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Spé Maths Tle

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COLLECTION

Indice Maths

Tle
Programme 2020

ENSEIGNEMENT DE SPECIALITE

Livre du professeur

Sous la direction de
Michel PONCY
Denis VIEUDRIN

Jean-Louis BONNAFET
Mickaël BORDONARO
Nicolas BUYLE-BODIN
Sébastien CANTE
Stéphane GAMEL
Arnaud GAZAGNES
Maxime GUERY
Catherine LEBERT
Xavier MORER
Jean-Philippe PERRET
Marie-Christine RUSSIER
SOMMAIRE

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement ................................................................................................................................ 3


Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace ..................................................................................................................... 31
Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace ............................................................................................................................................. 76
Chapitre 4 Les suites ........................................................................................................................................................................................... 117
Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation ....................................................................................................................................160
Chapitre 6 Continuité et convexité ........................................................................................................................................................ 206
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien .........................................................................................................................................245
Chapitre 8 Fonctions trigonométriques ............................................................................................................................................. 281
Chapitre 9 Primitives et équations différentielles ..................................................................................................................... 319
Chapitre 10 Calcul intégral ............................................................................................................................................................................. 350
Chapitre 11 Loi binomiale ............................................................................................................................................................................... 395
Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres ............................................................................................ 437
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Chapitre 1
Combinatoire et dénombrement

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
La première partie de ce chapitre est consacrée à un nouveau type de raisonnement : le
raisonnement par récurrence. Ce type de raisonnement est utilisé dans certains
dénombrements et il nous paraissait judicieux d’alléger le chapitre sur les suites dans lequel il
est en général introduit.
La seconde partie traite plus spécifiquement de dénombrement. On expose d’abord les
principes additifs et multiplicatifs qui sont à la base de certains raisonnements en combinatoire,
notamment le dénombrement des k-uplets d’un ensemble. On passe naturellement au
dénombrement des k-uplets d’éléments distincts, puis aux permutations d’un ensemble qui
permettent d’introduire la notion de factorielle d’un entier naturel.
La séquence suivante est consacrée au dénombrement des combinaisons d’un
ensemble. Le coefficient binomial est ici introduit avec les propriétés qui en découlent : la
formule explicite et la symétrie. Le lien avec le nombre des parties d’un ensemble est étudié.
Le cours termine par le triangle de Pascal, qui permet de calculer de manière
algorithmique les coefficients binomiaux, donc de dénombrer les combinaisons d’un ensemble.
Une part de ce chapitre est consacrée au dénombrement à l’aide d’arbres, de tableaux
à double entrée ou de diagrammes.

2 Les objectifs des activités


L’activité 1 introduit, à partir d’un texte historique de Henri Poincaré, le raisonnement
par récurrence. L’idée est d’aider l’élève à comprendre d’une part le caractère héréditaire d’une
propriété et, d’autre part, l’importance de l’initialisation. Le texte historique n’utilise pas la
notion de suite contrairement à ce qui est l’usage en classe de terminale, raison pour laquelle
nous en avons introduit une dans cette activité pour illustrer les propos du mathématicien.

L’activité 2 introduit la méthode de dénombrement des k-uplets d’un ensemble à partir


d’une situation concrète (jeu de société). L’idée est d’amener l’élève à déterminer une formule
générale permettant de dénombrer les k-uplets d’un ensemble à n éléments à partir d’exemples
et en listant ces k-uplets. À la fin de cette activité, l’élève doit savoir dénombrer les k-uplets
sans lister.

L’activité 3 introduit le dénombrement des k-uplets d’éléments distincts d’un ensemble


puis de permutations à l’aide de classements à un tournoi sportif. L’élève doit bien comprendre
la différence avec les k-uplets et comprendre que pour une permutation, tous les éléments sont
utilisés. La notion de factorielle d’un entier est introduite ici.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 3


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L’activité 4 introduit les combinaisons. L’élève doit comprendre qu’une k-combinaison


est assimilée à un k-uplet d’éléments distincts pour lequel l’ordre ne compte pas. C’est cette
idée qui nous a amené à découper la question 1. en trois étapes. La propriété de symétrie est ici
à expliquer à l’aide d’un exemple et la formule explicite du coefficient binomial doit être
trouvée à la fin de cette activité.
3 Exercices, TP et algorithmes
Les exercices reprennent l’ordre des notions vues dans le cours, avec un degré de
difficulté croissant. Chaque méthode de dénombrement est travaillée et bon nombre de ces
méthodes sont étudiées dans le problème de synthèse (exercice 99). Des applications sont
proposées, comme l’utilisation du binôme de Newton dans l’exercice 84. Des exercices de
dénombrement ensemblistes, comme étudiés dans certaines études supérieures, sont proposés
pour aller plus loin (exercices 125 et 126, le dernier portant sur l’identité de Vandermonde).
Une application en SVT (dénombrement de gènes), une en physique (dénombrement
des résistances) et une en programmation (dénombrement des octets) sont proposées avec les
exercices 85, 86 et 87.
La calculatrice est utilisée dans ce chapitre afin d’obtenir certains coefficients
binomiaux lorsque les calculs avec la formule générale sont longs et que le triangle de Pascal
atteint ses limites (grandes valeurs de n par exemple). Ce chapitre laisse une part importante
aux algorithmes et à la programmation en Python : programmer le calcul d’une factorielle ou
d’une combinaison (exercices 65 et 76). Un programme en langage python s’avère très utile
dans l’étude du paradoxe des anniversaires (exercice 131).
La programmation en langage python a tout naturellement sa place dans les deux
premiers TP qui permettent de générer aléatoirement des permutations ou des parties de 2 ou 3
éléments d’un ensemble. L’utilisation de boucles et de listes est ici primordiale. Le tableur
n’est pas en reste avec la construction assez simple du triangle de Pascal au départ. Une
amélioration est proposée en faisant appel à un enchaînement de formules. Ces TP permettent
de mettre en œuvre les compétences « Modéliser », « Raisonner » et « Chercher ».

B Se tester pour un bon départ


1 1. Faux, 𝑢1 = 7.
2. Vrai, car 2 × 30 + 1 = 3 et 𝑢0 = 3.
2 L’égalité n’est pas vraie pour n=3. En effet, 𝑣3 = 18 et 5 × 3 − 2 = 13, donc 𝑣3 ≠ 5𝑣2 −
2.
3 1. E × F = {(𝑎, 1); (𝑎, 2); (𝑏, 1); (𝑏, 2); (𝑐, 1); (𝑐, 2)}.
2. E × F contient 6 éléments.

4 Réponses c et d.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 4


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5 1. Il y a 8 femmes du groupe AB.


2. Le nombre 85 correspond au nombre de personnes du groupe B.
Groupe sanguin
A B AB O Total
Sexe
Femmes 73 20 8 89 190
Hommes 94 65 17 134 310
Total 167 85 25 223 500

6 1. Il y a 9 codes différents.
2. Il y a 4 codes avec une unique voyelle.
3. 4 codes ne contiennent pas la lettre « b ».

7 À l’aide de l’arbre ci-dessous, on dénombre 12 couples de gagnantes possibles.

C Activités
Activité 1 Henri Poincaré et la récurrence
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.
1. « Le théorème est vrai du nombre 1 » signifie « 𝑢1 ≥ 0 ». Cette inégalité est vraie car 𝑢1 =
𝑎 et 𝑎 ≥ 0.
2. a. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire 𝑢2 = 2𝑎 +
5 au lieu de 𝑢2 = 2𝑎 + 1.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 5


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𝑢2 = 2𝑢1 + 5 = 2𝑎 + 5. La deuxième phrase de Poincaré signifie que si l’inégalité « 𝑢1 ≥


0 » est vraie, alors l’inégalité « 𝑢2 ≥ 0 » est vraie également. Cette phrase est ici vraie car
d’après la question précédente, 𝑢1 ≥ 0, soit 𝑎 ≥ 0, et on a donc 2𝑎 + 5 ≥ 0, soit 𝑢2 ≥ 0.
b. On a 𝑢2 ≥ 0 donc 2𝑢2 + 5 ≥ 0, soit 𝑢3 ≥ 0. Ainsi, 2𝑢3 + 5 ≥ 0, soit 𝑢4 ≥ 0. Enfin,
2𝑢4 + 5 ≥ 0, donc 𝑢5 ≥ 0. Ainsi, le « théorème » est vrai pour 5.
3. Si on prend 𝑢1 = −3 par exemple, alors 𝑢1 < 0 et 𝑢2 < 0. Donc le « théorème » est faux
pour n = 1 et n = 2.
4. a. L’induction mathématique est appelée démonstration par récurrence.
b. Un syllogisme est un raisonnement logique, très rigoureux, qui a la forme d’une
implication. L’antécédent est la conjonction de deux propositions appelées prémisses. Par
exemple : « Tous les hommes sont mortels (prémisse A). Socrate est un homme (prémisse B).
Donc Socrate est mortel. »

Activité 2 Gare au tricheur !


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
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1. {(G, G); (G, P); (G, N); (P, G); (P, P); (P, N); (N, G); (N, P); (N, N)}.
Il y a 9 résultats possibles.
2. a. Il y a 2 résultats possibles pour Gwladys à la fin de la première partie, puis 2 pour la fin
de la deuxième partie et enfin encore 2 pour la fin de la troisième partie. Donc au total il y a
2 × 2 × 2, soit 8 résultats différents possibles pour Gwladys à la fin des trois parties.
b. {(R, R, R); (R, R, V); (R, V, R); (R, V, V); (V, R, R); (V, R, V); (V, V, R); (V, V, V)}.

Activité 3 Dénombrer des classements


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
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1. a. La liste de couples possibles est :
{(F, Ni) ; (F, No) ; (F, C) ; (Ni, F) ; (Ni, No) ; (Ni, C) ; (No, F) ; (No, Ni) ; (No, C) ;
(C, F); (C, Ni); (C, No)}. Il y en a 12 couples possibles d’équipes qualifiées pour le 2e tour.
b. Il suffit d’effectuer le calcul suivant : 4 × 3. Il y a en effet 4 possibilités pour l’équipe qui
arrive première du groupe, puis 3 possibilités pour l’équipe qui termine deuxième.
2. a. Il y a 4 possibilités pour l’équipe qui termine première, puis il reste 3 possibilités pour
l’équipe qui termine deuxième, puis 2 possibilités pour l’équipe qui termine troisième et enfin
1 possibilité pour l’équipe qui termine dernière. Il y a donc 4 × 3 × 2 × 1, soit 24,
classements différents. Ainsi, 4! = 24.
b. 5! = 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 120 et 6! = 6 × 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 720.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 6


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Activité 4 Équipe de choc


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1. a. 6 × 5 × 4 × 3 = 360.
b. 4! = 4 × 3 × 2 × 1 = 24.
c. On détermine le nombre de 4-uplets d’éléments distincts de A et on le divise par le nombre
de ces 4-uplets qui donnent la même équipe que (C, H, I, O).
360
Ainsi, (64) = = 15.
24

2. Le nombre (64) représente le nombre d’équipes formées de 4 membres des Avengers (sans
tenir compte de l’ordre). Or, dès qu’une équipe de 4 membres est formée, il y a une unique
équipe de 2 membres qui peut se former (car il y a 6 membres au total). Donc il y a autant
d’équipes composées de 4 membres que d’équipes composées de 2 membres. Ainsi, (64) =
(62).

3. Le nombre de 3-uplets d’éléments distincts de A est égal à 6 × 5 × 4, soit 120. Le nombre


de ces 3-uplets d’éléments distincts qui donnent la même équipe sont au nombre de 3 × 2 ×
120
1, soit 6. Donc (63) = = 20.
6

D Exercices
Automatismes et rituels
1 1. 75 2. 0,5 3. 3.
2 1. 𝑓(2) = 10 2. 𝑔(2) = 0,25.
2 8𝑠−5
3 1. 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑥 2 + 15𝑥 2 2. 𝑔′ (𝑠) = 3. ℎ′ (𝑟) = 4𝑒 𝑟 + 1.
3

4 17 × 11 = 181. La pièce a une aire égale à 181 m².


5 40 × (1 − 0,3) = 40 × 0,7 = 28. Le prix soldé du jean est de 28 €.
56−50
6 = 0,12 = 12%. Réponse b.
50

7 Le coefficient multiplicateur global est égal au produit des coefficients multiplicateurs


associés à chacune des diminutions :
𝐶 = 𝑐1 × 𝑐2 = (1 − 0,5)(1 − 0,2).
Ainsi, 𝐶 = 0,4. Le taux de réduction T s’obtient alors en effectuant le calcul
𝑇 = 𝐶 − 1. Ici on trouve – 0,6.
Donc le prix de l’article a diminué de 60 % par rapport au prix de départ.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 7


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8 𝑣31 = 2 + 31 × 3 = 95
1−512
9 1 + 5 + 25 + ⋯ + 511 = = 61 035 156.
1−5

10 a. 𝐴 = −7𝑥 2 − 15𝑥 + 6

b. 𝐵 = 9𝑥 3 + 24𝑥 2 − 44𝑥 + 16
c. 𝐶 = −6𝑥 3 + 33𝑥 2 − 15𝑥
11 a. 𝐴 = (𝑥 + 1)(𝑥 − 4)
b. 𝐵 = (3𝑥 − 5)(3𝑥 + 5)
12 1. L’équation est équivalente à – 4𝑥 2 + 6𝑥 + 4 = 0. Le discriminant est égal à 100. Les
solutions sont – 0,5 et 2.
2. L’équation est équivalente à 𝑥(3𝑥 2 + 𝑥 − 2) = 0. Le discriminant du deuxième facteur est
2
égal à 25. Les solutions de l’équation sont – 1, 0 et 3.

13 1. Le discriminant est égal à 4.

2. Le deuxième facteur est positif.

14 1. 𝑥 = 3 et 𝑦 = −2 2. 𝑥 = −18 et 𝑦 = 25.
15 a. Vrai. b. Faux. c. Faux.
16 a. – 1 b. 2
c. 𝑦 = 2𝑥 − 3 d. 2.

Maîtriser les bases


17 1. 𝑃(0) et 𝑃(1) sont vraies.
2. 𝑃(0) est vraie mais 𝑃(1) est fausse.

18 𝑢0 = 2 et 1 + 20 = 1 + 1 = 2 donc 𝑢0 = 1 + 20 donc 𝑃(0) est vraie.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 8


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19 1. 𝑢𝑝 = 4.
2. On doit montrer que 𝑃(𝑝 + 1) est vraie, c’est-à-dire montrer que 𝑢𝑝+1 est égal à 4. Or,
𝑢𝑝+1 = 3𝑢𝑝 − 8 = 3 × 4 − 8 = 4. Ainsi, si 𝑃(𝑝) est vraie, alors 𝑃(𝑝 + 1) est vraie. Donc la
propriété 𝑃(𝑛) est héréditaire.

20 1. 𝑢0 = 1 ≥ 1.
2. a. 𝑢𝑝 ≥ 𝑝.
b. 𝑃(𝑝 + 1) : « 𝑢𝑝+1 ≥ 𝑝 + 1 ».
c. 𝑢𝑝+1 = 2𝑢𝑝 − 𝑝 + 1 ≥ 2𝑝 − 𝑝 + 1 soit 𝑢𝑝+1 ≥ 𝑝 + 1.
3. Pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 ≥ 𝑛.

21 Respectivement 9, 20, 16, 25.

22 Faux : 11 × 11 = 121.

23 1. Vrai. 2. Vrai. 3. Faux. 4. Faux.

24 1. 𝑘 = 3.
2. (0,0,0) ; (0,0,1) ; (0,1,0) ; (1,0,0) ; (0,1,1) ; (1,0,1) ; (1,1,0) ; (1,1,1) : il y a 8 triplets.
3. 23 = 8.

25 1. (𝑎, 𝑎) ; (𝑎, 𝑏) ; (𝑎, 𝑐) ; (𝑎, 𝑑) ; (𝑏, 𝑎) ; (𝑏, 𝑏) ; (𝑏, 𝑐) ; (𝑏, 𝑑) ; (𝑐, 𝑎) ;


(𝑐, 𝑏) ; (𝑐, 𝑐) ; (𝑐, 𝑑) ; (𝑑, 𝑎) ; (𝑑, 𝑏) ; (𝑑, 𝑐) ; (𝑑, 𝑑) : il y a 16 couples.
2. 24 = 16
3. a. (𝑎, 𝑏) ; (𝑎, 𝑐) ; (𝑎, 𝑑) ; (𝑏, 𝑎) ; (𝑏, 𝑐) ; (𝑏, 𝑑) ; (𝑐, 𝑎) ; (𝑐, 𝑏) ; (𝑐, 𝑑) ; (𝑑, 𝑎) ;
(𝑑, 𝑏) ; (𝑑, 𝑐) : il y a 12 couples d’éléments distincts.
b. 4 × 3 = 12.

26 45 = 1 024.

27 1. 9.
2. Le programme renvoie le nombre de k-uplets d’un ensemble de n éléments.

28 1. Il y a 6 possibilités pour le premier élément. Il reste 5 possibilités pour le deuxième


élément et enfin 4 possibilités pour le troisième élément.
2. 6 × 5 × 4 × 3 = 360.

29 1. 24
2. Cet algorithme permet de calculer 𝑛 !.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 9


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30 1. 𝑘 = 3.
2. (0,1,2) ; (0,2,1) ; (1,0,2) ; (1,2,0) ; (2,0,1) ; (2,1,0). Il y a 6 permutations.
3. 3! = 3 × 2 = 6.

31 1. a. L’élément e apparaît deux fois.


b. Il y a 3 éléments et non 4.
2. a. Il y a 4 possibilités pour le premier élément, puis 3 possibilités pour le deuxième, puis 2
pour le troisième et enfin 1 possibilité pour le quatrième élément.
3. 4!.

32 1. Réponses b et c.
2. Réponses a, b et d.
3. Réponses b, c et d.

33 1. Vraie.
2. a. « Si F est une combinaison de deux éléments de E, alors 𝐹 = {𝑒1 , 𝑒2 } ».
b. Cette proposition réciproque est fausse car {𝑒2 , 𝑒3 } est aussi une combinaison de deux
éléments de E.

34 1. a. {𝑝, 𝑞, 𝑟} ; {𝑝, 𝑞, 𝑠} ; {𝑝, 𝑠, 𝑟} ; {𝑞, 𝑠, 𝑟}.


b. Il y a 4 combinaisons de 3 éléments de E.
4! 4×3×2
c. (43) = 3!×(4−3)! = = 4.
3×2
4×3
2. a. (42) = 2×1 = 6.
b. {𝑝, 𝑞} ; {𝑝, 𝑟} ; {𝑝, 𝑠} ; {𝑞, 𝑟} ; {𝑞, 𝑠} ; {𝑟, 𝑠}.

35 1. Oui.
2. Non car dans un classement il y a un ordre.
3. Oui.

36 a. Permutation de A : ordre, pas de répétition et tous les éléments sont utilisés.


b. 3-uplet d’éléments distincts de A : seulement 3 éléments, ordre, pas de répétition.
c. Combinaison de A : pas d’ordre.

37 1. Faux : (𝑘5). 2. Faux : 4.


3. Vrai. 4. Vrai.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 10


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38 1. a.

b. 35
2. a. 7! = 5040, (7 − 4)! = 3! = 6 et 4! = 24.
7! 5040
b. (74) = (7−4)!4! = = 35.
6×24

Pour s’entraîner
39 Initialisation : 20 + 5 = 1 + 5 = 6 = 𝑢0 .
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑢𝑝 = 2𝑝 + 5.
𝑢𝑝+1 = 2𝑢𝑝 − 5 = 2(2𝑝 + 5) − 5 soit 𝑢𝑝+1 = 2𝑝+1 + 5.
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 = 2𝑛 + 5.

40 Initialisation : (−3)1 + 2 = −3 + 2 = −1 = 𝑣1 .
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑣𝑝 = (−3)𝑝 + 2.
𝑣𝑝+1 = −3𝑣𝑝 + 8 = −3((−3)𝑝 + 2) + 8 soit 𝑣𝑝+1 = (−3)𝑝+1 + 2.
Conclusion : pour tout entier naturel non nul n, 𝑣𝑛 = (−3)𝑛 + 2.

41 Initialisation : 3 × 41 − 1 = 12 − 1 = 11 = 𝑡1 .
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑡𝑝 = 3 × 4𝑝 − 1.
𝑡𝑝+1 = 4𝑡𝑝 + 3 = 4(3 × 4𝑝 − 1) + 3 soit 𝑡𝑝+1 = 3 × 4𝑝+1 − 1.
Conclusion : pour tout entier naturel non nul n, 𝑡𝑛 = 3 × 4𝑛 − 1.

42 Initialisation : 𝑣1 = 2 ≤ 5.
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑣𝑝 ≤ 5.
3 3
𝑣𝑝+1 = 5 𝑣𝑝 + 2 ≤ 5 × 5 + 2 soit 𝑣𝑝+1 ≤ 5.
Conclusion : pour tout entier naturel non nul n, 𝑣𝑛 ≤ 5.

43 Initialisation : 𝑤0 = 0 ≥ 0.
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑤𝑝 ≥ 𝑝.
𝑤𝑝+1 = 3𝑤𝑝 − 2𝑝 + 3 ≥ 3𝑝 − 2𝑝 + 1 soit 𝑤𝑝+1 ≥ 𝑝 + 1.
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝑤𝑛 ≥ 𝑛.

44 1. 𝑢1 = 5.
2. Initialisation : 5 ≤ 8 donc 𝑢1 ≤ 𝑢0 .

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 11


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Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑢𝑝+1 ≤ 𝑢𝑝 .


1 1
𝑢𝑝+2 = 4 𝑢𝑝+1 + 3 ≤ 4 𝑢𝑝 + 3 soit 𝑢𝑝+2 ≤ 𝑢𝑝+1 .
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 .
3. La suite (𝑢𝑛 ) est décroissante.

45 1. 𝑣1 = 5.
2. Initialisation : 5 ≥ 3 donc 𝑣1 ≥ 𝑣0 .
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑣𝑝+1 ≥ 𝑣𝑝 .
1 1
𝑣𝑝+2 = 𝑣𝑝+1 + 4 ≥ 𝑣𝑝 + 4 soit 𝑣𝑝+2 ≥ 𝑣𝑝+1 .
3 3
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝑣𝑛+1 ≥ 𝑣𝑛 .
3. La suite (𝑣𝑛 ) est croissante.

46 1. 𝑓 ′ (𝑥) = 6𝑥 2 − 4𝑥 + 1. Le discriminant est égal à – 8. De plus 6 est strictement positif,


donc f est strictement croissante sur ℝ.
2. a. 𝑢1 = 𝑓(𝑢0 ) = 𝑓(1) = −1.
b. Initialisation : −1 ≤ 1 donc 𝑢1 ≤ 𝑢0 .
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑢𝑝+1 ≤ 𝑢𝑝 .
𝑢𝑝+2 = 𝑓(𝑢𝑝+1 ) ≤ 𝑓(𝑢𝑝 ) car f est croissante. Ainsi, 𝑢𝑝+2 ≤ 𝑢𝑝+1 .
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 .
c. La suite (𝑢𝑛 ) est donc décroissante.

3
47 1. a. 𝑓 ′ (𝑥) = (1+2𝑥)2 > 0. f est strictement croissante sur [0 ; +∞[.
b. La fonction f est croissante sur [0 ; 1] donc si 𝑥 ∈ [0 ; 1], alors 𝑓(𝑥) ∈ [𝑓(0); 𝑓(1)], soit
𝑓(𝑥) ∈ [0 ; 1].
2. Initialisation : 𝑢0 = 0,7 donc 0 ≤ 𝑢0 ≤ 1.
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 0 ≤ 𝑢𝑝 ≤ 1.
D’après la question précédente, 0 ≤ 𝑓(𝑢𝑝 ) ≤ 1, soit 0 ≤ 𝑢𝑝+1 ≤ 1.
Conclusion : pour tout entier naturel n, 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1.
2𝑢𝑛 (1−𝑢𝑛 )
3. 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = .
1+2𝑢𝑛
2𝑢𝑛 ≥ 0, (1 − 𝑢𝑛 ) ≥ 0 et 1 + 𝑢𝑛 ≥ 0 donc 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 0 donc la suite (𝑢𝑛 ) est croissante.

1(1+1)(2×1+1)
48 Initialisation : = 1 = 12 .
6
𝑝(𝑝+1)(2𝑝+1)
Hérédité : soit p un entier naturel non nul tel que ∑𝑝𝑘=1 𝑘 2 = .
6
𝑝+1 𝑝 𝑝(𝑝+1)(2𝑝+1)
Alors ∑𝑘=1 𝑘 2 = ∑𝑘=1 𝑘 2 + (𝑝 + 1)2 = + (𝑝 + 1)2 ,
6
(𝑝+1)(𝑝(2𝑝+1)+6(𝑝+1))
soit ∑𝑝+1 2
𝑘=1 𝑘 = .
6
Or, 𝑝(2𝑝 + 1) + 6(𝑝 + 1) = 2𝑝2 + 7𝑝 + 6 = (𝑝 + 2)(2𝑝 + 3).
(𝑝+1)(𝑝+2)(2𝑝+3)
Ainsi, ∑𝑝+1 2
𝑘=1 𝑘 = .
6

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 12


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𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1)
Conclusion : pour tout entier naturel non nul n, ∑𝑛𝑘=1 𝑘 2 = .
6

12 (1+1)2
49 Initialisation : = 1 = 13 .
4
𝑝2 (𝑝+1)2
Hérédité : soit p un entier naturel tel que ∑𝑝𝑘=1 𝑘 3 = .
4
𝑝2 (𝑝+1)2
Alors ∑𝑝+1 3 𝑝 3 3
𝑘=1 𝑘 = ∑𝑘=1 𝑘 + (𝑝 + 1) = + (𝑝 + 1)3,
4
(𝑝+1)2 (𝑝2 +4(𝑝+1)) (𝑝+1)2 (𝑝+2)2
soit ∑𝑝+1 3
𝑘=1 𝑘 = . Ainsi, ∑𝑝+1 3
𝑘=1 𝑘 = .
4 4
𝑛2 (𝑛+1)2
Conclusion : pour tout entier naturel non nul n, ∑𝑛𝑘=1 𝑘 3 = .
4

50 1. 𝑢0 = 2 ≠ 6 et 𝑢1 = 3 × 2 − 12 = −6 ≠ 6.
2. Soit p un entier naturel tel que 𝑢𝑝 = 6.
Alors 𝑢𝑝+1 = 3 × 6 − 12 = 6. Donc 𝑃(𝑛) est héréditaire.
3. Ici 𝑃(𝑛) est héréditaire mais 𝑃(0) et 𝑃(1) sont fausses, donc l’hérédité ne suffit pas pour
affirmer que 𝑃(𝑛) est vraie pour tout entier naturel n.

51 1. E ∪ F a 8 éléments, E × F a 15 éléments.
2. (2 + 3) × 2 = 10. Il y a 10 parcours différents.

52 2 × 4 × 6 = 54. Il y a 54 possibilités.

53 1. Réponse b. 2. Réponse c.

54 1. 45 = 1 024. 2. 44 = 256.

55 1. 104 = 10 000. 2. 103 = 1 000.

56 47 = 16 384.

57 1. 26 = 64. 2. 25 = 32. 3. 23 = 8.

58 1. 26 = 64. 2. 23 = 8.

59 1. 9 × 8 × 7 × 6 = 3 024.
2. a. 9 × 8 × 7 × 6 × 5 × 4 = 60 480.
b. 8 × 7 × 6 × 5 × 4 = 6 720.

60 1. 10 × 9 × 8 × 7 × 6 = 30 240.
2. a. 9 × 8 × 7 × 6 = 3 024.
b. 8 × 7 × 6 = 336.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 13


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61 1. 9! = 362 880.
2. a. 6! = 720. b. 4! = 24.

62 5! = 120.

63 a. Faux : 12! = 479 001 600.


b. Vrai.
c. Vrai car 9! = 362 880.

64 1. Vrai.
2. Réciproque : « Si p est un n-uplet, alors p est une permutation de E ».
Cette réciproque est fausse. Par exemple, E = {1,2,3} et 𝑝 = (1,1,1).

65 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1. a. 8 × 7 × 6 × 5 = 1 680.
b. Aucun, car il n’y a que 8 éléments dans E donc il ne peut pas y avoir plus de 8 éléments
distincts dans un uplet.
2. a.

Si 𝑘 > 8 Alors
𝑁← 0
Sinon
𝑁←1
Pour i allant de 9-k à 8
𝑁 ←𝑖×𝑁
Fin Pour
Fin Si

b.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 14


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c.

66 1. a. 𝑃(𝑛) est vraie pour 𝑛 = 0, 𝑛 = 4 et 𝑛 = 5.


b. 𝑛0 = 4.
2. a. (𝑝 + 1)! = (𝑝 + 1) × 𝑝 × (𝑝 − 1) × … × 2 = (𝑝 + 1) × 𝑝!
b. On démontre par récurrence que 𝑃(𝑛) est vraie pour tout entier naturel n supérieur ou égal
à 4.
Hérédité : soit p un entier naturel supérieur ou égal à 4 tel que 𝑃(𝑝) est vraie.
On a 2𝑝+1 = 2𝑝 × 2 ≤ 𝑝! × 2. Or, 𝑝 ≥ 4 donc 2 ≤ 𝑝 + 1 donc 𝑝! × 2 ≤ 𝑝! × (𝑝 + 1) soit
𝑝! × 2 ≤ (𝑝 + 1)!. Donc 2𝑝+1 ≤ (𝑝 + 1)!.
Conclusion : pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 4, 2𝑛 ≤ 𝑛!.

67 1. 10 2. (52) ou (53).

7! 7×6×5
68 1. (74) = (7−4)!4! = = 35.
3×2
7! 7×6
2. (75) = (7−5)!5! = = 21.
2

69 1. (39) = 84.
2. (49) = 126 et (59) = (9−4
9
) = (49) = 126.
3.
k 0 1 2 3 4 5 6
6 1 6 15 20 15 6 1
( )
𝑘
4. (15
9
) = 5 005.

70 1. (10
3
) = 120 et (10
7
) = (10
3
) = 120.

71 1. (52
8
) = 752 538 150.
2. a. (49) = 126. b. (83) = 56.

72 1. (12
3
) = 220. 2. (32) = 3.
3. a. 220 × 3 = 660. b. (11
2
) × (21) = 110.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 15


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73 1. a. Le nombre de possibilités pour choisir 2 jeans est égal à (52) et le nombre de


possibilités pour choisir 3 T-shirts est égal à (73). Par le principe multiplicatif, le nombre de
possibilités pour choisir ses jeans et T-shirts est égal à (52) × (73).
b. (52) × (73) = 350.
2. (10
8
) × (13
10
) × (74) = 450 450.

(41)×(31) 4
74 1. Vrai. 2. Faux : (72)
= 7.

75 1. a. (50
5
) = 2 118 760. b. (12
2
) = 66.
1
2. 2 118 760×66 ≈ 7 × 10−9 .

76 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1.

2.

3. b. Il retourne le nombre (𝑛𝑘).

77 Le nombre de mains de 5 cartes est égal à (52


5
), soit 2 598 960. Le nombre de possibilités
d’avoir 3 cartes de même valeur est égal à 13 × (43), soit 52. Le nombre de possibilités d’avoir
2 cartes de même valeur, mais de valeur différente aux trois cartes précédentes, est égal à
12 × (42), soit 72.
Donc le nombre de fulls possibles est égal à 52 × 72, soit 3 744.
3 744
Donc la probabilité d’avoir un full est égale à 2 598 960, soit environ 0,0014, à 10−4 près.

78 1. (84) = 70 et (85) = 56.


2. (59) = (84) + (85) = 126.

79 (73) = 35, (74) = 35 et (75) = 21.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 16


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80 1. (86) = 28.
8! 8×7
2. (86) = 2!6! = = 28.
2

81 1. (84) = 70 ; (85) = 56 et (86) = 28.


2. 70 + 56 + 28 = 154.

82 1. Vrai, car pour tout entier naturel n, (𝑛0) = 1.


2. Réciproque : « Si un coefficient du triangle de Pascal est 1, alors ce coefficient est le
premier d’une ligne ». Cette réciproque est fausse car le dernier coefficient d’une ligne est
aussi un 1.

83 1.

2. On obtient les puissances successives de 2 : 20 , 21 , 22 etc.


3. ∑𝑛𝑘=0(𝑛𝑘) = 2𝑛 .

84 1. a.
k 0 1 2 3 4 5 6 7 8
𝟖 1 8 28 56 70 56 28 8 1
( )
𝒌
b. (𝑥 + 1)8 = 𝑥 8 + 8𝑥 7 + 28𝑥 6 + 56𝑥 5 + 70𝑥 4 + 56𝑥 3 + 28𝑥 2 + 8𝑥 + 1.
2. (𝑥 + 2)5 = 𝑥 5 + 10𝑥 4 + 40𝑥 3 + 80𝑥 2 + 80𝑥 + 32.

85 1. 62 = 36.
2. 6.
3. 36 − 6 = 30.

86 10 × 10 × 9 × 4 = 3 600.

87 1. 28 = 256.
2. 26 = 64.
3. (83) = 56.
4. (85) + (86) + (87) + (88) = 93.

88 1. Les tirages sont réalisés successivement donc il y a un ordre. On remet la boule tirée
dans l’urne, donc il y a répétition possible.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 17


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Il y a donc 105 tirages possibles.


2. Les tirages sont réalisés successivement donc il y a un ordre. On ne remet pas la boule tirée
dans l’urne, donc il n’y a pas de répétition possible.
Il y a donc 10 × 9 × 8 × 7 × 6, soit 30 240 tirages différents.
3. Les boule sont tirées simultanément, donc il n’y a pas d’ordre et pas de répétition possible.
Il y a donc (10
5
) soit 252 tirages possibles.

89 On peut s’aider d’un arbre pour lequel chaque chemin est composé d’exactement trois A
et deux N, comme ci-dessous.
Il y a bien 10 chemins dans l’arbre.

90

Match Pas match Total


Concert 300 150 450
Pas concert 200 1 350 1 550
Total 500 1 500 2 000
1. a. 200. b. 1 350.
2. a. 815.

b. 5 030 − (805 + 1 400 + 195 + 815) = 1 815.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 18


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91 On peut faire un tableau à double entrée.


Ariana
Lady Gaga Sia Total
Grande
Garçons 140 62 118 320
Filles 70 175 248 493
Total 210 237 366 813
1. 237. 2. 248.
118 70 1
3. a. 813, soit environ 14,51%. b. 210, soit 3, soit environ 33,33%.

92

1. 23. 2. 200.

4 1
93 1. 36 = 9 2. 7.

94
Issues 0 1 2 3 4 5
Probabilités 4 7 6 4 2 1
24 24 24 24 24 24
4
95 1. 13 = 28 561.
2. 13 × 12 × 11 × 10 = 17 160.
3. 30.

96 1. Faux : (20
2
) = 190.
2. Vrai : 11 × 11 + 22 × 3 = 187.

97 1. Réponses b et d. 2. Réponse b.
3. Réponse b. 4. Réponse c.

98 22.

99 1. a. 85 = 32 768. b. 5 × 3 × 83 = 7 680.
c. 5 × 5 × 382 = 4 800.
2. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut « on extrait les
cinq boules » au lieu de « on extrait les sept boules ».

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 19


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a. 8 × 7 × 6 × 5 × 4 = 6 720.
b. 5 × 3 × 6 × 5 × 4 = 1 800.
c. 5 × 4 × 3 × 5 × 4 = 1 200.
(3 ) 3 (52)+(32) 13
3. 𝑃(𝐴) = (28) = 28 ; 𝑃(𝐵) = (82)
= 28.
2

Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
100 Initialisation : 𝑢1 = 6
Hérédité : soit p entier naturel non nul tel que 𝑢𝑝 = 6.
Alors 𝑢𝑝+1 = 4𝑢𝑝 − 18 = 4 × 6 − 18 = 6.
Conclusion : pour tout entier naturel non nul n, 𝑢𝑛 = 6.

101 Initialisation : 𝑣0 = −5 ≤ −4.


Hérédité : soit p entier naturel tel que 𝑣𝑝 ≤ −4.
Alors 𝑣𝑝+1 = 3𝑣𝑝 + 8 ≤ 3 × (−4) + 8, soit 𝑣𝑝+1 ≤ −4.
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝑣𝑛 ≤ −4.

102 Initialisation : 30 − 5 × 0 = 1 = 𝑢0 .
Hérédité : soit p entier naturel tel que 𝑢𝑝 = 3𝑝 − 5𝑝.
Alors 𝑢𝑝+1 = 3𝑢𝑝 + 10𝑝 − 5, soit 𝑢𝑝+1 = 3 × (3𝑝 − 5𝑝) + 10𝑝 − 5, soit 𝑢𝑝+1 = 3𝑝+1 −
5𝑝 − 5, soit 𝑢𝑝+1 = 3𝑝+1 − 5(𝑝 + 1).
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 = 3𝑛 − 5𝑛.

103 Initialisation : 40 = 1 et 1 + 3 × 0 = 1, donc 40 ≥ 1 + 3 × 0.


Hérédité : soit p entier naturel tel que 4𝑝 ≥ 1 + 3𝑝.
Alors 4𝑝+1 = 4𝑝 × 4 ≥ (1 + 3𝑝) × 4, soit 4𝑝+1 ≥ 4 + 12𝑝.
Or, 1 + 3(𝑝 + 1) = 4 + 3𝑝 ≤ 4 + 12𝑝. Donc 4𝑝+1 ≥ 1 + 3(𝑝 + 1).
Conclusion : pour tout entier naturel n, 4𝑛 ≥ 1 + 3𝑛.

104 1. Faux : 5 + 7 = 12. 2. Vrai : 5 × 7 × 6 = 210.

105 1. 106 . 2. 151 200.

106 1. 277 977 744. 2. 153 014 400.

107 55 440.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 20


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108 1. a. 5! = 120. b. 4! = 24.


2. a. 5 × 4 × 3 = 60. b. 4 × 3 = 12.

109 1. Réponses b, c et d. 2. Réponses c et d.


3. Réponses c et d.

32×31×30×29×28
110 Faux : (32
5
)= .
5×4×3×2

111 1. 31 474 716. 2. 714 000.


6
3. 31474716 ≈ 1,9 × 10−7 .

112 1. 906 192 2. 378.


3. a. 0,04%. b. 0,22 %.
(21)
c. Ni cœur, ni valet : 21 cartes. Ainsi, 906192
6
≈ 5,99 %.

113 1. 30 codes. 2. 6 codes.

114 4 élèves.

Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.

115 Initialisation : 2 × 50 + 1 = 3 = 𝑢0 .
Hérédité : soit p entier naturel tel que 𝑢𝑝 = 2 × 5𝑝 + 1.
Alors 𝑢𝑝+1 = 5(2 × 5𝑝 + 1) − 4 = 2 × 5𝑝+1 + 5 − 4, soit 𝑢𝑝+1 = 2 × 5𝑝+1 + 1.
Conclusion : pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 = 2 × 5𝑛 + 1.

116 Initialisation : 31 + 1 = 4 = 𝑣1 .
Hérédité : soit p entier naturel non nul tel que 𝑣𝑝 = 3𝑝 + 𝑝.
Alors 𝑣𝑝+1 = 3 × (3𝑝 + 𝑝) − 2𝑝 + 1, soit 𝑣𝑝+1 = 3𝑝+1 + 3𝑝 − 2𝑝 + 1,
soit 𝑣𝑝+1 = 3𝑝+1 + 𝑝 + 1.
Conclusion : pour tout entier naturel non nul n, 𝑣𝑛 = 3𝑛 + 𝑛.

117 (5000
2
) = 12 497 500.

118 (64) = 15.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 21


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Parcours différenciés – Approfondissements du programme


119 Partie A.
1. {𝑎, 𝑎} ; {𝑎, 𝑏} ; {𝑎, 𝑐} ; {𝑎, 𝑑} ; {𝑏, 𝑏} ; {𝑏, 𝑐} ; {𝑏, 𝑑} ; {𝑐, 𝑐} ; {𝑐, 𝑑} ; {𝑑, 𝑑}.
2. On liste toutes les combinaisons de 3 éléments. Il y en a 20.
3. (3+2
2
) = (52) = 10 = Γ42 et (3+3
3
) = (63) = 20 = Γ42 .
4. a. En écrivant dans l’ordre : {𝑎, 𝑎, 𝑏, 𝑏, 𝑐, 𝑐, 𝑑, 𝑑}. Le code est donc « ..|..|..|.. ».
b. {𝑏, 𝑏, 𝑐}.
c. L’ensemble à considérer est composé de k points et de 3 barres. Il est donc composé de 3 +
𝑘 éléments. On ordonne ces éléments : on choisit l’emplacement des 3 barres parmi les 3 + 𝑘
places ordonnées. Il y a (3+𝑘
3
) possibilités de placer ces 3 barres. Une fois les barres placées,
on complète les places restantes par des points. Donc il y a au total (3+𝑘
3
) codes différents.
Donc il y a (3+𝑘
3
) combinaisons de k éléments de E avec répétitions.
Partie B.
On procède comme dans la question précédente, en remplaçant 4 par n, donc en remplaçant 3
par 𝑛 − 1.

120 Γ72 = (7−1+2


2
) = (82) = 28.

121 Γ63 = (6−1+3


3
) = (83) = 56.

6
122 Γ10 = (10−1+6
6
) = (15
6
) = 5 005.

Pour aller plus loin


123 1. Initialisation : 70 − 1 = 0 et 6 divise 0.
Hérédité : soit p entier naturel tel que 6 divise 7𝑝 − 1. Il existe donc un entier k tel que 7𝑝 −
1 = 6𝑘.
Ainsi, 7𝑝+1 − 1 = 7𝑝 × 7 − 1 = (6𝑘 + 1) × 7 − 1 = 42𝑘 + 6, soit 7𝑝+1 − 1 = 6(7𝑘 + 1).
Donc 6 divise 7𝑝+1 − 1.
Conclusion : pour tout entier naturel n, 6 divise 7𝑛 − 1.
2. Initialisation : 40 + 15 × 0 − 1 = 0 et 9 divise 0.
Hérédité : soit p entier naturel tel que 9 divise 4𝑝 + 15𝑝 − 1. Il existe donc un entier k tel
que 4𝑝 + 15𝑝 − 1 = 9𝑘.
Ainsi, 4𝑝+1 + 15(𝑝 + 1) − 1 = 4𝑝 × 4 + 15𝑝 + 14. Or, 4𝑝 = 9𝑘 − 15𝑝 + 1, donc 4𝑝 × 4 +
15𝑝 + 14 = 36𝑘 − 60𝑝 + 4 + 15𝑝 + 14, soit 4𝑝 × 4 + 15𝑝 + 14 = 36𝑘 − 45𝑝 + 18.
Donc 4𝑝+1 + 15(𝑝 + 1) − 1 = 9(4𝑘 − 5𝑝 + 2). Ainsi, 9 divise 4𝑝+1 + 15(𝑝 + 1) − 1.
Conclusion : pour tout entier naturel n, 9 divise 4𝑛 + 15𝑛 − 1.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 22


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0 0
1 1+√5 1−√5 1
124 1. [( ) −( ) ]= [1 − 1] = 0 = 𝑢0 et
√5 2 2 √5
1 1
1 1 + √5 1 − √5 1
[( ) −( ) ]= × √5 = 1 = 𝑢1 .
√5 2 2 √5
2. Un terme de la suite ne dépend pas uniquement du terme précédent, donc si on considère
que l’égalité est vraie à un rang p, alors ne peut pas en déduire qu’elle est vraie au rang p+1.
3. Si P(p) est vraie, alors on a directement que l’égalité est vraie pour up+1 et on a
𝑝+1 𝑝+1 𝑝 𝑝
1 1+√5 1−√5 1 1+√5 1−√5
𝑢𝑝+2 = [( ) −( ) ]+ [( ) −( ) ],
√5 2 2 √5 2 2
𝑝 𝑝
1 1+√5 1+√5 1−√5 1−√5
donc 𝑢𝑝+2 = [( ) (( ) + 1) − ( ) (( ) + 1)].
√5 2 2 2 2
𝑝 𝑝
1 1+√5 3+√5 1−√5 3−√5
Ainsi, 𝑢𝑝+2 = [( ) × −( ) × ].
√5 2 2 2 2
2 2
1+√5 3+√5 1−√5 3−√5
Or, en montrant que ( ) = et ( ) = , on a bien le résultat et la propriété
2 2 2 2
est héréditaire.
D’après la question 1, P(0) est vraie. Donc par le principe de récurrence, on a, pour tout entier
𝑛 𝑛
1 1+√5 1−√5
n, 𝑢𝑛 = [( ) −( ) ].
√5 2 2

125 Soit E un ensemble à n éléments et soit F un ensemble à q éléments de E.


Le nombre (𝑛𝑝) est le nombre de parties de E à p éléments. Le nombre (𝑞𝑗) est le nombre de

parties de F à j éléments. Le nombre (𝑛−𝑞


𝑝−𝑗
) est le nombre de parties composées de
𝑝 − 𝑗 éléments de E auquel on enlève les éléments de F.
Ainsi, le nombre (𝑞𝑗) × (𝑛−𝑞
𝑝−𝑗
) est le nombre de parties composées de p éléments de E

(dont j éléments sont dans F). Ainsi, ∑𝑞𝑗=0 (𝑞𝑗) × (𝑛−𝑞


𝑝−𝑗
) est le nombre total de parties de E

composées de p éléments, soit (𝑛𝑝).

126 Le nombre (𝑛+𝑚


𝑟
) est le nombre de parties de 𝐸 ∪ 𝐹 composées de r éléments. Le
nombre (𝑛𝑘) × (𝑟−𝑘
𝑚
) est le nombre de parties de 𝐸 ∪ 𝐹 composées de k éléments de E et de
𝑟 − 𝑘 éléments de F. Donc ces parties contiennent r éléments, dont k sont issus de E. Ainsi,
∑𝑟𝑘=0(𝑛𝑘) × (𝑟−𝑘
𝑚
) est égal au nombre total de parties de 𝐸 ∪ 𝐹 composées de r éléments, soit
(𝑛+𝑚
𝑟
).

𝑛−𝑝 𝑛−𝑝
127 ∑𝑘=0 (𝑝1) × (𝑛−𝑝
𝑘
) = 𝑝 ∑𝑘=0 (𝑛−𝑝
𝑘
) = 𝑝 × 2𝑛−𝑝 .

128 Il y a 4 codes possibles : VVBRB ; VVRBB ; VRBBV ; RVBBV.

129 1. a. (74) = 35. b. 4! = 24.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 23


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. a. (48
9
) = 1 677 106 640. b. (48
3
) × (45
3
) × (42
3
) ≈ 2,8 × 1012 .
3. a. 21.
b. 21 possibilités commençant par 1, 21 possibilités commençant par 2 et 12 possibilités
commençant par 3. Au total, 53 possibilités de composer son tour de jeu.

(3)×(4) 1
130 1. a. (29)×(28) = 56.
2 2
(32)×(42)+3×6×4×4+(62)×(42) 11
b. (92)×(82)
= 28.
3×2×4×3 1
2. 9×8×7×6 = 56.

131 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1. La probabilité que les 23 personnes aient tous une date d’anniversaire différente de celles
365×364×…×(365−22)
des autres est égale à . Donc la probabilité qu’au moins deux personnes
36523
365×364×…×(365−22)
aient la même date d’anniversaire est égale à 1 − , soit environ 0,51.
36523
2. Reprendre le raisonnement de la question 1. en remplaçant 23 par k.
3.

4. a. L’appel anniversaire(0.005) retourne 3.


b. Cette fonction permet de déterminer le nombre minimal de personnes dans un groupe afin
que la probabilité qu’au moins deux personnes aient la même date d’anniversaire soit
supérieure ou égale au nombre p saisi.
c. L’appel anniversaire(0.9) retourne 41 : il faut au minimum 41 personnes dans un groupe
afin d’avoir au minimum 90 % de chances qu’au moins 2 d’entre elles aient la même date
d’anniversaire.

132 1. Il n’y a pas de dérangement possible à partir d’un ensemble à un seul élément.
2. (𝑒2 , 𝑒1 ) est le seul dérangement possible lorsque 𝑛 = 2. Donc 𝐷2 = 1.
3. a. Pour construire une permutation laissant k éléments invariants, on choisit d’abord ces
k éléments invariants : on a (𝑛𝑘) possibilités.
Les 𝑛 − 𝑘 éléments restants doivent être permutés de sorte qu’aucun ne soit invariant : on
procède donc à un dérangement de l’ensemble composé de ces 𝑛 − 𝑘 éléments. Or, il y a
𝐷𝑛−𝑘 dérangements possibles à partir de cet ensemble à 𝑛 − 𝑘 éléments.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 24


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Donc par le principe multiplicatif, le nombre de permutations laissant k éléments invariants


est égal à (𝑛𝑘)𝐷𝑛−𝑘 .
b. Le nombre 𝑛! correspond au nombre de permutation de E. Or, en notant P l’ensemble des
permutations de E et en notant, pour tout entier k entre 0 et n, 𝑃𝑘 l’ensemble des permutations
de E qui laissent k éléments invariants, on a 𝑃 = 𝑃0 ∪ 𝑃1 ∪ … ∪ 𝑃𝑛 .
Les ensembles 𝑃𝑘 sont disjoints et sont composés de (𝑛𝑘)𝐷𝑛−𝑘 éléments d’après la question
précédente. Donc par le principe additif, on a 𝑛! = ∑𝑛𝑘=0(𝑛𝑘)𝐷𝑛−𝑘 .
4. 𝐷0 = 1 ; 𝐷1 = 0 ; 𝐷2 = 1 ; 𝐷3 = 2.
À l’aide de la formule précédente, on trouve respectivement 𝐷4 = 9 et 𝐷5 = 44.
𝐷5 44 11
Ainsi, la probabilité qu’aucun couple ne soit légitime est égale à : = 120 = 30 ≈ 0,37.
5!
(51)𝐷4 45
La probabilité qu’un seul couple soit légitime est égale à : = 120 = 0,375 ≈ 0,38.
5!
La probabilité que plus de la moitié des couples soient illégitimes est égale à :
44+45+(52)𝐷3 109
= 120 ≈ 0,91.
120

133 1. Une grille tournante est une méthode de cryptographie. La


grille est de forme carrée composée de n² petits carrés égaux (𝑛 ×
𝑛). Si on prend un exemple avec 𝑛 = 6, neuf des petits carrés sont
découpés de sorte que si on tourne la grille d’un quart de tour, d’un
demi-tour ou de trois quarts de tour, les trous que l’on obtient ne
sont jamais superposés, comme dans la grille ci-contre.
Pour chiffrer un message, on commence par poser la grille sur une feuille, puis on écrit les
neuf premières lettres du message dans les trous de la grille. On fait alors faire un quart de
tour à la grille (en la laissant au même endroit de la feuille). On écrit les 9 lettres suivantes
dans les trous (qui ont changé de place).
On recommence alors deux fois (en tournant à chaque fois la grille d’un quart de tour).
Éventuellement, on complète le message avec des lettres choisies au hasard. À la fin, on
obtient donc un tableau 6 × 6 de lettres. En lisant le tableau de gauche à droite et de haut en
bas, on fabrique le message codé. Si le message comporte plus de 36 lettres, on recommence
l’opération…
2. On 36 possibilités pour le premier trou (4 × 9). Pour le deuxième trou, il en reste 32 (4 ×
8) car le premier trou condamne 4 cases à causes des quarts de tour. Pour le troisième trou, il
en reste 28 (4 × 7) etc. Il ne faut pas tenir compte de l’ordre dans lequel on a percé les trous.
4×9×4×8×4×7×…×4×1
Donc le nombre de grilles différentes est égal à = 49 = 262 144.
9!

134 62 980 000 Français ont un smartphone. De plus, le nombre de triplets « Groupe
Sanguin/Date d’anniversaire/Code PIN » est égal à 4 × 365 × 104 , soit 14 600 000.
62 980 000
Ainsi, 14 600 000 ≈ 4,3 < 5. Donc Guillaume a raison.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 25


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135 On s’aide d’un diagramme comme celui-ci-


Sport (22)
contre. Théâtre (14)
Il y a 27 élèves qui pratiquent au moins une
activité (34 − 7). Donc : a
c d
(𝐿) ∶ 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 + 𝑑 + 𝑒 + 𝑓 = 27.
b e
De plus, (𝐿1 ) ∶ 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 22 ;
(𝐿2 ) ∶ 𝑐 + 𝑑 + 𝑒 = 14 ; (𝐿3 ): 𝑏 + 𝑒 + 𝑓 = 18. f
En réalisant le calcul suivant Musique (18)
(𝐿2 ) + (𝐿3 ) − (𝐿1 ), on obtient :
𝑑 + 2𝑒 + 𝑓 − 𝑎 = 10, soit 5 + 𝑒 = 10, soit 𝑒 = 5.
Par ailleurs, d’après (𝐿) et (𝐿1 ), nous avons 𝑑 + 𝑒 + 𝑓 = 5, donc avec 𝑒 = 5, nous déduisons
𝑑 = 𝑓 = 0. Avec (𝐿3 ), on déduit 𝑏 = 13.
Donc il y a 13 élèves qui font du sport et de la musique.

136 1. Le nombre de mains différentes est égal à (52


5
), soit 2 598 960.
Parmi les 13 valeurs différentes, on en choisit 2 qui constituent les valeurs des deux paires :
on a (13
2
) possibilités.
Pour chaque valeur, on choisit 2 cartes parmi les 4. Ensuite, pour la cinquième carte, la valeur
doit être différente des deux valeurs constituant les deux paires. Il reste donc 44 cartes
possibles. Donc le nombre de mains contenant deux paires est égal à (13
2
) × (42) × (42) × 44,
soit 123 552.
123 552
Ainsi, la probabilité d’avoir une double paire est égale à 2 598 960, soit environ 4,75 %.
2. On choisit la valeur pour les 3 cartes ayant la même valeur : 13 possibilités. Ensuite, on a
(43), soit 4 possibilités de choisir 3 cartes de même valeur. Ensuite, on choisit deux cartes de
48×44
valeurs différentes entre elles et différentes de la valeur choisie au début : 2
, soit 1 056
possibilités. Donc le nombre de mains avec un brelan est égal à 13 × 4 × 1 056, soit 54 912.
54 912
Donc la probabilité d’avoir un brelan est égal à 2 598 960, soit environ 2,1 %.

Travaux pratiques
TP1 Tirage aléatoire d’une permutation
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
A. Exemple
1. 3! = 6. Il y a 6 permutations de E : (1,2,3) ; (1,3,2) ; (2,1,3) ; (2,3,1) ; (3,1,2) et (3,2,1).
2. b. L’instruction de la ligne 7 permet d’obtenir aléatoirement l’indice d’un élément qui
compose la liste E, cette liste perdant un élément à chaque passage dans la boucle.
L’instruction de la ligne 8 permet d’ajouter l’élément de la liste E dont la position est obtenue

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 26


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à la ligne 7 à la liste P. L’instruction de la ligne 9 permet de supprimer de la liste E l’élément


ajouté à la liste P (afin de ne pas avoir plusieurs fois le même élément dans P).
c. Sans l’instruction de la ligne 9, le programme retourne un 3-uplet de E (avec répétition
possible d’un élément).
B. Cas général
1. À la ligne 3, on saisit : « E=[i for i in range(1,n+1)] » ; à la ligne 5 on saisit :
« for i in range(n): ».
2.

3.

TP2 Génération des parties de 2 et 3 éléments d’un ensemble


Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.

1. a. (42) = 6. b. {1,2} ; {1,3} ; {1,4} ; {2,3} ; {2,4} ; {3,4}.


2. a. La fonction permet d’obtenir la liste des parties de l’ensemble constitué des n premiers
entiers naturels non nuls. Chaque partie est constituée de deux éléments, écrits dans l’ordre
croissant.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 27


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3. a.

TP3 Génération du triangle de Pascal


Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant.
2. a. =A1+B1.
3. b. Les cellules B1 et C1 sont vides ;
la cellule A1 contient le chiffre 1 et la cellule B1 contient le chiffre 0 ;
les cellules A2 et B2 ne sont pas vides.

Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
1. Initialisation : 𝑢0 = 𝑎 ≤ 0.
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑢𝑝 ≤ 0. Ainsi, 𝑒 𝑢𝑝 ≤ 1 donc 𝑒 𝑢𝑝 − 1 ≤ 0. Donc
𝑒 𝑢𝑝 (𝑒 𝑢𝑝 − 1) ≤ 0, soit 𝑢𝑝+1 ≤ 0.
2. a. 𝑔′ (𝑥) = 2𝑒 2𝑥 − 𝑒 𝑥 − 1. De plus, (𝑒 𝑥 − 1)(2𝑒 𝑥 + 1) = 2𝑒 2𝑥 − 𝑒 𝑥 − 1 = 𝑔′ (𝑥).
b. La fonction g est décroissante sur ] − ∞; 0] et croissante sur [0; +∞[. De plus, 𝑔(0) = 0
donc son minimum est 0.
c. 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = 𝑒 2𝑢𝑛 − 𝑒 𝑢𝑛 − 𝑢𝑛 = 𝑔(𝑢𝑛 ). Or, d’après la question précédente, 𝑔(𝑥) ≥ 0
pour tout réel x. Donc pour tout entier naturel n, 𝑔(𝑢𝑛 ) ≥ 0 donc (𝑢𝑛 ) est une suite
croissante.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 28


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3. a. Par croissance de g, 𝑢𝑛 ≥ 𝑎 implique 𝑔(𝑢𝑛 ) ≥ 𝑔(𝑎), c’est-à-dire 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 ≥ 𝑔(𝑎).


b. Initialisation : 𝑢0 = 𝑎 et 𝑎 + 0 × 𝑔(𝑎) = 𝑎, donc 𝑢0 ≥ 𝑎 + 0 × 𝑔(𝑎).
Hérédité : soit p un entier naturel tel que 𝑢𝑝 ≥ 𝑎 + 𝑝𝑔(𝑎). D’après la question précédente,
𝑢𝑝+1 ≥ 𝑢𝑝 + 𝑔(𝑎), donc 𝑢𝑝+1 ≥ 𝑎 + 𝑝𝑔(𝑎) + 𝑔(𝑎), soit 𝑢𝑝+1 ≥ 𝑎 + (𝑝 + 1)𝑔(𝑎).

Sujet B
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. a. (10
3
) = 120. b. (73) = 35.
c. (72) × (31) = 63. d. (63) = 20.
2. Le nombre de manières de choisir simultanément 5 jetons parmi les 8 est (85).
D’après la formule de Pascal, (85) = (74) + (75) = 35 + 21 = 56.
3. a. 103 = 1 000. b. 73 = 343.
c. 72 × 3 × 3 = 441. d. 63 = 216.
4. 1 × 9 × 8 = 72.

Sujet C
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. 𝑛𝑛 .
2. a. Si on n’a qu’une case et qu’une boule, on est certain que la case contienne la boule.
Donc 𝑃1 = 1.
Si on a 2 cases et 2 boules, il y a 22 soit 4 rangements possibles.
2
Parmi eux, seulement 2 permettent d’avoir une boule dans chaque case. Donc 𝑃2 = 4 = 0,5.
b. Il y a 𝑛! façons de ranger les n boules dans des cases différentes (n choix pour la première
boule, n – 1 choix pour la deuxième etc.). Il y a au total 𝑛𝑛 façons de ranger les n boules dans
𝑛!
les n cases. Donc 𝑃𝑛 = 𝑛𝑛.
5!
c. 𝑃5 = 55 ≈ 0,04 au centième près.
3. a. L’appel fac(5) retourne 120.
b. La fonction fac, de paramètre n un entier naturel non nul, retourne le nombre 𝑛!.
c.

4. On démontre par récurrence.


1 1 1
Initialisation : 𝑃1 = 1 et 21−1 = 1 = 1. Donc 𝑃1 ≤ 21−1 .
1
Hérédité : soit k un entier naturel non nul tel que 𝑃𝑘 ≤ 2𝑘−1 .
1 1 1 1
Alors 𝑃𝑘+1 ≤ 2 𝑃𝑘 ≤ 2 × 2𝑘−1. Donc 𝑃𝑘+1 ≤ 2𝑘 .

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 29


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1
Conclusion : l’inégalité 𝑃𝑛 ≤ 2𝑛−1 est vraie pour tout entier naturel non nul n.

Sujet D
1. a. 35 = 243.
b. On a (52) possibilités pour placer les deux « B » ; puis (32) possibilités pour placer les deux
« A » et enfin la lettre « C » est placée à la place restante.
Donc le nombre de mots-réponses contenant deux « B », deux « A » et un « C » est égal à
(52) × (32), soit 30. On peut aussi raisonner avec un arbre partiel : 12 mots commencent par
« A » donc 12 commencent par « B » et enfin 6 commencent par « C ».
2. Le nombre de mots-réponses ne contenant aucune bonne réponse est égal à 25 , soit 32.
32
Donc 𝑃(𝐸) = 243 ≈ 0,13.
Le nombre de mots-réponses contenant exactement une bonne réponse est égal à (51) × 24 ,
80
soit 80. Donc 𝑃(𝐹) = 243 ≈ 0,33.

Sujet E
Partie A.
1. Réponse c. 2. Réponse d.
Partie B.
1. Réponse c. 2. Réponse b.
Partie C.
Réponses a. et d.

Sujet F
1. Affirmation 1 : Faux, car il y a 105 codes possibles.
Affirmation 2 : Vrai
Affirmation 3 : Faux, il y en a 9 × 1 × 8 × 7 × 6, soit 3 024.
2. Affirmation 4 : Vrai (faire un diagramme).

Sujet G
1. 55 520. 2. (62) = 15.
3. a. 6! = 720. b. 5! = 120.
4. a. (15
5
) = 3 003. b. (14
4
) = 1 001.
5. a. =B15+A15. b. La cellule F16.

Chapitre 1 Combinatoire et dénombrement – 30


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Chapitre 2
Vecteurs, droites et plans de l’espace

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Ce chapitre a été rédigé en cinq parties conçues autour de deux grands thèmes.

Le premier thème concerne la géométrie non repérée. Il s’agit tout d’abord d’étendre
à l’espace la notion de vecteur, de rappeler les propriétés usuelles définies en classe de
Seconde et d’introduire la notion de combinaison linéaire de vecteurs. La partie suivante
caractérise vectoriellement les droites et les plans de l’espace, avec pour ces derniers, la
caractérisation d’une base. Cette partie se conclut en définissant la notion de vecteurs
coplanaires. Enfin, la troisième partie est consacrée aux positions relatives de droites et de
plans de l’espace et particulièrement au parallélisme.

Le second thème porte sur la géométrie analytique de l’espace. Dans la quatrième


partie, nous commençons par définir une base de l’espace comme un triplet de vecteurs non
coplanaires, puis nous utilisons cette définition pour construire un repère de l’espace. Les
élèves retrouvent alors les formules de calculs de coordonnées étudiées depuis le début du
Lycée en y ajoutant une troisième coordonnée. Enfin, la cinquième partie met en place les
systèmes d’équations paramétriques de droites. Cette partie présente aussi une méthode de
résolution de système de trois équations à trois inconnues.

2 Les objectifs des activités


L’activité 1 permet de réactiver les connaissances des élèves autour de la notion de
vecteurs. Ils devront nommer des vecteurs, compléter des égalités, placer des points et
justifier des égalités à l’aide du calcul vectoriel.

L’activité 2 a pour objectif d’introduire la notion de vecteurs coplanaires à partir de


configurations simples permettant d’établir des égalités vectorielles.

À partir d’une modélisation de la grande arche de la Défense dans un logiciel de


géométrie dynamique, l’activité 3 propose aux élèves de prouver les conjectures réalisées
grâce à cette modélisation.

Dans l’activité 4, on utilise les notions de trajectoires et de vitesse pour « donner


forme » à la notion de représentation paramétrique de droite.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 31


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3 Exercices, TP et algorithmes
Nous avons essayé d’équilibrer les différents types d’exercices pour ce chapitre :
lecture graphique, construction, décomposition, calculs et raisonnements sont abordés. La
notion de vecteurs de l’espace est bien évidemment centrale dans ce chapitre et vous
trouverez de nombreux exercices y faisant appel.
La page TP permettra aux élèves de faire apparaître et visualiser la section d’un cube
par un plan. Enfin, deux exercices présentent des algorithmes permettant de prouver que
deux vecteurs de l’espace sont colinéaires, puis que trois vecteurs de l’espace sont
coplanaires.

B Se tester pour un bon départ


1 a. Le volume du cube est 64 cm3.
b. Le volume de la pyramide est 16 cm3.

2 1. a. Le volume du pavé est 3 024.


b. ABCDEFGH est un pavé droit, donc EFGH est un rectangle et 𝒜EFGH = 252.
2. L’aire totale des faces de ce pavé droit est 2 × 252 + 2 × 144 + 2 × 252 = 1 296.
3. Le théorème de Pythagore dans le triangle EFH rectangle en E donne FH = √585.
Le théorème de Pythagore dans le triangle FDH rectangle en H donne FD = √729 = 27.

3 a. Le théorème de Pythagore dans le triangle BCG rectangle en G donne BG = 5.


BL BK
Dès lors BG = 0,4 et BH = 0,4. D’après la réciproque du théorème de Thalès, (KL) et (GH) sont
parallèles.
b. Avec le théorème de Thalès, KL = 3,2.

4 a. Faux. En effet, D n’est pas dans le plan (ABE).


b. Vrai.
c. Vrai.

5 1. Réponses a. et d.
2. Réponses b., c. et d.

⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
6 AD ⃗⃗⃗⃗⃗ + CD
BC = AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = AC
BC + CD ⃗⃗⃗⃗⃗ + BD
⃗⃗⃗⃗⃗ .

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 32


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7 a.

KL = ⃗⃗⃗⃗⃗
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ KA + ⃗⃗⃗⃗⃗
AL
−4 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗ =
KL ⃗⃗⃗⃗⃗
BC + AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
BA
3 2 2
−4 1
⃗⃗⃗⃗⃗
KL = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC
3 2
5
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
KL BC.
6
⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
Les vecteurs KL BC sont colinéaires, donc les droites (KL) et (BC) sont parallèles.

8 a. 2 𝑢⃗ (4 ; 6).
b. 𝑤
⃗⃗ (–14 ; 29).

9 a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(–2 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(4 ; –6).
b. AC = –2 AB, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 sont colinéaires.
Par conséquent, les points A, B et C sont alignés.

C Activités
Activité 1 Alignement de trois points dans l’espace
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.

2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = EF ⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗DC = ⃗⃗⃗⃗⃗ HG
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
b. AB + CG = DG = AF ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
3. a. DC ⃗⃗⃗⃗⃗ + BG ⃗⃗⃗⃗⃗ = A𝐆 ⃗⃗⃗⃗⃗
D𝐁 = ⃗⃗⃗⃗⃗
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ DA + ⃗⃗⃗⃗⃗ DC
c. H𝐁 = HE + HG + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ HD
d. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG + FD ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 B𝐂 ⃗⃗⃗⃗⃗

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 33


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4. a.

b. ⃗⃗⃗⃗⃗
BR = ⃗⃗⃗⃗
BF + ⃗⃗⃗⃗⃗
FR = ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
BF + FE GB = ⃗⃗⃗⃗⃗
GE
5. a.

b. ⃗⃗⃗⃗
BS = ⃗⃗⃗⃗⃗
BA + ⃗⃗⃗⃗
AS = ⃗⃗⃗⃗⃗
BA + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = EG
6. AC ⃗⃗⃗⃗⃗ donc BS
⃗⃗⃗⃗ = RB
⃗⃗⃗⃗⃗ . On en déduit que B est le milieu de [RS].

Activité 2 Coplanarité de trois vecteurs


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.

1. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC est un représentant du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
AD dont les extrémités sont dans le plan (BCH).
⃗⃗⃗⃗⃗
2. CH est un représentant du vecteur KF ⃗⃗⃗⃗⃗ dont les extrémités sont dans le plan (BCH).
3. J est le milieu de [CH], donc J est un point du plan (BCH).
E et H sont des points du plan (BCH), leur milieu I est donc aussi un point de ce plan.
1
4. a. 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD est un représentant du vecteur ⃗⃗⃗
EI dont les extrémités sont dans le plan (ADG).
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG est un vecteur de la direction du plan (ADG) car A et G sont des points de ce plan.
J est le centre du carré CDHG, donc J est le milieu de [GD]. Comme G et D sont des points du
plan (ADG), JD ⃗⃗⃗⃗ = 1 GD
⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur de la direction de ce plan.
2
Par conséquent, les vecteur ⃗⃗⃗ JD et ⃗⃗⃗⃗⃗
EI, ⃗⃗⃗⃗ AG sont coplanaires.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 34


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Activité 3 L’arche de la Défense


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.
Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
⃗⃗⃗ = 2 AD
1. a. IJKL et ABCD sont des carrés. Puisque IL ⃗⃗⃗ = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ , alors JK BC.
3 3
⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
b. JK BC sont colinéaires, donc les droites (JK) et (BC) sont parallèles.
2. Les plans (ABCD) et (IJKL) sont parallèles. Puisque (BCGF) et (ABCD) sont sécants selon
la droite (BC), alors les plans (BCGF) et (IJKL) sont aussi sécants.
3. On peut conjecturer que (ABJI) et (OPHG) sont parallèles.
1
4. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
OG = IJ ⃗ + 1 IM
⃗⃗⃗⃗ + 1 IL
⃗⃗⃗
4 8 4
1 2 1 4 1 2
= 4 × 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ +
× 5 AE ⃗⃗⃗⃗⃗
× 3 AD
8 4
1 1 1
= 6 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD
10 6
= ⃗⃗⃗
AI.
b. D’après la question précédente, les droites (AI) et (OG) sont parallèles. De plus, comme
ABCDEFGH est un cube, les droites (AB) et (GH) sont parallèles.
Or les droites (AB) et (AI) sont sécantes et définissent le plan (ABJI). De même, les droites
(OG) et GH) sont sécantes et définissent le plan (OPHG).
Par conséquent, les plans (ABJI) et (OPHG) sont parallèles.

Activité 4 Livrer un refuge


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.
𝑥(𝑡) = 3 000 − 33𝑡
1. {𝑦(𝑡) = −1 800 − 24𝑡.
𝑧(𝑡) = 2 700 + 6𝑡
2. z(12) = 2 700 + 6 × 12 = 2 772.
Au bout de 12 min, le conteneur se trouve à 2 772 mètres d’altitude.
3. On résout z(t) = 2 850, ce qui équivaut à t = 25.
Les fournitures seront livrées à 9 h 25 min si aucun incident ne se produit.
4. x(25) = 2 175 et y(25) = –2 400.
Le refuge se situe aux coordonnées (2 175 ; –2 400 ; 2 850).
𝑥(0) = 2 175
5. a. {𝑦(0) = −2 400.
𝑧(0) = 2 850
À l’instant t’ = 0, le conteneur est situé aux coordonnées du refuge, donc cet instant
correspond à l’instant de départ du conteneur de poubelles.
b. On résout l’équation x(t’) = 3 000, ce qui équivaut à t’ = 30.
Il faut 30 minutes pour que le conteneur de poubelle soit réceptionné par le livreur.
À noter : les équations y(t’) = –1 800 ou z(t’) = 2 700 donnent aussi pour résultat t’ = 30.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 35


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D Exercices
Automatismes et rituels
1 a. 75 min b. 4,5 h c. 45 min d. 0,2 h

3
2 a. x = 2 b. x = 5 c. x = –4 d. x = 0

3 a. L’ensemble solution est {−√3 ; √3}.


b. L’équation n’a pas de solution.
−3 3
c. L’ensemble solution est { 2 ; 2}.

1
4 a. 1 b. e10 c. 4 d. 5 × 23 = 40

−4
5 a. f ’(x) = 4x3 – 6x2 + 6 b. g’(x) = 𝑥²

−17 −5 4 1
6 a. A = b. B = × −5 = 6
9 24

7 a. Δ = 0, la racine est 2. On en déduit le tableau suivant :

b.

1
c. Δ = 64, les racines sont 3 et 3. On en déduit le tableau suivant :

8 a. A = 2x2 – 23 b. B = 3x2 – 16x + 5

9 1. L’image de 0 par f est l’ordonnée du point d’intersection entre C et l’axe des ordonnées.
2. Les antécédents de 3 sont les abscisses des points de C qui ont pour ordonnée 3.
3. f ’(4) est le coefficient directeur de la tangente à C au point d’abscisse 4, c’est-à-dire le
coefficient directeur de T.
4. Le signe de f est donné par la position de C par rapport à l’axe des abscisses. Lorsque C est
au-dessus de cet axe, f est positive. Lorsque C est en-dessous de cet axe, f est négative.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 36


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5. Le signe de f’ est lié aux variations de f. Lorsque f est croissante, f ’ est positive. Lorsque f
est décroissante, f ’ est négative.

10 1. Le coefficient directeur recherché est f ’(3), c’est-à-dire 1.


2. La tangente à C au point d’abscisse 3 a pour équation y = x + 1.

11 1. f ’(x) = 3x2 + 1.
2. On a f ’(–2) = 13 et f (–2) = –9.
La tangente à C au point d’abscisse –2 a pour équation y = 13x + 17.

12 f ’(x) = 3x2 – 6x – 24.


Δ = 324, les racines sont –2 et 4. On en déduit les tableaux suivant :

13 a. Vrai b. Vrai
c. Faux d. Faux
e. Vrai f. Faux

14 1. La somme des probabilités P(X = k) doit être égale à 1, donc on résout l’équation
d’inconnue a : 0,38 + 0,35 + 0,15 + a + 0,03 = 1.
2. L’espérance de X est la somme E(X) = ∑5𝑘=1 𝑘 × P(𝑋 = 𝑘).
3. L’écart-type est la racine carrée de la variance V(X), avec :
V(X) = ∑5𝑘=1[𝑘 − 𝐸(𝑋)]2 × P(𝑋 = 𝑘).

Pour maîtriser les bases


15 1. Faux, R est confondu avec B.
2. Vrai.
3. Faux, T est le milieu de [HG].

B𝐇 = ⃗⃗⃗⃗⃗
16 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ BA + ⃗⃗⃗⃗⃗
BG 2. ⃗⃗⃗⃗⃗ BE + ⃗⃗⃗⃗⃗
B𝐀 = ⃗⃗⃗⃗⃗ DC + ⃗⃗⃗⃗⃗
GD
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
3. C𝐅 = CA + DG ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
4. A𝐇 = AC + DE + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ BD

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 37


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17 1. 2.

4
18 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = −3 AC 2. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 3 AC

19 a. AF ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + AE ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = AD
b. AH ⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
⃗⃗⃗⃗⃗ c. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + AD⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
⃗⃗⃗⃗⃗
EB = ⃗⃗⃗⃗⃗
d. ⃗⃗⃗⃗⃗ AB – ⃗⃗⃗⃗⃗
AE e. ⃗⃗⃗⃗
CF = – ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE BH = – ⃗⃗⃗⃗⃗
f. ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE

20 Méthode 1 : Démontrer que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗


AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC sont colinéaires.
Méthode 2 : Démontrer que le point C appartient à la droite (AB).

21 1. Faux, il existe trois réels a, b et c non tous nuls tels que a 𝑢 ⃗⃗ = ⃗0, donc 𝑢
⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗,𝑣
et 𝑤
⃗⃗ sont coplanaires.
2. Vrai.

22 𝑢
⃗ = 3 𝑣, donc 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires.

23 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗ BC = – ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AC, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗⃗
AC et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC sont coplanaires.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
2. a. BC est un représentant du vecteur AD dans le plan (BCG).
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC, CF ⃗⃗⃗⃗ et BG
⃗⃗⃗⃗⃗ sont des vecteurs de la direction du plan (BCG). Puisque AD ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC, les
vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ AD, ⃗⃗⃗⃗
CF et ⃗⃗⃗⃗⃗
BG sont coplanaires.
3. E n’est pas un point du plan (ABC), donc ⃗⃗⃗⃗⃗ BE n’est pas un vecteur de la direction du plan
(ABC). De plus, ⃗⃗⃗⃗⃗ AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC ne sont pas colinéaires et forment une base de (ABC).
Par conséquent, ⃗⃗⃗⃗⃗ BE, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC ne sont pas coplanaires.

24 1. Il existe trois réels x, y et z non tous nuls tels que x ⃗⃗⃗⃗⃗ BD + z ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + y ⃗⃗⃗⃗⃗ CD = 0, donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AD, ⃗⃗⃗⃗⃗
BD
⃗⃗⃗⃗⃗
et CD sont coplanaires.
2. a. BD ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
BA + AD ⃗⃗⃗⃗⃗ = – ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + AD⃗⃗⃗⃗⃗ .
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = ⃗⃗⃗⃗⃗ CA + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = – ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
⃗⃗⃗⃗⃗
c. L’égalité – 3 AD + 5 BD ⃗⃗⃗⃗⃗ + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = ⃗0 équivaut à – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD – 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD – 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = ⃗0,
5 1
soit à 4 ⃗⃗⃗⃗⃗AD = 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC, donc à ⃗⃗⃗⃗⃗ AD = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AC.
4 2

25 1. Réponse b. 2. Réponse a. 3. Réponse c.

26 1. Vrai, E et F appartiennent au plan (BEG).


⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
2. Faux : en effet, EF HG sont égaux.
3. Vrai.
Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 38
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27 Faux, deux droites de l’espace peuvent aussi être non coplanaires.

28 1. (ABC) et (FG) sont parallèles.


2. (ABF) et (AEG) sont sécants selon la droite (AE).
3. (EFG) et (EHF) sont confondus.
4. (ADE) et (BFH) sont sécants selon la droite (DH).

3 3 3
29 1. ⃗JI = ⃗⃗⃗
JA + ⃗⃗⃗
AI = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
BA + ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
4
2. ⃗JI et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC sont colinéaires. On en déduit que (IJ) est parallèle au plan (BCD).

30 1. B, C et D ne sont pas alignés, donc (BC⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗


BD) est une base de (BCD).
⃗⃗⃗⃗⃗ , BD
2. (AEF) et (BCD) sont parallèles car (BC ⃗⃗⃗⃗⃗ ) est aussi une base de (AEF).

⃗ (3 ; –2 ; 1).
31 1. 𝑢
2. A(–2 ; 1 ; 3).

32 1. Vrai 2. Faux 3. Faux 4. Vrai

33 𝑤
⃗⃗ (6 ; 2 ; 5).

34 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(–10 ; 8 ; 2).
2. I(4 ; 0 ; 2).

35 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (3 ; –9 ; –3).


AB (1 ; –3 ; –1) et AC
2. a. Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC sont colinéaires.
b. Les points A, B et C sont alignés.

36 On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(1 ; 0 ; 2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
DC(1 ; 0 ; 2).
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Puisque AB = DC, le quadrilatère ABCD est un parallélogramme.

37 1. Les coordonnées du vecteur 2 𝑢 ⃗ – 3𝑣 sont (–3 ; 8 ; –8).


2. Puisque 𝑤⃗⃗ = 2𝑢 ⃗ – 3 𝑣, 𝑤
⃗⃗ s’écrit comme combinaison linéaire des vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣, donc les
vecteurs 𝑢
⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ sont coplanaires.

38 1. Les coordonnées du vecteur 𝑢⃗ –𝑣+𝑤 ⃗⃗ sont (0 ; 0 ; 0).


⃗ –𝑣+𝑤
2. Puisque 𝑢 ⃗
⃗⃗ = 0, les vecteurs 𝑢
⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ sont coplanaires.

39 Vrai.

40 1. Un vecteur directeur de d est 𝑢


⃗ (–2 ; 3 ; 1).
2. A(1 ; 4 ; 3).
3. B(3 ; 1 ; 2).
4. Le paramètre correspondant à E est t = –1. De plus, les coordonnées de E sont (5 ; –2 ; 1).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 39


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41 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (7 ; 3 ; –10).
𝑥 = −3 + 7 𝑡
2. { 𝑦 = 2 + 3 𝑡 avec tIR.
𝑧 = 8 − 10𝑡
−8
3. a. xC = –11, donc t = 7 .
−8 −10 −8 136
b. yC = 2 + 3 × = et zC = 8 – 10 × ( 7 ) = .
7 7 7

⃗ (–3 ; 9 ; –12).
42 1. Un vecteur directeur de d est 𝑢
Un vecteur directeur de d’ est 𝑣(2 ; –6 ; 8).
–3
2. On a 𝑢
⃗ = ⃗ et 𝑣 sont colinéaires. Dès lors, les droites d et d’ sont parallèles.
𝑣, donc 𝑢
2

Pour s’entraîner
43

44

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 40


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2 1
45 1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
CG = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
CD + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
CB.
b.

1
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AH = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
b.

46 1. et 2.

⃗⃗⃗⃗ = 2 ⃗⃗⃗
3. a. FE JA + 2 ⃗⃗⃗
AI = 2 ⃗JI = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC. Par conséquent, BCEF est un parallélogramme.
b. En raisonnant de manière analogue, DCGF est aussi un parallélogramme. Dès lors les
diagonales [BE], [CF] et [DG] se coupent en leur milieu.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 41


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4 2
BK = 7 ⃗⃗⃗⃗⃗
47 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ BA + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
⃗ = 3 EA
2. IJ ⃗⃗⃗⃗⃗ – 1 EH
⃗⃗⃗⃗⃗ .
4 2

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
48 1. AM AB +
1
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2 AE
AD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
7 3 3
1 1
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
AO = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
AB + 2 AD ⃗⃗⃗⃗⃗ .

1 1
49 ⃗IJ = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.

2 1 2
50 1. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 7 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
1 1
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
AO = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.

50 1. 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AK = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
BK
= ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + BD ⃗⃗⃗⃗⃗ + BE ⃗⃗⃗⃗⃗
= ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + AD ⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
⃗⃗⃗⃗⃗ .
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = 3 AK⃗⃗⃗⃗⃗ , donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ AG et AK⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.
On en déduit que les points A, K et G sont alignés.

51 1.

2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + ⃗⃗⃗⃗⃗ AE.
b. KG = KA + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ AG
−3
= 2 AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + AC
⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
⃗⃗⃗⃗⃗
−1
= ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
2

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 42


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−3
KL = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
3. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ AC + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE .
KL = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ KL et ⃗⃗⃗⃗⃗
KG, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ KG sont colinéaires. On en déduit que les points K, G et
L sont alignés.

⃗⃗⃗⃗ = −1 ⃗⃗⃗⃗⃗
52 1. EF
1
AB + 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
1
AC + 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
4
−3 3
⃗⃗⃗⃗⃗ =
2. EG ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3 AD
AB + 4 AC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
4 4
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 EF
3. EG ⃗⃗⃗⃗⃗ et EF
⃗⃗⃗⃗ , donc les vecteurs EG ⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires. On en déduit que les points E, F et
G sont alignés.

53 1. La proposition est vraie.


2. La réciproque est « Si les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD sont colinéaires, alors les points A, B, C et D
sont alignés ». Cette réciproque est fausse.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
54 EM = ⃗⃗⃗⃗⃗
ED + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗DM
= ED + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ DC + ⃗⃗⃗⃗ FC
= 2 ED⃗⃗⃗⃗⃗ + 2 DC ⃗⃗⃗⃗⃗
= 2 ⃗⃗⃗⃗
EC.
Puisque les vecteurs EM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗
EC sont colinéaires, on en déduit que E, C et M sont alignés.
La proposition est vraie.

2 1 1 3 1
55 1. On a ⃗⃗⃗
AI = ⃗⃗⃗⃗⃗
AE + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD ; ⃗⃗⃗
AJ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE et ⃗⃗⃗⃗⃗
AK = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 6 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
1 2
2. D’une part, ⃗IJ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
⃗⃗⃗ = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
D’autre part, IK
1
⃗⃗⃗⃗⃗ – AE
AB – 2 AD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2
3
Puisque ⃗⃗⃗
IK = 2 ⃗IJ, les vecteurs ⃗⃗⃗
IK et ⃗IJ sont colinéaires et les points I, J et K sont alignés.

1
56 D’une part, ⃗⃗⃗⃗⃗
GE = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB – ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
1 1 1
FH = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
D’autre part, ⃗⃗⃗⃗⃗ DC + k ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = k ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC – 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires lorsque k = −1 ×
⃗⃗⃗⃗⃗ et FH
GE
1
=
−1
.
2 2 4


57 1. IJ ⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗
= IA AJ
−1 1
= 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC car I et J sont les milieux respectifs de [AB] et [AC]

2. ⃗⃗⃗⃗⃗
KL = ⃗⃗⃗⃗⃗
KD + ⃗⃗⃗⃗⃗ DL
1
= 2 AD⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 DC
⃗⃗⃗⃗⃗ car K et L sont les milieux respectifs de [AD] et [DC]
2
1
= ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
2
−1
⃗ – KL
3. IJ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ , KL
AB, donc les vecteurs IJ AB sont coplanaires.
2

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 43


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58 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + AC⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 AI
⃗⃗⃗ .
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AF − 2 ⃗⃗⃗ AI = ⃗⃗⃗⃗⃗ AF − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC
= ⃗⃗⃗⃗⃗
AF + ⃗⃗⃗⃗⃗
BA + ⃗⃗⃗⃗⃗
CA
= ⃗⃗⃗⃗
BF + ⃗⃗⃗⃗⃗
CA
= ⃗⃗⃗⃗⃗
AE + ⃗⃗⃗⃗⃗
CA
= CE⃗⃗⃗⃗
= 2 CD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗ = 1 CD
b. I et J sont les milieux respectifs des segments [BC] et [BD], donc IJ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2
On en déduit que 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = 4 ⃗IJ et ⃗⃗⃗⃗⃗
AF − 2 ⃗⃗⃗ AI = 4 ⃗IJ.
c. L’égalité précédente équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗AF = – 2 ⃗⃗⃗
AI + 4 ⃗⃗⃗
AJ, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AF, ⃗⃗⃗
AI et ⃗⃗⃗
AJ sont
coplanaires.

3 1
59 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AC, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AE, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC sont coplanaires.
2

4
60 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
MN = −2AB AC ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ +
MP = −2AB ⃗⃗⃗⃗⃗
AD et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 18 ⃗⃗⃗⃗⃗
MQ = −6AB AC − 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 3 MP
2. a. 6MN ⃗⃗⃗⃗⃗⃗= −12 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 18 AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + 6 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − 4 AD⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + 18 AC
= −6AB ⃗⃗⃗⃗⃗ − 4 AD⃗⃗⃗⃗⃗ .
b. Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MQ = 6 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MP, les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MP et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MQ sont coplanaires.

61 1. On démontre que les points A, E et F sont alignés en prouvant, par exemple, que les
vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AE et ⃗⃗⃗⃗⃗
AF sont colinéaires.
2. On démontre que les droites (FG) et (DE) sont parallèles en prouvant, par exemple, que les
vecteurs ⃗⃗⃗⃗
FG et ⃗⃗⃗⃗⃗
DE sont colinéaires.
3. D’après les deux questions précédentes, les points A, D, E, F et G sont coplanaires.

62 1. La proposition est vraie.


2. La réciproque est :
« Si les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗⃗
AC et ⃗⃗⃗⃗⃗
AD ne sont pas colinéaires deux à deux, alors ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗⃗
AC et ⃗⃗⃗⃗⃗
AD ne sont
pas coplanaires. » Cette réciproque est fausse.

63 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
EG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ EB = ⃗⃗⃗⃗⃗
AD ; ⃗⃗⃗⃗⃗ AB − ⃗⃗⃗⃗⃗
AE et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
EK = 6AB AD − 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
2. EK = 2EG + 4 EB. ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ , EG
3. Les vecteurs EK ⃗⃗⃗⃗⃗ et EB
⃗⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires.
4. Les points B, E, G et K sont donc coplanaires.

64 1. a. K est le milieu de [AE] et [AE] est un segment du plan (ADH), donc K appartient à
(ADH).
1
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
b. (AD KH = ⃗⃗⃗⃗⃗
AE) est une base de (ADH) et ⃗⃗⃗⃗⃗ AD + ⃗⃗⃗⃗⃗ KH et ⃗⃗⃗⃗⃗
AE, donc ⃗⃗⃗⃗⃗ AD ne sont pas
2
colinéaires.
c. (AD) et (KH) sont sécantes.
2. On suppose que (AL) et (KH) sont parallèles.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 44


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Dès lors (AL) et (KH) sont coplanaires, ce qui signifie que L est un point du plan (ADH).
Ceci est absurde car ABCDEFGH est un cube et L est un point de (ABE) qui n’appartient pas
à la droite (AE). Par conséquent, (AL) et (KH) ne peuvent pas être parallèles.

2
65 1. On a ⃗IJ = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC, donc les vecteurs ⃗IJ et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC sont colinéaires.
On en déduit que les droites (IJ) et (BC) sont parallèles.
2
2. Puisque ABCD est un parallélogramme, ⃗IJ = ⃗⃗⃗⃗⃗AD. On en déduit que AIDJ est un trapèze.
3
Dès lors, les droites (AJ) et (DI) sont sécantes.

66 1. La proposition est fausse, les droites peuvent être non coplanaires.


2. La réciproque est vraie.

1
67 1. On a ⃗⃗⃗⃗
BF = 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
BD, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗
BF et ⃗⃗⃗⃗⃗
BD sont colinéaires.
On en déduit que F est un point de la droite (BD).
1
2. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
BG = 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
BA, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
BG et ⃗⃗⃗⃗⃗
BA sont colinéaires.
On en déduit que G est un point de la droite (AB).
1
3. On a ⃗⃗⃗⃗
FG = 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
DA, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗
FG et ⃗⃗⃗⃗⃗
DA sont colinéaires.
On en déduit que les droites (FG) et (AD) sont parallèles.

68 1. et 2.

3. E et F sont deux points dans le plan (SAC), donc les droites (EF) et (AC) sont soit sécantes,
⃗⃗⃗⃗ = −1 SA
soit parallèles. Or EF ⃗⃗⃗⃗ + 3 SC
⃗⃗⃗⃗ et AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = − SA
⃗⃗⃗⃗ + SC
⃗⃗⃗⃗ .
3 4
⃗⃗⃗⃗ = k ⃗⃗⃗⃗⃗
Il n’existe pas de réel k tel que EF AC, donc les droites (EF) et (AC) sont sécantes.

1 1 1
69 1. ⃗IJ = ⃗⃗⃗
IS + ⃗⃗⃗
SJ = 3 ⃗⃗⃗⃗
AS + 3 ⃗⃗⃗⃗
SB = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, donc les vecteurs ⃗IJ et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB sont colinéaires.
⃗⃗⃗ = JS
JK ⃗⃗⃗⃗ = 1 BS
⃗⃗⃗ + SK ⃗⃗⃗⃗ + 1 SC
⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC, donc les vecteurs JK BC sont colinéaires.
3 3 3
⃗ et JK
2. IJ ⃗⃗⃗ sont deux vecteurs non colinéaires du plan (IJK) qui sont respectivement égaux à
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC, deux vecteurs non colinéaires du plan (ABC). On en déduit que les plans (IJK)
3 3
et (ABC) sont parallèles.

1
70 1. D’une part, ⃗⃗⃗
AI = ⃗⃗⃗⃗⃗ EI = ⃗⃗⃗⃗⃗
AE + ⃗⃗⃗ AE + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
1
D’autre part, ⃗⃗⃗⃗
BL = ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
BF + FL AE + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 45


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

On en déduit que ⃗⃗⃗


AI = ⃗⃗⃗⃗
BL.
1 1
2. a. On a IJ ⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗
⃗ = EF FG et ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 EF
KL ⃗⃗⃗⃗ − 2 ⃗⃗⃗⃗
FG.
4 3 2 3
b. AI⃗⃗⃗ et IJ
⃗ sont deux vecteurs non colinéaires du plan (AIJ) qui sont respectivement égaux à
1
⃗⃗⃗⃗
BL et 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
KL, deux vecteurs non colinéaires du plan (BKL). On en déduit que les plans (AIJ) et
(BKL) sont parallèles.

1 1
JK = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
71 On a ⃗⃗⃗ AD et ⃗⃗⃗
IK = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
BD.
⃗⃗⃗
JK et ⃗⃗⃗ IK sont deux vecteurs non colinéaires du plan (IJK) qui sont respectivement égaux à
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB et BD ⃗⃗⃗⃗⃗ , deux vecteurs non colinéaires du plan (ABD). On en déduit que les plans (IJK)
2 2
et (ABD) sont parallèles.

72 On a ⃗⃗⃗⃗⃗ BE = ⃗⃗⃗⃗⃗
CH et ⃗⃗⃗⃗⃗
BD = ⃗⃗⃗⃗⃗
FH.
⃗⃗⃗⃗⃗ et BD
BE ⃗⃗⃗⃗⃗ sont deux vecteurs non colinéaires du plan (BED) qui sont respectivement égaux à
⃗⃗⃗⃗⃗ et FH
CH ⃗⃗⃗⃗⃗ , deux vecteurs non colinéaires du plan (CFH). On en déduit que les plans (BED) et
(CFH) sont parallèles.

73 1.

MN = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗MG + ⃗⃗⃗⃗⃗ GE + ⃗⃗⃗⃗⃗ EN
−1
= 4 GF ⃗⃗⃗⃗ + GF ⃗⃗⃗⃗ + GH ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3 GF⃗⃗⃗⃗
4
⃗⃗⃗⃗⃗
= GH
⃗⃗⃗⃗⃗ + AH
⃗⃗⃗⃗⃗ = PA
3. D’une part, PH ⃗⃗⃗⃗⃗ = −1 AD⃗⃗⃗⃗⃗ + AH
⃗⃗⃗⃗⃗ .
4
−1
D’autre part, ⃗⃗⃗⃗⃗
AN = ⃗⃗⃗⃗⃗ HN = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AH + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AH.
On en déduit que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗MN = ⃗⃗⃗⃗⃗
GH et ⃗⃗⃗⃗⃗
AN = ⃗⃗⃗⃗⃗
PH.
⃗⃗⃗⃗⃗ sont deux vecteurs non colinéaires du plan (AMN) qui sont respectivement égaux à
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et AN
MN
⃗⃗⃗⃗⃗
GH et ⃗⃗⃗⃗⃗
PH, deux vecteurs non colinéaires du plan (GHP). On en déduit que les plans (AMN) et
(GHP) sont parallèles.

74 1. Puisque ABCD et ABEF sont des rectangles, on a ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et BE


BC = AD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ = AF
⃗⃗⃗⃗⃗
BC et ⃗⃗⃗⃗⃗
BE sont deux vecteurs non colinéaires du plan (BCE) qui sont respectivement égaux à
⃗⃗⃗⃗⃗ et AF
AD ⃗⃗⃗⃗⃗ , deux vecteurs non colinéaires du plan (ADF). On en déduit que les plans (BCE) et
(ADF) sont parallèles.
2. E et C sont des points communs aux plans (BCE) et (ECG).
Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 46
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De plus, G n’est pas un point de (BCE) car G appartient au plan (ADF) qui est strictement
parallèles au plan (BCE). Dès lors, les plans (BCE) et (ECG) sont sécants selon la droite (EC).
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 EC
3. a. GH ⃗⃗⃗⃗ .
3
b. Les droites (GH) et (EC) sont parallèles donc les points G, H, E et C sont coplanaires,
c’est-à-dire H est un point du plan (ECG).
c. G et H sont des points communs aux plans (DFA) et (ECG).
De plus, E n’est pas un point de (AFD) car E appartient au plan (BCE) qui est strictement
parallèles au plan (AFD). Dès lors, les plans (BCE) et (AFD) sont sécants selon la droite
(GH).
4. Les droites d1 et d2 sont parallèles d’après les questions 3. a. et 3. b.

75 1. (AB) est parallèles à (DC), et (DC) est incluse dans le plan (SDC), donc (AB) est
parallèle au plan (SDC).
2. S est un point commun aux plans distincts (SAB) et (SCD), donc (SAB) et (SCD) sont
sécants.
3. a. Les droites d et (AB) sont parallèles et S est un point de d, donc d est une droite du plan
(SAB).
b. En raisonnant de manière analogue, d est une droite du plan (SCD).
Par conséquent, les plans (SAB) et (SCD) sont sécants selon la droite d.

1 1
76 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
EG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ EJ = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD ; ⃗⃗⃗ AD − ⃗⃗⃗⃗⃗ IF = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE et ⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
1
2. 4 EG ⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ − EJ AB +
1
⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 AD
AD ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + AE ⃗⃗⃗⃗⃗ = IF
AB + AE ⃗⃗⃗ .
4 4 4 4
3. Les vecteurs IF ⃗⃗⃗⃗⃗ et EJ
⃗⃗⃗ , EG ⃗⃗⃗ sont donc coplanaires.
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗
Or (EG EJ) est une base du plan (EGJ), donc la droite (IF) est parallèle au plan (EGJ).

77 a. Vrai b. Faux c. Faux d. Vrai

78 1. La droite (DB). 2. La droite (FC). 3. Le plan (EFGH). 4. Le plan (BEG).

79 1. A, B et C sont trois points non alignés, donc (AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗


AC) est une base du plan (ABC).
2. a. (AI) et (BC) sont sécantes en I, donc les vecteurs AI et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ BC ne sont pas colinéaires.
Ainsi, (AI ⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
BC) est une base du plan (ABC).
⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
b. (AI BC, ⃗⃗⃗⃗⃗AD) est une base de l’espace.
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
3. JC = EI = −AE ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗
AI.
Puisque JC ⃗⃗⃗ , AE
⃗⃗⃗⃗⃗ et AI⃗⃗⃗ sont coplanaires, (JC
⃗⃗⃗ , AE
⃗⃗⃗⃗⃗ , AI
⃗⃗⃗ ) n’est pas une base de l’espace.

1 1
80 1. a. ⃗⃗⃗
AI = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC.
1
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = ⃗⃗⃗
AI − 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
2. a. AJ AB +
1
⃗⃗⃗⃗⃗ + AD
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2 2
⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
b. DI
1
⃗⃗⃗⃗⃗ − AD
AB + 2 AC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
2

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 47


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81 1. a. E est le milieu de [AD].


b. AF ⃗⃗⃗⃗⃗ , BF ⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires, donc F appartient au plan (ABC).
⃗⃗⃗⃗ et CF
⃗⃗⃗⃗⃗
BC, ⃗⃗⃗⃗⃗ CG et ⃗⃗⃗⃗⃗
DG sont coplanaires, donc G appartient au plan (BCD).
2. a. AE ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 AD⃗⃗⃗⃗⃗ .
2
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
b. AF ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB + AC
1
⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
c. EF AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AC − 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
1 1
3. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 AD
AB + 3 AC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
3
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
b. EG
1
⃗⃗⃗⃗⃗ − 1 AD
AB + 3 AC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
3 6
1
Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , les points E, F et G sont alignés.
EG = 3 EF

82 ABCD est un parallélogramme lorsque D a pour coordonnées (–5 ; 1 ; 4).

83 On a C(–2 ; 4 ; 1), F(3 ; 5 ; 5), G(0 ; 6 ; 4) et H(0 ; 1 ; 5).

84 1. Les vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont non nuls tels que 𝑦𝑣⃗ = 0 mais 𝑦𝑢⃗ ≠ 0, donc 𝑢⃗ et 𝑣 ne sont pas
colinéaires : ils forment une base de plan.
−5𝑎 + 𝑏
2. Les coordonnées du vecteur a 𝑢 ⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗⃗ sont ( 6𝑎 + 3𝑐 ).
−4𝑎 − 2𝑏 + 5𝑐
−5𝑎 + 𝑏 = 0 𝑏 = 5𝑎
L’égalité a 𝑢⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗
⃗⃗ = 0 équivaut à { 6𝑎 + 3𝑐 = 0 soit à { 𝑐 = −2𝑎
−4𝑎 − 2𝑏 + 5𝑐 = 0 −4𝑎 − 10𝑎 − 10𝑎 = 0
𝑏=0
donc à { 𝑐 = 0 .
𝑎=0
Dès lors, 𝑢 ⃗⃗ ne sont pas coplanaires : ils forment une base de l’espace.
⃗ , 𝑣 et 𝑤

85 𝑥𝑣⃗ = 4 𝑥𝑢⃗ mais 𝑦𝑣⃗ ≠ 4 𝑦𝑢⃗ , donc 𝑢


⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires : ils forment une base de
plan.

3
86 𝑢
⃗ = 2 𝑣, donc 𝑢
⃗ et 𝑣 sont colinéaires : ils ne forment pas une base de plan.

87 Les vecteurs 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont non nuls tels que 𝑧𝑣⃗ = 0 mais 𝑧𝑢⃗ ≠ 0, donc 𝑢
⃗ et 𝑣 ne sont pas
colinéaires : ils forment une base de plan.

88 Pour que 𝑢⃗ et 𝑣 soient colinéaires, il doit exister un réel k tel que 𝑢


⃗ = k 𝑣.
𝑡 − 5 = 3𝑘
𝑘 = −1
On résout donc le système { 𝑡 = −2𝑘 qui équivaut à { .
𝑡=2
−2 = 𝑡𝑘
Donc 𝑢⃗ et 𝑣 sont colinéaires pour t = 2.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 48


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𝑎 = −2𝑏
𝑎 + 2𝑏 = 0 1
89 L’égalité a 𝑢 ⃗⃗ = ⃗0 équivaut à { 𝑏 − 4𝑐 = 0 soit à {
⃗ +b𝑣+c𝑤 𝑐 = 4𝑏 donc à
1
3𝑎 − 2𝑐 = 0 −6𝑏 − 𝑏 = 0 2
𝑏=0
{𝑐 = 0.
𝑎=0
Dès lors, 𝑢 ⃗⃗ ne sont pas coplanaires : ils forment une base de l’espace.
⃗ , 𝑣 et 𝑤

3𝑎 + 6𝑏 + 2𝑐 = 0
90 L’égalité a 𝑢 ⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗⃗ = ⃗0 équivaut à { 3𝑎 − 2𝑐 = 0 soit à
3𝑎 + 9𝑏 + 2𝑐 = 0
2
3 × 3 𝑐 + 6𝑏 + 2𝑐 = 0 6𝑏 + 4𝑐 = 0 𝑏=0
2 2
𝑎 = 3𝑐 c’est-à-dire à { 𝑎 = 3 𝑐 donc à {𝑎 = 0.
2 9𝑏 + 4𝑐 = 0 𝑐=0
3 × 𝑐 + 9𝑏 + 2𝑐 = 0
{ 3
Dès lors, 𝑢 ⃗⃗ ne sont pas coplanaires : ils forment une base de l’espace.
⃗ , 𝑣 et 𝑤

3𝑏 + 𝑐 = 0
91 L’égalité a 𝑢⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗⃗ = ⃗0 équivaut à { 3𝑎 + 9𝑏 = 0 soit à
2𝑎 + 18𝑏 + 4𝑐 = 0
𝑐 = −3𝑏 𝑐 = −3𝑏
{ 𝑎 = −3𝑏 donc à {𝑎 = −3𝑏.
−6𝑏 + 18𝑏 − 12𝑏 = 0 0=0
En choisissant b = 1, l’égalité devient –3 𝑢 ⃗ +𝑣–3𝑤 ⃗⃗ = ⃗0.
Dès lors, 𝑢 ⃗⃗ sont coplanaires : ils ne forment pas une base de l’espace.
⃗ , 𝑣 et 𝑤

−1
𝑐= 𝑎
𝑎 + 2𝑐 = 0 2
1
92 L’égalité a 𝑢 ⃗⃗ = ⃗0 équivaut à {−𝑎 + 2𝑏 = 0 soit à
⃗ +b𝑣+c𝑤 𝑏 = 2𝑎 donc à
𝑏+𝑐 =0 −1 1
𝑎 + 2𝑎 = 0
{2
−1
𝑐= 𝑎
2
{ 𝑏 = 𝑎 . En choisissant a = 2, l’égalité devient 2 𝑢
1 ⃗ +𝑣–𝑤 ⃗⃗ = ⃗0.
2
0=0
Dès lors, 𝑢 ⃗⃗ sont coplanaires : ils ne forment pas une base de l’espace.
⃗ , 𝑣 et 𝑤

93 On constate que 𝑣 – 𝑢
⃗ =𝑤
⃗⃗ , donc 𝑢
⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ sont coplanaires : ils ne forment pas une base
de l’espace.

5𝑏 + 2𝑐 = 0
94 L’égalité a 𝑢
⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗⃗ = ⃗0 équivaut à {4𝑎 + 𝑏 − 6𝑐 = 0 soit à
−5𝑎 + 3𝑏 = 0
−5
𝑐= 2 𝑏
𝑐=0
3 −5
4 × 5 𝑏 + 𝑏 − 6 × ( 2 𝑏) = 0 donc à {𝑏 = 0.
3 𝑎=0
{ 𝑎 = 𝑏
5

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 49


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Dès lors, 𝑢 ⃗⃗ ne sont pas coplanaires : ils forment une base de l’espace.
⃗ , 𝑣 et 𝑤

95 On recherche trois réels a, b et c tels que 𝑡 = a 𝑢 ⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗⃗ .


𝑎+𝑏+𝑐 =3 𝑎=2
On résout le système { 𝑏 + 𝑐 = 1 qui équivaut à {𝑏 = −1.
𝑐=2 𝑐=2
Les coordonnées de 𝑡 dans la base (𝑢 ⃗⃗ ) sont (2 ; –1 ; 2).
⃗ , 𝑣, 𝑤

96 On recherche trois réels a, b et c tels que 𝑡 = a 𝑢 ⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗⃗ .


2𝑏 + 𝑐 = 4 𝑐 = 4 − 2𝑏
On résout le système {𝑎 + 3𝑏 + 𝑐 = 2 qui équivaut à {1 − 4𝑏 + 3𝑏 + 4 − 2𝑏 = 2 donc à
𝑎 + 4𝑏 = 1 𝑎 = 1 − 4𝑏
𝑐=2
{ 𝑏=1 .
𝑎 = −3
Les coordonnées de 𝑡 dans la base (𝑢 ⃗ , 𝑣, 𝑤
⃗⃗ ) sont (–3 ; 1 ; 2).

𝑏−𝑐 =0 𝑏=𝑐
97 1. L’égalité a 𝑢 ⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗⃗ = ⃗0 équivaut à { 𝑎 + 𝑏 + 3𝑐 = 0 soit à { 𝑎 + 4𝑐 = 0 donc
2𝑎 + 30𝑏 + 𝑐 = 0 2𝑎 + 31𝑐 = 0
𝑏=0
à {𝑎 = 0.
𝑐=0
Dès lors, 𝑢 ⃗⃗ ne sont pas coplanaires : ils forment une base de l’espace.
⃗ , 𝑣 et 𝑤
2. On recherche trois réels a, b et c tels que 𝑡 = a 𝑢 ⃗ +b𝑣+c𝑤 ⃗⃗ .
𝑏−𝑐 =5 𝑏 = 5+𝑐
On résout le système { 𝑎 + 𝑏 + 3𝑐 = −4 qui équivaut à { 𝑎 + 5 + 𝑐 + 3𝑐 = −4 soit à
2𝑎 + 30𝑏 + 𝑐 = 5 2𝑎 + 30(5 + 𝑐) + 𝑐 = 5
−12
𝑏 = 23
𝑏 =5+𝑐
301
{ 𝑎 = −9 − 4𝑐 donc à 𝑎 = 23 .
2(−9 − 4𝑐) + 31𝑐 = −145 −127
{𝑐 = 23
301 −12 −127
Les coordonnées de 𝑡 dans la base (𝑢 ⃗ , 𝑣, 𝑤
⃗⃗ ) sont ( 23 ; 23 ; 23 ).

98 On a ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (20 ; –5 ; 15).


AB(4 ; –1 ; 3) et AC
Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, les points A, B et C sont alignés.

99 On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(1 ; 2 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗ AC(–1 ; –1 ; –1).
Puisque 𝑥AC⃗⃗⃗⃗⃗ = – 𝑥AB ⃗⃗⃗⃗⃗ ≠ – 𝑦AB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ mais 𝑦AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires, donc les
points A, B et C ne sont pas alignés.

100 1. On a CD⃗⃗⃗⃗⃗ (–4 ; –2 ; –2) et CE⃗⃗⃗⃗ (xE – 8 ; yE – 6 ; zE – 4).


𝑥E − 8 = 3 × (−4) 𝑥E = −4
On résout le système {𝑦E − 6 = 3 × (−2) qui équivaut à { 𝑦E = 0 .
𝑧E − 4 = 3 × (−2) 𝑧E = −2
2. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; 4 ; 6) et AE ⃗⃗⃗⃗⃗ (–1 ; –2 ; –3).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 50


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Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = –2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE, les points A, B et E sont alignés.

101 La proposition est vraie.

102 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗ AB(0 ; 22 ; 28) et ⃗⃗⃗⃗⃗


AC(1 ; 17 ; 17).
Puisque 𝑥AB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 mais 𝑥AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ≠ 0, les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires.
⃗⃗⃗⃗⃗ (–1 ; 16 ; 25).
2. On a AD
Déterminons deux réels α et β tels que AD ⃗⃗⃗⃗⃗ = α ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ . Pour cela, on résout le système :
AB + β AC
𝛽 = −1 𝛽 = −1
{22𝛼 + 17𝛽 = 16. Les deux premières équations donnent { 3 .
𝛼=2
28𝛼 + 17𝛽 = 25
3
Vérifions : 28 α + 17 β = 28 × 2 + 17 × (–1) = 25, ce qui convient.
3
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
Ainsi AD ⃗⃗⃗⃗⃗ , donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB – AC AB, AC⃗⃗⃗⃗⃗ et AD
⃗⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires. On en conclut que les
2
points A, B, C et D sont également coplanaires.

103 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗ AB(2 ; 14 ; 8) et ⃗⃗⃗⃗⃗


AC(11 ; 5 ; –1).
Puisque 𝑧AB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = –8 𝑧AC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ≠ –8 𝑥AC
⃗⃗⃗⃗⃗ mais 𝑥AB
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ , les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires.
2. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AD(–3 ; 3 ; 3).
Déterminons deux réels α et β tels que ⃗⃗⃗⃗⃗ AD = α ⃗⃗⃗⃗⃗AB + β ⃗⃗⃗⃗⃗
AC. Pour cela, on résout le système :
2𝛼 + 11𝛽 = −3 −1
𝛽= 3
{ 14𝛼 + 5𝛽 = 3 . Les première et troisième équations donnent { 1.
8𝛼 − 𝛽 = 3 𝛼=3
1 −1
Vérifions : 14 α + 5 β = 14 × 3 + 5 × ( 3 ) = 3, ce qui convient.
1 1
Ainsi ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗⃗
AC et ⃗⃗⃗⃗⃗
AD sont coplanaires. On en conclut que
les points A, B, C et D sont également coplanaires.

104 On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(1 ; –3 ; 0) et ⃗⃗⃗⃗⃗AC(3 ; 3 ; 3).
Puisque 𝑧AB⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 mais 𝑧AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ≠ 0, les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires.
On a ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷(6 ; 5 ; 9).
Déterminons deux réels α et β tels que ⃗⃗⃗⃗⃗ AD = α ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + β ⃗⃗⃗⃗⃗
AC. Pour cela, on résout le système :
𝛼 + 3𝛽 = 6
𝛼 = −3
{−3𝛼 + 3𝛽 = 5. Les première et troisième équations donnent { .
𝛽=3
3𝛽 = 9
Vérifions : –3 α + 3 β = –3 × (–3) + 3 × 3 = 18, ce qui ne convient pas car 18 ≠ 5.
Puisqu’il n’existe pas de réels α et β tels que ⃗⃗⃗⃗⃗ AD = α ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + β ⃗⃗⃗⃗⃗
AC, les points A, B, C et D ne
sont pas coplanaires.

105 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AD(6 ; 0 ; 4) et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(–9 ; 0 ; –6).
−3
⃗⃗⃗⃗⃗
BC = ⃗⃗⃗⃗⃗ , les vecteurs AD
AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC sont colinéaires.
2
2. On en déduit que les points A, B, C et D sont coplanaires.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 51


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106 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗ AB(1 ; –2 ; –2) et ⃗⃗⃗⃗⃗


AC(1 ; –3 ; 0).
Puisque 𝑧AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 mais 𝑧AB
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ≠ 0, les vecteurs AB et AC ne sont pas colinéaires.
2. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AD(0 ; –5 ; z – 3).
D’après l’énoncé, il existe deux réels α et β tels que ⃗⃗⃗⃗⃗ AD = α ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + β ⃗⃗⃗⃗⃗
AC. Pour déterminer la
valeur de z, on résout le système :
𝛼+𝛽 =0
𝛼 = −5
{−2𝛼 − 3𝛽 = −5. Les deux premières équations donnent { .
𝛽=5
−2𝛼 = 𝑧 − 3
Alors –2 × (–5) = z – 3, soit z = 13.
D appartient au plan (ABC) lorsque ses coordonnées sont (1 ; –3 ; 13).

107 1. a. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(3 ; –7 ; 3), AC ⃗⃗⃗⃗⃗ (–1 ; –2 ; 0) et AD
⃗⃗⃗⃗⃗ (6 ; 6 ; –12).
3𝑎 − 𝑏 + 6𝑐 = 0 18𝑐 − 𝑏 = 0
b. L’égalité a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + b AC ⃗⃗⃗⃗⃗ + c AD
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 équivaut à {−7𝑎 − 2𝑏 + 6𝑐 = 0 soit à {−2𝑏 − 22𝑐 = 0
3𝑎 − 12𝑐 = 0 𝑎 = 4𝑐
𝑏 = 18𝑐 𝑏=0
c’est-à-dire à {−58𝑐 = 0 donc à { 𝑐 = 0 .
𝑎 = 4𝑐 𝑎=0
Dès lors, ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, AC⃗⃗⃗⃗⃗ et AD
⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas coplanaires : les points A, B, C et D ne sont pas non plus
coplanaires.
5 −3 9 7
2. On a I(2 ; ; 2) et J(2 ; 4 ; −3).
2
3 −7 9 11 23 −21
3. On a E(2 ; ; 2) et F( 2 ; ; ).
2 2 2
7
4. Le milieu de [EF] a pour coordonnées (2 ; 4 ; −3), donc J est le milieu de [EF].

108 1. A(0 ; 0 ; 0) E(3 ; 1 ; 0) I(0 ; 0 ; 1) M(3 ; 1 ; 1)


B(1 ; 0 ; 0) F(2 ; 1 ; 0) J(1 ; 0 ; 1) N(2 ; 1 ; 1)
C(2 ; 0 ; 0) G(1 ; 1 ; 0) K(2 ; 0 ; 1) O(1 ; 1 ; 1)
D(3 ; 0 ; 0) H(0 ; 1 ; 0) L(3 ; 0 ; 1) P(0 ; 1 ; 1)
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
2. On a DN(–1 ; 1 ; 1), AM(3 ; 1 ; 1) et HC(2 ; –1 ; 0).
−𝑎 + 3𝑏 + 2𝑐 = 0 𝑏 + 3𝑏 + 2𝑐 = 0
DN + b ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3. L’égalité a ⃗⃗⃗⃗⃗ AM + c ⃗⃗⃗⃗⃗
HC = ⃗0 équivaut à { 𝑎 + 𝑏 − 𝑐 = 0 soit à { −𝑐 = 0
𝑎+𝑏 =0 𝑎 = −𝑏
𝑏=0
donc à { 𝑐 = 0 .
𝑎=0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et HC
⃗⃗⃗⃗⃗ , AM
Dès lors, DN ⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas coplanaires.

109 1. A(0 ; 0 ; 0) E(0 ; 0 ; 1)


B(1 ; 0 ; 0) F(1 ; 0 ; 1)
C(1 ; 1 ; 0) G(1 ; 1 ; 1)
D(0 ; 1 ; 0) H(0 ; 1 ; 1)
1 2
2. On a I(3 ; 0 ; 0) et J(0 ; ; 0).
3
2 2
3. a. On a IF ⃗⃗⃗⃗⃗ (1 ; 1 ; 0) et EJ
⃗⃗⃗ ( ; 0 ; 1), EG ⃗⃗⃗ (0 ; ; −1).
3 3
⃗⃗⃗ + 3 EJ
On constate que 3 IF ⃗⃗⃗⃗⃗ , donc les vecteurs IF
⃗⃗⃗ = 2 EG ⃗⃗⃗ , EJ ⃗⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires.
⃗⃗⃗ et EG

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 52


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

b. ⃗⃗⃗
IF est un vecteur de la direction du plan (EGJ), donc la droite (IF) est parallèle au plan
(EGJ).

𝑥 = 3 + 3𝑡
110 { 𝑦 = 5 + 2𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = −2 − 𝑡

𝑥 = 2 + 3𝑡
111 { 𝑦 = −5𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = −2

112 1. A(3 ; 6 ; 5) et B(4 ; 4 ; 4).


2. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(1 ; –2 ; –1).
3. La droite (AB) a pour représentation paramétrique :
𝑥 = 3+𝑡 𝑥 = 4+𝑘
{𝑦 = 6 − 2𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ ou {𝑦 = 4 − 2𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ.
𝑧 =5−𝑡 𝑧 =4−𝑘

113 On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; 3 ; –3), donc une représentation paramétrique de la droite (AB) est :
𝑥 = 3 + 2𝑡
{𝑦 = −1 + 3𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = −3𝑡

114 On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(5 ; –6 ; 5), donc une représentation paramétrique de la droite (AB) est :
𝑥 = 1 + 5𝑡
{ 𝑦 = 2 − 6𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = −2 + 5𝑡

115 ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(–4 ; 8 ; 6) est un vecteur directeur de la droite (BC), donc une représentation
paramétrique de la droite d passant par le point A(5 ; 2 ; –1) est :
𝑥 = 5 − 4𝑡
{ 𝑦 = 2 + 8𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = −1 + 6𝑡

−4 = −5 + 𝑡 𝑡=1
116 1. Le système { 1 = 8 − 7𝑡 donne {𝑡 = 1, donc A appartient à la droite d et il a pour
3 = 1 + 2𝑡 𝑡=1
paramètre t = 1.
2. B(–5 ; 8 ; 1) est un autre point de d et 𝑢⃗ (1 ; –7 ; 2) est un vecteur directeur de d.
3. 𝑣(–2 ; –14 ; 4) est un vecteur directeur de d’.
Puisque 𝑦𝑣⃗ = 2 𝑦𝑢⃗ mais 𝑥𝑣⃗ ≠ 2 𝑥𝑢⃗ , les vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires, donc les droites
d et d’ ne sont pas parallèles.

3=3
𝑡=3
117 1. Le système {0 = 6 − 2𝑡 donne { , donc A n’appartient pas à la droite d.
𝑡=1
4 = 4𝑡
⃗ (0 ; –2 ; 4) est un vecteur directeur de d.
2. E(3 ; 6 ; 0) est un point de d et 𝑢

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 53


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3. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(0 ; 8 ; –16) est un vecteur directeur de la droite (BC).
Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = –4 𝑢⃗ , les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
BC et 𝑢
⃗ sont colinéaires, donc les droites (BC) et d sont
parallèles.

−4 = 1 + 5𝑡 𝑡 = −1
118 1. Le système { 5 = 2 − 3𝑡 donne {𝑡 = −1, donc A appartient à la droite d et il a pour
−6 = 1 + 7𝑡 𝑡 = −1
paramètre t = –1.
2. E(16 ; –7 ; 22).
3. a. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(6 ; –5 ; 10) et ⃗⃗⃗⃗⃗ AC(8 ; –2 ; 8).
Puisque 𝑧AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0,8 𝑧AB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ mais 𝑦AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0,4 𝑦AB
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , les vecteurs AC et AB ne sont pas colinéaires,
donc les points A, B et C définissant un plan.
b. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AE(20 ; –12 ; 28).
On constate que AE ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , donc les vecteurs AE
AB + AC ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires.
AB et AC
On en déduit que E est un point du plan (ABC).
c. A et E sont deux points de d qui appartiennent au plan (ABC), donc la droite d est incluse
dans ce plan.

119 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; 4 ; –4) est un vecteur directeur de la droite (AB), donc une représentation
paramétrique de cette droite est :
𝑥 = 3 + 2𝑡
{𝑦 = −2 + 4𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 4 − 4𝑡
⃗ ), alors yC = 0.
On nomme C le point d’intersection entre la droite (AB) et le plan (O ; 𝑖, 𝑘
𝑥C = 3 + 2𝑡 𝑥𝐶 = 4
1
Le système {0 = −2 + 4𝑡 donne { 𝑡 = 2 .
𝑧C = 4 − 4𝑡 𝑧𝐶 = 2
La droite (AB) coupe le plan (O ; 𝑖, 𝑘⃗ ) en C(4 ; 0 ; 2).

120 1. Faux 2. Faux 3. Vrai 4. Vrai

121 a. E(–2 ; 4 ; 0). b. F(6 ; 0 ; –12). c. G(0 ; 3 ; –3).

⃗ = 3 𝑖 – 4 𝑗.
122 𝑢
𝑢
⃗ est un vecteur de la direction du plan (O ; 𝑖, 𝑗), donc la droite d est parallèle à ce plan.

123 𝑢⃗ (–1 ; 2 ; 1) est un vecteur directeur de d et 𝑣 (4 ; –6 ; 2) est un vecteur directeur de d’.


Puisque 𝑥𝑣⃗ = –4 𝑥𝑢⃗ mais 𝑦𝑣⃗ ≠ –4 𝑦𝑢⃗ , les vecteurs 𝑢⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires, donc les
droites d et d’ sont soit sécantes, soit non coplanaires.
8 − 𝑡 = −2 + 4𝑘
On résout le système {−6 + 2𝑡 = 6 − 6𝑘.
15 + 𝑡 = 1 + 2𝑘
4𝑘 + 𝑡 = 10 𝑘=4
La première et la troisième équations donnent { , soit { .
2𝑘 − 𝑡 = 14 𝑡 = −6
Vérifions avec la deuxième égalité : –6 + 2 × t = –18 et 6 – 6 × k = –18, ce qui convient.
Par conséquent, les droites d et d’ sont sécantes en A(14 ; –18 ; 9).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 54


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124 𝑢⃗ (4 ; 1 ; 2) est un vecteur directeur de d et 𝑣 (2 ; –3 ; 1) est un vecteur directeur de d’.


Puisque 𝑥𝑢⃗ = 2 𝑥𝑣⃗ mais 𝑦𝑢⃗ ≠ 2 𝑦𝑣⃗ , les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires, donc les droites
d et d’ sont soit sécantes, soit non coplanaires.
7 + 4𝑡 = 5 + 2𝑘
On résout le système {20 + 𝑡 = 2 − 3𝑘 .
2 + 2𝑡 = 1 + 𝑘
4𝑡 − 2𝑘 = −2 𝑘 = −5
Les deux premières équations donnent { , soit { .
𝑡 + 3𝑘 = −18 𝑡 = −3
Vérifions avec la troisième égalité : 2 + 2 t = –4 et 1 + k = –4, ce qui convient.
Par conséquent, les droites d et d’ sont sécantes en A(–5 ; 17 ; –4).

125 𝑢⃗ (1 ; 3 ; 2) est un vecteur directeur de d et 𝑣 (1 ; –1 ; 4) est un vecteur directeur de d’.


Puisque 𝑥𝑢⃗ = 𝑥𝑣⃗ mais 𝑦𝑢⃗ ≠ 𝑦𝑣⃗ , les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires, donc les droites d et
d’ sont soit sécantes, soit non coplanaires.
3 + 𝑘 = −2 + 𝑡
On résout le système {−2 + 3𝑘 = 2 − 𝑡.
2𝑘 = 1 + 4𝑡
−1
𝑘 − 𝑡 = −5 𝑘= 4
Les deux premières équations donnent { , soit { 19 .
3𝑘 + 𝑡 = 4 𝑡= 4
−1
Vérifions avec la troisième égalité : 2 k = et 1 + 4 t = 20, ce qui ne convient pas.
2
Par conséquent, les droites d et d’ ne sont pas coplanaires.

126 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(–1 ; 0 ; –1), 𝑢⃗ (–1 ; 1 ; –1) et 𝑣(1 ; 2 ; 1).
Puisque 𝑣 = 2 𝑢 ⃗ –3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, 𝑢⃗ et 𝑣 sont coplanaires.
2. On en déduit que les droites d et d’ sont coplanaires : elles sont soit sécantes, soit parallèles.
Puisque 𝑢⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires, les droites d et d’ sont sécantes.
1−𝑡 =𝑘
3. On résout le système {1 + 𝑡 = 1 + 2𝑘.
−𝑡 = −1 + 𝑘
1
𝑘+𝑡 =1 𝑘=3
Les deux premières équations donnent { , soit { 2.
2𝑘 − 𝑡 = 0 𝑡=3
−2 −2
Vérifions avec la troisième égalité : –t = et –1 + k = , ce qui convient.
3 3
1 5 −2
Par conséquent, les droites d et d’ sont sécantes en C(3 ; ; ).
3 3

127 On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(–4 ; 0 ; 0), ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ (7 ; 5 ; 9).
AC(–2 ; 2 ; 2) et EF
−4𝑎 − 2𝑏 + 7𝑐 = 0
L’égalité a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + b AC⃗⃗⃗⃗⃗ + c EF
⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 équivaut à { 2𝑏 + 5𝑐 = 0 soit à
2𝑏 + 9𝑐 = 0
−4𝑎 − 2𝑏 + 7𝑐 = 0 𝑎=0
{ 2𝑏 = −5𝑐 donc à {𝑏 = 0.
−5𝑐 + 9𝑐 = 0 𝑐=0
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
Dès lors, AB, AC et EF ne sont pas coplanaires : (EF) n’est pas une droite du plan (ABC).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 55


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𝑥 = 3 − 2𝑘
De plus, une représentation paramétrique de la droite (AC) est { 𝑦 = 2𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ et une
𝑧 = 1 + 2𝑘
𝑥 = −7 + 7𝑠
représentation paramétrique de la droite (EF) est {𝑦 = −2 + 5𝑠 avec 𝑠 ∈ ℝ.
𝑧 = −3 + 9𝑠
5 1 3
Dès lors, les droites (EF) et (AC) sont sécantes en G(2 ; 2 ; 2).
−1 1 1 1
Enfin, ⃗⃗⃗⃗⃗
AG ( 2 ; ; 2). Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC, on en déduit que la droite (EF) coupe le plan
2
(ABC) en un point G appartenant au segment [AC].

128 1. A(0 ; 0 ; 0) E(0 ; 0 ; 1)


B(1 ; 0 ; 0) F(1 ; 0 ; 1)
C(1 ; 1 ; 0) G(1 ; 1 ; 1)
D(0 ; 1 ; 0) H(0 ; 1 ; 1)
3 1 1 3
2. a. On a M(4 ; 0 ; 4) et N(4 ; 1 ; 4).
3 1
𝑥 = 4− 2𝑡
b. Une représentation paramétrique de la droite (MN) est { 𝑦 = 𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ.
1 1
𝑧 = 4 + 2𝑡
c. Puisque P appartient au plan (ABD), on a zP = 0.
3
𝑥 = − 𝑡
1 𝑥P = 1
P 4 2 −1
Le système { 𝑦P = 𝑡 donne {𝑦P = 2 .
1 1 −1
0 = 4 + 2𝑡 𝑡= 2
−1
Les coordonnées de P sont donc (1 ; ; 0).
2
3. a. P et B ont une côte nulle, donc ils appartiennent tous les deux au plan (ABC). Or, la cote
de G est 1, donc G n’appartient pas à ce plan. Les points P, B et G ne peuvent pas être alignés.
b. P, B et C ont la même abscisse et la même cote : ils sont donc alignés sur une droite
parallèle à l’axe des ordonnées.
𝑥=1
4. a. Une représentation paramétrique de la droite (BC) est {𝑦 = 𝑘 avec 𝑘 ∈ ℝ.
𝑧=0
−1
b. P est le point de (BC) de paramètre k = 2 .

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 56


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Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
129 1. Pour un tracé plus « facile », les longueurs AB et AD doivent être multiples de 5, la
longueur AC doit être multiple de 3.

⃗⃗⃗⃗ = EA
2. EF ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 BD
⃗⃗⃗⃗⃗ + AF ⃗⃗⃗⃗⃗ . On en déduit que (EF) et (BD) sont parallèles.
5

⃗ = – 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
130 𝑢 ⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, donc 𝑢 AB sont colinéaires.

131 1. a. AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗


AB + AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et AH ⃗⃗⃗⃗⃗ = AE ⃗⃗⃗⃗⃗ + AD
⃗⃗⃗⃗⃗ .
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
AK + ⃗⃗⃗⃗⃗CK + ⃗⃗⃗⃗⃗ HK = ⃗0. En introduisant A :
⃗⃗⃗⃗⃗ + CA
AK ⃗⃗⃗⃗⃗ + AK ⃗⃗⃗⃗⃗ + HA
⃗⃗⃗⃗⃗ + AK ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
D’où 3 AK ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗AB + AD ⃗⃗⃗⃗⃗ + AE ⃗⃗⃗⃗⃗ + AD ⃗⃗⃗⃗⃗
1 2 1
et ⃗⃗⃗⃗⃗
AK = ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ AD + ⃗⃗⃗⃗⃗ AE.
3 3 3
1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
2. DF ⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
AB – AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et DK
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
AB - 3 AD ⃗⃗⃗⃗⃗ donc DF
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 DK
⃗⃗⃗⃗⃗ . Puisque DF
⃗⃗⃗⃗⃗ et DK
⃗⃗⃗⃗⃗ sont
3 3
colinéaires, donc D, F et K sont alignés.

132 1. ⃗⃗⃗⃗⃗DP = ⃗⃗⃗⃗⃗


DA + ⃗⃗⃗⃗⃗
AP = ⃗⃗⃗⃗⃗
DA + ⃗⃗⃗⃗⃗
DN.
D’où DP ⃗⃗⃗⃗⃗ + DC
⃗⃗⃗⃗⃗ = DA ⃗⃗⃗⃗⃗ + BM ⃗⃗⃗⃗⃗ + DM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = DA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
DP = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
2. ⃗⃗⃗⃗⃗ DC + ⃗⃗⃗⃗⃗
BC, donc ⃗⃗⃗⃗⃗ DP, ⃗⃗⃗⃗⃗
DC et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC sont coplanaires.

133 1. Le théorème de la droite des milieux dans le triangle ABC permet de justifier que (IJ)
et (BC) sont parallèles.
2. D appartient à (DIJ) et (BCD), donc ces plans ne sont pas parallèles.
3. (AD) est la droite d’intersection entre (ABD) et (ACD).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 57


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134 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages. Le point I est mal placé
sur la figure, il faut voir :

2
⃗⃗⃗⃗⃗ , donc JI
⃗ = GE
1. JI ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.
⃗ et GE
5
2. (FI) est sécante au plan (EGJ) au point I.

135 1. Vrai 2. Faux 3. Vrai 4. Faux

136 a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AN = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + ⃗⃗⃗⃗⃗ AH + ⃗⃗⃗ AI.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
• OC = AB – AH – AI.⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
• HL AB – AH ⃗⃗⃗⃗⃗ + AI ⃗⃗⃗ .
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
AN = ⃗⃗⃗⃗⃗
KN – ⃗⃗⃗ KJ – ⃗⃗⃗⃗⃗
KB.
⃗⃗⃗⃗⃗
• OC = – KN –2 KJ + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ KB.
⃗⃗⃗⃗⃗ = – KN
• HL ⃗⃗⃗⃗⃗ –2 KJ ⃗⃗⃗ – KB ⃗⃗⃗⃗⃗ .

137 1. AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = –5 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , donc AC


AB + 16 AD ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires et les points A, B, C et D le
AB et AD
sont aussi.
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
2. AE AB et AD⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas coplanaires, donc E n’est pas un point du plan (ABD).

138 Réponses a., b., c. et d..

139 1. I(2 ; 0 ; 1).


2. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages. Il faut lire : « Calculer
les coordonnées du point D, symétrique du point I par rapport au point A ».
D(2 ; –4 ; 1).
3. E(–2 ; –8 ; 5).
4. F(10 ; 4 ; –7).
⃗⃗⃗⃗ = 3 ED
5. EF ⃗⃗⃗⃗⃗ , donc EF
⃗⃗⃗⃗ et ED
⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires et les points E, F et D sont alignés.

140 a. Faux b. Vrai c. Faux d. Vrai

141 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 2 𝑢⃗ – 4 𝑣, donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, 𝑢⃗ et 𝑣 sont coplanaires.
2. d et d’ sont coplanaires, 𝑢
⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires, donc d et d’ sont sécantes.
3. C(–7 ; 7 ; –1) est le point d’intersection entre d et d’.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 58


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142 𝑢⃗ (2 ; –2 ; 4) est un vecteur directeur de d et 𝑣(–1 ; 1 ; 2) est un vecteur directeur de d’.


𝑢
⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires.
1+2𝑘 = 2− 𝑡
De plus, le système { −2 𝑘 = 3 + 𝑡 n’a pas de solution.
−2 + 4 𝑘 = 1 + 2𝑡
Donc d et d’ ne sont pas coplanaires.

Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.
1 1 4
BE + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
143 ⃗IJ = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ EG et ⃗⃗⃗ BE + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
IK = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ EG.
⃗⃗⃗ = 4 IJ
IK ⃗ , donc IK
⃗⃗⃗ et IJ
⃗ sont colinéaires.
Ainsi, les points I, J et K sont alignés.

144 a. ⃗⃗⃗⃗⃗
BD = –AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD et ⃗⃗⃗⃗⃗
DE = –AD ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
b. 3 AP AB + 3 BP ⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 2 BD ⃗⃗⃗⃗⃗ + DE
⃗⃗⃗⃗⃗ .
D’où 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AP = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB –2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗AD –AD⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Alors 3 𝐴𝑃 = 𝐴𝐵 + 𝐴𝐷 + 𝐴𝐸 . ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Puisque ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + AD
⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 AP
⃗⃗⃗⃗⃗ , on en déduit que les points A, G et P sont alignés.

𝑥 =5−4𝑡
145 Une représentation paramétrique de la droite (AB) est { 𝑦 = −5 𝑡 , avec t  IR.
𝑧 = −2 + 𝑡
De plus, C(17 ; 15 ; –5).

𝑥 =7−8𝑡
146 Une représentation paramétrique de la droite (AB) est {𝑦 = −2 + 4 𝑡, avec t  IR.
𝑧 =4−8𝑡
De plus, C(–5 ; 4 ; –8).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 59


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Parcours différenciés – Approfondissements du programme


5
147 1. a. L’égalité équivaut à ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = 7 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, donc le point G est unique.
b.

2. L’égalité conduit à –3 ⃗⃗⃗⃗⃗


AB = ⃗0, ce qui est absurde, donc il n’existe pas de point H tel que
⃗⃗⃗⃗⃗ − 3 HB
3 HA ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
𝑏
3. a ⃗⃗⃗⃗⃗ KB = ⃗0 équivaut à (𝑎 + 𝑏)KA
KA + b ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = −𝑏 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, soit à ⃗⃗⃗⃗⃗
AK = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB car a + b ≠ 0.
𝑎+𝑏
Le point K est ainsi défini de manière unique.
1 1
4. L’égalité conduit à ⃗⃗⃗⃗⃗
AP = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB − 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC.
Le point P est défini de manière unique car les points A, B et C sont distincts.

148 1. Le barycentre G du système {(A ; 3), (B ; 1)} existe car la somme des coefficients
n’est pas nulle. On en déduit 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
GA + GB⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
1
2. L’égalité précédente équivaut à 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
GA = −AB ⃗⃗⃗⃗⃗ , soit à ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.

3. Le système {(A ; 2), (B ; –2)} n’a pas de barycentre car la somme des coefficients est nulle.

149 1. G est le barycentre du système {(A ; 1), (B ; –3)}, donc ⃗⃗⃗⃗⃗


GA − 3 GB⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
On en déduit que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MB = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA − 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MG + ⃗⃗⃗⃗⃗
GA − 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG − 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
GB = −2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MG.
3 1
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
2. On a AG = AB et GM = AC. On en déduit la figure suivante :
2 2

150 G est le barycentre du système {(A ; a), (B ; b)} donc 𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
GA + 𝑏 GB
Puisque k ≠ 0, on a alors 𝑘𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗
GA + 𝑘𝑏 ⃗⃗⃗⃗⃗
GB = ⃗0.
Dès lors, G est aussi le barycentre du système {(A ; ka), (B ; kb)}.

−1 1 1 1 1
151 On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
BA + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC.
2

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 60


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⃗⃗⃗⃗⃗ = − ⃗⃗⃗⃗⃗
152 1. On a AK AB.

2. Tout d’abord, K est le barycentre de {(A ; 2), (B ; –1)}, donc 2 KA ⃗⃗⃗⃗⃗ − KB


⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
Ainsi, 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 GK
GA − GB ⃗⃗⃗⃗⃗ + 2 KA
⃗⃗⃗⃗⃗ − GK
⃗⃗⃗⃗⃗ − KB ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ = GK
3. G est le barycentre de {(A ; 2), (B ; –1), (C ; 1)}, donc 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ GA − ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC = ⃗0, soit
⃗⃗⃗⃗⃗ + GC
GK ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
Dès lors, G est le barycentre de {(K ; 1), (C ; 1)}, c’est-à-dire G est le milieu de [KC].

153 1. K est le milieu de [AC], donc K est le barycentre de {(A ; 1), (C ; 1)}.
Par associativité, G est le barycentre de {(K ; 2), (D ; 2)} donc G est le milieu de [KD].
2. G est le barycentre de {(A ; 1), (J ; 3)}.

154 I est le milieu de [AB], donc I est le barycentre de {(A ; 1), (B ; 1)}.
J est le milieu de [BC], donc J est le barycentre de {(B ; 1), (C ; 1)}.
K est le milieu de [AC], donc K est le barycentre de {(A ; 1), (C ; 1)}.
L est le milieu de [AD], donc L est le barycentre de {(A ; 1), (D ; 1)}.
M est le milieu de [BD], donc M est le barycentre de {(B ; 1), (D ; 1)}.
N est le milieu de [CD], donc N est le barycentre de {(C ; 1), (D ; 1)}.
Soit O le barycentre du système {(A ; 1), (B ; 1), (C ; 1), (D ; 1)}, alors :
- O est le barycentre de {(I ; 2), (N ; 2)}, donc O est le milieu de [IN] ;
- O est le barycentre de {(J ; 2), (L ; 2)}, donc O est le milieu de [JL] ;
- O est le barycentre de {(K ; 2), (M ; 2)}, donc O est le milieu de [KM].
Ainsi, les droites (KM), (JL) et (IN) sont concourantes en O.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 61


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Pour aller plus loin


155 1. ⃗⃗⃗⃗
IH est un vecteur de la direction du plan (ACH) et ⃗⃗⃗⃗
IH = ⃗⃗⃗
BJ.
⃗⃗⃗
Dès lors, BJ est un vecteur de la direction du plan (ACH), donc la droite (BJ) est parallèle à ce
plan.
2. a. DIJH est un parallélogramme, donc (DJ) et (IH) sont sécantes. Puisque (IH) est une
droite incluse dans le plan (ACH) et (DJ) n’est pas incluse dans ce plan, la droite (DJ) et le
plan (ACH) sont sécants.
b. D’après la question précédente, K est le point d’intersection des diagonales de DIJH, donc
K est le milieu de [IH] et de [DJ].
1 3 1
c. ⃗⃗⃗⃗⃗
AK = ⃗⃗⃗⃗⃗AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
4 4 2

156 1. 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ BE + 4 ⃗⃗⃗⃗


AE – 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ CE = ⃗0, donc ⃗⃗⃗⃗⃗ BE et ⃗⃗⃗⃗
AE, ⃗⃗⃗⃗⃗ CE sont coplanaires. On en déduit que E
appartient au plan (ABC).
5 ⃗⃗⃗⃗⃗
AF –BF DF = ⃗0, donc ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ AF, ⃗⃗⃗⃗
BF et ⃗⃗⃗⃗⃗
DF sont coplanaires. On en déduit que F appartient au
plan (ABD).
– 7 ⃗⃗⃗⃗⃗
BG + 20 ⃗⃗⃗⃗⃗
CG – 6 ⃗⃗⃗⃗⃗DG = ⃗0, donc ⃗⃗⃗⃗⃗
BG, ⃗⃗⃗⃗⃗
CG et ⃗⃗⃗⃗⃗
DG sont coplanaires. On en déduit que G
appartient au plan (BCD).
3 4
BE = 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ BA + 5 ⃗⃗⃗⃗⃗BC.
⃗⃗⃗⃗ = 5 BA
b. BF ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 BD
⃗⃗⃗⃗⃗ .
6 3
20 6
c. ⃗⃗⃗⃗⃗
BG = ⃗⃗⃗⃗⃗
BC − 7 ⃗⃗⃗⃗⃗
BD.
7
⃗⃗⃗⃗ = 7 ⃗⃗⃗⃗⃗
3. a. EF
4
BA − 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
1
BD et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
−3
EG = 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
72
BA + 35 ⃗⃗⃗⃗⃗
6
BC − 7 ⃗⃗⃗⃗⃗
BD.
30
−18
⃗⃗⃗⃗⃗ =
b. On constate que EG EF ⃗⃗⃗⃗⃗ et EF
⃗⃗⃗⃗ , donc les vecteurs EG ⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires, c’est-à-dire les
7
points E, F et G sont alignés.

157 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1. Il existe k ∈ ℝ tel que x2 = k x1, y2 = k y1 et z2 = k z1.
Alors x1 y2 – x2 y1 = x1 k y1 – k x1 y1 = 0.
De même, pour x1 z2 – x2 z1 = 0 et y1 z2 – y2 z1 = 0.
2. a. On suppose que x1 = y1 = 0. On a donc z1 ≠ 0.
Puisque x1 z2 – x2 z1 = 0, alors x2 z1 = 0 et x2 = 0.
Puisque y1 z2 – y2 z1 = 0, alors y2 z1 = 0 et y2 = 0.
Les triplets sont donc de la forme (0 ; 0 ; z1) et (0 ; 0 ; z2) : ils sont proportionnels.
b. On suppose x1 = 0, y1 ≠ 0 et z1 ≠ 0.
Puisque x1 y2 – x2 y1 = 0, alors x2 y1 = 0 et x2 = 0.
𝑦 𝑧
De plus, y1 z2 – y2 z1 = 0, alors y1 z2 = y2 z1, d’où 𝑦2 = 𝑧2 puisque y1 ≠ 0 et z1 ≠ 0.
1 1
𝑦2
Soit k = . On a alors z2 = k z1, y2 = k y1 et x2 = k x1, donc les triplets (x1 ; y1 ; z1) et (x2 ; y2 ; z2)
𝑦1
sont proportionnels.
c. On suppose x1 ≠ 0, y1 ≠ 0 et z1 ≠ 0.
𝑦 𝑥
On a x1 y2 – x2 y1 = 0, alors 𝑦2 = 𝑥2.
1 1

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 62


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𝑧 𝑥2
De plus, x1 z2 – x2 z1 = 0, alors 𝑧2 = .
1 𝑥1
𝑥
Soit k = 𝑥2. On a alors x2 = k x1, y2 = k y1 et z2 = k z1, donc les triplets (x1 ; y1 ; z1) et
1
(x2 ; y2 ; z2) sont proportionnels.
d. En conclusion, pour deux triplets (x1 ; y1 ; z1) et (x2 ; y2 ; z2) non nuls, ces triplets sont
𝑥1 𝑦2 − 𝑥2 𝑦1 = 0
proportionnels si, et seulement si, { 𝑥1 𝑧2 − 𝑥2 𝑧1 = 0 .
𝑦1 𝑧2 − 𝑦2 𝑧1 = 0
3. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages. La capture d’écran du
programme Python comporte des pointillés en trop à la ligne 5, il faut voir :

Le programme complété :

158 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
⃗ =2𝑣–3𝑤
1. On a 𝑢 ⃗⃗ , donc les vecteurs 𝑢 ⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ sont coplanaires.
2. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages. Il faut lire : « Ce
déterminant est nul si, et seulement si, les trois vecteurs sont coplanaires ».
a. d = 15 × (–4) × (–4) + 6 × 2 × 12 + (–1) × (–14) × 0 – 12 × (–4) × (–1) – 0 × 2 × 15 – (–4)
× (–14) × 6,
d’où d = 240 + 144 + 0 – 48 – 0 – 336, soit d = 0.
Cette valeur confirme la coplanarité des vecteurs 𝑢 ⃗ , 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ .
b. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (–3 ; 0 ; 3), AC⃗⃗⃗⃗⃗ (0 ; –3 ; 3) et AD ⃗⃗⃗⃗⃗ (–2 ; –2 ; 1). On calcule leur déterminant :
d = –3 × (–3) × 1 + 0 × (–2) × 3 + (–2) × 0 × 3 – 3 × (–3) × (–2) – 3 × (–2) × ( –3) – 1 × 0 × 0,
d’où d = 9 + 0 + 0 – 18 – 18 – 0, soit d = –27.
Puisque d ≠ 0, les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et AD
AB, AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas coplanaires, donc les points A, B, C et D
ne le sont pas non plus.
3. Le programme Python complété :

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 63


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159 1. a. ABCD est un tétraèdre, donc A, B, C et D ne sont pas coplanaires :


(A ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AB , ⃗⃗⃗⃗⃗
AC , ⃗⃗⃗⃗⃗
AD) est ainsi un repère de l’espace.
b. A(0 ; 0 ; 0) B(1 ; 0 ; 0) C(0 ; 1 ; 0) D(0 ; 0 ; 1)
1 1 1 1 1
2. a. I (2 ; 0 ; 0) J (2 ; 2 ; 0) K (2 ; 0 ; 2)
1
𝑥=2 𝑡
b. Une représentation paramétrique de la droite (AJ) est {𝑦 = 1 𝑡 avec t ∈ ℝ.
2
𝑧=0
1
𝑥= 𝑝
2
Une représentation paramétrique de la droite (CI) est {𝑦 = 1 − 𝑝 avec p ∈ ℝ.
𝑧=0
1 1
𝑡=2 𝑝 𝑡=𝑝
2
c. On résout le système {1 𝑡 = 1 − 𝑝, d’où { 2.
2
𝑝= 3
0=0
2 2
M est le point de (AJ) de paramètre t = 3 et le point de (CI) de paramètre p = 3, donc les
1 1
coordonnées de M sont (3 ; 3 ; 0).
1
𝑥=2 𝑡
3. Une représentation paramétrique de la droite (DJ) est { 𝑦 = 1 𝑡 avec t ∈ ℝ.
2
𝑧=1−𝑡
1
𝑥=2 𝑝
Une représentation paramétrique de la droite (CK) est {𝑦 = 1 − 𝑝 avec p ∈ ℝ.
1
𝑧=2 𝑝
1 1
𝑡=2 𝑝 𝑡=𝑝
2
2
𝑡 = 1 − 𝑝, d’où {𝑝 = 3.
1
On résout le système 2
2
1 𝑡=3
1−𝑡 =2 𝑝
{
2 2
N est le point de (DJ) de paramètre t = 3 et le point de (CK) de paramètre p = 3, donc les
1 1 1
coordonnées de N sont (3 ; 3 ; 3).
1
𝑥=3 𝑡
1
4. a. Une représentation paramétrique de la droite (AN) est 𝑦 = 3 𝑡 avec t ∈ ℝ.
1
𝑧=3 𝑡
{
1
𝑥=3 𝑝
Une représentation paramétrique de la droite (DM) est { 𝑦 = 1 𝑝 avec p ∈ ℝ.
3
𝑧=1−𝑝

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 64


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1 1
𝑡=3 𝑝
3
1 1
𝑡=𝑝
On résout le système 𝑡 = 3 𝑝 d’où { 3.
3 𝑝=
1 4
𝑡 =1−𝑝
{3
3 3
E est le point de (AN) de paramètre t = 4 et le point de (DM) de paramètre p = 4, donc les
1 1 1
coordonnées de E sont (4 ; 4 ; 4).
⃗⃗⃗⃗⃗ (1 ; 1 ; 1) et AN
b. On a AE ⃗⃗⃗⃗⃗ (1 ; 1 ; 1), donc AE
⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 AN
⃗⃗⃗⃗⃗ .
4 4 4 3 3 3 4

160 2. a.

IB + ⃗⃗⃗
b. I est le milieu de [BC], donc ⃗⃗⃗ IC = ⃗0.
Or l’égalité ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC + ⃗⃗⃗⃗⃗
GD = ⃗0 équivaut à ⃗⃗⃗ IB + ⃗⃗⃗
GI + ⃗⃗⃗ GI + ⃗⃗⃗
IC + ⃗⃗⃗ ID = ⃗0, soit à 3 ⃗⃗⃗
GI + ⃗⃗⃗⃗ GI = ⃗⃗⃗⃗
DI.
Par conséquent, les vecteurs ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires, donc les points D, G et I sont alignés.
GI et DI
De manière analogue, les points B, G et J sont aussi alignés.
c.

3. a. E et F appartiennent aux plans (ABD) et (EFG), donc (EF) est une droite commune à ces
deux plans. Comme G n’est pas un point de (ABD), les plans (ABD) et (EFG) se coupent
selon la droite (EF).
b. E est un point de la droite d’intersection entre les plans (ABC) et (EFG). Or deux plans
sont sécants selon une droite : il est nécessaire de connaître un second point d’intersection
entre ces plans pour pouvoir tracer leur droite d’intersection.
4. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ BH – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AH – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ CH = ⃗0, donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ BH et ⃗⃗⃗⃗⃗
AH, ⃗⃗⃗⃗⃗ CH sont coplanaires et H appartient
au plan (ABC).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 65


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1 1 1 1 1
b. Tout d’abord, ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD, d’où ⃗⃗⃗⃗⃗
EG = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC + 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
3 3 4 3
De plus, ⃗⃗⃗⃗⃗ BH – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AH – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ CH = ⃗0, d’où ⃗⃗⃗⃗⃗
AH = 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 5 ⃗⃗⃗⃗⃗ EH = 15 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC et ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
AC.
−1 3
⃗⃗⃗⃗ =
Enfin, EF ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB + 4 AD
3
9 4
EH = 5 ⃗⃗⃗⃗⃗
c. On constate que ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ , donc les vecteurs EF
EG − 5 EF EH et ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗ EG sont coplanaires et les
points E, F, G et H sont coplanaires.
5. a.

b. G et K appartiennent aux plans (BCD) et (EFG), donc (GK) est une droite commune à ces
deux plans. Comme E n’est pas un point de (BCD), les plans (BCD) et (EFG) se coupent
selon la droite (GK).
On nomme L le point d’intersection entre (GK) et (CD). En raisonnant de manière analogue,
(FL) est la droite d’intersection entre les plans (ACD) et (EFG).
c. On en déduit la trace ci-dessous :

𝑥 = 5000 + 11𝑡
161 1. Une représentation paramétrique de la droite d est {𝑦 = −3200 + 8𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 2200 − 2𝑡
2. 4 minutes correspondent à 240 secondes. On cherche l’altitude correspondant au paramètre
t = 240 : z = 2 200 – 2 × 240 = 1 720.
Après 4 minutes de vol, le vautour se trouve à 1 720 mètres d’altitude.
3. On cherche t tel que 1 000 = 2 200 – 2t, soit t = 600.
Les coordonnées de sa colonie sont donc (11 600 ; 1 600 ; 1 000).
4. a. La trajectoire de retour passe par les coordonnées de la colonie (pour k = 0).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 66


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De plus, un vecteur directeur de cette trajectoire est ⃗𝑣’ ⃗ = 3 𝑣 , la


⃗ (–8,25 ; –6 ; 1,5). Puisque ⃗𝑣’
4
trajectoire de retour est la même que celle de l’aller.
b. Il a fallu 10 minutes au vautour pour rejoindre sa colonie à l’aller. Puisque le vecteur
vitesse de retour représente les trois quarts de celui de l’aller, le vautour ne pourra pas
rejoindre son aire d’envol en 10 minutes.

162 Partie A : Définition


1. 𝑥𝑢⃗ = 𝑥𝑣⃗ mais 𝑦𝑢⃗ ≠ 𝑦𝑣⃗ , donc 𝑢⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires.
2. M(x ; y ; z) appartient au plan P si, et seulement si, il existe deux réels t et t’ tels que
𝑥 − 𝑥𝐴 = 𝑡 + 𝑡′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = t 𝑢
𝐴𝑀 ⃗ + t’ 𝑣 donc si, et seulement si, {𝑦 − 𝑦𝐴 = 2𝑡 + 𝑡′, ce qui équivaut à
𝑧 − 𝑧𝐴 = 3𝑡 + 𝑡′
𝑥 = 2 + 𝑡 + 𝑡′
{𝑦 = 4 + 2𝑡 + 𝑡′.
𝑧 = 5 + 3𝑡 + 𝑡′
3. B(3 ; 7 ; 10).
4. C appartient à l’axe des abscisses, donc yC = zC = 0.
Dès lors, C est le point du plan P de paramètres t = –1 et t’ = –2, donc de coordonnées
(–1 ; 0 ; 0).
5. D appartient à l’axe des côtes, donc xD = yD = 0.
Dès lors, D est le point du plan P de paramètres t = –2 et t’ = 0, donc de coordonnées
(0 ; 0 ; –1).

Partie B : Application
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (6 ; –7 ; –2) et MP
1. On a MN ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (6 ; –6 ; 0).
Puisque 𝑧⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ≠ 0, les vecteurs MN et MP ne sont pas colinéaires, donc M, N et P
MP = 0 mais 𝑧MN
définissent un plan.
𝑥 = 1 + 6 𝑡 + 6𝑡′
2. Une représentation paramétrique du plan (MNP) est { 𝑦 = 3 − 7𝑡 − 6𝑡′ avec (𝑡 ; 𝑡 ′ ) ∈ ℝ².
𝑧 = 4 − 2𝑡
3. a. 𝑣 (–1 ; 2 ; 1) est un vecteur directeur de la droite d.
6𝑎 + 6𝑏 − 𝑐 = 0 4𝑎 + 6𝑏 = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
L’égalité a MN + b MP + c 𝑣 = 0 équivaut à {−7𝑎 − 6𝑏 + 2𝑐 = 0 soit à {−3𝑎 − 6𝑏 = 0
−2𝑎 + 𝑐 = 0 𝑐 = 2𝑎
𝑎=0
donc à {𝑏 = 0.
𝑐=0
Dès lors, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MP et 𝑣 ne sont pas coplanaires : la droite d n’est donc pas parallèle au plan
(MNP).
1 + 6 𝑡 + 6𝑡 ′ = 9 − 𝑘 6 𝑡 + 6𝑡 ′ + 𝑘 = 8

b. On résout le système {3 − 7𝑡 − 6𝑡 = −4 + 2 𝑘 qui équivaut à {−7𝑡 − 6𝑡 ′ − 2𝑘 = −7
4 − 2𝑡 = 1 + 𝑘 𝑘 =3−2𝑡
4 𝑡 + 6𝑡 = 5′ 𝑡 = 4
−11
soit à {−3𝑡 − 6𝑡 ′ = −1 donc à {𝑡 ′ = 6 .
𝑘 =3−2𝑡 𝑘 = −5
Dès lors, les coordonnées du point E sont (14 ; –14 ; –4).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 67


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Partie C : Intersection de plans


Les plans P et (MNP) sont sécants selon la droite d’ de représentation paramétrique
𝑥=1
{𝑦 = 3 + 3𝑝 avec 𝑝 ∈ ℝ.
𝑧 = 4 + 6𝑝

163 1. 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗


MA – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC = – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AC donc 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MB + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MC est indépendant du point
M.
1 1
2. a. 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + GC
GA + 3 GB ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 équivaut à 6 ⃗⃗⃗⃗⃗
GA = – 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ donc à ⃗⃗⃗⃗⃗
AB – AC AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + AC⃗⃗⃗⃗⃗ .
2 6
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3 MB
b. 2 MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + MC ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 3 GB
GA + 3 MG ⃗⃗⃗⃗⃗ + MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + GC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 6 MG
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

164 1. a. 𝑓(A) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = a ⃗⃗⃗⃗⃗


AA + b ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + c ⃗⃗⃗⃗⃗ AC = b ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + c ⃗⃗⃗⃗⃗ AC.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
b. 𝑓(N) = a NA + b NB + c NC. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑓(N)
c. 𝑓(M) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = a MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + b MB ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + a AN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + c MC ⃗⃗⃗⃗⃗ + b BN ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + c CN
= a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN + b ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MN + c ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN
= (a + b + c) MN. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. 𝑓(M) − 𝑓(A) = (a + b + c) MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 car a + b + c = 0.
On en déduit que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑓(M) = 𝑓(A) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ pour tout point M de l’espace.
3. Dans cette question, s = a + b + c et s ≠ 0.
a. On rappelle que 𝑓(A) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = b ⃗⃗⃗⃗⃗ AB + c ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 𝑓(A)
AC et 𝑓(M) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (a + b + c) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ MA.
L’égalité 𝑓(M) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 équivaut à (a + b + c) MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 − 𝑓(A) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , donc à AM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑓(A)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ce qui prouve
𝑠
l’existence et à l’unicité d’un point M tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑓(M) = ⃗0. On note G ce point.
b. Soit M un point quelconque de l’espace.
D’après la question précédente, il existe un unique point G tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑓(G) = ⃗0.
Dès lors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑓(M) − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , c’est-à-dire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑓(G) = s MG 𝑓(M) = s MG⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .

165 1. Les cinq polyèdres réguliers sont :


Tétraèdre Cube Octaèdre Dodécaèdre Icosaèdre

Polyèdre

Sommets 4 8 6 20 12
Arêtes 6 12 12 30 30
Faces 4 triangles 6 carrés 8 triangles 12 pentagones 20 triangles
équilatéraux équilatéraux réguliers équilatéraux

2. La formule d’Euler pour un polyèdre est S – A + F = 2, où S représente le nombre total de


sommets, A le nombre total d’arêtes et F le nombre total de faces.
Dans le cas des polyèdres réguliers :

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 68


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 chaque face possède p arêtes et chaque arête est commune à exactement deux faces,
2𝐴
donc p F = 2A, soit F = ;
𝑝
 d’un sommet partent q arêtes et chaque arête relie exactement 2 sommets, donc
2𝐴
q S = 2A, soit S = .
𝑞
2𝐴 2𝐴 1 1 1 1
En substituant dans la formule d’Euler : −𝐴+ = 2 qui équivaut à 𝑝 + 𝑞 = 2 + 𝐴.
𝑞 𝑝
1 1 1
Comme A est strictement positif, cela conduit à l’inégalité 𝑝 + 𝑞 > 2.
p et q sont deux entiers strictement supérieurs ou égaux à 3. En énumérant les cas pour chaque
valeur entière de p et q, on peut conclure qu’il n’existe que cinq possibilités : (3 ; 3), (4 ; 3),
(3 ; 4), (5 ; 3) et (3 ; 5).

−5𝑡 × 9 = (2𝑡 − 1)(3𝑡 − 12)


166 𝑢⃗ et 𝑣 sont colinéaires s’il existe un réel t tel que { −5𝑡(2𝑡 − 1) = 1(3𝑡 − 12) .
(2𝑡 − 1)(2𝑡 − 1) = 1 × 9
2
La première équation donne t + 3 t + 2 = 0, soit (t + 1)(t + 2) = 0.
La deuxième équation donne 5 t2 – t – 6 = 0, soit (t + 1)(5 t – 6) = 0.
La troisième équation donne t2 – t – 2 = 0, soit (t + 1)(t – 2) = 0.
–1 est solution des trois équations, donc 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont colinéaires pour t = –1.

167 1. et 2.

3. Les droites (IJ) et (BC) sont coplanaires et sécantes en M.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 69


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Dès lors, les plans (IJK) et (BCD) sont sécants selon la droite (MK). Cette droite coupe (BD)
en L.

Le quadrilatère IJKL représente la trace de la section du tétraèdre ABCD par le plan (IJK).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 70


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168 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + DC⃗⃗⃗⃗⃗ = AL
⃗⃗⃗⃗⃗ + LK⃗⃗⃗⃗⃗ + KB ⃗⃗⃗⃗⃗ + DL ⃗⃗⃗⃗⃗ + LK ⃗⃗⃗⃗⃗ + KC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 LK ⃗⃗⃗⃗⃗ car AL ⃗⃗⃗⃗⃗ + DL ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 et KB ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
⃗⃗⃗⃗⃗ + KC
2. P est un point du segment [LK], donc il existe un réel t tel que ⃗⃗⃗⃗⃗ KP = t ⃗⃗⃗⃗⃗KL.
Existence : On définit les points M et N par BM = t BA et CN = t CD. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
On a alors PM⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + PN
⃗⃗⃗⃗⃗ = PK ⃗⃗⃗⃗⃗ + KB ⃗⃗⃗⃗⃗ + BM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + PK ⃗⃗⃗⃗⃗ + KC ⃗⃗⃗⃗⃗ + CN ⃗⃗⃗⃗⃗
= 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ PK + t ⃗⃗⃗⃗⃗ BA + t ⃗⃗⃗⃗⃗ CD
⃗⃗⃗⃗⃗
= 2 PK + 2 t KL ⃗⃗⃗⃗⃗
= –2 t ⃗⃗⃗⃗⃗ KL + 2 t ⃗⃗⃗⃗⃗ KL
= 0. ⃗
P est donc le milieu de [MN].
Unicité : Soit M un point quelconque de [AB]. Il existe x ∈ [0 ; 1] tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BM = x ⃗⃗⃗⃗⃗
BA.
Soit N un point quelconque de [CD]. Il existe y ∈ [0 ; 1] tel que CN ⃗⃗⃗⃗⃗ = y CD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
Comme précédemment, on obtient :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + PN
PM ⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 t LK ⃗⃗⃗⃗⃗ + x ⃗⃗⃗⃗⃗ BA + y CD ⃗⃗⃗⃗⃗ = (x – t)BA ⃗⃗⃗⃗⃗ + (y – t)CD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
BA et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD n’étant pas colinéaires, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ PM + ⃗⃗⃗⃗⃗ PN = ⃗0 implique que x – t = 0 et y – t = 0,
soit x = t et y = t.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 71


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Travaux pratiques
TP Section plane d’un cube
Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
A. Construction d’un point défini par une égalité vectorielle
𝑏
1. a. L’égalité a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BM = ⃗0 équivaut à a ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM + b ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AM + b ⃗⃗⃗⃗⃗
BA + b ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = ⃗0, donc à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM = 𝑎+𝑏 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
𝑏 𝑏
b. Puisque A, B et 𝑎+𝑏 sont définis de manière unique avec 𝑎+𝑏 ≠ 0, le point M existe.
𝑏
De plus, 0 < ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est strictement inférieure à celle de ⃗⃗⃗⃗⃗
< 1, donc la norme de AM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB, avec AM
𝑎+𝑏
et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB de même sens. Par conséquent, M est un point duu segment [AB], distinct de A et de B.
2. Voir le fichier 02_Indice_Tlespe_TP1_2_prof.ggb disponible sur le manuel numérique
enseignant.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑎 AM BM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + b BM
3. b. Puisque a + b ≠ 0, a AM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 équivaut à = ⃗0.
𝑎+𝑏
c. Voir le fichier 02_Indice_Tlespe_TP1_3_prof.ggb disponible sur le manuel numérique
enseignant.
d. Les points A, B et M sont alignés. On peut donc les assimiler à leur abscisse sur la droite
𝑎 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM + 𝑏 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BM
(AB) munie d’une origine et d’une unité (la longueur AB). Ainsi, l’égalité = ⃗0
𝑎+𝑏
𝑎(𝑥M −𝑥A )+ 𝑏 (𝑥M −𝑥B ) 𝑎 𝑥A + 𝑏 𝑥B
implique = 0 soit xM = .
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏

B. Construction d’une section d’un cube


Les constructions sont regroupées dans le fichier 02_Indice_Tlespe_TP2_prof.ggb
disponible sur le manuel numérique enseignant.
2. a. Les droites (MP) et (FG) sont coplanaires et ne sont pas parallèles, donc elles sont
sécantes en un point L.
3. a. Les droites (LN) et (CG) sont coplanaires et ne sont pas parallèles, donc elles sont
sécantes en un point K.
c. P et K appartiennent tous deux aux plans (MNP) et (CDG), donc (PK) est la droite
d’intersection entre ces deux plans.
4. a. Les droites (LN) et (BF) sont coplanaires et ne sont pas parallèles, donc elles sont
sécantes en un point I.
c. Les plans (ABF) et (CDG) sont parallèles, donc le plan (MNP) coupe ces plans selon deux
droites parallèles. Ainsi, la droite d est parallèles à (PK).

C. Observation de différentes sections


Les constructions sont regroupées dans le fichier 02_Indice_Tlespe_TP3_prof.ggb
disponible sur le manuel numérique enseignant.
4. Lorsque N est un point du segment [BC], la section entre les plans (MNP) et (ABC) est la
droite parallèle à (MP) passant par N. Cette droite coupe (AB) en J.
De manière analogue, on obtient le point d’intersection Q sur la droite (AE).

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 72


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Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages. La distance entre les points
A et B est de 12 carreaux et pas 11.

1.

5
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB
2. AG ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + AE ⃗⃗⃗⃗⃗ et AK
⃗⃗⃗⃗⃗ = AB
⃗⃗⃗⃗⃗ + AE ⃗⃗⃗⃗⃗ .
9
3. a. 6 ⃗⃗⃗IG = 6 ⃗⃗⃗ IA + 6 ⃗⃗⃗⃗⃗ AG
⃗⃗⃗⃗⃗
= − AB + 6 ⃗⃗⃗⃗ AB + 6 ⃗⃗⃗⃗⃗AD + 6 ⃗⃗⃗⃗ AE
⃗⃗⃗⃗ + 6 AD
= 5 AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + 6 AE ⃗⃗⃗⃗ .

b. 4 ⃗⃗⃗
JG = 4 ⃗⃗⃗
JA + 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AG
⃗⃗⃗⃗⃗ + 4 AB
= − AD ⃗⃗⃗⃗ + 4 AD
⃗⃗⃗⃗⃗ + 4 AE
⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ + 3 AD
= 4 AB ⃗⃗⃗⃗⃗ + 4 AE
⃗⃗⃗⃗ .

c. 9 ⃗⃗⃗⃗⃗
KG ⃗⃗⃗⃗⃗ + 9 ⃗⃗⃗⃗⃗
= 9 KA AG
= −9 AB ⃗⃗⃗⃗⃗ − 5 AE⃗⃗⃗⃗ + 9 AB
⃗⃗⃗⃗ + 9 AD
⃗⃗⃗⃗⃗ + 9 AE
⃗⃗⃗⃗
= 9 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + 4 ⃗⃗⃗⃗ AE.
4. a. 9 KG = 4 × 6 IG – 5 × 4 ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ JG.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
b. Les vecteurs KG, IG et JG sont coplanaires, donc les points G, I, J et K le sont aussi.
5. (IK) est une droite du plan (ADF). G est un point du plan (DCG) parallèles à (ADF) mais J
n’est pas un point de ce plan. Dès lors, les droites (IK) et (GJ) ne sont pas parallèles.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 73


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Sujet B
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. Réflexion par (O ; 𝑖, 𝑗) : ⃗⃗⃗⃗𝑢1 (a ; b ; –c).
Réflexion par (O ; 𝑗, 𝑘 ⃗ ) : ⃗⃗⃗⃗
𝑢2 (–a ; b ; –c).
𝑢3 (–a ; –b ; –c).
Réflexion par (O ; 𝑖, 𝑘) : ⃗⃗⃗⃗
𝑢3 = –𝑢
⃗⃗⃗⃗ ⃗ donc le rayon final est parallèle au rayon initial.
𝑥 =2−2𝑡
2. a. d2 : { 𝑦 = 3 − 𝑡 avec tIR.
𝑧=𝑡
b. L’abscisse d’un point quelconque de (O ; 𝑗, 𝑘 ⃗ ) est nulle.
0= 2−2𝑡 𝑡=1
c. { 𝑦 = 3 − 𝑡 donne {𝑦 = 2 d’où I2(0 ; 2 ; 1).
𝑧=𝑡 𝑧=1
3. I3(4 ; 0 ; 3).
4. a. d1, d2 et d3 ne sont pas coplanaires.
b. d1, d2 et d4 ne sont pas coplanaires.

Sujet C
a. Faux b. Faux c. Faux

Sujet D
1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (2 ; 0 ; 0), donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 2 𝑖 : la droite (AB) est parallèle à l’axe des abscisses (O ; 𝑖).
⃗⃗⃗⃗⃗ (0 ; 4 ; 3), donc CD
2. On a CD ⃗.
⃗⃗⃗⃗⃗ = 4 𝑗 + 3 𝑘
⃗⃗⃗⃗⃗
CD est un vecteur de la direction du plan P et C est un point de P, donc la droite (CD) est
incluse dans P.
⃗ ). Dès
3. La droite (AB) est parallèle à l’axe (O ; 𝑖) et le plan P est parallèle au plan (O ; 𝑗, 𝑘
lors, la droite (AB) et le plan P sont sécants.
4. a. On a ⃗⃗⃗⃗
CE (0 ; –1 ; 4), donc ⃗⃗⃗⃗ ⃗.
CE = –𝑗 + 4 𝑘
11
⃗⃗⃗⃗⃗ (11 ; 0 ; 0), donc AE
b. On a AE ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
2
E est bien le point d’intersection entre la droite (AB) et le plan P.
⃗⃗⃗⃗ et CD
5. Les vecteurs CE ⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires, donc E n’est pas un point de la droite (CD).
Par conséquent, les droites (AB) et (CD) ne sont pas sécantes.

Sujet E
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB, ⃗⃗⃗⃗⃗ AD et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
AE ne sont pas coplanaires, donc (AB AD, ⃗⃗⃗⃗⃗
AE) est une base de l’espace.
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
2. a. CE = –AB – AD + AE. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
b. AL AB + AD
1
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2 AE⃗⃗⃗⃗⃗ .
3 3 3
3. ⃗⃗⃗⃗⃗
AF + ⃗⃗⃗⃗⃗ AH = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗AD + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
AL.
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Donc AF, AH et AL sont coplanaires.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 74


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1 1 3
4. ⃗⃗⃗⃗⃗
AK = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AF + 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AH = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AL, donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AK et ⃗⃗⃗⃗⃗
AL sont colinéaires et A, K et L sont alignés.

Sujet F
1. a. S1(0) a pour coordonnées (140 ; 105 ; –170).
⃗ de ce sous-marin a pour coordonnées (–60 ; –90 ; –30).
b. Le vecteur vitesse 𝑢
−17
c. L’équation 0 = –170 – 30 t équivaut à t = .
3
Il a fallu 5 minutes et 40 secondes au sous-marin pour se rendre de la surface au point S1(0).
𝑥(𝑡) = 68 − 90 𝑡
2. Les coordonnées du point S2(t) sont {𝑦(𝑡) = 135 − 180 𝑡.
𝑧(𝑡) = −68 − 60 𝑡
3. a. L’équation –170 – 30t = – 68 – 60t équivaut à t = 3,4.
Au bout de 3 minutes et 24 secondes, les sous-marins sont à la même profondeur.
b. Le vecteur vitesse 𝑢⃗ du premier sous-marin a pour coordonnées (–60 ; –90 ; –30).
Le vecteur vitesse 𝑣 du second sous-marin a pour coordonnées (–90 ; –180 ; –60).
Puisque 𝑧𝑣⃗ = 2 𝑧𝑢⃗ mais 𝑥𝑣⃗ ≠ 2 𝑥𝑢⃗ , les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 ne sont pas colinéaires : les trajectoires
de ces sous-marins ne sont donc pas parallèles.
140 − 60 𝑡 = 68 − 90 𝑡′ −60 𝑡 + 90 𝑡 ′ = −72
On résout le système { 105 − 90 𝑡 = 135 − 180 𝑡′ soit { −90 𝑡 + 180 𝑡′ = 30 .
−170 − 30 𝑡 = −68 − 60 𝑡′ −30 + 60𝑡 ′ = 102
𝑡 = 5,8
Les deux premières équations donnent { ′ 46.
𝑡 = 15
46
On vérifie dans la troisième équation : –30 × 5,8 + 60 × 15 = 10 et 10 ≠ 102.
Par conséquent, les sous-marins suivent des trajectoires non coplanaires.

Chapitre 2 Vecteurs, droites et plans de l’espace – 75


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Chapitre 3
Orthogonalité dans l’espace

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Pour traiter ce chapitre nous avons scindé le cours en cinq parties auxquels sont
associés quatorze capacités.
La première partie du cours permet d’étendre à l’espace, la notion de produit
scalaire déjà rencontrée en classe de première. On traite également des propriétés du
produit scalaire, notamment la bilinéarité et la symétrie et la caractérisation de
l’orthogonalité à l’aide du produit scalaire.
Dans la deuxième partie on donne l’expression du produit scalaire dans un repère
orthonormé ainsi que les formules de polarisation. Toutes ces formules sont démontrées
dans le cours.
La troisième partie du cours est consacrée à l’orthogonalité, c’est-à-dire
l’orthogonalité de deux droites et l’orthogonalité d’une droite et d’un plan. Ces notions
sont travaillés à l’aide de deux capacités, l’une utilisant la géométrie repérée, l’autre la
géométrie « pure ».
Dans la quatrième partie, on définit la notion de vecteur normal à un plan, les
notions de projeté orthogonal sur une droite et sur un plan et la notion de plan médiateur.
La dernière partie est consacrée aux équations cartésiennes de plans et à
l’intersection d’une droite et d’un plan.
2 Les objectifs des activités
Pour aborder les différentes parties de ce chapitre nous proposons quatre activités.
L’activité 1 permet d’introduire la notion de produit scalaire dans l’espace en
travaillant sur un pavé droit.
Dans l’activité 2 on introduit la notion d’orthogonalité d’une droite et d’un plan.
Cette activité est complétée par une animation.
L’activité 3, permet d’introduire la notion d’équation cartésienne d’un plan en
considérant un ensemble de points de l’espace dont les cordonnées vérifient une condition
simple.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 76


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Dans l’activité 4, on présente une application du produit scalaire à un problème


de cristallographie.
3 Exercices, TP et algorithmes
Les exercices proposés permettent de travailler de façon progressive les notions
abordées dans ce chapitre pour maitriser les quatorze capacités.
Des exercices d’algorithmique sont proposés à tous les niveaux : dans les
exercices pour maitriser les bases, les exercices pour s’entrainer et dans le sujets cap vers
le bac.
Le TP traite d’un problème d’optimisation. L’utilisation d’un logiciel de
géométrie permet de faire des conjectures, puis à l’aide des notions vues dans le chapitre
ou en classe de première, les conjecture sont démontrées.

B Se tester pour un bon départ


1 1. Réponse c.
2. Réponses a, b et c.

2 1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA(−3 ; −2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
BD(−4 ; 6).
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc les droites (AB) et (BD) sont perpendiculaires.
BA · BD
2.a. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(5 ; −1), ⃗⃗⃗⃗⃗
BA · ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = − 13 ; BA = √13 et BC = √26.
̂ ) = −√2 et ABC
b. cos(ABC ̂ = 135.
2

3 1. ⃗IJ = ⃗⃗⃗⃗
ID + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DH + HJ⃗⃗⃗⃗ = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
1
AE + ⃗⃗⃗⃗⃗
1
HG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
1
AE + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
2 2 2 2

BM = ⃗⃗⃗⃗⃗
2. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + 2AE AB.
3. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ . Donc (BM) et (IJ) sont parallèles.
BM = 2IJ

4 1. Vrai. 2. Vrai. 3. Faux.

5 1. Faux. 2. Vrai.

6 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(6 ; −2 ; −1).
𝑥 = −1 + 6𝑡
2. { 𝑦 = 3 − 2𝑡 , t ∈ ℝ.
𝑧 =5−𝑡

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 77


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C Activités
Activité 1 Approche du produit scalaire dans l’espace
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou
sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à
votre guise.
1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AD · ⃗⃗⃗⃗⃗
AH = 𝑎2 .
⃗⃗⃗⃗⃗ , AE
2. a. Les vecteurs AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et CF
⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires car CF
⃗⃗⃗⃗ = DE
⃗⃗⃗⃗⃗ = −⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AD + AE
⃗⃗⃗⃗⃗ · DE
b. AH ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 car [AH] et [DE] sont les diagonales du carré ADHE.
3. a. AD⃗⃗⃗⃗⃗ · DC⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗ · HG
b. AD ⃗⃗⃗⃗⃗ = AD ⃗⃗⃗⃗⃗ · DC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
4. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = ⃗⃗⃗⃗
FG donc AFGD est un parallélogramme et AG = DF donc les diagonales du
parallélogramme AFGD sont de même longueur ce qui prouve que AFGD est un
rectangle. On en déduit que (AD) et (DG) sont perpendiculaires.
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
AD · ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AD · ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = 𝑎².
⃗⃗⃗⃗⃗
AD · ⃗⃗⃗⃗⃗
AH + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD · ⃗⃗⃗⃗⃗
HG = 𝑎² + 0 = 𝑎².
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AD · ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = ⃗⃗⃗⃗⃗
AD · ⃗⃗⃗⃗⃗
AH + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD · ⃗⃗⃗⃗⃗
HG.

Activité 2 Orthogonalité d’une droite et d’un plan


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou
sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à
votre guise.
Une animation est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le site
enseignant indice.editions-bordas.fr, ainsi que dans le manuel numérique élève et le site
élève lycee.editions-bordas.fr.
1. a. Les droites (AB) et (AE) sont perpendiculaires.
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux.
AB et AE
c. DH ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = AE ⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et AE ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux.
AB et DH
d. Les droites (EF) et (BC) sont orthogonales.
Les droites (DC) et (EH) sont orthogonales
2. a. ABHE est un carré donc AD ⃗⃗⃗⃗⃗ et AE
⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux. On a donc ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
AB · AE
1 1 1 1
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
AE · 𝑡 = ⃗⃗⃗⃗⃗
AE · (2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD) = ⃗⃗⃗⃗⃗
AE · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
AE · ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = 0 + 0 = 0.
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
3. a. (AB AD) est une base du plan (ABC) donc il existe deux réels x et y tels que
𝑤 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑦AD
⃗⃗ = 𝑥AB ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗ · 𝑤
b. 𝐴E ⃗⃗⃗⃗⃗ · (𝑥AB
⃗⃗ = AE ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑦AD
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝑥AE
⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ · AD
AB + 𝑦AE ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥 × 0 + 𝑦 × 0 = 0.
DH n’est pas orthogonal à ⃗⃗⃗⃗⃗
4. Non (DH) n’est pas perpendiculaire au plan (ABG) car ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ BG.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 78


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Activité 3 Équation cartésienne d’un plan


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou
sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à
votre guise.
1. a. O(0 ; 0 ; 0), B(1 ; 0 ; 0), C(1 ; 1 ;0) , D(0 ; 1 ;0), E(0 ; 0 ;1) , F(1 ; 0 ;1) , G(1 ; 1 ;1)
et H(0 ; 1 ;1).
b. B, D et E sont les sommets du cube qui appartiennent à 6.
𝑥 =1−𝑡
2. a. { 𝑦 = 0 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧=𝑡
b. Soit M un point de (BE). Il existe un réel t tel que xM = 1– t et zM = t. De plus yM = 0
donc xM + yM + zM = 1 – t + 0 + t = 1. Donc M appartient à 6.
3. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
BD(−1 ; 1; 0).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; BD
b. (BE ⃗⃗⃗⃗⃗ )est une base du plan (BDE) donc il existe des réels a et b tels que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑎BE
BM ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑏BD
⃗⃗⃗⃗⃗ .
c. M(1 – a – b ; b ; a).
d. Soit M un point du plan (BDE), xM + yM + zM = 1 – a – b + b – a = 1.
Donc M appartient à 6. On en déduit que (BDE) est inclus dans 6.
4. a. OG⃗⃗⃗⃗⃗ (1 ; 1 ; 1), BE
⃗⃗⃗⃗⃗ (−1 ; 0 ; 1) et 𝐵𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (−1 ; 1 ; 0).
⃗⃗⃗⃗⃗ · BE
OG ⃗⃗⃗⃗⃗ =0 donc OG ⃗⃗⃗⃗⃗ est orthogonale à BE ⃗⃗⃗⃗⃗ · BD
⃗⃗⃗⃗⃗ et OG ⃗⃗⃗⃗⃗ est orthogonale à BD
⃗⃗⃗⃗⃗ =0 donc OG ⃗⃗⃗⃗⃗ .
b. Le plan passant par B et orthogonal à la droite (OG) est le plan (BDE).
5. a. z = 1 –x – y.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥 − 1; 𝑦; 1 − 𝑥 − 𝑦).
b. BM
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc BM
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · OG
BM ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est orthogonal à OG
c. M appartient au plan passant par B et de vecteur normal ⃗⃗⃗⃗⃗
OG donc à (BDE).
6. 6 est inclus dans (BDE) et (BDE) est inclus dans 6 donc 6 est le plan (BDE).

Activité 4 Les diamants sont éternels


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou
sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à
votre guise.
1. a. F(1 ; 0 ; 1) , C(1 ; 1 ; 0) et H(0 ; 1 ; 1).
1 1 1 1 1 1
b. I ( ; ; 1), J ( ; 0 ; ) et K (1 ; ; ).
2 2 2 2 2 2
√3 √3 √3 √3
2.a. IP = , JP = , KP = , FP = .
4 4 4 4
b. P est équidistant de I, J, K et F donc P est confondu avec M.
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3. a. MF MK = − 16.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 79


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−1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ·MK
MF ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1
̂) =
b. cos(FMK = 16
= − 3.
MF × MK √3 √3
×
4 4
̂ ≈ 109,5° à 0,1° près.
FMK

D Exercices
Automatismes et rituels
1 a. x = 1 b. x = – 3

2 a. (√2 + 1)(√2 + 1) = 2 − 1 = 1.
2
b. (2 − √5) = 9 − 4√5.

3 a. 6 × 10² b. 1,2 × 106 c. 5 × 10–6 d. 2,6 × 10–7

3 10
4 a. b. 1 c.
4 3

1
5 a. x = 2 b. x = − 2 ou x = 3

1
6 a. f ’(x) = 6x² +14x – .
𝑥²
b. g’(x) = 2e2x – 2e–x.

7 u1 = 5 ; u2 = 11 et u3 = 23.

8 6 = 246.

9 13 % de réduction.

10 1. Faux. 2. Vrai.

11 1. f(3) = –2
2.
x 9 −6 0 9
2 3
f (x)
− 2,5 −4
3. 6 = {− 2 ; 2}.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 80


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12 1. 6 = [− 7 ; − 5] ∪ [7 ; 9].
2.
x 9 −8 −4 5 9

f (x) − 0 + 0 − 0 +

3. 6 = ]8,5 ; 9].

13 On détermine deux points de la droite en donnant par exemple deux valeurs


différentes à la variable x et en calculant pour chacune d’elles la valeur de la variable y
correspondante.

14 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles


dans le manuel numérique enseignant.
1. P est une liste.
2. [30,61,93,126].
3. Non car l’instruction « x = 0 » fait qu’on entre obligatoirement dans la boucle donc P
contient au moins une valeur.

15 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles


dans le manuel numérique enseignant.
1. 5.
2. 9.
3. La valeur retournée par la fonction h est la plus petite des valeurs contenues dans les
variables x et y.

16 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles


dans le manuel numérique enseignant.
1. Réponse c.
2. Réponses b et d.

Maîtriser les bases


17 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 12.
AB · AC

⃗ . (𝑣 + 𝑤
18 a. 𝑢 ⃗⃗ ) = 𝑢
⃗ ·𝑣+𝑢
⃗ ·𝑤
⃗⃗ .
⃗ . (𝑣 + 𝑤
b. 𝑢 ⃗⃗ ) = 15.

19 𝑢
⃗ · 𝑣 = 0.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 81


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20 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 28.


AB · AC

21 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = −40√3.

22 a. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC · ⃗⃗⃗⃗
BF = 0. b. ⃗⃗⃗⃗⃗
CD · ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
HD = 0.
c. ⃗⃗⃗⃗⃗
AD · ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = 9. d. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC · ⃗⃗⃗⃗⃗
HE = −9.
e. ⃗⃗⃗⃗⃗
AE · ⃗⃗⃗⃗⃗
GH = 0. f. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AF = 16.

23 a. 𝑣 . (7𝑢
⃗ ) = 35. b. 𝑣 . 𝑢
⃗ = 5.
⃗ . (𝑣 − 𝑤
c. 𝑢 ⃗⃗ ) = 8.

⃗ · (2𝑣 + 3𝑤
24 1. 𝑢 ⃗⃗ ) = 0.
2. Les vecteurs 𝑢
⃗ et 2𝑣 + 3𝑤
⃗⃗ sont orthogonaux.

BD = ⃗⃗⃗⃗⃗
25 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ BA + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD.
⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
2. BD AC = −1.

26 1. Réponse c.
2. 𝑢
⃗ · 𝑣 = 1 × 4 + 2 × 5 + 3 × 6 = 4 + 10 + 18 = 32.

27 a. 𝑢
⃗ . 𝑣 = −6.
b. 𝑢
⃗ . 𝑣 = −7.

28 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles


dans le manuel numérique enseignant.

29 1. 𝑢
⃗ · 𝑣 = 0.
2. Les vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣 sont orthogonaux.

⃗ · 𝑣 = 7 × (−3) + (−1) × (−11) + 2 × 5 = 0 donc 𝑢


30 𝑢 ⃗ et 𝑣 sont orthogonaux.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 82


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31 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles


dans le manuel numérique enseignant.
1. True.
2. False.
3. Cette fonction sert à déterminer si deux vecteurs sont orthogonaux ou non.

32 1. ‖𝑢
⃗ ‖ = √𝑥² + 𝑦² + 𝑧².
2. a. ‖𝑢⃗ ‖ = 3.
b. ‖𝑢⃗ ‖ = 7.
c. ‖𝑢
⃗ ‖ = 17.

33 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(3 ; − 8 ; 2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(− 2 ; − 3 ; − 4).
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 10.

1
⃗ · 𝑣 = (‖𝑢
34 1. 𝑢 ⃗ ‖2 − ‖𝑣‖²).
⃗ + 𝑣‖² − ‖𝑢
2
2. 𝑢
⃗ · 𝑣 = −12.

35 d et d’ sont orthogonales.

36 𝑢
⃗ · 𝑣 = 0 et 𝑢
⃗ ·𝑤
⃗⃗ = 0.

37 1. 𝑢
⃗ · 𝑣 = 0.
⃗ · 𝑣 = 0, d et d’ sont orthogonales.
2. Comme 𝑢

38 1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; 1 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(−5 ; 7 ; 1).
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0.
2. (AB) et (AC) sont perpendiculaires.

39 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(−5; 4; 1).
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · 𝑣 = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · 𝑤⃗⃗ = 0.
b. La droite (AB) est perpendiculaire au plan 3.

40 1. Vrai.
⃗ · 𝑣 = 0 alors d est perpendiculaire à 3. »
2. a. « Si 𝑢
b. La réciproque est fausse.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 83


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⃗ est un vecteur normal au plan 3.


41 𝑛

42 d est perpendiculaire au plan 3.

43 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
2. Le projeté orthogonal de E sur le plan (ABC) est A.

44 𝑢
⃗ · 𝑛⃗ = 0 et 𝑣 · 𝑛⃗ = 0.

⃗ est un vecteur normal au plan 3.


45 𝑛

2 1
46 1. ⃗⃗⃗⃗
𝑛1 = 3𝑛⃗ , ⃗⃗⃗⃗
𝑛2 = − 𝑛⃗ et ⃗⃗⃗⃗
𝑛3 = 𝑛⃗.
3 2
2. 𝑣 n’est pas un vecteur normal au plan 3 car ce vecteur n’est pas colinéaire à 𝑛⃗.

47 1. Les triplets (1 ; 1 ; − 2) et (2 ; 3 ; − 5) ne sont pas proportionnels donc 𝑢


⃗ et 𝑣 ne
sont pas colinéaires.
2. 𝑢
⃗ · 𝑛⃗ = 0 et 𝑣 · 𝑛⃗ = 0.
3. 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan 3.

48 Le projeté orthogonal de B sur le plan 3 est A.

49 Il s’agit du plan passant par A et de vecteur normal 𝑛


⃗.

50 z = 0.

51 x = 0.

52 A et B appartiennent au plan 3 et C n’appartient pas à 3.

53 d = − 8.

54 3 a une équation de la forme 5x − 3y + 4z + d = 0 et O(0 ; 0 ; 0) appartient à 3 donc


on en déduit que d =0.

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥 − 5; 𝑦 − 1; 𝑧 + 3).
55 1. AM
2. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM · 𝑛⃗ = 𝑥 + 2𝑦 − 7𝑧 − 28.
3. 𝑥 + 2𝑦 − 7𝑧 − 28 = 0.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 84


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Pour s’entraîner
56 1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AF = 𝑎².
b. ⃗⃗⃗
EI · ⃗⃗⃗⃗⃗
HF = 0.
1
BJ · ⃗⃗⃗⃗⃗
c. ⃗⃗⃗ CG = 2 𝑎².
1
⃗ = ⃗⃗⃗
2. a. IJ ⃗⃗⃗ =
IG + GJ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 GB
EG ⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 EB
⃗⃗⃗⃗⃗ .
2 2 2
1
⃗⃗⃗⃗⃗ · IJ
b. EA ⃗ = 𝑎².
2

1
57 1. ⃗⃗⃗⃗
SA · ⃗⃗⃗⃗
SB = 𝑎². 2
2. H est le pied de la hauteur issue de S dans le triangle SAC.
⃗⃗⃗⃗⃗ · AC
3. a. SH ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗ · DB
b. AH ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
1
HI · ⃗⃗⃗⃗
c. ⃗⃗⃗⃗ SA = − 4 𝑎².
1
d. ⃗⃗⃗⃗
HI · ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DH = 𝑎².
4

58 a. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = AB² = 9𝑎².


AB · AF
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗ · CG
b. DB
⃗⃗⃗⃗⃗ · HF
c. EG ⃗⃗⃗⃗⃗ = (EF ⃗⃗⃗⃗ ) · (HE
⃗⃗⃗⃗ + FG ⃗⃗⃗⃗⃗ + EF
⃗⃗⃗⃗ ) = 8𝑎².
d. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = 9𝑎².

1 1
59 1. ⃗⃗⃗
AI = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE et ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
BJ = −AB AD.
2 2 2
1 1
2.a. ⃗⃗⃗
AI · ⃗⃗⃗
BJ = − 2 AB2 + 2 AD2 = 0.
b. (AI) et (BJ) sont orthogonales.

60 1. Faux. 2. Vrai.

61 1. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AM · ⃗⃗⃗⃗⃗
AN = 2AB² − 6AD2 + 4AE 2 = 0.
2. Le triangle MAN est rectangle en A.

62 1. Vrai. 2. Faux.

63 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(7 ; −1 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(1 ; 4 ; −1).
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · AC ⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux.
AB et AC
2. Le triangle ABC est rectangle en A.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 85


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64 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; 2 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
DC(2 ; 2 ; 3) ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = ⃗⃗⃗⃗⃗
DC donc ABCD est un parallélogramme.
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AD(1 ; 2 ; −2) on obtient ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AD = 0.
b. ABCD est un rectangle.

65 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(7 ; 4 ; −2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
DC(7 ; 4 ; −2) ; ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = ⃗⃗⃗⃗⃗
DC donc ABCD est un parallélogramme.
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (−8 ; −2 ; −6).
AC(6 ; 6 ; −10) et BD
⃗⃗⃗⃗⃗ · BD
AC ⃗⃗⃗⃗⃗ et BD
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0. Donc les vecteurs AC ⃗⃗⃗⃗⃗ sont orthogonaux.
b. ABCD est un losange.

66 1. Réponse b. 2. Réponses a et d.

⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées (1 ; 1 ; 1) donc DM


67 1. DF ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ a pour coordonnées (x ; x ; x).
D est l’origine du repère donc M a pour coordonnées (x ; x ; x).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑥 − 1; 𝑥; 𝑥 − 1) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. EM BM(𝑥 − 1; 𝑥 − 1; 𝑥).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
EM BM = 3𝑥² − 4𝑥 + 1.
1
On a 𝑥 ≠ 1 donc MEB est rectangle en M si et seulement si 𝑥 = 3.

68 1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(−2; 6; 9) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(−2; 3; 6).
⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 76.
b. AB = 11 et AC = 7.
̂ ) = 76 donc BAC
2. cos(BAC ̂ ≈ 9,24°.
77

1 1 1
69 1. O ( ; ; ).
2 2 2
1
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
OA · ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = − 4.
√3
3. OA = .
2
̂) = − 1 donc AOC
4. cos(AOC ̂ ≈ 109,5° à 0,1° près.
3

7 1
70 1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ (4 ; 0 ; ).
BC(1 ; 1 ; − 2), J (4 ; − 4 ; ) et BJ
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ = 3.
BC · BJ
√65
b. BC = √6 et BJ = .
2
̂ ≈ 72,31° à 0,01° près.
2. CBJ

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 86


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71 1. Les droites (DA), (DC) et (DH) sont deux à deux perpendiculaires.


1
De plus DA = DH= 1 et DC = 2 donc 2 DC = 1.
1
⃗⃗⃗⃗⃗ ,
Le repère (D ; DA ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DC DH) est un repère orthonormé.
2
1 1
2. a. ⃗IJ (− 2 ; 2; 0) et ⃗⃗⃗
IK (2 ; 1; 0).

⃗⃗⃗ = 3 , IJ = √5 et IK = √5.
⃗ · IK
IJ 4 2 2
̂ ) = 3 donc JIK
b. cos(JIK ̂ ≈ 53,13° à 0,01° près.
5

1 2 1
72 1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA · ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = (‖BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ − ‖AC
AC‖² − ‖BA ⃗⃗⃗⃗⃗ ‖²) = (BC² − BA2 − AC²)
2 2
1
soit ⃗⃗⃗⃗⃗
BA · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 2 (BC² − AB2 − AC²).
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = − 44 donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 44.
̂ = 44 = 11 et BAC
2. cos(BAC) ̂ ≈ 38,21° à 0,01° près.
7×8 14

75
73 1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = − .
2
75
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
BA · ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 2 .
75
̂ ) = et ABC
2. cos(ABC ̂ ≈ 38,62° à 0,01° près.
96

1 1
74 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
DA · ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = (‖DA ⃗⃗⃗⃗⃗ − ⃗⃗⃗⃗⃗
AB‖² − ‖DA ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ ‖² − ‖DA
AB‖²) = (‖DB CD‖²)
4 4
1
donc ⃗⃗⃗⃗⃗
DA · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = (DB² − CA²).
4
2. ABCD est un rectangle si et seulement si (DA) et (AB) sont perpendiculaires donc si
1
⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
et seulement si DA AB = 0 ce qui équivaut à (DB² − CA²) = 0 soit à DB² = CA²
4
donc à DBD = CA.

1
⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
75 DA AB = (4² − 10²) = −21.
4

76 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(1; −6; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(2; 2; 1).
Les triplets (1 ; –6 ; 3) et (2 ; 2 ; 1) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et
⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires , les points A, B et C ne sont donc pas alignés : ces points
AC
définissent un plan.
DE(−12; 5; 14). ⃗⃗⃗⃗⃗
2. ⃗⃗⃗⃗⃗ AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
DE = 0, donc (AB) et (DE) sont orthogonales.
3. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC · ⃗⃗⃗⃗⃗
DE = 0 donc (DE) est orthogonale à (AC). La droite (DE) est donc orthogonales
à deux droites sécantes du plan (ABC) : (DE) est donc orthogonales au plan (ABC).

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 87


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77 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (−6; 4; −1).


AB(3; 4; – 2) et CD
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0, donc (AB) et (CD) sont orthogonales.
AB · CD

MN(9; 3; 2) et ⃗⃗⃗⃗
78 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ RS(1; −3; 0).
⃗⃗⃗⃗ = 0, donc (MN) et (RS) sont orthogonales.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · RS
MN

79 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2; −1; −1) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(1; 0; −1).
Les triplets (2 ; – 1 ; – 1) et (1 ;0 ; –1) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ne sont pas colinéaires , les points A, B et C ne sont donc pas alignés : ces points
définissent un plan.
2. ⃗⃗⃗⃗⃗
DE(4 ; 4 ; 4).
⃗⃗⃗⃗⃗ DE = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗ AC · ⃗⃗⃗⃗⃗
DE = 0 donc ⃗⃗⃗⃗⃗
DE est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de
la direction du plan (ABC) ce qui prouve que (DE) est orthogonales au plan (ABC).

80 1. (DB) et (AC) sont perpendiculaires car ABCD est un carré.


2. (DB) est incluse dans le plan 3 et (AE) est perpendiculaire à 3, donc (DB) est
orthogonale à (AE).
(DB) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (AEC), donc (DB) est
perpendiculaire à (AEC).
(EC) est incluse dans (AEC), donc (DB) est orthogonale à (EC).

81 Comme ABC est équilatéral, (AI) est la hauteur issue de A dans ce triangle.
Par conséquent, (AI) est orthogonal à (BC).
De même, (DI) est orthogonale à (BC).
(BC) est orthogonale à deux droites sécantes du plan (AID), donc (BC) est
perpendiculaire au plan (IAD).

82 1. Dans le triangle isocèle (ABC), (AI) est la hauteur issue de A, donc (AI) est
perpendiculaire à (BC).
De même, (DI) est perpendiculaire à (BC). (BC) est donc orthogonale à deux droites
sécantes de (AID) : (BC) est perpendiculaire à (AID).
2. (AD) est incluse dans (AID) et (BC) est perpendiculaire à (AID), donc (AD) est
orthogonale à (BC).

83 1. a. ABED est un rectangle donc (AD) et (DE) sont perpendiculaires. ADFC est un
rectangle donc (AD) et (DF) sont perpendiculaires. De plus (DE) et (DF) sont deux
droites sécantes du plan (DEF) donc (AD) est perpendiculaire à (DEF).

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 88


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b. Comme (AD) est perpendiculaire à (DEF) et (FH) est incluse dans (DEF), (FH) est
orthogonale à (AD).
H est le pied de la hauteur issue de F dans le triangle DEF donc (FH) est perpendiculaire
à (DE).
(FH) est orthogonale à deux droites sécantes (DE) et (AD) du plan (ABE) donc (FH) est
perpendiculaire à (ABE).
2. (AH) est incluse dans (ABE) et (FH) est perpendiculaire à (ABE) donc (AH) est
orthogonale à (FH) : le triangle AHF est rectangle en H.
De même (HB) est orthogonale à (FH) donc FHB est rectangle en H.

84 1. (OH) est perpendiculaire à (ABC) et (BC) est incluse dans (ABC) donc (OH) est
orthogonale à (BC).
2. (OA) est orthogonale à (OC) et à (OB) donc (OA) est perpendiculaire à (OBC) donc
(OA) est orthogonale à (BC).
(BC) est orthogonale à (OA) et à (OH) donc (BC) est perpendiculaire à (OHA) donc
(AH) est orthogonale à (BC).
(AH) est donc la hauteur issue de A dans le triangle ABC.

85 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(4 ; 1 ; −5) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(1 ; 1 ; 1).
Les triplets (4 ; 1 ; – 5) et (1 ; 1 ; 1) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et
⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires , les points A, B et C ne sont donc pas alignés : ces points
AC
définissent un plan.
2. 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 0 et 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (ABC) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (ABC).

86 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(3 ; 2 ; 1) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(5 ; − 1 ; 3).
Les triplets (3 ; 2 ; 1) et (5 ; – 1 ; 3) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et
⃗⃗⃗⃗⃗
AC ne sont pas colinéaires , les points A, B et C ne sont donc pas alignés : ces points
définissent un plan.
2. 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 0 et 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (ABC) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (ABC).

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 89


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87 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (− 1 ; 3 ; 5).


AB(2 ; 2 ; 3) et AC
Les triplets (2 ; 2 ; 3) et (–1 ; 3 ; 5) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et
⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires , les points A, B et C ne sont donc pas alignés : ces points
AC
définissent un plan.
2. 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 0 et 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (ABC) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (ABC).

88 1. 𝑛
⃗ ·𝑢
⃗ = 0 et 𝑛⃗ · 𝑣 = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan 3 donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan 3.
𝑛1 (0 ; 21 ; 7).
2. ⃗⃗⃗⃗
1
3. ⃗⃗⃗⃗
𝑛2 (0; −1; − 3).
4. Non.

89 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles


dans le manuel numérique enseignant.
1. p1 contient la valeur du produit scalaire 𝑢
⃗ · 𝑛⃗.
p2 contient la valeur du produit scalaire 𝑣 · 𝑛⃗.
2.

90 1. Faux. 2. Vrai.

⃗⃗⃗⃗⃗ (1 ; 1 ; −4) et AH
91 1. AH ⃗⃗⃗⃗⃗ · 𝑛⃗ = 0 donc H appartient à 3.
2.a. ⃗⃗⃗⃗⃗
BH(10 ; 10 ; 5) donc ⃗⃗⃗⃗⃗
BH = 5𝑛⃗. Donc (BH) est perpendiculaire à 3 et comme H
appartient à 3, H est le projeté orthogonal de B sur 3.
b. BH = 15.
3.a. ⃗⃗⃗⃗⃗
CH(0 ; − 6 ; − 8) , ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(− 10 ; − 4 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
CH · ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 0.
De plus C appartient à (BC) donc C est le projeté orthogonal de H sur (BC).
b. CH = 10.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 90


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

⃗⃗⃗⃗⃗ (−1 ; 2 ; −1) et AH


92 1. AH ⃗⃗⃗⃗⃗ · 𝑛⃗ = 0 donc H appartient à 3.
⃗⃗⃗⃗⃗ (18 ; −12 ; −42) donc BH
2. a. BH ⃗⃗⃗⃗⃗ = −6𝑛⃗. Donc (BH) est perpendiculaire à 3 et
comme H appartient à 3, H est le projeté orthogonal de B sur 3.
b. BH = 6√62.
3.a. ⃗⃗⃗⃗⃗
CH(−8 ; 4 ; −8) , ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(26 ; −16 ; −34) et ⃗⃗⃗⃗⃗
CH · ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 0.
De plus C appartient à (BC) donc C est le projeté orthogonal de H sur (BC).
b. CH = 12.

𝑢1 (1; 6; −3) et ⃗⃗⃗⃗


93 1. a. ⃗⃗⃗⃗ 𝑢2 (10; 6; −4).
b. 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗
𝑢1 = 0 donc 𝑛⃗ est orthogonal à ⃗⃗⃗⃗
𝑢1 et 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗
𝑢2 = 0 donc 𝑛⃗ est orthogonal à ⃗⃗⃗⃗
𝑢2 .
51
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ( ;221 459 289
c. HH′ ; ) d’où HH’ = √907 ≈ 0,564.
907 907 907

Distance minimale entre les droites d1 et d2 : 56 mètres.


7 3
2. M est le projeté orthogonal de B sur d1. On a 𝑀 (2 ; 3; − 2).
11
BM = √ 2 .

Distance minimale entre la balise et les tortues vertes : 235 mètres.

94 1. Vrai. 2. Vrai. 3. Faux.

95 H(14 ; 0 ; 2).

96 H(7 ; 7 ; 0).

97 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire « Soit
d la droite passant par les points A(2 ;3 ;5) et B(6 ;–5 ;1) ».
1. H(3 ; 1 ; 4).
2. CH = 3√14 , AB = 4√6 et l’aire de ABC est 12√21.
3. RH ⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ (16 ; 0 ; 16) ; RH AB = 0 et H appartient à d donc H est le projeté orthogonal de
R sur la droite d.

98 1. – 2x + 4y – 5z – 17 = 0.
2. x – y + z + 3 = 0.

99 –x + 9y +z –24 = 0.

100 –y +3z +8 = 0.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 91


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

101 – 3x – 16y + 2z + 141 = 0.

102 –3x – 2y – 20z + 160 = 0.

103 1. Réponses b et c. 2. réponses a et c.

104 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (−4 ; 5 ; 2).


AB(−20 ; 4 ; 4) et AC
Les triplets (–20 ; 4 ; 4) et (–4 ; 5 ; 2) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et
⃗⃗⃗⃗⃗
AC ne sont pas colinéaires , les points A, B et C ne sont donc pas alignés : ces points
définissent un plan.
2. 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
AB = 0 et 𝑛⃗ · AC
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (ABC) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (ABC).
3. x – 2y + 7z – 10 = 0.
4. D appartient à (ABC) et E n’appartient pas à (ABC).

105 –2x + 3y + 7z – 55 = 0.

106 x + 3z – 6 = 0.

107 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. d = – axA – byA – czA.
2.

108 4x + 11y – 2z + 30 = 0.

109 x + 3y – 6z – 3 =0.

1 1
110 1. I ( ; 0 ; 0), J (0 ; 1 ; ) et G(1 ; 1 ; 1).
2 2
1 1
⃗ (− ; 0 ; 0) et ⃗⃗⃗
2. IJ IG (2 ; 1 ; 1).
2

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 92


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1 1
⃗ et ⃗⃗⃗
Les triplets (– 2 ; 0 ; 0) et (2 ; 1 ; 1) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs IJ IG
ne sont pas colinéaires , les points I, J et G ne sont donc pas alignés : ces points
définissent un plan.
⃗ = 0 et 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗
3. a. 𝑛⃗ · IJ IG = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (IJG) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (IJG).
b. 2x + 3y – 4z –1 = 0.

111 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (1 ; 2 ; −2).


AB(6 ; 0 ; −3) et AC
Les triplets (6 ; 0 ; – 3) et (1 ; 2 ; – 2) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et
⃗⃗⃗⃗⃗
AC ne sont pas colinéaires, les points A, B et C ne sont donc pas alignés : ces points
définissent un plan.
2. a. 2xA + 3yA + 4zA +3 = 0 ; 2xB + 3yB + 4zB + 3 = 0 et 2xC + 3yC + 4zC +3 = 0 donc
(ABC) et 3 sont confondus.
b. 𝑛⃗(2 ; 3 ; 4).

112 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (– 2 ; 4 ; −2).


AB(5 ; – 5 ; 15) et AC
Les triplets (5 ; – 5 ; 15) et (–2 ; 4 ; – 2) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB
et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ne sont pas colinéaires, les points A, B et C ne sont donc pas alignés : ces points
définissent un plan.
2. a. 5xA + 2yA – zA + 3 = 0 ; 5xB + 2yB – zB + 3 = 0 et 5xC +2yC – zC +3 = 0 donc (ABC)
et 3 sont confondus.
b. 𝑛⃗(5 ; 2 ; – 1).

113 bcx +acy +abz –abc = 0.

114 Il s’agit du plan de vecteur normal 𝑛


⃗ (1 ; 2 ; 6) et passant par le
point A(4 ; 0 ; 0).

115 Il s’agit du plan de vecteur normal 𝑛


⃗ (2 ; – 1 ; 0) et passant par le
point A(0 ; – 6 ; 5).

116 a. Le plan (yOz).


b. Le plan (xOz).
c. Le plan (xOy).

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 93


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117 (x – y)² = z² équivaut à x –y = z ou x – y = –z.


L’ensemble cherché est la réunion des plans d’équations respectives : x –y – z = 0 ou
x – y + z = 0.

𝑛1 (4 ; −7 ; 2).
118 a. ⃗⃗⃗⃗
𝑛2 (0 ; 1 ; 4).
b. ⃗⃗⃗⃗
𝑛3 (−2 ; 0 ; 1).
c. ⃗⃗⃗⃗

𝑛1 (1 ; 0 ; −2).
119 a. ⃗⃗⃗⃗
𝑛2 (4 ; 2 ; 0).
b. ⃗⃗⃗⃗
𝑛3 (0 ; 1 ; −1).
c. ⃗⃗⃗⃗

120
𝑥 = 5 + 4𝑡
{𝑦 = −1 + 2𝑡, 𝑡 ∈ 𝑅.
𝑧 = 2 − 5𝑡

121 2xA – yA – 3zA + 4 = 0 donc A appartient à 3.


2.
𝑥 = −4 + 2𝑡
{ 𝑦 = −1 − 𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = −1 − 3𝑡

122 1. Vrai.
2. Faux.

123 1. xA + yA + zA –5 = –6 donc A n’appartient pas à 3.


2.
𝑥 = 12 + 𝑡
{𝑦 = −8 + 𝑡, 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = −5 + 𝑡
3. xH + yH + zH – 5 = 0 donc H appartient à 3.
H est le point de paramètre 2 dans la représentation paramétrique de d donnée
précédemment donc H appartient à d.
H est donc le point d’intersection de d et 3.

124 1. N et I sont équidistants des points L et M donc N et I appartiennent au plan


médiateur de [LM]. La droite (NI) est donc incluse dans le plan médiateur de [LM] donc
(NI) est orthogonale à (LM).

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 94


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1 1
2. a. N (2 ; 2 ; 1).
1 1
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (− 1 ; 1 ; 0).
NC (2 ; 2 ; −1) et ML 2 2

c. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc (NC) et (ML) sont orthogonales.


NC · ML
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur normal au plan (NCI) donc 𝑛⃗(−1 ; 1) est aussi un vecteur normal à
d. ML
ce plan.
Équation de (NCI) : – x + y = 0.
1 1 1 1 1 1
3.a. On a N ( ; ; 1), J (1; ; ) et M ( ; 0; ).
2 2 2 2 2 2
xN – yN + zN = 1 , xJ – yJ + zJ = 1 et xM – yM + zM = 1.
x – y + z = 1 est donc une équation du plan (NJM).
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
DF(1; −1; 1) donc ⃗⃗⃗⃗⃗
DF est un vecteur normal au plan (NJM) par conséquent la droite
(DF) est perpendiculaire au plan (NJM).
c. E(0 ; 0 ; 1) et G(1 ; 1 ; 1)
–xE + yE = 0 donc E appartient à (NCI).
xE – yE + zE = 1 donc E appartient à (NJM).
–xG + yG = 0 donc G appartient à (NCI).
xG – yG + zG = 1 donc G appartient à (NJM).
La droite (EG) est la droite d’intersection de (NJM) et (NCI).

125 A(1 ; – 3 ;7).

126 A(3 ; – 5 ; 15).

⃗ (2 ; − 5 ; 3) est un vecteur normal au plan 3.


127 𝑛
𝑢
⃗ (4 ; 1 ; −1) est un vecteur directeur de la droite d.
⃗ = 0 donc d est parallèle à 3.
𝑛⃗ · 𝑢
A(5 ; 2 ; 9) est un point de la droite d et 2xA –5yA +3zA –2 = 25 donc A n’appartient pas
à 3.
d est donc strictement parallèle à 3.

⃗ (5 ; −3 ; 3) est un vecteur normal au plan 3.


128 1. 𝑛
𝑢
⃗ (2 ; – 3; 5) est un vecteur directeur de la droite d.
⃗ = 34 donc d et 3 sont sécants.
𝑛⃗ · 𝑢
47 142 75
2. Point d’intersection : 𝐴 (17 ; ; 17).
17

129 d et 3 sont sécants en A(13 ; – 4 ; 5).

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 95


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130 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(3 ; −2 ; −4) et 𝑛⃗(1 ; 0 ; 0)est un vecteur normal au plan 3.
𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 3 donc d est sécante au plan 3.
7 2
2. 𝐻 (0 ; ; 3).
3

131 1. On a ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; − 7; 3) et 𝑛⃗(4 ; −7 ; 3) est un vecteur normal au plan 3.
𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = 78 donc d est sécante au plan 3.
𝑥 = 4 + 2𝑡
2. a. {𝑦 = −6 − 7𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 2 + 7𝑡
106 59 97
b. 𝐻 ( 39 ; − 39 ; − 39).

132 H(1 ; – 1 ; 2).

133 H(0 ; 0 ; – 1).

1
134 1. I( ; 0 ;0)
2
⃗⃗⃗⃗⃗
FD(– 1 ; 1 ; – 1).
1
2. –x + y –z + = 0.
2
1 1 1 1 1
3. J(1 ; 2 ; 0) , K(1 ; 1 ; 2) , L(2 ; 1 ; 1) M(0 ; 2 ; 1) et N(0 ; 0 ; 2).
Les coordonnées de chacun des points vérifient l’équation du plan 3 donc ces points
appartiennent à 3.
4. IJKLMN est un hexagone régulier.

135 1. On détermine un vecteur normal au plan 3 qui est un vecteur directeur de la


droite d.
2. On déterminer le point d’intersection de d et 3.

136 Partie A
1 1
1. a. I est le milieu de [AH] avec A(0 ; 0 ; 0) et H(0 ; 1 ; 1) donc I(0 ; 2 ; 2).
1 1 3
⃗⃗⃗ (−1 ;
b. FI ⃗⃗⃗ (0 ; 1 ; − ).
; − 2) et FJ
2 5
⃗⃗⃗ = 0 et 𝑛⃗ · FJ
𝑛⃗ · FI ⃗⃗⃗ = 0. 𝑛⃗ est un vecteur non nul orthogonal à deux vecteurs non
colinéaires de la direction du plan (FIJ), donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (FIJ).
c. (FIJ) a une équation de la forme – x + 3y + 5z + d = 0.
F(1 ; 0 ;1) appartient à (FIJ) donc – 1 + 3 × 0 + 5 × 1 + d = 0 donc 4 + d = 0 soit d = – 4.
(FIJ) a pour équation : – x + 3y + 5z – 4 = 0.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 96


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. a.
𝑥 =1−𝑡
{ 𝑦 = 3𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 5𝑡
b.
6
= 1−𝑡
7
3 1 6 3 5
= 3𝑡 équivaut à t = donc le point de coordonnées ( ; ; ).
7 7 7 7 7
5
{ 7 = 5𝑡
Ce point appartient également au plan (FIJ) car ses coordonnées vérifient l’équation de
ce plan.
6 3 5
Donc M a pour coordonnées (7 ; 7 ; 7).
1 3 5
3. a. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
BM (− 7 ; 7 ; 7) et ⃗⃗⃗⃗
BF(0; 0; 1).
⃗⃗⃗⃗ = 5.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · BF
BM 7

5
b. BM = √7 et BF = 1.

̂ ) = √5 et MBF
cos(MBF ̂ ≈ 32° au degré près.
7

Partie B
1. Les faces (BCGF) et (ADHE) sont parallèles ; donc le plan (FIJ) coupent ces deux
faces suivant deux parallèles (FJ) et (KL). De même les faces (ABFE) et (DCGH) sont
parallèles ; le plan (FIJ) coupent ces deux faces suivant deux parallèles (FK) et (JL).
Le quadrilatère (FJLK) ayant ses côtés opposés parallèles est un parallélogramme.
𝑎²
2. FJ² = 1+ (a – 1)² et JL² = 1 + 4 .
𝑎²
FKLJ est un losange si et seulement si FJ² = JL² ce qui équivaut à 1+ (a – 1)² = 1 + 4
2
soit à a = 3 ou a = 2 or a est un réel de [0 ; 1] donc FKLJ est un losange si et seulement
2
si a = 3 .

⃗⃗⃗⃗⃗ (4 ; 0 ; −4)
137 1. CD
𝑥 = 4𝑡
{ 𝑦 = 3 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 2 − 4𝑡
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
CH(1 ; 0 ; −1) ; ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ : H appartient à (CD).
CD = 4CH
BH ⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ (− 1 ; 4 ; −1) ; BH CD = 0.
H est le projeté orthogonal de B sur la droite (CD).
b. BH = √18 , CD = √32.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 97


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

√18×√32 24
L’aire de BCD est égale en cm² à : = = 12.
2 2

3. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(−4 ; 4 ; 2).
𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
BC = 0 et 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (BCD) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (BCD).
b. 2x + y +2z – 7 = 0.
𝑥 = 2 + 2𝑡
c. { 𝑦 = 1 + 𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 4 + 2𝑡
d. On détermine l’intersection de (BCD) et de ∆.
2
L’équation 2(2 + 2t) + (1 + t) + 2(4 + 2t) – 7= 0 équivaut à t = − 3.
2 1 8
On obtient alors x = 3 , y = 3 et z = 3.
2 1 8
Donc I(3 ; 3 ; 3).
4. AI = 2 cm et V = 16 cm3.

138 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; 4 ; −2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(4; −4; −4).
⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0 donc ABC est un triangle rectangle en A.
⃗⃗⃗⃗ (− 4 ; 0 ; − 4).
2.a. SO
⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
SO ⃗⃗⃗⃗ · AC
AB = 0 et SO ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
b. x + z = 0.
c. xO + zO = 0 + 0 = 0 donc O appartient à (ABC).
3.a. O est le projeté orthogonal de S sur (ABC) donc [SO] est la hauteur issue de S du
tétraèdre SABC.
b. SO = 4√2.
c. SO = 4√2 , l’aire du triangle ABC est égal à 12√2 donc le volume de SABC est égal
à 32.

139 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, le point D a
pour coordonnées (18 ;– 3 ;– 25).
1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (− 2 ; 3 ; − 1).
AB(1 ; 1 ; 1) et AC
⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0 donc ABC est rectangle en A.
√42
b. AB = √3, AC = √14 . L’aire du triangle ABC est .
2

2.a. 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc 𝑛⃗ est orthogonal à chacun des vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 0 et 𝑛⃗ · AC ⃗⃗⃗⃗⃗ .
AB et AC
b. – 4x – y + 5z – 16 = 0.
c. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
DH(− 20 ; − 5 ; 25) donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗DH = 5𝑛⃗.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 98


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

(DH) est donc orthogonale à (ABC).


– 4xH – yH + 5zH – 16 = 0 donc H appartient à (ABC).
H est donc le projeté orthogonal de D sur (ABC).
3. a. DH = 5√42.
b. V = 35.

140 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC(1 ; 0 ; 2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD(6 ; 5 ; −3).
⃗⃗⃗⃗⃗
BC · ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = 0 donc le triangle BCD est rectangle en C.
1 5
Son aire est 2 × √5 × √70 soit 2 √14.
⃗⃗⃗⃗⃗ · 𝑛⃗ = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗
2. a. 𝐵𝐶 𝐶𝐷 · 𝑛⃗ = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (BCD) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (BCD).
b. –2x + 3y + z – 5 = 0.
3.
𝑥 = 5 − 2𝑡
{𝑦 = −5 + 3𝑡, 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 2+𝑡
4. H(1 ; 1 ; 4).
70
5. AH = √56 et V = .
3

6. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(− 6 ; 6 ; −2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(−5 ; 6 ; 0).
AB = 2√19 et AC = √61.
b. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 66.
̂ ≈ 14,2° au dixième de degré près.
BAC

141 1.
𝑥 = 1 + 2𝑡
{ 𝑦 = 𝑎 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 𝑎² − 𝑡
2. On déterminer le point d’intersection H de la droite d et du plan 3.
𝑎²+1
2(1 + 2t) – (a² – t) – 3 = 0 équivaut à 𝑡 = .
5
2𝑎²+7 4𝑎²−1 𝑎²+1
On obtient alors ( ;𝑎 ; ). AH = .
5 5 √5
AH est minimale pour a = 0.

142 Errata : une erreur de numérotation peut se trouver dans certains ouvrages pour
les questions 4 et 5 qui peuvent être numérotées 5 et 6.
2
⃗⃗⃗⃗ (− 6 ; 0 ; 0) donc FE
1. FE ⃗⃗⃗⃗ (4 ; 0 ; 0).
3

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 99


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

𝑥L − 6 = −4 𝑥L = 2
2
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
FL = 3 FE équivaut à { 𝑦L − 0 = 0 soit à {𝑦L = 0.
𝑧L − 6 = 0 𝑧L = 6
2. a.
𝑥 = 6 − 4𝑡
{ 𝑦 = 0 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 6𝑡
b. Soit T le point de coordonnées (0 ; 0 ; 9).
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ donc T appartient à l’axe (AK).
AT = 9AK
3
T appartient à la droite (BL) car il s’agit du point de paramètre 2 dans la représentation
paramétrique précédente de la droite (BL).
T est donc le point S qui a donc comme coordonnées (0 ; 0 ; 9).
3.a. BD ⃗⃗⃗⃗⃗ (−6 ; 6 ; 0) et BL
⃗⃗⃗⃗ (−4; 0; 6)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 et 𝑛⃗ · 𝐵𝐿
𝑛⃗ · 𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (BDL) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (BDL).
b. 3x + 3y + 2z – 18 = 0.
𝑥=0
c. { 𝑦 = 𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧=6
d. M(0 ; 2 ; 6).
4. Volume = 2.
⃗⃗⃗⃗ (− 2 ; 0 ; 3) et LE
5. LS ⃗⃗⃗⃗ (−2 ; 0 ; 0).
4 2
⃗⃗⃗⃗ · LE
LS ̂=
⃗⃗⃗⃗ = 4, cos(SLE) = .
√13 ×2 √13
̂ ≈ 56,31° à 0,01° près.
On obtient SLE
La contrainte est respectée.

Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.

143 a. ⃗⃗⃗⃗⃗
BC · ⃗⃗⃗⃗⃗
BG = 16.
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 64.
AB · AF
c. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = −16.
BC · HF

1
144 1. ⃗JI = − 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AD + ⃗⃗⃗⃗⃗
AE et ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
JK = −AB AD +
1
⃗⃗⃗⃗⃗
AE.
4 2
1 1
⃗ · JK
2. JI ⃗⃗⃗ = AE² − 8 AD2 = 0.
2
3. IJK est un triangle rectangle en J.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 100


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

145 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (3 ; 1 ; 1) donc ⃗⃗⃗⃗⃗


AB(− 4 ; 3 ; 9) et AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = −12 + 3 + 9 = 0.
AB · AC
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ sont donc orthogonaux.
AB et AC
2. ABC est un triangle rectangle en A.

146 1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 116.
b. AB = √276 = 2√69 et AC = 7.
̂ ≈ 4,07° à 0,01° près.
2. BAC

147 1. Réponse a. 2. Réponses a et d. 3. Réponse c.

148 1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (−4 ; 0 ; 1). ⃗⃗⃗⃗⃗


AB(1 ; 2 ; −3) et AC ⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires dont A, B et C
AB et AC
ne sont pas alignés : ces points définissent un plan.
⃗⃗⃗⃗⃗ (2 ; 11 ; 8) et ⃗⃗⃗⃗⃗
2. DE ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc (AB) et (DE) sont orthogonales.
AB · DE
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc (DE) est orthogonale à (AC). (DE) est donc orthogonale à deux
⃗⃗⃗⃗⃗ · AC
3. DE
droites sécantes du plan (ABC) donc (DE) est perpendiculaire à (ABC).

