NC1 R0 - Travaux de Génie Végétal
NC1 R0 - Travaux de Génie Végétal
NC1 R0 - Travaux de Génie Végétal
AG éB io
A s s oc iation fra nç a is e
pour le génie biologique ou génie végéta l
www.agebio.org
UNEP / AGÉBIO / FFP / AITF / HORTIS | Février 2015
AG éB io
A s s oc iation fra nç a is e
pour le génie biologique ou génie végéta l
www.agebio.org
Une nomenclature spécifique a été retenue pour les règles professionnelles du paysage. Par exemple, le numéro des règles
professionnelles "Travaux des sols, supports de paysage" est le P.C.1-R0. La première lettre de la nomenclature sert à identifier
l’axe auquel appartient le sujet (axe 1 - P : plantes / axe 2 - C : constructions paysagères / axe 3 - B : végétalisation de bâtiments /
axe 4 - N : zones naturelles / axe 5 – S : sols sportifs). Quant à la seconde lettre, elle permet d’identifier les travaux de création
(C) ou d’entretien (E). Le premier chiffre est un numéro d’ordre et la mention “Rchiffre” indique le numéro de révision. Les
annexes sont indiquées par la mention “Achiffre”, placée avant le numéro de révision.
Les règles professionnelles du paysage sont téléchargeables sur le site de l’Unep à l’adresse suivante :
http://www.entreprisesdupaysage.org/base-documentaire/regles-professionnelles/149-Regles-professionnelles-finalisees/
Sommaire
Préambule 2
3.3.3. Bouturage 20
Point de contrôle interne 20
3.3.4. Marcottage 20
Point de contrôle interne 20
3.3.5. Plantation 20
Point de contrôle interne 21
3.3.6. Cordon / lit de plants et plançons 21
3.3.6.1. Cordon 21
3.3.6.2. Lit de plants et plançons 21
Point de contrôle interne 21
3.3.7. Couche de branches à rejets / garnissage 21
Point de contrôle interne 22
3.3.8. Fascine 22
3.3.8.1. Fascine de ligneux 22
Point de contrôle interne 23
3.3.8.2. Fascine d’hélophytes 23
Point de contrôle interne 23
3.3.9. Clayonnage / tressage 23
Point de contrôle interne 24
3.3.10. Palissade 24
Point de contrôle interne 25
3.3.11. Caisson végétalisé 25
Point de contrôle contradictoire 25
3.3.12. Treillage bois 25
Point de contrôle contradictoire 25
3.3.13. Techniques de phytostabilisation 26
Point de contrôle contradictoire 26
3.3.14. Techniques de phytoépuration (filtre planté) 26
Point de contrôle contradictoire 26
3.3.15. Matériel d’exécution 26
3.3.15.1. Mesures de prévention vis-à-vis de la dégradation des milieux 26
3.3.15.2. Mesures de prévention vis-à-vis de la pollution des milieux 26
3.4. Travaux de parachèvement, travaux de confortement, plan de gestion 26
3.4.1. Travaux de parachèvement 26
3.4.1.1. Hydroensemencement 26
3.4.1.2. Autres techniques 27
3.4.2. Travaux de confortement 27
3.4.2.1. Hydroensemencement 27
3.4.2.2. Autres techniques 27
3.4.3. Plan de gestion 27
4. Bibliographie 28
4.1. Quelques ouvrages de référence 28
4.2. Les espèces et les polluants 28
5. Définitions 29
1. O
bjet et domaine 2.1.2. Bactérie
Organisme vivant unicellulaire intervenant notamment
d’application dans le traitement de l’eau au niveau des filtres plantés. On
distingue deux types de bactéries :
- les bactéries aérobies, qui tolèrent ou exigent la présence
d’oxygène libre dans le milieu où elles vivent
Le génie végétal, ou génie biologique, s’entend comme
l’ensemble des techniques utilisant les végétaux et leurs - les bactéries anaérobies, qui sont capables de survivre en
propriétés mécaniques et/ou biologiques, pour la gestion l’absence d’oxygène.
des milieux dégradés aux niveaux mécanique, chimique ou
biologique, en particulier : 2.1.3. Branche
- le contrôle et la stabilisation des sols ; Tige secondaire (ou plus) d'un sujet ligneux (arbre ou
- l’épuration et la dépollution des sols et des eaux ; arbuste), qui se développe à partir du tronc et à partir de
- la restauration (réhabilitation, réaffectation ou renatura- laquelle sont prélevées par exemple des boutures ou des
tion), la création ou la conservation de ces milieux, incluant plançons.
une intégration paysagère des aménagements.
2.1.4. Bouture
Dans ces règles professionnelles, sont ainsi développées une Segment de branche vivante, d’espèce ligneuse ou tige
quinzaine de techniques : herbacée, ayant une forte capacité de rejet par reproduction
- pose de géofilets végétative et que l'on met en terre en groupe ou de manière
- ensemencement isolées. Les sections mises en terre sont alors appelées à
- bouturage former un réseau racinaire et les sections aériennes de
- marcottage nouvelles tiges.
