Zaldiar
Zaldiar
Zaldiar
Chlorhydrate de tramadol/Paracétamol
Veuillez lire attentivement l’intégralité de cette notice avant de prendre ce médicament, car elle contient des informations
importantes pour vous.
Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez jamais à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les
signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet
indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
ZALDIAR est indiqué dans le traitement des douleurs modérées à sévères lorsque votre médecin pense qu’une association de tramadol et de
paracétamol est nécessaire.
en cas d’intoxication aiguë par l’alcool, par les somnifères, par d’autres médicaments contre la douleur ou des médicaments psychotropes
(médicaments qui agissent sur l’humeur et les émotions);
si vous prenez en même temps des inhibiteurs de la MAO (médicaments utilisés pour le traitement de la dépression ou la maladie de
Parkinson) ou si vous en avez pris au cours des deux semaines précédant le traitement par ZALDIAR;
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant d’utiliser Zaldiar.
si vous avez des problèmes au foie ou souffrez d’une maladie du foie ou si vous remarquez que votre peau et vos yeux deviennent jaunes.
Cela peut suggérer une jaunisse ou des troubles des voies biliaires;
si vous avez des difficultés sévères à respirer telles que de l’asthme ou une maladie sévère des poumons;
si vous êtes épileptique ou si vous avez déjà eu des crises ou des convulsions;
si vous souffrez de dépression et prenez des antidépresseurs, dans la mesure où certains d’entre eux peuvent interagir avec le tramadol (voir
«Autres médicaments et Zaldiar»).
si vous avez eu récemment une blessure à la tête, avez été en choc ou si vous avez de violents maux de tête accompagnés de
vomissements;
si vous êtes dépendant de médicaments notamment ceux utilisés pour traiter la douleur tels que la morphine.
si vous prenez d’autres médicaments contre la douleur, à base de buprénorphine, de nalbuphine ou de pentazocine,
si vous allez prochainement subir une anesthésie. Dites à votre médecin ou à votre dentiste que vous prenez ZALDIAR.
Il existe un faible risque que vous présentiez un syndrome sérotoninergique susceptible de survenir après avoir pris du tramadol en association avec
certains antidépresseurs ou du tramadol seul. Consultez immédiatement un médecin si vous avez des symptômes liés à ce syndrome sévère (voir
rubrique 4 «Quels sont les effets indésirables éventuels?»).
Le tramadol est transformé dans le foie par une enzyme. Des variations au niveau de cette enzyme sont présentes chez certains patients, ce qui peut
avoir des conséquences différentes selon les personnes. Chez certains, la douleur pourra ne pas être suffisamment soulagée, tandis que d’autres
seront plus susceptibles de présenter des effets indésirables graves. Si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants, vous devez arrêter de
prendre ce médicament et consulter immédiatement un médecin : respiration lente ou superficielle, confusion, somnolence, rétrécissement des
pupilles, nausées ou vomissements, constipation, perte d’appétit.
Veuillez consulter votre médecin si une des mises en garde mentionnées ci-dessus est d’application pour vous, ou si elle l’a été par le passé. Il/elle
pourra décider de la poursuite éventuelle du traitement.
Enfants et adolescents
Utilisation chez les enfants présentant des problèmes respiratoires
Le tramadol n’est pas recommandé chez les enfants présentant des problèmes respiratoires car les symptômes de toxicité du tramadol peuvent être
plus graves chez ces enfants.
Consultez votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants pendant votre traitement par Zaldiar: Fatigue extrême, manque d'appétit,
douleurs abdominales sévères, nausées, vomissements ou hypotension artérielle. Cela peut indiquer que vous souffrez d'une insuffisance surrénale
(faible taux de cortisol). Si vous présentez ces symptômes, contactez votre médecin, qui décidera si vous devez prendre un supplément hormonal.
la carbamazépine (un médicament fréquemment utilisé pour traiter l’épilepsie ou d’autres types de douleurs telles que les attaques de
douleur sévère du visage, appelée névralgie du trijumeau).
buprénorphine, nalbuphine ou pentazocine (antalgique de type opioïde). L’effet antalgique peut être réduit.
de la flucloxacilline (antibiotique), en raison d'un risque grave d'anomalie sanguine et plasmatique (acidose métabolique à trou anionique
élevé qui se produit lorsqu’il y a une augmentation de l’acidité plasmatique sanguine) qui doit faire l'objet d'un traitement urgent et qui peut
Si vous prenez des triptans (traitement de la migraine) ou des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine « ISRS » (traitement de la
dépression). Si vous souffrez de confusion, agitation, fièvre, transpiration, mouvements incoordonnés des membres ou des yeux, contractions
musculaires incontrôlées ou de diarrhée, vous devez contacter votre médecin.
