CCN Estethique
CCN Estethique
CCN Estethique
Clauses générales
Préambule
Article
En vigueur étendu
La présente convention collective annule et remplace l'ensemble des dispositions de la convention collective
nationale du 11#mai#1978 (iddc : 972) pour les entreprises entrant dans le champ d'application défini ci-après.
Aucun accord ne pourra déroger aux dispositions de la convention collective sauf de manière plus favorable
aux salariés hors les cas où les dispositions légales donnent à l'accord de branche un caractère subsidiaire.
Article #1er
Champ d'application professionnel et territorial
En vigueur étendu
Il est créé une convention collective nationale de l'esthétique cosmétique, d'une part, et de l'enseignement
technique et professionnel lié aux métiers de l'esthétique, des soins corporels et de la parfumerie et à la vente
de produits de beauté et d'hygiène, de cosmétiques et de parfums, d'autre part.
Champ d'application
Article 2
Adhésion
En vigueur étendu
Toute organisation syndicale représentative de salariés ainsi que toute organisation patronale reconnue
représentative qui ne sont pas signataires de la présente convention pourront y adhérer ultérieurement dans
les conditions fixées par la loi.
Cette adhésion est valable à partir du jour qui suivra celui de la notification de l'adhésion au greffe du conseil
de prud'hommes de Paris, où le dépôt de l'accord est effectué.
Article 3
Durée et clauses de révision et de dénonciation
En vigueur étendu
La présente convention est conclue pour une durée indéterminée. Elle s'appliquera à compter du jour de son
extension.
La présente convention pourra être dénoncée par l'une ou l'autre des parties signataires ou adhérentes après
un préavis de 3 mois.
En cas de dénonciation par l'une des parties, la présente convention continuera à s'appliquer jusqu'à ce qu'une
nouvelle convention lui soit substituée et au plus tard pendant 3 ans à compter de l'expiration du délai de
préavis.
Conformément aux dispositions de l'article#L. 2261-9 du code du travail, une nouvelle négociation
s'engagera à la demande de l'une des parties intéressées dans les 3 mois suivant la date de notification de la
dénonciation.
Si une seule organisation syndicale dénonce la présente convention, celle-ci continuera à lier les autres
signataires.
Dans les mêmes conditions que la dénonciation, l'une des organisations syndicales signataires de la
présente convention collective peut également demander à tout moment la révision de certaines clauses,
conformément aux dispositions de l'article#L. 2261-7 du code du travail.
Article 4
Publicité et extension de la convention
En vigueur étendu
La présente convention est établie en nombre suffisant d'exemplaires pour être remise à chacune des parties
contractantes, au ministère du travail et, pour le dépôt, au secrétariat du conseil des prud'hommes de Paris,
dans les conditions prévues aux articles#L. 2231-5 et suivants du livre#II du code du travail.
En vertu du livre#II du code du travail (art.#L. 2261-24), il est demandé par les parties contractantes
au ministre du travail que la présente convention et ses annexes soient rendues obligatoires par arrêté
d'extension.
La présente convention sera déposée, par le secrétariat de la commission paritaire, auprès des services
centraux du ministère chargé du travail, à la direction générale du travail.
En cas de défaillance du secrétariat, la présente convention pourra être déposée par toute autre organisation
représentative signataire de la présente convention.
Article 5
Commissions
En vigueur étendu
Plusieurs commissions nationales paritaires sont instituées afin de concourir à l'élaboration et à l'application
de la présente convention.
Lorsque les salariés d'une entreprise sont appelés à participer aux commissions instaurées dans le cadre
de la présente convention, aucune réduction de leurs appointements ne sera effectuée en raison de leur
participation à ces commissions.
Le secrétariat de la CPPNI est assuré par la CNAIB-SPA, 64, rue de la Briqueterie, 17000 La Rochelle.
– représenter la branche, notamment dans l'appui aux entreprises et vis-à-vis des pouvoirs publics ;
– du compte épargne-temps.
Ce rapport doit, en particulier, faire état de l'impact de ces accords sur les conditions de travail des salariés
et sur la concurrence entre les entreprises de la branche. Le cas échéant, il formule des recommandations
destinées à répondre aux difficultés identifiées.
Il est ensuite versé dans la base de données nationale qui a vocation à recueillir l'ensemble des conventions et
accords collectifs conclus (bulletin d'informations n° 111, social n° 52 du 20 octobre 2016).
b) Elle peut rendre, à la demande d'une juridiction, un avis sur l'interprétation de la convention ou d'un
accord collectif, présentant une difficulté sérieuse et se posant dans de nombreux litiges. Cet avis ne peut pas
faire l'objet d'un recours.
d) Elle est destinataire des conventions et accords d'entreprise conclus avec les représentants élus du
personnel ou mandatés par une organisation syndicale.
e) Elle se réunit au moins trois fois par an en vue des négociations mentionnées au chapitre Ier du titre IV du
code du travail et notamment :
– les conditions de travail et gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et sur la prise en compte
de la pénibilité du travail ;
– les priorités, les objectifs et les moyens concernant la formation professionnelle des salariés ;
– d'organiser les modalités d'exercice du temps partiel dès lors qu'au moins 1/3 de l'effectif de la branche
professionnelle occupe un emploi à temps partiel ;
– l'institution d'un ou plusieurs plans d'épargne interentreprises (PEI) ou plans d'épargne pour la retraite
collective interentreprises (PERCO) lorsqu'il n'existe aucun accord conclu à ce niveau en la matière.
1.2.1. Contribution
Les entreprises entrant dans le champ d'application versent une contribution destinée à assurer le
financement de l'amélioration de la négociation et de l'information.
Cette contribution est égale à 0,06 % du montant de la masse salariale brute servant d'assiette aux cotisations
de la sécurité sociale payées par chaque entreprise concernée au 31 décembre N – 1, sur la base de la DADS
de l'année pour laquelle la cotisation est collectée.
Cette contribution est gérée par une association créée à cet effet : l'APANECEP.
Déduction faite des frais de collecte, les sommes recueillies sont réparties de la façon suivante :
– 20 % pour l'APANECEP, association créée entre les signataires du présent accord, pour permettre son
fonctionnement et la réalisation de son objet ;
– 80 % répartis à parts égales, entre les organisations professionnelles d'employeurs et les organisations
syndicales de salariés.
La part des organisations professionnelles d'employeurs est répartie au prorata du nombre de salariés
représenté par les entreprises adhérentes à leurs organisations professionnelles. Le nombre de salariés de
chacune des organisations sera calculé en prenant comme référence le document comptable certifié fourni
par chaque organisation.
La part des organisations syndicales de salariés est répartie de manière égale entre les différentes
organisations syndicales reconnues représentatives au niveau national (2).
– prendre en charge les frais occasionnés par les réunions des diverses commissions paritaires ;
– renforcer la présence des salariés et des employeurs dans les négociations de branches ;
– développer l'information et la sensibilisation des salariés et des entreprises sur les dispositions
conventionnelles ;
– financer l'établissement de rapports permettant une meilleure connaissance des secteurs concernés ;
Les contributions prévues sont collectées à ce jour par l'association “ Accompagnement et soutien pour la
gestion de la négociation paritaire ” (ASGNP) dont le siège social est situé 29, boulevard Edgar-Quinet,
75014 Paris selon les modalités définies dans la convention signée le 25 août 2004 entre cet organisme
et l'association paritaire pour “ l'amélioration de la négociation dans l'esthétique cosmétique et les écoles
professionnelles de la parfumerie et de l'esthétique cosmétique ” (APANECEP) dont le siège social est situé
1, rue de Tunis, 17000 La Rochelle.
L'organisme collecteur est chargé de reverser la totalité, déductions faites des frais de collecte, à l'association
APANECEP qui assurera la répartition des sommes entre les organisations reconnues représentatives de la
convention collective nationale.
La commission est composée d'un membre titulaire et d'un membre suppléant désignés par chacune des
organisations représentatives nationales (3) syndicales de salariés de la présente convention et d'un nombre
égal total d'employeurs issus d'organisations représentatives nationales (4).
La demande est faite par lettre recommandée avec avis de réception ou en lettre suivie et adressée au
secrétariat de la commission tenu par la CNAIB-SPA ; elle expose le différend portant sur l'interprétation à
donner au texte de la présente convention.
La demande pourra être faite par un employeur ou par un salarié ou par l'intermédiaire d'une organisation
syndicale ou professionnelle. La commission nationale devra se réunir dans un délai maximal de 2 mois.
La commission peut d'un commun accord entre ses membres faire appel à un ou plusieurs experts.
La commission ne peut se réunir que si le quorum est atteint dans chaque collège.
Le quorum est de 50 % arrondi au chiffre supérieur des organisations par collège avec possibilité de pouvoir.
Le collège salarié dispose d'une voix par organisation lorsque la CPPNI est réunie dans son rôle
d'interprétation.
Ces voix seront réparties proportionnellement aux poids des OP (cf. répartition des fonds de l'APANECEP).
2.1. Préambule
2.2. Composition
La CPNEFP est composée d'un représentant (un titulaire et un suppléant) de chaque organisation syndicale
de salariés reconnue représentative et d'un nombre égal total d'organisation d'employeurs reconnue
représentative. Le nombre de voix sera réparti proportionnellement au poids de chaque organisation
d'employeur (cf. répartition des fonds de l'APANECEP) sans pouvoir être inférieur à une voix par
organisation d'employeur.
2.3. Organisation
La commission sera coprésidée par une organisation syndicale d'employés et par une organisation syndicale
d'employeurs.
La coprésidence sera assurée pour une durée de 3 ans. Les coprésidents peuvent être reconduits dans leur
fonction.
2.4. Secrétariat
2.5. Périodicité
Cette commission se réunira au minimum deux fois par an et chaque fois qu'elle sera saisie par l'une des
organisations représentatives de la présente convention.
2.6. Missions
– de la situation générale de l'emploi dans le secteur couvert par la convention collective nationale de
l'esthétique-cosmétique à partir de statistiques annuelles ou biennales concernant les effectifs de la
profession et leur répartition par grandes catégories, ces statistiques étant ventilées par taille d'établissement
;
– des perspectives annuelles de l'évolution de l'emploi dans le même cadre, en fonction de la conjoncture
économique et du progrès technique.
Elle examine les possibilités d'adaptation à d'autres emplois par des mesures de formation professionnelle du
personnel appartenant à des catégories en régression ou en évolution technique.
Lorsque la commission est saisie de cas de licenciements collectifs d'ordre économique posant un
problème de reclassement qui n'aura pu être résolu, elle se réunit dans les meilleurs délais pour faire toutes
Elle s'efforcera, en cas de licenciements économiques collectifs, de limiter ceux-ci au niveau de l'entreprise
et recherchera toutes possibilités de reclassement des salariés par des stages de formation, de réadaptation et
de conversion.
Il est demandé (à l'entreprise ou aux mandataires judiciaires) d'adresser une demande de reclassement au
secrétariat de la commission et de joindre à cette demande les curriculum vitae des salariés faisant l'objet de
la procédure.
La commission a pour objet de proposer une solution de conciliation entre les parties afin de résoudre un
différend entre un salarié et un employeur.
Si un différend ne peut être réglé amiablement, les parties pourront saisir la commission nationale de
conciliation qui devra statuer dans les plus brefs délais et au maximum 2 mois après avoir été saisie.
3.2. Procédure
La commission est saisie par lettre recommandée avec avis de réception ou en lettre suivie adressée à son
secrétariat situé au siège de la CNAIB-SPA, 64, rue de la Briqueterie, 17000 La Rochelle.
La commission peut d'un commun accord entre ses membres faire appel à un ou plusieurs experts.
La commission ne peut se réunir que si le quorum est atteint dans chaque collège.
Le quorum est de 50 % arrondi au chiffre supérieur des organisations par collège avec possibilité de pouvoir.
Le collège salarié dispose d'une voix par organisation lorsque la commission est réunie.
Ces voix seront réparties proportionnellement aux poids des organisations professionnelles patronales
représentatives (cf. répartition des fonds de l'APANECEP).
(1) Le f de l'article 5 est exclu de l'extension comme étant contraire aux dispositions de l'article L. 2241-5
du code du travail dans sa rédaction issue de l'ordonnance n° 2017-1385 du 22 septembre 2017 relative au
renforcement de la négociation collective.
(Arrêté du 28 novembre 2017 - art. 1)
(2) Termes exclus de l'extension comme étant contraires aux dispositions de la loi n° 2008-789 du 20 août
2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail.
(Arrêté du 28 novembre 2017 - art. 1)
(4) Terme exclu de l'extension comme étant contraire aux dispositions de la loi n° 2008-789 du 20 août 2008
portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail.
(Arrêté du 28 novembre 2017 - art. 1)
Article 6
Droit syndical
En vigueur étendu
1. Liberté syndicale
Les parties contractantes reconnaissent la liberté, aussi bien pour les employeurs que pour le personnel défini
à l'article # 1er, de s'associer pour la défense collective des intérêts afférents à leur condition de salariés, ainsi
que la pleine liberté, pour les syndicats, de poursuivre leurs buts.
Les employeurs s'engagent à ne pas prendre en considération le fait d'appartenir à un syndicat ni à se baser
sur les opinions du personnel défini à l'article # 1er # pour arrêter leur décision en ce qui concerne l'embauche,
la conduite ou la répartition du travail, les mesures de discipline ou de rupture du contrat de travail. (1)
Sur demande formulée aux employeurs avec un préavis de 2 semaines et sur présentation d'une convocation
nominative de leur organisation syndicale, des autorisations d'absence seront accordées aux salariés devant
assister aux congrès et assemblées statutaires de leur organisation.
Dans les entreprises employant plus de 10 salariés appréciés au sens de l'article # L. 2141-11 du code du
travail, ces absences seront rémunérées dans la limite d'un salarié et de 4 jours par an.
Dans le cas où un salarié est appelé à remplir une fonction dans une organisation syndicale imposant sa
mise en disponibilité temporaire, il jouira, sur sa demande présentée dans le mois précédant l'expiration
définitive de son mandat syndical, et ce pendant 1 an, d'une priorité de réembauchage dans son ancien
emploi ou un emploi similaire, avec les avantages qui y sont attachés. Les dispositions ci-dessus ne seront
pas obligatoirement applicables à des mandats syndicaux successifs ou excédant 4 ans.
A sa réintégration, le salarié reprendra l'ancienneté et les droits y afférents qu'il avait au départ de
l'entreprise.
La priorité ci-dessus cessera dans le cas où l'intéressé aura refusé la première offre de réintégration faite dans
les conditions prévues ou n'aura pas répondu à celle-ci dans un délai de 1 mois. (2)
Conformément aux dispositions légales en vigueur, des autorisations d'absence seront accordées de droit aux
salariés qui en feront la demande pour exercer les fonctions de conseiller prud'hommes, d'assesseur à une
commission de première instance de contentieux de la sécurité sociale, retraite complémentaire, d'assistance
ou de représentation devant les juridictions prud'homales.
Des absences seront accordées conformément aux dispositions de l'article # L. 3142-3 du code du travail aux
salariés qui en feront la demande et présenteront les justifications nécessaires de l'organisme concerné pour
#:
– exercer des fonctions de membre des commissions instituées par les codes du travail et de la sécurité
sociale, de conseiller de l'enseignement technologique, d'administrateur de chambre de métiers, de membre
de la commission professionnelle consultative # ;
– exercer les fonctions de membre de jury aux examens du CAP, du brevet professionnel, du brevet de
maîtrise, du baccalauréat professionnel et du brevet de technicien supérieur.
Dès lors qu'ils ont plusieurs adhérents dans l'entreprise ou dans l'établissement, chaque syndicat qui y
est représentatif, chaque syndicat affilié à une organisation syndicale représentative au niveau national
et interprofessionnel ou chaque organisation syndicale qui satisfait aux critères de respect des valeurs
républicaines et d'indépendance et est légalement constituée depuis au moins 2 ans et dont le champ
professionnel et géographique couvre l'entreprise concernée peut constituer au sein de l'entreprise ou de
l'établissement une section # syndicale qui assure la représentation des intérêts matériels et moraux de ses
membres.
Dans les établissements de 50 salariés au moins, les délégués syndicaux sont désignés et protégés
conformément à la loi. Le # crédit d'heures indemnisées dont ils bénéficient est fixé comme suit # :
4. Délégués du personnel
Dans chaque établissement occupant plus de 10 personnes, il sera institué des délégués du personnel
titulaires et suppléants, dont le nombre est fixé comme suit # :
5. Comité d'entreprise
Il sera constitué des comités d'entreprise dans toutes les entreprises incluses dans le champ d'application de la
présente convention et occupant habituellement, en un ou plusieurs établissements, au moins 50 salariés.
Le # comité d'entreprise ou d'établissement comprend le chef d'entreprise ou son représentant et une
délégation du personnel composée comme suit # :
Dans chaque établissement occupant au moins 50 salariés, il sera institué un comité d'hygiène, de sécurité et
des conditions de travail (CHSCT) dont les missions sont les suivantes # :
– établissements de 199 salariés et moins, 3 salariés dont 1 appartenant au personnel de maîtrise ou des
cadres # ;
– établissements de 200 à 499 salariés, 4 salariés dont 1 appartenant au personnel de maîtrise ou des cadres
#;
En l'absence de CHSCT dans un établissement d'au moins 50 salariés par suite d'une carence de candidature,
les délégués du personnel en exercent, à titre # supplétif, les attributions. (1) Le 2e alinéa du 1 de l'article 6
est étendu sous réserve de l'application des dispositions de l'article L. 2141-5 du code du travail (arrêté du
30 mai 2012, art. 1er). (2) Les 5e, 6e et 7e alinéas du 1 de l'article 6 sont exclus de l'extension comme étant
contraires aux dispositions de l'article L. 2135-7 du code du travail (arrêté du 30 mai 2012, art. 1er). (3) Le 3
de l'article 6 est étendu sous réserve de l'application des dispositions de l'article L. 2143-6 du code du travail
(arrêté du 30 mai 2012, art. 1er). (4) Le 2e alinéa du 4 de l'article 6 est étendu sous réserve de l'application
des dispositions des articles R. 2314-1, R. 2314-2 et R. 2314-3 du code du travail (arrêté du 30 mai 2012, art.
1er). (5) Le 3e alinéa du 5 de l'article 6 est étendu sous réserve de l'application des dispositions de l'article R.
2324-1 du code du travail (arrêté du 30 mai 2012, art. 1er).
Article 7
Contrat de travail
En vigueur étendu
1. Contrat de travail.#–#Embauchage
2. Période d'essai
A.#Période d'essai pour le personnel des entreprises de la branche autre que le personnel des écoles
d'esthétique
Afin de faciliter l'accès direct au contrat à durée indéterminée, en permettant à l'employeur d'évaluer les
compétences du salarié dans son contrat, notamment au regard de son expérience, et au salarié d'apprécier si
les fonctions occupées lui conviennent, il est institué une période d'essai dont la durée est#:
– pour les employés, de 2 mois avec la possibilité de prolonger de 1 mois lorsque le salarié n'aura pu être
évalué sur l'une des tâches ou activités propres à ses fonctions citées dans le contrat de travail#;
– pour les agents de maîtrise, de 3 mois avec la possibilité de prolonger de 1 mois#;
– pour les cadres, de 4 mois avec la possibilité de prolonger de 2 mois.
Afin de faciliter l'accès direct au contrat à durée indéterminée, en permettant à l'employeur d'évaluer les
compétences du salarié dans son contrat, notamment au regard de son expérience, et au salarié d'appré-cier
si les fonctions occupées lui conviennent, il est institué une période d'essai dont la durée initiale ne peut être
supérieure à#:
La période d'essai s'entend d'une période d'exécution normale du contrat de travail. En conséquence, les
éventuelles périodes de suspension du contrat de travail (maladie, congés…) survenant pendant la période
d'essai prolongent celle-ci d'une durée identique.
En application de l'article#L. 1243-11, alinéa#3, du code du travail, lorsque, à l'issue d'un contrat de travail
à durée déterminée, la relation contractuelle de travail se poursuit avec la même entreprise, la durée de ce
contrat à durée déterminée est déduite de la période d'essai éventuellement prévue par le nouveau contrat.
En application de l'article#L. 1251-38, alinéa#2, du code du travail, lorsque, après une mission de travail
temporaire, l'entreprise utilisatrice embauche le salarié mis à sa disposition par l'entreprise de travail
temporaire, la durée des missions effectuées par l'intéressé dans l'entreprise utilisatrice, au cours des 3 mois
précédant l'embauche, est déduite de la période d'essai éventuellement prévue par le nouveau contrat de
travail.
Il est par ailleurs rappelé que, en cas d'embauche dans l'entreprise à l'issue du stage intégré à un cursus
pédagogique réalisé lors de la dernière année d'études, la durée de ce stage est déduite de la période d'essai,
sans que cela ait pour effet de réduire cette dernière de plus de la moitié sauf accord collectif d'entreprise
prévoyant des stipulations plus favorables.
3. Ancienneté
On entend par ancienneté dans une entreprise le temps pendant lequel le salarié a été occupé de façon
continue dans cette entreprise, quelles que puissent être les modifications survenant dans la nature juridique
de celle-ci (y compris les contrats d'apprentissage et/ou de professionnalisation conformément à l'article#L.
6222-16)
Il est attribué aux salariés relevant de la présente convention des jours supplémentaires de congés payés
tenant compte de l'ancienneté. Ces jours supplémentaires de congé seront accordés en fonction du barème
suivant#:
Article 8
Rupture du contrat de travail
En vigueur étendu
1. Démission
La rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié fera l'objet d'une notification écrite par lettre
recommandée avec avis de réception.
Dans le cas de l'inobservation du délai-congé par le salarié démissionnaire, celui-ci pourra être condamné par
une décision de justice à une indemnité correspondant aux heures de travail qu'il aurait dû effectuer.
2. Licenciement
La période de préavis est, sauf dispositions plus favorables, fixée comme suit :
– pour le personnel ayant moins de 6 mois d'ancienneté dans l'entreprise, à 1 semaine ;
– pour le personnel ayant de 6 mois à 2 ans d'ancienneté, à 1 mois ;
– pour le personnel ayant au moins 2 ans d'ancienneté dans l'entreprise, à 2 mois.
Dans le cas où l'employeur décidera de ne pas faire effectuer tout ou partie du préavis par le salarié, celui-ci
recevra une indemnité égale à la rémunération qu'il aurait perçue pendant la durée du préavis restant à courir
s'il avait travaillé.
Dans le cadre d'un licenciement, les salariés sont autorisés, pendant la période de préavis, à s'absenter pour
rechercher un emploi pendant un nombre d'heures égal, par mois de préavis, à la durée hebdomadaire du
travail du salarié dans l'établissement. En cas de période de préavis inférieure à un mois, l'autorisation
d'absence est de deux heures par jour sans diminution de salaire.
Les absences seront fixées un jour au gré du salarié, un jour au gré de l'employeur. Si les parties y
consentent, ces heures d'absence pourront être groupées en partie ou en totalité.
Article 9
Départ à la retraite
En vigueur étendu
Le#départ à la retraite doit résulter d'une volonté claire et non équivoque du salarié en droit de faire liquider
sa retraite.
Tout salarié quittant volontairement l'entreprise pour bénéficier d'une pension de vieillesse est tenu
d'observer un préavis égal à celui prévu en cas de licenciement.
La mise à la retraite correspond à la rupture, à l'initiative de l'employeur, du contrat de travail du salarié qui a
réuni les conditions légales.
Sauf disposition plus favorable, tout salarié prenant sa retraite à partir de l'âge normalement prévu par les
différents régimes de la sécurité sociale percevra une indemnité établie comme suit#:
En vigueur étendu
1. Durée du travail
Dans toutes les entreprises entrant dans le champ d'application de la branche, la durée légale du travail
effectif des salariés à temps complet est fixée à 35 heures par semaine civile.
Pour le personnel enseignant, de direction et d'administration des écoles et cours privés d'esthétique-
cosmétique, la durée légale du travail est répartie de la façon suivante :
– 26 h 30 de cours effectifs ;
– 8 h 30 consacrées aux tâches pédagogiques connexes définies dans la classification des emplois.
La durée du travail correspondant aux tâches pédagogiques connexes peut être calculée soit en fonction du
temps de travail effectif réalisé sur le lieu de travail, soit de manière forfaitaire sur la base de la durée du
face-à-face pédagogique (cours effectifs).
Dans cette deuxième hypothèse, le temps de travail pourra être effectué en dehors du lieu de travail et
les tâches pédagogiques connexes pourront être réalisées en dehors des périodes consacrés aux cours,
c'est-à-dire notamment pendant les périodes de congés scolaires, lors des périodes de formation en milieu
professionnel et lors des périodes d'examen.
Le # contingent annuel d'heures supplémentaires est fixé à 200 heures. Par principe les heures
supplémentaires sont rémunérées.
Les entreprises assujetties à la présente convention collective connaissant des variations plus ou moins
importantes et périodiques de leur activité pourront y faire face en ayant la possibilité d'adapter leurs horaires
pendant l'année.
Les partenaires sociaux conviennent qu'il est possible d'adopter un repos compensateur en remplacement
d'heures supplémentaires.
Ils décident des contreparties accompagnant les possibilités nouvelles d'aménagement du temps de travail.
Le # remplacement de tout ou partie du paiement des heures supplémentaires et des majorations y afférent par
un repos compensateur équivalent est autorisé et décidé d'un commun accord entre le salarié et l'employeur.
Pour l'attribution de ce repos, il est convenu que chaque heure supplémentaire ouvre droit à un repos égal :
– à 125 % du temps ainsi effectué de la 36e heure à la 43e heure de travail effectif au cours d'une semaine ;
Cela sans préjudice des dispositions prévues par l'article L. 3121-11 du code du travail (contrepartie
obligatoire en repos pour toute heure supplémentaire accomplie au-delà du contingent annuel).
Les repos compensateurs de remplacement (RCR) auxquels les salariés auront ainsi droit seront pris en
priorité pendant les périodes de faible activité, au plus tard dans un délai de 4 mois. Les règles d'attribution
de ce repos sont définies d'un commun accord entre l'employeur et le salarié. A défaut d'accord, le repos est
pris pour moitié au choix du salarié, pour l'autre moitié au choix de l'employeur. Ce repos doit être pris soit
par journée, soit par demi-journée.
Pour le personnel des écoles d'esthétique le repos compensateur pourra, en accord avec le salarié, être
cumulé et pris en fin d'année scolaire afin de le regrouper avec les congés d'été.
Les heures supplémentaires, dont le paiement aura été remplacé par un repos compensateur, ne s'imputent
pas sur le contingent annuel d'heures supplémentaires.
Les heures supplémentaires accomplies au-delà du contingent annuel pour toute heure supplémentaire
donnent lieu à une contrepartie obligatoire en repos telle que fixée par la loi.
Le # droit à repos est ouvert dès lors que la contrepartie obligatoire atteint 7 heures.
Pour l'attribution de ce repos, il est convenu que chaque heure supplémentaire ouvre droit à un repos égal :
– à 50 % du temps pour les entreprises de moins de 20 salariés ;
– à 100 % du temps pour les entreprises de plus de 20 salariés.
Lorsque des droits à contrepartie obligatoire en repos sont ouverts, les repos doivent être pris dans les 2 mois
qui suivent.
Une demande de repos ne peut être différée par l'employeur que dans un délai de 2 mois maximum.
2. Travail intermittent
Conformément à l'article L. 3123-31 du code du travail, des contrats de travail intermittent peuvent être
conclus afin de pourvoir les emplois permanents, définis par la convention, qui par nature comporte une
alternance de périodes travaillées et de périodes non travaillées.
Les salariés en contrat de travail intermittent bénéficient, conformément à l'article L. 3123-36 du code du
travail, des droits reconnus aux salariés à temps complet.
Les emplois intermittents, définis par la convention, qui par nature comportent une alternance de périodes
travaillées et de périodes non travaillées visent les emplois relatifs à des activités pédagogiques et sont les
suivants :
Surveillant (e) : personnel capable d'effectuer des tâches simples ne nécessitant aucune qualification
professionnelle et réalisées selon des consignes précises.
Enseignant (e) en travaux pratiques et activités professionnelles : (à titre d'exemple les techniques
esthétiques, la vente, la communication, la technologie, le cadre organisationnel...).
Ces contrats peuvent être conclus à temps partiel ou à temps complet. (1)
Le # contrat de travail intermittent devra être établi dans les conditions de l'article L. 3123-33 du code du
travail. C'est un contrat de travail à durée indéterminée.
Il doit mentionner également l'ensemble des clauses prévues conventionnellement ou légalement pour les
contrats de travail à durée indéterminée classiques.
2.2. Rémunération
La rémunération versée mensuellement aux salariés titulaires d'un contrat de travail intermittent est
indépendante de l'horaire réel ou calculée chaque mois selon le temps de travail effectué.
Dans la première hypothèse, le salarié reçoit chaque mois 1/12 de sa rémunération annuelle brute
correspondante à sa classification et à la durée du travail de son travail sur l'année.
2.3. Ancienneté
Des heures complémentaires (3) peuvent être effectuées au-delà de la durée contractuelle prévue dans la
limite du tiers de la durée minimale annuelle fixée dans le contrat de travail, sauf accord du salarié pour
dépasser cette limite.
En cas de parution du décret relatif au travail intermittent et concernant le secteur, les partenaires sociaux
s'engagent à se rencontrer dans les meilleurs délais.
Le # travail à temps partiel est un moyen pour les instituts de beauté de répondre à la nécessité économique
de faire face à des afflux irréguliers de clientèle dans la journée, les jours de la semaine, ainsi qu'à une
demande de certaines catégories de personnes qui ne souhaitent pas travailler à temps complet.
3.1. Définition
En vertu de l'article # L. 3123-1 du code du travail est considéré comme salarié à temps partiel le salarié dont
la durée du travail est inférieure # :
– à la durée légale du travail ou à la durée du travail fixée conventionnellement pour la branche ou
l'entreprise ou à la durée du travail applicable dans l'établissement # ;
– à la durée mensuelle résultant de l'application, sur cette période, de la durée légale du travail ou, si elle est
inférieure, de la durée du travail fixée conventionnellement pour la branche ou l'entreprise ou de la durée du
travail applicable dans l'établissement.
En l'absence de représentation du personnel, les horaires de travail à temps partiel peuvent être pratiqués
sous réserve que l'inspecteur du travail en ait été préalablement informé.
Dans les entreprises où il existe une représentation du personnel, les horaires à temps partiel peuvent être
pratiqués après avis du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel # ; cet avis est transmis
dans un délai de 15 jours à l'inspection du travail.
En aucun cas, le temps de travail d'un salarié à temps partiel, compte tenu de son horaire contractuel et des
heures complémentaires, ne pourra excéder la durée légale du travail.
Dans les entreprises dont les activités principales sont les suivantes : le conseil en beauté, la vente de
produits cosmétiques et les soins de beauté (visage et corps), maquillage, maquillage longue durée,
traitement antirides, modelages faciaux, épilation, modelage esthétique de bien-être et de confort, manucure,
stylisme ongulaire, les soins esthétiques à la personne en institut de beauté, en spa, généralement répertoriés
au code NAF 96. 02B, la durée minimum ne pourra être inférieure à 20 heures hebdomadaires sauf demande
du salarié.
Par dérogation expresse à ce principe, le contrat de travail peut être établi pour une durée inférieure à 24
heures à la demande de l'employeur dans les conditions suivantes :
Conformément à l'application des référentiels des formations (exemple des diplômes de l'Education
nationale, des CQP de branche ou titres inscrits au RNCP...), les établissements d'enseignement et/ ou centres
de formation, ont besoin de déroger :
-d'une part, pour une activité d'enseignement au sein de l'établissement privé d'enseignement technique et
professionnel des métiers de l'esthétique et de la parfumerie ou de l'organisme de formation aux métiers de
l'esthétique et de la parfumerie ;
-d'autre part :
-lorsque l'enseignant est un professionnel vivant principalement de l'exécution de son art et travaillant à son
compte ou comme salarié, ou bien lorsque l'enseignant intervient également pour un autre établissement
d'enseignement technique et professionnel ;
-ou lorsque l'établissement envisage de recruter un enseignant pour dispenser des cours dans une matière ne
permettant pas d'assurer un nombre de cours au moins égal à 24 heures par semaine (temps de préparation
inclus).
Ce minimum sera de 1 heure de face-à-face pédagogique majoré des heures de préparation, soit 19 minutes
et 15 secondes (conformément à la convention collective et la répartition face-à-face pédagogique et
préparation).
En contrepartie, le taux horaire de ces contrats sera au minimum majoré de 32 % en fonction de la grille des
salaires conventionnels.