- plantation
- cordon / lit de plants et de plançons 2.1.5. Culture fixée
- couche de branches à rejets / garnissage
Bactéries qui vivent fixées sur un support de type granulats.
- fascine
- clayonnage / tressage
- palissade 2.1.6. Crampillon
- caisson végétalisé Tige en acier, parfois galvanisé, recourbée en forme de
- treillage bois cavalier, de 2 à 5 mm de diamètre et de 30 à 50 mm de haut.
- phytostabilisation
- phytoépuration (filtre planté).
2.1.7. Equivalent-habitant
Unité de mesure permettant d’évaluer la capacité de
2. Définitions des termes traitement d’une station d’épuration. Cette unité de mesure
se base sur la quantité de pollution émise par personne et
par jour.
2.1. Matériels et constituants
2.1.8. Fiche d’ancrage
2.1.1. Agrafe Barre généralement en acier tors, d’un diamètre minimum
Tige métallique en acier galvanisé, d’un diamètre de 2 mm de 6 mm et d’une longueur comprise entre 10 et 30 cm, dont
et recourbée en U. une des extrémités est recourbée en forme de U.
Ø 2 mm
5 cm
5 mm
10 mm de 10 à
30 cm
20 mm
2.2.12.1. Phytoépuration
Technique utilisant des plantes pour réduire la mobilité des
polluants et donc leurs transferts horizontaux et verticaux
(réduction du transfert de polluants vers la nappe phréatique
par la réduction de la percolation des eaux dans les sols,
stabilisation des polluants dans les racines des plantes).
2.2.12.2. Phytoassainissement
Synonyme de phytoépuration.
2.3.4. Hydrosemoir
Au sens de la norme française NF P 98-798, un hydrosemoir
est un matériel destiné à ensemencer hydrauliquement
les sols, comportant une cuve portée ou tractée d’une
contenance supérieure à 2000 litres, équipée d’un malaxeur
et d’une pompe.
2.3.5. Pelade
Surface ensemencée, mais sur laquelle la végétation ne s’est
pas développée ou a disparu après germination.
caractéristiques agronomiques du sol support. Ce dernier 3.1.6. Cordon / lit de plants et plançons
fait l’objet d’autant d’analyses agronomiques qu’il convient
(l’échantillonnage et les prélèvements sont menés dans
les règles de l’art ; voir les règles professionnelles P.C.1-R0
2 à 5 cm
« Travaux des sols, supports de paysage ») afin notamment
Boutures
de vérifier son aptitude au bon développement d’un 50 cm
couvert végétal et d’identifier, le cas échéant, les éventuelles à1m
carences nutritives et la présence d’éléments polluants dans m
6 Verticales
à
le cas de la phytostabilisation. 2
facilement quantifiables : 2 à 5 cm
Ensemencement des surfaces travaillées
- le taux minimal de recouvrement Bouturesdu sol par le couvert Matériaux gravelo-terreux en remblai
végétal implanté (en %) 50 cm IV Ramilles de saules et arbustes
à1m
1H nte
de densité variable
pe
/2 m
- la surface maximale tolérée de pelade (en m²).
V ax
m
6 Verticales III Option protection sous-fluviale
On peut envisager d’autres objectifs de résultats, à qu’il
2 et de pied de berge
Chemise drainante,
la présence obligatoire de telle espèce ou de tous les I matériaux compactés
Niveau moyen des eaux
constituants du mélange, l’état sanitaire du couvert végétal,
Obliques
l’absence d’espèces indésirables…
Inclinaison des lits
≥ 20°
3.1.3. Bouturage
Les boutures sont mises en terre isolément ou en groupe.
Horizontales
De longueurs et de diamètres parfois variables suivant Géotextiles : Sommet : treillis biodégradable de coco tissé
Hors eau : treillis biodégradable de coco tissé
la compacité du terrain, la résistance de la bouture et les Sous l’eau : géotextile synthétiques non tissé
En option, le lit de plants et plançons peut être de matériaux terreux d’environ 5 cm. Ce tapis de branches
éventuellement recouvert d’un lé de géofilet de coco, est parfois associé à un géofilet.
déroulé parallèlement à la pente du talus et lesté de
matériaux terreux ou gravelo-terreux, compacté, refermé, Garnissage : technique similaire utilisant indépendamment
fixé au moyen d’agrafes métalliques, et ensemencé. branches, plançons, boutures ou plants. Elle peut être
utilisée aussi bien en pied de berge que sur versant et dans
3.1.7. Couche de branches à rejets / garnissage le lit de ravines, en appui sur des ouvrages de stabilisation
dans ce dernier cas.
Piquet
m
biodégradable tissé
à6
2
30 à 50 cm
Pieu
autres
Etat final
Pieu (après reprise
des boutures)
En situation de pied de berge, les fagots sont placés 3.1.9. Clayonnage / tressage
parallèlement au sens d’écoulement, entre deux rangées de
pieux, distants de 30 à 40 cm, idéalement en quinconce. Les
pieux de 1 à 1,5 m sont enfoncés d’au moins 50 cm.
Végétalisation des surfaces travaillées
En situation de versant ou de lit de ravine, les fagots sont en recul immédiat de la fascine
placés perpendiculairement au sens d’écoulement, à l’appui
d’une seule rangée de pieux. Le nombre de fagots varie
de 2 à 5, en fonction de leur diamètre et de la hauteur de
l’ouvrage. Les pieux sont en bois, d’un diamètre compris Niveau moyen
entre 5 et 12 cm, espacés de 50 à 80 cm sur la rangée et d’une des eaux En option, treillis de géotextile
biodégradable tissé
longueur supérieure à 70 cm. Ils sont battus mécaniquement
Plate-forme optionnelle
et enfoncés d’au moins 20 à 30 cm. Lorsque des boutures sont
En option, ramilles de saules
utilisées pour constituer les pieux, la polarité est respectée
(le plus gros diamètre est enfoncé dans le sol). La hauteur de Branches vivantes
l’ouvrage fini est de 30 à 40 cm, jusqu’à 50 cm. En option, branches anti-affouillement,
ramilles non capables de rejeter
Pieux de saules
Végétalisation des surfaces travaillées
en recul immédiat de la fascine
Végétalisation des surfaces travaillées en recul immédiat de la fascine
Boutures Figure 12 : Schéma de principe du clayonnage (gauche) et du tressag
Pieu
(diamètre 1,5 à 3 cm
> 5 cm
En option, treillis de géotextile biodégradable tissé et longueur >2 m)
Raccord des
boutures
en Hélophytes
En option, treillis de géotextile
En option
biodégradable : branches anti-affouillement
tissé < 50 cm
et ramilles non capables de rejeter
Plate-forme optionnelle > 70 cm
Niveau moyen des eaux
En option, ramilles de saules
Branches vivantes
En option, branches anti-affouillement,
> 20 cm
ramilles non capables de rejeter
Pieux de Plate-forme
saules optionnelle
50 à 80 cm
3.1.10. Palissade
L’implantation altimétrique de l’ouvrage est établie avec
Boutures précision afin de garantir une protection du pied et du
(diamètre 2 à 3 cm parement de berge ou du pied de versant de talus.
et longueur 1 à 2 m) Pieu > 5 cm
Lorsque le caisson végétalisé est un ouvrage de soutènement,
l’intervention d’un géotechnicien, éventuellement associé
à un hydraulicien, est nécessaire afin de dimensionner
l’ouvrage (production des notes de calcul). Lorsque le caisson
végétalisé est mis en place en rivière en protection de berge,
le dimensionnement peut être réalisé sur place en fonction
des caractéristiques du site.
> 70 cm < 50
cm La qualité de l’assise (fondations) du caisson est un élément
fondamental à la stabilité de l’ouvrage dans le temps. Pour
ce, le régime hydraulique de la rivière doit être connu et
appréhendé afin de déterminer la nature des fondations.
> 20 cm
Les fondations sont constituées de matériaux adaptés au
50 à 80 cm régime hydraulique du cours d’eau : tout venant compacté,
enrochements, gabions ou matelas gabions. Les fondations
de type enrochement ou gabions sont nécessaires dans le cas
FigureFigure
12 : 13
Schémas deprincipe
: Schéma de principed’uned’une palissade
palissade de régime hydraulique sévère, tel qu’un régime torrentiel,
afin de limiter les risques d’affouillement. Quel que soit le
Sur une assise préalablement réalisée, horizontale et large type de fondation retenu, les branches anti-affouillement
de 30 à 50 cm, les boutures sont successivement empilées sont systématiquement disposées entre la fondation et le
sur une à deux rangées à l’amont et contre les pieux. Un fond du caisson, à raison de 25 à 40 unités par mètre linéaire.
remplissage de terre est assuré en fines couches de 1 à 2 cm
entre chaque bouture. Les boutures ont un diamètre de 2 à Les essences de bois utilisées sont des essences naturellement
4 cm et une longueur de 1 à 2 m. résistantes et durables en milieu aquatique (par exemple, le
En situation de pied de berge ou de versant, les palissades sont mélèze, le douglas, le châtaignier, le robinier ou le chêne). A
placées parallèlement au sens d’écoulement du cours d’eau. l’inverse, l’épicéa est proscrit.
En situation de lit de ravine, elles sont placées
perpendiculairement au sens d’écoulement du cours d’eau. Le caisson bois est un ouvrage de type mur poids. Le drainage
La hauteur de l’ouvrage fini est de 30 à 40 cm, jusqu’à 50 cm. en face arrière de l’ouvrage est alors impératif afin de
Le nombre de boutures utilisées dépend de leur diamètre. drainer les eaux résiduelles et de protéger l’ouvrage contre
Les pieux sont en bois, d’un diamètre compris entre 5 et les risques de mise en charge. Différentes solutions sont
10 cm, de longueur supérieure à 1 m. Ils sont espacés de possibles telles que la constitution d’une chemise drainante
50 à 80 cm et battus mécaniquement. Ils doivent être en matériaux concassés ou galets enrobés de géofilet ou
enfoncés d’au moins 20 cm dans le sol. un matériau drainant posé sur la face arrière de l’ouvrage.
Dans tous les cas, ces dispositifs de drainage sont raccordés
à un drain collecteur situé en pied d’ouvrage et relié à un
3.1.11. Caisson végétalisé
exutoire.