149 T est incluse dans 3 et ∆ est perpendiculaire à 3 donc T et ∆ sont orthogonales. De


plus T est perpendiculaire à (OA). T est donc orthogonale à deux droites sécantes du
plan (OAB) donc T est perpendiculaire à (OAB).

150 𝑛⃗ · 𝑢
⃗ =0 et 𝑛⃗ · 𝑣 = 0. 𝑛⃗ est non nul et orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de
la direction du plan 3 donc 𝑛⃗ est un vecteur normal à 3.

151 a. Faux. b. Vrai. c. Vrai.

152 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AH(2 ; 0 ; − 4) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AH · 𝑛⃗ =0 donc H appartient au plan 3.
2. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐻 = 2𝑛⃗ et H∈P donc H est le projeté orthogonal de B sur 3.
3. BH = √24 = 2√6.

153 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(15 ; – 3 ; – 6) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(5 ; – 1; – 2) donc ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ : C appartient à (AB).
AC = 3AB
De plus ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
CD = 0 donc C est le projeté orthogonal de D sur (AB).
2. CD = √11.

154 H(– 5 ; 18 ; 7).

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 101


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

155 5x –3y +2z –7 = 0.

156 –x + y –3z – 5 = 0.

157 1. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(−1 ; 0 ; 2) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(2 ; 2 ; 1). ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC ne sont pas colinéaires donc A, B et C
ne sont pas alignés : ces points définissent un plan.
2. a. 4xA – 5yA + 2zA + 1 = 0 donc A ∈ 3.
4xB – 5yB + 2zB + 1 = 0 donc B ∈ 3.
4xC – 5yC +2zC + 1 = 0 donc C ∈ 3.
Donc 3 est le plan (ABC).
b. 𝑛⃗(4; − 5; 2).

158 d coupe 3 en A(–50 ;–95 ;–22).

159 H(1 ; – 1 ;– 1).

√350 5√14
160 1. BCD est rectangle en C. L’aire de BCD est égale à soit à .
2 2
70
2. AH= √56 donc le volume de ABCD est égal à .
3

Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.

161 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(1 ; 2 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
CD(−1 ; −1 ; 1).
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc (AB) et (CD) sont orthogonales.
AB · CD

162 1. 𝑢
⃗ · 𝑣 = 0 et 𝑢
⃗ ·𝑤
⃗⃗ = 0 donc 𝑢
⃗ est orthogonal à chacun des vecteurs 𝑣 et 𝑤
⃗⃗ .
2. d est perpendiculaire à 3.

163 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(7 ; 2 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(−2 ; 1 ; 4).
⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0 donc ABC est rectangle en A.

164 1. A(0 ; 0 ; 0), F(1 ; 0 ; 1), C(1 ; 1 ; 0), H(0 ; 1 ; 1) et G(1 ; 1 ; 1).
2. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ (0 ; 1 ; −1) et FH
AG(1 ; 1 ; 1) , FC ⃗⃗⃗⃗⃗ (−1 ; 1 ; 0).
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗
AG · FC ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
AG · FH

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 102


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

⃗⃗⃗⃗⃗
AG est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du plan (FCH) donc
⃗⃗⃗⃗⃗
AG est un vecteur normal au plan (FCH) donc (AG) est perpendiculaire à (FCH).

165 x – 3y + 5z + 15 = 0.

166 6x – y + z – 9 = 0.

167 2x + 5y + z = 0.

168 1. I(5 ; 3 ; 7).


2. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(−6 ; −2 ; −8).
3. – 6x – 2y – 8z + 92 = 0.

Parcours différenciés – Approfondissements du programme


169 1. Les triplets (2 ; – 3 ; 1) et (4 ; – 5 ; 3) ne sont pas proportionnels donc les plans
31 et 32 ne sont pas parallèles.
2𝑥 − 3𝑦 + 𝑧 − 1 = 0
2. a. M appartient à ∆ si et seulement si { ce qui équivaut à
4𝑥 − 5𝑦 + 3𝑧 − 3 = 0
𝑧 = −2𝑥 + 3𝑦 + 1
{ .
4𝑥 − 5𝑦 + 3𝑧 − 3 = 0
𝑧 = −2𝑥 + 3𝑦 + 1 𝑧 = −2𝑥 + 3𝑦 + 1
b. { équivaut à {
4𝑥 − 5𝑦 + 3𝑧 − 3 = 0 4𝑥 − 5𝑦 + 3(−2𝑥 + 3𝑦 + 1) − 3 = 0
𝑧 = −2𝑥 + 3𝑦 + 1 𝑧 = −2𝑥 + 3𝑦 + 1
donc à { soit à {
−2𝑥 + 4𝑦 = 0 −𝑥 + 2𝑦 = 0
𝑧 = −2𝑥 + 3𝑦 + 1
et finalement à { .
𝑥 − 2𝑦 = 0
𝑧 = −2𝑥 + 3𝑦 + 1 𝑧 = −2𝑥 + 3𝑦 + 1
c. { équivaut à {
𝑥 − 2𝑦 = 0 𝑥 = 2𝑦
𝑧 = −2(2𝑦) + 3𝑦 + 1 𝑧 = −𝑦 + 1
donc à { soit à { .
𝑥 = 2𝑦 𝑥 = 2𝑦
𝑥 = 2𝑡
3. { 𝑦 = 𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 1−𝑡

170 1. Les triplets (1 ; 2 ; – 7) et (1 ; 1 ; – 5) ne sont pas proportionnels donc les plans


31 et 32 sont sécants.
𝑥 = 4 + 3𝑡
2. {𝑦 = 1 + 2𝑡, 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧=𝑡

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 103


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171 1. La sphère de centre A et de rayon 3 est l’ensemble des points M de l’espace tels
que AM = 3.
2. a. AM² = (x – 1)² + (y – 5)² + (z – 3)².
b. M appartient à S si et seulement si (x – 1)² + (y – 5)² + (z – 3)² = 9.
3. (x – 1)² + (y – 5)² + (z – 3)² = 9 équivaut à x² – 2x + 1 + y² – 10y + 25 + z² – 6z + 9 = 9
donc à x² + y² + z² – 2x –10y – 6z + 26 = 0.

172
𝑥 = −2 + 5𝑡
1. { 𝑦 = 1 + 2𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 =1+𝑡
2. (– 2 + 5t)² + (1 + 2t)² (1 + t)² – 2(– 2 + 5t) – 10(1 + 2t) – 6(1 + t) + 26 = 0 équivaut à
2
30t² – 50t + 20 = 0 donc à 3t² – 5t + 2 = 0. Cette équation a pour solution t = 1 et t = 3.
4 7 5
d coupe la sphère en deux points M1(3 ; 3 ; 2) et M2( ; ; ).
3 3 3
3. AM1 = AM2 = 3.

Pour aller plus loin


173 1. a. 𝑛 ⃗ = (𝑏𝑐 ′ − 𝑏 ′ 𝑐)𝑎 + (𝑐𝑎′ − 𝑐 ′ 𝑎)𝑏 + (𝑎𝑏 ′ − 𝑎′ 𝑏)𝑐
⃗ ·𝑢
= 𝑎𝑏𝑐 ′ − 𝑎𝑏 ′ 𝑐 + 𝑎′ 𝑏𝑐 − 𝑎𝑏𝑐 ′ + 𝑎𝑏 ′ 𝑐 − 𝑎′𝑏𝑐.
Donc 𝑛⃗ · 𝑢
⃗ = 0 ce qui prouve que 𝑛⃗ est orthogonal à 𝑢
⃗.
De même 𝑛⃗ · 𝑣 = 0 ce qui prouve que 𝑛⃗ est orthogonal à 𝑣.
 bc’–b’c=0
b. 𝑛⃗ = 0 équivaut à  ca’–c’a=0 qui traduit la proportionnalité des triplets (a ; b ; c) et

 ab’–a’b=0
(a’ ; b’ ; c’) donc la colinéarité des vecteurs 𝑢
⃗ et 𝑣.
⃗ = 𝑞𝑣 ^B
2. Comme F ⃗ et d’après ce qui précède F
⃗ est orthogonal à 𝑞𝑣 et à B
⃗ donc à 𝑣 et
à ⃗B.
3. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB(−3 ; −1 ; −3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(−2 ; −1 ; −1).
Les triplets (– 3 ;– 1 ;– 3) et (– 2 ;– 1 ;– 1) ne sont pas proportionnels donc les vecteurs
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ne sont pas colinéaires, les points A, B et C ne sont donc pas alignés : ces
AB et AC
points définissent un plan.
b. On prend 𝑛⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ^AC⃗⃗⃗⃗⃗ , on a alors 𝑛⃗(−2 ; 3 ; 1).
c. –2x + 3y + z + 5 = 0.

174 1. a. Si le point O existe, il est équidistant des points A, B, C et D donc en


particulier OA = OB ce qui prouve que O appartient au plan médiateur de [AB].
b. – 12x + 5y + 9z – 8 = 0.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 104


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2. Plan médiateur de [AC] : – x – y + 2z – 3 = 0.


Plan médiateur de [AD] : – x – 3z + 11 = 0.
3.a. O appartient au plan médiateur de [AB], au plan médiateur de [AC] et au plan
médiateur de [AD] donc ses coordonnées vérifient le système :
−12𝑥 + 5𝑦 + 9𝑧 − 8 = 0
{ −𝑥 − 𝑦 + 2𝑧 − 3 = 0 .
−𝑥 − 3𝑧 + 11 = 0
b. Le système a pour unique solution le triplet (2 ; 1 ; 3).
4. Soit O le point de coordonnées (2 ; 1 ; 3). O est équidistant des points A, B, C et D et
OA = 15, donc la sphère de centre O et de rayon 15 passe par les sommets du tétraèdre
ABCD.

175 Partie A
⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires, donc : |𝑛⃗ · IH
1. 𝑛⃗ et IH ⃗⃗⃗⃗ | = ‖𝑛⃗‖ × IH = IH√𝑎² + 𝑏² + 𝑐².
2. ⃗⃗⃗⃗
IH(xH – xI ; yH – yI ; zH – zI)
donc 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗
IH = – axI – byI – czI + axH + byH + czH
= – axI – byI – czI – d
car axH + byH + czH = – d puisque H appartient au plan 3.
|𝑛 ⃗⃗⃗⃗ |
⃗ · IH |𝑎𝑥I + 𝑏𝑦I + 𝑐𝑧I +𝑑 |
3. IH = = .
√𝑎²+𝑏²+𝑐² √𝑎²+𝑏²+𝑐²

Partie B
1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (3 ; 3 ; 3) et AB
AB(3 ; 0 ; 3), AC ⃗⃗⃗⃗⃗ · AC
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
ABC est donc rectangle en A.
9√6
b. !ABC = .
2

2. a. 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 0 et 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (ABC) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (ABC).
b. x – 2y + z – 9 = 0.
3. a. d(D, (ABC)) = √6.
b. VABCD = 9.
4. 4 est parallèle à 3.
11 2 ⃗⃗⃗⃗⃗ donc E  [AD] car 0  2  1.
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2 AD
5. E( ; – ; 0) et AE
3 3 3 3
1 1 1
DE = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
6. ⃗⃗⃗⃗⃗ DA et de même ⃗⃗⃗⃗⃗ DB et ⃗⃗⃗⃗⃗
DF = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ DG = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗
DC
1 3 1
donc VEFGD = (3) 𝑉𝐴𝐵𝐶𝐷 = 3 .
Partie C
Il s’agit de la réunion des plans d’équations respectives :

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 105


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–5x + 11y + 8z – 18 = 0 et 23x + 25y – 20z + 24 = 0.

176 1. a. A(3 ; 0 ; 0), C(0 ; 3 ; 0) et E(3 ; 0 ; 3).


b. L(1 ; 2 ; 1).
⃗⃗⃗⃗⃗ (0 ; 0 ; 3) et DL
c. AE ⃗⃗⃗⃗⃗ (1 ; 2 ; 1).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (b – 3 ; 2b ; b – 3a).
2. a. M(3 ; 0 ; 3a) et N(b ; 2b ; b) donc MN
MN ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 équivaut à b = 3a et MN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · AE ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · DL
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 équivaut à a = 2b –1.
1
𝑏 = 3𝑎 𝑎=5
{ équivaut à { 3.
𝑎 = 2𝑏 − 1 𝑏= 5
3 3 6 3 6√5
b. M0(3 ; 0 ; 5) et N0 (5 ; 5 ; 5) donc M0N0 = .
5

177 1. 2x – y + z – 2 = 0.
2. a.
𝑥 = 1 + 2𝑡
{ 𝑦 = −𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 1+𝑡
1 1
b. On a K(0; 2 ; 2) et
1
1 + 2𝑡 = 0 𝑡 = −2
1
{ −𝑡 = 2 qui équivaut à
1
𝑡 = −2 .
1
1+𝑡 =2 𝑡 = −2
1
{
Ce système a une solution donc K appartient à ∆.
c.
1
𝑡 = −6
2𝑥 − 𝑦 + 𝑧 + 2 = 0 6𝑡 + 1 = 0 2
𝑥=3
{ 𝑥 = 1 + 2𝑡 équivaut à { 𝑦= =
𝑥 1 + 2𝑡 soit à
−𝑡 .
𝑦 = −𝑡 𝑦=6
1
𝑧 =1+𝑡 𝑧 = 1+𝑡 5
{ 𝑧=6
2 1 5
(BGI) et  sont donc sécants en L(3 ; 6 ; 6).
1 1 5 1 1 5 1
BL (− 3 ; 6 ; 6), ⃗⃗⃗
d. ⃗⃗⃗⃗ GI (− 2 ; −1; 0) et ⃗⃗⃗⃗
GL (− 3 ; − 6 ; − 6).

BL · ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ GI = 0 et ⃗⃗⃗⃗
GL · ⃗⃗⃗
BI = 0
Comme de plus L appartient à (BGI), L est l’orthocentre de BGI.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 106


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178 Partie A
1.
𝑥=2
{ 𝑦 = 4 + 2𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
1
𝑧 = 0,25 + 2 𝑡
2. a. PQ ⃗⃗⃗⃗⃗ (0 ; 1 ; 1) et PU
⃗⃗⃗⃗⃗ (10 ; 0 ; 0).
𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
PQ = 0 et 𝑛⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗ PU = 0.
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (PQU) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (PQU).
b. y – z – 10 = 0.
1 25
3. (4 + 2𝑡) − (0,25 + 2 𝑡) − 10 = 0 équivaut à 𝑡 = .
6
𝑥=2 𝑥=2
25 37
{ 𝑦 = 4 + 2 × 6 équivaut à {𝑦 = 3 donc (AB) coupe le plan (PQU) en I(2 ; 3 ; 3).
37 7

1 25 7
𝑧 = 0,25 + 2 × 6 𝑧=3
4. Le drone d’Alex ne rencontre pas l’obstacle car les points de cet obstacle ont une cote
comprise en 0 et 1 et zI > 1.
Partie B
1 1
1. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (0 ; 2𝑎 ; 0,5𝑎) on en déduit M (2 ; 4 + 2𝑎 ; + 𝑎).
AB(0 ; 2 ; 0,5) donc AM 4 2
⃗⃗⃗⃗⃗ (−2 ; 0 ; 0) donc CN
CD ⃗⃗⃗⃗⃗ (−2𝑏 ; 0 ; 0) et on déduit N(4 − 2𝑏 ; 6 ; 0,25).
1
On a alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN (2 − 2𝑏 ; 2 − 2𝑎 ; − 2 𝑎).
1
2. a. MN² = (2 – 2b)² + (2 – 2a)² +(− 2 𝑎)²
17 17 16 2 4
MN² = (2 − 2𝑏)² + 𝑎² − 8𝑎 + 4 = (2 − 2𝑏)2 + (𝑎 − 17) + 17.
4 4
16
b. b = 1 et 𝑎 = 17.
c. Dans le cas où MN est minimale, on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (0 ; 2 ; − 8 ) et ⃗⃗⃗⃗⃗
MN AB(0 ; 2 ; 0,5).
17 17
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
MN ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · CD
AB = 0 et MN
Donc (MN) est orthogonale à (AB) et à (CD).

179 Partie A
Soit I le projeté orthogonal de Ω sur 3 et M un point de l’espace.
M appartient à 3 si et seulement si ⃗⃗⃗⃗
MI · ⃗⃗⃗⃗
IΩ = 0 ce qui équivaut à MI² + IΩ² = MΩ² soit à
MI² = MΩ² – d².

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 107


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M appartient à 6 ∪ 3 si et seulement si {MI² = MΩ² – 𝑑² ce qui équivaut à


MΩ² = 𝑅²
{MI² = 𝑅² – 𝑑².
MΩ² = 𝑅²
L’intersection de 6 et 3 est donc le cercle du plan 3 de centre I et de rayon √𝑅² − 𝑑².
Partie B
Le projeté orthogonal de Ω sur 3 est I(2 ; 13 ; 11).
soit d = IΩ, on a d = 12 donc R² – d² = 25.
L’intersection de 3 et 6 est le cercle du plan 3 de centre I et de rayon 5.

180 Partie A
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · MA
1. MA² = MA ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (MI ⃗⃗⃗ ) · (MI
⃗⃗⃗⃗ + IA ⃗⃗⃗ ) = MI² + 2MI
⃗⃗⃗⃗ + IA ⃗⃗⃗ + IA².
⃗⃗⃗⃗ · IA
⃗⃗⃗⃗ . ⃗⃗⃗
De même MB² = MI² + 2MI IB + IB².
⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗
Donc MB² = MI²– 2MI IA + IA².
AB²
MA² + MB² = 2MI² + 2IA² = 2MI² + .
2
1 1
2. MA²+ MB² = AB² équivaut à 2MI² + AB² = AB² donc à MI²= AB² soit à
2 4
1
MI = 2AB.
1
% est la sphère de centre I et de rayon 2AB c’est-à-dire la sphère de diamètre [AB].
Partie B
1. Les triplets (3 ; 4 ; 1) et (1 ; – 2 ;– 1) ne sont pas proportionnels donc les plans sont
sécants.
2. a. 3xA + 4yA + zA – 1 = 0 donc A ∈ 3.
xA –2yA–zA+5 =0 donc A ∈ 4.
On en déduit que A ∈ ∆.
b. Soit C le point tel que ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 𝑢⃗ . On a C(0 ; – 2 ; 9) et on vérifie que C ∈ 3 et C ∈ 4.
On en déduit que C ∈  donc 𝑢 ⃗ est un vecteur directeur de ∆.
𝑥 = −1 + 𝑡
c. { 𝑦 = −2𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ.
𝑧 = 4 + 5𝑡
3. % est la sphère de centre I(1 ;–2 ; 3) et de rayon AB = 6.
% a pour équation x² + y² + z² – 2x + 4y – 6z + 5 = 0.
14 2 23
L’intersection de % et ∆ est constitué des points A et 𝐹 (− 15 ; − 15 ; − 15).

181 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, à la question 2. c
il faut lire « Démontrer que le plan 5 d’équation 3x + 6y + 6z + 51 = 0 est tangente à 6
en un point que l’on déterminera ».
1. a. A est le projeté orthogonal de Ω sur le plan 3.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 108


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

b. Soit un M point de 3 distinct de A. ΩAM est un triangle rectangle en A donc


ΩM > ΩA soit ΩM > R. Donc M n’appartient pas à S.
2. a. ΩA = √(10 − 2)² + (5 − 1)² + (4 − 3)² = √81 = 9. Donc A appartient à 6.
b. 8x + 4y + z –1 04 = 0.
c. Soit I le projeté orthogonal de Ω sur le plan 5. On obtient I(– 1 ; – 5 ; – 3).
Par ailleurs IΩ = √(−1 − 2)² + (−5 − 1)² + (−3 − 3)² = √81 = 9.
Ce qui prouve que 5 est tangent à 6 en I.

182 1. a. L’égalité ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + GC


GA + GB ⃗⃗⃗⃗⃗ + 5GD
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 équivaut à :
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
8GA ⃗⃗⃗⃗⃗ + 5AD
AB + AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 soit à ⃗⃗⃗⃗⃗
AG = 8 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 5 AD
AB + 8 AC ⃗⃗⃗⃗⃗ , ce qui prouve l’existence
8

et l’unicité d’un point G vérifiant l’égalité ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + GC


GA + GB ⃗⃗⃗⃗⃗ + 5GD
⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
b. MA² = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA · ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
MA = (MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
GA) · (MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
GA) = MG² + 2MG GA + GA².
c. On a : MA² = MG² + 2MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
GA + GA².
MB² = MG² + 2MG ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + GB².
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · GC
MC² = MG² + 2MG ⃗⃗⃗⃗⃗ + GC².
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · GD
MD² = MG² + 2MG ⃗⃗⃗⃗⃗ + GD².
donc MA² + MB² + MC² + 5MD²
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · (GA
= 8MG² + 2MG ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ) + GA² + GB² + GC² + 5GD².
GC + 5GD
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗0 + f(G) = f(G) + 8MG².
Soit f(M) = 8MG² + 2MG
2. a. O est le milieu de [AC] et de [BD] donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AO + ⃗⃗⃗⃗⃗
CO = ⃗0 et BO
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
DO = ⃗0.
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
4(GO ⃗⃗⃗⃗⃗ + 4GD
GD) = 4GO ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
GA + ⃗⃗⃗⃗⃗
AO + ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗
BO + ⃗⃗⃗⃗⃗
GC + ⃗⃗⃗⃗⃗
CO + ⃗⃗⃗⃗⃗
GD + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
DO + 4GD
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
donc 4(GO ⃗⃗⃗⃗⃗ + 4GD
GD) = 4GO ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
GA + ⃗⃗⃗⃗⃗
GB + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0.
GC + 5GD
⃗⃗⃗⃗⃗ + GD
On a donc GO ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗0 donc G est le milieu de [OD].
1 1
b. GD = 4 BD = 4 × 4√2 = √2.
AOG est rectangle en O, donc AG² = AO² + OG² et on en déduit que GA = √10.
De même GC = √10.
3
GB = BD = 3√2.
4
c. f(G) = 48.
3. a. f(M) = 56 équivaut à 48 + 8MG² = 56 ce qui équivaut à MG² = 1.
%1 est la sphère de centre G et de rayon1.
b. f(M) = 32 équivaut à 48 + 8MG² = 32 ce qui équivaut à MG² = –2.
%2 est l’ensemble vide.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 109


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Partie B
1.a. ⃗⃗⃗⃗⃗ NB + ⃗⃗⃗⃗⃗
NA + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
NC − 3ND NO + ⃗⃗⃗⃗⃗
NO + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
NO − 3NO OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
OB + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ .
OC − 3OD
Or ⃗⃗⃗⃗⃗
OA + ⃗⃗⃗⃗⃗
OC = ⃗0 et ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = ⃗⃗⃗⃗⃗
DO donc
⃗⃗⃗⃗⃗ NB + ⃗⃗⃗⃗⃗
NA + ⃗⃗⃗⃗⃗ NC − 3ND⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 4DO
OB − 3OD ⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
b. MA² = MN² + 2MN NA + NA².
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
MB² = MN² + 2MN NB + NB².
⃗⃗⃗⃗⃗ + NC².
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · NC
MC² = MN² + 2MN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ND
MD² = MN² + 2MN ⃗⃗⃗⃗⃗ + ND².
g(M) = NA² + NB² + NC² – 3ND² + 2MN ⃗⃗⃗⃗⃗ + NB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · (NA ⃗⃗⃗⃗⃗ − 3ND
⃗⃗⃗⃗⃗ + NC ⃗⃗⃗⃗⃗ )
⃗⃗⃗⃗⃗ = g(N) + 8MN
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · 4DO
donc g(M) = g(N) + 2MN ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
DO.
2. a. g(O) = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
b. g(M) = 0 équivaut à MO DO=0.
%3 est le plan passant par O et de vecteur normal ⃗⃗⃗⃗⃗
OD.
Il s’agit du plan médiateur de [AC].
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
3. a. g(M) = 32 équivaut à g(O) + 8MO ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
DO = 32 ce qui équivaut à 8MO DO = 32 soit
à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MO · ⃗⃗⃗⃗⃗
DO = 4.
b. H est le milieu de [OD].
c. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MO · ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
DO = 4 équivaut à (MH HO) · ⃗⃗⃗⃗⃗ MH · ⃗⃗⃗⃗⃗
DO = 4 donc à ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ DO + ⃗⃗⃗⃗⃗
HO · ⃗⃗⃗⃗⃗
DO = 4 soit à
MH · ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ DO = 0 car H appartient à %4 donc ⃗⃗⃗⃗⃗
HO · ⃗⃗⃗⃗⃗
DO = 4.
%4 est donc le plan passant par H et de vecteur normal ⃗⃗⃗⃗⃗
DO.

183 On pourra se référer au livre d’Yvonne et René Sortais : Géométrie de l’espace et


du plan, paru aux éditions Hermann en 1997.

184 On pourra se référer au livre d’Yvonne et René Sortais : Géométrie de l’espace et


du plan, paru aux éditions Hermann en 1997.

185 • Si A et B sont confondus.


L’ensemble cherché est l’espace tout entier si k = 0. Sinon si k est non nul, l’ensemble
cherché est l’ensemble vide.
−𝑘
• Si A et B sont distincts. Soit H le point de l’espace défini par ⃗⃗⃗⃗⃗
AH = AB² ⃗⃗⃗⃗⃗
AB ,
on a ⃗⃗⃗⃗⃗
HA · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 𝑘 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MA · ⃗⃗⃗⃗⃗ MH · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB = 𝑘 si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ AB = 0 donc l’ensemble
cherché est le plan passant par H et de vecteur normal ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 110


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

𝑥 + 2𝑦 − 𝑧 = 0
186 L’équation équivaut au système { qui caractérise la droite
𝑥 − 𝑦 + 2𝑧 + 6 = 0
passant par A(– 4 ; 2 ; 0) et de vecteur directeur 𝑢
⃗ (–1 ; 1 ; 1).

187 Soit h la hauteur du tétraèdre ABCD.


1
Le volume V est égal à h  ! où ! est l’aire commune aux faces du tétraèdre.
3
Le volume V est aussi la somme des volumes des quatre tétraèdres MABC, MABD,
1 1 1 1
MACD et MBCD dont les volumes sont respectivement d1  ! , d2  !, d3  ! et d4 
3 3 3 3
!, où d1, d2, d3 et d4 sont les distances respectives du point M aux faces ABC, ABD,
ACD et BCD.
On obtient alors h = d1 + d2 + d3 + d4.

188 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, pour la
deuxième condition il faut lire « AB² + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑃 · ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑄 = 0 ».
⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
Les points P et Q jouant le même rôle, on peut remplacer AP ⃗⃗⃗ où I est le
AQ par 2AI
milieu de [PQ].
1
⃗⃗⃗⃗⃗
AB + ⃗⃗⃗⃗⃗
AP + ⃗⃗⃗⃗⃗
AQ = ⃗0 équivaut à ⃗⃗⃗
AI = − 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB donc I est un point fixe.
De plus :
⃗⃗⃗⃗⃗ · ⃗⃗⃗⃗⃗
AB² + AP ⃗⃗⃗ + IP
AQ = 0 équivaut à AB² + (AI ⃗⃗⃗ − IP
⃗⃗⃗ ) · (AI ⃗⃗⃗ ) = 0 ce qui équivaut à :
√5
IP² = AB² + AI² soit à IP = AB.
2
La double condition est donc équivalente au fait que P appartiennent à la sphère de
√5 1
centre I et de rayon AB avec I tel que ⃗⃗⃗
AI = − 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
2
Les couples (P, Q) sont les extrémités des diamètres de cette sphère.

Travaux pratiques
TP Un tétraèdre dans un cube
Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
A. Construction et conjectures avec un logiciel
2. a. Pour a = 0, M et N sont confondus avec le point A.
Pour a = 1, M et P sont confondus avec le point B.
1
b. Lorsque a = 4 , on peut conjecturer que le volume.
1
c. Dans le cas a = 4 les points M, N, P et Q sont coplanaires.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 111


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3.a. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
̂ ».
« Faire afficher la valeur de l’angle 𝑁𝑀𝑃
b. On conjecture que le triangle MNP est rectangle en M.
4. a  0,71.
B. Optimisation du volume
1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 6𝑎𝑖 donc M(6a ; 0 ; 0).
AM = 𝑎AB
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 6𝑎𝑗 donc N(0 ; 6a ; 0).
AN = 𝑎AD
On obtient également :
P(6 ; 6 – 6a ; 6 – 6a) et Q(0; 6 – 6a ; 6a).
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MN(−6𝑎 ; 6𝑎 ; 0) et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MP(6 − 6𝑎 ; 6 − 6𝑎 ; 6 − 6𝑎).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ · MP
b. MN ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 0 donc MNP est rectangle en M.
3. a. xM + yM – 2zM – 6a = 0 ; xN + yN – 2zN – 6a = 0 et xP + yP – 2zP – 6a = 0
donc le plan (MNP) a pour équation x + y – 2z – 6a = 0.
1
b. Pour a = 4.
c. Ce résultat est conforme à la conjecture faite.
𝑥=𝑡
4. a. {𝑦 = 6 − 6𝑎 + 𝑡 , t  ℝ.
𝑧 = 6𝑎 − 2𝑡
b. On résout le système :
𝑥 + 𝑦 − 2𝑧 − 6𝑎 = 0
{ 𝑥=𝑡
𝑦 = 6 − 6𝑎 + 𝑡
𝑧 = 6𝑎 − 2𝑡
𝑡 = 4𝑎 − 1
on obtient : {𝑥 = 4𝑎 − 1.
𝑦 = 5 − 2𝑎
𝑧 = 2 − 2𝑎
Donc H a pour coordonnées (4a – 1 ; 5 – 2a ; 2 – 2a).
5. a. MN = √36𝑎² + 36𝑎² = 6√2𝑎 puisque a > 0.
MP = √3(6 − 6𝑎)² = √3(6 − 6𝑎) car 6–6a > 0 puisque a < 1.
Soit !MNP l’aire du triangle MNP.
1
!MNP = 2 MN  MP puisque MNP est rectangle en M.
On obtient donc :
1
!MNP = 2 × 6√2𝑎 × √3(6 − 6𝑎) = 18√6(1 − 𝑎)𝑎.
b. QH² = (4a – 1)² + (5 – 2a – 6 + 6a)² + (2 – 2a – 6a)²
QH² = (4a – 1)² + (– 1 + 4a)² + (2 – 8a)²
QH² = 6  (4a – 1)².
1
On a donc QH = √6(4𝑎 − 1) car 4a – 1  0 puisque a  4.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 112


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1
6. a. V(a) = 3  !MNP  QH = 6√6(1 − 𝑎)𝑎 × √6 × (4𝑎 − 1) = 36(– 4a3 + 5a² – a).
b. V’(a) = 36(– 12a² + 10a – 1).
5+√13 5−√13
c. Le polynôme – 12a² + 10a – 1 a deux racines :  = et  = .
12 12
1
On déduit le tableau de variations de la fonction V sur l’intervalle [ ; 1[ :
4
x 1  1
4
V’(a) + 
V()
f

5+√13
d. La valeur de a pour laquelle le volume est maximal est a =  = .
12
Ce résultat est conforme à la conjecture faire puisque   0,71 à 0,01 près.

Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. a. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (1 ; 7 ; 1).
OA(10 ; 0 ; 1) et OB
⃗⃗⃗⃗⃗
OA · ⃗⃗⃗⃗⃗
OB = 11. Donc (OA) et (OB) ne sont pas perpendiculaires.
̂ ≈ 81,1° à 0,1°près.
b. AOB
2. 7xO + 9yO – 70zO = 0
7xA + 9yA – 70zA = 0
7xB + 9yB – 70zB = 0 donc (OAB) a pour équation 7x + 9y – 70z = 0.
𝑥 = 10𝑡
3. { 𝑦 = 0 avec t réel quelconque.
𝑧 = 5 − 4𝑡
4. 7x + 9y – 70z + 175 = 0.
5. F(5 ; 0 ; 3).
⃗⃗⃗⃗ (9 ; − 7 ; 0) et ⃗⃗⃗⃗⃗
6. EF AB(−9 ; 7 ; 0) donc ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ .
AB = −2EF
2 2
(EF) est donc parallèle à (AB).

Sujet B
1 1
1. I (0; 2 ; 1) et J (1; 0; 2).
1
BI (−1 ; 2 ; 1) et ⃗⃗⃗⃗⃗
2. a. ⃗⃗⃗ BG(0 ; 1 ; 1).

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 113


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𝑛⃗ · ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0.
BI = 0 et 𝑛⃗ · BG
𝑛⃗ est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (BGI) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (BGI).
b. x – 2y + 2z – 1 = 0.
3. K n’appartient pas à (BGI).
4. a. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire « En
1
utilisant le triangle FIG, démontrer que le volume du tétraèdre FBIG est égal à 6 ».
1×1 1
L’aire de FIG est égale à soit 2.
2
1 1 1
Le volume de FBIG est égal à 3 × 2 × 𝐵𝐹 = 6.
𝑥 =1+𝑡
b. { 𝑦 = −2𝑡 avec t réel quelconque.
𝑧 = 1 + 2𝑡
c. On détermine l’intersection de la droite ∆ et du plan (BGI) :
2
(1 + 𝑡) − 2(−2𝑡) + 2(1 + 2𝑡) − 1 = 0 équivaut à 𝑡 = − .
9
7 4 5
On a alors 𝑥 = 9, 𝑦 = 9 et 𝑧 = 9.
7 4 5
F’ a pour coordonnées (9 ; 9 ; 9).
2
5. FF’ = 3.
1
1 3𝑉 3× 3
6
𝑉 = 3 𝐴𝐵𝐺𝐼 × 𝐹𝐹′ donc 𝐴𝐵𝐺𝐼 = 𝐹𝐹′ = 2 = 4.
3

Sujet C
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles
dans le manuel numérique enseignant.
Partie A
1. L’appel retourne 7.
2. f permet de déterminer la distance entre deux points dont les coordonnées dans un
repère orthonormé.
Partie B
1 1 1
1. A(0 ; 0 ; 0), G(1 ; 1 ; 1), I(1 ; 0 ; 2), J(1 ; 2 ; 0) et K(2 ; 1 ; 0).
1 1 1 1
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG(1 ; 1 ; 1) , ⃗IJ(0 ; 2 ; − 2) et ⃗⃗⃗
IK(− 2 ; 1; − 2).
⃗⃗⃗⃗⃗
AG · ⃗IJ = 0 et ⃗⃗⃗⃗⃗
AG · ⃗⃗⃗
IK = 0.
⃗⃗⃗⃗⃗
AG est un vecteur non nul, orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du
plan (IJK) donc 𝑛⃗ est un vecteur normal au plan (IJK).
3
b. x + y +z – 2 = 0.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 114


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1 1 1 1
3. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AN (2 ; 2 ; 2) donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AN = 2 ⃗⃗⃗⃗⃗
AG ce qui prouve que N est un point de (AG).
1 1
⃗⃗⃗⃗ IN · ⃗⃗⃗⃗⃗
IN (− 2 ; 0; 2) et ⃗⃗⃗⃗ AG = 0 donc (IN) est orthogonale à (AG).
Finalement N est le projeté orthogonal de I sur (AG).
√𝟐
b. IN = .
𝟐
3 1 1 1 3
4.a. 𝑥𝑁 + 𝑦𝑁 + 𝑧𝑁 − 2 = + 2 + 2 − 2 = 0 donc N appartient à (IJK).
2
1 1
b. ⃗⃗⃗⃗
IN (− 2 ; 2 ; 0) et ⃗⃗⃗⃗
BF(0 ; 0 ; 1), ⃗⃗⃗⃗
IN · ⃗⃗⃗⃗
BF = 0.
(IN) est orthogonale à (BF) et comme I appartient à (BF) ces droites sont sécantes : (IN)
est donc perpendiculaire à (BF).

Sujet D
1. (AC) est orthogonale à (AB) et (AC) est orthogonale à (BD).
(AB) et (BD) étant deux droites sécantes du plan (BAD) on en déduit que (AC) est
perpendiculaire à (BAD).
2. (DB) est perpendiculaire à (BAC) et (AB) est incluse dans (BAC) donc (DB) est
orthogonale à (AB) : DBA est donc un triangle rectangle en B.
(DB) est perpendiculaire à (BAC) et (BC) est incluse dans (BAC) donc (DB) est
orthogonale à (BC) : DBC est donc un triangle rectangle en B.
(AC) est perpendiculaire à (BAD) et (AD) est incluse dans (BAD) donc (AC) est
orthogonale à (AD) : DCA est donc un triangle rectangle en A.
Comme de plus ABC est rectangle en A, les quatre faces du tétraèdre ABCD sont des
triangles rectangles donc ABCD est un bicoin.
3. a. ADC est rectangle en A donc DC > AD et DC > AC
DBC est rectangle en B donc DC > DB et DC > BC
ABC est rectangle en B donc BC > AB, donc DC > BC > AB.
Finalement [DC] est la plus longue arête de ABCD.
b. ADC est rectangle en A et I est le milieu de [DC] donc ID = IA = IC.
DBC est rectangle en B donc ID = IB = IC.
Finalement IA = IB = IC = ID.
Partie B
1. 2x – 2y + z +1 = 0.
2. 2(2t + 1) – 2(–2t + 9) + (t –3) +1 = 0 équivaut à 9t –18 = 0 soit à t = 2.
On a obtient x = 5 ; y = 5 et z = –1.
Le point d’intersection du plan 3 avec la droite d est le point B(5 ;5 ;–1).
3. 2xC – 2yC + zC +1 = 2 × 7 – 2 × 3 + (–9) + 1 = 14 – 6 – 9 + 1 = 0.
Donc C appartient 3.
⃗⃗⃗⃗⃗
AB(2 ; 4 ; 4) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AC(4 ; 2 ; −4) donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · ⃗⃗⃗⃗⃗
AC = 0.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 115


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De plus AB = AC = 6.
ABC est rectangle isocèle en A.
4. a. (AB) est incluse dans le plan 3 et d est orthogonale à 3donc (AB) est orthogonale à
d c’est-à-dire à (BM).
Le triangle ABM est donc rectangle en B.
b. ABM est isocèle en B si et seulement si BM = AB.
ce qui équivaut à BM² = AB² donc à (2t – 4)² + (–2t + 4)² +(t – 2)² = 36
et à 9t² – 36t =0 soit à t² – 4t = 0.
c. M1(1 ; 9 ; −3) et M2(9 ; 1 ; 1).

Sujet E
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
1. a. AC ⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
AG.
b. ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + AE
⃗⃗⃗⃗⃗ = (AC
AG · BD ⃗⃗⃗⃗⃗ ) · BD
⃗⃗⃗⃗⃗ donc ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ · BD
⃗⃗⃗⃗⃗ = AC
AG · BD ⃗⃗⃗⃗⃗ · BD
⃗⃗⃗⃗⃗ + AE ⃗⃗⃗⃗⃗ .
ABCD est un carré donc (AC) et (BD) sont perpendiculaires d’où ⃗⃗⃗⃗⃗
AC · ⃗⃗⃗⃗⃗
BD = 0.
(AE) est perpendiculaire au plan (BCD) donc ⃗⃗⃗⃗⃗ BD = 0. Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
AC · ⃗⃗⃗⃗⃗ AG · ⃗⃗⃗⃗⃗
BD = 0.
c. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires de la direction du plan (BDE) donc
⃗⃗⃗⃗⃗
AG est un vecteur normal au plan (BDE) : (AG) est perpendiculaire à (BDE).
2. a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AG(1; 1; 1) et ⃗⃗⃗⃗⃗
AG est un vecteur normal à (BDE) donc (BDE) a une équation de la
forme x + y + z + d = 0. B ∈ (BDE) donc xB + yB + zB + d = 0 ce qui conduit à d = – 1.
Donc (BDE) a pour équation x + y + z – 1 = 0.
1 1 1
b. K(3 ; 3 ; 3).
1
c. Le volume de BDEG est égal à 3.

Sujet F
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire « Choisir
la bonne réponse ».
1. Réponse d.
2. Réponse b.
3. Réponse c.

Chapitre 3 Orthogonalité dans l’espace – 116


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Chapitre 4
Les suites

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Les suites numériques constituent un outil connu depuis la classe de Première.
Le cours présente donc progressivement dans une première partie la notion de limite
finie ou infinie en insistant sur les suites usuelles. L’élève y apprend à utiliser les
définitions pour déterminer une limite ou exploiter une limite connue. On complète ces
notions avec la détermination algorithmique d’un seuil.
La deuxième partie du cours détaille toutes les règles sur les opérations de
manière synthétique en prenant soin de faire entrer l’élève dans les difficultés liées à la
levée d’une forme indéterminée de manière progressive.
La troisième partie du cours s’intéresse à la détermination de limite par
comparaison ou à l’aide du théorème des gendarmes et complète les connaissances
de l’élève sur les suites géométriques notamment en termes de limites.
La quatrième partie du cours expose le théorème de convergence des suites
monotones et la propriété des suites croissantes non majorées.
Une liste de capacités supplémentaires complète le cours en faisant le lien
avec le raisonnement par récurrence et la modélisation de phénomènes discrets par
une suite.
Les différents algorithmes proposés renforcent notamment la maîtrise des
outils numériques (Python, Tableur et Calculatrice) via une mise en œuvre accessible
et directement liée au chapitre. Une page « Démontrer » permet à l’élève de réinvestir
des outils de preuve (raisonnement par l’absurde,…) sur des propriétés dont la
démonstration n’est pas au programme, et donc non traitée dans le cours, mais quand
même accessible.
Les points essentiels sont repris sous la forme d’une carte mentale que l’élève
peut manipuler en autonomie. On y rappelle les limites des suites usuelles, les règles
sur les opérations, les théorèmes de comparaison, des gendarmes et de convergence des
suites monotones.
La rubrique « Faire le point avec des exercices corrigés » et les deux
parcours différenciés qui suivent sont en lien direct avec cette carte mentale. On
cherche à faire acquérir à l’élève la plus grande autonomie possible dans le calcul de
limites et l’utilisation des théorèmes en variant les situations.

Chapitre 4 Les suites – 117


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Une page consacrée au Grand Oral fournit à l’élève des pistes de réflexion
liées au thème des suites pour préparer l’épreuve en reprenant des modélisations
courantes traitées dans les exercices du chapitre.
2 Les objectifs des activités
Les activités proposées dans le chapitre construisent progressivement et via des
situations variées la notion de limite d’une suite numérique conformément au
programme officiel. Elles permettent également d’introduire des outils pour démontrer
la convergence d’une suite.
Les activités d’introduction ont donc pour objectif principal de présenter la
notion de limite finie (Activité 1) et de limite infinie (Activité 2). Dans un deuxième
temps, on illustre sur un exemple les conditions de validité et l’utilité du théorème des
« gendarmes » (Activité 3). Enfin, un exemple plus concret mais tiré de la recherche
mathématique permet à l’élève de découvrir le théorème de convergence des suites
monotones (Activité 4).
3 Exercices, TP et algorithmes
Les deux TP proposés présentent à l’élève deux applications de la notion de
suites convergentes pour obtenir une approximation facile à piloter de constantes
fréquemment rencontrées. Ils s’appuient sur une étude mathématique complète du
problème qui est ensuite mise en application en ayant recours au tableur ou à un
programme Python.
Des exercices d’application de difficultés croissante et d’objectifs variés
couvrant l’ensemble du programme sont proposés. Le chapitre propose aussi d’autres
applications des suites comme outils de modélisation des phénomènes discrets en
sciences expérimentales (Physique exercice 96, SES exercices 98 et 99), SVT exercice
100) mais aussi parfois de manière plus théorique en initiant à l’étude de suites
récurrentes linéaires d’ordre 2 (exercice 125), de fractales (exercice 126), de suites
imbriquées (exercice 127)… Quasi systématiquement, la programmation sous
Python ou le recours au tableur sont mis à contribution comme outils de conjecture.

B Se tester pour un bon départ


1 1. a. On développe l’expression. La réponse a. est vraie.
b. On poursuit le calcul effectué à la question précédente. La réponse b. est vraie.
c. On exhibe un contre-exemple. La réponse c. est fausse.
d. On exhibe un contre-exemple. La réponse d. est fausse.
2. a. On exhibe un contre-exemple. La réponse a. est fausse.
b. On développe l’expression. La réponse b. est vraie.
c. On exhibe un contre-exemple. La réponse c. est fausse.
d. On développe l’expression. La réponse d. est vraie.

Chapitre 4 Les suites – 118


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2 1. Vrai.
2. Faux.

1
3 1.a. u1 = u0 + 2 × 02
= – 1.
1
b. Pour tout entier naturel n, un+1 – un = un + 2 × n2 – un
1
= 2 × n2.
1
Or pour tout entier naturel n, 2 × n2 ≥ 0.
La suite (un) est donc croissante.
2. a. Pour tout entier naturel n non nul, vn+1 = – 5n² – 11n – 3.
b. Pour tout entier naturel n non nul, vn+1 – vn = – 10n – 6.
Or pour tout entier naturel n, – 10n – 6 < 0.
La suite (vn) est donc (strictement) décroissante.

4 a. Faux. b. Faux.

5 1. Faux 2. Vrai.

6 a. Pour tout entier naturel n, un = – 2 + 7n. Or – 2 + 7n > 1 000 équivaut à


1 002 1 002
n> . Et ≈143,1. Donc l’entier n0 cherché est 144.
7 7
b. À l’aide de la calculatrice, (un) semble tendre vers +∞.

1 𝑛
7 a. Pour tout entier naturel n, vn = 5 × (3) .
b. lim 𝑣𝑛 = 0.
𝑛→+∞
c. Pour tout entier naturel n :
1 𝑛+1
1 − (3)
𝑆𝑛 = 5 ×
1
1−3
15 1 𝑛+1
= × (1 − ( ) )
2 3

Chapitre 4 Les suites – 119


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C Activités
Activité 1 La chance s’en va !
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant
ou sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la
modifier à votre guise.
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, dans l’énoncé à la
dernière ligne il faut lire « …la probabilité de tirer la boule bleue » et non rouge.
1 1
1. a. p1 = 2 b. p2 = 3
1
c. Au 3e tirage, il y a une boule bleue et trois boules rouges dans l’urne donc p3 = 4.
1
2. Au ne tirage, il y a une boule bleue et n boules rouges dans l’urne donc pn = 𝑛 + 1.
1
3. a. On détermine N tel que pN < 0,1. Donc 𝑁 + 1 < 0,1.
On a alors : N > 9. Donc N = 10.
1 1
b. Pour tout entier naturel n tel que n ≥ N, on a 𝑛 + 1 ≤ 𝑁 + 1.
1
Or, par définition de N : < 0,1. Donc pn < 0,1.
𝑁+1
4. On détermine N’ tel que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à N’, on a :
1
< 10−3 . Donc n > 999. Donc N’= 1 000.
𝑛+1
5. Soit a > 0. On détermine N’’ tel que pour tout entier naturel n ou égal à N’’, on a :
– a < pn < a
1
−𝑎 < 𝑛 + 1 < 𝑎.
1 1
Or 𝑛 + 1 > 0 donc la double inégalité précédente est équivalente à 𝑛 + 1 < 𝑎.
1
Donc 𝑛 > 𝑎 + 1. On appelle N’’ le premier entier naturel strictement supérieur à
1
+ 1. Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à N’’, on a – a < pn < a.
𝑎

Activité 2 Le logo arc-en-ciel


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1. Pour tout entier naturel n non nul, cn+1 = cn + 2.
La suite (cn) est une suite arithmétique de premier terme c1 = 1 et de raison 2.
Pour tout entier naturel n non nul : cn = c1 + 2(n – 1) = 2n – 1.
2. Par récurrence sur la propriété P(n) : sn = n².
Initialisation : on a s1= 1 et 1² = 1 donc s1 = 1² et P(1) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n non nul tel que P(n) est vraie, c’est-à-dire
tel que sn = n².

Chapitre 4 Les suites – 120


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

On montre que P(n + 1) est vraie, c’est-à-dire que sn+1 = (n + 1)².


On a : sn+1 = sn + cn+1
sn+1 = n2 + 2n + 1.
Donc sn+1 = (n + 1)2. P(n + 1) est donc vraie.
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est héréditaire. Donc d’après le
principe de récurrence, P(n) est vraie pour tout entier naturel n non nul, c’est-à-dire
que sn = n2 pour tout entier naturel n non nul.
3. On détermine N tel que sN > 1 000. Donc N 2 > 1 000.
On a alors : N > 100. Donc N = 101.
Pour tout entier naturel n tel que n ≥ N on a n2 ≥ N 2.
Or, par définition de N : N2 > 1 000. Donc sn > 1 000.
4. N’ = 106 + 1.
5. Soit A > 0. On détermine N’’ tel que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à
N’’, on a : A < sn
A < n²
√𝐴 < 𝑛
On appelle N’’ le premier entier naturel strictement supérieur à √𝐴.
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à N’’, on a A < sn.

Activité 3 On l’embarque !
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1. Non car (sin(n)) est une suite usuelle qui n’admet pas de limite.
2. v1 ≈ 0,84 ; v2 ≈ 0,64 ; v3 ≈ 0,08 ; v4 ≈ – 0,38 ; v5 ≈ – 0,43 ; v6 ≈ – 0,11 ;
v7 ≈ 0,25 ; v8 ≈ 0,35 ; v9 ≈ 0,14 ; v10 ≈ – 0,17.
3. On conjecture que la suite converge vers 0.
4. a. Pour tout entier naturel non nul n, – 1 ≤ sin (n) ≤ 1 puis on divise les membres de
cette double inégalité par √𝑛.
b. Les deux suites convergent vers 0.
c. Oui. La suite (vn) oscille entre les suites (un) et (wn) mais semble bien être
contrainte de tendre vers 0.

Chapitre 4 Les suites – 121


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Activité 4 Une suite convergente…mais quelle est sa limite ?


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Partie A.
1. u1 = 0,2 ; u2 = 0,23 ; u3 = 0,235 ; u4 = 0,235 7 ; u5 = 0,235 711 ; u6 = 0,235 711 13 ;
u7 = 0,235 711 131 7; u8 = 0,235 711 131 719 ; u9 = 0,235 711 131 719 23 ;
u10 = 0,235 711 131 719 232 9.
2. Oui par 0,3 par exemple. Sinon pour tout entier naturel n non nul, un ≤ 1.
3. Cette suite est croissante.
4.
0,24000000000000
0,23500000000000
0,23000000000000
0,22500000000000
0,22000000000000
0,21500000000000 Série1
0,21000000000000
0,20500000000000
0,20000000000000
0,19500000000000
0 2 4 6 8 10
5. On conjecture que cette suite est convergente.
Partie B.

1. v1=√2, 𝑣2 = √2 + √2, 𝑣3 = √2 + √2 + √2
2. Par récurrence sur la propriété P(n) : 0≤vn≤ vn+1≤ 2.
Initialisation : on a v0=0 et v1=√2 donc 0≤v0≤ v1≤ 2et P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que P(n) est vraie, c’est-à-dire tel que
0≤vn≤ vn+1≤ 2. On montre que P(n+1) est vraie, c’est-à-dire que 0≤vn+1≤ vn+2≤ 2.
On a : 0≤vn≤ vn+1≤ 2
2≤2+vn≤2+ vn+1≤ 4
0 < √2 ≤ √2 + 𝑣𝑛 ≤ √2 + 𝑣𝑛+1 ≤ √4
Donc 0≤vn+1≤ vn+2≤ 2. P(n+1) est donc vraie.
Conclusion : la propriété est vraie pour n=0 et est héréditaire. Donc d’après le
principe de récurrence, P(n) est vraie pour tout entier naturel n, c’est-à-dire que
0≤vn≤ vn+1≤ 2 pour tout entier naturel n.
3. a. La suite est croissante.
b. 2 est un majorant de la suite.
4. On conjecture une limite égale à 2.

Chapitre 4 Les suites – 122


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

D Exercices
Automatismes et rituels
16 1 2 1 9
1 a. b. 6 c. 15 d. − 6 e. 14 f. 20
5
2 a. 32 b. 6 c. 1

3 a. x2(– x + 2) b. (4 – 9x)(4 + 9x)

4 a. 9x2– 6x + 1 b. 4x2 – 9 c. – 3x2 + 4x d. 2x + 8

5 a. Faux. b. Vrai. c. Vrai.

6 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, à la question d.


il faut lire « k(x)= » au début de la ligne .
1
a. f’(x) = 6x – 2 b. g’(x) = 4x – 𝑥 2
1
c. h’(x)=2 + 𝑥² d. k’(x) = –4ex + 10x
√𝑥

1 1
25−4 e5 −e2 − 1
7 a. =7 b. c. 6 3 3 = − 18
5−2 3

8 T:y=–x+4

1 1
9 a. On a : Δ < 0. Donc pour tout réel x, 3𝑥 2 − 2 𝑥 + 3 > 0.
Donc 6 = ℝ.
3
b. 6 = {0; 4}.

10 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire « On
se place dans un repère orthonormé du plan. »
⃗⃗⃗⃗⃗
AB(9 ; −3) et CD⃗⃗⃗⃗⃗ (−2 ; −6). Donc ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = −18 + 18 = 0. Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
AB · CD ⃗⃗⃗⃗⃗
AB et CD
sont orthogonaux donc les droites (AB) et (CD) sont perpendiculaires.

11 Les bonnes réponses sont a. et b.

12 a. On calcule les coordonnées des vecteurs et on montre que leur déterminant est
nul.
b. Si les abscisses des deux points sont égales on obtient une droite parallèle à l’axe
des ordonnées d’équation x = k où k est l’abscisse commune aux deux points. Sinon
l’équation est de la forme y = mx + p et on calcule d’abord la pente m avec la formule
Chapitre 4 Les suites – 123
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

puis l’ordonnée à l’origine p en résolvant l’équation obtenue en remplaçant x et y par


les coordonnées d’un des deux points.

4 5 29 1
13 1. 𝑃(A ∩ B) = 15 + 8 − 40 = 6.
4 5 1
2. 𝑃(A) × 𝑃(B) = 15 × 8 = 6.
Donc 𝑃(A ∩ B) = 𝑃(A) × 𝑃(B). A et B sont donc indépendants.

14 Vrai.

1
15 a. La première en partant du haut à droite. Elle est affectée de la probabilité 4.
̅ ).
b. Avec la formule des probabilités totales en utilisant la partition (A; A

Maîtriser les bases


16 a. +∞ b. 0

17 lim 𝑢𝑛 = +∞ donc pour tout réel A et en particulier pour A = 1 000, il existe un


𝑛→+∞
rang N à partir duquel tous les termes un sont strictement supérieurs à A.

18 La suite (vn) est une suite usuelle telle que lim 𝑣𝑛 = −∞.
𝑛→+∞
Donc pour tout réel A, et en particulier pour A = – 10 000, il existe un rang N à partir
duquel tous les termes vn appartiennent à l’intervalle ]- ∞; 𝐴[.
On est donc assuré de l’existence d’un rang N tel que si n est supérieur ou égal à N
alors vn est strictement inférieur à – 10 000.

19 La suite (wn) est une suite usuelle telle que lim 𝑤𝑛 = 0.


𝑛→+∞
Donc pour tout réel a, et en particulier pour a = 0,001, il existe un rang N à partir
duquel tous les termes wn appartiennent à l’intervalle :
]0 – 0,001 ; 0 + 0,001[∪]– 0,001 ; 0,001[.
On est donc assuré de l’existence d’un rang N tel que si n est supérieur ou égal à N
alors wn est strictement compris entre – 0,001 et 0,001.