Si vous prenez d’autres antalgiques tels que la morphine ou la codéine (également comme antitussif), le baclofène (relaxant musculaire), des
médicaments diminuant la pression artérielle ou des antiallergiques. Vous risquez de vous sentir somnolent ou de vous sentir faible. Si cela
se produit, contactez votre médecin.
L'utilisation concomitante de ZALDIAR avec des médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque
de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire), de coma et peut mettre en jeu le pronostic vital. Compte-tenu de ces risques,
l'utilisation concomitante ne doit être envisagée qu‘en l’absence d’autre option de traitement.
Toutefois, si votre médecin vous prescrit ZALDIAR en association avec un médicament sédatif, il devra limiter la dose et la durée du traitement
concomitant. Veuillez informer votre médecin de tous médicaments sédatifs que vous prenez et respectez les doses prescrites par votre médecin. Il
peut être utile de demander à vos amis ou parents de faire attention aux signes et symptômes décrits ci-dessus. Contactez votre médecin si vous
présentez ce type de symptômes.
Si vous prenez des médicaments qui peuvent provoquer des convulsions (crises d’épilepsie), tels que certains antidépresseurs, ou
antipsychotiques. Le risque d’une crise d’épilepsie peut augmenter si vous utilisez Zaldiar en même temps. Votre médecin vous dira si
ZALDIAR vous convient.
Si vous prenez certains antidépresseurs. Zaldiar peut interagir avec des médicaments et vous pouvez présenter un syndrome
sérotoninergique (voir la rubrique 4 «Quels sont les effets indésirables éventuels?»).Si vous prenez de la warfarine ou de la phenprocoumone
(médicaments qui fluidifient le sang). L’efficacité de ces médicaments sur la coagulation peut s’en trouver modifiée et des hémorragies
peuvent survenir. Tout saignement prolongé ou inattendu doit être rapporté immédiatement à votre médecin.
Votre médecin vous indiquera quels médicaments peuvent être pris avec ZALDIAR.
Allaitement
Le tramadol est excrété dans le lait maternel. Pour cette raison, vous ne devez pas prendre de Zaldiar plus d’une fois au cours de la période
d’allaitement ou, si vous prenez du Zaldiar plus d’une fois, vous devez interrompre l’allaitement.
L’expérience chez l’homme suggère que le tramadol n’a pas d’influence sur la fertilité de l’homme ou de la femme. Il n’y a aucune donnée
concernant l’influence de la combinaison de tramadol et de paracétamol sur la fertilité.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
ZALDIAR peut provoquer une somnolence et donc perturber votre capacité à conduire ou à utiliser des outils ou machines.
Le dosage doit être adapté à l’intensité de votre douleur et à votre sensibilité individuelle à la douleur. En général, la dose antidouleur la plus faible
doit être prise.
La dose initiale recommandée, sauf prescription contraire de votre médecin, est de 2 comprimés chez l’adulte et l’adolescent de plus de 12 ans.
Si nécessaire, des doses supplémentaires peuvent être administrées, comme prescrit par votre médecin. L’intervalle entre les prises est de minimum
6 heures.
Patients âgés:
Chez les patients âgés (de plus de 75 ans), l’excrétion du tramadol peut être retardée. Si tel est le cas
pour vous, votre médecin peut recommander d'allonger l'intervalle des doses.
Patients atteints d’une maladie grave du foie ou des reins (insuffisance)/patients dialysés:
Les patients ayant une insuffisance grave du foie et/ou des reins ne doivent pas prendre Zaldiar. Si votre insuffisance est légère ou modérée, il est
possible que votre médecin vous recommande d’allonger l’intervalle entre les prises.
Mode d’administration:
Les comprimés sont à prendre par voie orale.
Les comprimés doivent être avalés en entier avec une boisson en quantité suffisante. Ils ne peuvent pas être fractionnés, ni mâchés.
Si vous avez l’impression que l’effet de ZALDIAR est trop fort (par exemple, si vous vous sentez très somnolent ou si vous avez des difficultés à
respirer) ou trop faible (par exemple, soulagement insuffisant de la douleur), consultez votre médecin.
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien même si vous vous sentez bien. Il peut y avoir un risque d’atteinte hépatique dont les
symptômes apparaitront ultérieurement.
Si vous avez pris trop de ZALDIAR: contactez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou le Centre Antipoison (070/245.245).
Si vous avez oublié de prendre les comprimés, la douleur peut réapparaître. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez
oublié de prendre. Continuez votre traitement comme avant.
Vous ne devez pas arrêter brutalement de prendre ce médicament, sauf indication contraire de votre médecin. Si vous souhaitez arrêter de prendre
ce médicament, parlez-en d’abord à votre médecin, surtout si vous en prenez depuis longtemps. Votre médecin vous indiquera quand et comment
arrêter, ceci pourra s’effectuer en diminuant progressivement la dose afin de réduire les risques d’apparition d’effets indésirables évitables
(symptômes de sevrage).Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à
votre pharmacien.