Ensemencement des surfaces travaillées
Terra
in n
atu
rel
Chemise drainante
Inclinaison de l’ouvrage
≥ 5°
3.1.12. Treillage bois - ne pas ou peu transférer les polluants vers les parties
aériennes
- résister aux polluants présents (nature et concentration).
Couverture des surfaces travaillées Garnissage des casiers dessinés
sur l’emprise du treillage-bois par l’assemblage des rondins
De manière générale, les plantes de la famille des Poacées
présentent les deux caractéristiques précitées.
Mise en place de longerons
Par ailleurs, les plantes doivent être de préférence :
- des espèces locales, adaptées aux conditions climatiques
du site
Mise en place de
- vivaces, de façon à ce que le sol soit recouvert par les
chandelles rampantes végétaux, quelle que soit la saison.
3.1.14.4. Dimensionnement
Il faut prévoir une surface totale de 8 à 10 m² par équivalent
– habitant (chaque filtre représentant 50% de la surface
totale).
ventilation
3.2. Le matériel végétal
La production et la commercialisation du matériel végétal
sont les domaines des fournisseurs (producteurs et
commerçants). De nombreux entrepreneurs du paysage ont
néanmoins développé leur propre pépinière de production
de plants, plançons, boutures ou branches. En outre, ils
sont aussi parfois amenés à approvisionner les chantiers en
boutures par prélèvements sur site (ou milieu proche).
Sortie - eaux épurées
Dans tous les cas, les espèces exotiques envahissantes (EEE)
sont à proscrire.
3.2.1. Semences Le label Végétal local garantit pour les semences, les plantes,
3.2.1.1. Qualité des lots de semences les arbres et les arbustes sauvages bénéficiaires :
3.2.1.1.1. Espèces réglementées - leur provenance locale, au regard d'une carte des 11
Le commerce de certaines espèces végétales employées régions biogéographiques métropolitaines (et des régions
en génie végétal est encadré par une réglementation biogéographiques d'outre-mer), avec une traçabilité
européenne et/ou française. Les textes fixent des seuils complète
qualitatifs à respecter pour que les lots de semences soient - une large diversité génétique dans les lots de plantes et
commercialisables. Les espèces sont réparties en trois d’arbres porteurs du signe de qualité
groupes : - une conservation de la ressource (plantes et arbres mères)
- les « semences certifiées » dans le milieu naturel, malgré les collectes.
- les « semences commerciales »
- les « semences » en fonction des normes technologiques Le système de contrôle et la traçabilité se basent sur un cahier
et des tolérances que les lots de semences doivent respecter. des charges précis et rigoureux. Ce projet a été cofinancé
Ces normes concernent la faculté germinative minimale, par le Ministère de l’écologie, du développement durable et
la pureté minimale spécifique et la teneur maximale en de l’énergie, l’Interprofession de l’Horticulture (Val’Hor), le
semences d’autres espèces de plantes (en % du poids ou en Réseau de transport d’électricité (RTE), Total infrastructures
nombre dans l’échantillon soumis à l’analyse). Gaz de France (TIGF), l’Union Nationale des producteurs de
granulats (UNPG), et GRT Gaz.
Quelques exemples d’espèces végétales de la catégorie
« semences certifiées » : 3.2.1.2. Origine des lots de semences
Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), Fétuque élevée Le marché des semences est international. Les productions
(Festuca arundinacea), Fétuque ovine (Festuca ovina), françaises sont peu nombreuses et de nombreux lots
Fléole des près (Phleum pratense), Lotier corniculé (Lotus proviennent des quatre coins du globe : Europe de l’Est,
corniculatus), Luzerne cultivée (Medicago sativa), Sainfoin Australie, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Nouvelle-
cultivé (Onobrychis viciifolia), Trèfle blanc (Trifolium repens), Zélande, Canada, etc.
etc.
L’origine fait référence à la fois :
Liste des espèces végétales de la catégorie « semences » : - au lieu de production du lot de semences, qui peut avoir
Brachypodium de Phénicie (Brachypodium phœnicoïdes), un impact fort sur la diversité végétale implantée par
Anthyllide vulnéraire (Anthyllis vulneraria), Trèfle souterrain l’intermédiaire de la présence des semences d’autres espèces
(Trifolium subterraneum), Achillée millefeuille (Achillea que celle du lot considéré
millefolium), Coronille variée (Coronilla varia), Margueritte - au lieu originel de la population mère en termes de pool
commune (Leucanthemum vulgare), Plantain lancéolé génétique.
(Plantago lanceolata), Petite Pimprenelle (Sanguisorba
minor), Saponaire de Montpellier (Saponaria ocymoïdes). Par exemple, le cultivar "Argeles" de Trèfle souterrain
Liste extraite de l’arrêté du 7 décembre 2001, modifiant est issu de composants dont les populations mères sont
l’arrêté du 15 septembre 1982 relatif au commerce des originaires de Corse et de Languedoc-Roussillon, et dont les
semences de plantes fourragères. semences sont produites en Australie. Le matériel végétal
est bien génétiquement d’origine méditerranéenne mais les
3.2.1.1.2. Espèces non réglementées lots produits en Australie peuvent contenir des semences
Il existe de nombreuses autres espèces végétales qui ne sont d’espèces de la flore australienne.
soumises à aucune réglementation quant à la qualité des
lots de semences et pour lesquelles il convient donc d’être 3.2.2. Boutures et plançons
très vigilant, notamment en obtenant les garanties utiles de 3.2.2.1. Production de boutures
la part des producteurs. Quelques fournisseurs sont spécialisés dans la production de
boutures, à partir de pieds mères issus de matériel végétal
Quelques exemples : Bleuet (Centaurea cyanus), Centranthe prélevé dans la nature et cultivés en pépinière.
rouge (Centranthus ruber), Lavande à toupet (Lavandula
stoechas), Mauve musquée (Malva moschata), Immortelle 3.2.2.2. Prélèvement in situ
des sables (Helichrysum stoechas), Houlque laineuse (Holcus Lorsque cela est possible, le prélèvement de matériel
lanatus), Baldingère faux-roseau (Phalaris arundinacea), végétal (ex. : bouture de saule, Salix sp.) en milieu naturel à
Psoralée bitumeuse (Psoralea bituminosa), Orpin des rochers proximité du chantier permet de garantir :
(Sedum reflexum), etc. - un respect de l'indigénat génétique, à condition toutefois
de rester sur le même grand bassin versant
Dans les cas où les semences utilisées proviennent de - une bonne adaptation aux conditions du site traité
collectes préalablement réalisées sur les sites, les critères de - une réduction du temps de transport et de stockage, donc
qualité technologique des semences collectées ne peuvent généralement un meilleur taux de reprise.
plus rentrer en ligne de compte, aux risques et périls du
donneur d’ordres, quant au résultat de l’ensemencement Cela impose de trouver des zones où il y a suffisamment de
(homogénéité, diversité et densité du couvert végétal). pieds mères, ainsi que de la (ou des) espèce(s) considérée(s)
et ayant un port se prêtant aux techniques que l'on souhaite
Remarques : Le label Végétal local a été créé à l’initiative mettre en œuvre. Il faut ensuite obtenir les autorisations
de la Fédération des conservatoires botaniques nationaux, nécessaires aux prélèvements et que ces derniers s’intègrent
Plante & Cité et l’AFAC-Agroforesteries. Professionnels dans les orientations de gestion et de préservation des
et scientifiques du génie végétal ont été consultés pour formations végétales présentes.
valider des règles techniques de la collecte et production de
végétaux indigènes. A noter que pour des raisons sanitaires, il faut éviter de
prélever dans des secteurs touchés par certaines pathologies
très contagieuses telles que la maladie de l’aulne, la 3.2.3.3. Plants pour la phytoépuration
chalarose du frêne, la peste de l’écrevisse, le chancre coloré, Voici quelques exemples de plants utilisés en phytoépuration
etc. en fonction de la nature du filtre.
Le géofilet est fixé au sol, au niveau des zones d’agrafage, 3.3.2. Ensemencement
par des fiches d’ancrage implantées perpendiculairement L’ensemencement peut être réalisé de deux façons
au plan de la pente, en moyenne tous les 50 cm et principales, dont le choix dépend notamment du contexte
éventuellement en pleine bande, en fonction de la situation du chantier et des conditions d’intervention (superficie,
rencontrée (nature du terrain, pente…). On compte en accès routier, sensibilité et portance du terrain…) :
moyenne une fiche par m². Il est possible d’utiliser plus de - hydroensemencement, au moyen d’un matériel spécifique-
fiches d’ancrage afin que le géofilet soit bien en contact ment conçu pour cela : l’hydrosemoir ; c’est le moyen le plus
avec le terrain. couramment employé. Un autre matériel spécifique a été
conçu pour les chantiers inaccessibles en montagne : le semis
Si le géofilet ne présente pas de renforcement des fils est réalisé à l’hélicoptère (les fournitures tombent au sol par
de chaîne sur les côtés, les lés sont alors disposés avec un gravité)
recouvrement du lé suivant sur le lé précédent d’environ - ensemencement manuel, au moyen d’un semoir manuel ou
20 cm, maintenus au plus près du sol par des fiches d’ancrage. directement à la main
Point de contrôle interne Leur mise en terre peut se faire soit par enfoncement à l’aide
d’une masse, soit sur une tranchée préalablement réalisée,
Il faut vérifier : de 50 cm à 1 m de largeur, inclinée de 10 % minimum vers
- le bon ancrage des plants l’intérieur et sur laquelle elles doivent être déposées à plat.
- l’absence d’hélophyte flétrie
- le bon positionnement altimétrique des hélophytes 3.3.6.2. Lit de plants et plançons
En pied de berge (ou de talus), une assise est établie pour
l’implantation du matériel végétal.
3.3.6. Cordon / lit de plants et plançons
Les plants et plançons sont alors disposés côte à côte
en oblique sur l’assise, pied au plus bas et au fond de la
Agraphes de fixation des géotextiles
tranchée.