20 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
Ligne 3 : u<=4
Ligne 6 : u

21 lim 𝑢𝑛 + 𝑣𝑛 = +∞ , lim 𝑢𝑛 × 𝑤𝑛 = −∞ et lim 𝑣𝑛 × 𝑤𝑛 = −∞.


𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Chapitre 4 Les suites – 124


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

22 1. +∞ 2. –∞

23 1. +∞ 2. –∞

24 1. +∞ 2. –∞

25 1. +∞ 2. +∞

26 1. –∞ 2. –∞

27 1. 0 2. 0

28 1. 0 2. 0

29 1. D’après la règle sur la limite d’une somme : lim 𝑢𝑛 = 2.


𝑛→+∞
D’après la règle sur la limite d’une somme : lim 𝑣𝑛 = −7.
𝑛→+∞
2
2. D’après la règle sur la limite d’un quotient : lim 𝑤𝑛 = − 7.
𝑛→+∞

30 1. –∞ 2. – 3

31 a. +∞ b. –∞

32 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire à la
fin de l’énoncé « ...alors (vn) converge vers 2… »
Vrai d’après le théorème des gendarmes.

33 1. a. 1 si n est pair ou -1 si n est impair.


b. Pour tout entier naturel n, -1≤(-1)n donc -1+4n²≤4n²+(-1)n.
2. La suite a pour limite +∞.

34 1.Pour tout entier naturel n, –(– 1)n ≤ 1.


Donc pour tout entier naturel n, vn ≤ – 3n + 1.
2. On a : lim (−3𝑛 + 1) = −∞.
𝑛→+∞
D’après le théorème de comparaison : lim 𝑣𝑛 = −∞.
𝑛→+∞

35 1. a. Pour tout entier naturel n, – 1 ≤ cos (n) ≤ 1.


b. Pour tout entier naturel n, 6 cos (n) ≤ 6 donc – n2 + 6 cos (n) ≤ – n2 + 6.
2. La limite est – ∞.

Chapitre 4 Les suites – 125


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

36 1. Pour tout entier naturel n non nul, – 1 ≤ sin (n) ≤ 1. Puis on divise par n.
1 1
2. lim = 0 et lim − 𝑛 = 0 donc d’après le théorème des gendarmes
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞
sin(𝑛)
lim = 0.
𝑛→+∞ 𝑛

37 1. +∞ car 3 > 1 2. 0 car – 1 < 0,99 < 1.


3. 0 car – 1 < – 0,1 < 1 4. +∞ car e > 1.

38 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
Ligne 3 : la suite est convergente.
Ligne 5 : la suite est divergente.

39 Chaque suite (un) est une suite géométrique.


5 5 𝑛
a. Comme – 1 < 6 < 1 on a : lim (6) = 0. Donc lim 𝑢𝑛 = 0.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝑛
b. Comme √3 > 1 on a : lim (√3) = +∞. Donc lim 𝑢𝑛 = -∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
10 10 𝑛
c. Comme > 1 on a : lim ( 7 ) = +∞. Donc lim 𝑢𝑛 = -∞.
7 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
d. Comme – π < – 1, la suite (un) diverge par absence de limite.
e. Pour tout entier naturel n, un = 3 × 3n. Comme 3 > 1 on a : lim 3𝑛 = +∞.
𝑛→+∞
Donc lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞

6 𝑛 6
40 Pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 = (7) . Donc 𝑞 = 7 et – 1 < q < 1 donc la suite
converge vers 0.

41 1. Cette proposition est vraie.


2.a. Contraposée : Si la suite de terme général (qn) n’a pas pour limite 0 alors q ≤ 0
ou 1 ≤ q.
Réciproque : Si la suite de terme général (qn) a pour limite 0 alors 0 < q < 1.
b. La contraposée d’une proposition a la même valeur de vérité que la proposition en
question. Donc la contraposée de la proposition initiale est vraie.
Si on considère q = – 0,1 alors la suite de terme général (qn) a pour limite 0
mais – 0,1 n’est pas strictement compris entre 0 et 1.
Donc la réciproque de la proposition initiale est fausse.

42 1. Faux. Si une suite est majorée par 6 cela signifie que tous les termes sont
inférieurs ou égaux à 6.

Chapitre 4 Les suites – 126


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. Vrai. Si une suite est minorée par 2 cela signifie que tous les termes sont supérieurs
ou égaux à 2. Or 2 étant strictement supérieur à 1, cela implique donc que tous les
termes sont supérieurs ou égaux à 1.
3. Vrai. La suite est croissante et majorée donc elle converge d’après le théorème de
convergence monotone.

43 Pour tout entier naturel n, on a n ≥ 0 donc un ≥ 1.


Donc la suite (un) est minorée par 1.

44 On a u1 = 2 donc la suite (un) n’est pas majorée par 1. Pour tout entier naturel n
1
non nul, 𝑛 ≤ 1 donc u n ≤2 et la suite (un) est majorée par 2.

45 1. Pour tout entier naturel n, 6 ≤ un ≤ 8.


2. Pour tout entier naturel n, – 5 ≤ un ≤ 5.

46 1. 3 semble être un majorant possible de la suite.


2. a. Pour tout entier naturel n :
3𝑛−1
un – 3= 𝑛+3 − 3
3𝑛 − 1 − 3𝑛 − 9
=
𝑛+3
10
= − 𝑛+3
b. Pour tout entier naturel n, n + 3 > 0 donc un – 3 < 0. On peut donc en conclure que
pour tout entier naturel n : un < 3. La conjecture est donc vérifiée et la suite est
majorée par 3.

47 1. a. On utilise le mode TABLE de la calculatrice. On obtient : u0 = 4, u1 = – 1,


u2 = – 4, u3 = – 5, u4 = – 4, u5 = – 1, u6 = 4, u7 = 11, u8 = 20 et u9 = 31.
b. u2 = – 4 donc – 1 n’est pas un minorant de la suite.
c. u9 = 31 donc 20 ne peut pas être un majorant de la suite.
2. Pour tout entier naturel n :
un + 5 = n2 – 6n + 4 + 5
= n2 – 6n + 9
= (n – 3)2
3. Pour tout entier naturel n, (n – 3)2 ≥ 0 donc un ≥ – 5. La suite est minorée par – 5.

48 a. Par récurrence sur la propriété P(n) : un ≤ 3.


Initialisation : on a u0 ≤ 3. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un ≤ 3. Alors en ajoutant 6 à
chaque membre de l’inégalité puis par croissance de la fonction racine carrée sur
[0 ; +∞[ on obtient un+1 ≤ 3.
b. La suite est convergente (Théorème de convergence monotone).
Chapitre 4 Les suites – 127
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

13 53 187 617
49 1. a. u0 = 2 ; u1 = ≈ 4,3 ; u2 = ≈ 5,9; u3 = ≈ 6,9 ; u4 = ≈ 7,6 ;
3 9 27 81
1 963 6 113 18 787 57 257
u5 = ≈ 8,1 ; u6 = ≈ 8,4; u7 = ≈ 8,6; u8 = ≈ 8,7; u9 ≈ 8,8.
243 729 2 187 6 561
b. (un) semble être croissante et majorée par 9.
2. Par récurrence sur la propriété P(n) : un ≤ 9.
Initialisation : on a u0 ≤ 9 . P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un ≤ 9. Alors en multipliant
2
chaque membre de l’ inégalité par et en ajoutant 3 on obtient un+1 ≤ 9.
3
2 1
3. Pour tout entier naturel n, un+1 – un = 3 un + 3 – un =− 3 un + 3.
1
Comme un ≤ 9 alors − 3 un + 3 ≥ 0 et donc un+1 – un ≥ 0. La suite est croissante.
4. La suite est croissante et majorée donc elle converge. (Théorème de convergence
monotone)

Pour s’entraîner
50 1. On résout l’inéquation vn > 1 000. On obtient n > 335. L’inégalité est donc
vraie à partir du rang n = 336.
On résout l’inéquation vn > 106. On obtient n > 333 335. L’inégalité est donc vraie à
partir du rang n = 333 336.
2. Soit un réel A strictement positif. On cherche à déterminer s’il existe un entier n0
non nul tel que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à n0 on ait vn ∈ ]A ;+∞[ .
Supposons vn ∈ ]A ; +∞[ alors A < vn. Donc A < 3n – 5.
𝐴+5
Il suffit alors de choisir n0 comme le premier entier immédiatement supérieur à .
3
La suite (vn) diverge donc vers +∞.

51 1. On résout l’inéquation un < – 1 000. On obtient n > 200,4. L’inégalité est donc
vraie à partir du rang n = 201.
2. Soit un réel A strictement négatif. On cherche à déterminer s’il existe un entier n0
non nul tel que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à n0 on ait un ∈ ]–∞ ; A[.
Supposons vn ∈ ]– ∞ ; A[ alors un < A. Donc 2 – 5n < A.
2−𝐴
Il suffit alors de choisir n0 comme le premier entier immédiatement supérieur à .
5
La suite (vn) diverge donc vers -∞.

52 1. On résout l’inéquation 1,99 < vn < 2,01. On obtient n > 10. La double inégalité
est donc vraie à partir du rang n = 11.
2. Soit un réel a strictement positif.
On cherche à déterminer s’il existe un entier n0 non nul tel que pour tout entier
naturel n supérieur ou égal à n0 on ait vn ∈ ]2 – a ; 2 + a[.

Chapitre 4 Les suites – 128


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1
Supposons vn ∈ ]2 – a ; 2 + a[ alors 2 – a < vn < 2 + a. Donc 2 – a < 2 + 𝑛² < 2 + a.
1
Il suffit alors de choisir n0 comme le premier entier immédiatement supérieur à √𝑎.
Pour tout réel a strictement positif vn ∈ ]2 – a ; 2 + a[ dès que n ≥ n0. La suite (vn)
converge donc vers 2.

53 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. Ligne 2 : 0
Ligne 3 : u ≤ A
1
Ligne 4 : 3u + n – 2
Ligne 5 : n + 1
2. Si A = 200 alors n = 137.
Si A = 5 000 alors n = 3 337.

54 Il s’agit de l’algorithme b. L’algorithme a. n’est pas correct car la condition


d’entrée dans la boucle est fausse. L’algorithme c. n’est pas correct à cause de la
ligne 5. Il faut utiliser la variable U et non la variable N.

55 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1.
n←0
4𝑛+1
u← 𝑛+1
Tant que u ≤ 4 – A ou u ≥ 4 + A
n←n+1
4𝑛+1
u← 𝑛+1
Fin Tant que

2. a.

b. Si a = 0,1 on obtient n = 30 et si a = 10-6, on obtient n = 3 000 000.

56 1. Cette proposition est vraie. Il s’agit de la définition de la convergence vers l


appliquée avec a = 0,2.

Chapitre 4 Les suites – 129


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. a. La réciproque s’écrit : « Si à partir d’un certain rang tous les termes de la suite
(un) appartiennent à ]l – 0,2 ; l + 0,2[ alors la suite (un) converge vers l. »
b. La réciproque est fausse. Le fait que à partir d’un certain rang tous les termes de la
suite (un) appartiennent à ]l – 0,2 ; l + 0,2[ n’implique pas que pour tout a
strictement positif (notamment pour a < 0,2) il existe un rang à partir duquel tous les
termes de la suite (un) appartiennent à ]l – a ; l + a[. Un contre-exemple possible : la
1
suite (un) définie pour tout entier naturel n par 𝑢𝑛 = 0,1 + 𝑛 et l = 0.
57 1. Faux. Une suite géométrique de raison q < – 1 diverge par absence de limite.
2. Vrai. Si pour tout a strictement positif il existe un rang à partir duquel tous les
termes de la suite (un) appartiennent à ]– a ;a[ alors tous les termes de la suite (vn)
également.

58 1. +∞ 2. -∞ 3. -∞ 4. 0

59 1. +∞ 2. +∞ 3. -∞ 4. 0

1
60 1. Faux. La suite (un) définie pour tout entier naturel non nul n par un = 𝑛 est un
contre-exemple.
2. Vrai si la raison est non nulle car pour tout entier naturel un=u0+rn. Si la raison est
nulle alors la suite est constante et donc convergente.

2
61 1. +∞ 2. –∞ 3. +∞ 4. 0 5. − 3 6.+∞

62 1. –∞ 2. – 1 3. +∞ 4. 0

63 1. +∞ 2. –∞ 3. +∞

64 1. Pour tout entier naturel non nul n, – 1 ≤ sin (n) donc n – 1 ≤ n – sin(n).
Or lim 𝑛 − 1 = +∞. Donc par comparaison lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
2. Pour tout entier naturel non nul n, – 1 ≤ cos(n) ≤ 1 donc – n2 + cos (n) ≤ – n2 + 1.
Or lim −𝑛2 + 1 = −∞. Donc par comparaison lim 𝑢𝑛 = −∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
3. Pour tout entier naturel non nul n, – 1 ≤ cos(n) ≤ 1 donc 1 ≤ 2 + cos(n) ≤ 3.
𝑛 𝑛 𝑛
Donc 3 ≤ 2+cos(𝑛) ≤ 𝑛. Or lim = +∞. Donc par comparaison lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞ 3 𝑛→+∞
4. Pour tout entier naturel non nul n, – 1 ≤ sin (n) ≤ 1 donc n – 1 ≤ n – sin (n) ≤ n + 1.
𝑛−1 𝑛−sin(𝑛) 𝑛+1 𝑛−1 𝑛+1
Donc 𝑛2 +1 ≤ ≤ 𝑛2 +1. Or lim = lim = 0. Donc d’après le
𝑛2 +1 𝑛→+∞ 𝑛2 +1 𝑛→+∞ 𝑛2 +1
théorème des gendarmes lim 𝑢𝑛 = 0.
𝑛→+∞

Chapitre 4 Les suites – 130


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65 1. Pour tout entier naturel non nul n, – 1 ≤ (– 1)n ≤ 1 donc


4𝑛−1 4𝑛+(−1)𝑛 4𝑛+1
4n – 1 ≤ 4n + (– 1)n ≤ 4n + 1. Donc ≤ ≤ ;
𝑛+2 𝑛+2 𝑛+2
4𝑛−1 4𝑛+1
Or lim = lim = 4.
𝑛→+∞ 𝑛+2 𝑛→+∞ 𝑛+2
Donc d’après le théorème des gendarmes lim 𝑢𝑛 = 4.
𝑛→+∞
2. Pour tout entier naturel non nul n, – 1 ≤ (– 1)n ≤ 1 donc
5n3 – 1 ≤ 5n3 + (– 1)n ≤ 5n3 + 1. Or lim 5𝑛3 − 1 = +∞.
𝑛→+∞
Donc par comparaison lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞
3. Pour tout entier naturel non nul n, – 1 ≤ (– 1)n ≤ 1
donc – n – 1 ≤ – n + (– 1)n ≤ – n + 1 ≤ 0 et 2n – 1 ≤ 2n – (– 1)n ≤ 2n + 1.
1 1 1
Donc 0 ≤ n – 1 ≤ – (– n + (– 1)n) ≤ n + 1 et 0 < 2𝑛+1 ≤ 2𝑛−(−1)𝑛 ≤ 2𝑛−1 .
−𝑛−1 − 𝑛 + (−1)𝑛 −𝑛+1 −𝑛−1 −𝑛+1 1
Donc ≤ 2𝑛 − (− ≤ . Or lim = lim = − 2.
2𝑛 + 1 1)𝑛 2𝑛 − 1 𝑛→+∞ 2𝑛 + 1 𝑛→+∞ 2𝑛 − 1
1
Donc d’après le théorème des gendarmes lim 𝑢𝑛 = − 2.
𝑛→+∞
4. Pour tout entier naturel non nul n, – 1 ≤ (– 1)n ≤ 1
donc 𝑛2 − √𝑛 ≤ 𝑛2 + (−1)𝑛 √𝑛 ≤ 𝑛2 + √𝑛.
𝑛2 −√𝑛 𝑛2 +(−1)𝑛 √𝑛 𝑛 2 +√𝑛 𝑛 2 −√𝑛
Donc ≤ ≤ . Or lim = +∞.
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛→+∞ 𝑛
Donc par comparaison lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞

66 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire à la
1 2
question 3 : « 𝑛 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑛 » ;
1. Par comparaison, lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞
2. Par comparaison, lim 𝑢𝑛 = −∞.
𝑛→+∞
3. D’après le théorème des gendarmes, lim 𝑢𝑛 = 0.
𝑛→+∞

67 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
« Indiquer si l’affirmation est vraie ou fausse, puis justifier »
Faux. En considérant comme contre-exemple la suite (vn) définie pour tout entier
naturel n non nul par vn = sin (n) qui diverge par absence de limite.

68 1. Soit !i l’aire totale des rectangles inférieurs alors !i = 2 + 3 + 4 + 5 = 14. Soit !S


l’aire totale des rectangles supérieurs alors !S = 3 + 4 + 5 + 6 = 18.
2. 14 ≤ ! ≤ 18.
3. a. u4 = 14 et v4 = 18.
b. La quantité un représente l’aire totale des rectangles « inférieurs » pour un
découpage en n segments. Elle est donc strictement inférieure à l’aire du trapèze. De
même, la quantité vn représente l’aire totale des rectangles « supérieurs » pour un
découpage en n segments. Elle est donc strictement supérieure à l’aire du trapèze.

Chapitre 4 Les suites – 131


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4. lim 𝑢𝑛 = lim 𝑣𝑛 = 16 donc d’après le théorème des gendarmes


𝑛→+∞ 𝑛→+∞
! = lim 𝑤𝑛 = 16.
𝑛→+∞

69 1. Réponse c. 2. Réponses a et c.

70 1. 0 2. +∞ 3. +∞ 4. 0

71 1. +∞.
2. Pour tout entier naturel n, un = 3n(– 2 × 4n + 1) – 5. Donc lim 𝑢𝑛 = −∞.
𝑛→+∞
3. +∞.
4. 2.
5. Pour tout entier naturel n, un = 4n(1 + (– 0,5)n) + 4. Donc lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞
6. +∞.

72 1. 0. 2. – 1. 3. +∞.

73 a. 0. b. +∞. c. 0.

74 Supposons que la suite (un) admette une limite (finie ou infinie) alors la suite (vn)
définie pour tout entier naturel n par vn = 7 × un également. Or pour tout entier naturel
n, vn = (– 2)n n’admet pas de limite (finie ou infinie).

75 Supposons que la suite (un) admette une limite (finie ou infinie) alors la suite (vn)
définie pour tout entier naturel n par vn = 0,5 × un également. Or pour tout entier
15 𝑛
naturel n, vn=(− 7 ) n’admet pas de limite (finie ou infinie).

76 1. Pour tout entier naturel n, vn+1 = un+1 – 1 = – 2(un – 1) = – 2vn.


Donc la suite (vn) est géométrique de raison – 2.
2. Pour tout entier naturel n, vn = 4(– 2)n. Donc un = 1 + 4 (– 2)n.
3. La suite (un) n’admet pas de limite.

𝑞 𝑛+1 −1
77 Vrai. On a : ∑𝑛𝑘=0 𝑞 𝑘 = . Or lim 𝑞 𝑛+1 = 0 donc la suite converge vers
𝑞−1 𝑛→+∞
1
.
1−𝑞

1
78 1.On reconnaît la somme des termes d’une suite géométrique de raison 𝑞 = 10 de
1
premier terme 𝑢0 = 10² . On a (n + 1) – 2 + 1 = n donc la somme compte n termes.
1 𝑛
1 1 1−( ) 1 1
∑𝑛+1
𝑘=2 10𝑘 = 10² × 10
1 = 90 (1 − 10𝑛 ).
1−
10

Chapitre 4 Les suites – 132


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2. On écrit le terme général de la suite à l’aide de la somme des termes d’une suite
géométrique et on utilise la question 1. pour la convergence.
1 1 1
vn=1,2 + 7 × ∑𝑛+1
𝑘=2 10𝑘 = 1,2 + 7 × (1 − 10𝑛).
90
1 1 23
lim = 0 donc lim 𝑣𝑛 = 1,2 + 7 × 90 = .
𝑛→+∞ 10𝑛 𝑛→+∞ 18

1
79 1. Par récurrence sur la propriété P(n) : 𝑣𝑛 = 3 − (−2)𝑛 .
2 1 2
Initialisation : on a v0= − 3 et 3 − (−2)0 = − 3 . P(0) est vraie.
1
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que 𝑣𝑛 = 3 − (−2)𝑛 .
Alors en multipliant chaque membre de l’ égalité par −2 et en ajoutant 1 on obtient
1
𝑣𝑛+1 = 3 − (−2)𝑛+1 .
2. La suite n’admet pas de limite.

80 1. Par récurrence sur la propriété P(n) :un ≥ 0.


Initialisation : on a u0=1. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un ≥ 0.
Alors 3un + 1 ≥ 0 et 2un + 4 > 0. Donc un+1 ≥ 0.
2. a. Pour tout entier naturel n,
2𝑢𝑛+1 − 1
𝑡𝑛+1 =
𝑢𝑛 + 1
3𝑢𝑛 + 1
2 −1
2 𝑢𝑛 + 4
= 3𝑢𝑛 + 1
+ 1
2𝑢𝑛 + 4
4𝑢 − 2
= 5𝑢𝑛 + 5
𝑛
2
= 5 𝑡𝑛 .
1 2 𝑛
b. Pour tout entier naturel n, 𝑡𝑛 = 2 (5) .
1 2 𝑛
1+ ( )
2 5
3. Pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 = − 1 2 𝑛
.
( ) −2
2 5
1
4. lim 𝑢𝑛 = 2.
𝑛→+∞

81 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire à la
question 1 « Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, un = 2n – n » et à
𝑢𝑛+1 −1 𝑢𝑛 −1 𝑛
la question 2 « Montrer que, pour tout entier naturel n : = + 2𝑛 ».
2𝑛 2𝑛−1
1. Par récurrence sur la propriété P(n) : un=2n – n.
Initialisation : on a u0=1 et 20-0=1 donc P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un = 2n – n.
Alors un + 1 = 2un + n – 1 = 2n+1 – 2n + n – 1 = 2n+1 – (n + 1). Donc P(n + 1) est
vraie.

Chapitre 4 Les suites – 133


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𝑢𝑛+1 −1 2𝑢𝑛 +𝑛−1−1 2𝑢𝑛 −2+𝑛 𝑢𝑛 −1 𝑛


2. Pour tout entier naturel n, = = = + 2𝑛
2𝑛 2𝑛 2𝑛 2𝑛−1
3. On somme toutes les égalités en simplifiant les termes qui apparaissent dans
chacun des deux membres.

82 Pour tout entier naturel n, un – 2 = (n – 1)².


Donc pour tout entier naturel n, un ≥ 2.

83 Par récurrence sur la propriété P(n) : vn ≤ 8.


Initialisation : on a v0 ≤ 8 . P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que vn ≤ 8. Alors en multipliant chaque
membre de l’inégalité par 0,75 et en ajoutant 2 on obtient vn+1 ≤ 8.

5
84 Pour tout entier naturel n, vn – 5= − 𝑛+1.
Donc pour tout entier naturel n, vn ≤ 5.

1 1 𝑛 13
85 1. Pour tout entier naturel n, − 2 ≤ (− 2) ≤ 1 donc −1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ .
2
2. Pour tout entier naturel n, – 4 ≤ un ≤ 2.
3. Pour tout entier naturel n, 0 < 𝑢𝑛 < 1.

86 Par récurrence sur la propriété P(n) : un ≤ 125.


Initialisation : on a u0 ≤ 125. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un ≤ 125. Alors en multipliant
chaque membre de l’inégalité par 0,6 et en ajoutant 50 on obtient un+1 ≤ 125.

𝑛+2
87 1. Par récurrence sur la propriété P(n) : 𝑢𝑛 = 2 − .
2𝑛
1 1+2 1
Initialisation : on a u1 = 2 et 2 − = 2. P(1) est vraie.
21
𝑛+2
Hérédité : On considère un entier naturel n non nul tel que 𝑢𝑛 = 2 − .
2𝑛
𝑛+1 𝑛+2 𝑛+1 (𝑛+1)+2
Alors 𝑢𝑛+1 = 𝑢𝑛 + 2𝑛+1 = 2 − + 2𝑛+1 = 2 − . Donc P(n+1) est vraie.
2𝑛 2𝑛+1
𝑛+2
2. Pour tout entier naturel non nul n, 𝑢𝑛 − 2 = − . Donc 𝑢𝑛 ≤ 2.
2𝑛
3. Par récurrence sur la propriété P(n) : n + 2 ≤ 2n.
Initialisation : on a 2 + 2 = 4 et 22 = 4. P(2) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n supérieur ou égal à 2 tel que n + 2 ≤ 2n.
Alors 2n + 4 ≤ 2n+1. Or n + 3 ≤ 2n + 4. Donc P(n + 1) est vraie.
𝑛+2
4. Pour tout entier n supérieur ou égal à 2, ≤ 1. Donc pour tout entier naturel n
2𝑛
1
supérieur ou égal à 2 un ≥ 1. Or u0 = 0 et u1 = 2 donc la suite est minorée par 0.

Chapitre 4 Les suites – 134


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88 1. Par récurrence sur la propriété P(n) : un ≤ 2.


Initialisation : on a u0 ≤ 2. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un ≤ 2. Alors en divisant chaque
membre de l’inégalité par 2 et en ajoutant 1, on obtient un+1 ≤ 2.
1
2. Pour tout entier naturel n, un+1 – un = − 2 𝑢𝑛 + 1. Donc comme pour tout entier
naturel n, un ≤ 2 alors un+1 – un ≥ 0. La suite est croissante.
3. La suite est croissante et majorée donc elle converge (théorème de convergence
monotone).

89 1.a. Théorème de convergence monotone : Si une suite est croissante (resp.


décroissante) et majorée (resp. minorée) alors elle converge.
b. Il faut valider la monotonie et la majoration ou la minoration de la suite.
c. Pour la monotonie, on peut étudier le signe de la différence de deux termes
consécutifs. Pour la majoration ou la minoration, on peut procéder par récurrence.
2. Non il ne permet pas de déterminer la limite. On peut la conjecturer en utilisant un
tableau de valeurs avec une calculatrice.

90 1. 41 jours. 2. 0 jours.
3. Par définition une suite de records fournit des durées de plus en plus courtes. Cette
suite est donc décroissante.
4. La suite est décroissante et minorée par 0 donc elle est convergente.
5. Oui d’après la question précédente. Mais on ne connaît pas sa valeur.

91 1. Par récurrence sur la propriété P(n) : un ≥ 1.


Initialisation : on a u0≥1 . P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un ≥ 1. Alors en utilisant la
croissance de la fonction racine carrée sur l’ensemble des réels positifs, on obtient
un+1 ≥ 1.
2. Pour tout entier naturel n, un+1 – un = √𝑢𝑛 − un = √un (1 − √un ).
Donc un+1 – un ≤ 0 et la suite est décroissante.
3. La suite est décroissante et minorée donc elle converge.
4. On conjecture une limite égale à 1.

92 1. Par récurrence sur la propriété P(n) : 1 ≤ un ≤ 2.


Initialisation : on a 1 ≤ u0 ≤ 2. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que 1 ≤ un ≤ 2. Alors 1 ≤ 3 – un ≤ 2
2 2 2
donc 2 ≤ 3 − 𝑢 ≤ 1. On obtient 1≤ un+1 ≤ 2.
𝑛

2. La fonction f est dérivable sur [0 ;3[comme quotient de fonctions dérivables dont le


dénominateur ne s’annule jamais et sa dérivée est négative. Donc la fonction f est
décroissante sur [0 ;3[.
Par récurrence sur la propriété P(n) : un+1 ≤ un.
Chapitre 4 Les suites – 135
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

5
Initialisation : on a u1 = 3 et u0 = 1,8. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un+1 ≤ un. Comme 0 ≤ un+1 ≤ un < 3
alors par décroissance de la fonction f sur [0 ;3[ on obtient f (un+1) ≤ f (un).
Donc un+2 ≤ un+1 et P(n + 1) est vraie.
3. La suite est minorée et décroissante donc elle converge.
4. On conjecture une limite égale à 1.

(−1)𝑛
93 1. Faux. La suite définie pour tout entier naturel n par 𝑢𝑛 = converge vers 0
𝑛
et pourtant elle n’est ni croissante ni décroissante.
2. Vrai d’après la propriété du cours page 134.
3. Faux. On peut donner comme contre-exemple n’importe quelle suite géométrique
de raison strictement inférieure à – 1.

94 1. f est dérivable sur l’ensemble des réels positifs et pour tout réel x ≥ 0, 𝑓 ′ (𝑥) =
3
. Donc f est strictement croissante sur l’ensemble des réels positifs avec f(0)=0
(1+2𝑥)²
3
et lim 𝑓(𝑥) = 2.
𝑥→∞
2.a. Par récurrence sur la propriété P(n) : 0 < un < 1.
Initialisation : on a 0 < u0 < 1. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que 0 < un < 1. Alors en utilisant la
croissance stricte de f sur ]0 ;1[ et le fait que f (0) = 0 et f (1) = 1, on obtient :
0 < f (un) < 1. Donc P(n+1) est vraie.
b. On montre que la suite est croissante. Par récurrence sur la propriété P(n) :
un+1 ≥ un.
3 1
Initialisation : on a u1 = 4 et u0 = 2. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un+1 ≥ un.
Comme 0 < un ≤ un+1 < 1 alors par croissance de la fonction f sur ]0 ; 1[ on obtient
f (un) ≤ f (un+1). Donc un+1 ≤ un+2 et P(n + 1) est vraie.
3. La suite est croissante et majorée donc elle converge.
3𝑛
4. Par récurrence sur la propriété P(n) :𝑢𝑛 = 3𝑛 +1.
1 30 1
Initialisation : on a u0 = 2 et 30 + 1 = 2 . P(0) est vraie.
3𝑛
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que 𝑢𝑛 = 3𝑛 + 1.
3𝑛
3 𝑛 3𝑛+1
3 +1
Alors 𝑢𝑛+1 = 3𝑛 = 3𝑛+1 + 1. P(n + 1) est vraie.
1+2 𝑛
3 +1
Donc la suite converge vers 1.

Chapitre 4 Les suites – 136


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95 On montre d’abord par récurrence que pour tout entier naturel n non nul,
un ≥ n + 1.
Initialisation : on a u1 = 2 donc u1 ≥ 1 + 1 : P(1) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n non nul tel que un ≥ n + 1.
Alors, un+1 ≥ n + 1 + √𝑛 et n + 1+ √𝑛 ≥ n + 2, car n ≥ 1.
D’où un+1 ≥ n + 2 et P(n + 1) est vraie.
On a : lim (𝑛 + 1) = +∞, donc par un théorème de comparaison : lim (𝑢𝑛 ) = +∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

96 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. On étudie un refroidissement donc on peut conjecturer que la suite sera
décroissante.
2. Pour tout entier naturel n, Tn+1 – Tn= – 0,2(Tn – 10) donc Tn+1 – Tn= – 0,2Tn + 2.
On obtient alors Tn+1 = 0,8Tn + 2.
3. a.

b. Oui car la suite semble bien décroissante.


4. a. Pour tout entier naturel n non nul, un+1 = Tn+1 – 10 = 0,8Tn + 2 – 10 = 0,8un.
Donc la suite (un) est géométrique de raison 0,8 et de premier terme u0 = 70.
b. Pour tout entier naturel n non nul, un = 70 × 0,8n donc Tn=70×0,8n+10.
c. La suite (Tn) converge vers 10. Cela signifie que la température du café sera au
bout d’un temps suffisant long très proche de celle de la pièce.

97 1. a. Le nombre de personnes apprenant la rumeur dans l’intervalle [n ; n + 1] est


proportionnel à un. Donc il existe un réel a tel que pour tout entier naturel n,
un+1 – un = a × un c’est-à-dire tel que un+1 = (1 + a) × un.
b. La suite est géométrique de raison 1 + a.
c. u0 = 100 et u1 = 350. Donc a = 2,5.
d. La suite est géométrique de raison 3,5 et de premier terme u0 = 100 donc pour tout
entier naturel n, un = 100 × 3,5n.
2.a. Pour tout entier naturel n, un+1 – un > 0 donc la suite est strictement croissante et
sa limite est +∞.
b. Ligne 1 : 100.
Ligne 2 : 0
Ligne 3 : U < 20 000
Ligne 4 : 3,5 × U
Ligne 5 : N + 1
Chapitre 4 Les suites – 137
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98 Un fichier logiciel et des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou


Texas) sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. On utilise le menu TABLE de la calculatrice et on fait afficher les premiers termes
de la suite.

Pour n = 5, on a R5 ≈ 0,6. Donc l’affirmation est conforme au modèle.


2. a. Pour tout x appartenant à [0 ;1], f’(x) = 1 – 0,2x et donc f’(x) > 0 sur [0 ;1].
La fonction f est donc croissante sur [0 ;1] avec f (0) = 0 et f (1) = 0,9.
b. Par récurrence sur la propriété P(n) : 0 ≤ Rn+1 ≤ Rn ≤ 1.
Initialisation : on a R0 = 0,9 et R1 = 0,819. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que 0 ≤ Rn+1 ≤ Rn ≤ 1. Alors par
croissance de la fonction f sur [0 ; 1] on obtient f (0) ≤ f (Rn+1) ≤ f (Rn) ≤ f (1).
Donc 0 ≤ Rn+2 ≤ Rn+1 ≤ 1 et P(n + 1) est vraie.
c. La suite est décroissante et minorée donc elle converge (théorème de convergence
monotone).
3. La feuille de calcul et l’exécution de la fonction Python ci-dessous confirment
l’affirmation du groupe d’économistes.

Chapitre 4 Les suites – 138


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99
Partie A.
1. v0 = 12 et v1 = 12,6.
2. La suite (vn) est géométrique de raison 1,05.
3. Pour tout entier naturel n, vn = 12 × 1,05n.
4. Cette suite est croissante et a pour limite +∞. Il existe donc un rang à partir duquel
les termes de la suite seront strictement supérieurs à 60 ce qui ne répond pas aux
contraintes en termes d’équipements. Après exécution de l’algorithme ci-contre la
variable n contient l’année à partir de laquelle ce ne sera plus le cas. Ce sera en 2053
u← 12
n←0
Tant que u ≤ 60
u ← 1,05 × u
n←n+1
Fin Tant que

Partie B.
2,2
1. a. Pour tout x appartenant à [0 ;60], 𝑔′ (𝑥) = − 605 𝑥 + 1,1.
Or pour tout x appartenant à [0 ;60], g’(x) >0 donc g est croissante sur [0 ; 60],
654
g(0) = 0 et g(60) = .
11
1,1
b. g(x) = x équivaut à (− 605 𝑥 + 0,1) 𝑥 = 0 qui équivaut à x = 0 ou x = 55. Cette
équation admet donc deux solutions réelles qui sont 0 et 55. (Donc g(0) = 0 et
g(55) = 55.)
2. a. u1 = g(u0) = g(12) ≈ 12,938 (arrondi à 10–3 près). En 2021, la population sera
d’environ 12 938 individus.
b. Par récurrence sur la propriété P(n) : 0 ≤ un ≤ 55.
Initialisation : on a u0 = 12. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que 0 ≤ un ≤ 55. Alors par croissance
de la fonction g sur [0 ;60] on obtient g(0) ≤ g(un) ≤ g(55).
Donc 0 ≤ un+1 ≤ 55 et P(n + 1) est vraie.
c. Par récurrence sur la propriété P(n) : un ≤ un+1.
Initialisation : on a u0 =12 et u1 ≈ 12,938. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un ≤ un+1. Alors par croissance de
la fonction g sur [0 ;60] on obtient g(un) ≤ g(un+1).
Donc un+1 ≤ un+2 et P(n + 1) est vraie.
d. La suite est croissante et majorée donc elle converge (théorème de convergence
monotone).
e. Si la limite l vérifie g(l) = l alors l = 0 ou l = 55. Or la suite est croissante donc l =
0 est impossible donc l = 55 ce qui est un résultat qui répond aux contraintes
d’équipements.

Chapitre 4 Les suites – 139


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3. Ligne 2 : 0
Ligne 3 : U ≤ 50
1,1
Ligne 4 : − 605 𝑈 2 + 1,1𝑈
Ligne 5 : N + 1

100 Un fichier logiciel et des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou


Texas) sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. u1 = (3 000 + 80) × 0,95 = 2 926. Soit un entier naturel n,
un+1 = (un + 80) × 0,95 = 0,95 × un + 76.
2. =0,95*B2+76
3.a. Par récurrence sur la propriété P(n) : un ≥ 1 520.
Initialisation : on a u0 = 3 000 . P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que un ≥ 1 520. Alors en multipliant
chaque membre de l’inégalité par 0,95 et en ajoutant 76 on obtient un+1≥ 1 520.
b. Pour tout entier naturel n, un+1 – un= – 0,05un + 76.
Comme pour tout entier naturel n, un ≥ 1 520 alors un+1 – un ≤ 0. La suite est
décroissante.
c. La suite est minorée et décroissante donc elle est convergente (théorème de
convergence monotone).
4. a. Pour tout entier naturel n,
vn+1 = 0,95un + 76 – 1 520 = 0,95(un – 1 520) = 0,95vn.
Donc la suite (vn) est géométrique de raison 0,95 et de premier terme v0 = 1 480.
b. Pour tout entier naturel n, vn = 1480 × 0,95n donc un = 1 480 × 0,95n + 1 520.
c. lim 𝑢𝑛 = 1 520. Au bout d’un certain nombre d’années, le nombre de baleines se
𝑛→+∞
rapprochera de 1520 individus.
5. Ligne 2 : 3000
Ligne 3 : 0
Ligne 4 : u>2000
Ligne 5 : 0.95*u+76
Ligne 6 : n+1
Ligne 7 : n
6. En exécutant le programme précédent, on obtient n = 22. L’espèce sera donc en
danger à partir de l’année 2041.

Chapitre 4 Les suites – 140


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Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
101 1. On conjecture une limite égale à 2.
2. Soit un réel a strictement positif. On cherche à déterminer s’il existe un entier n0
non nul tel que pour tout entier naturel n supérieur ou égal à n0 on ait :
vn ∈ ]2 – a ; 2 + a[.
1
Supposons vn ∈ ]2 – a ; 2 + a[ alors 2 – a < vn <2 + a. Donc 2 – a < 2 – < 2 + a.
√𝑛
1
Il suffit alors de choisir n0 comme le premier entier immédiatement supérieur à 𝑎².
Pour tout réel a strictement positif vn ∈ ]2 – a ; 2 + a[ dès que n ≥ n0. La suite (vn)
converge donc vers 2.

102

103 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
« pour tout entier naturel n non nul ».
a. D’après la règle sur la limite d’une somme : lim 𝑢𝑛 = −∞.
𝑛→+∞
b. D’après la règle sur la limite d’une somme : lim 𝑢𝑛 = −∞.
𝑛→+∞
c. D’après la règle sur la limite d’une somme : lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞

104 1. D’après la règle sur la limite d’un produit : lim 𝑢𝑛 = −∞.


𝑛→+∞
2. D’après la règle sur la limite d’un produit : lim 𝑢𝑛 = −∞.
𝑛→+∞

105 1. D’après la règle sur la limite d’une somme, on est en présence de la forme
indéterminée « ∞-∞ ». On factorise par n2 pour n entier naturel non nul car c’est le
terme prépondérant : lim 𝑢𝑛 = −∞. L’affirmation est donc fausse.
𝑛→+∞
2. D’après la règle sur la limite d’une somme, on est en présence de la forme
indéterminée « ∞-∞ ». On factorise par n3 pour n entier naturel non nul car c’est le
terme prépondérant : lim 𝑢𝑛 = +∞. L’affirmation est donc vraie.
𝑛→+∞

Chapitre 4 Les suites – 141


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106 a. On est en présence de la forme indéterminée « 0 × ∞ ». On développe puis


d’après la règle sur la limite d’une somme, lim 𝑢𝑛 = −∞.
𝑛→+∞
b. On est en présence de la forme indéterminée « ∞ × 0 ». On développe puis d’après
la règle sur la limite d’une somme, lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞

107 a. Pour tout entier naturel 𝑛, n – sin(n) ≥ n – 1.


Or lim 𝑛 − 1 = +∞, donc par comparaison lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
b. On a pour tout entier naturel 𝑛 strictement supérieur à 1 : n – 1≤ n – cos(n) ≤ n + 1.
On divise chaque membre par n2 – 1 qui est strictement positif puisque n > 1, donc
𝑛−1 𝑛+1
≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑛2 − 1.
𝑛2 − 1
𝑛−1 𝑛+1
Or lim = lim = 0.
𝑛→+∞ 𝑛2 − 1 𝑛→+∞ 𝑛2 − 1
Donc, d’après le théorème des gendarmes, la suite (un) converge vers 0.
c. Pour tout entier naturel 𝑛, −√𝑛 + cos(𝑛2 ) ≤ −√𝑛 + 1.
Or lim −√𝑛 + 1 = −∞, donc par comparaison lim 𝑢𝑛 = −∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

2𝑛2 − 1 2𝑛2 + 1
108 a. ≤ 𝑢𝑛 ≤ donc par le théorème des gendarmes la limite est 2.
𝑛2 − 1 𝑛2 − 1
b. un ≥ 2n3 – 1 donc la limite est +∞.
√𝑛−1 √𝑛+1
c. ≤ 𝑢𝑛 ≤ donc par le théorème des gendarmes la limite est 0.
𝑛 𝑛

109 1. Par récurrence sur la propriété P(n) : un ≥2n.


Initialisation : u4 = 26 et 24 = 16, donc u4 ≥ 24. P(0) est vraie.
Hérédité : on considère un entier naturel n supérieur à 4 tel que un ≥2n.
Alors un+1 ≥ 22n + 1 ≥ 2n+1.
2. lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞

110 1. Vrai (sauf si la raison est nulle).


2. Faux car la suite tend vers – ∞.

111 1. +∞.
2. 0.
3. +∞.
4. On factorise par 15n et on obtient une limite égale à – ∞.
5. On factorise au numérateur par 4n et par 5n au dénominateur. On obtient une limite
égale à 0.

99 𝑛 99 𝑛 99 𝑛
112 a. On a pour tout entier naturel n, − (100) ≤ (100) sin(𝑛) ≤ (100) .
Donc, d’après le théorème des gendarmes, lim 𝑢𝑛 = 0.
𝑛→+∞

Chapitre 4 Les suites – 142


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b. Pour tout entier naturel n : 4n – (– 1)n ≥ 4n – 1.


On a donc pour tout entier naturel n : un ≥ 4n – 1.
Donc par comparaison on a : lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞
c. lim 4 − 0,9𝑛 = 4.
𝑛→+∞
lim 4 + 0,1𝑛 = 4.
𝑛→+∞
D’après le théorème des gendarmes on a : lim 𝑢𝑛 = 4.
𝑛→+∞

113 1. Pour tout entier naturel n, un – (– 5) = 2(n + 1)2 donc un ≥ – 5.


2. Par récurrence :
Initialisation : v0 = 0 donc v0 ≤ 8. P(0) est vraie.
Hérédité : on considère un entier naturel n tel que vn ≤8. Comme vn ≥ 0,
1
0 ≤ vn2 ≤ 64 donc 0 ≤ 2vn2 + 8 ≤ 40.
1
Donc √2 𝑣𝑛 2 + 8 ≤ √40. Or √40 ≈6,3 donc vn+1 ≤ 8.

114 cos(1)+sin(1)≈1,38 donc (un) n’est pas majorée par 1.


Les réponses a. et b. sont donc fausses.
Pour tout entier naturel n : – 1 ≤ cos(n) ≤ 1 et – 1 ≤ sin(n) ≤ 1
Donc pour tout entier naturel n : -2≤cos(n)+sin(n)≤2
La réponse c. correspond à la double inégalité démontrée.
Si la réponse c. est vraie alors la réponse d. est aussi vraie puisque -3<-2.

115 1. a0 = 7 000. 80 % des abonnés de l’année 2020 + n dont le nombre est noté an
se réabonnent (0,8an) et il y a 4 000 nouveaux abonnés (+ 4 000).
2. Par récurrence sur la propriété P(n) : an ≤20 000.
Initialisation : a0 = 7 000 donc a0 ≤ 20 000. P(0) est vraie.
Hérédité : on considère un entier naturel n tel que an ≤20 000.
Alors 0,8an + 4 000 ≤ 0,8 × 20 000 + 4 000. Donc an+1 ≤ 20 000.
3. Pour tout entier naturel n, an+1 – an = – 0,2an + 4 000.
Or an ≤ 20 000. Donc an+1 – an ≥ 0. La suite est croissante.
4. La suite est croissante et majorée donc elle converge (théorème de convergence
monotone).

Chapitre 4 Les suites – 143


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Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.
116 a. On factorise par n2 pour n entier naturel non nul car c’est le terme
prépondérant : lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞
b. On factorise le numérateur par n3 et le dénominateur par n pour n entier naturel
non nul car ce sont les termes prépondérants au numérateur et au dénominateur :
−3𝑛3 −5𝑛
lim = +∞.
𝑛→+∞ −2𝑛+1
c. On factorise le numérateur par n et le dénominateur par n² pour n entier naturel non
nul car ce sont les termes prépondérants au numérateur et au dénominateur :
4n−5
lim = 0.
n→+∞ −2n2 −3n+7
d. On factorise par n pour n entier naturel non nul car c’est le terme prépondérant :
lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛→+∞

117 a. lim (−5e𝑛 + 0,01𝑛 − 5 ) = −∞.


𝑛→+∞
b. On factorise au numérateur par 4n et par 5n au dénominateur.
lim 𝑢𝑛 = 0.
𝑛→+∞
c. On est en présence de la forme indéterminée « ∞ − ∞ ».
On factorise par 21n. Donc :
lim 𝑢𝑛 = −∞.
𝑛→+∞
d. lim (3𝑛 + (−0,5)𝑛 + 4 ) = +∞.
𝑛→+∞

118 Pour tout entier naturel n, vn – 7 = –2(n2 – 7n + 12).


Donc pour tout entier naturel n, vn – 7 = –2(n – 3)(n – 4).
En étudiant le signe on obtient pour tout entier naturel n, n2 – 7n + 12 ≤ 0 car le
trinôme est négatif entre 3 et 4 et positif sinon.
Donc pour tout entier naturel n, vn ≤ 7.

119 Pour tout entier naturel n. P(n) : « un ≤3».


Initialisation :u0 = 3 et 3 ≤ 3 donc u0 ≤ 3. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que P(n) est vraie, c’est-à-dire tel que
un ≤ 3 . On montre que P(n + 1) est vraie., c’est-à-dire que un+1 ≤ 3.
On a : un ≤ 3 donc 2un – 5 ≤ 2 × 3 – 5.
Or : un+1 = 2un – 5 et 2 × 3 – 5 = 1. Et comme 1 ≤ 3.
On en déduit que un+1 ≤ 3.
Conclusion : La propriété est vraie au rang 0 et est héréditaire, donc d’après le
principe de récurrence, pour tout entier naturel n, P(n) est vraie, c’est-à-dire que l’on
a un ≤ 3 pour tout entier naturel n.

Chapitre 4 Les suites – 144


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Parcours différenciés – Approfondissements du programme


1
120 1. Pour tout entier naturel n, vn – un= 𝑛.
1
Or pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, 𝑛 > 0. Donc vn ≥ un.
1
2. Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1 : un+1 – un = (𝑛+1)².
Donc la suite (un) est croissante. Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1,
1 1 1 1
vn+1-vn=(𝑛+1)² + 𝑛+1 − 𝑛 = − 𝑛(𝑛+1)². Donc la suite (vn) est décroissante.
3. La suite (vn) est décroissante donc pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1,
un ≤ vn ≤ v0. Donc la suite (un) est majorée.
La suite (un) est croissante donc pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1,
u0 ≤ un ≤ vn. Donc la suite (vn) est minorée.
4. La suite (un) est croissante et majorée et la suite (vn) est décroissante et minorée
donc elles sont toutes les deux convergentes.
Soit l la limite de la suite (un). Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, on a :
vn = un + (vn – un) et lim ( 𝑣𝑛 − 𝑢𝑛 ) = 0. Donc lim 𝑣𝑛 = lim 𝑢𝑛 = 𝑙.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞

121 1. Par récurrence sur la propriété P(n) : un ≤ un+1 et vn ≥ vn+1.


Initialisation : u1 = 0,25 et v1 = 1,75. P(0) est vraie.
Hérédité : on considère un entier naturel n tel que un ≤ un+1 et vn ≥ vn+1.
Alors en multipliant par 3, puis en ajoutant 1 et en divisant par 4 chaque membre des
deux inégalités on obtient un+1 ≤ un+2 et vn+1 ≥ vn+2.
Pour tout entier naturel n, vn+1 – un+1 = 0,75(vn – un). Donc la suite (vn – un) est
géométrique de raison 0,75 et elle converge donc vers 0.
Les suites (un) et (vn) sont donc adjacentes.
3L + 1
2. Soit L leur limite commune. Alors L vérifie l’égalité L = donc L=1.
4

122 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
dans la Piste 2.a. « Utiliser le fait que la suite (vn) est géométrique ».
1 1
1. a. Pour tout entier naturel n, vn+1 = un+2 – αun+1 = − (2 + α) 𝑢𝑛+1 + 2 𝑢𝑛 .
Donc comme (vn) est géométrique de raison β alors vn+1= βvn= βun+1 – βαun.
1 1
Donc − (2 + α) 𝑢𝑛+1 + 2 𝑢𝑛 = β𝑢𝑛+1 − βα𝑢𝑛
1 1
donc − (2 + α + β) 𝑢𝑛+1 = − (2 + αβ) 𝑢𝑛
1 1
donc − (2 + α + β) 𝑢1 = − (2 + αβ) 𝑢0
donc α + β = αβ.
Or, un+2 – αun+1 = β(un+1 – αun)
donc un+2 = (α + β)un+1 – αβun.
1 1
Comme on a aussi : 𝑢𝑛+2 = − 2 𝑢𝑛+1 + 2 𝑢𝑛 ,

Chapitre 4 Les suites – 145


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1 1
alors (α + β + 2) 𝑢𝑛+1 + (−αβ − 2) 𝑢𝑛 = 0
1 1
donc (α + β + 2) 𝑢2 + (−αβ − 2) 𝑢1 = 0.
1
Or u2 = 0. Donc αβ = − 2.
1
La somme α + β est égale à − 2 et le produit αβ également donc α et β sont solutions
1 1
de l’équation : 𝑋 2 + 2 𝑋 − 2 = 0.
1
b. α = −1 et β = 2.
1
2. a. La suite (vn) est géométrique de raison β égale à 2 et de premier terme
v0 = 1 – (– 1) = 2.
b. La suite (wn) est géométrique de raison 𝛼 égale à −1 et de premier terme
1 1
w0=1 − 2 = 2.
(−1)𝑛
Donc pour tout entier naturel n, 𝑤𝑛 = .
2
3. Pour tout entier naturel n, wn – vn = (α – β)un.
(−1)𝑛 1 𝑛 1 𝑛
−2×( ) 4 × ( ) − (−1)𝑛
2 2 2
Donc 𝑢𝑛 = 3 =
− 3
2

123 1. α = – 0,2 et β = 1,2.


2.a. Pour tout entier naturel n, vn = 7,8 × 1,2n et wn = – 0,6 × (– 0,2)n.
−0,6 × (−0,2)𝑛 − 7,8 × 1,2𝑛 0,6 × (−0,2)𝑛 + 7,8 × 1,2𝑛
b. Pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 = =
−1,4 1,4

Pour aller plus loin


1 𝑛+1 2 1
124 1. a. Pour tout entier naturel n non nul, 𝑣𝑛 = 2 ( ) donc lim 𝑣𝑛 = 2.
𝑛 𝑛→+∞
𝑛+1 1
b. Pour tout entier naturel n non nul, > 1 donc 𝑣𝑛 > 2.
𝑛
1 𝑛+1 2 3 1 1
c. On résout 2 ( ) < 4 qui équivaut à 𝑛 > . Or ≈ 4,4. Donc l’entier N
𝑛 3 3
√ −1 √ −1
2 2

cherché est égal à 5.


3 𝑢𝑛+1 3
d. Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à N, vn < 4 donc < 4.
𝑢𝑛
Or pour tout entier naturel n non nul, un>0.
3
Donc pour tout entier naturel n supérieur ou égal à N, un+1 < 4un.
3 𝑛−5
2. a. Par récurrence sur la propriété P(n) :𝑢𝑛 ≤ (4) 𝑢5 .
3 5−5
Initialisation : u5≤ (4) 𝑢5 . P(5) est vraie.
Hérédité : on considère un entier naturel n supérieur ou égal à 5 tel que

Chapitre 4 Les suites – 146


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3 𝑛−5
𝑢𝑛 ≤ (4) 𝑢5 . Alors en multipliant par 3, puis en divisant par 4 chaque membre de
3 3 𝑛+1−5
cette inégalité on obtient 4 𝑢𝑛 ≤ (4) 𝑢5 .
3
Or pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 5, un+1 < 4un
3 𝑛+1−5
donc 𝑢𝑛+1 ≤ (4) 𝑢5 .
b. Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 5,
3 𝑛−5
𝑢𝑛 ≤ ( ) 𝑢5
4
3 𝑛−1−5
𝑢𝑛−1 ≤ ( ) 𝑢5
4
3 6−5
𝑢6 ≤ ( ) 𝑢5
4
3 5−5
𝑢5 ≤ (4) 𝑢5 .
En sommant les inégalités précédentes membres à membres, on obtient :
 3 32 3 n – 5
Sn  1 + +   + …+   u5.
 4 4 4 
3. Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 5, Sn+1 – Sn > 0 donc la suite (Sn) est
croissante.
Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 5,
 3 32 3 n – 5
Sn  1 + +   + …+   u5 .
 4 4 4 
3 3 2 3 𝑛−5 3 𝑛−4
Or 1 + 4 + (4) + ⋯ + (4) = 4 (1 − (3) )
et pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 5,
3 𝑛−4
4 (1 − ( ) ) ≤ 4
3
donc Sn  4u5.
Donc la suite (Sn) est majorée. Elle est donc convergente.

Chapitre 4 Les suites – 147


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125 Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
Partie A
1. =5*B3/4-B2/4
2.

3. Il semble que la suite (un) converge vers 7.

Partie B
5 1
1. a. Pour tout entier naturel n, vn+1 – vn = 𝑢𝑛+2 − 4 𝑢𝑛+1 + 4 𝑢𝑛 = 0.
Donc la suite (vn) est constante.
21
b. Pour tout entier naturel, vn = v0 = .
4
1 21
Donc pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛+1 = 4 𝑢𝑛 + .
4
2. a. Par récurrence sur la propriété P(n) : 0 < un < un+1 < 15.
Initialisation : on a u0 = 3 et u1 = 6. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que 0 < un < un+1 < 15.
1 21
Alors en multipliant par 4 et en ajoutant dans chaque membre de l’inégalité on
4
obtient 0 < un+1 < un+2 < 15. Donc P(n + 1) est vraie.
b. La suite (un) est croissante et majorée donc elle converge.
1 1
3. a. Pour tout entier naturel n, 𝑤𝑛+1 = 4 (𝑢𝑛 − 7) = 4 𝑤𝑛 .
1
Donc la suite (wn) est géométrique de raison 4 et de premier terme w0 = – 4.
1 𝑛 1 𝑛−1 1 𝑛−1
b. Pour tout entier naturel n, 𝑤𝑛 = −4 (4) = − (4) donc 𝑢𝑛 = 7 − (4) .
c. La suite (un) converge vers 7.

126
Partie A
1. La suite (Cn) est une suite géométrique de raison 4 et de premier terme C1 = 3.
Donc pour tout entier naturel n non nul, 𝐶𝑛 = 3 × 4𝑛−1 .

Chapitre 4 Les suites – 148


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2. Par récurrence.

