Seance 1B

CHAPITRE I : CARACTERES GENERAUX DES CEREALES
1.2 Structure de la plante

1.2.1 le système racinaire
- Les racines s’enfoncent jusqu’à 100cm -120cm dans le sol. Mais 80à90% des
racines sont localisées dans la couche de 20-30cm.
1.2. 2 La tige
- C’est le chaume avec 5 -7 entre-nœuds séparés par des nœuds.
- Chez le maïs, on peut avoir plus de 20 entre-noeuds
- L’intérieur du chaumes est souvent vide mais chez le maïs et le sorgho, il est rempli
d’un tissu parenchymateux blanc.
- La croissance de la tige s’opère par étirement des entre-nœuds (croissance
intercalaire) du bas vers le haut. D’abord allongement de l’entre-nœud de base puis
suivent les autres,.
- Sur la partie souterraine du chaume, se se trouvent des entre-nœuds terès court ou
plateau de thallage

1.2. 2 La tige
- Sur la partie souterraine du chaume, se trouvent des entre-nœuds très courts ou
plateau de tallage où se forment les racines adventives et les talles
- Le mil porte les talles normales comme les autres céréales, mais aussi des
ramifications aériennes de talles
1.2. 2 L’inflorescence
- Chez le blé, seigle, l’orge, c’est une épis; chez le mil, sorgho, riz et le fonio, c’est
une panicule.
- Chez le maïs, les inflorescences mâles et femelles sont séparées sur un même pied
- L’épi se présente sous la forme d’une rafle sur laquelle se forment des épillets. Chez
le maïs, il est protégé par des spathes (bractées)

1.2. 3 Le fruit
- Il est monosperme.
- Durant sa formation, les téguments ovariens et ovulaires se soudent pour former une
double enveloppe autour de l’endosperme ce qui fait en même la graine, le fruit =>
appelé caryopse ou grain.
- Le composition chimique du grain varie beaucoup en fonction:
• Des conditions climatiques
• La nature du sol
• Le niveau agrotechnique
• La variété cultivée
1.3 Croissance et développement des plantes céréalières
Chez les espèces céréalières on distingue les phases phénologiques suivantes :
levée, le tallage, la montaison, l’épiaison et la maturation.
- L’effectivité de la réalisation de ces phases dépend des conditions créées pour une
bonne germination
 Pour germer : il faut de l’humidité, aération, et une température spécifique.
L’humidité favorise l’hydratation du grain, la respiration de l’embryon et l’activation
des enzymes sur les réserves nutritionnelles.
Exemple :
• pour l’hydratation du maïs, mil, du sorgho, il faut un minimum d’eau équivalent
respectivement à 44%, 25%, 25% du poids sec du grain
• Pour le blé et le seigle, il faut 56%
• Pour l’orge et l’avoine , 48% et 60%
 Pour germer :
-Température optimale de germination des espèces du premier groupe (: blé, avoine,
seigle, orge) 6-12°C; Deuxième groupe (mil, maïs, riz, sorgho, sarrasin) : 18-22°C
- A des températures plus basses, la germination devient presque impossible ou la

croissance des plantes devient lente si elle venait à se réaliser malgré tout
Cette température est 8-10°C pour les espèce du second groupe et de 1-3°C
pour ceux du premier groupe
- Le processus de la germination débute par la croissance de la radicule
- Au sortir du grain, la tigelle est recouverte par un capuchon qu’on appelle coléoptile
dont le rôle est de protéger la tigelle encore fragile des blessures des particules du
sol
- Hors du sol, le coléoptile cesse de croître, son extrémité se déchire et laisse
apparaître la première vraie feuille=> ce qui marque le début de la levée

 Phase de la levée :
- Elle est optimale quand les semences ont une énergie germinative élevée, le semis est
réalisé à une période convenable de la saison de culture et à une bonne profondeur.
- Après l’apparition la formation de la troisième feuille, la croissance en hauteur

diminue de rythme, le développement des organes souterrains s’accelère
• Les racine se développent et se ramifient
• les bourgeons des plateaux de tallage produisent des talles (tiges secondaires), c’est la
phase de tallage :
 le nombre de tiges formés est le tallage total
Aux phases finales de la végétation, l’ensemble des talles portant des inflorescences
est appelé tallage utile, les talles non-porteuses d’inflorescences forment le tallage
herbacé
 Phase de levée:
- La vigueur du tallage dépend très étroitement de :
La fertilité du sol,
L’humidité et la température du sol,
La variété et des conditions agrotechniques (périodes de semis, schéma d’installation,
profondeur du semis.
• Plus le semis est dense moins élevé est le tallage
•Une profondeur de semis importante diminue aussi le tallage
• Selon l’intensité de la sécheresse au niveau de la couche arable :
o il n’y aura pas de tallage, ou le processus se raccourcit dans le temps, ou tallage
herbacé est supérieur au tallage utile.
o Chez une culture, les variétés tardives produisent plus de talles que les variétés
précoces

 Phase de tallage:
- Le processus de tallage reste générale en cours quand la tige principale ou le maître-
brin entame la montaison
 Phase de montaison
C’est la formation des éléments de l’inflorescence dans les gaines des feuilles
paniculaires suivie par l’accélération de la croissance des tiges
La montaison détermine le rendent des plants d’où la nécessité de veiller à ce que les
plantes ne manquent d’eau et d’éléments nutritifs en ce moment
Phase de l’épiaison Elle comprend:
-L’ouverture des fleurs
-Pollinisation et fécondation
-Formation des grains
-Migration des éléments nutritifs vers les fruits
Phase de l’épiaison
Elle comprend:
- La floraison est optimale chez les espèces du premier groupe à 15-20°C et à 20-25°C
chez le second groupe.
- Sur les épis, l’ouverture des fleurs commence par le milieu puis s’étend vers le haut
puis vers le bas.
- Sur les panicules, elle évolue du haut vers le bas
- Il est démontré que les premiers grains formés donnent les semences de meilleure
qualité=>
 Sur les épis, on choisira les grains de la zone médiane
 Sur les panicules, choisir les grains de la partie supérieure
Phase de l’épiaison
Elle comprend:
- La durée de l’épiaison varie de 10 à 15 jours selon les particularités saisonnières
Phase de maturation
Le début est marqué par le jaunissement de la feuille paniculaire (dernières feuilles du
tallage)
Elle se caractérise par la perte progressive de l’eau dans les grains formés et la
transformation du contenu soluble en non-soluble. Ces processus aboutissent à la
maturité des grains.
On distingue : la maturité laiteuse, la maturité pâteuse et complète

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1.2 Structure de la plante

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- A des températures plus basses, la germination devient presque impossible ou la

1.3 Croissance et développement des plantes céréalières

- Après l’apparition la formation de la troisième feuille, la croissance en hauteur

1.3 Croissance et développement des plantes céréalières

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