Les heures complémentaires sont celles qui sont prévues au contrat de travail et effectuées au-delà de la
durée hebdomadaire ou mensuelle de travail prévue au contrat de travail. Le # salarié peut en refuser le
principe lors de la négociation de son contrat.
Dernière modification le 24 décembre 2022 - Document généré le 26 mai 2023
4. Absences et congés
Les congés payés seront attribués comme suit, compte tenu des articles L. 3141-1 et suivants du code du
travail.
La durée de congé normal est de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif accompli dans les entreprises
au cours de la période de référence (1er # juin au 31 # mai), soit 30 jours ouvrables. Toutefois, lorsque le
début effectif du contrat de travail intervient avant le 15 du mois, il sera accordé un jour ouvrable de congé
payé pour le mois concerné.
Dans les entreprises d'enseignement technique et professionnel, les congés payés sont répartis
impérativement de la façon suivante # :
– 4 semaines pendant les congés scolaires d'été # ;
– 1 semaine pendant les congés scolaires de Noël # ;
– 1 semaine pendant les congés scolaires de printemps.
Les jeunes travailleurs ou apprentis de moins de 21 ans au 30 # avril de l'année précédente pourront
bénéficier d'un congé de 30 jours ouvrables, le complément de jours de congé qui leur sont accordés n'étant
pas payé.
Les congés payés seront attribués soit par la fermeture de l'entreprise, soit par roulement, sur décision de
l'employeur prise après consultation du comité d'établissement ou, à défaut de comité, des délégués du
personnel.
Les conjoints travaillant dans la même entreprise prendront à leur demande leurs congés simultanément.
Si les congés sont fractionnés, il sera attribué 2 jours de congé supplémentaire si le congé est supérieur à 6
jours et 1 jour supplémentaire si le congé est compris entre 3 et 5 jours ; ce bénéfice n'étant acquis que dans
le cas où cette fraction est prise en dehors de la période légale des congés (du 1er mai au 31 octobre).
Les demandes de congés seront déposées au plus tard le 15 # janvier auprès de l'employeur par écrit. L'ordre
des congés devra être porté à la connaissance du personnel au plus tard le 1er mars. Si l'entreprise ne ferme
pas, il sera tenu compte de la situation familiale des intéressés, notamment des possibilités de congé du
conjoint et de l'ancienneté dans l'entreprise.
Le # rappel d'un salarié en congé ne pourra avoir lieu que dans des cas exceptionnels et sérieusement motivés.
Le # salarié rappelé aura droit à 2 jours supplémentaires en sus du congé restant à courir, non compris les
délais de voyage ; les frais occasionnés par ce rappel seront intégralement remboursés.
L'indemnité de congés payés est égale à 1/10 de la rémunération totale perçue par le salarié pendant la
période de référence ; cette rémunération ne pourra toutefois être inférieure au montant de la rémunération
qui aurait été perçue pendant la période du congé si le salarié avait continué à travailler.
Lorsque le contrat de travail est résilié avant que le salarié ait pu bénéficier de la totalité du congé annuel
auquel il avait droit, il doit recevoir, pour la fraction du congé dont il n'a pas bénéficié, une indemnité
compensatrice de congé payé.
Naissance Congés de naissance (4) 3 jours que pour le père dans la limite de 6 mois
calendaires après l'arrivée de l'enfant
Partenaire Pacs
Concubin
Frère/sœur 3 jours
Père/conjoint(e) de la mère
Mère/conjoint(e) du père
Grand parent
Nièce/ Neveu
Congés divers
Enfant malade Application des dispositions légales + 1 jour par an
rémunéré (sur justificatif)
Enfant hospitalisé
Salarié en contrat de professionnalisation Révision pour examen Éducation nationale Pour les diplômes Éducation nationale, le salarié
bénéficiera d'un congé de jours dans les mêmes
conditions qu'un apprenti, avec toutefois la possibilité
de fractionner ce congé entre la 1re et la 2e année si le
candidat a choisi la forme progressive pour passer son
examen
Titres Titres : 1 jour pour niveau 3 et 4,2 jours pour niveau 5,6 et
7
Ces dispositions sont complémentaires à celles concernant le congé de présence parentale, le congé de
solidarité familiale, le congé de soutien familial.
Les jours fériés légaux autres que le # 1er # mai, chômés par le personnel, n'entraîneront aucune réduction de
la rémunération.
Le # travail du dimanche et des jours fériés est subordonné aux dispositions de la législation du travail. Le
dimanche est par principe le jour de repos hebdomadaire. Le travail du dimanche est fondé sur le respect
strict du volontariat.
Lorsqu'une société désire bénéficier de l'une des exceptions à l'attribution du repos hebdomadaire le
dimanche, elle doit en faire la demande auprès du préfet du département.
La rémunération des heures effectuées pendant les jours fériés légaux est majorée de 50 %, indépendamment
des majorations résultant des heures supplémentaires éventuelles.
La rémunération des heures effectuées le dimanche est au moins égale au double de la rémunération
normalement due pour une durée équivalente.
5.1. La profession a le souci de constituer des équipes administratives et pédagogiques stables. Cependant,
elle doit également tenir compte de la particularité de son secteur d'activité, l'enseignement, et du caractère
par nature temporaire de certains de ses emplois pour lesquels il est d'usage de recourir aux contrats à durée
déterminée visés à l'article L. 1242-2 (3°) du code du travail. La présente convention permet le recours au
CDD d'usage dans les cas suivants :
-enseignants dispensant des cours non permanents dans l'établissement ou limités à une fraction de l'année
scolaire ;
-intervenants occasionnels dont l'activité principale n'est pas l'enseignement mais dispensant un cours ;
-enseignants dont les cours sont dispensés sous forme d'options : les options étant les composantes du cursus
pédagogique intégrant un système à la carte que les étudiants ont la possibilité d'inclure ou non dans la
formation ;
Les conditions de forme des contrats de travail à durée déterminée sont celles prévues à l'article L. 1242-12
du code du travail. Le recours au travail à durée déterminée donnera lieu à information et consultation du
comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel, s'ils existent, lors de la mise en place initiale et
lors d'un bilan annuel.
Dernière modification le 24 décembre 2022 - Document généré le 26 mai 2023
(1) La phrase : « Ces contrats peuvent être conclus à temps partiel ou à temps complet » au 10e alinéa du 2
de l'article 10 est exclue de l'extension comme étant contraire aux dispositions des articles L. 3123-31 à L.
3123-37 du code du travail (a rrêté du 30 mai 2012, art. 1er).
(2) Le terme : « complémentaires » figurant dans le titre et au 1er alinéa du 2.4 du 2 de l'article 10 est exclu
de l'extension comme étant contraire aux dispositions de l'article L. 3123-17 du code du travail (arrêté du 30
mai 2012, art. 1er).
(3) Le terme : « complémentaires » figurant dans le titre et au 1er alinéa du 2.4 du 2 de l'article 10 est exclu
de l'extension comme étant contraire aux dispositions de l'article L. 3123-17 du code du travail (a rrêté du 30
mai 2012, art. 1er).
(4) La mention relative aux « congés de naissance » et celle relative à l'« annonce de la survenance d'un
handicap » sont étendues sous réserve du respect des articles L. 3142-1 et L. 3142-4 du code du travail.
(Arrêté du 23 septembre 2022 - art. 1)
Article 11
Rémunérations.#Classifications
En vigueur étendu
Le#salaire des jeunes de moins de 18 ans ne peut faire l'objet d'aucun abattement. Toutefois, des conditions
spécifiques de rémunération sont prévues dans le cadre de contrat de travail en alternance#: apprentissage,
professionnalisation…
2. Prime d'ancienneté
On entend par ancienneté dans une entreprise le temps pendant lequel le salarié a été occupé de façon
continue dans cette entreprise, quelles que puissent être les modifications survenant dans la nature juridique
de celle-ci.
Cette prime d'ancienneté est indépendante du salaire brut de base proprement dit et s'ajoute, dans tous les
cas, au salaire brut de base. Elle figure sur une ligne distincte du bulletin de paie. La prime d'ancienneté sera
portée à la négociation chaque année.
La prime d'ancienneté est versée au prorata du temps de travail effectif pour les salariés à temps partiel.
3. Prime de formation
Cette prime est versée lorsque la formation est effectuée à la demande de l'employeur, qu'elle se déroule sur
plus de 2 journées consécutives et nécessitant au moins une nuitée hors du domicile.
Cette formation doit être dispensée par des écoles dûment déclarées auprès de l'éducation nationale ou par
des organismes de formation dûment déclarés auprès de la préfecture et de la direction régionale du travail.
Cette prime s'ajoute au salaire de base. Elle est versée en une fois le mois suivant la fin du stage, en fonction
du barème suivant#:
– 5#% du salaire minimum conventionnel de la catégorie de l'intéressé par heure de formation pour les stages
n'excédant pas 100 heures#;
– 5#% du salaire minimum conventionnel de la catégorie de l'intéressé par heure de formation pour les stages
de plus de 100 heures avec un maximum de 10#% du salaire mensuel conventionnel.
4. Prime de tutorat
Cette prime est versée au salarié déclaré et chargé par l'entreprise d'assurer la transmission de la technicité et
du savoir-faire professionnel à d'autres salariés. Les situations de formation doivent être effectives. Elles sont
organisées et prévues par l'entreprise.
Cette prime s'ajoute au salaire de base. Elle est versée en une fois le mois suivant la fin du tutorat, en
fonction du barème suivant#:
– 5#% du salaire minimum conventionnel de la catégorie de l'intéressé par heure de formation pour les
tutorats n'excédant pas 100 heures#;
– 5#% du salaire minimum conventionnel de la catégorie de l'intéressé par heure de formation pour les
tutorats de plus de 100 heures avec un maximum de 10#% du salaire mensuel conventionnel.
5.1. Les salariés en contrat de professionnalisation sont rémunérés sur la base du Smic.
Les salariés de moins de 26 ans titulaires du contrat de professionnalisation perçoivent pendant la durée du
CDD ou pendant la durée de l'action de professionnalisation s'il s'agit d'un CDI un salaire minimum calculé
en fonction de leur âge et de leur niveau de formation.
– 55#% du Smic pour les bénéficiaires âgés de moins de 16 ans à 20 ans révolus#;
– 65#% du Smic pour les bénéficiaires âgés de moins de 16 ans à 20 ans révolus titulaires d'un baccalauréat
professionnel ou d'un titre#ou diplôme à finalité professionnelle de même niveau#;
– 70#% du Smic pour les bénéficiaires âgés de 21 ans et plus#;
– 80#% du Smic pour les bénéficiaires âgés de 21 ans et plus titulaires d'un baccalauréat professionnel ou d'un
titre#ou diplôme à finalité professionnelle de même niveau.
Les titulaires de contrat de professionnalisation âgés d'au moins 26 ans perçoivent pendant la durée du CDD
ou pendant la durée de l'action de professionnalisation s'il s'agit d'un CDI une rémunération qui ne peut
5.2. La durée du contrat de professionnalisation est portée à 24 mois afin de permettre la préparation aux
diplômes et certificats de niveau V, IV et III concernant les métiers de l'esthétique cosmétique et de la
parfumerie.
