Fascicule de Travaux Pratiques Mecanique Des Fluides: ENSAM Casablanca: Université H2
Fascicule de Travaux Pratiques Mecanique Des Fluides: ENSAM Casablanca: Université H2
Fascicule de Travaux Pratiques Mecanique Des Fluides: ENSAM Casablanca: Université H2
Fascicule de Travaux
Pratiques
MECANIQUE DES
FLUIDES
INTRODUCTION:
Cette étude permet de se familiariser avec les méthodes courantes de mesure de débit d’un fluide
incompressible et en même temps de démontrer l’application du théorème de Bernoulli. Les mesures de débits
s’effectuent avec un Venturi et un Diaphragme et sont ensuite comparées à celles fournies par un rotamètre
(Débitmètre à flotteur) ainsi que celles obtenues par la chronométrie directe pour un volume donné.
Les pertes de charge de chaque appareil sont mesurées directement et comparées entre elles au moyen
d’un multi-manomètre. Les pertes de charges produites par un coude de 90° et un élargissement brusque
peuvent aussi être mesurées.
Cet appareil est prévu pour fonctionner avec le banc hydraulique volumétrique de TecQuipment H1D
ou le banc gravimétrique de TecQuipment H1 ou bien avec tout autre banc hydraulique fournissant
l’alimentation en eau nécessaire et une mesure du débit.
La figure 2 présente l’'appareil d'étude des méthodes de mesures des débits. L'eau en provenance du
banc d’alimentation hydraulique pénètre dans l'appareil par un tube de Venturi qui consiste en une section
convergente, suivit d’une conduite droite réduite et d’une section divergente.
Après un changement de section constitué par un élargissement brusque, l’eau s’écoule à travers une
conduite droite, avant de passer dans un diaphragme. Ce dernier est fabriqué en accordance avec la norme
BS 10422 à partir d’une plaque percée d’un trou de diamètre réduit à travers lequel le fluide s’écoule après
avoir subi une certaine contraction. Puis après être passé par coude, l’eau passe par un débitmètre à flotteur,
dit rotamètre, avant de se retourner vers le bac d’alimentation en passant par une vanne qui permet le
réglage du débit. Le banc H10 possède un panneau avec onze tubes manométriques, dont neuf sont
connectés à des prises de pression situées sur l’appareil et deux sont laissées libres pour d’autres mesures.
Les caractéristiques géométriques du dispositif sont indiquées sur la figure 3. Les valeurs numériques
des sections sont indiquées sur la figure pour les utiliser au niveau des applications numériques des débits
ainsi que les coefficients des débits.
A
B
Niveaux du manomètre
C
D
E
F
G
H
I
Rotamètre (cm)
Masse de l’eau (Kg)
Temps (s)
Tableau 1 : Tableau vierge de résultats expérimentaux.
Venturi
volumique Diaphragme
Débit
(l/s) Rotamètre
Banc
Hydraulique
Tableau 2 : Résultats déduits du tableau 1.
𝑄
𝐶
𝐶
TP 2 : DISPOSITIF DU VENTURI
INTRODUCTION
Le but de ce dispositif expérimental est d'étudier plus en détail l'écoulement le long du tube de
Venturi. Ce dispositif est similaire au banc "Débitmètre", avec un multi-manomètre à 11 prises de pression le
long du tube. Le mode opératoire est identique à celui du dispositif expérimental "débitmètres". Il permet de
mesurer les pertes de charge dans une canalisation sans perturber l’écoulement du fluide.
DESCRIPTION DU DISPOSITIF
Le Venturi est un système utilisé depuis de nombreuses années pour mesurer les pertes de charge dans
une canalisation. A la différence des autres méthodes de mesure des débits (par exemple avec des turbines), le
Venturi permet une mesure du débit sans provoquer une modification de l’écoulement, ce qui fait qu’il est
très adapté pour de nombreuses applications. Le fluide s’écoulant dans la canalisation passe à travers une
section réduite appelé « le col ». Le col a une section inférieure à celle de la canalisation. Ainsi, en supposant
un écoulement à débit constant, la vitesse du fluide est donc supérieure au niveau du col que lorsqu’il est
dans la canalisation. Cette augmentation de vitesse est accompagnée d’une baisse de pression
proportionnelle au débit : en mesurant la perte de charge en termes de hauteur, on peut donc en déduire le
débit du fluide. Après le col, le fluide décélère dans une section légèrement divergente (parfois appelée
diffuseur) : la pression augmente alors que la vitesse diminue.