2 à 5 cm
Ensemencement des surfaces travaillées
Boutures LorsqueMatériaux
l’installation
gravelo-terreux endu
remblai lit de plants et plançons est
50 cm accompagnée de laRamilles mise
IV de saulesplace
en et arbustesd’un géofilet, qui prend
à1m
1H nte
la forme d’un boudin de densitédont
variable la largeur est suffisante et
pe
/2 m
V ax
m
à6 Verticales pouvant se situer sous
III Optionle lit ousous-fluviale
protection au-dessus afin de réaliser une
2 et de pied de berge
succession de lits de plant et plançons, le dernier lit de plants
II
de densité variable
pe
/2 m
V ax
Chemise drainante,
I matériaux compactés Pour les cordons, le point de contrôle identique à celui
Niveau moyen des eaux de la technique du bouturage
Pour les lits de plants et plançons, le point de contrôle
Inclinaison des lits est identique aux techniques du bouturage et plantation
≥ 20° Il convient en outre de vérifier le bon tassement des
matériaux terreux au sein des boudins.
Géotextiles : Sommet : treillis biodégradable de coco tissé
Hors eau : treillis biodégradable de coco tissé
Sous l’eau : géotextile synthétiques non tissé
3.3.7. Couche de branches à rejets / garnissage
Le terrain est tout d’abord légèrement décaissé, nettoyé et
aplani. Les pieux sont enfoncés partiellement à la masse ou
de principe des cordonsFigure
(gauche) et
19lits: de plants (droite)
Schéma de principe
du cordon (haut) battus mécaniquement.
et du lit de plants et plançons (bas)
Les matériels végétaux sont ensuite mise en place en tapis
jointif épais. Ils sont plaqués et maintenus au sol avec le
Le travail s’effectue en dehors de la période de végétation. treillage de fils de fer, de corde ou de géofilet et reliés aux
pieux enfoncés sur toute la surface du tapis. Le fil de fer
3.3.6.1. Cordon constituant le treillage est maintenu sur les pieux avec un
Sur le versant ou dans le lit de ravine, on établit le réseau crampillon. Les pieux sont reliés entre eux.
d’assises (banquettes ou ouvrages de stabilisation) pour
l’implantation des boutures. La terre déblayée sert de Le tout est recouvert par une fine couche de matériaux
remblai pour l’atterrissement en contrebas du cordon terreux, de façon à ce que l'on ne voit presque plus les
en construction. La réalisation de ce réseau n’est pas matériels végétaux. Elle doit bien remplir les interstices des
systématique et on peut implanter les boutures directement branches.
à la masse ou en creusant un pré-trou à la barre à mine.
Une fois le treillis de fils de fer recuit ou de cordage en place,
Les boutures sont alors disposées horizontalement, les pieux sont battus une deuxième fois.
verticalement ou le plus souvent en oblique. L’extrémité des
boutures située à l’air libre est proprement découpée. La
terre remblayée autour des boutures est légèrement tassée.
Branches de saules
s travaillées
Treillis de fil de fer
e biodégradable tissé ou de cordage
Niveau moyen des eaux
autres
Figure 9 : Schémas de principe des couches de branches à rejets (à gauche) et des garnissages (à droite)
Pieux mort
Piquet
Pieu
Banquette
Mise en place
des banquettes
pe des couches deFigure
branches à20 : (àSchéma
rejets degarnissages
gauche) et des principe d’une
couche de branche
(à droite) et des piquets
m
(haut) et d’un garnissage de boutures (bas)
à6
2
30 à 50 cm
Point de contrôle interne
3.3.8. Fascine
3.3.8.1. Fascine de ligneux
En pied de berge, sur le versant ou dans le lit de ravine,
on établit les assises (banquettes) pour l’implantation des Etat final
fascines. (après reprise
Les pieux sont taillés en biseau à la base et disposés à des boutures)
l’extrémité aval des banquettes, soit dans des trous creusés
à la barre à mine ou à la perforatrice, soit plantés à la masse
ou battus mécaniquement.
Les matériels végétaux sont liés ensemble avec de la corde, Figure 10 : Fascine de ligneux de versant
environ tous les mètres, de façon à constituer les fagots.
Figure 22 : Fascine de ligneux de versant
Lors de la mise en place des fagots, ces derniers doivent
se recouper au maximum sur une même rangée. Les deux
sur les autres. Les dernières branches peuvent également 3.3.10. Palissade
être fixées à l’aide de crampillons métalliques sur les pieux, En pied de berge, sur le versant ou dans le lit de ravine,
afin d’éviter le desserrement de l’ensemble. on établit les assises (banquettes) pour l’implantation des
palissades.
On répète l'opération de façon à obtenir plusieurs paires de
rangées, avec un sens de tressage inversé sur un même pieu, Les pieux sont taillés en biseau à la base et disposés à
sur la totalité de sa hauteur, les rangées étant les plus serrées l’extrémité aval des banquettes, soit dans des trous creusés
possible et la rangée du bas plaquée au sol. Les matériels à la barre à mine ou à la perforatrice, soit plantés à la masse
végétaux doivent se recouper sur une même rangée. ou battus mécaniquement.