- nausées,
- sensation de vertige, somnolence.
- vomissements, digestion difficile (constipation, flatulences, diarrhée), douleurs d’estomac, sécheresse de la bouche,
- démangeaisons, sueurs (hyperhidrose),
- maux de tête, tremblements,
- état confusionnel, troubles du sommeil, modification de l’humeur (anxiété, nervosité, euphorie).
Les effets indésirables suivants ont été rapportés chez les personnes prenant des médicaments contenant uniquement du tramadol ou du
paracétamol.
Contactez votre médecin si vous présentez l’un de ces effets pendant que vous prenez ZALDIAR.
sensation de faiblesse lorsque vous vous levez après être resté allongé ou assis, fréquence cardiaque lente, s’évanouir, modifications de
l’appétit, faiblesse musculaire, respiration ralentie ou affaiblie, changements d’humeur, modifications de l’activité, modifications de la
perception, aggravation d’un asthme existant.
La prise de paracétamol seule ou en association avec l’antibiotique flucloxacilline peut induire une anomalie sanguine et plasmatique (acidose
métabolique à trou anionique élevé) lorsqu'il y a une augmentation de l'acidité du plasma sanguin.
Utiliser ZALDIAR avec un traitement qui fluidifie le sang (exemple: phenprocoumone, warfarine) peut augmenter le risque de saignement.
Vous devez immédiatement signaler à votre médecin tout saignement prolongé ou inattendu.
dans de rares cas, une éruption cutanée, signe de réaction allergique, peut se développer avec un gonflement soudain du visage et du cou,
des difficultés respiratoires ou une diminution de la pression artérielle et un évanouissement. Si vous êtes concernés, arrêtez votre traitement
et consultez immédiatement votre médecin. Vous ne devez pas reprendre ce médicament.
Dans de rares cas, prendre un médicament à base de tramadol peut provoquer une dépendance et rendre difficile l’arrêt du traitement.
Dans de rares cas, les personnes ayant pris du tramadol depuis quelques temps peuvent se sentir mal lors de l’arrêt brutal du traitement. Elles
peuvent se sentir agitées, anxieuses, nerveuses ou tremblantes. Ces personnes peuvent être hyperactives, avoir des difficultés à dormir et des
troubles gastro-intestinaux.
Quelques personnes ont également eu des attaques de panique, des hallucinations, des sensations inhabituelles telles que des démangeaisons, des
picotements et un engourdissement, et un bourdonnement d’oreilles (acouphène). Si vous rencontrez ce type de symptômes après l’arrêt de
ZALDIAR, demandez conseil à votre médecin.
Fréquence indéterminée: hoquet.
Syndrome sérotoninergique, qui peut se manifester par des modifications de l’état mental (par exemple, une agitation, des hallucinations, un coma),
et d’autres effets, tels que de la fièvre, une augmentation de la fréquence cardiaque, une tension artérielle instable, des contractions musculaires
involontaires, une rigidité musculaire, un manque de coordination et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple des nausées, des
vomissements, une diarrhée) (voir rubrique 2 «Quelles sont les informations à connaître avant de prendre Zaldiar »).
Exceptionnellement, les bilans sanguins ont pu révéler des anomalies dont un taux anormalement bas de plaquettes, ce qui peut provoquer des
saignements de nez ou de la gencive.
Des réactions cutanées sévères ont été rapportées dans de très rares cas avec le paracétamol.
De rares cas de dépression respiratoire ont été rapportés avec le tramadol.
Pour le Luxembourg :
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé Site internet :
www.guichet.lu/pharmacovigilance
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d‘information sur la sécurité du médicament.
- Les substances actives sont le chlorhydrate de tramadol et le paracétamol. Un comprimé pelliculé contient 37,5 mg de chlorhydrate de
tramadol et 325 mg de paracétamol.
- Les autres composants sont:
Noyau du comprimé: cellulose en poudre, amidon prégélatinisé, glyconate d’amidon sodique (Type A), amidon de maïs, stéarate de
magnésium.
Pelliculage : hypromellose, lactose monohydraté, dioxyde de titane (E171), macrogol 6000, oxyde de fer jaune (E172), propylène glycol, talc.
ZALDIAR comprimés pelliculés sont des comprimés pelliculés de couleur jaune pâle marqués du logo d du fabricant d’un côté et ‘T5’ de l’autre.
ZALDIAR comprimés pelliculés sont conditionnés sous plaquettes thermoformées.
ZALDIAR est conditionné dans des boîtes de 2, 10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90 ou 100 comprimés. Toutes les présentations peuvent ne pas être
commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché et fabricant
STADA Arzneimittel AG
Stadastraße 2-18
61118 Bad Vilbel
Allemagne
Mode de délivrance :
Médicament soumis à prescription médicale.
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants :