminer l’équation de la tangente à la
2) f ( x) = 3
x6 + 3 et I = IR courbe de f au point d’abscisse 0.
f ( x ) = ( x + 1)
5
3) 2
et I = IR 6) En déduire une valeur approchée de f (0,01)
2 7) Déterminer l’équation de la tangente à la
4) f ( x) = x − et I = 0; + −1
x courbe de f au point d’abscisse -2.
5) f ( x ) = x cos x et I = IR Exercice 5
6) f ( x ) = cos(2 x + 3) et I = IR
Soit f la fonction définie sur IR par :
2x
7) f ( x) = et I = 3; + f ( x) = 3 x2 − 2 x
x−3 1) Déterminer le domaine de définition de f.
Exercice3 2) Etudier la dérivabilité de f à droite en 2. Puis
La courbe si dessous et celle d’une fonction f
interpréter géométriquement le résultat.
définie sur −;3 et dérivable deux fois sur
3) Etudier la dérivabilité de f à gauche en 0.
l’intervalle 1;3 .
Puis interpréter géométriquement le résultat.
4) Etudier les variations de f.
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Représentation graphique d’une fonction
I) Fonction paire - Fonction impaire - Fonction périodique
On dit que f est une fonction paire : Si pour On dit que f est une fonction impaire : Si pour
tout x de D f on a : − x Df et f (− x) = f ( x) tout x de D f on a: − x D f et f (− x ) = − f ( x )
Remarque : Dans un repère orthogonal, la Remarque : Dans un repère orthogonal, la
courbe d’une fonction paire est symétrique par courbe d’une fonction impaire est symétrique
rapport à l’axe des ordonnées par rapport à l’origine du repère.
On dit que f est une fonction périodique s’il existe un réel positif T tel que : pour tout x de D f
on a: ( x + T ) D f et f ( x + T ) = f ( x) (T est appelé une période de la fonction f )
admet admet
une branche une branche
parabolique de admet une parabolique de
direction l’axe des admet une direction l’axe des
branche parabolique
ordonnées au asymptote oblique abscisses au
de direction la droite
voisinage de d’équation voisinage de
d’équation au
au voisinage de
voisinage de
1
2) Vérifier que : g '( x ) = .
( x ² + 1) x ² + 1
3) En déduire que : (x IR): g( x) 0 .
Partie 2 : Soit f la fonction définie sur IR par :
f ( x) = x − 1 + x² + 1
1) Vérifier que pour tout réel x on a: f ’( x) = g( x)
1
▪ La droite ( D) : y = − est une asymptote
2 2) Dresser le tableau de variation de f .
horizontale à la courbe (C) au voisinage de − .
3) Montrer que lim f ( x ) = −1 . Interpréter
▪ La droite ( ) : y = 2 x + 1 est une asymptote x →−
2
oblique à la courbe (C) au voisinage de + . graphiquement le résultat obtenu.
Par une lecture graphique. 4) Montrer que la droite ( D) : y = 2 x – 1 est une
1) Déterminer le signe de f ( x ).
2) Déterminer le sens de variations de f . asymptote oblique à (C f ) au voisinage de + .
3) Déterminer lim f ( x ) ; lim f ( x ) 5) Tracer, (C f ) et ( D) dans un repère orthonormé
x →− x →+
Et lim f ( x ) − ( 2 x + 12 ) .
x →+
Définitions : On dit que la suite (un )n p est strictement décroissante, si ( n p ) : un+1 un .
On dit que la suite (un )n p est strictement croissante, si ( n p ) : un+1 un .
+
n
lim q pas de limite 0 1
n→+
2) Critères de convergence.
• Théorèmes : Soient (un) et (vn) deux suites définies sur IN.
• Si, à partir d'un certain rang, un v n et lim vn = + alors lim un = + .
n →+ n →+
• Théorème des gendarmes : Soient (un) , (vn) et (wn) trois suites définies sur IN.
• Si, à partir d'un certain rang, vn un wn et lim vn = lim wn = L alors (un) est convergente et
n →+ n→+
lim un = L .
n →+
• Si, à partir d'un certain rang, un − L vn et lim vn = 0 alors (un) est convergente et lim un = L .
n →+ n →+
Théorème :
- Si une suite croissante est majorée alors elle est convergente.
- Si une suite décroissante est minorée alors elle est convergente.
Propriété : Soit (un) et (vn) deux suites tels que : (n IN ); un = f (vn )
Si lim vn = L et f est continue en L alors lim un = f ( L)
n →+ n →+
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Propriété : Soit (un) une suite définie par :
( n IN ) ; un+1 = f (un ) et u0 I
▪ Si f est continue sur I ,
▪ f (I ) I
▪ (un) est convergente
alors la limite de la suite (un) est une solution
de l’équation f (x) = x
EXERCICES
On dit que est un "point
ET fixe" de la fonction f.
PROBLEMES 1) Calculer u1 et v 0 .
Exercice1 2) Montrer que (vn ) est une suite arithmétique.
Soit ( un ) la suite définie par : 3) Exprimer v n en fonction de n .
1
( n IN ) ; un+1 = un + 3 et u0 = 2 4) En déduire un en fonction de n.
2
5) Exprimer Sn en fonction n: Sn = v0 + v1 + .... + vn
1) Calculer u1 et u2 .
6) En déduire la valeur de S : S = v0 + v1 + ... + v99 .
2) Montrer que : ( n IN ) ; un 6 . 7) Calculer lim vn ; lim un et lim Sn .
n →+ n→+ n→+
3) Etudier la monotonie de ( un ) . Exercice4
4) Soit la suite (vn ) définie par: vn = un – 6 Soit ( un ) une suite définie par:
a) Calculer v 0 et v1 . 1
u0 = 2 et un+1 = 2 − avec n IN
un
b) Montrer que (vn ) est géométrique .
1) a) Montrer que : (n IN ); un 1 .
c) Exprimer v n en fonction de n .
b) Etudier la monotonie de la suite ( un ) .
d) En déduire un en fonction de n.
1
5) Exprimer S n et w n en fonction de n : 2) Soit (vn ) une suite tel que : vn = 3 +
un − 1
Sn = v0 + v1 + v2 + .... + vn
wn = u0 + u1 + u2 + .... + un a) Montrer que la suite (vn ) est arithmétique.
6) Calculer lim vn ; lim un ; lim Sn et lim wn b) Exprimer v n puis un en fonction de n.
n →+ n →+ n →+ n →+
b) En déduire que ( n IN ) ; 1 − un .