Le banc d’étude d’un venturi H5 se place sur un des bancs hydrauliques de TecQuipment proposé
séparément comme indiqué sur la figure 2. Il est nécessaire d’utiliser l’équation de Bernoulli pour aider les
étudiants à comprendre et à mesurer les changements de pression le long du Venturi. Elle permet aussi de
montrer l’utilisation des changements de pression et les dimensions du tube de Venturi pour déterminer le
coefficient de débit, calculer le débit et d’étalonner le débitmètre.
RAPPEL THEORIQUE:
La figure 4 montre un fluide incompressible s’écoulant le long d'un conduit convergent et divergent
avec trois prises de pression. Une prise de pression mesure la pression en amont de la section 1, la deuxième
mesure la pression au niveau du col (la section 2) et la troisième mesure la pression en aval (la section 3). La
section de la veine en amont 1 est 𝑎 et la section de la veine au niveau du col 2 est 𝑎 . Toute autre surface
d’une section arbitraire n est 𝑎 Les tubes piézométriques situés au niveau de ces sections mesurent les
hauteurs ℎ , ℎ et ℎ .
Dans l’approximation d’un fluide parfait, le théorème de Bernoulli s’écrit comme suivant :
𝑣 𝑣 𝑣
+ℎ = +ℎ = +ℎ
2𝑔 2𝑔 2𝑔
𝑎 𝑣 =𝑎 𝑣 =𝑎 𝑣
La vitesse au point 2 est alors :
2𝑔(ℎ − ℎ )
𝑣 =
𝑎
1− 𝑎
2𝑔(ℎ − ℎ ) 2𝑔(ℎ − ℎ )
𝑄 =𝑎 =
𝑎 1 1
1− 𝑎 −
𝑎 𝑎
En réalité, à cause des pertes de charges, le débit expérimental est inférieur au débit idéal et peut être
écrit sous la forme suivante :
𝑄 = 𝐶. 𝑄
A
B
Niveaux du manomètre
C
D
E
F
G
H
J
K
L
Masse de l’eau (Kg)
Temps (s)
Tableau 1 : tableau vierge de résultats.
ℎ −ℎ
𝑄
𝑄
𝐶
Tableau 2 : Résultats déduits du tableau 1.
1 2 3 4 5 6
𝒉𝟏 − 𝒉𝟏𝟏
𝑬𝒙𝒑
𝑸𝒗
𝒗𝟏
Tableau 3 : Résultats déduits du tableau 1.
6.2. Tracer la courbe représentant les variations :
ℎ − ℎ = 𝑓(𝑣 )
6.3 Sachant que le coefficient de perte de charge dans le Venturi est défini par la relation
suivante:
ℎ −ℎ
𝜀=
𝑣
2𝑔
Donner l’expression du coefficient de perte de charge sous forme : 𝜀 = 𝜀 ± ∆𝜀
7. En déduire la puissance dissipée entre l’entrée et la sortie du dispositif Venturi.
8. Conclure.
TP 3 : ECOULEMENT A TRAVERS UN
ORIFICE
INTRODUCTION
Lorsqu’un fluide passe à travers un étranglement, comme un orifice à mince paroi ou un déversoir, la
constriction contracte l’écoulement du liquide, et il n’est donc pas uniforme et parallèle. Cette contraction
peut continuer sur une distance en aval de la constriction. La contraction réduit le débit global, ce qui
signifie que vous devez comprendre ce phénomène et le prendre en compte dans tous les calculs sur les
orifices et les tuyères que vous serrez amené à effectuer.
L’appareil d’étude d’un écoulement à travers un orifice (H4) de TecQuipment se monte sur n'importe
lequel des Bancs Hydrauliques d’alimentation TecQuipment comme indiqué sur la figure 1. Il permet aux
étudiants d’effectuer des expériences sur les écoulements, les coefficients et la contraction d'un jet d’eau
vertical traversant un orifice de différentes formes (circulaire à paroi mince par exemple). TecQuipment
propose également un jeu de tuyères et d’orifices optionnels pour utiliser avec cet équipement.
La figure 2 montre le schéma plus détaillé du dispositif dont la partie principale est un réservoir
cylindrique transparent maintenu entre une plaque sur sa partie supérieure et une autre plaque sur sa partie
inférieure par trois tiges filetées. L'ensemble est appuyé sur trois pieds réglables. Le réservoir possède un
insert en partie haute pour l’arrivée d’eau et un tube de surverse dont la sortie s’écoule par le fond du
réservoir et un trou de sortie dans le milieu de la plaque inférieure. Les orifices (un fourni en standard) se
montent dans le trou situé au fond du réservoir.
