Fausses Confidences Texte 2
Fausses Confidences Texte 2
Fausses Confidences Texte 2
Intro
Marivaux est un des plus grands dramaturges français du siècle des lumières , ses
œuvres critiquent un ordre social . Marivaux remet en question les sociétés d’orde , et
interroge sur , le pouvoir du langage et de la manipulation , les inégalités sociales tout en
amusant le publique .
Dans cette extrait araminte confie à Dorante qu’elle ne veut pas épouser le comte
Dorimont , Dubois va donc les interrompre pour s’entretenir avec Araminte.
Problématique
Comment Dubois sert-t-il les intérêts amoureux de Dorante par de fausses confidences ,
adressées à sa maîtresse Araminte ?
Plan
Partie 1
Un homme honnête
L'extrait s'ouvre sur deux phrases interrogatives d'Araminte qui soulignent le trouble de la
jeune femme.(Ligne 1 à 2)
La didascalie interne & (cet air étonné)nous renseigne sur le jeu de Dubois qui feint la
surprise en apercevant Dorante.
Évidemment, Araminte Ignore que cette surprise est fausse et qu'il sagit d'un stratageme
de Dubois.
Le valet annonce alors qu'il demissionne. La litote plaisante <<Ce n'est rien », ainsi que
ses périphrases élégantes (« avoir /'honneur de servir madame ») témoignent de son
habileté linguistique.
La didascalie (* surprise ») souligne l'étonnement d'Araminte, étonnement qui est aussi
celui du spectateur:
.
Dubois est maître dans l'art de créer une attente, avec l'interregation « Savez-vous à qui
vous avez affaire Ligne 6? » qui aisse présager une révélation grave.
Le spectateur est aussi troublé qu'Araminte tant la description de Dorante par Dubois
contredit l'amitié entre les deux nommes.
Araminte essaie de reprendre l'ascendant par des phrases interrogatives: ‹ Mais que
signifient tes explications ?
A travers cette description de Dorante, Dubois manipule Les prejuges sociaux de la haute
La meuf
Partie 2
L’éloge de Dorante
A partir de « Lui! Il n'y a point de plus brave homme », le portrait dépréciatif de Dorante
laisse place à un portrait élogieux, comme en témoigne la tournure superlative
hyperbolique « Il n'y a point
de olus brave nomme dans toute la terre »
Dubois révèle alors le mal de Dorante: « C'est à la tête que le mal le tient. »
La scène devient alors franchement comique.
Elle exige donc une « preuve » de « sa folie » puisque cette dernière n'est pas
Dubois dépeint alors Dorante comme fou avec le champ lexical de la folie (« fou«, «
cervelle brülées, « un perdu«) mais cette folie est amoureuse (« il extravague d'amour« ).
En réalité, cette comparaison entre la folie et l'amour est une analogie précieuse qui met
Dorante en valeur.
D'autant plus que Dubois ne manque pas de rappeler les qualités de Dorante dans la
même phrase: « un homme incomparable » .
Cette confidence est plaisante, car elle est vraie (Dorante est fou amoureux d'Araminte) et
fausse en même temps (car elle est réalisée stratégiquement, pour manipuler Araminte).
Partie 3
De sincères confessions
Après l'avoir blâmé, Dubois fait l'éloge de son ancien maître : «
Pour ce qui est de l'objet, il n'y a rien à dire. »
la variété des registres de langage qui vont du familier (« Malepeste/») aux raffinements
précieux.
Par cette confidence voilée, Dubois suscite la curiosité d'Araminte, qui interroge toujours:
« Est-ce que tu la connais, cette personne?»
Dubois révèle enfin, certain de faire son effet: « c'est vous, madame. » Le présentatif «
c'est » théâtralise cette révélation.