1
un u +1
( n IN ) ;un+1 = / u0 = 1 et v n = n 2
1 + 2un un
c) calculer la limite de la suite ( un ) .
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Exercice6
b) Vérifier que un+1 − un =
(1 + un )( 3 − un ) pour
On considère la suite réelle ( un ) définie sur IN par : 6 + un
un +1 =
un
et u0 = 1 tout n de IN ,puis en déduire que la suite ( un ) est
2 + un croissante.
1) a- Montrer que : ( n IN ) ; un 0 . c) En déduire que ( un ) est convergente.
− un (1 + un ) 5) Soit (vn ) une suite telle que :
b- Montrer que: ( n IN ) ; un+1 − un =
2 + un u −3
vn = n pour tout n de IN
c- Etudier la monotonie de la suite ( un ) . un + 1
un a) Montrer que ( vn ) est une suite géométrique
2) Soit (vn ) la suite réelle définie par : vn = .
1 + un
de raison 5 puis écrire vn en fonction de n
a- Montrer que (vn ) est une suite géométrique 9
n
5
de raison 1 . 3 − 3
2 9
b) Montrer que un = n pour tout n de IN ,
b- Exprimer v n puis un en fonction de n. 5
1+ 3
c- Calculer la limite de la suite ( un ) . 9
Exercice7 puis déterminer la limite de la suite ( un ) .
On considère la suite numérique ( un ) définie par : Partie II :
2un + 3 1) a) Montrer que : 3 − un +1 5 ( 3 − un ) pour tout
u0 = 2 et un +1 = pour tout n de IN 6
un n de IN
1) Montrer que 2 un 7 pour tout n de IN
n
b) En déduire que ( n IN ) ;0 3 − un 3
5
2
6
2) a) Montrer que ( n IN ) : un +1 − 3 1 un − 3 c) Retrouver la limite de la suite ( un ) .
2
n
2) Déterminer la plus petite valeur de n pour
b) En déduire que ( n IN ) : un − 3 .
1
2 laquelle un 2,99
c) Déterminer la limite de la suite ( un ) Partie III :
1) On considère la fonction f définie sur
3) Soit (vn ) la suite numérique telle que :
8x + 3
u −3 −2, + par : f ( x) =
vn = n pour tout n de IN x+6
un + 1 a) Déterminer f '( x) , pour tout x de −2, +
a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique. puis déduire que f est croissante sur
b) Exprimer vn puis un en fonction de n. −2, +
4) On pose : Sn =
4
+
4
+ .... +
4 b) Étudier la continuité de f sur −2, +
u0 + 1 u1 + 1 un + 1
n +1
c) Déterminer f ( −1 ;3)
5 1 −1
5) Montrer que Sn = n + − pour tout n d) Montrer que f ( x) x , pour tout x de −1 ;3
4 4 3
de IN , puis calculer nlim
→+
Sn 2) Soit ( un ) la suite définie par : u0 = 0 et
Exercice8 un +1 = f (un ) pour tout n de IN
Partie I : On considère la suite numérique a) Montrer que −1 un 3 pour tout n de IN
( un ) définie par :
b) Montrer que la suite ( un ) est croissante et en
8u + 3
u0 = 0 et un+1 = n pour tout n de IN déduire qu’elle est convergente.
un + 6
c) Déterminer la limite de la suite ( un )
4) a) Montrer que −1 un 3 pour tout n de IN
Propriété3: Soit F une primitive de f sur un intervalle I, alors G est une autre primitive de f sur
l’intervalle I si et seulement si : G( x ) = F( x ) + k, où k IR.
3) Propriétés de calculs sur les primitives.
Primitives des fonctions usuelles - Soient u et v deux fonctions dérivables sur I.
f ( x) F ( x) - U et V des primitives de u et v sur I
f ( x) F ( x)
k k.x + c
x n+1 u( x ) + v( x ) U ( x) + V ( x) + c
xn +c
n+1
.u( x) .U ( x ) + c
xr / ( r − 0; −1 )
x r +1
+c u ' u
1 2
u +c
r +1 2
1 1
− +c u '( x ) 1
x2 x − +c
( u( x ) )
2
1
u( x )
2 x +c
x u '( x )
2 u( x ) + c
sin x − cos x + c u( x )
cosx sin x + c u '( x )
1 + tan x 2
tan x + c n −1 n. n u( x ) + c
n u( x )
1
sin(ax + b) − cos(ax + b) + c
a
u ' ur / ( r − 0; −1 )
u r +1
1 +c
cos(ax + b) sin(ax + b) + c r +1
a
EXERCICES
Exercice 1: Exercice2:
Déterminer l’ensemble des primitives de f dans Soit f : x x3 −3 x2 + 7
définie sur 3,+ .
chacun des cas suivants sur l’intervalle I. ( x−2)
2
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Fonction logarithme
I) Fonction logarithme népérien.
Activité : Conséquences
1 La fonction ln est
1) Montrer que la fonction x admet une primitive sur l’intervalle 0 ; + .
x définie, continue et
Définition: La primitive de la fonction x
1
x
sur 0;+ qui s’annule en 1 dérivable sur 0; + ,
(c’est-à-dire ln(1) = 0 ), est appelée la fonction logarithme népérien, cette et pour tout réel
fonction est notée ln. strictement positif
2) En déduire que la fonction ln est continue et dérivable sur I = 0; + , et
1
on a : ln ( x ) =
x
que ln est strictement croissante sur I . Propriétés algébriques
3) Etudier le signe de la fonction ln sur 0 ; + . Pour tous réels a et b
4) Montrer que pour tous réels x et y strictement positifs, on a : strictement positifs,on a:
ln x = ln y x = y et ln x ln y x y ▪ ln(ab) = ln a + ln b
5) Montrer qu’il existe un, et un seul, nombre e de l’intervalle 2, 71 ; 2, 72 tel a
▪ ln = ln a − ln b
que ln(e)=1. b
6) Soit f une fonction définie sur 0;+ par: f ( x ) = ln(kx ) − ln( x ) et k 0 . ▪ 1
ln = − ln a
a
a- Montrer que f ' est nulle, puis en déduire la monotonie de f.
