Rapport GPC BENNANI Mouna
Rapport GPC BENNANI Mouna
Rapport GPC BENNANI Mouna
Stage D’application
Réalisé au sein de :
o Encad
ré
par :
Réalisé
o M.
par : -
BENNA Période de stage : Du 01/07/2014 Au 31/08/2014 OUC
NI HLO
Mouna U
On tient à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de l’ ENSA de Fès
pour avoir assuré les bases technique de notre travail.
Monsieur le directeur générale du groupe GPC carton, pour son accueil et la confiance qu’il
nous a accordé dès notre arrivée dans l’entreprise.
Monsieur OUCHLOU, directeur d’usine, de nous avoir incité à travailler en mettant à notre
disposition son expérience et sa compétence.
Madame BOUKRIA Amal, ingénieur responsable du Lean Manufacturing, pour nous avoir
intégré rapidement au sein de l’entreprise et nous avoir accordé toute sa confiance ; pour le
temps qu’il nous a consacré tout au long de cette période, sachant répondre à toutes nos
interrogations ; sans oublier sa participation au cheminement de ce rapport.
Ainsi que l’ensemble du personnel de la société GPC Mohammedia, pour leur accueil
sympathique et leur coopération professionnelle tout au long de cette période.
Plan
Introduction générale
1) Ynna holding
2) GPC carton
Fiche signalétique
Date clé
Organisation structurelle de l’entreprise
3) Secteur d’activité
Le carton ondulé
L’industrie du carton
Evolution du marché marocain
4) Procédés de production
Bureau d’étude
Planning\ ordonnancement
Processus de fabrication
- Fabrication du carton ondulé
- transformation du carton ondulé
machine de découpe
zone combiné
5) conclusion
1) problématique
2) la DRO
3) solution adoptée
4) le Lean Manufacturing
les 5S
l’auto-maintenance
SMED
5) Planning du projet
6) Conclusion
Conclusion générale
Introduction générale
Partant de ce constat, GPC Mohammedia doit faire face à un grand défi: Rationnaliser l’exploitation
de son patrimoine constitué de son personnel, de ses équipements et de ses matières premières
pour augmenter la productivité, la motivation et la qualité d’une part, réduire le coût et le délai de
production et veiller à la sécurité d’autre part.
Elle doit donc se focaliser sur l’ajustement de son fonctionnement interne en maîtrisant le processus
de production et en détectant tous les types de gaspillage qui jalonnent la chaîne de valeur.
En effet, le Lean Manufacturing est une démarche d’amélioration globale qui consiste à identifier et
éliminer toutes les pertes d’efficacité. Il intègre des méthodes qui s’attaquent à l’amélioration des
opérations individuelles et des flux physiques.
Le présent projet s’inscrit dans le cadre de l’amélioration continue et la maîtrise du processus chez
GPC Carton Mohammedia, il concerne le service production et vise l’augmentation de l’efficacité de
l’unité de production Découpe Rotative en mettant en place des outils du Lean Manufacturing.
Chapitre 1 : Il fournit une présentation de l’organisme d’accueil, son secteur d’activité etles
procédé industrielle que possède l’entreprise.
Chapitre 2 : il comprend une présentation du notre projet de stage : sa problématique et
éventuellement les solutions adoptée.
Chapitre 3 : Il expose les travaux que nous avons menés pour l’amélioration de l’existant en
mettant en place les outils du Lean Manufacturing en implémentant un système de gestion
d’outillages.
Chapitre 1 : présentation de la société :
1) YNNA Holding
YNNA est l'un des plus anciens groupes industriels privés au Maroc, il a été fondé en 1948 par
CHAABI avec comme première activité l'immobilier et le bâtiment. Le groupe opère actuellement
dans plusieurs secteurs notamment l'Industrie, le BTP, l'Immobilier, l'Agroalimentaire ou encore la
Grande distribution.