Les présentes dispositions sont en application du respect de l'égalité hommes femmes. Afin d'alléger la
rédaction de cette classification, les emplois ci-dessous sont déclinables au masculin comme au féminin.
Les présentes dispositions sont en application du respect de l'égalité hommes femmes. Afin d'alléger la
rédaction de cette classification, les emplois ci-dessous sont déclinables au masculin comme au féminin.
Propos liminaires :
Pour rappel la praticienne en maquillage permanent est dans l'obligation de suivre un stage d'hygiène et de
salubrité pour exercer (art. R. 1311-1 et suivants du code de la santé publique).
Décret n° 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles
Niveau 3 : CAP.
Niveau 4 : BP/ BM IV/ Bac PRO.
Niveau 5 : BM III/ BTS.
https :// www. journal-officiel. gouv. fr/ publications/ bocc/ pdf/2020/0006/ boc _ 20200006 _ 0000 _ 0009.
pdf
Les emplois des écoles d'esthétique se répartissent entre les emplois liés à des activités administratives et de
services généraux et les emplois liés à des activités pédagogiques.
Personnel d'entretien : Personnel capable d'effectuer des tâches simples ne nécessitant aucune qualification
professionnelle et réalisées selon des consignes précises.
Employé(e) de bureau : Personnel capable d'effectuer des tâches simples ne nécessitant aucune qualification
professionnelle et réalisées selon des consignes précises.
Secrétaire : Personnel capable d'effectuer des activités définies dans les référentiels de niveau V de
l'éducation nationale.
Aide-comptable : Personnel capable d'effectuer des activités définies dans les référentiels de niveau V de
l'éducation nationale.
Comptable : Personnel capable d'effectuer des activités identifiées dans les référentiels de niveau III
de l'éducation nationale et justifiant d'une expérience professionnelle lui permettant de remplir lesdites
fonctions.
Surveillant(e) : Personnel capable d'effectuer des tâches simples ne nécessitant aucune qualification
professionnelle et réalisées selon des consignes précises.
Personnel autorisé par l'éducation nationale à exercer des fonctions d'enseignement nécessitant une érudition
reconnue et des connaissances acquises par la voie de l'enseignement supérieur et au minimum titulaire d'une
licence. Ces fonctions correspondent à l'animation, à la transmission de connaissances ou de méthodes de
raisonnement dans un domaine ou une discipline scolaire. Elles correspondent également à la réalisation
de l'ensemble des tâches pédagogiques connexes aux fonctions d'enseignement#: la programmation et la
préparation de cours, la correction de copies et de façon générale la correction des travaux des élèves, la
rédaction de documents pédagogiques, la participation aux conseils de classe et aux réunions pédagogiques.
La participation aux jurys d'examen et aux corrections d'examen fait également partie de sa mission.
Directeur(trice) : Personnel autorisé par l'éducation nationale à exercer des fonctions de direction,
d'encadrement, d'animation et de gestion à la fois administratives et pédagogiques. Le (la)#directeur(trice)
est le vecteur de la déclinaison de la stratégie et de la politique générale de l'entreprise. A cet effet, il diffuse
les messages de la direction, met en œuvre les actions ou en faciliter la compréhension et l'appropriation
par l'ensemble des collaborateurs de l'établissement. Le (la) directeur(trice) applique la réglementation
en vigueur et les directives ministérielles dans l'établissement, garantit le fonctionnement normal de
l'établissement et participe à son développement, anime les différents conseils de classe et réunions
pédagogiques, organise et programme les emplois du temps des enseignants et des intervenants, anime et
contrôle le suivi de l'activité pédagogique de l'établissement, travaille en relation avec les tiers (parents
d'élèves, professionnels, administrations et inspection, collectivités), représente l'autorité hiérarchique dans
l'établissement et auprès des tiers.
Déroulement de carrière
– communiquer avec les tiers et le personnel de l'entreprise en rapport avec son activité#;
– capacité à identifier les besoins des tiers et du public, capacité à informer ou orienter selon les besoins
identifiés#;
– capacité à entretenir des relations commerciales avec les clients de l'entreprise#;
– capacité à enregistrer et à transmettre un message#;
– aptitude à animer les différents conseils de classe et réunions pédagogiques#;
– aptitude à organiser et programmer les emplois du temps des enseignants et des intervenants#;
– aptitude à animer et contrôler le suivi de l'activité pédagogique de l'établissement#;
– aptitude à appliquer la réglementation en vigueur et les directives ministérielles, à suivre et diffuser la
stratégie et la politique générale de l'entreprise. Il prendra également en compte l'aptitude à encadrer et à
garantir le fonctionnement normal de l'établissement.
Le#personnel de direction sera évalué par le chef d'entreprise ou toute personne déléguée par ce dernier.
Les présentes dispositions sont en application du respect de l'égalité hommes femmes. Afin d'alléger la
rédaction de cette classification, les emplois ci-dessous sont déclinables au masculin comme au féminin.
Propos liminaires :
Le salarié est capable d'effectuer les tâches nécessaires à l'atteinte des objectifs définis par le chef
d'entreprise et d'appliquer les codes et la culture organisationnelle de l'entreprise.
Décret n° 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles :
– niveau 3 : CAP ;
– niveau 4 : BP/ BM IV/ Bac pro ;
– niveau 5 : BM III/ BTS.
(Tableau non reproduit, consultable en ligne sur le site Légifrance, rubrique Bulletins officiels des
conventions collectives.)
https :// www. legifrance. gouv. fr/ download/ pdf/ bocc ? id = boc _ 20200039 _ 0000 _ 0011. pdf &
isForGlobalBocc = false
Collège employés#: personnel administratif, personnel des services généraux, surveillant et personnel
enseignant.
Article 12
Maladie.#–#Maternité.#–#Accident
Le personnel qui ne pourra se rendre à son travail pour quelque cause que ce soit devra en avertir son
employeur aussitôt que possible. Il devra faire parvenir dans un délai maximum de 48 heures l'arrêt de
travail, décidé par le médecin, indiquant la durée prévue de l'arrêt. Il en sera de même en cas de prolongation
de cet arrêt de travail.
A défaut de justification, l'employeur pourra adresser un courrier au salarié le mettant en demeure de justifier
son absence dans un délai de 8 jours.
En cas d'arrêt de travail pour maladie ou accident, le salarié bénéficie d'indemnités complémentaires
aux indemnités journalières de la sécurité sociale, versées par l'employeur. Pour bénéficier d'indemnités
complémentaires, le salarié doit remplir toutes les conditions suivantes :
– justifier d'au moins 1 année d'ancienneté dans l'entreprise ;
– avoir transmis à l'employeur le justificatif de l'arrêt dans les conditions fixées au 1 ;
– bénéficier des indemnités journalières versées par la sécurité sociale ;
– être soigné sur le territoire français ou dans l'un des Etats de l'Union européenne ou l'un des Etats parties à
l'accord sur l'Espace économique européen ;
– ne pas se trouver, au moment de la maladie, dans une situation de suspension excluant la perception d'une
rémunération.
Les rémunérations des salariés absents pour maladie ou accident seront garanties dans les conditions
suivantes :
(En jours.)
Maintien de salaire
De 1 an à moins de 6 ans 30 30
A partir de 31 ans 90 90
Au-delà de la première période d'indemnisation par l'employeur, le complément de salaire est assuré par
l'organisme de prévoyance selon les modalités fixées par le régime de prévoyance défini en annexe de la
présente convention.
En cas d'arrêts de travail successifs, la durée totale d'indemnisation ne peut pas dépasser les durées
maximales prévues ci-dessus.
En cas d'absence continue chevauchant 2 années civiles, l'indemnisation par l'employeur est maintenue
jusqu'à épuisement des droits de l'exercice échu.
A partir du troisième mois de grossesse, les femmes enceintes bénéficieront chaque jour d'une réduction de 1
demi-heure et, à partir du sixième mois révolu, de 1 heure de leur horaire normal de travail. A leur demande,
et en accord avec la direction, elles pourront grouper ces réductions d'horaires dans le cadre de la semaine
civile. Cette réduction d'horaires ne devra entraîner aucune diminution de leur rémunération.
Les salariés pères ou mères de famille, ayant un ou plusieurs enfants scolarisés vivant au foyer, bénéficieront
à leur demande, et à l'occasion de la rentrée scolaire, d'un aménagement de leur horaire habituel pour
accompagner leurs enfants.
Sous réserve d'en aviser leur employeur 1 semaine au moins à l'avance, lorsque c'est possible, les femmes
enceintes pourront bénéficier du temps nécessaire dans la limite de 1 demi-journée pour passer les visites
prénatales obligatoires.
En cas de maternité, la femme a le droit de suspendre le contrat de travail conformément aux dispositions des
articles L. 1225-17 et suivants du code du travail.
En cas d'adoption, ce même droit est ouvert conformément aux dispositions légales des articles L. 1225-37 et
suivants du code du travail.
Le père bénéficie quant à lui d'un congé de paternité dans les conditions légales en vigueur. Le salarié
doit avertir son employeur au moins 1 mois à l'avance de la date à laquelle il entend prendre son congé en
précisant la date de son retour.
Quinze jours avant l'expiration de la période de repos prévue ou, le cas échéant, 2 mois après la naissance
ou l'arrivée au foyer de l'enfant, les salariées qui en feront la demande par pli recommandé avec avis de
réception pourront rompre leur contrat de travail sans préavis.
La date de rupture du contrat de travail sera le dernier jour de la période de repos ou, le cas échéant, 2 mois
après la naissance ou l'arrivée au foyer de l'enfant. A compter de cette date, elles auront pendant 2 ans, à
leur demande, une priorité d'embauche dans les emplois à pourvoir correspondant à leur qualification, leur
compétence et leur expérience professionnelle. Cette demande doit être formulée par pli recommandé avec
avis de réception, au plus tard 1 mois avant l'expiration de cette période de 2 ans. Si elles sont réembauchées,
les avantages obtenus au moment de leur départ leur resteront acquis.
Ces dispositions sont applicables aux pères, qui peuvent, dans les mêmes conditions, résilier leur contrat
de travail à l'issue d'un congé d'adoption ou 2 mois après la naissance ou l'arrivée au foyer de l'enfant et
bénéficier d'une priorité de réembauchage.
Les dispositions relatives au congé parental d'éducation s'appliqueront conformément à la loi et aux articles
L. 1225-47 et suivants du code du travail ; toutefois, le salarié pourra opter pour un travail à temps partiel.
Toutes les conditions concernant l'hygiène et la sécurité du travail dans les établissements visés par le champ
d'application de la présente convention seront réglées conformément aux textes en vigueur ou à venir.
Chaque établissement pourra le préciser dans un règlement intérieur.
L'employeur ne peut exiger de son personnel le port d'une tenue de travail spécifique à l'établissement qu'à la
condition de la procurer et d'en assurer l'entretien à ses frais. Dans ce cas, celle-ci demeurera la propriété de
l'employeur.
Les employeurs doivent fournir à leur personnel le matériel et les produits nécessaires à la bonne exécution
du travail et doivent en assurer l'entretien.