Boutures Pieu
(diamètre 1,5 à 3 cm
> 5 cm
et longueur >2 m)
Raccord des
boutures
Niveau moyen
des eaux En option, treillis de géotextile
biodégradable tissé > 70 cm < 50
< 50 cm
cm
Plate-forme optionnelle > 70 cm
Branches vivantes
En option, branches anti-affouillement,
> 20 cm
ramilles non capables de rejeter > 20 cm
Pieux de saules 50 à 80 cm
50 à 80 cm
> 20 cm
50 à 80 cm
Les boutures de la rangée verticale la plus à l’aval sont passage de moise, le géofilet est refermé.
plaquées contre les pieux, avec au moins 1 cm de terre entre
chaque bouture, pour ne les laisser apparaître à l’air libre La base du caisson est légèrement inclinée vers le talus
que du côté aval de la palissade. Les boutures de la rangée d’environ 5 degrés.
verticale la plus à l’amont sont complètement enterrées,
avec au moins 1 cm de terre entre chaque bouture. Les deux Le caisson est végétalisé au moyen de plançons et de plants
rangées verticales de boutures sont parallèles et séparées (cf.§ 3.3.6. Cordon / Lit de plants et plançons).
par 1 cm de terre.
On recouvre alors l’ouvrage de matériaux terreaux, de Si plusieurs caissons se succèdent le long du cours d’eau, ils
manière à ce que les matériels végétaux soient en contact sont fixés les uns aux autres par l’assemblage bout à bout
avec du sol. Le comblement à l’amont se fait ici au fur et à des longrines. Celles-ci sont entaillées de la moitié de leur
mesure de la mise en place des boutures. diamètre sur environ 20 cm de longueur et assemblées par
des clous.
III Longrines,
Moises
Mise en place de longerons
II
Mise en place de
1H/5V
pente max
chandelles rampantes
Espacement variable
supérieur ou égal à 1m
Terra
in n
atu
rel
Chemise drainante
Figure 28 : Schéma de principe d’un treillage bois vu de face
Inclinaison de l’ouvrage Figure 15 : Schéma de principe d’un treillage bois vue de face
≥ 5°
3.3.13. Techniques de phytostabilisation milieux protégés… Or les engins de chantiers et/ou de petits
Dans le cas de la phytostabilisation, les étapes de la matériels thermiques présentent des risques de dégradation
préparation du terrain peuvent comporter tout ou partie et/ou de pollution (tassement du sol, transport de matériel
des actions suivantes : végétal indésirable, fuite d’hydrocarbure…). Il est donc
- défrichement / déboisement nécessaire de mettre en place des mesures de prévention
- désherbage dès le démarrage des travaux.
- aplanissement du terrain
- décompactage 3.3.15.1. Mesures de prévention vis-à-vis de la dégradation des
- ajout d’amendement milieux
- pose de bâche horticole - des itinéraires de circulation pour les engins et véhicules
sont balisés
S’ensuivent alors la plantation ou du semis de la végétation. - les dimensions et poids des engins sont strictement adaptés
aux travaux, afin d’éviter tout tassement du terrain ou effet
Dans le cas de la phytostabilisation aidée, la préparation d’orniérage
du terrain est suivie de l’épandage de l’amendement, - les engins équipés de chenilles sont recommandés pour les
du fraisage du sol puis de la plantation ou du semis de la interventions sur des ouvrages en pente ou en cas de faible
végétation. portance du sol, la portance pouvant fluctuer en fonction
des conditions météorologiques.
Les techniques de plantation ou de semis de la végétation
sont les mêmes que celles des autres travaux de génie 3.3.15.2. Mesures de prévention vis-à-vis de la pollution des
végétal. Il s’agit notamment d’ensemencement par milieux
projection hydraulique (cf. § 3.3.2), plantation (cf. § 3.3.6) - les engins de chantier utilisés sont exempts de fuite
ou bouturage (cf. 3.3.4). d’hydrocarbures et de matériel végétal potentiellement
contaminants (rhizomes, semences, tiges…)
Les chantiers de phytostabilisation nécessitent de respecter - un contrôle systématique et quotidien de l’ensemble des
les pratiques des professionnels des sols pollués, afin circuits hydrauliques peut être mis en place et consigné dans
d’assurer la sécurité du personnel et d’éviter le déplacement un carnet de bord
de la pollution via le personnel et/ou les engins du chantier. - en cas de fuite accidentelle, l’engin est immédiatement
Aussi, il est nécessaire de prévoir des vêtements à usage évacué de la zone de travail vers une zone étanche afin
unique ou dédiés au chantier et d’équiper le personnel de d’effectuer les réparations
gants et de masques anti-poussières. Par ailleurs, les engins - les opérations de ravitaillement d’hydrocarbures se
et tous les outils en contact avec le terrain doivent être font en dehors des zones de travail et idéalement sur des
nettoyés avant que les engins ne quittent le chantier. surfaces étanches, où est également stocké l’ensemble des
hydrocarbures. Leur stockage se fait dans des cuves à double
En la matière, l’entrepreneur doit se conformer aux paroi
prescriptions du coordinateur « sécurité et protection de la - des kits anti-pollution spécifiques, comprenant des
santé » (cf. loi n°93-1418 du 31/12/1993, décret n°94-1159 du absorbeurs d’hydrocarbures, sont disponibles en quantité
26/12/1994 et décret n°2003-968 du 24/01/2003). suffisante sur le chantier, afin d’éviter toute dispersion de
polluants en cas de fuite
- l’utilisation des graisses et/ou fluides, qui présentent des
Point de contrôle contradictoire propriétés de moindre impact sur l’environnement, est
privilégiée (écolabel français (NF Environnement), écolabels
Le point de contrôle est identique à celui des techniques européens…).