Elle bénéficie actuellement d’une notoriété tant au Maroc que dans plusieurs pays étrangers. Le
groupe opère actuellement dans plusieurs secteurs comme l’indique la figure 1 notamment
l'Industrie, le BTP, l'Immobilier, l'Agroalimentaire ou encore la Grande distribution.
2) GPC Carton :
GPC Carton Depuis sa création en 1992, la société GPC s'est consacrée à la fabrication de tous les
types d'emballages en carton ondulé. Elle est le fruit de la politique de diversification de YNNA
Holding .
Reconnue pour son expertise en solutions d’emballage, GPC répond aux besoins des secteurs
industriels tels que les huiles, sucres, boissons, produits laitiers, céramique, textile et cuir,
électroménager. En 2005, GPC devient la plus grande unité de fabrication du carton ondulé en
Afrique grâce à sa nouvelle unité GPC s'est également engagée dans une démarche de qualité et
d'innovation qui lui a valu d'être certifiée ISO 9001 en décembre 2003.
Fiche signalétique
La fiche signalétique présentée dans le tableau 1 regroupe l’ensemble des informations sur
l’entreprise GPC Carton.
Dates clés : Les évènements les plus marquants depuis la création de la GPC Carton
jusqu'à nos jours sont les suivants :
-1992 : Création de GPC Kenitra (Maison-mère: YNAA holding - Maroc, Groupe CHAABI).
-2005 : GPC devient la plus grande unité de fabrication de carton ondulé en Afrique avec
Le terme carton désigne en général un papier rigide et plus épais que le papier ordinaire. Ses
origines sont les mêmes que celles du papier mais on date la naissance du carton rigide en France à
1751 : c'est un élève de René Antoine Ferchault de Réaumur qui l'aurait élaboré pour des applications
bien précises comme les plats, les emboîtages de reliure et les cartes à jouer.
Il était en général obtenu par contre collage de plusieurs couches de papier. Les techniques ont
évolué selon les qualités recherchées en aspect et en résistance.
L’industrie du carton
Si l’industrie du papier se porte bien (niveau technologique high stand), la distribution, elle,
est au creux de la vague : demande faible et saisonnière (dépend en majeur partie du secteur
agricole), Plusieurs sociétés sont en difficulté et la guerre des prix que se livrent les opérateurs n’est
pas pour arranger les choses.
- Maroc : 4 Kg
- Tunisie : 8 Kg
- Espagne : 52 Kg
- France : 60 Kg
- USA : 150 Kg
L’emballage en carton ondulé est en train de se substituer aux emballages à base d’autres
matériaux notamment le plastique.
En outre, malgré une concurrence très féroce dans le secteur, compte tenu de la croissance
industrielle et agricole et des exigences normatives en matière d’emballage, les besoins du marché
local connaîtront une évolution accélérée estimée à 10 % par an.
4) Procédés de prodution :
La fabrication des emballages du carton ondulé passe par plusieurs étapes dont les principales sont :
Bureau d’étude, planning et ordonnancement et production
Bureau d’étude
Planning/Ordonnancement
Une fois la commande est ferme, le lancement de l’article débute à ce stade à l’aide des méthodes de
planification et d’ordonnancement de la production sur les différentes machines de l’unité toute en
optimisant le circuit de fabrication et les déchets générés et le changement de série.
Processus de fabrication
Fabrication du carton ondulé : L’onduleuse fabrique le carton ondulé à partir des bobines de
papiers. Le carton est obtenu par contre collage de plusieurs couches de papier puis découpé
en plaques suivant la laize et la coupe. Le carton ondulé est une version plus avancée du
carton , son processus de fabrication est le suivant :
Les étapes principales de ce poste sont :
Une fois le carton ondulé est découpé en plaques, ces dernières passent dans la zone de
transformation, elle est constituée principalement de deux zones :
Zone combinés : Les combinés sont composés de plusieurs sections dont on cite :
Margeur : c’est le premier élément de la machine transformation, son rôle est de
positionner les plaques de carton et les transporter jusqu’aux arbres entraineurs.
Imprimeuse : Le groupe imprimeur permet d’imprimer une couleur sur les plaques
de carton.
Slotter : Le groupe Slotter réalise des encoches entre rabats avec des lames et des
Contre-lames circulaires rotatives montées sur deux arbres parallèles. Le slotter peut
être complété par un module rotatif pour effectuer des découpes: trous, poignées,
aérations, onglets d’arrachage.
Section pliage-assemblage : La plaque imprimée, découpée et rainée doit être
jonctionnée, c’est-à-dire, ses deux extrémités doivent être assemblées de manière à
ce qu’elle soit stockée et transportée à plat, et mise en volume lors de l’utilisation
par simple manipulation manuelle ou automatique.
Section comptage-colisage : Dans cette section, les articles sont comptés, groupés et
ficelés.
Zone de découpe : permet de réaliser tous les tracés (rectilignes, perpendiculaires
aux cannelures), pour tous types d’emballages.
Groupe imprimeur : Les plaques de carton sont imprimées en ligne ou hors ligne.
Machines de découpe : La découpe des plaques de carton est réalisée par pression entre une
forme et une contrepartie. Des filets coupants ou refoulants sont encastrés dans une forme
en bois, munie de dispositifs d’éjection de la plaque de carton et des chutes de décorticage.
Il existe deux types de découpe :
Découpe à plat: la forme plane est montée sur platine; la contrepartie métallique est plane
ou cylindrique; le déplacement des plaques est discontinu ;
Découpe rotative: la forme est courbe et montée sur un cylindre : la contrepartie.
Chapitre 2 : présentation du projet :
1) Problématique :
Pendant nos premiers jours d’intégration dans la société, on a remarqué que les opérateurs de la
‘DRO’ prennent énormément de temps pour le réglage, plusieurs arrêtes non-planifiés surgissent, en
plus que le désordre règnent dans toutes la ligne de production.
C’est pourquoi on a choisi de travailler sur le sujet ‘Application de Lean Manufacturing sur la machine
de découpe rotative «DRO» via ses outils’
2) La DRO :
La machine de découpe rotative DRO a pour rôle l’impression et la découpe en ligne des emballages
en carton ondulé, pour connaitre le niveau macro du processus de production, nous avons élaboré le
diagramme SIPOC, c’est un outil de visualisation pour identifier tous les éléments pertinents associés
à un processus en allant du fournisseur (Supplier) qui fournit les inputs puis le processus qui les
transforment et délivrent des outputs au clients (Customer). Pour compléter le diagramme SIPOC, il a
fallu identifier :
Cette ligne de production fera objet du projet qui s’intitule la mise en place de la démarche LEAN
MANUFACTURING.
Ce système de production est très efficace pour toute unité industrielle cherchant à éliminer ses
gaspillages et améliorer sa productivité ; la GPC consciente de l’importance de ce système a décidé
d’opter pour la mise en place du LEAN MANUFACTURING.
4) Lean Manufacturing
Nous traitons dans cette partie les différents outils du Lean Manufacturing déployés dans le projet.
Les 5S
La méthode des 5S est une méthode japonaise utilisée pour l’amélioration continue des tâches.
Cette méthode permet de construire un environnement de travail fonctionnel, régi par des règles
simples, précises et efficaces et met l’accent sur la propreté et la bonne organisation des postes de
travail. Elle peut être appliquée tant dans les ateliers que dans les bureaux ou tout autre lieu de
travail.
L’auto-maintenance
L’auto maintenance est l’un des piliers de la démarche TPM (Total Productive Maintenance) qui, en
impliquant les conducteurs au quotidien aux opérations de maintenance, vise l’élimination des
gaspillages et l’amélioration continue des moyens de production pour atteindre un rendement
maximal. Les principaux objectifs visés par le développement de la maintenance autonome sont:
- Libérer les techniciens experts du service maintenance pour des interventions préventives et des
interventions plus complexes. Il existe cinq niveaux de la maintenance
- Niveau 2 : Il consiste à des dépannages par échange standard des éléments prévus à cet effet et des
opérations mineures de maintenance préventive, ces interventions peuvent être réalisées par un
opérateur qui a un profil de technicien ou qui a reçu une formation à cet égard.