▪ ln ( e ) = 1
b- Donner f (1) , puis en déduire que ln(kx ) = ln( k ) + ln( x ) .
c- En déduire que pour tout couple (a; b) de réels strictement positifs et ▪ ln ( an ) = n ln a ( n )
▪ ln ( a ) = ln a
a 1
pour tout relatif n on a : ln(ab) = ln a + ln b ; ln = ln a − ln b ;
b 2
1
▪ ln ( n a ) = ln a
ln = − ln a ; ln(a n ) = n.ln a et ln(e n ) = n . 1
a n
ln x = + . En déduire que lim ln x = − puis interpréter
7) On admet que xlim ▪ ln ( e ) = n ( n )
n
→+ x →0 +
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2023/2024 23
II) Logarithme de base a avec a 0 ; 1 1 ; + .
Définition :
La fonction logarithme de base a, noté log a , est la fonction définie sur 0;+ par : log a ( x ) =
ln x
.
ln a
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EXERCICES ET PROBLEMES 2) a) Etudier la dérivabilité de f à droite en 1. et
Interpréter géométriquement le résultat trouvé.
Exercice 1: b) Dresser le tableau de variation de f.
Simplifier les expressions suivantes. 3) a) Déterminer l’intersection de (∆):y = x et (C f )
( )
A = ln 3 − 3 + ln 3 + ( 3 ) b) Tracer (C f ) et (∆).
2 4) a) Montrer que f admet une fonction
B = ln e 3 − ln + ln 2
e réciproque g définie sur J = 0, + .
1
C = 3 ln 2 + ln 9 − 2 ln(2 6) b) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O, i , j ) .
2
Exercice 2: 5) On considère la suite ( un ) définie par :
Résolvez dans IR les équations suivantes. u0 = 0 et un+1 = g(un ) pour tout n de IN.
1) ln x + ln(3 x + 2) = ln(2 x + 3)
a) Montrer que pour tout n de IN on a: 0 un e .
2) ln( x − 3) + ln( x + 1) = ln( x + 7)
b) Montrer que la suite ( un ) est décroissante.
3) 4 ( ln x )2 − 4ln x − 3 = 0
Exercice 3: c) Trouver la limite de la suite ( un ) .
Résolvez dans IR les inéquations suivantes. Exercice 8:
1) ln ( 3 − x ) − ln ( x + 1) 0 Partie1 : Soit g la fonction définie sur −1; +
2x
2) 4 ( ln x )2 − 4ln x − 3 0 par : g ( x) = − ln ( 1 + x )
x +1
Exercice 4: 1) Dresser le tableau de variation de g.
Déterminer le domaine de définition de la 2) Montrer que l’équation g(x) = 0 admet dans
fonction f. l’intervalle −1; + deux solutions 0 et α et vérifier
1) f ( x ) = ( ln( x ) − 2 ) 4 − x que 3,8 < α < 4.
3) En déduire le signe de g( x) sur −1, +
2) f ( x) = 1 − ln x
2x
4) Montrer que ( x −1; + ) : g( x) 1
3) f ( x) = 4) f ( x) = ln(ln(ln( x)))
1 − ln x Partie2 : Soit f la fonction définie sur 0, + par :
Exercice 5: ln ( 1 + x )
Calculez les limites suivantes. f ( x) = si x 0 et f ( 0 ) = 0 .
x
ln ( 1 + 3 x ) ln ( x + 3 ) On désigne par (C f ) la courbe représentative de f
1)lim 5) lim
x→0 x x →+ x
dans un repère orthonormé (O, i , j ) du plan.
1 ln ( x 2 + 4 x )
2) lim x ln + 1 6) lim 1) Montrer que f est continue sur 0, + .
x →+
x x →+ x
2) Etudier la dérivabilité de f à droite en 0.
1 ( x + 2 ) ln x g ( x)
3) lim+ x ln(1 +
x →0 x2
) 7)lim
x →1 x −1 2 3) Montrer que (x 0); f ' ( x ) = .
2x x
2 2
4) lim+ x + 1 − ln x 8) lim x + 1 − ln x 4) Dresser le tableau de variation de f
x →0 x x →+
x
5) vérifier que : f ( ) = 2 .
Exercice 6: 1+
Calculer f '( x ). 6) Tracer la courbe (C f ) dans le repère (O, i , j ) .
1) f ( x ) = x 2 ( 2ln x − 1) 2) f ( x ) = ln 1 + 4 x + x 2 Exercice 9:
Déterminer une primitive F de la fonction f sur I.
x 2 ln x ln(1 + x 2 )
3) f ( x ) = 4) f ( x ) = 1) f ( x ) = 24 x − 2 I = IR .
1+ x x x − x +1
;
Exercice 7: 2) f ( x) =
1
; I = 1; +
La fonction f définie sur 1, + par : x ln x
ln x
f ( x ) = x ln x . On désigne par (C f ) sa courbe 3) f ( x) = ; I = 0; +
x
représentative dans un repère orthonormé (O, i , j ) . 4) f ( x ) = tan x ; I = 0; 2
1) Montrer que f est continue sur I = 1; + .
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2023/2024 25
Exercice 10: b) En déduire lim f ( x ) . et interpréter le
x →+
Partie A: Soit g une fonction définie sur 0;+ résultat trouvé géométriquement.
par : g ( x ) = x 3 − x − 2ln( x ) + 1 4) a) Démontrer que ( x 0 ) ; f '( x ) = g( x2 ) .
x
1) Montrer que pour tout x de 0;+ on a : b) En déduire les variations de f.
( x − 1)(3 x 2 + 3 x + 2) 5) Construire (C f ) dans un repère orthonormé.
g '( x ) =
x
Exercice 12:
2) Etudier les variations de la fonction g puis
déterminer le signe de g(x). Partie A: Soit g la fonction définie sur 0;+ par :
Partie B: Soit f une fonction définie sur g ( x ) = x + ( x − 2)ln x
1 ln x
0;+ par : f ( x ) = x + + 2 , et (C f )
x x x −1
désigne la courbe de la fonction f dans un a) Montrer que: ( x 0 ) ; g '( x ) = 2 + ln x
x
repère orthonormal (O, i , j ) . (unité 2 cm)
1) Calculer lim f ( x ) b) Etudier les variations de g. Puis en déduire
x →+
que la fonction g est strictement positive.