Partie B
1
1. La suite (un) est une suite géométrique de raison 3 et de premier terme u1=1.
1 𝑛−1
Donc pour tout entier naturel n non nul, 𝑢𝑛 = (3) .
1 𝑛−1 4 𝑛−1
2. Pour tout entier naturel n, pn = Cn × un = 3 × 4𝑛−1 × (3) = 3 (3) .
4
3. > 1 donc lim 𝑝𝑛 = +∞.
3 𝑛→+∞

Partie C
√3 √3
1. Soit h1 la hauteur du triangle P1. Alors ℎ1 = et !1 = .
2 4
2. La différence !n+1 – !n est égale à l’aire des triangles « rajoutés » pour passer de Pn à
Pn+1. On rajoute Cn triangles pour passer de Pn à Pn+1. Le côté de chacun de ces
√3 √3
triangles est égal à un+1 et leur hauteur à 𝑢 . Donc !n+1 – !n = 𝐶𝑛 𝑢 2.
2 𝑛+1 4 𝑛+1
3√3 2 2𝑛
3. Pour tout entier naturel n non nul, !n+1 – !n = (3) . En écrivant :
16
3√3 2 2(𝑛−1)
!n – !n-1 = (3 )
16
3√3 2 2(𝑛−2)
!n-1 – !n-2 = (3)
16
3√3 2 2×1
!2 – !1= (3)
16
puis en sommant les égalités et en simplifiant on obtient :
3√3 2 2𝑘 3√3 4 𝑘
!n – !1= ∑𝑛−1
𝑘=1 (3) = ∑𝑛−1
𝑘=1 (9)
16 16
27√3 4 4 𝑛 √3
donc !n= (9 − (9) ) + .
80 4

4 2 3
4. 9 < 1 donc la limite de la suite (An) est égale à .
5

Chapitre 4 Les suites – 149


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127 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
Partie A
1.

On obtient le système en utilisant la formule des probabilités totales.


2.

3. En exécutant le programme pour des valeurs de n de plus en plus grandes, on


conjecture qu’à long terme les probabilités d’être en A, B ou C sont respectivement
voisines de 0,214 3 ; 0,571 4 et 0,214 3.

Partie B
1
1. a. Pour tout entier naturel n, un+1=an+1 – cn+1 = 3(an – cn).
1
La suite (un) est géométrique de raison 3 et de premier terme u0=1.
1 𝑛
b. Pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛 = ( ) .
3
2. a. La famille d’événements {An ; Bn ; Cn} forment une partition de E donc la
somme de leurs probabilités est égale à 1.
b. Pour tout entier naturel n,
4
vn+1 = bn+1 – 7

Chapitre 4 Les suites – 150


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2 1 2 4
vn+1 = 3 𝑎𝑛 + 2 𝑏𝑛 + 3 𝑐𝑛 − 7
2 1 4
𝑣𝑛+1 = (𝑎𝑛 + 𝑐𝑛 ) + 𝑏𝑛 −
3 2 7
2 1 4
𝑣𝑛+1 = (1 − 𝑏𝑛 ) + 𝑏𝑛 −
3 2 7
1
𝑣𝑛+1 = − 6 𝑣𝑛 .
4 1 𝑛
c. Pour tout entier naturel n, 𝑣𝑛 = − 7 (− 6) .
4 4 4 1 𝑛
3. Pour tout entier naturel n,𝑏𝑛 = 𝑣𝑛 + 7 = 7 − 7 (− 6)
et d’autre part :
1 𝑛
𝑎𝑛 − 𝑐𝑛 = ( )
3
4 4 1 𝑛
𝑎
{ 𝑛 + 𝑐𝑛 = 1 − + (− )
7 7 6
Donc
3 1 1 𝑛 2 1 𝑛 3 1 1 𝑛 2 1 𝑛
𝑎𝑛 = 14 + 2 (3) + 7 (− 6) 𝑐𝑛 = 14 − 2 (3) + 7 (− 6) .
4. On calcule les limites des suites (an), (bn) et (cn).
3 4 3
lim 𝑎𝑛 = 14 , lim 𝑏𝑛 = 7 et lim 𝑐𝑛 = 14.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
Ce qui confirme la conjecture faite dans la Partie A.

128 On cherche α tel que la suite (un – α) soit géométrique de raison a.


𝑏
On obtient α = 1−𝑎. On obtient donc que la suite (vn) définie pour tout entier naturel
𝑏 𝑏
par vn=un – 1−𝑎 est géométrique de raison a et de premier terme 𝑢0 − 1−𝑎.
𝑏 𝑏 𝑏
On obtient alors : un=1−𝑎 + (𝑢0 − 1−𝑎) 𝑎𝑛 qui converge vers 1−𝑎 si a appartient à
l’intervalle ]– 1 ; 1[.

7
129 À la deuxième étape, on enlève 7 cubes sur 27, c’est-à-dire 27 du cube initial qui
20
est de volume 1. Il reste donc 27 du volume du cube initial c’est-à-dire que le volume
20
à l’étape 2 est égal à 27.
20
À la troisième étape on va encore laisser 27 de l’éponge précédente et ainsi de suite.
20
Soit Vn le volume à l’étape n. La suite (Vn) est géométrique de raison 27 et de premier
20 𝑛−1
terme 1. Donc pour tout entier naturel n non nul, 𝑉𝑛 = ( ) .
27
20 𝑛−1 1 ln(2) ln(2)
On résout donc (27) ≤ 2 qui équivaut à 𝑛 ≥ 1 + 27 . Or 1 + 27 ≈ 3, 3. Donc
ln( ) ln( )
20 20

il faudra attendre l’étape 4.

Chapitre 4 Les suites – 151


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1 1 𝑛+1 𝑛
130 1. Pour tout entier naturel n non nul, 𝑛 − 𝑛+1 = 𝑛(𝑛+1) − 𝑛(𝑛+1)
1 1 1
2. Pour tout entier naturel n non nul, 𝑢𝑛 = 1 + 1×2 + 2×3 + ⋯ + 𝑛×(𝑛+1)
1 1 1 1 1 1
𝑢𝑛 = 1 + ( − ) + ( − ) + ⋯ + ( − )
1 2 2 3 𝑛 𝑛+1
1
𝑢𝑛 = 2 − .
𝑛+1
Donc la suite (un) converge vers 2.

Travaux pratiques
TP1 Approximation du nombre e
Des fichiers logiciels et des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou
Texas) sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
« Partie C : 2.b. Montrer que, pour tout entier naturel non nul 𝑛 : 𝑒𝑛 ≤ 𝑒 ≤ 𝑢𝑛 . »

A. Factorielle d’un entier naturel


1.

2. facto(1) renvoie 1, facto(2) renvoie 2 et facto(3) renvoie 6.

B. Étude mathématique
1
1. Pour tout entier naturel n, 𝑒𝑛+1 = 𝑒𝑛 + (𝑛+1)!.
2.

3. a. serie(20) renvoie la liste suivante :


[1.0, 2.0, 2.5, 2.6666666666666665, 2.708333333333333, 2.7166666666666663,
2.7180555555555554, 2.7182539682539684, 2.71827876984127,
2.7182815255731922, 2.7182818011463845, 2.718281826198493,
2.7182818282861687, 2.7182818284467594, 2.71828182845823,
2.718281828458995, 2.718281828459043, 2.7182818284590455,
2.7182818284590455, 2.7182818284590455, 2.7182818284590455].
b. On conjecture que la suite (en) est croissante et converge vers le nombre e.

Chapitre 4 Les suites – 152


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4. Pour tout entier naturel n, en+1 – en>0 donc la suite (en) est croissante.
1 1 1 1
5. a. 0 ! = 1 et 20−1 = 2 donc 0 ! ≤ 20−1 .La propriété est donc vraie pour n = 0.
1 1
Par récurrence sur la propriété P(k) :𝑘! ≤ 2𝑘−1 .
1 1 1 1
Initialisation : 1! = 1 et 21−1 = 1 donc ≤ 21−1 . P(1) est vraie.
1!
1 1
Hérédité : on considère un entier naturel non nul k tel que 𝑘! ≤ 2𝑘−1.
1
Alors en multipliant par 𝑘+1 chaque membre de l’inégalité on obtient :
1 1 1
≤ 2𝑘−1 𝑘+1.
(𝑘+1)!
1 1 1 1
Or pour tout entier naturel non nul k, 𝑘+1 ≤ 2 un donc (𝑘+1)! ≤ 2𝑘.
P(k + 1) est vraie.
1
1 𝑛+1 −1 1
b. ∑𝑛𝑘=0 2𝑘−1 = 2 2 1 = 4 − 2𝑛−1 donc pour tout entier naturel en ≤ 4.
−1
2
c. La suite (en) est majorée et croissante donc elle converge. On note e sa limite.

C. Utilisation d’un tableur et encadrement de e


1. a. Pour tout entier naturel n, n! ≥ 1.
1 1
b. Pour tout entier naturel n, 0 ≤ un – en ≤ 𝑛. Or lim = 0.
n→+∞ n
Donc la suite (un) est convergente et admet la même limite que la suite (en).
2. a. Pour tout entier naturel n, (n + 1)! = (n + 1)n! donc
1 1 1 1
un+1 – un = (𝑛+1)! + (𝑛+1)(𝑛+1)! − 𝑛𝑛! = − 𝑛(𝑛+1)(𝑛+1)!.
La suite (un) est décroissante.
b. (en) est croissante et converge vers e, donc, pour tout entier naturel n, en ≤ e. (un)
est décroissante et converge vers e, donc, pour tout entier naturel n, un≥e.
c. En B3 on saisit : « =B2+1/FACT(A3) ». En C3 on saisit :
« =B3+1/(A3*FACT(A3)) » . En D3 on saisit : « =C3-B3 » .
d. À 10-5 près, e9 ≈ u9, donc il faut calculer 9 termes au minimum pour avoir une
approximation de e à 10-5 près.
À 10-9 près, e12 ≈ u12, donc il faut calculer 12 termes au minimum pour avoir une
approximation de e à 10-9 près.

TP2 Approximation du nombre d’or 𝝋


Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles
dans le manuel numérique enseignant.

A. Étude algébrique
𝑎+𝑏 𝑎 1
1. Si x vérifie les égalités 𝑥 = = 𝑏 alors 𝑥 = 1 + 𝑥 donc x² – x – 1 = 0.
𝑎
1−√5 1+√5 1+√5
2. a. On obtient deux solutions distinctes : 𝑥1 = et 𝑥2 = donc φ = .
2 2 2

Chapitre 4 Les suites – 153


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b. Encadrement à 10–3 près de φ : 1,618≤ 𝜑≤1,619


3. D’après ce qui précède φ > 1. D’après la question 1. φ est solution de l’équation
1 1
𝑥 = 1 + 𝑥 donc 𝜑 = 1 + 𝜑.
φ est aussi la solution positive de l’équation x2 – x – 1 = 0. Donc φ ²= φ + 1 et
φ = √1 + φ car φ ≥ 0.

B. Étude avec un tableur et étude mathématique


1. Par récurrence sur la propriété P(n) :φ𝑛 > 0.
Initialisation : 𝜑0 = 1. P(0) est vraie.
1
Hérédité : on considère un entier naturel n tel que φ𝑛 > 0. Donc φ > 0 et en
𝑛
1
ajoutant 1 dans chaque membre de l’inégalité on obtient 1 + φ > 1 > 0.
𝑛
P(n + 1) est vraie.
2.

3. (φn) semble être croissante à partir du rang n = 2 et être convergente vers un


nombre proche de 1,618.
3
4. Par récurrence sur la propriété P(n) :2 ≤ φ𝑛 ≤ 2.

Chapitre 4 Les suites – 154


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Initialisation : φ1 = 2. P(1) est vraie.


3
Hérédité : on considère un entier naturel n non nul tel que 2 ≤ φ𝑛 ≤ 2. Alors en
5 1 3
passant à l’inverse et en ajoutant 1 dans chaque membre on obtient 3 ≥ 1 + φ ≥ 2.
𝑛
3
Donc 2 ≤ φ𝑛+1 ≤ 2 et P(n + 1) est vraie.
1 1 φ − φ𝑛
5. a. Pour tout entier naturel non nul n, φ𝑛+1 − φ = 1 + φ − 1 − φ = φ .
𝑛 𝑛 ×φ
Or pour tout entier naturel non nul n, φ𝑛 et φ sont strictement positifs donc
|φ𝑛 −φ|
|φ𝑛+1 − φ| = .
φ𝑛 × 𝜑
1
b. Car 𝜑 < 1.
1 2
c. Car 𝜑 ≤ 3.
𝑛
2 𝑛−1
6. Par récurrence sur la propriété P(n) :|φ𝑛 − φ| ≤ (3) |φ1 − φ|.
2 1−1
Initialisation : |φ1 − φ| ≤ (3) |φ1 − φ|. P(1) est vraie.
Hérédité : on considère un entier naturel n non nul tel que :
2 𝑛−1
|φ𝑛 − φ| ≤ ( ) |φ1 − φ|.
3
2 2 2 𝑛−1
Or |φ𝑛+1 − φ| ≤ 3 |φ𝑛 − φ| donc |φ𝑛+1 − φ| ≤ 3 (3) |φ1 − φ| et
2 𝑛
|φ𝑛+1 − φ| ≤ ( ) |φ1 − φ|. P(n + 1) est vraie.
3
7. D’après l’inégalité précédente, on a :
2 𝑛−1 2 𝑛−1
φ−( ) |φ1 − φ| ≤ φ𝑛 ≤ φ + ( ) |φ1 − φ|
3 3
2 𝑛−1
Or lim (3) = 0 donc d’après le théorème des gendarmes lim φ𝑛 = φ.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

C. Valeurs approchées de 𝛗
1.

2 𝑛−1
2. lim ( ) |φ1 − φ| = 0 donc le résultat du test « (2/3)**(n-1)*abs(2-
𝑛→+∞ 3
(1+sqrt(5))/2)>p » sera faux à partir d’un certain rang n. La condition de sortie de la
boucle While est donc assurée et le programme se termine bien.
3. a. Le programme retourne pour p = 10– 3 une valeur approchée de φ à 10–3 près de
1,618.

Chapitre 4 Les suites – 155


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Le programme retourne pour p=10–9 une valeur approchée de φ à 10–9 près de


1,618 033 989.
b. Oui.

Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. a.

b. D’après la formule des probabilités totales avec la partition (An ; Bn) :


an+1 = P(An+1)
= P(An∩An+1) + P(Bn∩An+1)
=P(An) × 𝑃A𝑛 (An+1)+ P(Bn)× 𝑃B𝑛 (An+1)
= an × 0,8 + (1 – an) × 0,3
= 0,5an + 0,3.
2. Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1,
un+1 = an+1 – 0,6
= 0,5an + 0,3 – 0,6
= 0,5an – 0,3
= 0,5(an – 0,6)
= 0,5un
Donc la suite (un) est géométrique de raison 0,5.
3. Pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, un=u1×0,5n-1.
Or u1 = a1 – 0,6
= a – 0,6.
Donc un = (a – 0,6) × 0,5n-1.
Et : an = un + 0,6
= (a – 0,6) × 0,5n – 1 + 0,6.
4. lim 0,5n−1 =0. Donc lim 𝑎𝑛 =0,6. La limite ne dépend pas de la valeur de a.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Chapitre 4 Les suites – 156


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Sujet B
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles
dans le manuel numérique enseignant.
3
1. On a : u0 + u1 = u0 × u1 donc 3 + u1 = 3 × u1. On obtient : 𝑢1 = 2.
3 3
De même, u0 + u1 + u2 = u0 × u1 × u2 donc 3 + 2 + 𝑢2 = 3 × 2 × 𝑢2 .
9
On obtient : 𝑢2 = 7.
2. a. Pour tout entier naturel n strictement positif,
𝑠𝑛+1 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1 + 𝑢𝑛 = 𝑠𝑛 + 𝑢𝑛 .
Comme pour tout entier naturel n strictement positif, un ≥ 0 alors sn ≥ u0. De plus,
u0 > 1 donc pour tout entier naturel n strictement positif, sn > 1.
b. Pour tout entier naturel n strictement positif,
𝑠𝑛+1 = 𝑠𝑛 + 𝑢𝑛 .
𝑠𝑛
Et 𝑠𝑛+1 = 𝑢0 𝑢1 … 𝑢𝑛−1 𝑢𝑛 = 𝑠𝑛 𝑢𝑛 donc 𝑠𝑛 𝑢𝑛 = 𝑠𝑛 + 𝑢𝑛 . Or 𝑠𝑛 > 1 donc 𝑢𝑛 = 𝑠 .
𝑛 −1
𝑠𝑛
c. On a : 𝑢0 > 1 et pour tout entier naturel n strictement positif, 𝑢𝑛 = 𝑠 .
𝑛 −1
𝑠𝑛
Or 𝑠𝑛 > 𝑠𝑛 − 1 et 𝑠𝑛 − 1 > 0 car 𝑠𝑛 > 1 donc > 1.
𝑠𝑛 −1
3. a.

b. (un) semble converger vers une valeur proche de 1.


4. a. Pour tout 𝑛 > 0, 𝑠𝑛 = 𝑢0 + 𝑢1 + ⋯ + 𝑢𝑛−1. Or tous les termes sont strictement
supérieurs à 1 et il y a n termes dans la somme donc 𝑠𝑛 > 𝑛.
b. Par comparaison, lim 𝑠𝑛 = +∞ donc en utilisant la question 2. b. lim 𝑢𝑛 = 1.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

Sujet C
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles
dans le manuel numérique enseignant.
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire à la
question 3 « On considère la suite (un) définie pour tout entier naturel n par un=0,8n
et 0.8**n≥0,01 ».
1. Faux. Un contre-exemple : la suite (un) définie pour tout entier naturel n supérieur
(−1)𝑛
ou égal à 1 par un= .
𝑛

Chapitre 4 Les suites – 157


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2. Faux. Soit n un entier naturel : pn+1 – pn = 2n – 41. Pour n supérieur ou égal à 21,
on a pn+1 – pn ≥ 0 et pn+1 – pn ≤ 0 pour n inférieur ou égal à 21.
Conclusion : la suite (pn) est donc croissante à partir du rang n = 21 et décroissante
avant ce rang. Elle n’est donc pas strictement décroissante.
3. Vrai. À l’aide de la boucle Tant que on répète le calcul des termes de la suite
jusqu’à en trouver un strictement inférieur à 0,01. La condition d’entrée dans la
boucle est donc bien 0,8n≥0,01 qui s’écrit 0.8**n≥0,01 en Python.
4.Vrai. Pour tout entier naturel n , (n + 1)2 > 0. Donc :
𝑛² 𝑛2 + 𝑛
≤ 𝑤𝑛 ≤
(𝑛 + 1)² (𝑛 + 1)²
𝑛² 𝑛2 +𝑛
Or lim = lim = 1.
𝑛→+∞ (𝑛+1)² 𝑛→+∞ (𝑛+1)²
D’après le théorème des gendarmes lim 𝑤𝑛 = 1.
𝑛→+∞
1 𝑛
5. Faux. lim 1 + (− 3) = 1. De plus : lim 1 + 𝑛2 = +∞.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
1 𝑛
1+(− )
D’après la règle sur la limite d’un quotient : lim 3
= 0.
𝑛→+∞ 1+𝑛²

Sujet D
Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant.
2+3×3 11
1. u1 = f (u0) = f (3) = = .
4+3 7
2. a. =(2+3*B2)/(4+B2)
b. La suite (un) semble être convergente et admettre pour limite 1.
3. La fonction f est définie et dérivable sur [0 ; 4] comme quotient de fonctions
dérivables dont le dénominateur ne s’annule jamais. Pour tout x appartenant à [0 ; 4],
10
𝑓 ′ (𝑥) = (4 + 𝑋)². Donc la fonction f’ est strictement positive sur [0 ; 4] et la fonction f
est donc strictement croissante sur [0 ; 4].
4. Pour tout entier naturel n, P(n) : « 1 ≤ un+1 ≤ un ≤ 3».
11
Initialisation : u0 = 3 et u1 = 7 ≈ 1,57 donc 1 ≤ u1 ≤ u0 ≤ 3. P(0) est vraie.
Hérédité : On considère un entier naturel n tel que P(n) est vraie, c’est-à-dire tel que
1 ≤ un+1 ≤ un ≤ 3. On montre que P(n + 1) est vraie, c’est-à-dire que :
1 ≤ un+2 ≤ un+1 ≤ 3.
On a : f est strictement croissante sur [0 ; 4] donc f (1) ≤ f (un+1) ≤ f (un) ≤ f (3).
11
Or f (1) = 1 et f (3) = donc f (3) ≤ 3. De plus f (un+1) = un+2 et f (un) = un+1.
7
Donc : 1 ≤ un+2 ≤ un+1 ≤ 3.
Conclusion : La propriété est vraie au rang 0 et est héréditaire, donc d’après le
principe de récurrence, pour tout entier naturel n, P(n) est vraie, c’est-à-dire que l’on
a 1 ≤ un+1 ≤ un ≤ 3 pour tout entier naturel n.
5. La suite est décroissante et minorée donc elle est convergente (théorème de
convergence monotone).

Chapitre 4 Les suites – 158


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Sujet E
Partie A.
K W U V
0 2 10
14
1 2 8
3
14 52 43
2
3 9 6

Partie B.
1. a. Pour tout entier naturel n,
𝑢𝑛 + 3𝑣𝑛 2𝑢𝑛 + 𝑣𝑛
𝑣𝑛+1 − 𝑢𝑛+1 = −
4 3
3𝑢𝑛 + 9𝑣𝑛 − 8𝑢𝑛 − 4𝑣𝑛
=
12
5
= 12 (𝑣𝑛 − 𝑢𝑛 ).
5
b. Pour tout entier naturel n, 𝑤𝑛+1 = 12 𝑤𝑛 . Donc la suite (wn) est géométrique de
5 5 𝑛
raison 12 et de premier terme w0 = 8. Donc pour tout entier naturel n, 𝑤𝑛 = 8 (12) .
2𝑢𝑛 +𝑣𝑛 𝑣𝑛 −𝑢𝑛 𝑤𝑛
2. a. Pour tout entier naturel n, 𝑢𝑛+1 − 𝑢𝑛 = − 𝑢𝑛 = = .
3 3 3
Or pour tout entier naturel n, 𝑤𝑛 > 0. Donc la suite (un) est croissante.
𝑢𝑛 +3𝑣𝑛 𝑣𝑛 −𝑢𝑛 𝑤𝑛
De même, pour tout entier naturel n, 𝑣𝑛+1 − 𝑣𝑛 = − 𝑣𝑛 = − =− .
4 4 4
Or pour tout entier naturel n, 𝑤𝑛 > 0. Donc la suite (vn) est décroissante.
b. Par récurrence sur la propriété P(n) : 𝑢𝑛 ≤ 10 et 𝑣𝑛 ≥ 2.
Initialisation : u0 = 2 et v0 = 10. P(0) est vraie.
Hérédité : on considère un entier naturel n tel que 𝑢𝑛 ≤ 10 et 𝑣𝑛 ≥ 2 .
2𝑢𝑛 +𝑣𝑛 20+𝑣𝑛 𝑢𝑛 +3𝑣𝑛 𝑢𝑛 +6
Donc ≤ et ≥ .
3 3 4 4
Or (vn) est décroissante donc pour tout entier naturel n, vn ≤ v0 c’est-à-dire vn ≤ 10 et
(un) est croissante donc pour tout entier naturel n, un ≥ u0 c’est-à-dire un ≥ 2.
20+10 2+6
Donc 𝑢𝑛+1 ≤ et 𝑣𝑛+1 ≥ . On obtient 𝑢𝑛+1 ≤ 10 et 𝑣𝑛+1 ≥ 2.
3 4
P(n + 1) est vraie.
c. La suite (un) est croissante et majorée et la suite (vn) est décroissante et minorée.
Elles sont donc toutes les deux convergentes.
3. lim 𝑤𝑛 = 0 donc lim 𝑣𝑛 − 𝑢𝑛 = 0. Ainsi lim 𝑣𝑛 = lim 𝑢𝑛 .
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
4. a. Pour tout entier naturel n,
2𝑢𝑛 + 𝑣𝑛 𝑢𝑛 + 3𝑣𝑛
tn+1 = 3un+1 + 4vn+1 = 3 +4 = 3un + 4vn = tn.
3 4
(tn) est donc constante.
b. Pour tout entier naturel n, tn = t0 = 46 donc lim 𝑡𝑛 = 46.
𝑛→+∞
46
Soit l la limite commune de (un) et (vn) alors lim 𝑡𝑛 = 3𝑙 + 4𝑙 = 7𝑙. Donc 𝑙 = .
𝑛→+∞ 7

Chapitre 4 Les suites – 159


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Chapitre 5
Fonctions : limites et dérivation

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Ce chapitre traite des limites de fonctions et des compléments sur la dérivation.
Les élèves ayant étudié les limites d’une suite numérique dans le chapitre
précédent, nous commençons par définir les limites en l’infini d’une fonction, ainsi que
les asymptotes parallèles à l’axe des abscisses. Nous définissons ensuite les limites en
un point ainsi que les asymptotes parallèles à l’axe des ordonnées.
Viennent ensuite les limites des fonctions de référence étudiées en classe de
première : puissances entières, racine carrée, fonction exponentielle, puis :
– les théorèmes généraux permettant de déterminer la limite d’une somme ou
d’un produit ;
– les théorèmes généraux permettant de déterminer la limite d’un quotient ;
– le calcul de la limite d’une fonction composée (en contexte) ;
– les théorèmes permettant de déterminer une limite par comparaison ;
– et enfin les croissances comparées des fonctions x ↦ xn et exp.
La dernière partie de ce chapitre apporte des compléments sur le calcul des
dérivées : dérivée d’une fonction composée et dérivée seconde d’une fonction.

Les démonstrations au programme faites dans le cours sont :


– limites en +∞ et en –∞ de la fonction exponentielle ;
– croissance comparée de x ↦ xn et exp en + ∞.
La démonstration de la formule donnant la dérivée de √𝑢 est faite dans le cours
comme dérivée d’une fonction composée, et il nous a semblé intéressant de faire une
autre démonstration en revenant à la définition du nombre dérivé (page 176).

2. Les objectifs des activités


Après une approche historique de la notion de limite dans l’activité 1,
l’activité 2 a pour objectif d’introduire la limite d’une fonction en un point ou en
l’infini à partir d’une animation permettant de mettre en évidence trois aspects d’une
même situation : géométrique, graphique et numérique.
1
L’activité 3 permet d’introduire les limites en 0 des fonctions x ↦ 𝑥 𝑛 (n ∈ ℕ*).

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 160


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L’activité 4 permet d’introduire la notion de fonction composée et la méthode


de détermination de la limite d’une telle fonction.

3 Exercices, TP et algorithmes
Les exercices sont progressifs et variés.
Les approfondissements : asymptotes obliques et dérivée n-ième d’une fonction
sont traités page 189, et les branches paraboliques dans l’exercice 180.
L’objectif du TP est d’étudier de manière mathématique un problème d’optique.
L’utilisation d’un logiciel de géométrie permet de créer et d’observer l’image
formée par une lentille convergente, selon la place de l’objet sur l’axe focal, de faire
une conjecture sur cette image dans les cas « limites » où l’objet est « à l’infini » et où
il est très proche du foyer. Ces conjectures sont démontrées dans la dernière partie (la
relation de conjugaison que l’on utilise est écrite par les physiciens avec des mesures
algébriques et non l’abscisse des points).

B Se tester pour un bon départ


1 1. a. lim (n² + 2n + 6) = +∞
𝑛→+∞
b. lim (2 – n² – n3) = –∞
𝑛→+∞
c. lim (1 – n)(2 + n) = –∞
𝑛→+∞
1
d. lim =0
𝑛→+∞ 𝑛+1

2 a. Faux car lim (n2 – n) = lim [n(n – 1)] = + ∞.


𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝑛+1 1
b. Vrai car lim = lim (1 + 𝑛) = 1.
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞

3 1. Réponse a.
2. Réponse c.

4 1. Réponses a et c.
2. Réponses b et c.

1 (√𝑥−1)(√𝑥+1)+1 𝑥
5 Pour tout réel x positif, √𝑥 − 1 + = = .
√ 𝑥+1 √𝑥+1 √𝑥+1

6 a. Vrai, par exemple, 2 ≤ 2².


b. Vrai, par propriété.
c. Vrai, pour tout réel x positif, 0 < x + 1 ≤ x + 2
1 1
donc 𝑥+1 ≥ 𝑥+2 (car la fonction inverse est décroissante sur ]0 ; +∞[.
d. Faux, par exemple, pour x = – 1, 3 × (– 1) < 2 × (– 1) puisque – 3 < – 2.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 161


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7 a. Pour tout réel x, f ’(x) = 3x² – 6x + 2


2
b. Pour tout réel x > 0, f ’(x) = − 𝑥 2
3
c. Pour tout réel x ≥ 1, f ’(x) = 2 𝑥.

d. Pour tout réel x, f ’(x) = −5ex
e. Pour tout réel x, f ’(x) = 50x + 10
f. Pour tout réel x, f ’(x) = 3e3x – 1

8 Pour tout réel x de ]0 ; +∞[,


1
g’(x) = 1 × √𝑥 + x × 2
√𝑥
𝑥 2√𝑥×√𝑥+𝑥 3𝑥
donc g’(x) = √𝑥 + 2 𝑥= = 2 𝑥.
√ 2√𝑥 √

−𝑥 2 +1
9 Pour tout réel x, f ’(x) = (𝑥 2 +1)2.

C Activités
Activité 1 Émergence de la notion de limite
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant
ou sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la
modifier à votre guise.

1. a. Dans le premier paragraphe, Cauchy définit une limite finie.


b. Cela signifie que la variable prend des valeurs aussi proches que l’on veut d’une
valeur fixe.
2. a. Dans le second paragraphe, Cauchy définit une limite infinie.
b. Cela signifie que la variable prend des valeurs aussi grandes que l’on veut.
3. Pour la limite finie, on peut associer la définition de Cauchy à : « tout intervalle
ouvert contenant L contient toutes les valeurs f (x) » des définitions (1) et (4) du
cours.
Pour la limite égale à +∞, on peut associer la définition de Cauchy à : « tout
intervalle ]A ; +∞[ contient toutes les valeurs f (x) » des définitions (2) et (5) du
cours.
Pour la limite égale à –∞, on peut associer la définition de Cauchy à : « tout
intervalle] –∞ ; B[ contient toutes les valeurs f (x) » des définitions (3) et (6) du
cours.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 162


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Activité 2 Un triangle animé


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant
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1. a. Lorsque le point M s’approche du point I, on observe que l’aire de HAP est de
plus en plus grande. La courbe qui représente g est la courbe verte.
b. L’aire de HAP est de plus en plus petite.
2. a. À 10–2 près :
x 1,1 1,09 1,08 1,07 1,06 1,05 1,04 1,03 1,02 1,01
g(x) 10 11,11 12,5 14,29 16,67 20 25 33,33 50 100
b. Lorsque x prend des valeurs de plus en plus proches de 1, g(x) prend des valeurs de
plus en plus grandes.
c. À 10-3 près :
x 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
g(x) 0,111 0,053 0,034 0,026 0,020 0,017 0,014 0,013 0,011 0,010
d. Lorsque x prend des valeurs de plus en plus grandes, g(x) prend des valeurs de
plus en plus proches de 0.

𝟏
Activité 3 Limites en 0 des fonctions x ↦ (n∈N*)
𝒙𝒏
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1 1
Soit f et g les fonctions définies sur ]–∞ ; 0[∪]0 ; +∞[ par f (x)= 𝑥 et g(x) = 𝑥 2 .
1. a. On se place dans l’intervalle ]0 ; + ∞[.
x 0,1 0,01 0,001 0,000 1 0,000 01
f(x) 10 100 1 000 10 000 100 000
b. f (x) prend des valeurs de plus en plus grandes.
c. Pour que f (x) >10 000, on doit choisir x > 0,000 1.
d. Pour que f (x) >107, on doit choisir x > 10–7
1
2. a. Pour que f (x) > A, on doit choisir x > 𝐴.
b. On en déduit que la limite de f lorsque x tend vers 0, en étant strictement supérieur à
0, est égale à + ∞.
3. a.
x 0,1 0,01 0,001 0,000 1 0,000 01
6 8
g(x) 100 10 000 10 10 1010
b. On conjecture que la limite de g lorsque x tend vers 0, en étant strictement supérieur
à 0, est égale à +∞.
4. On conjecture que : lim 𝑔(𝑥) = +∞.
𝑥→0
𝑥<0

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 163


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Activité 4 Enchaîner des fonctions


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Partie A.
1. u(1) = 0,5 donc f (1) = 0,5² = 0,25.
2. a. On calcule f (x) en élevant u(x) au carré.
b. f (x) = X2.
c.

3. a.

b. Lorsque x tend vers +∞, f (x) tend vers +∞.


4. La limite de f en –∞ est +∞.
Partie B.
1. Pour tout réel x, k(x) = 3 – x.
2. On note X = k(x).
a. Lorsque x tend vers –∞, k(x) tend vers +∞.
Et lorsque X tend vers +∞, eX tend vers +∞. Donc la limite de g en –∞ est +∞.
b. Lorsque x tend vers +∞, k(x) tend vers –∞.
Et lorsque X tend vers –∞, eX tend vers 0. Donc la limite de g en +∞ est 0.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 164


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D Exercices
Automatismes et rituels
1 1 3
1 1. + = 10.
5 10
6
2. 1 + 0,2 = 5.
1
3. 0,1 × 0,2 = 50.

1 1
2 1. + = 0,6.
2 10
3
2. 5 + 0,1 = 0,7.
1
3. 10 × 25 = 0,4.

3 1. 2√3 + √27 = 5√3.


2
2. (2√2) = 8.
3. e × (e –1)2= e–1.
π π
4. cos( 4 ) sin(4 ) = 0,5.

4 1. f (– 1) = – 1.
2. g(– 1) = – 8.

5 1. Pour tout réel x, f ’(x) = 9x² – 4x.


1 2
2. Pour tout réel x > 0, g’(x) = 2 – 𝑥².

6 26 % des arbres sont des chênes.

7 1. Faux, cela revient à l’augmenter de 56 %.


2. Vrai, car cela revient à la multiplier par 0,75 × 1,2, c’est-à-dire par 0,9.

8 En 2017, il y avait 36 814 exploitations engagées en bio.

9 u2 = 54 et u11 = 27.

10 1. Vrai, on peut vérifier que A et B sont deux points de la droite d’équation


x + 2y – 5 = 0.
2. Faux car les vecteurs normaux à ces deux droites ne sont pas orthogoanux.

11 a. Vrai car les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗


OA (– 1 ; 3) et ⃗⃗⃗⃗⃗
BC (3 ; 1) sont orthogonaux.
b. Faux car OA ≠ 4.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 165


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c. Vrai car AB = AC puisque AB = √5 et AC = √5.

12 On calcule les coordonnées de deux vecteurs formés à partir de ces trois points et
on détermine s’ils sont colinéaires ou non. Pour cela, on peut calculer le déterminant
de ces deux vecteurs.

13 Par lecture graphique : l’ensemble des solutions est [–1 ; 0] ∪ [2 ; 3].

14 f ’(1) = 2.

15 La tension aura atteint 3 Volts à au bout d’environ 0,09 s.

Pour maîtriser les bases


16 lim f (x) = 5 donc la droite d’équation y = 5 est une asymptote à la courbe en
𝑥→+∞
+∞.
lim 𝑓(𝑥) = –∞ donc la droite d’équation x = 2 est une asymptote à la courbe.
𝑥→2
𝑥>2

17 Il s’agit donc de la courbe #2.

18 Il s’agit donc des courbes #1 et #3.

19 1. lim 𝑓(𝑥) = –∞ donc la droite d1 d’équation x = 1 est une asymptote à #f.


𝑥→1
𝑥>1
lim f (x) = 3 donc la droite d2 d’équation y = 3 est une asymptote à #f en +∞.
𝑥→+∞
2.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 166


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20 1. lim 𝑓(𝑥) = +∞ donc la droite d1 d’équation x = 3 est une asymptote à #f.


𝑥→3
𝑥<3
lim f (x) = 1 donc la droite d2 d’équation y = 1 est une asymptote à #f en –∞.
𝑥→−∞
2.

21 1. lim f (x) = – ∞ et lim f (x) = 2.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2. La courbe admet une asymptote d’équation y = 2 en + ∞.

22 1. a. lim 3 = 3 et lim 3 = 3.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
b. lim x = –∞ et lim x = + ∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
c. lim x2 = +∞ et lim x2 = + ∞
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
d. lim x3 = –∞ et lim x3 = + ∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
e. lim x4 = +∞ et lim x4 = + ∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
f. lim ex = 0 et lim ex = + ∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
1 1
g. lim = 0 et lim = 0.
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
1 1
h. lim = 0 et lim = 0.
𝑥→−∞ 𝑥 2 𝑥→+∞ 𝑥 2
1 1
2. lim 𝑓(𝑥) = lim = –∞ et lim 𝑓(𝑥) = lim = +∞.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥→0 𝑥
𝑥<0 𝑥<0 𝑥>0 𝑥>0
1 1
lim 𝑔(𝑥) = lim = +∞ et lim 𝑔(𝑥) = lim = +∞.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥 2 𝑥→0 𝑥→0 𝑥 2
𝑥<0 𝑥<0 𝑥>0 𝑥>0

23 lim f (x) = – 100 et lim f (x) = – 100.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim g(x) = –∞ et lim g(x) = +∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

24 lim f (x) = +∞ et lim f (x) = –∞.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim g(x) = +∞ et lim g(x) = +∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

25 lim f (x) = –∞ et lim f (x) = +∞.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim g(x) = –∞ et lim g(x) = –∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

26 lim f (x) = +∞ et lim f (x) = –∞.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim g(x) = –∞ et lim g(x) = +∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 167


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27 lim f (x) = 0 et lim f (x) = +∞.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim g(x) = 17 et lim g(x) = –∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

28 lim f (x) = – 2 et lim f (x) = – 2.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
lim g(x) = 3 et lim g(x) = 3.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

1 1
29 • D’après le cours, lim 𝑓(𝑥) = lim = –∞ et lim 𝑓(𝑥) = lim = +∞.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥→0 𝑥
𝑥<0 𝑥<0 𝑥>0 𝑥>0
2 1
• lim = lim (2 × 𝑥) = –∞ donc lim 𝑔(𝑥) = –∞.
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥→0
𝑥<0 𝑥<0 𝑥<0
2 1
lim = lim (2 × 𝑥) = +∞ donc lim 𝑔(𝑥) = +∞.
𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥→0
𝑥>0 𝑥>0 𝑥>0
4 1
• lim (− 𝑥) = lim (−4 × 𝑥) = +∞ donc lim ℎ(𝑥) = +∞.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
𝑥<0 𝑥<0 𝑥<0
4 1
lim (− 𝑥) = lim (−4 × 𝑥) = –∞ donc lim ℎ(𝑥) = –∞.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
𝑥>0 𝑥>0 𝑥>0

30 • lim 𝑓(𝑥) = +∞ et lim 𝑓(𝑥) = +∞.


𝑥→0 𝑥→0
𝑥<0 𝑥>0
• lim 𝑔(𝑥) = +∞ et lim 𝑔(𝑥) = +∞.
𝑥→0 𝑥→0
𝑥<0 𝑥>0
• lim ℎ(𝑥) = –∞ et lim ℎ(𝑥) = –∞.
𝑥→0 𝑥→0
𝑥<0 𝑥>0

31 1. lim (2x3) = –∞ et lim (–x2 + 1) = –∞.


𝑥→−∞ 𝑥→−∞
2. lim f (x) = –∞.
𝑥→−∞

32 1. On calcule la limite de chaque terme puis on utilise les règles sur la limite
d’une somme de fonctions :
lim (3x2) = +∞ et lim (5x + 1) = +∞ donc lim (3x2+ 5x + 1) = +∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
2. On calcule la limite de chaque terme puis on utilise les règles sur la limite d’une
somme de fonctions :
lim (2ex) = 0 et lim (x + 7) = –∞ donc lim (2ex + x + 7) = –∞.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞

33 1. lim (2 + x2) = +∞ et lim (3 – x) = –∞.


𝑥→+∞ 𝑥→+∞
2. lim f (x) = –∞.
𝑥→+∞

34 1. lim (ex + 1) = 1 et lim (5 – ex) = 5 donc par produit :


𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim (ex + 1) (5 – ex) = 5.
𝑥→−∞
2. lim (1 + 2x) = +∞ et lim √𝑥 = +∞ donc par produit lim (1 + 2x) √𝑥 = +∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 168


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1 1 1
35 lim = 0 et lim = 2.
𝑥→−∞ 𝑓(𝑥) 𝑥→+∞ 𝑓(𝑥)

36 lim u(x) = 1 et lim eX = e1 donc par composition lim e𝑢(𝑥) = e.


𝑥→−∞ 𝑋→1 𝑥→ − ∞
lim u(x) = +∞ et lim eX = +∞ donc par composition lim e𝑢(𝑥) =+∞.
𝑥→+∞ 𝑋→+∞ 𝑥→ + ∞

3
37 1. lim (2 + ex) = 2 donc lim f (x) = 2.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
2. lim (2 + ex) = +∞ donc lim f (x) = 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

38 1. lim (7 − 𝑥) = –∞ donc lim 𝑓(𝑥) = 0.


𝑥→+∞ 𝑥→+∞
2. a. Sur ]7 ; +∞[, 7 – x < 0.
b. lim 𝑓(𝑥) = –∞
𝑥→7
𝑥>7

39 lim v(u(x)) = –∞.


𝑥→+∞

40 1. La fonction racine carrée.


2. lim f(x) = +∞ et lim g(x) = +∞
x→−∞ x→−∞

41 1. lim f (x) = +∞ ; lim g(x) = +∞ et lim h(x) = +∞


𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
2. lim f (x) = –∞ ; lim g(x) = +∞ et lim h(x) = 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

42 1. Réponse c.
2. Réponse a.

43 lim (x + 3) = –∞ donc, par comparaison, lim f (x) = –∞ .


𝑥→−∞ 𝑥→−∞

1 2
44 1. a. lim = 0 et lim = 0.
𝑥→ + ∞ 𝑥²+1 𝑥→ + ∞ 𝑥²+1
b. D’après le théorème des gendarmes : lim 𝑓(𝑥) = 0.
𝑥→ + ∞
2. lim f(x) = 0
x→−∞

45 1. Par croissances comparées :


e𝑥 e𝑥
lim (𝑥e𝑥 ) = 0 ; lim = +∞ et lim = +∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ √𝑥
2. a. lim (𝑥e𝑥 − 5) = – 5.
𝑥→−∞
e𝑥
b. lim (2 + ) = +∞.
𝑥→+∞ 𝑥
e𝑥
c. lim (3 − ) = –∞.
𝑥→+∞ 𝑥
e𝑥
d. lim (1 + ) = +∞.
𝑥→+∞ √𝑥

46 1. Pour tout réel x, u(x) = x2 + 1.


𝑢′(𝑥)
2. a. 𝑓 ′ (𝑥) = .
2√𝑢(𝑥)
𝑥
b. Pour tout réel x, u’(x) = 2x et f ’(x)= √𝑥 2 .
+1

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 169


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47 1. Pour tout réel x, u(x) = x2 + 1.


2. a. 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑢′(𝑥)e𝑢(𝑥) .
2
b. Pour tout réel x, u’(x) = 2x et f ’(x) = 2𝑥e𝑥 +1 .

48 f = u² avec u(x) = ex + 1 et u’(x) = ex.


Donc pour tout réel x,
f ’(x) = 2u’(x) × u(x) = 2ex(ex + 1).

49 1. Pour tout réel x, u(x) = x2 + 1.


3𝑢′
2. (u–3)’ = –3u’u–4 = − 𝑢4 .
6𝑥
Pour tout réel x, u’(x) = 2x et f ’(x) = − (𝑥 2 +1)4 .

50 1. Pour tout réel t de [0; +∞[, f ’(t) = –22 × (–0,05)e−0,05t + 0 = 1,1e−0,05t .


2. La fonction f est croissante.
3. a. lim (–0,05t) = –∞ et lim eX = 0 donc par composition lim e−0,05𝑡 =0.
𝑡→+∞ 𝑋→–∞ 𝑡→+∞
b. lim f (t) = 40.
𝑡→+∞
4. La température du conducteur se stabilisera à une température d’environ 40 °C.

Pour s’entraîner
51 1. lim f (x) = +∞ et lim f (x) = 7.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2. La courbe a une asymptote d’équation y = 7 en +∞.
3. lim f (x) = +∞ donc tout intervalle de la forme ]A ; +∞ [ , et en particulier
𝑥→−∞
l’intervalle ]1 000 ; +∞ [ , contient toutes les valeurs f (x) dès que x est suffisamment
« petit », c’est-à-dire négatif et grand en valeur absolue.
Donc il existe un réel x0 tel que l’intervalle ]1 000 ; +∞ [ contient toutes les valeurs
f (x) dès que x < x0.

52 1.
x –1 2 5
f (x) ║ +∞ ║ 2
║ –∞ ║ –∞

2. a. Deux asymptotes : une d’équation x = –1 et une d’équation x = 2.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 170


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b.

53 1. lim 𝑓(𝑥) = +∞ donc la droite d’équation x = –3 est une asymptote à la


𝑥→−3
𝑥>−3
courbe.
lim 𝑓(𝑥) = +∞ et lim 𝑓(𝑥) = –∞ donc la droite d’équation x = 1 est une asymptote à
𝑥→1 𝑥→1
𝑥<1 𝑥>1
la courbe.
lim f (x) = 2 donc la droite d’équation y = 2 est une asymptote à la courbe en +∞.
𝑥→+∞

2.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 171


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54 1. lim f (x) = –2 ; lim 𝑓(𝑥) = +∞ ; lim 𝑓(𝑥) = –∞ ;


𝑥→−∞ 𝑥→−1 𝑥→−1
𝑥<−1 𝑥>−1
lim 𝑓(𝑥) = –∞ ; lim 𝑓(𝑥) = +∞ et lim f (x) = –2.
𝑥→1 𝑥→1 𝑥→+∞
𝑥<1 𝑥 >1
2.
x –∞ –1 0 1 +∞
f (x) +∞ ║ –3 ║ +∞
–2 ║ –∞ –∞ ║ –2

55 1. Vrai.
Tout intervalle de la forme ] –∞ ; B[ , et en particulier l’intervalle ] –∞ ; –1 000[ ,
contient toutes les valeurs f (x) dès que x est suffisamment « grand ».
Donc il existe un réel x0 tel que l’intervalle ] –∞ ; –1 000[ contient toutes les valeurs
f (x) dès que x > x0.
2. Faux.
On peut donner un contre-exemple à l’aide d’une courbe représentant une fonction
décroissante et dont la limite en +∞ est finie (par exemple la courbe représentat la
fonction f définie sur ℝ par f (x) = e–x).

56 a. lim (–2+ 3x + 4√𝑥) = +∞.


𝑥→ +∞
b. lim (2𝑥 3 – x² + x + 7) = –∞.
𝑥→–∞

19
57 a. lim (5x² + 3x – ) = –∞.
𝑥→0 𝑥
𝑥>0
1
b. lim (4 – 3x + 𝑥 2 ) = +∞.
𝑥→0
𝑥<0

58 a. lim (ex + 2x – 3) = –∞.


𝑥→ –∞
b. lim (1 – x – 2ex) = –∞.
𝑥→ +∞
59 a. lim (1 –√2x² –5x√𝑥) = –∞.
𝑥→ +∞
1
b. lim (ex – x)(𝑥 – 5) = –∞.
𝑥→ -∞

2
60 a. lim e𝑥 (– 5 + 𝑥) = 0.
𝑥→ -∞
3
b. lim (x – 1)(2 +𝑥 3 ) = + ∞
𝑥→0
𝑥<0

61 a. lim (7 – 2ex)(2+ ex) = 14.


𝑥→ -∞
b. lim (2x – 3)(5ex – 1) = + ∞.
𝑥→ +∞

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 172


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2
62 a. lim(1 – 2ex)(1 +𝑥) = –∞.
𝑥→0
𝑥>0
b. lim (1 – ex)(1 – x) = +∞.
𝑥→ −∞

63 1. Faux. Par exemple, la fonction de l’exercice 53 a pour limite 2 en +∞ mais f


n’est pas la fonction constante définie sur ℝ par f (x) = 2.
2. La réciproque est :
Si pour tout réel x, f (x) = k, alors lim f (x) = k.
𝑥→ +∞
Cette proposition est vraie.

64 lim f (x) = +∞ et lim f (x) = –∞.


𝑥→ +∞ 𝑥→ −∞

65 a. lim f(x) = –∞ et lim f (x) = –∞.


𝑥→ +∞ 𝑥→ −∞
b. lim f (x) = +∞ et lim f (x) = –∞.
𝑥→ +∞ 𝑥→ −∞

66 a. lim f (x) = +∞ et lim f (x) = lim 𝑥(1 + 𝑒 𝑥 ) = –∞.


𝑥→ +∞ 𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞
b. lim f (x) = +∞ et lim f (x) = +∞.
𝑥→ +∞ 𝑥→ −∞

67 a. lim (x – 1)(x² + 2x + 6) = –∞.


𝑥→ −∞
b. lim (x – 3x√𝑥+ 1) = lim (x(1 – 3√𝑥 ) + 1) = –∞.
𝑥→ +∞ 𝑥→ +∞

68 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire :
Calculer les limites en +∞ et en 0 de la fonction f définie sur ]0 ; +∞[ par
2𝑥 3 +3𝑥−5
f(x)= .
𝑥
5
lim f (x) = lim (2𝑥 2 + 3 − 𝑥.) = +∞ et lim f (x) = –∞.
𝑥→ +∞ 𝑥→ +∞ 𝑥→0
𝑥>0

(𝑥 10 +10)²−100 𝑥 20 +20𝑥 10
69 lim = lim = lim (x20 + 20) = 20.
𝑥→ 0 𝑥 10 𝑥→ 0 𝑥 10 𝑥→ 0
𝑥<0 𝑥<0 𝑥<0

70 1. Vrai .Par exemple : g définie sur ℝ par g(x) = 2 – x.


2. Vrai. Par exemple : k définie sur [1 ; +∞[ par k(x) = x.

71 1. lim f (x) = 1 ; lim f (x) = + ∞ ; lim f (x)= + ∞ et lim f (x) = 1.


𝑥→−∞ 𝑥→0 𝑥→0 𝑥→+∞
𝑥<0 𝑥>0
La courbe admet deux asymptotes : la droite d’équation y = 1 et l’axe des ordonnées.
2. a. On conjecture que sur ] –∞ ; –1], # est au-dessous de d et sur [–1 ; 0[∪]0 ; + ∞[,
# est au-dessus de d.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 173


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𝑥+1
b. 𝑓(𝑥) − 1 = .
𝑥²
Sur ] –∞ ; –1], f (x) – 1≤ 0 et sur [–1 ; 0[∪]0 ; + ∞[, f (x) – 1 ≥ 0.
c. Sur ] –∞ ; –1], f (x) ≤ 1 donc # est au-dessous de d.
Sur [–1 ; 0[∪]0 ; + ∞[, f (x) ≥ 1 donc # est au-dessus de d.

72 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. lim f(x) = 3 donc la courbe a une asymptote d’équation y = 3 en –∞.
x→−∞
2. Pour tout réel x, f(x) – 3 < 0 donc la courbe Cf est au-dessous de d.
3. Le programme retourne le plus grand entier relatif n tel que 3 – f(n) < 0,001.

73 lim 𝑓(𝑥) = 0 et lim f (x) = –∞.


𝑥→−∞ 𝑥→2
𝑥<2
lim 𝑔(𝑥) = –7 et lim g(x) = +∞.
𝑥→−∞ 𝑥→2
𝑥<2

74 1. lim f (x) = 0.
𝑥→+∞
2. a. Sur ]0 ; +∞[, ex – 1 >0.
b. lim f (x) = +∞.
𝑥→0
𝑥>0

75 1. lim f(x) = 0
x→+∞
2. a. Si x appartient à [0 ; 3[, –x² + 9> 0 et si x > 3, –x² + 9 < 0
b. limf(x) = +∞ et . limf(x) = –∞
x→3 x→3
x<3 x>3

1
76 1. lim f (x) = 3 donc lim g(x) = 3.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim f (x) = –∞ donc lim g(x) = 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
2. a. Si x ≤ 1, alors f (x) ≥ 0 ; si x ≥ 1, alors f (x) ≤ 0.
b. lim g(x) = +∞ et limg(x) = –∞.
𝑥→1 𝑥→1
𝑥<1 𝑥>1

77 La proposition n’est pas vraie pour tout réel k. Pour k = 0, elle est fausse.

e𝑥
78 a. Vrai, lim = 0 car lim ex = 0 et lim x = –∞.
𝑥→ −∞ 𝑥 𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞
e𝑥
b. Faux, lim ex = 1 et lim x = 0– donc lim = –∞.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥
𝑥<0 𝑥<0 𝑥<0
𝑥
c. Vrai, car lim x = –∞ et lim ex = 0+ donc lim = –∞.
𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞ e𝑥

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 174


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

79 1. lim f (x) = 1 et lim f (x) = 3.


𝑥→ −∞ 𝑥→ +∞
lim g(x) = –1 et lim g(x) = 2.
𝑥→ −∞ 𝑥→ +∞
2. La courbe #1 représente la fonction f et la courbe #2 représente la fonction g.

80 1. lim f (x) = +∞.


𝑥→2
𝑥>2
2. Expressions b et c.
3. lim f (x) = 5.
𝑥→ +∞

81 lim f (x) = –∞ et lim f (x) = –∞.


𝑥→1 𝑥→ +∞
𝑥>1

82 lim f (x) = –∞ et lim 𝑓 (𝑥) = 0.


𝑥→2 𝑥→ +∞
𝑥>2

83 lim f (x) = +∞ et lim 𝑓 (𝑥) = –∞.


𝑥→1 𝑥→ +∞
𝑥>1

84 lim f (x) = 3 et lim f (x) = 1.


𝑥→ −∞ 𝑥→ +∞

85 1. a. Sur [0 ; 1[, x2 + 3x – 4 < 0 et sur [1 ; +∞[, x² + 3x – 4 >0.


b. lim f (x) = +∞ et lim f (x) = –∞.
𝑥→1 𝑥→1
𝑥<1 𝑥>1
2. lim f (x) = 0.
𝑥→ +∞

86 1. lim f (x) = –∞ et lim f (x) = –3.


𝑥→3 𝑥→ +∞
𝑥>3
lim g(x) = +∞ et lim g(x) = –3.
𝑥→3 𝑥→ +∞
𝑥>3
lim h(x) = +∞ et lim h(x) = 0.
𝑥→3 𝑥→ +∞
𝑥>3
2. La courbe représentative de f est #1, celle de g est #3 et celle de h est #2.

87 lim f (x) = 3 : la courbe admet une asymptote d’équation y = 3 en –∞.


𝑥→ −∞
lim f (x) = –∞ et lim f (x) = +∞ : la courbe admet une asymptote d’équation x = 0 (axe
𝑥→0 𝑥→0
𝑥<0 𝑥>0
des ordonnées).
lim f (x) = 5 : la courbe admet une asymptote d’équation y = 5 en +∞.
𝑥→ +∞

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 175


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

88 lim 𝑓 (𝑥) = lim 𝑓 (𝑥) = 3 : la courbe représentative de f admet une asymptote


𝑥→ −∞ 𝑥→ +∞
d’équation y = 3 en –∞ et en +∞.
lim g(x) = lim g(x) = 3 : la droite d’équation y = 3 est également une asymptote à
𝑥→ −∞ 𝑥→ +∞
la courbe représentative de g en –∞ et en +∞.

89 Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.