- Niveau 3 : A ce niveau, il faut identifier et diagnostiquer les pannes, changer des constituants, régler
et effectuer un étalonnage général. Ces interventions peuvent être réalisées par un technicien
spécialisé sur place ou dans un local de maintenance à l’aide de l’outillage prévu dans les instructions
de maintenance. - Niveau 4: Ce sont les travaux importants de maintenance corrective ou
préventive à l’exception de la rénovation et de la reconstruction. Ces interventions peuvent être
réalisées par une équipe disposant d’un encadrement technique très spécialisé et des moyens
importants adaptés à la nature de l’intervention.
SMED
C’est une méthode d'organisation dont le but consiste à réduire de façon systématique le temps de
changement d’outils à moins de 10 minutes. Il permet un gain de temps lors du changement de
production car on optimise les opérations en les réalisant en temps masqués.
- Analyser : Cette étape permet de collecter une série d’informations concernant la durée de réglage
à l’aide d’un film vidéo.
- Dissocier : Il s’agit de la séparation des opérations "internes" et "externes". L'objectif est de réaliser
en temps masqué des opérations externes. Le but de cette étape consiste à effectuer un maximum
d'actions tant que la machine travaille sur l'ancienne série.
- Convertir : Il s’agit de faire sur un autre poste les opérations internes pour les transformer en
opérations externes. De nouveaux moyens matériels sont à envisager.
- Réduire : Cette étape consiste à trouver des solutions pour rationaliser et optimiser le temps de
fabrication.
5) Planning du projet :
Le projet a débuté le 1 Juillet, il s’étale sur une période de 2 mois. Ainsi, le planning de réalisation de
notre projet est présenté sous forme de diagramme Gantt. (Cf. Diagramme Gant en Annexe II).
6) Conclusion :
Ce chapitre avait pour but présenté le contexte du projet, les objectifs à atteindre, la démarche à
suivre, son planning, pour ensuite conclure par les outils du Lean déployés durant notre projet. Le
chapitre qui suit va entamer une analyse de l’état des lieux afin de s’arrêter sur les différentes
anomalies.
Chapitre 3 : démarche adoptée :
1) Calcul des mesures de production :
Partant du principe qu’on ne peut améliorer ce que l’on ne mesure pas, et puisque le but principal de
ce projet est l’amélioration de la productivité de la ligne « MARTIN DRO 1628 nt », la première
action à faire est de choisir et calculer les indicateurs de production pour pouvoir décider du plan
d’action.
Pour faire les calculs des indicateurs on s’est basé sur les mesures journalières des mois Mai et Juin
contenant le maximum d’information comme suit :
- Taux de disponibilité :
85%
80%
75%
70%
55%
50%
4 4 4 4 4 4 4
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
ay ay ay ay n n n
M -M -M -M -Ju -Ju -Ju
1- 11 21 31 10 20 30
La figure montre que l’état actuel de la disponibilité est un peu près de l’objective 0,69 % contre
0,75%, cette différence est due principalement aux arrêts productifs et non productifs
60%
50%
40%
10%
0%
4 4 4 4 4 4 4
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
ay ay ay ay Ju
n n n
M -M -M -M 6- -Ju -Ju
1- 10 19 28 15 24
La figure montre que l’état actuel de la productivité est loin de l’objectif qui est égale à 65 % contre 50
% réellement ce qui peut être expliqué par la différence entre la vitesse réelle et la vitesse démontrée.