2) Calculer lim f ( x ) et interpréter graphiquement
x → 0+ Partie B: Soit f la fonction définie sur 0;+ par :
g( x )
3) Montrer que : ( x 0) ; f '( x ) = 3 , puis
x f ( x ) = 1 + x ln x − (ln x )2 et (C f ) désigne
donner le tableau de variation de f.
la représentation graphique de la fonction f dans
4) Vérifier que la droite (∆) d'équation y = x est
asymptote oblique à (C f ) en + . un repère orthonormal (O, i , j ) . (unité 2 cm)
5) Soit h la fonction définie sur 0;+ par : 1) Calculer lim f ( x ) , et interpréter
x → 0+
h( x ) = x + ln x
géométriquement le résultat trouvé.
a) Montrer que l'équation h(x) = 0 admet une 2) Montrer que (C f ) admet une branche
solution unique sur l'intervalle 12 ;1 . Et parabolique dirigée vers l’axe des ordonnées.
vérifier que e – = . 3) a) Vérifier que ( x 0) ; f '( x ) = g( x ) , et
b) Etudier la position relative de (C f ) et (∆) . x
6) Construire (C f ) et (∆) dans le repère (O, i , j ) étudier les variations de f.
b) En déduire que f admet une fonction
Exercice 11:
réciproque f −1 définie sur un intervalle J que l’on
Partie A :g est la fonction définie sur 0; + par :
précisera.
2 x2
g( x ) = − ln(1 + x 2 ) 4) a- Ecrire une équation cartésienne de la
x2 + 1
1) Démontrer que l'équation g(x)=0 admet une tangente (T)
solution unique sur l'intervalle 1; + . à la courbe (C f ) au point d’abscisse 1.
2) Préciser le signe de g(x) sur l'intervalle 0; + b- Etudier le sens de variation de la fonction h
Partie B : f est la fonction définie sur I = 0; + par définie sur 0;+ par : h(x) = x –1– lnx.
ln(1 + x 2 ) En déduire le signe de h(x).
f ( x) = si x 0 et f (0) = 0
c- Montrer que f ( x ) – x = ( ln x – 1) .h( x ) et en
x
1) Montrer que f est continue à droite en 0.
déduire la position de (C f ) par rapport à (T).
2) Calculer lim f ( x ) ,et interpréter
x →0+ x 5) Tracer les courbes (C f ) et (C f ) dans
−1 (O, i , j )
géométriquement le résultat trouvé.
3) a) Vérifier que:
2 ln x 1 1
( x 0 ) ; f ( x ) = + ln 1 + 2
x x x
2) a) Vérifier que
ln x
= 2
ln x ( )
pour tout x de
1) Montrer par récurrence que un 1 pour tout n
x x de IN
ln x 2) Montrer que la suite ( un ) est décroissante et en
0, + et en déduire que xlim
→+
=0 .
x déduire qu’elle est convergente.
ln x 3) Déterminer la limite de la suite ( un ) .
b) Vérifier que f ( x) = x 1 − pour tout x
x
Déduire la limite de la suite ( vn ) définie par:
.de 0, + puis calculer lim f ( x)
vn = f −1 ( un ) pour tout
x →+
n de
c) Montrer que la courbe ( C f ) admet une
IN .
géométriquement le résultat
g ( x)
b) Montrer que f '( x) = pour tout x de
2 x
De la même façon que personne n'est capable
0, + puis calculer f '(1) d'expliquer pourquoi les étoiles sont belles, c'est
c) Dresser le tableau de variations de f sur difficile d'exprimer la beauté des mathématiques
0, + Yoko Ogawa
Equations et inéquations
Définition : Pour tous réels x et y , on a :
On appelle
▪ ex 0
fonction
▪ ex = ey x = y
exponentielle,
▪ ex e y x y
la fonction
x = ln y
réciproque de la ▪ ex = y
y 0
fonction
logarithme Limites ( n IN )
népérien. • lim e x = + • lim e x = 0
x → + x → −
Corollaire :Si u est une fonction dérivable sur I, alors la fonction x u( x )e u( x ) admet des
primitives de la forme : x e u ( x ) + c où c est une constante réelle.
Définition: La fonction réciproque de la fonction loga est une fonction définie sur IR est appelée la
fonction exponentielle de base a et se note expa tel que : expa ( x) = a x = e x ln a .
Dérivée de la fonction x ax : ( x IR ) ;expa'( x ) = (a x )' = (e x ln a )' = (ln a).e x ln a = (ln a).a x
Re marque • Si a 0;1 la fonction x a x est strictement décroissante sur IR.
• Si a 1; + la fonction x a x est strictement croissante sur IR.
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2023/2024 28
EXERCICES ET PROBLEMES Exercice 7 :
Exercice 1: Soit la fonction f définie pour tout réel x par:
1) Simplifier les expressions suivantes. f ( x ) = (2 x 2 − 7 x + 5) e x
A = ( e x + e − x )2 − ( e x − e − x )2 1) Déterminer la dérivée seconde de f.
B = ( e x − e − x )2 − e − x (e 3 x + e − x )
2) Vérifier que :
( x IR ) ; f ( x ) = 4e x + 2 f '( x ) − f "( x )
2) Montre que pour tout x de IR on a :
e− x − 1 1 − e x 3) Déterminer une primitive de la fonction f.
• −x = Exercice 8:
e + 1 ex + 1
Soit la fonction f définie pour tout nombre réel x
1 e− x
• x = −x par: f ( x ) = x + 4 x , On désigne par (C f ) sa
e +1 e +1 1+ e
Exercice 2: → →
Résoudre dans IR les équations suivantes. courbe dans un repère orthonormé (O; i ; j ) .
1) e 2 x + e x − 2 = 0 1) Déterminer lim f ( x ) et lim f ( x ) .
x →+ x →−
2) e 2 x +1 + e x +1 − 2e = 0 2
géométriquement le résultat
1 f ( x)
4) a) Montrer que f '( x ) = avec x IR . 2) a) Calculer lim f ( x) et lim
1+ ex x →− x →− x
b) Dresser le tableau de variations de f . b) En déduire une branche infinie de ( C f ) au
voisinage de −
5) Etudier la concavité de ( C f ) sur IR .
3) a) Montrer que f '( x) = (1 − x 2 ) e− x pour tout x
6) a) Montrer que ( C f ) coupe la droite de IR .
() : y = x au point d’abscisse = ln(e − 1) . b) Dresser le tableau de variations de f sur IR
b) Montrer que : f ( x) x x . 4) Montrer que la droite ( D) d’équation y = x
7) Montrer que la courbe ( C f ) coupe l’axe des est la tangente à ( C f ) en O .
5) a) Montrer que f ( x) − x = ( x + 1) e− x g ( x) pour
abscisses au point d’abscisse − .
( )
tout x de
8) Tracer ( C f ) dans le repère O, i, j . b) Déduire la position relative de la courbe
9) a) Montrer que f admet une fonction ( C f ) et la droite ( D )
réciproque f −1 définie sur un intervalle J à 6) Montrer que l’équation f ( x) = 0 admet une
déterminer. solution unique telle que 2 3
b) Calculer f −1 (0) et ( f −1 ) '(0) . 7) a) Montrer que f ''( x) = ( x 2 − 2 x − 1) e − x pour
tout x de IR
c) Tracer C f( −1 ) dans le même repère. b) Montrer que ( C f ) admet deux points
d) Déterminer f −1 ( x) pour tout x de J . d’inflexion dont on déterminera ses coordonnées.
10) Soit ( un ) la suite définie par : 8) Construire la courbe ( C f ) et la droite ( D )
u0 = 0 et un +1 = f ( un ) pour tout n de IN dans le même repère O, i, j ( )
a) Montrer que un pour tout n de IN (On prendra 2,5 et
4
− 1 0,5 )
e
b) Montrer que la suite ( un ) est croissante et
9) Vérifier que H : x − ( x + 2) e− x est une
en déduire qu’elle est convergente.
primitive de h : x ( x + 1) e− x sur IR
c) Déterminer la limite de la suite ( un ) .
Problème 3 11 points
f ( x ) = x − x ln x ; x 0
2
(C )
f au voisinage de − .
0,75 b. Montrer que ƒ est strictement croissante sur l'intervalle −;1 et qu’elle est strictement
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2023/2024 31
Calcul intégral
I) Intégrale d’une fonction sur un segment.
Définition : Soit f une fonction continue sur un intervalle [a ;b] et F une primitive de f sur [a ;b] .
b
Le nombre F (b ) − F (a ) est appelé intégrale de a à b de f , on le note f ( x )dx .
a
Notation: Par commodité, le nombre F (b ) − F (a ) s’écrit aussi F ( x )a . C’est-à-dire: a f ( x)dx = F ( x)ba = F (b) − F (a)
b b
f ( x )dx = − f ( x )dx
b a
a
Conséquences : f ( x )dx = 0 et
a a b
Propriété : Soit f une fonction continue sur un intervalle I, alors quel que soit l’élément a de I,
x
La fonction x f ( t )dt est la primitive de f sur I qui s’annule en a.
a
b
▪ Positivité de l’intégrale: Si f(x) 0 sur I et si a b , alors f ( x )dx 0
a
f ( x )dx g( x )dx .
b b
▪ Intégrale et ordre: Si f(x) g(x) sur I et si a b , alors
a a
b
▪ Inégalité de la moyenne: Si m f(x) M sur I et si a b , alors : m(b − a ) f ( x )dx M (b − a )
a
▪ Valeur moyenne d’une fonction :
1
Si a b alors le nombre =
b
f ( x )dx est appelé valeur
b−a a
EXERCICES ET PROBLEMES .
EXERCICE1 : Calculez les intégrales suivantes . EXERCICE2 :
I1 = ( −2 x + 4 x )dx
2
2
I 2 = ( x + e )dx
0
x Calculer les intégrales suivantes par la méthode
0 1 d’intégration par parties :
I1 = x e x dx I 2 = x ln x .dx
1 e
dx
I3 = I4 =
1
2
x cos( x 2 )dx
2x +1
0 0 0 1
3 x − 2x I 3 = x sin x dx I 4 = 2 x ²sin x dx
2
x
I5 = I6 =
0
dx dx 0 0
2 ( x − 1) 2 1 ( x − 4)2
2
I 5 = ln x .dx I6 =
e 6
2 x 3 3 + x 2 dx
I 7 = x | x | dx I 8 = tan x dx
1 1 1
4 2
-1 0
I 7 = x cos x dx
2
I 8 = x ²cos x dx
2
I 9 = t ( t ² + 1) dt I10 = x x + 1 dt
1 3 3
0 0
0 0
x ln x
I9 = I10 =
1 e
t dx .dx
I11 = I12 = cos x sin x dx
1
x+2
2 3
dt
0 1 x²
0
1+ t² 4
I11 = x ² ln x .dx I12 = xe 2 x dx
e 1
1
1
I13 = 2t − 1 dt I14 =
3 1 1 0
x
.e dx
0 2 x2 1 1x
I13 = cos t .e t dt I14 =
x 1
.e dx
ln x 0 2 x3
I15 = I16 = 4 tan x dt
e
dt
1 x 0
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33
EXERCICE3 : EXERCICE7 :
On Considère les deux intégrales : Soit f la fonction définie sur 0;+ par
2(1 − ln x )
1 1
I= 4
dx et J= 4
dx
0 cos ² x 0 cos 4 x f ( x) = x + 3 + et (C f ) sa courbe dans un
x
1) Calculer I .
repère orthonormé (O, i , j ) .
sin x .
2) Soit f ( x ) = et f définie sur 0; 4
1) a) Montrer que la droite ( D) : y = x + 3 est
cos3 x
une asymptote à la courbe (C f ) .
3 2
a) Monter que : f ' ( x ) = 4
− . b) Etudier la position de (C f ) et ( D) .
cos x cos ² x
2) Déterminer l’aire S ( ) de la surface comprise
b) Déterminer une relation entre I et J .
c) En déduire la valeur de J . entre la courbe (C f ) , la droite ( D) et les droites
EXERCICE4 : d’équations x = 1 et x = avec 1 .
Considérons les intégrales suivantes :
EXERCICE8 :
dx ; J = 1 x ² dx et K = 1 x ² + 2 dx
1
I=
x² + 2 0
x² + 2 0 2x +1
Soit f une fonction définie par : f ( x ) =
0
.
1) Soit la fonction f définie sur 0;1 par ( x − 2)3
f ( x ) = ln( x + x ² + 2 ) .
1) Déterminer D f
2) Déterminer les réels a et b tel que :
a- Calculer la dérivée de f .
b- Calculer la valeur de I . (
x D f : f ( x ) =
a
) +
b
( x − 2) ( x − 2)3
2
2) a- Vérifier que J + 2 I = K .
1
b- Monter que K = 3 − J 3) Calculer −1
f ( x ) dx .
c- En déduire les valeurs de J et de K . EXERCICE9 :
EXERCICE5 : Pour tout réel positif a, on définit I (a ) = ln 2x dx
a
1 1 x
Soit f : x .
e (1 − x )
x
1) A l’aide d’une intégration par parties, montrer
1) Etudier les variations de f . que I (a ) = ln(a2) − 1 + 1 .
a
1
2) En déduire que : x 0; : 1 f ( x )
2
. 2) En déduire la limite de I (a ) quand a tend vers +
2 e
.
x² 1
3) a) Vérifier que : 1 + x + = 3) On définit maintenant J (a ) = ln( x)
a
dx .
1− x 1− x 2 1 x +1
b) Montrer que : 4) Vérifier que : ( x 1) : x 2
x 2 + 1 2 x 2 , puis
1
1+ x 1
dx 1
0
2
e x
dx + x ² f ( x )dx = x
0
2
e (1 − x ) 0
2
montrer que 1 I (a ) J (a ) I (a ) .
2
1
1+ x EXERCICE10 :
c) Calculer : 0
2
ex
dx .
1 ex ex
1) a − Vérifier que : = 1− x −
1 1
1 (e x + 1)2 e + 1 (e x + 1)2
d) Montrer que : 2 x ² f ( x ) dx .
dx
b- En déduire la valeur de J = 0 x
1
24 0
12 e .
EXERCICE6 : (e + 1)2
f définie sur IR par : f ( x ) = ( x + 1)e et (C f ) sa
−x
c- A l’aide d’une intégration par parties , calculer
x ex
l’intégrale suivant K =
1
courbe dans un repère orthonormé (O, i , j ) (u 4 cm). dx
0 (e x + 1)3
1) Déterminer l’aire S ( ) , de la surface délimitée
1) a- En linéarisant cos3 ( x) , montrer que
par la courbe (C f ) ,l’axe des abscisses et les droites
1
cos3 ( x) cos(3 x) 3cos( x)
d’équations x = 0 et x = (avec 0 ). 4
2) Déterminer lim S ( ) . b- Calculer l’intégrale J cos3 ( x) dx .
→+
0
b
Propriétés : - Les solutions de ( E ) sont les fonctions x ke ax − où k est un réel.
a
- Quel que soit le couple ( x0 ; y0 ) de réels, l’équation différentielle ( E ) admet une unique
solution f qui vérifie f ( x0 ) = y0
II) Equation Différentielle Linéaire du 2nd ordre : y ''+ ay '+ by = 0 avec (a; b) IR 2
Définition : L'équation r 2 + a.r + b = 0 , s'appelle l'équation caractéristique de l'équation différentielle
( E ) : y ''+ ay '+ by = 0
1. Résous l'équation ( E2 ) .
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35
Nombres complexes
Les nombres complexes prennent naissance au XVIème siècle lorsqu’un italien Gerolamo
Cardano (1501 ; 1576), ci-contre, au nom francisé de Jérôme Cardan, introduit -15 pour résoudre
des équations du troisième degré.
En 1572, un autre italien, Rafaele Bombelli (1526 ; 1573) publie "Algebra, parte maggiore
dell’aritmetica, divisa in tre libri" dans lequel il présente des nombres de la forme a + b -1 et
poursuit les travaux de Cardan sur la recherche de solutions non réelles pour des équations du
troisième degré.
A cette époque, on sait manipuler les racines carrées d’entiers négatifs mais on ne les considère pas
comme des nombres. Lorsqu’une solution d’équation possède une telle racine, elle est dite imaginaire.
La notation i apparaît en 1777 siècle avec Leonhard Euler (1707 ; 1783) qui développe la théorie des nombres complexes
sans encore les considérer comme de « vrais » nombres. Il les qualifie de nombres impossibles ou de nombres imaginaires.
Au XIXe siècle, Gauss puis Hamilton posent les structures de l’ensemble des nombres complexes. Les nombres sans partie
imaginaire sont un cas particulier de ces nouveaux nombres. On les qualifie de « réel » car proche de la vie. Les complexes
sont encore considérés comme une création de l’esprit.
II) Représentation géométrique d'un nombre complexe - Module d'un nombre complexe
Définitions : Soient a et b deux réels. Et le plan est rapporté à un repère orthonormé direct (O, u, v ) .
▪ A tout nombre complexe z = a + ib , on associe le point M (a, b) , le nombre complexe z = a + ib est
appelé affixe du point M. Et le point M est appelé image ponctuelle de z = a + ib , et on note M ( z) .
▪ L’image vectorielle du nombre z = a + ib est le vecteur w = OM , le nombre z = a + ib est appelé
affixe du vecteur w = OM . (Voir figure 1 p33)
2023/2024
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36
Propriétés : ( figure1)
M ( z) et M '( z ') sont deux points du plan et w( z ) un vecteur.
▪ Le vecteur MM ' a pour affixe z '− z .
▪ Le vecteur OM + OM ' a pour affixe z + z ' .
▪ Le vecteur k w , k réel, a pour affixe k .z .
z + z'
▪ Le milieu I du segment MM ' a pour affixe zI =
2
▪ Le nombre OM = a 2 + b2 est appelé module de z, noté z
Propriétés des modules : Soient z et z ' deux nombres complexes, et n un entier naturel.
n z z
• z = a 2 + b2 •z = zz • z z' = z z' • zn = z • = / z' 0
z' z'
• z = −z = z = −z • z =0 z =0 • z + z' z + z' Inégalité trigonométrique
Remarque : La formule de Moivre permet par exemple d'exprimer sin( nx ) et cos(nx ) en fonction de
puissances de cos x et/ou sin x .
Notation exponentielle :Pour des nombres complexes de module 1 et d’argument x et y on peut
démontrer que :
( cos x + i sin x )( cos y + i sin y ) = cos( x + y ) + i sin( x + y ) , Et par analogie avec la propriété e x e y = e x + y
Le nombre cos x + i sin x est noté e ix , notation compatible avec la formule de Moivre.
i
Donc tout nombre complexe non nul de module r et d’argument s’écrit r .e
e i + e − i e i − e − i
Propriété : Pour tout réel on a : cos = ; sin = ( Formules d ' Euler )
2 2i
n
Remarque : Ces formules permettent de linéariser cos ( x ) et sin n ( x ) , c'est-à-dire d'exprimer ces
quantités en fonction de sin( px ) et cos( px) . La linéarisation des fonctions trigonométriques est souvent
très utile en analyse, par exemple pour déterminer des primitives de ces fonctions.
VI) Transformations planes.
Soient M ( z) , M '( z ') et () trois point du plan complexe et u(b) un vecteur .