« ensemencement », « plantation » et « bouturage »
3.4. Travaux de parachèvement, travaux de
3.3.14. Techniques de phytoépuration (filtre planté) confortement, plan de gestion
Les consignes du cahier des charges du dispositif de
traitement doivent scrupuleusement être respectées. Les techniques de génie végétal, qui utilisent les végétaux
comme éléments constitutifs des ouvrages, nécessitent la
mise en œuvre de travaux complémentaires, réalisés dans
Point de contrôle contradictoire les mois qui suivent les travaux initiaux :
- les travaux de parachèvement définis comme intervenant
Il est impératif de fournir au client et au service public avant la réception des travaux,
de l’assainissement dont dépend le client, un livret de - les travaux de confortement définis comme intervenant
chantier, comprenant notamment des photos prises après la réception des travaux.
à chaque étape entre le piquetage du dispositif de
traitement et la plantation des végétaux 3.4.1. Travaux de parachèvement
Pour l’ensemble des techniques de génie végétal, les travaux
La bonne qualité de l’eau à la sortie du dispositif de de parachèvement sont des prestations rémunérées à
traitement doit être vérifiée. l'intervention et de manière spécifique.
3.4.1.1. Hydroensemencement
3.3.15. Matériel d’exécution Classiquement, il s’agit d’un complément de semis
La majorité des travaux de génie végétal est réalisée dans accompagné ou non d’une fertilisation ou simplement
des milieux sensibles : bords de cours d’eau, zones humides, d’une fertilisation de parachèvement.
3.4.2.1. Hydroensemencement
Il s’agit généralement d’une deuxième ou troisième
intervention supplémentaire pour épandre des matières
fertilisantes, notamment dans le cas d’ensemencement sur
sol brut non revêtu de terre. On parle alors de fertilisation de
confortement. Une opération de fauchage peut également
être réalisée. Le cas échéant, ils ne se confondent pas avec les
travaux d’entretien, qui font l’objet d’un marché spécifique.
Les modalités de mise en œuvre et point de contrôle sont
identiques à celles relatives à la première intervention.
4. Bibliographie
Il correspond :
- Consignation au niveau du
- à la formalisation d’un accord
compte-rendu de chantier,
entre l’entreprise et le maître
- Le chef de chantier, le cosigné par l’entreprise et le
d’œuvre ou le maître d’ouvrage
conducteur de travaux ou le maître d’œuvre ou le maître
- à un changement de tâche,
dirigeant de l’entreprise du d’ouvrage.
Point de contrôle notamment lorsqu’une tâche a
paysage, en présence du maître - Un document réalisé par une
niveau 2 = Point des conséquences sur la suivante
d’œuvre ou du maître d’ouvrage. entreprise tierce.
de contrôle ou lorsqu’elle a des conséquences
contradictoire irréversibles
- Une entreprise tierce (exemple : > Ce type de point de contrôle
- à la réception des travaux.
mesure de la portance). doit déboucher sur une preuve
mobilisable en cas d’expertise
Chaque règle professionnelle ne doit
judiciaire / de litige.
pas comporter plus de 5 points de
contrôle contradictoires.
Les points de contrôle contradictoires constituent des Le cas particulier de la clientèle particulière sans maîtrise
points d’arrêt. Ces arrêts obligatoires sont contractuels. d’œuvre :
Ils interdisent de continuer la phase suivante de la tâche
jusqu’à ce que les points d’arrêt soient levés. La levée des Parce que la clientèle particulière n’est pas « sachante » en
points d’arrêt a lieu dès que les contrôles contradictoires ont termes d’aménagements paysagers, les points de contrôle
donné satisfaction. La phase suivante du travail peut alors pour ce type de clientèle sont principalement des points de
reprendre de façon formelle avec toutes les garanties de contrôle internes.
bonne exécution de la ou des tâches précédentes.
Il est fortement recommandé de formaliser les étapes de
Il existe par ailleurs deux types de points de contrôle validation des plantes et des matériaux à mettre en œuvre
contradictoires particuliers : et de réception des travaux avec la clientèle particulière.
De même, il est fortement recommandé que chaque
- les points de contrôle relatifs aux approvisionnements modification de la commande initiale du client débouche
sur la rédaction d’un nouveau devis, la signature par le client
- les points de contrôle relatifs à la réception du support. particulier du nouveau devis prouvant son accord.
SARL d’édition de presse au capital de 140 800 euros - RCS Lyon 401 325 436
RÈGLES PROFESSIONNELLES | Travaux de génie végétal N° : N.C.1-R0 | 10,02 € TTC (hors frais de port)