- Taux de qualité :
Taux de Qualité
100%
99%
98%
Taux de Qualité
97%
96%
95%
4 4 4 4 14 14 14
-1 -1 -1 -1 n- n- n-
ay ay ay ay Ju u u
M -M -M -M 6- -J -J
1- 10 19 28 15 24
La figure montre le taux de qualité qui est excellent 99,63 % du à l’efficacité de la ligne
- TRS :
10%
5%
0%
4 4 4 4 4 4 4 4
-1 -1 -1 -1 -1 -1 -1 -1
ay ay ay ay Ju
n n n n
M M -M -M 2- -Ju -Ju -Ju
1- 9- 17 25 10 18 26
Les indicateurs calculés auparavant montrent la baisse du taux de rendement synthétique qui est de
37%. La figure montre que l’état actuel du TRS est loin de l’objectif.
Conclusion :
Les indicateurs faibles (Td, TRS)sont dépendants l’un de l’autre donc il faut améliorer un seul
indicateur
2) Méthodes utilisés
Les 5s
Le 5S est la première étape de la démarche du Lean Management (LM) ou du TPS (Toyota
production system), elle résulte d’une pratique rigoureuse et d’un vocabulaire composé
de 5 verbes japonais.
Pour repérer l’état initial, on a préparé une fiche d’audit 5Sce trouvant ci-dessous, on l’a divisé en
deux partie : à la fin de chaque poste et après la fin d’une commande ce qui est traduit dans le
tableauprésenté en annexe :
- Standards des 5S
L’objectif de standardiser les 5S est d’ancrer les méthodes et les comportements dans les esprits des
opérateurs, ainsi conserver l’environnement de travail en ordre et propre en visualisant très clairement
ce qu’il faut de ce qu’il ne faut pas faire.
Standard de Débarrasser
Vérifier l’absence des objets inutiles dans l’espace de travail.
Vérifier que les objets inutiles sont déplacés dans la ZAD.
Vérifier que les endroits isolés, les recoins sont inspectés.
Vérifier l’état de la zone après l’intervention des gens de la maintenance.
Standard de Ranger
Vérifier que chaque objet utilisé est remis à sa place.
Vérifier l’emplacement des objets dans le poste de travail :
Emplacement en jaune pour les objets utiles.
Emplacement en rouge pour les déchets.
Vérifier que les appareils fragiles sont rangés et protégés.
Standard de Nettoyer
- Conclusion
A l’issue de ce chantier, nous avons pu améliorer le milieu de travail. De façon concrète, nous avons
travaillé sur les éléments suivants :
Débarrasser le milieu de tout ce qui est inutile ;
Tracer de l’emplacement des objets utiles et inutiles ;
Mettre en place un standard de nettoyage;
Elaborer des check-lists de contrôle du milieu ;
Auto-maintenance
L’étude de la zone DRO présentée dans le 2ème chapitre a montré que la maintenance autonome
s’avère une solution permettant d’améliorer la disponibilité de la machine. Du fait que la société a
récemment installé la machine DRO, notre objectif est de maintenir les équipements à un niveau de
fonctionnement optimal, puis augmenter les performances en prévenant des pannes et arrêts
mineurs par l'inspection autonome. . Définition des niveaux de la maintenance L’instauration de la
maintenance autonome commence tout d’abord par déterminer les niveaux de maintenance qui
seront affectés aux conducteurs. Les niveaux de maintenance sont définis en fonction de la
complexité des travaux. L’AFNOR (Association Française des Normes) identifie 5 niveaux de
maintenance comme c’est indiqué dans le chapitre 1.
Pour mettre en place un plan de maintenance autonome, nous étions amenés à adopter les étapes
suivantes. Cette procédure d’instauration de la maintenance autonome peut être dupliquée dans
toutes les zones de l’usine.
Cette phase correspond aux étapes de 3 à 5 de la démarche de 5S, d’où la nécessité de commencer
par l’application des 5S.
A noter que les conducteurs de la machine DRO possèdent une formation de Technicien, ils peuvent
donc assurer le 2ème niveau de maintenance.