Translation Homothétie Rotation
Si M’ est l’image de M Soit k un réel non nul. Soit un réel
par la translation t de Si M’ est l’image de M par Si M’ est l’image de M par la
vecteur u(b) , l’homothétie h de centre et de rotation R de centre et d’angle
alors : z' = z + b rapport k, alors : z' − = k ( z − ) ., alors
L’égalité z' = z + b L’égalité z '− = k ( z − ) est z' − = e i ( z − )
est appelé l’écriture appelé l’écriture complexe de cette L’égalité z '− = e i ( z − ) est
complexe de cette homothétie. appelé l’écriture complexe de cette
translation. rotation, donc :
Donc :
R( M ) = M' z' − = e i ( z − )
Donc :
t( M ) = M' z' = z + b h( M ) = M' z' − = k ( z − )
▪ L’ensemble des points M(z) tels que : z − z A = z − zB est la médiatrice du segment [AB]
▪ Parfois pour déterminer l’ensemble des points M(z) , On pose z = x + iy / ( x; y ) IR dans la condition
2
z3 =
1+ i
; z4 =
(1 − 2 i ) 2 − (1 − i ) 3
; z =
1 2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal
(1 + 3 i ) 3+ (1 + i ) 2 7 − 4i
5
3i direct (O, u, v ) , on considère les points A , B ,
1+ i
C et D d’affixes respectives : a = 1 − i 3;
1 1 i
z6 = ; z7 = + + .
1− i 1− i 1+ i 2
EXERCICE2: b = 2 + 2i ; c = 3 + i et d = −2 + 2 3
1) Résoudre dans l’équation : z 2 − z + 1 = 0 . a) Vérifier que : a − d = − 3 ( c − d ) .
2) On considère dans le plan complexe muni d’un
b) En déduire que A , B , C et D sont alignées.
repère orthonormé (O, u, v ) , les points
3) On considère z l’affixe d’un point M et z '
d’affixes respectives A , B et C , tel que :
l’affixe M’l’image du point M par la rotation
1 3 1 3 1+ 5
zA = + i ; zB = − i et zC = R de centre O et d’angle − .
2 2 2 2 2 3
- Placer les points A, B et C dans le plan Vérifier que z ' = 1 az
complexe. 2
3) On désigne par A’ l’image du point A par la 4) Soit H(h) l’image du point B par la rotation R,
et le point P(p), tel que p = a − c
rotation de centre O et d’angle . a) Vérifier que : h = ip .
2
- Placer le point A’ et démontrer que le triangle b) Montrer que le triangle OHP est rectangle et
A A’C est isocèle en A . isocèle en O.
4) On désigne par B’ l’image du point B par la EXERCICE5:
Le plan est rapporté à un repère orthonormal
rotation de centre O et d’angle .
(O, u, v ) direct. On considère les points A,B, C et
4
- Placer le point B’ , et exprimer l’affixe z B ' en D d’affixes respectives a = 1 ; b = 3 + 4i ;
fonction z B . c = 2 3 + i (−2 − 3) et d = −2 3 + i(−2 + 3) .
complexe.
a- Ecrire zC sous la forme algébrique et sous
b. Démontrer que les points A , B et C sont sur
la forme trigonométrique.
un même cercle () de centre O.
b- En déduire les valeurs de cos et sin .
c. Construire le cercle () 12 12
2) Déterminer un argument du nombre complexe b, 4) a- Comparer OA et OC et déterminer
(OA, OC ) .
et on déduire (OA, OB ) . Quelle est la nature du
b- quelle est la nature exacte du triangle OAC .
triangle OAB ?
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EXERCICE12: (Session normale 2015) EXERCICE 14 :
1) Résoudre dans l’équation :
z 2 + 10z + 26 = 0 1) Résoudre dans l’ensemble l’équation :
2) Dans le plan rapporté à un repère orthonormal z − 6z + 10 = 0
2
▪ u ⊥ v uv = 0 .
▪ Si u , v et w trois vecteurs et k un nombre réel. On a :
✓ uv = v u ; u (v + w ) = u v + u w ; u (kv ) = k (u v )
(u v ) = u + v 2u v (u + v ) (u − v ) =
2 2 2
u −v
2 2
✓ et
Dans tout le reste, on considère que le plan est muni d’un repère orthonormé (O, i , j , k ) .
Soient u(a ; b; c) ; v (a '; b ';c') et w(a ''; b '';c'') deux vecteurs exprimés dans la base ( i , j , k ) , on a :
et u u = a 2 + b 2 + c 2 = u u = a 2 + b2 + c 2
2
▪ u v = a a '+ bb '+ cc' donc
b ' b '' a ' a '' a ' a ''
▪ det(u, v , w ) = a −b +c .
c ' c '' c ' c '' b ' b ''
▪ AB ( xB − x A ; yB − y A ; zB − z A ) ( xB − x A ) + ( yB − y A ) + ( z B − z A )
2 2 2
et AB = AB =
x + x A yB + y A z B + z A
▪ Si le point I est le milieu du segment AB on a : I B
2
; ;
2 2
x = x A + at
▪ Le système : y = y A + bt / t IR est une représentation paramétrique de la droite D( A; u ) .
z = z + ct
A
Théorème :
Soit A un point de l’espace et n un vecteur non nul.
L’ensemble des points M du plan tels que n AM = 0 est
la droite de vecteur normal n et passant par A.
▪ Théorème : soit n(a; b; c) un vecteur non nul avec (a; b; c) (0;0;0) . et d un nombre réel.
▪ Une droite admettant n(a;b;c) comme vecteur normal a une équation de la forme ax + by + cz + d = 0
▪ Réciproquement: tout plan d’équation ax + by + cz + d = 0 admet n(a; b; c) comme vecteur normal.
Remarque :
• Deux plans dites orthogonales si leurs vecteurs normaux sont orthogonaux.
• Deux plans dites parallèles si leurs vecteurs normaux sont colinéaires.
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c) Distance d’un point à un plan.
Propriété : Considérons un point A( x A , y A , z A ) et un plan ( P ) : ax + by + cz + d = 0
ax A + by A + cz A + d
La distance du point A au plan ( P ) est: d ( A ;( P )) =
a 2 + b2 + c 2
3) Sphère.
a) Equation cartésienne d’une sphère définie par son centre et son rayon.
Sachant que l’ensemble des points M ( x; y; z ) qui vérifient M = R ( avec R 0) est une sphère de
centre et de rayon R. alors on en déduit la propriété suivante
Propriété : La sphère de centre (a; b; c ) et de rayon R a pour équation ( x − a ) + ( y − b) + ( z − c ) = R
2 2 2 2
Remarque : MA MB = 0 ( x − x A )( x − xB ) + ( y − y A )( y − yB ) + ( z − z A )( z − z B ) = 0
4) Positions Relatives d’un plan et d’une sphère .
Pour étudier la position relative d’un plan ( P ) et d’une sphère ( S ) de centre et de rayon R. Il suffit
de comparer d ( ,( P )) au rayon R.
d ( ,( P )) = R d ( ,( P )) R d ( ,( P )) R
Le plan ( P ) et la sphère ( S ) ont Le plan ( P ) coupe la sphère ( S ) Le plan ne coupe pas la
un seul point commun H, le suivant un cercle de centre H, le sphère
projeté de projeté de sur ( P ) et de rayon
sur ( P ) . On dit que le plan
r = R2 − d 2
( P ) est tangent à la sphère ( S ) .
5) Produit vectoriel.
a) Orientation de l’espace.
L’espace doit être orienté en adoptant le même point de vue qu’en sciences physiques,
on peut notamment utiliser la règle des trois doigts de la main droite
ou le « bonhomme d’ampère » :
On dit alors que le repère (O, i , j , k ) est de sens direct.
b) Notation et définition.
Le produit vectoriel de deux vecteurs non nuls u et v est le vecteur, noté u v tel que :
Si u et v sont colinéaires alors u v = 0 ;
Si u et v ne sont pas colinéaires alors :
1) Direction : Le vecteur u v est orthogonal à u et à v .
2) Le sens de w = u v est tel que la base (u , v , w ) soit de sens direct.
3) Norme : u v = u v sin u; v . ( )
Remarque : Le produit vectoriel est un vecteur, alors que le produit scalaire est un nombre.
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Propriétés : Pour tous vecteurs u , v , w et tout nombre réel a,
la sphère ( S 1− ) .
( )
c) Calculer le produit scalaire AC i + k , puis en
Il y a n façons de choisir le 1er élément, (n-1) façons de choisir le 2ème élément, …, [n-(p-1)] façons de
choisir le pème . et d’après le principe
n!
Donc Anp = n ( n − 1)( n − 2) .....( n − p + 1) = si p n . An0 = 1 ; An1 = n ; Ann = n ! .
( n-p ) !
▪ étant un ensemble à n éléments, on appelle permutation, tout arrangement des n éléments de .
Il y a n! permutations de si les n éléments sont distinguables entre eux.
• Arrangements avec répétitions.
C’est le nombre d’arrangements que l’on peut faire avec p éléments choisis parmi n éléments, chacun d’eux
peut figurer plusieurs fois dans le même arrangement. Le nombre d’arrangements avec répétitions est np
N. B. :Quand il s’agit de classer k « objets », rangés en p groupes dont les éléments sont considérés comme
indistinguables entre eux à l’intérieur de chaque groupe, il faut trouver le nombre de permutations
distinctes de p objets quand k1 sont d’une sorte, k2 d’une autre, …, k p de la pème sorte, avec
k!
k1 + k2 + ... + k p = k . Ce nombre est alors : .
k1 ! k2 ! ... k p !
V) Types de tirages.
• La plupart des expériences aléatoires peuvent être interprétées comme des tirages de p boules d’une
urne qui en contient n.
• Il y a deux critères pour distinguer ces tirages :
1) L’ordre : Si l’ordre dans lequel on tire les boules est pris en considération, on dit que c’est un
« tirage avec ordre », sinon c’est un « tirage sans ordre ».
2) La répétition : Si on remet chaque boule tirée dans l’urne avant de tirer la suivante, on peut tirer
plusieurs fois la même boule : on parle alors d’un tirage avec répétition ou avec remise. Dans le
cas contraire on parle d’un tirage sans répétition ou sans remise.
étant un ensemble à n éléments, On tire p éléments parmi n éléments, donc :
Type de tirage Ordre Répétition Nombre de tirages possibles
Successif avec remise Important Possible np
Successif sans remise Important Impossible Anp pn
Simultané Pas important Impossible Cnp pn
. Exercices
Exercice1 Exercic2
Un sac contient 4 boules vertes, 3 boules rouges Un sac contient 2 boules verte, 5 rouges et 3 bleus.
et 2 boules bleus. On tire successivement et sans remise, trois boules.
On tire simultanément et trois boules du sac. 1) Déterminer le nombre de cas possible.
1) Déterminer le nombre de cas possible. 2) Déterminer le nombre de cas possibles de chacun
2) Déterminer le nombre de cas possibles de des événements suivants :
chacun des événements suivants : A : « Tirer trois boules vertes »
A : « Tirer trois boules vertes » B: « les boules tirées sont de même couleur »
B: « les boules tirées sont de même couleur » D: «Tirer deux boules rouges et une boule bleue »
D: «Tirer deux boules rouges et une boule bleue » E: « Tirage contenant une boule rouge exactement »
F: « Tirage ne contenant aucune boule rouge »
E: « Tirage contenant une boule rouge exactement »
G: « Tirage contenant au moins une boule rouge »
F: « Tirage ne contenant aucune boule rouge »
H: « Tirage contenant au plus deux boules vertes»
G: « Tirage contenant au moins une boule rouge »
K: « les boules sont de couleurs différentes deux à
H: « Tirage contenant au plus deux boules vertes» deux »
K:« les boules tirées sont de couleurs différentes M: « les boules tirées sont de couleur différentes »
deux à deux » N: « Tirage contenant au moins deux couleurs »
M: « les boules tirées sont de couleur différentes » R: « Tirage contenant au plus deux couleurs »
N: « Tirage contenant au moins deux couleurs » S: « Tirer une boule blanche, puis une boule rouge,
R: « Tirage contenant au plus deux couleurs » puis une boule noire »
Alors : P ( A B ) = P ( B ) PB ( A) .
Définition : soit X une variable aléatoire discrète, l’application p est dite loi de probabilité de X, définie par:
P : X ( ) → 0,1
xi p( X = xi )
Remarque : Si X est une variable aléatoire discrète et p sa loi de probabilité et X () = x1 ; x2 ; x3 ;.....; xn
n
Alors : p( X = x ) = 1
i =1
i
Esperance mathématique :
n
On appelle espérance mathématique de X le nombre, noté E(X), définit par : E ( X ) = xi p( X = xi )
i =1
Propriété :
Si X est une variable aléatoire binomiale de paramètre n et p. Alors :
X ( ) = 0;1;...; n ; E ( X ) = np ; V( X ) = np(1 − p) et ( X ) = V( X )
Quelques interprétations
▪ E(X) est la moyenne des valeurs xi, pondérées par les valeurs pi.
▪ La variance et l’écart-type sont des paramètres de dispersion.