Figure 2 : Schéma descriptif de l’appareil utilisé pour l’étude de l’écoulement à travers un orifice.
RAPPELS THEORIQUES
Le coefficient de contraction 𝐶 est défini comme étant le rapport de la section contractée (𝑎 ) sur la
section transversale de l’orifice (𝑎 ).
1 2 3 4 5 6
l’eau collectée (l)
Temps (s)
Charge 𝐻 (𝑚)
Tableau 1 : Tableau vierge de résultats.
1 2 3 4 5 6
Le débit 𝑄
La charge 𝐻
𝐶
Tableau 2 : tableau vierge pour des résultats déduits du tableau 1.
2. Déterminer la valeur moyenne du coefficient de décharge ainsi que l’incertitude absolue.
3. Tracer la courbe suivante : 𝑄 =𝑓 𝐻 .
4. Modéliser les résultats obtenus et en déduire une deuxième valeur du coefficient de décharge.
Commenter.
5. Tracer la courbe suivante : 𝐶 = 𝑓 𝑄 . Conclure quant à la dépendance du coefficient de
décharge.
6. Coefficient de contraction :
6.1. Remplir le tableau suivant :
1 2 3 4 5 6
Le débit 𝑄
La charge 𝐻
7.1. En déduire une valeur moyenne du coefficient de vitesse (𝐶 ) défini comme étant le
rapport de la vitesse réelle 𝑣 sur la vitesse idéale.
7.2. Représenter 𝐻 = 𝑓 𝐻 et en déduire une deuxième valeur moyenne du
coefficient de vitesse. Commenter
𝐶 𝐶 𝐶
0.97-0.99 0.61-0.66 0.6-0.65
La mesure de pression est importante, pas seulement en mécanique des fluides, mais dans
pratiquement chaque domaine de l’ingénierie. Il y existe de nombreuses méthodes pour mesurer une pression
et beaucoup d'entre elles utilisent des principes hydrostatiques. Les expériences suivantes illustrent certaines
des méthodes et, en particulier, comment les colonnes de liquide peuvent être utilisées dans les différents
formes de mesure de pression. L’objectif de cette manipulation est l’étalonnage du manomètre de Boudron à
travers la transmission d’une pression au sein du fluide dans toutes les directions comme indiqué sur la
figure 1.
Pour vérifier la précision d’un manomètre de Bourdon, la procédure est de le charger avec des
pressions connues par un système de poids morts utilisant de l'huile pour transmettre la pression. Cette
expérience, fonctionne cependant de manière satisfaisante en utilisant de l'eau au lieu de l'huile.
La pression hydrostatique parfaite dans le système due à une masse 𝑀 (𝐾𝑔), incluant le poids du
piston, s’appliquant sur le piston est donnée par :
.
𝑃 = Avec : 𝑆 la surface du piston
∆𝑃 = 𝑃 − 𝑃
1. Tracer sur le même graphe les deux courbes 𝑃 = 𝑓(𝑀) et 𝑃 = 𝑓(𝑀) pour les deux cas,
augmentation et diminution de la pression.
2. Commenter les résultats obtenus quant à la réversibilité de l’expérience.
3. Tracer sur le même graphe les deux courbes ∆𝑃 = 𝑓(𝑀) pour les deux cas.
4. Tracer sur le même graphe les deux courbes 𝑃 = 𝑓 𝑃 pour les deux cas.
5. Modéliser linéairement vos résultats. Commenter.
La loi d’Archimède s’énonce comme suivant: “Chaque corps plongé dans un fluide est soumit à une
poussée ascendante égale au poids du liquide déplacé.” Sa validité peut être démontrée au cours de cette
manipulation en utilisant un corps cylindrique attaché à la moulure située au dessus de la balance à fléau.
MODE OPERATOIRE :
4. Remplissez le bécher d'eau jusqu'à ce que le corps soit juste dans l’eau, puis équilibrer l’échelle. La
hauteur d’eau augmentera légèrement.
5. Relevez le poids nécessaire pour équilibrer et la nouvelle hauteur d’eau. Ce seront les valeurs de
référence.
6. Ajoutez une petite quantité d'eau. De nouveau, équilibrez l'échelle, relevez le poids et la nouvelle
hauteur d'eau au-dessus des valeurs de référence.
7. Répétez l’opération pour obtenir au moins six configurations jusqu’à une hauteur proche du volume
maximum du bécher.
8. Convertissez la hauteur en mètres et les poids en Newtons pour établir une comparaison directe
avec la théorie.
MANIPULATION 3 : VISCOSITE
la viscosité est l’une des propriétés les plus importantes des fluides du fait qu’elle détermine leur
comportement chaque fois qu’un mouvement relatif entre des fluides et des solides se produit. Dans le cas
simple dans lequel une section de fluide est soumise à une contrainte de cisaillement 𝜏, on peut montrer
qu'un gradient de vitesse se produit qui est proportionnel à la contrainte de cisaillement appliquée. La
constante de proportionnalité est le coefficient de viscosité 𝜇 et l'équation s’écrit généralement :
𝑑𝑣
𝜏=𝜇
𝑑𝑦
𝜇 : La viscosité dynamique du fluide.
: Le gradient de la vitesse normal au plan de la contrainte appliqué.
Cette équation est décrite dans la plupart des cas et représente un modèle de situation dans lequel les
couches de fluide se déplacent doucement les unes par rapport aux autres. Ce phénomène est généralement
appelé l’écoulement laminaire.
La viscosité de cinématique est très souvent plus commode à utiliser et s’exprime en 𝑚 . 𝑠 , ce qui
est souvent plus faciles à utiliser pour les calculs. Elle est donnée par :
𝜇
𝜈=
𝜌
La mesure de la viscosité s’effectue en général par différentes méthodes de façon indirecte. La
méthode commune est de considérer la vitesse à laquelle une bille lisse s’écoulera dans un liquide pour lequel
on cherchera à déterminer la viscosité. A l’équilibre, le cisaillement ou les forces 'de frottement sur la bille
seront égales à son poids et la bille tombera à une vitesse constante limite 𝑣 , appelée la vitesse terminale.
L’équation de Stokes détermine la vitesse limite et on l'appelle la Loi de Stokes.
𝑔𝑑 𝜌
𝑣 = −1
18𝜈 𝜌
Où
𝑑 : est le diamètre de la bille
Professeur : Haddou EL GHAZI ENSAMC Page 20
2022-2023 [TP DE MECANIQUE DES FLUIDES PR: EL GHAZI]
REMARQUE : L'huile fournie avec le banc H314 est utilisée pour l'entretien du piston des instruments de
mesure de pression, pas pour les expériences sur la viscosité.
MODE OPERATOIRE
RESULTATS EXPERIMENTAUX
1. Créer le tableau vierge comme indiqué ci-dessous.
Fluide 1 Fluide 2
Bille de 1.6 mm Bille de 3.2 mm Bille de 1.6 mm Bille de 3.2 mm
1
2
3
Tableau 3 : Résultats expérimentaux de la chute de bille à travers deux fluides différents.
2. Déterminer la durée de chute de la bille pour les différents cas.
TP 5 : ÉTUDE DU COUPLAGE DE
POMPES CENTRIFUGES
Réf H83
INTRODUCTION :
Une pompe centrifuge est une machine rotative qui pompe un liquide en le forçant au travers d’une roue à
aube ou d'une hélice appelée impulseur (souvent nommée improprement turbine). C’est le type de pompe
industrielle le plus commun. Par l’effet de la rotation de l’impulseur, le fluide pompé est aspiré axialement
dans la pompe, puis accéléré radialement, et enfin refoulé tangentiellement.
DESCRIPTION
Les pompes sont montées sur un châssis mobile qui supporte un réservoir d'eau, la tuyauterie et les
instruments de mesure montés sur un rail. Un moteur électrique à vitesse variable entraine chacune des
pompes. Chacun des moteurs de pompes comprend un capteur de force (cellule de charge) pour mesurer le
couple mécanique du moteur, l’ensemble formant un dynamomètre. Un tachymètre monté sur l'arbre de
chaque moteur mesure la vitesse angulaire (la vitesse de rotation de la pompe). Les câbles de chaque moteur
et de leurs capteurs se connectent à chacun des deux commandes des moteurs placés sur le rail du panneau
d’instrumentation. Chaque commande de moteur comprend un bouton Marche/Arrêt et la commande de
vitesse du moteur ainsi qu’un afficheur permettant d’afficher la vitesse de la pompe, le couple et la
puissance à l’arbre.
L'eau est aspirée du réservoir vers chacune des pompes via une crépine et un clapet anti-retour à bille. L'eau
passe ensuite par des vannes d’entrée (aspiration), puis au travers des pompes et sort ensuite par un
ensemble de tuyauterie et de vannes pour retourner vers le réservoir d’alimentation en traversant au
préalable un tube Venturi. La configuration de la tuyauterie et des vannes permet de coupler les pompes en
série et en parallèle. Les prises de pression dans les conduites et le Venturi se raccordent à l’afficheur
numérique et aux manomètres de bourdon à aiguille optionnels, montés sur le panneau d’instrumentation.
Le tube Venturi permet de calculer le débit.
où
Q : Débit volumétrique ( m3 .s 1 )
L :Pertes ( W ), L W1 W2
Cette équation indique que le travail transmis au liquide par la pompe, en ignorant l'énergie
cinétique et la différence de niveau entre l’entrée et la sortie de la pompe est égal à la
puissance consommée par la pompe, moins les éventuelles pertes.
CHARGE HYDRAULIQUE
La Charge totale ou hauteur manométrique totale ( H ) correspond au changement de pression
à travers la pompe (la pression de sortie - la pression d'entrée).
Pour déterminer la charge totale (en Pascal), vous devez utiliser l'équation :
H po p1 (1.2)
Souvenez-vous que les afficheurs de pression affichent la pression en Bar, donc vous devez
multipliervotre réponse par 100000 pour obtenir H en Pascal.
Pour les essais sur une seule pompe (la Pompe 1), la charge totale est simplement la
différence entre la pression de sortie et d’entrée.
Pour les essais sur le couplage des pompes en parallèle, vous devez prendre une moyenne des
deuxpressions d'entrée et la soustraire de la pression combinée de sortie. Les pressions
d'entrée devraientêtre très proches si les pompes fonctionnent à la même vitesse.
Pour les essais sur le couplage des pompes en série, vous devez utiliser la pression d'entrée de
lapremière pompe et la soustraire de la pression de sortie de la deuxième pompe.
PUISSANCE HYDRAULIQUE
La puissance hydraulique de la pompe (quelquefois appelée ‘le cheval-vapeur hydraulique’
est donnée par :
W2 po p1 Q (1.3)
RENDEMENT
Le rendement global de la pompe est donné par :
W2 (1.4)
h
W1
PUISSANCE ABSORBEE
La puissance absorbée par la pompe est donnée par :
2 NT (1.5)
W1
60
où
T : Couple ( N .m )
DEBIT
Pour calculer le débit (Q) (en m3 .s 1 ) à partir de la pression le long du Venturi, utilisez la
formule :
2p
Q Cd A1 (1.6)
A2
12 1
A2
Où
Cd : le Coefficient de débit ;
: la masse volumique de l'eau (en kg.m3 kg m3) – Pour de l'eau propre à la température
ambiante, vous pouvez utiliser 1000 kg.m3 pour les calculs) ;
CONVERSIONS D’UNITES
Pour convertir le débit de m 3 .s 1 en L.s 1 multipliez par 1000. ( 1 m 3 .s 1 1000 L.s 1 ) Pour
convertir la pression de Bar en Pascal, multipliez de 100000. ( 1 Bar 100000 Pa 1 Bar =
100000 Pa).
2. Utilisez les deux pompes. Positionnez les sectionneurs des variateurs de pompes en position
Arrêt
3. Ouvrez les deux vannes d’aspiration et réglez la vanne trois voies en mode d’écoulement
direct vers la conduite d’évacuation (voir la Figure 25). Ouvrez complètement la vanne
d’aspiration de la Pompe 1 et la vanne de refoulement.
4. Tournez les sectionneurs des variateurs des moteur de pompes en position Marche.
Démarrez les moteurs de pompes et réglez-les à leurs vitesses maximales.
5. Utilisez la ligne de purge pour purger tous les manomètres. (Demander l’aide du
professeur.)
6. Réglez la vitesse des moteurs à leurs vitesses nécessaire pour l'expérience - normalement
3000 Tr.min-1.
8. Par pas de 0.1 Bar, utilisez la vanne de refoulement pour augmenter la pression de sortie.
Ne réglez pas la vanne d'aspiration. À chaque étape, réglez la vitesse du moteur vers sa
position initiale et relevez les valeurs de pression.
2. Utilisez les deux pompes. Positionnez les sectionneurs des variateurs de pompes en position
Arrêt
5. Réglez la vitesse des moteurs à leurs vitesses nécessaire pour l'expérience - normalement
3000 Tr.min-1.
7.Par pas de 0.2 à 0.3 bar, utilisez la vanne de refoulement pour augmenter la pression de
sortie. Ne réglez pas les vannes d'aspiration. À chaque étape, réglez la vitesse du moteur vers
sa position initiale et relevez les valeurs de pression.
Tableau 1: Fiche
d'expérience.