Afin d’établir la fiche de maintenance autonome, nous avons organisé une réunion avec le
responsable de maintenance et les conducteurs pour lister :
les opérations dont ces derniers sont capables d’effectuer dans le cadre d’une gestion
autonome des équipements ;
le temps nécessaire à la réalisation de chaque opération ;
les équipements de protection individuels à utiliser ;
les moyens à utiliser : chiffons, air comprimés, produits d’entretien, matériels divers. 3.3.
- Plan d’auto-maintenance
Ce plan de maintenance autonome décrit dans le tableau 8 contient un schéma de la machine DRO
explicitant les différents composants, les points de contrôle, les opérations de vérification et de la
maintenance et le temps nécessaire pour leur réalisation. Après l’affectation des opérations, il
convient de mettre à la disposition des conducteurs l’outillage nécessaire pour effectuer ses
interventions d’entretien. La collecte des informations auprès des conducteurs a permis de définir
l’outillage nécessaire pour le poste. Les outils sont présentés dans le tableau 7 :
Air comprimé
Eau + détergeant
Outillage nécessaire Brosse
Clé à molette
Torche à ampoule
Aspiration
Equipements de protection Gant
Masque
SMED :
- Présentation de la méthode
La problématique industriel est donc de toujours disposer en temps et en heure des produits dont a
besoin le client, tout en minimisant le risque d'obsolescence. En d'autres termes, il s'agit de produire en
Juste A Temps : répondre rapidement à la demande du client tout en réduisant le stock. Ceci n'est
possible qu'à la seule condition de maîtriser ses temps de changement de série soit mettre en œuvre
l'outil SMED.
Analyser : dans cette étape il faut identifier toutes les taches réalisées, leur chronologie et la
durée du changement.
Séparer : dans cette étape il faut déterminer les taches internes et externes.
Convertir : cette étape consiste à convertir les taches internes en taches externes.
Réduire : la dernière étape consiste à réduire la durée des taches internes.
- Analyser et séparer
Dans un premier temps on a commencé par analyser et chronométrer les différentes taches des
changements de séries, ensuite on les a classés dans deux catégories : taches internes et externes. Les
résultats du chronométrage et de l’étude de séparation des taches sont présentés dans ce tableau :
- Actions d’améliorations :
Externalisation :
Préparation des formes et des clichés par le préparateur avant la fin de la commande
Préparation de l’encre, l’OF
Lavage des pots de peinture et leur emplacement qui sont disponible
Alimentation des cuves disponible en encre
Nettoyage des clichés
- Conclusion :
On a fait une analyse du temps de changement de série après l’avoir chronométré , cette analyse qui a
été basé sur l’externalisation des opérations interne , optimisation des opérations internes et utilisations
des outils permettant de réduire cette durée , nous a permis de réduire le temps de réglage de 57%
ainsi le gain annuel estimé à 6 192 000 DH
Conclusion générale
Ce projet s’est inscrit dans le cadre de la mise en place de la démarche LEAN MANUFACTURING,
cette approche dont on a exposé les principaux outils au cours de la première partie est une démarche
de management visant la création d’une organisation où les personnes travaillent davantage ensemble
pour réduire le gaspillage. Cette nouvelle organisation se concentre sur les tâches à valeur ajoutée par
l’acquisition et la synchronisation des opérations entre tous les acteurs de l’entreprise.
L’étude que nous avons mené sur la ligne de production la DRO, nous a permis de détecter les
défaillances, et de proposer des actions d’amélioration en vue d’accroître la disponibilité et la
productivité.
La réussite de ce projet ne peut être assurée sans l’implication effective de tous les intervenants, et
de manière continue sans toujours avoir à veiller au respect des modes opératoires de la part de tous
les intervenants, de ce fait, une formation continue doit être assurée au profit de tous les
intervenants susdits, pour instaurer une certaine notion de la discipline, dans sa forme la plus
pratique.