Article 13
Egalité professionnelle hommes-femmes
En vigueur étendu
1. Préambule
Le#présent accord vise à assurer l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans le champ de la
convention collective nationale de l'esthétique-cosmétique et de l'enseignement technique et professionnel lié
aux métiers de l'esthétique, des soins corporels et de la parfumerie sur l'ensemble du territoire métropolitain
et les départements et région d'outre-mer et collectivité d'outre-mer.
Les partenaires sociaux affirment que la mixité dans les emplois des différents métiers et catégories
professionnelles est un facteur d'enrichissement collectif, de cohésion sociale et d'efficacité économique.
Cet accord s'inscrit dans le cadre de la réglementation européenne et du droit français#:
– la loi du 9#mai#2001 relative à l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes#;
– la directive européenne du 23#septembre#2002#;
– l'accord national interprofessionnel du#1er#mars#2004 relatif à la mixité et à l'égalité professionnelle entre les
femmes et les hommes#;
– la loi du 23#mars#2006 relative à l'égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Les rapports de branche établis ces dernières années permettent de constater que les entreprises entrant dans
le champ d'application emploient principalement du personnel féminin.
Dans les instituts de beauté la répartition des salariés selon le sexe s'avère stable entre#2004 et#2008. Sur un
effectif de 16 100 salariés, 15 850 sont des femmes. Plus précisément, le personnel féminin représente 98#%
des effectifs présents au 31#décembre#2008.
En ce qui concerne les écoles privées d'esthétique hors contrat, le personnel masculin se révèle plus
représenté qu'au sein des instituts de beauté. Effectivement, plus de 1 salarié présent au 31#décembre#2008 sur
5 est un homme. Sur un effectif de 1 850 salariés, 1 450 sont des femmes.
La question de l'égalité professionnelle suppose de s'inscrire dans la durée pour mesurer la situation actuelle,
les tendances et évolutions significatives. La connaissance de la situation réelle permettra seule de trouver les
pistes d'amélioration.
Si besoin est, à l'occasion de l'examen du rapport de branche, des objectifs de rattrapage seront déterminés.
– les effectifs#;
– le recrutement et les types de contrat#;
– la rémunération (par coefficient, par sexe)#;
– la durée du travail et l'organisation du travail#;
– la formation professionnelle.
3. Mesure d'orientation et d'encouragement en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes
3.1. Principe de non-discrimination
Les partenaires sociaux souhaitent rappeler leur attachement au respect du principe de non-discrimination
en raison du sexe de la personne, notamment en matière de recrutement, de mobilité, de qualification,
de rémunération, de promotion, d'appartenance syndicale, de formation et de conditions de travail. Plus
largement, les partenaires sociaux réaffirment que la non-discrimination, notamment, en raison du sexe de la
personne est un principe supérieur et général qui s'impose dans toutes les dimensions de la vie de l'entreprise
et du dialogue social.
Les partenaires sociaux affirment que les critères retenus pour le recrutement doivent être fondés uniquement
sur les compétences, l'expérience professionnelle et la qualification des candidats.
Les partenaires sociaux s'engagent à agir dans les instances paritaires pour que le principe d'égalité entre
les hommes et les femmes soit intégré aux systèmes d'information, d'orientation et aux programmes de
formation des jeunes.
La profession s'engage à ce qu'aucune mention précisant un critère de sexe ou de situation familiale
n'apparaisse dans les offres d'emploi.
Les signataires du présent accord recommandent aux employeurs s'agissant de la rédaction des offres
d'emploi#:
– mentionner les deux sexes dans l'intitulé du poste par exemple esthéticien(ne)#;
– lorsque l'intitulé est neutre préciser les deux sexes, par exemple secrétaire (H/F).
L'employeur ne doit pas prendre en considération l'état de grossesse d'une femme pour refuser de
l'embaucher, de renouveler son contrat de travail, mettre fin à sa période d'essai ou à son contrat de travail.
3.3. Egalité de rémunération entre les hommes et les femmes pour un travail équivalent
Les partenaires sociaux rappellent leur attachement au principe d'égalité de rémunération entre les hommes
et les femmes pour un travail de valeur égale.
Une différence de rémunération entre des salariés occupant un emploi similaire doit être justifiée par des
raisons objectives ou matérielles vérifiables et ceci en excluant toute référence au «#sexe#».
La mise en place des indicateurs, dans le rapport de branche, permettra de mesurer les écarts.
Dans la mesure du possible, étant donné le taux de féminisation élevé des emplois, une égalité de traitement
doit être respectée tant en termes quantitatif que qualitatif pour un programme de formation similaire.
Les partenaires sociaux réaffirment la nécessité d'une égalité de traitement en matière d'évolution de carrière
et de promotion.
L'appréciation objective du salarié est fondée sur la réalisation des missions qui définissent la ou les
fonctions, l'adéquation entre l'exécution des tâches et les objectifs fixés, la maîtrise du poste et l'expérience.
L'appréciation individuelle du salarié ne peut être influencée par la prise d'un congé parental.
Les femmes et les hommes, à compétences égales, expériences et profils similaires, doivent disposer des
mêmes possibilités d'évolution professionnelle et d'accès aux catégories professionnelles supérieures et aux
postes de responsabilité.
Les entreprises dans lesquelles sont constituées une ou plusieurs sections#syndicales d'organisations
représentatives au sens de l'article L. 2242-1 du code du travail sont tenues de négocier chaque année pour
définir et programmer les mesures permettant de supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et
les hommes dans le cadre de la négociation annuelle sur les salaires effectifs prévue à l'article#L. 2242-6 du
code du travail.
Ces négociations doivent prendre en compte à la fois les discriminations salariales et l'ensemble des effets de
structures qui concourent aux écarts de rémunération.
Elles doivent être engagées chaque année par l'employeur dans le cadre de la négociation annuelle
obligatoire sur les salaires effectifs prévue à l'article#L. 2242-6, alinéa#1, du code du travail.
L'obligation de négocier porte#:
– sur les mesures permettant de supprimer les écarts de rémunération, au sens de l'article#L. 3221-2 du code
du travail, entre les femmes et les hommes#;
– sur les objectifs en matière d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l'entreprise ainsi
que sur les mesures permettant de les atteindre.
Elle porte notamment sur#:
En vigueur étendu
Préambule
Elle a également pour objet de contribuer au retour à l'emploi des personnes qui ont interrompu leur activité
professionnelle quel qu'en soit le motif.
L'accès des salariés à des actions de formation professionnelle continue est assuré :
3. A l'initiative du salarié dans le cadre du compte personnel de formation (CPF) sans l'accord de l'employeur
quand la formation est effectuée hors temps de travail et avec l'accord de l'employeur quand la formation est
effectuée sur le temps de travail ;
La branche de l'esthétique reconnaît toutes les formations inscrites au RNCP (répertoire national des
certifications professionnelles) :
– diplômes ;
– titres.
Il peut proposer des formations qui participent au développement des compétences, qui donne alors lieu à
reconnaissance au retour de formation, à la maîtrise de la langue ainsi qu'à la lutte contre l'illettrisme.
Les publics prioritaires sont les personnes sans qualification suffisante pour occuper leur emploi, les
personnes en réinsertion professionnelle et les personnes en situation de handicap. En aucun cas la définition
des publics prioritaires n'exclut les autres salariés de leur droit à la formation.
Les actions de formation financées par l'employeur en vue de s'acquitter de l'obligation de participation
au développement de la formation professionnelle continue, prévue à l'article L. 6331-1, se déroulent
conformément à un programme établi en fonction d'objectifs préalablement déterminés s'il y a lieu,
après consultation des instances représentatives du personnel (IRP). Ce programme précise les moyens
pédagogiques et d'encadrement mis en œuvre. Il définit un dispositif permettant de suivre son exécution
et d'en apprécier les résultats. Ces formations doivent faire l'objet d'une convention avec un organisme de
formation.
La formation est en principe dispensée dans des locaux distincts des lieux de travail. Lorsqu'elle comporte un
enseignement pratique, ce dernier peut être donné sur les lieux de travail. Dans ce cas, un compte rendu des
mesures prises pour que l'enseignement réponde aux conditions fixées à l'article D. 6321-1 est adressé aux
IRP.
Les écoles d'esthétique cosmétique pourront réaliser des formations pratiques ou théoriques pour
leur personnel ou pour d'autres entreprises en raison de la spécificité de leur activité et de leur statut
d'établissement scolaire et/ ou de centre de formation.
– les actions d'adaptation au poste de travail ou celles liées à l'évolution ou au maintien dans l'emploi
assimilées à du temps de travail effectif ;
Les actions de formation liées à l'évolution des emplois ou celles qui participent au maintien dans l'emploi,
sont mises en œuvre obligatoirement pendant le temps de travail.
Elles donnent lieu pendant leur réalisation au maintien par l'entreprise de la rémunération du salarié.
Les heures de formation accomplies en dehors du temps de travail donnent lieu au versement par l'entreprise
d'une allocation de formation dont le montant est égal à un pourcentage de la rémunération nette de référence
du salarié concerné. La durée de la formation hors temps de travail est limitée à quatre-vingts heures par an
et par salarié.
Le refus du salarié de participer à des actions de formation en dehors du temps de travail ou la dénonciation
de son accord dans les 8 jours ne constitue ni une faute ni un motif de licenciement.
L'allocation de formation est égale à 50 % du salaire net, calculée sur les 12 derniers mois. Elle ne revêt pas
de caractère de rémunération et n'est donc pas soumise aux cotisations patronales et salariales.
– en cas d'utilisation de la voiture, le remboursement s'effectue sur la base des taux kilométriques
conventionnels en vigueur (barème fiscal). Les péages d'autoroute et les parkings sont remboursés sur
présentation de justificatifs ;
– les frais de repas seront remboursés sur présentation de justificatif et limités à 4,5 fois le barème fiscal de
l'administration (Urssaf) par repas (4,70 € pour l'année 2016) ;
– les frais d'hébergement seront remboursés sur présentation de justificatif et limités à 70 € par nuit en
province et 90 € à Paris (petit déjeuner inclus).
Les formations sont définies par la CPNE-FP de la branche et prises en charge en fonction des fonds
disponibles de l'OPCA de branche (organisme paritaire collecteur agrée).
Ces actions de formation excluent les diplômes, les certificats et les stages de marques. Ces formations
peuvent contribuer entre autres à la réalisation du bilan de compétences, de la VAE et à l'acquisition du socle
de connaissances et de compétences professionnelles (CléA).
Le CIF a pour objet de permettre à tout salarié, au cours de sa vie professionnelle, de suivre à son initiative et
à titre individuel, des actions de formation professionnelle, indépendamment de sa participation aux stages et
actions de formation compris dans le plan de formation de l'entreprise dans laquelle il exerce son activité.
– de s'ouvrir plus largement à la culture, à la vie sociale et à l'exercice des responsabilités associatives
bénévoles.
Les actions de formation du congé individuel de formation s'accomplissent en tout ou partie pendant le temps
de travail.
Le hors temps de travail doit rester exceptionnel et concerner les cours du soir.
Le congé individuel de formation peut également être accordé à un salarié pour préparer et pour se présenter
à un examen visant l'obtention d'un titre, diplôme ou CQP enregistré au répertoire national des certifications
professionnelles, conformément à l'article L. 335-6 du livre III titre III du code de l'éducation.
Il doit effectuer sa demande de congé par écrit auprès de l'employeur. Cet écrit devra préciser le nom de la
formation, les dates, la durée et le rythme de la formation.
– 120 jours avant le début du congé individuel de formation pour les formations au moins égale à trois mois.
– la participation à un stage, une activité d'enseignement ou une activité de recherche et d'innovation d'une
durée inférieure à 6 mois ;
– la participation à un stage, une activité d'enseignement ou une activité de recherche et d'innovation à temps
partiel ;
Pour le personnel enseignant les demandes de congé programmées sur la rentrée scolaire devront être
présentées systématiquement 6 mois avant afin de garantir le bon déroulement des cours.
L'employeur pourra différer le congé en cas de surcroît d'activité, d'absence d'un salarié ou s'il n'a pas réussi
à remplacer le salarié effectuant la demande de congé.
Dans les établissements de moins de deux cents salariés, l'autorisation accordée à la demande individuelle
de formation peut être différée si le nombre d'heures de congé demandées dépasse 2 % du nombre total des
heures accomplies dans l'année.
L'employeur peut également refuser si plus de 2 % des effectifs sont en congés individuels de formation. (1)
Le salarié ayant bénéficié d'un congé individuel de formation pris en charge par un organisme collecteur
paritaire agréé, dans les conditions prévues à l'article L. 6322-17, ne peut prétendre, dans la même entreprise,
au bénéfice d'un nouveau congé individuel de formation avant un délai dont la durée, exprimée en mois, est
égale au 1/12 de la durée, exprimée en heures, du congé individuel de formation précédemment suivi. Ce
délai ne peut être inférieur à 6 mois ni supérieur à 6 ans.
Voir avec le FONGECIF (OPACIF) de votre région sur les durées de prises en charges.
Elles sont définies par le FONGECIF de votre région ou celles dont vous dépendez.
Les heures de DIF constatées au 31 décembre 2014 demeurent néanmoins utilisables jusqu'à la fin de l'année
2020, selon les règles applicables au CPF, et sont transmises par écrit par l'employeur pour inscription au
CPF sur www. moncompteformation. gouv. fr.
3.2. Bénéficiaires
Le CPF appartient au salarié : son utilisation relève donc strictement de son initiative.
Le salarié peut se faire conseiller par un conseil en évolution professionnel (CEP) extérieur à l'entreprise,
gratuit et confidentiel.
Néanmoins, l'employeur peut informer, conseiller et orienter le salarié dans la mobilisation des heures de
formation.
Coconstruire un projet commun de formation permet de répondre aux besoins en compétences de l'entreprise
tout en participant à l'évolution professionnelle du salarié.
Ce dispositif ne doit pas être confondu avec le plan de formation de l'entreprise et les obligations qui en
découlent. Le plan de formation étant à l'initiative de l'employeur.
Les bénéficiaires du compte personnel formation tels qu'ils sont définis par l'article L. 6323-1 du code du
travail peuvent mobiliser les heures acquises qu'ils soient salariés ou à la recherche d'un emploi, afin de
suivre à leur initiative, une formation en lien ou non avec l'activité de l'entreprise.
Le compte ne peut être mobilisé qu'avec l'accord exprès du salarié. Le refus du titulaire de mobiliser son
compte ne constitue pas une faute susceptible d'être sanctionnée. Les heures de formation inscrites sur
le compte personnel demeurent acquises en cas de changement de situation professionnelle ou de perte
d'emploi. Le compte est fermé lorsque son titulaire est admis à faire valoir l'ensemble de ses droits à retraite.
(2)
Le compte est alimenté en heures à la fin de chaque année pour un salarié à temps complet, à hauteur de 24
heures par année de travail jusqu'à l'acquisition d'un crédit de 120 heures puis à hauteur de 12 heures par
année de travail dans la limite d'un plafond de 150 heures. Les heures utilisées seront rechargeables dans la
limite du plafond de 150 heures. (3)
En cas d'utilisation de tout ou partie du CPF ayant pour effet d'abaisser le crédit en deçà de 120 heures,
et même si le plafond d'acquisition de 150 heures n'a jamais été atteint, le salarié acquerra de nouveau 24
heures par an jusqu'à atteinte du plafond de 120 heures, avant de revenir au principe d'acquisition de 12
heures par an jusqu'à atteindre le plafond de 150 heures.
Pour les salariés à temps partiel, le calcul est effectué au prorata des heures effectuées. En cas de changement
de régime d'emploi en cours d'année, le calcul se fait proportionnellement aux périodes d'emploi à temps
complet et aux périodes d'emploi à temps partiel.
– la communication en français ;
– la maîtrise des gestes et posture et le respect des règles d'hygiène, de sécurité et environnementale
élémentaires.
Ce socle étant susceptible d'évoluer, se référer aux sites ci-dessous : certificat CléA (www. certificat-clea. fr)
ou (www. education. gouv. fr) ;
– les formations qualifiantes ou certifiantes figurant sur des listes établies par les partenaires sociaux,
notamment par la commission paritaire nationale de l'emploi (CPNE) de la branche, permettant d'obtenir :
– une certification inscrite au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles – www. cncp.
gouv. fr) ou une partie de la certification classée au RNCP ;
Des listes interprofessionnelles sont élaborées par les partenaires sociaux au niveau national et régional.
L'ensemble de ces listes réuni en une seule, est consultable sur le site officiel : www. moncompteformation.
gouv. fr.
Le salarié qui souhaite se former pendant le temps de travail doit adresser une demande d'accord à
l'employeur portant sur le contenu et le calendrier de la formation, dans les délais suivants :
L'employeur dispose de 30 jours calendaires pour répondre. L'employeur devra, en cas de refus, motiver son
choix par écrit. A défaut, la demande est considérée comme acceptée.
Le comité d'entreprise (CE) sera informé au moins une fois par an via une liste anonyme de chaque
formation suivie, en précisant l'intitulé, le nombre d'heures, en distinguant les heures de formation effectuées
pendant et hors temps de travail.
Si l'action se déroule en dehors du temps de travail, l'accord de l'entreprise n'est pas requis.
Pendant la formation, le salarié n'est pas rémunéré mais continue à bénéficier de la protection sociale en
matière d'accident du travail.
Le CPF est financé par une contribution versée à l'OPCA désigné, qui se charge de la prise en charge des
coûts de la formation.
Dans ce cadre, l'OPCA peut prendre en charge tout ou partie des frais suivants :
– les frais pédagogiques et les frais annexes (transport, repas, hébergement). La prise en charge s'effectue au
coût réel, avec possibilité de plafonnement sur décision du conseil d'administration de l'OPCA ;
– les frais de garde d'enfant ou de parent ou de parent à charge occasionnés par le suivi d'une formation
réalisée en tout ou partie hors temps de travail (la prise en charge s'effectue au coût réel, avec possibilité de
plafonnement sur décision du conseil d'administration de l'OPCA) ;
– les rémunérations (formations pendant le temps de travail), la prise en charge étant subordonnée à une
décision expresse du conseil d'administration de l'OPCA et limitée à 50 % du coût global du financement
(frais pédagogiques, frais annexes et rémunération).
3.7. Abondement
Dans les entreprises d'au moins cinquante salariés, lorsque le salarié n'a pas bénéficié, durant les six ans
précédant l'entretien mentionné au II de l'article L. 6315-1, des entretiens prévus au I du même article et
d'au moins deux des trois mesures mentionnées aux 1°, 2° et 3° du II dudit article, cent heures de formation
supplémentaires sont inscrites à son compte ou cent trente heures pour un salarié à temps partiel, dans
des conditions définies par décret en Conseil d'Etat, et l'entreprise verse à l'organisme paritaire agréé pour
collecter sa contribution due au titre de l'article L. 6331-9 une somme forfaitaire, dont le montant est fixé par
décret en Conseil d'Etat, correspondant à ces heures ;
Dans toutes les entreprises de la branche, par dérogation aux dispositions ci-dessus, un abondement sera
mis en place pour les salariés effectuant 80 % de la durée légale ou plus. Cet abondement octroiera le même
nombre d'heure que les salariés à temps plein, à savoir 24 heures annuelles.
Les abondements supplémentaires mentionnés aux points ci-dessus n'entrent pas en compte dans les modes
de calcul des heures qui sont créditées sur le compte du salarié chaque année et du plafond.
Le CEP est un dispositif d'accompagnement gratuit, confidentiel et personnalisé proposé à tout salarié
souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle et, s'il y a lieu, élaborer un projet d'évolution
professionnelle (reconversion, reprise ou création d'activité …).
Le CEP est assuré par des conseillers des organismes suivants (pour exemple) :
Dernière modification le 24 décembre 2022 - Document généré le 26 mai 2023
– Pôle emploi ;
– APEC ;
– missions locales ;
– OPACIF ;
– CAP emploi.
Chaque employeur doit informer ses salariés lors de l'entretien d'embauche ou à l'occasion de son entretien
professionnel de la possibilité de recourir à cet accompagnement.
Il doit permettre au salarié et à son employeur de se poser et de regarder le passé, le présent, pour construire
le futur : perspectives d'évolution du salarié, investissement de l'entreprise pour anticiper les évolutions
internes (développement, évolution des métiers, changement de process …).
Il doit être l'occasion de faire un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié.
Ce bilan permet de vérifier que le salarié a bénéficié des entretiens professionnels et d'apprécier s'il a :
6. Passeport orientation-formation
La loi intègre dans le code du travail, la possibilité pour chaque salarié de bénéficier d'un passeport
formation.
Son objectif est de retracer le parcours professionnel du salarié et les formations, initiale et continue, qu'il a
suivies. Le salarié est libre d'inscrire ou non l'intégralité des formations suivies.
– dans le cadre de la formation initiale, les diplômes et titres ainsi que les aptitudes, connaissances et
compétences acquises, susceptibles d'aider à l'orientation ;
– dans le cadre de la formation continue, tout ou partie des informations recueillies à l'occasion d'un entretien
professionnel, d'un bilan de compétences ou d'un bilan d'étape professionnel, les qualifications obtenues,
les formations suivies dans le cadre de la formation continue, les actions prescrites par Pôle emploi, les
Dernière modification le 24 décembre 2022 - Document généré le 26 mai 2023
expériences professionnelles acquises lors des périodes de stages ou de formation en entreprise, les emplois
occupés et les activités bénévoles ainsi que les compétences mises en œuvre dans ce cadre ;
– ainsi que toutes informations que le salarié jugera utile (formations extraprofessionnelles notamment).
Le certificat de qualification professionnelle (CQP) est un titre attestant, dans les conditions définies ci-
après, les qualifications professionnelles obtenues dans un métier de la branche de l'esthétique-cosmétique et
de l'enseignement technique et professionnel lié aux métiers de l'esthétique et de la parfumerie.
Les CQP sont créés par la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle
(CPNE-FP) seule instance légalement habilitée à représenter la profession dans ce domaine, et sont délivrés
sous sa responsabilité exclusive.
La qualification professionnelle peut s'obtenir au moyen d'actions de formation dont le contenu et les
modalités sont définis dans un cahier des charges approuvé par la commission et annexé à la décision de
création du CQP considéré.
Le CQP ne peut être délivré qu'aux personnes qui répondent aux conditions fixées par le présent accord.
L'admission aux actions de formation visées à l'article précédent est matérialisée par une inscription auprès
d'un organisme les dispensant conformément aux dispositions du cahier des charges.
Le CQP est ouvert aux jeunes et aux adultes, aux salariés et aux demandeurs d'emploi.
L'accessibilité à un CQP est définie dans le cahier des charges de chaque CQP.
L'accès au CQP prendra des formes différentes selon la situation des candidats :
– salariés en formation continue (plan de formation, congés individuels de formation [CIF], compte
personnel de formation [CPF], période de professionnalisation [PP] …) ;
– demandeurs d'emploi.
Les organisations représentées à la CPNE-FP sont seules habilitées à proposer la création d'un CQP. La
décision de créer tout CQP prend la forme d'une délibération.
Toute demande émanant d'une (ou de plusieurs) organisation (s) est portée de plein droit à l'ordre du jour de
la commission. Cette demande est examinée en fonction des critères suivants :
Pour chaque création de CQP, un cahier des charges sera établi comportant obligatoirement :
– le programme de la formation ;
Chaque CQP est créé pour une durée de cinq ans. Au terme de cette période, la commission analyse le suivi
et l'insertion des diplômés.
– soit reconduit par tacite reconduction pour une durée de cinq ans renouvelable ;
– soit supprimé par la commission, auquel cas les actions de formation en cours seront menées à leur terme
jusqu'à la délivrance des certificats dont les titulaires pourront se prévaloir ;
– soit reconduit après modifications décidées par la commission pour une durée de cinq ans renouvelable,
sauf révisions.
Les modifications adoptées sont appliquées à tout cycle de formation débutant après la décision de la
commission.
Tout organisme de formation habilité par la CPNE-FP organisant des actions conduisant au CQP devra :
7.7. Certification
L'obtention définitive du CQP sera rendue par la CPNE-FP à partir de la délibération du jury d'examen, de
l'avis délivré par le responsable du centre, des résultats obtenus et de l'assiduité du candidat à la formation.
Pour chaque session, les centres habilités reçoivent par mail, trois mois avant la date prévue de la validation,
un bulletin d'inscription. Ce bulletin sera complété par le centre de formation et le candidat. Celui-ci devra
signer le bulletin et fournir les documents demandés.
L'ensemble des pièces devra être retourné par le centre de formation à la CPNEFP à une date précisée sur le
document. Cette procédure est également applicable pour les candidats refusés à une session antérieure.
Chaque centre de formation acquittera un droit d'inscription calculé au prorata du nombre de candidats
présentés. Le montant de ce droit d'inscription est fixé chaque année par la CPNEFP.
L'OPCA pourra prendre en charge financièrement, sur demande de la CPNE-FP, les frais d'ingénierie pour la
certification, l'homologation ou la modification des titres concernant la branche.
8. Contrat de professionnalisation
8.1. Durée
La durée du contrat de professionnalisation peut être portée à 24 mois afin de permettre la préparation aux
diplômes et certificats de niveau V, IV et III concernant les métiers de l'esthétique cosmétique et de la
parfumerie. Il s'agit du : CAP, BP, bac, BTS, BM niveau III, les titres certifiés et les CQP reconnus par la
branche et préparant aux métiers de l'esthétique.
Pour les formations d'une durée de 1 200 heures maximum, la durée de la formation peut être portée à 33 %
du temps de travail.
Les durées des formations, préparant au métier d'esthéticien (ne), proposées couramment en contrat de
professionnalisation, sont les suivantes :
Diplôme ou certificat Prérequis Durée de la formation
préparé jugée nécessaire par la branche
BP esthétique cosmétique parfumerie CAP esthétique cosmétique parfumerie 1 100 heures maximum
Bac professionnel esthétique cosmétique parfumerie Enseignement secondaire 1 200 heures maximum
BM niveau III esthétique Niveau IV d'esthétique cosmétique ou niveau V (sous 572 heures minimum
conditions)
CQP maquilleur-conseil animateur Niveaux définis par la CPNE-FP 240 heures minimum
CQP styliste ongulaire Niveaux définis par la CPNE-FP 154 heures minimum
CQP spa praticien Niveaux définis par la CPNE-FP 437 heures minimum
CQP spa manager Niveaux définis par la CPNE-FP 276 heures minimum
8.2. Rémunération
Les salariés en contrat de professionnalisation sont rémunérés sur la base du Smic ou conventionnelle.
Les salariés de moins de 26 ans titulaires du contrat de professionnalisation perçoivent pendant la durée du
CDD ou pendant la durée de l'action de professionnalisation s'il s'agit d'un CDI, un salaire minimum calculé
en fonction de leur âge et de leur niveau de formation.
– 65 % du Smic pour les bénéficiaires âgés de moins de 16 ans à 20 ans révolus titulaires d'un baccalauréat
professionnel ou technologique ou d'un titre ou diplôme à finalité professionnelle de même niveau ;
– 80 % du Smic pour les bénéficiaires âgés de 21 ans et plus titulaires d'un baccalauréat professionnel ou
technologique ou d'un titre ou diplôme à finalité professionnelle de même niveau.
Les titulaires de contrat de professionnalisation âgés d'au moins 26 ans perçoivent pendant la durée du CDD
ou pendant la durée de l'action de professionnalisation s'il s'agit d'un CDI une rémunération qui ne peut
être inférieure ni au Smic ni à 85 % de la rémunération minimale prévue par les dispositions de la présente
convention collective.
Les taux de prise en charge sont définis par la section paritaire professionnelle de la branche esthétique en
accord avec l'OPCA de la branche en fonction des fonds collectés.
8.4. Tutorat
Le tutorat pourra être assuré par des salariés titulaires au minimum d'un diplôme de même niveau ou le chef
d'entreprise.
– les personnes chargées du tutorat d'un niveau III devront justifier d'une expérience professionnelle de 5
années et d'une formation de tuteur.
Le financement des dépenses liées à l'exercice du tutorat pourra être financé par l'OPCA de la branche et est
plafonné à 345 € (au lieu de 230 €) par mois et par bénéficiaire :
Les critères seront définis par la SPP de la branche en accord avec l'OPCA.
Le salarié désigné pour participer à un jury d'examen ou de VAE est autorisé par son employeur à s'absenter,
sous réserve de respecter un délai de prévenance d'un mois.
La prise en charge par l'OPCA se fera par simple demande écrite de l'employeur sans limite de temps.
Cette demande sera accompagnée des pièces justificatives : bulletins de salaires, titre de transport ou carte
grise, factures d'hébergement et de restauration, l'autorisation d'absence de l'employeur.
9. Période de professionnalisation
9.1. Objectifs
La période de professionnalisation vise à favoriser, par une formation en alternance, le maintien dans
l'emploi des salariés les moins qualifiés.
– des cours théoriques généraux, professionnels et technologiques dispensés par des organismes de formation
ou, par l'entreprise elle-même si elle dispose d'un service de formation ;
– et des cours pratiques permettant l'acquisition d'un savoir-faire en lien avec les qualifications recherchées
par l'entreprise.
Les formations pouvant être suivies dans le cadre de la période de professionnalisation sont :
– les formations qualifiantes enregistrées au répertoire national des certifications (RNCP), ou ouvrant droit à
un certificat de qualification professionnelle de branche ou interbranche ;
9.2. Bénéficiaire
– en contrat à durée indéterminée (CDI), y compris les salariés titulaires d'un contrat unique d'insertion
(CUI) ;
– en contrat à durée déterminée (CDD) dans une structure d'insertion par l'activité économique ou en CUI.
Dans les entreprises de moins de 50 salariés, le bénéfice de la période de professionnalisation peut être
différé, à l'initiative de l'employeur, lorsqu'il aboutit à l'absence simultanée d'au moins 2 salariés.
9.3. Demande
Le salarié qui souhaite bénéficier d'une période de professionnalisation doit en faire la demande à son
employeur, de préférence par lettre recommandée avec avis de réception. S'il le souhaite, le salarié peut
utiliser ses heures de formation inscrites sur son compte personnel de formation (CPF).
9.4. Durée
Chaque salarié bénéficiaire d'une période de professionnalisation doit suivre une formation d'une durée
minimale de 70 heures réparties sur une période maximale de 12 mois.
– si la formation suivie permet de réaliser une validation des acquis de l'expérience (VAE) ;
9.5. Rémunération
Les formations mises en œuvre pendant le temps de travail donnent lieu au maintien par l'employeur de la
rémunération du salarié ;
En revanche, lorsque la formation s'effectue en dehors du temps de travail, elle donne lieu au versement
d'une rémunération spécifique dite allocation de formation. Cette allocation est versée par l'employeur.
9.7. Tutorat
Le salarié en période de professionnalisation peut bénéficier de l'aide d'un tuteur choisi par l'employeur
parmi les salariés qualifiés de l'entreprise.
Le salarié choisi pour être tuteur doit être volontaire et justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 2
ans dans une qualification en lien avec l'objectif de professionnalisation visé.
Conformément aux nouvelles dispositions, cet avenant est conclu pour une durée indéterminée.
Le suivi de cet accord sera assuré annuellement par la CPNE-FP de l'esthétique. 11. Dépôt et extension
Le présent avenant sera déposé, par le secrétariat de la commission paritaire, auprès des services centraux du
ministère chargé du travail, à la direction générale du travail.
En cas de défaillance du secrétariat le présent accord pourra être déposé par toute autre organisation
représentative signataire du présent accord.
Les parties signataires conviennent de solliciter l'extension du présent avenant, en application des
dispositions de l'article L. 2261.15 du code du travail.
Les dispositions du présent avenant entreront en vigueur à compter du 1er jour du mois suivant la date de
l'extension.
(1) Le neuvième alinéa de l'article 2.2 est étendu sous réserve de l'application des dispositions de l'article L.
6322-7 du code du travail.
(Arrêté du 21 mars 2017 - art. 1)
(2) La dernière phrase du dernier alinéa de l'article 3.2 est exclue de l'extension comme étant contraire
aux dispositions de l'article L. 6323-1 du code du travail, tel qu'il résulte de l'article 39 II 1° de la loi n°
2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des
parcours professionnels.
(Arrêté du 21 mars 2017 - art. 1)
(4) L'article 3.4 est étendu sous réserve de l'application des dispositions de l'article L. 6323-6 du code du
travail, tel qu'il résulte de l'article 39 II 4° de la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la
modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels et de l'article 66 de la loi n°
2017-86 relative à l'égalité et à la citoyenneté.
(Arrêté du 21 mars 2017 - art. 1)
(5) Le premier point de l'article 3.5 est étendu sous réserve des dispositions de l'article L 6323-17 du code du
travail.
(Arrêté du 21 mars 2017 - art. 1)