1. a. Dans le champ de saisie, saisir f(x)=Si[x>1,2/(x-1)].
Créer le point A avec l’outil Point sur Objet.
Dans le champ de saisie, saisir O=(0,0), puis B=(x(A),0) et enfin E=(0,y(A)).
Créer le polygone OBAE avec l’outil Polygone.
b. • Déplacer le point A de telle sorte que son abscisse prenne des valeurs de plus en
plus proches de 1.
En observant (dans la fenêtre d’affichage) l’aire du polygone OBAE, on conjecture que
la limite de g en 1 est égale à + ∞.
• Déplacer le point A de telle sorte que son abscisse prenne des valeurs de plus en plus
grandes.
On conjecture que la limite de g en + ∞ est égale à 2.
2𝑥
2. a. 𝑔(𝑥) = 𝑥𝑓(𝑥) = 𝑥−1.
b. lim (2x) = 2 et lim (x – 1) = 0+ donc lim g(x) = +∞.
𝑥→1 𝑥→1 𝑥→1
𝑥>1 𝑥>1 𝑥>1
2
lim g(x) = lim 1 = 2.
𝑥→+∞ x 1 −
𝑥

2𝑥−1
90 a. f définie sur ]1 ; +∞[ par f (x) = 𝑥−1
2𝑥²
b. f définie sur ]6 ; +∞[ par f (x) = 𝑥−6.
7𝑥²
c. f définie sur ℝ par f (x) = 𝑥 2 ∓1
1
d. f définie sur ℝ par f (x) = 3 − 𝑒 𝑥 +1

91 f = v o u avec u(x) = x2 + 3 et v(x) = √𝑥.


lim 𝑓 (𝑥) = +∞ et lim 𝑓 (𝑥) = +∞.
𝑥→ −∞ 𝑥→ +∞

92 f = v o u avec u(x) = 1 – 0,5x et v(x) = ex.


lim 𝑓 (𝑥) = +∞ et lim 𝑓 (𝑥) = 0.
𝑥→ −∞ 𝑥→ +∞

93 f = v o u avec u(x) = 5 – x et v(x) = x3.


lim f (x) = +∞ et lim f (x) = –∞.
𝑥→ −∞ 𝑥→ +∞

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 176


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1
94 f = v o u avec u(x) = x2 + x + 1 et v(x) = 𝑥 4 .
lim 𝑓 (𝑥) = 0 et lim 𝑓 (𝑥) = 0.
𝑥→ −∞ 𝑥→ +∞

95 a. lim e3x–2 = 0.
𝑥→ −∞
b. lim √2 + 𝑥 + e−𝑥 = +∞.
𝑥→ +∞

2 +𝑥+1
96 a. lim e−𝑥 = 0.
𝑥→+∞
2
b. lim e𝑥 = +∞.
𝑥→0
𝑥>0

97 a. lim (2 – 3e2x)5 = 32.


𝑥→ −∞
𝑥²−1 1
b. lim √4𝑥²+1 = 2.
𝑥→ +∞

98 lim f (x) = +∞ et lim f (x) = 1.


x→1 𝑥→ +∞
x>1

99 1. lim 𝑓(𝑥) = −2 .
𝑥→ −∞
e−𝑥 (e2𝑥 −2) e𝑥 −2e−𝑥
2. a. Pour tout réel x, 𝑓(𝑥) = = .
e−𝑥 (e𝑥 +1) 1+e−𝑥
b. lim 𝑓(𝑥) =+ ∞.
𝑥→ +∞

(√𝑥 2 +1−𝑥)(√𝑥 2 +1+𝑥) 𝑥 2 +𝑥−𝑥² 1


100 1. Pour tout réel x, 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 +1+𝑥
= √𝑥 2 = √𝑥 2 .
+1+𝑥 +1+𝑥
2. lim 𝑓(𝑥) =0.
𝑥→ +∞

101 1. Pour tout réel x de ]– ∞ ;–2] ∪ [2 ; + ∞[,


𝑓(𝑥) × 𝑔(𝑥) = (√𝑥 2 − 4 − 𝑥 )(√𝑥 2 − 4 + 𝑥 ) = 𝑥 2 − 4 − 𝑥 2 = −4.
2. a. lim 𝑔(𝑥) = + ∞.
𝑥→ +∞
−4
b. lim 𝑓(𝑥) = lim = 0.
𝑥→ +∞ 𝑥→ +∞ 𝑔(𝑥)
3 a. lim 𝑓(𝑥) = + ∞.
𝑥→−∞
−4
b. lim 𝑔(𝑥) = lim = 0.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑓(𝑥)

102 a. Vrai, lim (2 + x3) = – ∞ et lim eX = 0


𝑥→−∞ 𝑋→−∞
2+𝑥 3
donc par composition lim e = 0.
𝑥→−∞
b. Faux, si lim f(x) = – ∞, alors lim f (f(x)) = − ∞.
𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 177


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103 lim 𝑔(𝑧) = 0.


𝑧→ +∞

104 1. Pour tout réel x, –1 ≤ sin (x) ≤ 1 donc –2 ≤ 2sin (x) ≤ 2


et par suite, –2 + x ≤ f (x) ≤ 2 + x.
2. Pour tout réel x,
– 2 + x ≤ f (x) et lim (– 2 + x) = + ∞ donc lim f (x) = + ∞.
𝑥→ +∞ 𝑥→ +∞
2 𝑓(𝑥) 2
3. Pour tout réel x > 0, – 𝑥 + 1 ≤ ≤ + 1.
𝑥 𝑥
𝑓(𝑥)
D’après le théorème des gendarmes, lim = 1.
𝑥→ +∞ 𝑥

105 1. Pour tout réel x, – 1 ≤ cos (x) ≤ 1 donc – 2 ≤ 2 cos(x) ≤ 2


et par suite, – 2 – x ≤ f (x) ≤ 2 – x.
2. Pour tout réel x,
–2 – x ≤ f (x) et lim (– 2 – x) = + ∞ donc lim f (x) = + ∞
𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞
f (x) ≤ 2 – x et lim (2 – x) = –∞ donc lim f (x) = –∞ .
𝑥→ +∞ 𝑥→ +∞
−2−𝑥 𝑓(𝑥) 2−𝑥 2 𝑓(𝑥) 2
3. a. Pour tout réel x < 0, ≥ ≥ donc –1≤ ≤ – – 1.
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
𝑓(𝑥)
b. D’après le théorème des gendarmes, lim = –1.
𝑥→−∞ 𝑥

106 lim ℎ(𝑥) = –1 et lim ℎ(𝑥) = + ∞.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞

107 1. Pour tout réel x, x – 1 ≤ u(x) ≤ 2x – 1 donc par croissance de la fonction


exponentielle sur ℝ,
ex – 1 ≤ eu(x) ≤ e2x – 1 , soit ex – 1 ≤ f (x) ≤ e2x – 1.
2. lim f (x) = 0 et lim 𝑓(𝑥) = + ∞.
𝑥→−∞ 𝑥→ + ∞

108 1. Pour tout réel x de l’intervalle ]–∞ ; 0[, 1 ≤ f (x) ≤ 2


3 2𝑓(𝑥)+1 5
donc 3 ≤ 2 f (x) + 1 ≤ 5 donc 𝑥 ≥ ≥ 𝑥 (car x < 0).
𝑥
5 3
Par conséquent, 𝑥 ≤ g(x) ≤ 𝑥.
2. lim g(x) = 0 et lim g(x) = –∞.
𝑥→−∞ 𝑥→0
𝑥<0

109 a. Pour tout réel x, – 3≤ – 3cos (x) ≤ 3


donc 2ex – 3 ≤ 2ex – 3cos (x) ≤ 2ex + 3.
2ex – 3 ≤ 2ex – 3cos (x) et lim (2ex – 3cos(x))= + ∞ donc lim (2ex – 3cos(x))= + ∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
b. Pour tout réel x, – 1≤ sin (x) ≤ 1 donc – e ≤ e sin (x) ≤ ex x x

et par suite, 1 – ex ≤ 1 + ex sin (x) ≤ 1+ ex.


D’après le théorème des gendarmes, lim (1 + ex sin (x)) = 1.
𝑥→ −∞

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 178


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110 a. lim (3xex + 2ex – 1) = – 1.


𝑥→ −∞
b. lim (1 – e2 x – x3ex) = +∞.
𝑥→ −∞

4𝑒 𝑥
111 a. lim (2 − ) = –∞.
𝑥→ + ∞ 𝑥
𝑒𝑥
b. lim (1 + 2𝑥 2 ) = +∞.
𝑥→ + ∞

4e𝑥
112 a. lim (1 + ) = +∞.
𝑥→ + ∞ √𝑥
√𝑥e𝑥 e𝑥
b. lim ( ) = lim ( 𝑥) = +∞.
𝑥→ + ∞ 𝑥 𝑥→ + ∞ √

5𝑥
113 a. lim = 0.
𝑥→ + ∞ e𝑥
5−3𝑥
b. lim = 0.
𝑥→ + ∞ e𝑥

114 a. lim (5x – 1)ex = lim (5x ex – ex) = 0.


𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞
b. lim (x2 + x + 3)ex = lim (x2ex + xex + 3ex) = 0.
𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞

e𝑥
115 a. lim (3x – ex ) = lim 𝑥(3 – ) = –∞.
𝑥→ + ∞ 𝑥→ + ∞ 𝑥
𝑒𝑥
b. lim (3x² –2ex) = lim x²(3 –2 𝑥² ) = –∞.
𝑥→+ ∞ 𝑥→+ ∞

e𝑥
116 a. lim (x2 – xex ) = lim x²(1 – ) = –∞.
𝑥→+ ∞ 𝑥→+ ∞ 𝑥
b. lim (ex – x)ex = lim (e2x – xex) = 0.
𝑥→ −∞ 𝑥→ −∞

117 a. lim (3x) = –∞ et lim XeX = 0 donc lim (3𝑥𝑒 3𝑥 ) = 0.


𝑥→ −∞ 𝑋→ −∞ 𝑥→ −∞
b. lim (2 – x) = –∞ et lim XeX = 0 donc lim (2 − 𝑥)e2−𝑥 = 0.
𝑥→ +∞ 𝑋→ −∞ 𝑥→ + ∞

118 1. lim f (x) = –∞.


𝑥→ −∞
−1
2. a. a = 20 .
b. lim f(x) = 0
x→ +∞

119 a. lim (𝑥e−𝑥 ) = 0.


𝑥→ + ∞
b. lim (xe0,1x) = 0.
𝑥→ − ∞
1
c. lim (3𝑥e2𝑥 ) = 0.
𝑥→ − ∞

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 179


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120 1. lim f (x) = +∞.


𝑥→0
𝑥>0
2. a. a = 0,1.
b. lim f (x) = +∞.
x→ +∞

e2𝑥
121 a. lim = +∞.
𝑥→ + ∞ 𝑥
e−3𝑥
b. lim = –∞.
𝑥→ − ∞ 𝑥
e0,1𝑥
c. lim = +∞.
𝑥→ + ∞ 2𝑥

122 1. Conjectures : lim 𝑓(𝑥) = 0 ; lim f (x) = –∞ ;


𝑥→ − ∞ 𝑥→0
𝑥<0
lim f (x) = +∞ et lim f (x) = +∞ ;
𝑥→0 𝑥→ + ∞
𝑥>0
lim 𝑔(𝑥) = –∞ et lim g(x) = 0.
𝑥→ − ∞ 𝑥→ + ∞
2. lim (e + 1) = 1 et lim x = –∞ donc lim 𝑓(𝑥) = 0.
x
𝑥→ − ∞ 𝑥→ − ∞ 𝑥→ − ∞
lim (ex + 1) = 2 et lim x = 0 – donc lim f (x) = –∞.
𝑥→0 x→0 𝑥→0
𝑥<0 x<0 𝑥<0
lim (ex + 1) = 2 et lim x = 0 + donc lim f (x) = +∞.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
𝑥>0 𝑥>0 𝑥>0
e𝑥 1
lim f (x) = lim ( 𝑥 + 𝑥) = +∞.
𝑥→ + ∞ 𝑥→ + ∞
lim (x + 1) = –∞ et lim ex = 0+ donc lim 𝑔(𝑥) = –∞.
𝑥→ − ∞ 𝑥→ − ∞ 𝑥→ − ∞
𝑥 1
lim g(x) = lim (e𝑥 + e𝑥 ) = 0.
𝑥→ + ∞ 𝑥→ + ∞

𝑥 −8𝑥 3
123 f ’(x) = √𝑥 2 ; g’(x) = 9(3x + 1)2 ; h’(x) = (𝑥 4 +3)3
+2

−3(2𝑥+1) −4e𝑥 e𝑥
124 f ’(x) = (𝑥 2 +𝑥+1)4 ; g’(x) = (e𝑥 +3)5 ; h’(x) = 2√e𝑥 +1

2
125 f ’(x) = –9(1 – x)2 ; g’(x) = –10ex(1 – 5ex) ; h’(x) = (2x + 1)e1+𝑥+𝑥 .

e−𝑥
126 f ’(x) = 6ex(2ex – 1)2 ; g’(x) = (e−𝑥 +3)2 ;
2e2𝑥 (e2𝑥 + 3)− e2𝑥 × 2e2𝑥 6e2𝑥
h’(x) = = (e2𝑥 +3)2
(e2𝑥 + 3)2

2𝑥 𝑥2
127 Pour tout réel x, f ’(x) = √𝑥 2 + 4 + x = √𝑥 2 + 4 + √𝑥 2 .
2√𝑥 2 +4 +4
𝑥 2 +4+𝑥 2 2(𝑥 2 +2)
Donc f ’(x) = √𝑥 2 +4
== √𝑥 2 +4
.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 180


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2𝑥
2√𝑥2 +2 3𝑥
128 Pour tout réel x, f ’(x) = −3 × = − √𝑥 2 .
𝑥 2 +2 +2(𝑥 2 +2)

−1 2
129 Pour tout réel x de [0 ; +∞[, f ’(x) = et f ’’(x) = (𝑥+1)3 .
(𝑥+1)2

−3 12
130 Pour tout réel x de [0 ; +∞[, f ’(x) = et f ’’(x) = (1+𝑥)5 .
(1+𝑥)4

131 Pour tout réel x de [0 ; +∞[,


f ’(x) = –3e1 – x + (2 – 3x )(– e1 –x) = (3x – 5)e1 – x
f ’’(x) = 3e1 – x + (3x – 5 )(– e1 – x) = (–3x + 8)e1 – x.

132 Équation de la tangente au point d’abscisse 0 : y = 2,5x + 5.

2 2
133 Pour tout réel x, f ’(x) = e𝑥 + 2𝑥 2 e𝑥 .
Coefficient directeur de d1 : f ’(–1)= 3e.
Coefficient directeur de d2 : f ’(1)= 3e.
Les tangentes d1 et d2 sont parallèles car f ’(–1) = f ’(1).

𝑎
134 f (0) = 0,5 donc 2 = 0,5. Par conséquent, a = 1.
𝑎𝑏𝑒 −𝑏𝑥 𝑏𝑒 −𝑏𝑥
Pour tout réel x de [0 ; +∞[, f ’(x) = 2 = 2 puisque a = 1.
(1+𝑒 −𝑏𝑥 ) (1+𝑒 −𝑏𝑥 )
Le coefficient directeur de (AB) est égal à 0,05.
𝑏
Donc f ’(0) = 0,05 , soit 4 = 0,05 et par suite, b = 0,2.

135 1. lim 𝑓(𝑥) = –∞.


𝑥→ − ∞
𝑥e
2. a. Pour tout réel x, f (x) = 3 + xe ×e – x = 3 + e𝑥 .
b. lim 𝑓(𝑥) = 3.
𝑥→ + ∞
La droite d’équation y = 3 est une asymptote à la courbe représentative de f en +∞.
3. a. Pour tout réel x, f ’(x) = e1 – x + x(– e1 –x) = = (1 – x ) e1 – x.
b.
x –∞ 1 +∞
f ’(x) + 0 –
f (x) 4
–∞ 3

136 1. a. lim 𝑓(𝑥) = +∞ et lim 𝑓(𝑥) = 1.


𝑥→ − ∞ 𝑥→ ∓∞
b. Asymptote d’équation y = 1 en +∞.
2. a. Pour tout réel x, f ’(x) = – e1 – 0,5x(e1 – 0,5x – 1)

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 181


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f ’(x) a le même signe que 1 – e1 – 0,5x.


Sur ] – ∞ ; 2], f ’(x) ≤ 0 et sur [2 ; +∞[, f ’(x) ≥ 0.
b.
x –∞ 2 +∞
f ’(x) – 0 +
f (x) +∞ 1
0

137 1. a. lim 𝑓(𝑥) = 1 et lim 𝑓(𝑥) = 1


𝑥→ − ∞ 𝑥→ + ∞
La courbe admet une asymptote d d’équation y = 1 en +∞.
b.

On conjecture que sur ] – ∞ ; –0,5], # est au-dessous de d et sur [–0,5 ; +∞[, # est au-
dessus de d.
2𝑥+1
c. Pour tout réel x, f (x) – 1 = 𝑥 2 +2.
Sur ] – ∞ ; –0,5], # est au-dessous de d et sur [–0,5 ; +∞[, # est au-dessus de d.
(2𝑥+2)(𝑥 2 +2)−2𝑥(𝑥 2 +2𝑥+3) 2(−𝑥 2 −𝑥+2)
2. a. Pour tout réel x, f ’(x) = (𝑥 2 +2)2
= (𝑥 2 +2)2
.
b.
x –∞ –2 1 +∞
f ’(x) – 0 + –
f (x) 1 2
0,5 1

138 1. lim 𝑓(𝑥) = +∞.


𝑥→ + ∞
2(𝑥+3)+𝑥 3(𝑥+2)
2. Pour tout réel x de ]–3 ; +∞[, f ’(x) = = .
√𝑥+3 √𝑥+3
3.
x –3 –2 +∞
f ’(x) ║ – 0 +
f (x) 0 +∞
–4

139 1. • Pour la limite de f, on factorise le numérateur et le dénominateur de f (x) par


x, puis on simplifie l’expression obtenue, et on applique ensuite les règles sur la
limite d’un quotient.
Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 182
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• Pour la limite de g, on encadre g(x), puis on utilise l’un des théorèmes de


comparaison.
• Pour la limite de h, il s’agit de la limite d’une fonction composée.
2. On calcule la limite du numérateur, celle du dénominateur ainsi que son signe sur
]3 ; +∞[ , puis on applique les règles sur la limite d’un quotient.
3. On écrit h comme la composée de deux fonctions, puis on applique la formule
donnant la dérivée.

140 1. lim 𝑓(𝑥) = +∞ et lim 𝑓(𝑥) = +∞.


𝑥→ − ∞ 𝑥→ + ∞
2. Pour tout reel x, f ’(x) = x3 + x – 2 et f ’’(x) = 3x2 + 1.
3. Pour tout reel x, f ’’(x) > 0 donc f ’ est croissante sur ℝ.
lim 𝑓 ′ (𝑥) = – ∞ car lim x3= – ∞ et lim (x – 2) = – ∞.
𝑥→ − ∞ 𝑥→ − ∞ 𝑥→ − ∞

lim 𝑓 (𝑥) = +∞ car lim x = +∞ et lim (x – 2) = +∞.
3
𝑥→ + ∞ 𝑥→ + ∞ 𝑥→ + ∞
Et f ’(1) = 1 + 1 – 2 = 0.
4. a. Sur ] –∞ ; 1], f ’(x) ≤ 0 et sur [1 ; +∞[, f ’(x) ≥0.
b.
x –∞ 1 +∞
f ’(x) – 0 +
f (x) +∞ +∞
–0,25

141 Pour tout réel x, f ’(x) = 4x3 – 3x2 + 2x – 3 et


f ’’(x) = 12x2 – 6x + 2 = 2(6x2 – 3x + 1).
Pour tout réel x, f ‘’(x) > 0 donc f ’ est croissante sur ℝ.
lim 𝑓 ′ (𝑥) = – ∞ ; lim 𝑓 ′ (𝑥) = +∞ et f ’(1) = 0.
𝑥→ − ∞ 𝑥→ + ∞
Sur ] –∞ ; 1], f ’(x) ≤ 0 donc f est décroissante sur cet intervalle ;
et sur [1 ; +∞[, f ’(x) ≥ 0 donc f est croissante sur cet intervalle.

142 1. Pour tout réel t de [– 5 ; 43], f ’(t) = (– 0,28t + 10,4)e0,2t – 4,75.


260
2. Le taux d’évolution est maximal à 7 °C, soit environ 37,1 °C.
295
3. L’inéquation f (t) < 0 a pour ensemble solution [ 7 ; 43].
À partir d’environ 42,2 °C, ces bactéries ne se développent pas (leur nombre diminue
puisque le taux d’évolution est négatif).

143 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. a. f (0) = 1.
En 2015, il y avait 100 rongeurs.
6 3e0,5𝑡 +6−6 3e0,5𝑡
b. 3 − e0,5𝑡+2 = e0,5𝑡+2 = e0,5𝑡+2 = 𝑓(𝑡).
c. lim 𝑓(𝑡) = 3.
𝑡→ + ∞
−0,5e0,5𝑡 3e0,5𝑡
2. a. Pour tout réel t de [0 ; +∞[, f ’(t) = 0 – 6 × (e0,5𝑡 +2)2
= (e0,5𝑡+2)2.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 183


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b.
t 0 +∞
f ’(t) +
f(t) 3

1
3.

144 Partie A
1. • lim 𝑥 2 = +∞ et lim e 𝑋 = +∞ donc par composition lim 𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥→ − ∞ 𝑋→ + ∞ 𝑥→ − ∞
lim 𝑥 2 = +∞ et lim e 𝑋 = +∞ donc par composition lim 𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥→ + ∞ 𝑋→ + ∞ 𝑥→ + ∞
𝑥2
• Pour tout réel x, f ’(x) = 2x𝑒 .
2
Pour tout réel x, e𝑥 > 0 donc f ’(x) a le même signe que 2x.
Sur ]–∞ ; 0], f ’(x) ≤ 0 donc f est décroissante sur cet intervalle.
Sur [0 ; +∞[, f ’(x) ≥ 0 donc f est croissante sur cet intervalle.
• f (0) = e0 = 1.
2 2
2. a. Pour tout réel x, h’(x) = 2x𝑒 𝑥 − 2𝑥 = 2x(𝑒 𝑥 − 1).
2 2
b. Pour tout réel x, x2 ≥ 0 donc e𝑥 ≥ 1 et par suite, e𝑥 − 1 ≥ 0.
h’(x) a donc le même signe que 2x.
Sur ]–∞ ; 0], h’(x) ≤ 0 et sur [0 ; +∞[, h’(x) ≥ 0.
c. h(0) = e0 – 0² – 1 = 0.
x –∞ 0 +∞
h’(x) – 0 +
h(x) +∞ +∞
0
2
Pour tout réel x, h(x) ≥ 0, donc e𝑥 ≥ x² + 1.

Partie B
1. lim g(x) = –∞ et lim g(x) = +∞.
𝑥→0 𝑥→0
𝑥<0 𝑥>0
2
𝑥2 e𝑥 1 1
2. Pour tout réel x > 0, e ≥ x + 1 donc
2
≥ x + 𝑥 , soit g(x) ≥ x + 𝑥.
𝑥
1
lim (x + 𝑥) = +∞ donc par comparaison lim g(x) = +∞.
𝑥→ + ∞ 𝑥→ + ∞
2
𝑥2 e𝑥 1
3. a. Pour tout réel x<0, e ≥ x² + 1 donc ≤ x + 𝑥.
𝑥
1
b. lim (x + 𝑥) = –∞ donc par comparaison lim g(x) = –∞.
𝑥→ − ∞ 𝑥→ – ∞
2 2 2
2𝑥𝑒 𝑥 ×𝑥− 𝑒 𝑥 𝑒 𝑥 (2𝑥 2 −1)
4. a. Pour tout réel x non nul, g’(x) = =
𝑥² 𝑥²

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 184


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2
Pour tout réel x non nul e𝑥 > 0 et x2 > 0 donc g’(x) a le même signe que 2x² – 1.
b.
x –∞ √2 0 √2 +∞

2 2
g’(x) + 0 – ║ – 0 +
g(x) −√2𝑒 0,5 ║ +∞ +∞

–∞ –∞ ║ √2𝑒 0,5

Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.

145 lim 𝑓(𝑥) = –∞ et lim 𝑓(𝑥) = +∞.


𝑥→0 𝑥→+∞
𝑥>0

2 1
146 lim 𝑓(𝑥 ) = lim ( 𝑥 – 𝑒 𝑥 ) = –∞
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 3 3
1
lim g(x)= lim (7x² – 1 + 𝑥 ) = +∞.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

147 1. Réponse a.
2. Réponse d.

148 lim f (x) = –∞ et lim f (x) = –∞.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞

149 1. lim 𝑓(𝑥) = –∞ et lim 𝑓(𝑥) = +∞.


𝑥→0 𝑥→+∞
𝑥>0
2. lim 𝑓(𝑥) = –∞ donc la droite d’équation x = 0, c’est-à-dire l’axe des ordonnées,
𝑥→0
𝑥>0
est une asymptote à la courbe représentative de f.

150 1. lim 𝑓(𝑥) = –∞ et lim 𝑓(𝑥) = –1.


𝑥→1 𝑥→+∞
𝑥>1
2. lim 𝑓(𝑥) = –∞ donc la droite d’équation x = 1 est une asymptote à la courbe
𝑥→1
𝑥>1
représentative de f.
lim 𝑓(𝑥) = –1 donc la droite d’équation y = –1 est une asymptote à la courbe
𝑥→+∞
représentative de f en +∞.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 185


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

151 1. lim 𝑓(𝑥) = –∞ et lim 𝑓(𝑥) = –∞.


𝑥→2 𝑥→+∞
𝑥>2
2. lim 𝑓(𝑥) = –∞ donc la droite d’équation x = 2 est une asymptote à #f.
𝑥→2
𝑥>2

152 • lim 𝑓(𝑥) = +∞ et lim 𝑓(𝑥) = 2.


𝑥→0 𝑥→+∞
2
1−
• lim e 𝑥 = 0 donc lim 𝑔(𝑥) = 1.
𝑥→0 𝑥→0
𝑥>0 𝑥>0
2
lim e1−𝑥 = e et par suite lim 𝑔(𝑥) = 1 – 2e.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

153 Réponses a et d.

154 1. Pour tout réel x,


–1 ≤ cos (2x) ≤ 1 donc 5x – 0,1 ≤ f (x) ≤ 5x + 0,1.
• Pour tout réel x, on a : f (x) ≤ 5x + 0,1 et lim (5x + 0,1)= –∞ donc lim f (x) = – ∞.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
• Pour tout réel x, on a : 5x – 0,1 ≤ f (x) et lim (5x – 0,1) = +∞
𝑥→+∞
donc lim f (x) = + ∞.
𝑥→+∞
0,1 𝑓(𝑥) 0,1
2. Pour tout réel x > 0, on a : 5 – ≤ ≤5+
𝑥 𝑥 𝑥
0,1 0,1
et lim (5 – ) = lim (5 + )=5
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
𝑓(𝑥)
donc d’après le théorème des gendarmes lim = 5.
𝑥→+∞ 𝑥

1 1
155 • Pour tout réel x > 1, on a : 2+ 𝑥²−1 ≤ f (x) et lim (2+ 𝑥²−1) = +∞
𝑥→1
𝑥>1
donc lim f (x) = + ∞.
𝑥→1
𝑥>1
1 1
• Pour tout réel x > 1, on a : 2+ 𝑥²−1 ≤ f (x) ≤ 2 +𝑥−1.
1 1
lim (2 + ) = lim (2 + 𝑥−1) = 2 donc d’après le théorème des gendarmes
𝑥→+∞ 𝑥²−1 𝑥→+∞
lim 𝑓(𝑥) = 2.
𝑥→+∞

e𝑥
156 • lim e𝑥 = 1 et lim x = 0+ donc par quotient lim = + ∞, et par conséquent lim
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0
𝑥>0 𝑥>0 𝑥>0
𝑓(𝑥)= –∞.
e𝑥
• Par croissances comparées, lim = +∞ donc lim 𝑓(𝑥) = –∞.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞

157 • 𝑓(𝑥) = (7 − 𝑥)e𝑥 = 7e𝑥 – xe𝑥 .

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 186


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

lim (7e𝑥 ) = 0 et par croissances comparées, lim (𝑥e𝑥 ) = 0 donc par somme
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
lim 𝑓(𝑥) = 0.
𝑥→−∞
• lim (7 − 𝑥) = –∞ et lim e𝑥 = +∞ donc par produit lim f (x) = –∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

2 +3) 2 +3)
158 f ’(x) = 2(3x2 + 3)e𝑥(𝑥 = 6(x² + 1) e𝑥(𝑥
−6𝑥
g’(x) = – 3 × 2x(x2 + 3)– 4 = (𝑥 2 +3)4.

159 Réponse c.

160 1. Pour tout réel x, f ’(x) = 3(ex + 1) (e𝑥 + 𝑥 + 1)2 .


2. Une équation de la tangente T à #f au point d’abscisse 0 est : y = 24x + 8.

161 1. lim 𝑓(𝑥) = +∞ et lim 𝑓(𝑥) = +∞.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2𝑥+1
2. Pour tout réel x, f ’(x) = .
2√𝑥 2 +𝑥+1
1 1
3. f est décroissante sur ]– ∞ ; − 2] et croissante sur [− 2 ; +∞[.
1 1 √3
Par conséquent, f admet un minimum en − 2. Ce minimum est égal à : f (− 2) = .
2

162 1. a. lim f (x) = –∞.


𝑥→−1
𝑥>−1
On en déduit que la droite d’équation x = – 1 est une asymptote à #f.
b. lim f (x) = +∞.
𝑥→+∞
2
2. a. Pour tout réel x de ]− 1 ; +∞[, f ’(x) = 0,5e0,5x + (𝑥+1)2 .
b. Pour tout réel x de ]− 1 ; +∞[, f ’(x) > 0 donc f est croissante sur ]−1 ; +∞[.
3. Une équation de la tangente T à #f au point d’abscisse 0 est : y = 2,5x − 1.

163 1. lim f (x) = +∞.


𝑥→0
𝑥>0
2e𝑥 +1 e−𝑥 (2e𝑥 +1) 2+e−𝑥
2. a. Pour tout réel x de ]0 ; +∞[, f (x) = = = 1−e−𝑥 .
e𝑥 −1 e−𝑥 (e𝑥 −1)

b. lim e−𝑥 = 0 donc lim f (x) = 2.


𝑥→+∞ 𝑥→+∞
3. lim f (x) = +∞ donc la droite d’équation x = 0, c’est-à-dire l’axe des ordonnées,
𝑥→0
𝑥>0
est une asymptote à #f.
lim f (x) = 2 donc la droite d’équation y = 2 est une asymptote à #f en +∞.
𝑥→+∞
−3e𝑥
4. a. Pour tout réel x de ]0 ; +∞[, f ’(x) = (e𝑥 −1)2
.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 187


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

b. Pour tout réel x de ]0 ; +∞[, f ’(x) < 0 donc f est décroissante sur ]0 ; +∞[.

164 1. lim f (x) = +∞ et lim f (x) = +∞.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2. • Pour tout réel x, f ’(x) = 4x3 + 6x – 10 et f ’’(x) = 12x2 + 6.
Pour tout réel x, f ’’(x) > 0 donc f ’ est croissante sur ℝ.
6 10
• Pour x non nul, f ’(x) = x3( 4 + 𝑥 2 − 𝑥 3 )
lim f ’(x) = – ∞ et lim f ’(x) = +∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
• f ’(1) = 4 + 6 – 10 = 0.
3. D’après le tableau de variation de f ’,
f ’(x) ≤ 0 sur ]– ∞ ; 1 ] et f ’(x) ≥ 0 sur [1 ; +∞[.
x –∞ 1 +∞
f ’(x) – 0 +
f(x) +∞ +∞

–6

Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.

2
165 1. lim 2 = 2 et lim(3 – x) = 0– donc lim 3−𝑥 = –∞.
𝑥→3 𝑥→3 𝑥→3
𝑥>3 𝑥>3 𝑥>3
𝑥−1
2. lim (x – 1) = 1 et lim (2 – x) = 0+ donc lim 2 − 𝑥 = +∞.
𝑥→2 𝑥→2 𝑥→2
𝑥<2 𝑥<2 𝑥<2
1
3. lim (2 + ex) = +∞ donc lim = 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 2 + e𝑥
1 1
4. lim (2 + ex) = 2 donc lim = 2.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2 + 𝑒 𝑥
5. lim (2 – x2) = – ∞ et lim (√𝑥– 5 ) = + ∞ donc lim (2 – x2) (√𝑥 − 5 ) = – ∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
2 2
6. lim (3x ) = +∞ et lim
3
= 0 donc lim (3x + 𝑥 ) = +∞.
3
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
7. lim (x ) = – ∞ et lim (– 4x²+ 9) = – ∞ donc lim (x3 – 4x²+ 9) = – ∞.
3
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
8. lim x = – ∞ et lim (e +1) = 1 donc lim (x + ex +1) = – ∞.
x
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
9. lim e = 0 et lim (e –1) = –1 donc lim ex (ex – 1 )= – 1.
x x
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 𝑥→−∞
ex
10. lim ex = e4 et lim (x – 4) = 0– donc lim = –∞.
𝑥→4 𝑥→4 𝑥→4 𝑥−4
𝑥<4 𝑥<4 𝑥<4

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 188


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166 1. f ’(x) = –2xe – x² + 1.


2. f ’(x) = 6e3x + 1.
3. f ’(x) = – xe2 – x².
4. f ’(x) = 24x (4x2 – 1)2.
5. f ’(x) = 24x(3x2 – 1)3.
6. f ’(x) = 5ex(ex – 1)4.
−4𝑥
7. f ’(x) = .
(𝑥²+5)3
−30𝑥
8. f ’(x) = (𝑥²+5)4.
5𝑥
9. f ’(x) = √5𝑥 2 .
+1
2𝑥−1
10. f ’(x) = .
2√𝑥 2 −𝑥+8

Parcours différenciés – Approfondissements du programme


3
167 1. a. lim [f (x) – (x – 1 )] = lim = 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥+1
b. La distance entre un point d’abscisse de x de la courbe #f et le point d’abscisse x de
d tend vers 0 lorsque x tend vers +∞.
𝑔(𝑥) 1+2𝑥²
2. a. lim = lim = 2.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥+𝑥²
Le coefficient directeur de la droite (OM) tend vers 2.
b.

1−2𝑥
c. lim (g(x) – 2x) = lim = −2.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 1+𝑥
La droite d n’est pas une asymptote à la courbe car lim (g(x) – 2x) ≠ 0.
𝑥→+∞

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 189


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d. lim (g(x) – 2x + 2) = 0.
𝑥→+∞
La droite d’équation y = 2x – 2 est une asymptote oblique à la courbe en +∞.

168 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire :
𝑥²
« 2. Soit f la fonction définie sur ] – ∞ ; – 2[ par f(x) = 2+𝑥 et Cf sa courbe
représentative. Démontrer que la courbe #f admet une asymptote oblique en –∞. »
1. lim (f (x) – (2x – 1)) = lim ex = 0 donc la droite d’équation y = 2x – 1 est une
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
asymptote à #f en –∞.
𝑓(𝑥) 𝑥² −2𝑥
2. lim = lim = 1 et lim (f (x) – x) = lim = – 2.
𝑥→−∞ 𝑥 𝑥→+∞ 2𝑥+𝑥² 𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2+𝑥
lim (f (x) – (x – 2)) = 0 donc la droite d’équation y = x – 2 est une asymptote à #f en
𝑥→−∞
–∞.

169 1. a. Pour tout réel x, f ’(x) = 4x3.


b. Pour tout réel x, f ’’(x) = 12x2.
c. Pour tout réel x, f (3)(x) = 24x.
d. Pour tout réel x, f (4)(x) = 24.
2. a. Pour tout réel x, h’(x) = 2e2x, h’’(x) = 4e2x; h(3)(x) = 8e2x.
On conjecture que h(n)(x) = 2ne2x.
b. Pour tout entier naturel n, on note P(n) : « Pour tout réel x, h(n)(x) = 2ne2x. »
Initialisation : pour tout réel x, 20e2x = e2x = h(x) = h(0)(x) donc P(0) est vraie.
Hérédité : soit k un entier naturel tel que P(k) est vraie.
Pour tout réel x, h(k)(x) = 2ke2x.
Donc pour tout réel x, h(k+1)(x) = 2k × 2e2x = 2k + 1 e2x.
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 0 et est héréditaire, donc elle est vraie
pour tout entier naturel n.

170 1. Pour tout réel x, f ’(x) = nxn – 1 , f ’’(x) = n(n – 1)xn – 2 ;


f (3)(x) = n(n – 1)(n – 2)xn – 3.
On conjecture que f (n)(x) = n!
On note fn la fonction définie sur ℝ par fn(x) = xn.
Pour tout entier naturel n non nul, on note P(n) : « Pour tout réel x, fn(n)(x) = n!. »
Initialisation : pour n = 1, f1 est définie sur ℝ par f1(x) = x.
Pour tout réel x, f1’(x) = 1 = 1! donc P(1) est vraie.
Hérédité : soit k un entier naturel tel que P(k) est vraie.
Pour tout réel x, fk (k)(x) = k !
fk + 1 (x) = x k + 1.
Pour tout réel x, fk + 1’(x) = (k + 1)xk = (k + 1)fk(x)

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 190


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fk + 1(k + 1)(x) = (fk + 1’)(k)(x) = (k + 1) fk (k)(x) = (k + 1)k! = (k + 1)!


Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est héréditaire, donc elle est vraie
pour tout entier naturel n non nul.
1 2
2. a. Pour tout réel x de ]1 ; +∞[, f ’(x) = (1−𝑥)2 ; f ’’(x) = (1−𝑥)3 ;
2×3 2×3×4
f (3)(x) = (1 − 𝑥)4 et f (4)(x) = (1 − 𝑥)5
.
𝑛!
b. On conjecture que f (n)(x) = (1−𝑥)𝑛+1 .
c. Pour tout entier naturel n non nul, on note P(n) :
𝑛!
« Pour tout réel x, f (n)(x) = (1−𝑥)𝑛+1 . »
1 1!
Initialisation : pour tout réel x, f ’(x) = (1−𝑥)2 = (1−𝑥)2 donc P(1) est vraie.
Hérédité : soit k un entier naturel tel que P(k) est vraie ;
𝑘!
Pour tout réel x, f (k)(x) = (1−𝑥)𝑘+1 .
(𝑘 + 1) (𝑘 + 1)!
Donc pour tout réel x, f (k + 1)(x) = k! × (1 − 𝑥)𝑘 + 2 = (1 − 𝑥)𝑘 + 2 .
Conclusion : la propriété est vraie pour n = 1 et est héréditaire, donc elle est vraie
pour tout entier naturel n non nul.

Pour aller plus loin


171 1. On conjecture que sur [0 ; 1], # est au-dessous de T et sur [1 ; +∞[, # est au-
dessus de T.
2. Une équation de T est y = g’(1)(x – 1) + g(1).
2
Or g(1) = e– 0,5 et g’(1) = – e– 0,5 car g’(x) = −𝑥e−0,5𝑥 .
Donc une équation de T est y = – e– 0,5(x – 1) + e– 0,5, soit y = – e– 0,5x + 2e– 0,5.
3. a. Pour tout réel x de [0 ; +∞[,
2 2 2 2
h’(x) = −𝑥e−0,5𝑥 + e–0,5et h’’(x) = −e−0,5𝑥 + (−x)( −𝑥e−0,5𝑥 ) = (−1 + x²)e−0,5𝑥 .
b.
x 0 1 +∞
h’’(x) – 0 +
h’(x) e–0,5
0
Pour tout réel x de [0 ; +∞[, h’(x) ≥ 0.
c. Pour tout réel x de [0 ; +∞[, h’(x) ≥0 donc h est croissante sur [0 ; +∞[.
Si 0 ≤ x ≤ 1, alors h(x) ≤ h(1), soit h(x) ≤ 0 car h(1) = 0.
Et si x ≥ 1, alors h(x) ≥ h(1), soit h(x) ≥ 0.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 191


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Par conséquent, si 0 ≤ x ≤ 1, alors g(x) ≤ – e–0,5 x + 2e–0,5 : la courbe est au-dessous


de T.
Si x ≥ 1, alors g(x) ≥ – e–0,5x + 2e–0,5 : la courbe est au-dessus de T.

20
172 1. 𝑃(𝑥) = 20−𝑥 𝑃0 .
2. a. lim P(x) = +∞.
x→20
x<20
b. Quand le volume tend vers 0, la pression tend vers +∞.

173 Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. Créer un curseur « a », puis dans saisie g(x)=1/(x²+a)
Déplacer le curseur « a » et observer les courbes.
2. On a affiché la trace des courbes affichées par le logiciel.
Pour « a » = 0 : Pour « a » > 0 : Pour « a » < 0 :

1 1 −2𝑥
3. ga(x) = 𝑓 (𝑥) = 𝑥²+𝑎. g'a(x) = (𝑥²+𝑎)².
𝑎

Sur les intervalles où ga est définie, g’a (x) est du signe de – 2.

• Si a > 0, ga est définie sur ℝ.


x –∞ 0 +∞

ga’(x) + 0 –
ga 1
𝑎
0 0

• Si a = 0, ga est définie sur ℝ*.


x –∞ 0 +∞
ga’(x) + ║ –
ga +∞ ║ +∞ +
0 ║ 0

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 192


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● Si a < 0, ga est définie sur ] – ∞ ; –√−𝑎 [∪] –√−𝑎 ; √−𝑎 [ ∪ ] √−𝑎 ; + ∞[


x –∞ –√−𝑎 0 √−𝑎 +∞
ga’(x) + ║ + 0 – ║ –
ga +∞ ║ 1 ║ +∞
𝑎
0 ║ –∞ –∞ ║ 0

(AB+CD)DH
174 1. L’aire du trapèze est : = (1 + x)√1 − 𝑥².
2
2. a. Pour tout réel x de [0 ; 1[,
−𝑥 −2𝑥²−𝑥+1
f ’(x)= √1 − 𝑥² + ( 1 + x) = .
√1−𝑥² √1−𝑥²

b.
x 0 0,5 1
f ’(x) + 0 – ║
f(x) 0,75√3 ║
1 0 ║
3. Le trapèze dont l’aire est maximale est tel que AH = 0,5, et par suite : AB = 2.

175 1. Pour tout réel x de [1 ; 8],


f ’(x) = ae–x + (ax + b)(– e–x ) = (– ax + a – b)e–x.
f ’(1) = 0 équivaut à (– b)e–x = 0 et donc à b = 0.
2. Pour tout réel x de [1 ; 8], f (x) = axe–x et f ’(x) = a(1 – x)e–x.
Sur [1 ; 8], f ’(x) ≤ 0 donc f est décroissante et par conséquent, le maximum de f sur
[1 ; 8] est f(1), soit ae–1.
3,5 ≤ ae–1 ≤ 4 équivaut à 3,5e ≤ a ≤ 4e.
Or 3,5e ≈ 9,5 ; 4e ≈ 10,9 et a est entier donc a = 10.
3. a. Pour tout réel x de [1 ; 8], f ’(x) = (– ax + a – b)e–x.
Pour a = 10 et b = 0, f ’(x) = (– 10x + 10)e–x = 10(1 – x)e–x.
b. Pour tout réel x de [1 ; 8], f ’’(x) = – 10e–x + (– 10x + 10)(– e–x) = (10x – 20)e–x.
La fonction f ’ est décroissante sur [1 ; 2] et croissante sur [2 ; 8].
c.
x 1 2 8
f ’(x) 0 – 70e–8
– 10e–2
|f ’(x)| 10e–2
0 70e–8
La pente est la plus grande au point d’abscisse 2.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 193


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176 1. a. Pour tout réel x de [1 ; +∞[, f ’(x) = (– x – 3) e–0,5x


La fonction f est décroissante sur [1 ; +∞[.
b. lim (2x + 10) e–0,5x= lim [– 4(– 0,5x e–0,5x ) + 10e–0,5x] = 0.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Lorsque le prix unitaire tend vers +∞, la quantité demandée tend vers 0.
c. Pour tout réel x de [1 ; +∞[, R(x) = xf (x) = (2x2 + 10x)e–0,5x
et R’(x) = (– x2 – x + 10)e–0,5x.
−1+√41
La fonction R admet un maximum en : ≈ 2,70.
2
La recette est donc maximale lorsque le prix de vente est, à l’euro près, de 270 €.
(– 𝑥 – 3)e−0,5𝑥 –𝑥–3
2. a. Pour tout réel x > 1, E(x) = x × (2𝑥 + 10)e−0,5𝑥 = x × 2𝑥 + 10.
– 𝑥2 – 3𝑥
Donc pour tout réel x > 1, E(x) = .
2𝑥 + 10
– 𝑥 2 – 3𝑥
b. Sur [1 ; +∞[, −1 < < 0 équivaut à – 2x – 10 < – x2 – 3x < 0
2𝑥 + 10
et donc à – 2x – 10 < – x² – 3x et – x2 – 3x < 0,
soit à x2 + x – 10 < 0 et – x2 – 3x < 0.
−1+√41 −1+√41
Sur [1 ; +∞[, ceci équivaut à x ∈ ]1 ; [ ∩ ]1 ; +∞[, et donc à x ∈ ]1 ; [.
2 2
La demande est peu élastique lorsque le prix est entre 100 € et environ 270 €.

2𝑣
− 2 −𝑣
𝑐
177 1. a. Pour tout réel v de [0 ; c[, L’(v) = 𝐿0 = 𝐿0
𝑣2 𝑣2
2√1 − 2 𝑐 2 √1 − 2
𝑐 𝑐

b. La fonction L est décroissante sur [0 ; c[.


c. lim L(v) = 0.
𝑣→𝑐
𝑣

𝑣2
𝑐2 √1 − 2
𝑐 𝑣
2. a. Pour tout réel v de [0 ; c[, m’(v) = 𝑚0 𝑣2
= 𝑚0 .
1− 2 𝑣2 𝑣2
𝑐 𝑐 2 √1 − 2 (1 − 2 )
𝑐 𝑐

b. La fonction m est croissante sur [0 ; c[.


c. lim m(v) = +∞.
𝑣→𝑐

178 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire :
« 4. c. Calculer l’abscisse du point d’intersection de T et d. »
𝑘
1. Pour tout réel t de [0 ; +∞ [, v’(t) = 9,81e− 𝑚𝑡 .
Pour tout réel t de [0 ; +∞ [, v’(t) > 0 donc la fonction v est croissante.
𝑘
𝑘
2. lim (− 𝑡) = –∞ et lim e𝑇 = 0 donc lim e− 𝑚𝑡 = 0 et par suite,
𝑡→+∞ 𝑚 𝑇→−∞ 𝑡→+∞
𝑚
lim v(t) = 9,81 𝑘 .
𝑡→+∞
𝑚
On note vL la vitesse limite. Ainsi vL = 9,81 𝑘 .

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 194


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𝑚 𝑚 𝑚
3. Si t ≥ 5 𝑘 , alors v(t) ≥ v(5 𝑘 ) et donc v(t) ≥ 9,81 𝑘 (1−𝑒 − 5 ).
Par conséquent, v(t) ≥ (1−𝑒 − 5 ) vL
Comme 1 – e–5 ≈ 0,993, la vitesse de la goutte dépasse 99% de sa vitesse limite.
𝑚 𝑚
4. a. lim v(t) = 9,81 𝑘 donc la courbe admet une asymptote d’équation y = 9,81 𝑘 en
𝑡→+∞
+∞.
b. La tangente au point d’abscisse 0 a pour équation y = 9,81t.
𝑚
c. Le point d’intersection de T et d a pour abscisse 𝑘 .
5. Par lecture graphique, le point d’intersection de T et d a pour abscisse 1,5.
𝑚
Donc = 1,5.
𝑘

𝑥²
179 1. La fonction x ⟼ 𝑥²+1 est dérivable et strictement positive sur ]– ∞ ; 0[ et sur
]0 ; +∞[ donc la fonction f est dérivable sur ]– ∞ ; 0[ et sur ]0 ; +∞[.
𝑓(0+ℎ)−𝑓(0) 𝑓(ℎ)
2. a. Le taux d’accroissement de f entre 0 et 0 + h est : r(h) = = .
ℎ ℎ

ℎ² 1 1 |ℎ| 1
Or f(h) = √ℎ²+1 = √ℎ² × √ℎ²+1 = |h| √ℎ²+1 donc r(h) = √ .
ℎ ℎ²+1

1
b. Si h > 0, r(h) = √ℎ²+1 donc lim r(h) = 1.
ℎ→0
ℎ>0

1
c. Si h < 0, r(h) = −√ℎ²+1 donc lim r(h) = − 1.
ℎ→0
ℎ<0
3. fd’(0) = 1 et fg’(0) = − 1.
fd’(0) ≠ fg’(0) donc f n’est pas dérivable en 0.
4.

180 Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. a. et b.

On conjecture que lorsque l’abscisse x de M tend vers +∞ la pente de la droite (OM) tend
vers 0.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 195


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1+√𝑥
c. Lorsque l’abscisse de M est x, la pente de (OM) est m(x) = .
𝑥
1+√𝑥 1 1
lim = lim (𝑥 + ) = 0.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ √𝑥
d. La « position limite » de la droite (OM) est l’axe des abscisses.
2. a.

On conjecture que lorsque l’abscisse x de M tend vers +∞ la pente de la droite (OM) tend
vers +∞.
𝑥2 + 1
Lorsque l’abscisse de M est x, la pente de (OM) est m(x) = .
𝑥
𝑥2 + 1 1
lim = lim (𝑥 + 𝑥) = +∞.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
La « position limite » de la droite (OM) est l’axe des ordonnées.
b.

On conjecture que lorsque l’abscisse x de M tend vers +∞ la pente de la droite (OM) tend
vers 2.
2𝑥 + 1 + √𝑥
Lorsque l’abscisse de M est x, la pente de (OM) est m(x) = .
𝑥

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 196


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2𝑥 + 1 + √𝑥 1 1
lim = lim (2 + 𝑥 + ) = 2.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ √𝑥
La « position limite » de la droite (OM) est la droite d’équation y = 2x.
c.

On conjecture que lorsque l’abscisse x de M tend vers +∞ la pente de la droite (OM) tend
vers 2.
1
2𝑥 + 1 + 2
Lorsque l’abscisse de M est x, la pente de (OM) est m(x) = 𝑥 +1
.
𝑥
1
2𝑥 + 1 + 2 1 1
𝑥 +1
lim = lim (2 + 𝑥 + 𝑥(𝑥 2 +1)) = 2.
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞
La « position limite » de la droite (OM) est la droite d’équation y = 2x.
3. a. La courbe représentative de la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par f (x)=1 + √𝑥
a une branche parabolique de direction l’axe des abscisses.
La courbe représentative de la fonction f définie sur [0 ; +∞[ par f (x) = x2 + 1
a une branche parabolique de direction l’axe des ordonnées.
b. • Pour f (x) = 2x + 1 + √𝑥 :
2𝑥 + 1 + √𝑥
lim = 2 et lim [2𝑥 + 1 + √𝑥 − 2𝑥] = lim [1 + √𝑥] = +∞ donc la courbe
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
#f a une branche parabolique de direction la droite d’équation y = 2x.
1
• Pour f (x) = 2x + 1 + 𝑥 2 + 1 :
1
2𝑥+1+ 2 1 1
𝑥 +1
lim = 2 et lim [2𝑥 + 1 + 𝑥 2 +1 − 2𝑥] = lim [1 + 𝑥 2 +1] = 1
𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
donc la courbe #f a une asymptote d’équation y = 2x + 1.

181 On peut traduire en « langage moderne » :


« On note f la fonction qui à tout réel a de [0 ; b] associe a(b – a). Le problème est de
trouver en quelle valeur la fonction f admet un maximum.
Pierre de Fermat calcule f (a + e)

Puis supprime les termes communs : f (a + e) – f (a) ;


𝑓(𝑎+𝑒)−𝑓(𝑎)
divise tous les termes par e : 𝑒

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 197


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𝑓(𝑎+𝑒)−𝑓(𝑎)
et enfin supprime e : lim
𝑒→0 𝑒

𝑏
La valeur trouvée est 2.

182 Lorsque la fusée atteint son altitude maximale hmax, sa vitesse v est nulle.
1 1
On en déduit que : v02 = 2GM(  ).
R R  hmax

2𝐺𝑀
La limite de v0 lorsque hmax tend vers l’infini est égale à √
𝑅
–11 –1 –2
avec G ≈ 6,67 × 10 m .kg .s ; M ≈ 6 × 10 kg et R ≈ 6,4 × 106 m.
3 24

vL ≈ 11 183 m.s –1.


On peut signaler qu’aujourd’hui, il est impossible de lancer une fusée avec une telle
vitesse.

e𝑥 1 1
183 lim f (x) = –∞ et lim f (x) = lim x2(𝑥 2 − 0,5 − 𝑥 + 𝑥 2 ) = +∞.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
Pour tout réel x, f ’(x) = e – x – 1 et f ’’(x) = ex – 1.
x

x –∞ 0 +∞
f ’’(x) – 0 +
f ’(x) +∞ +∞
0
f ’(x) + 0 +
+∞
f(x) 2
–∞

184 Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. Dans le champ de saisie, écrire O=(0,0) puis f(x)=Si[x>0,1/x].
Construire le point M avec l’outil Point sur Objet.
Construire le segment [OM] avec l’outil Segment.
Déplacer le point M et observer la longueur du segment [OM] dans la fenêtre
d’affichage.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 198


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La distance OM semble minimale lorsque l’abscisse de M est égale à 1.


1 2 1
2. OM = √𝑥² + (𝑥) = 𝑥 × √𝑥 4 + 1, avec x > 0.
1
Soit f la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par f (x) = 𝑥 × √𝑥 4 + 1.
−1 1 4𝑥 3 −1+𝑥 4
f ’(x) = × √𝑥 4 + 1 + 𝑥 × = .
𝑥² 2√𝑥 4 +1 𝑥²√𝑥 4 +1
Sur ]0 ; + ∞[, f ’(x) est du signe de x – 1.
Sur ]0 ; 1], f est décroissante et sur [1 ; + ∞[, f est croissante.
Donc f admet un minimum en 1. Ce minimum est √2.
La distance OM est minimale lorsque M a pour abscisse 1.

185 Pour tout réel x, g(x) – f (x) = (𝑥² − 1)e−𝑥² .


Sur [1 ; + ∞[, g(x) – f (x) ≥ 0 donc #g est au-dessus de #f.
La distance MN est égale à g(x) – f (x).
Soit h la fonction définie sur [1 ; + ∞[ par h(x) = (𝑥² − 1)e−𝑥² .
h’(x) = 2𝑥e−𝑥² (2 − 𝑥²).
La fonction h est croissante sur [1 ; √2] et décroissante sur [√2 ; + ∞[.
Elle admet donc un maximum en √2.
Ce maximum est e−2. La valeur maximale de MN est e−2.

Travaux pratiques
TP Image formée par une lentille convergente
Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
A. Construction et animation de la figure
Ouvrir le fichier logiciel.
Construction de A’ :
Construire :
● la droite passant par A et O ;
Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 199
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● la droite parallèle à (FF’) passant par A ; le point d’intersection E de cette droite et


du segment L ; la droite passant par ce point d’intersection et F’ ;
● A’, le point d’intersection de (AO) et de (EF’).
Construction de C’ :
Construire :
● la parallèle au segment L passant par A’ (ou la perpendiculaire à (FF’) passant par
A’) ;
● C’, le point d’intersection de cette droite et de (FF’) ;
● le segment [C’A’].
Affichage taille objet :
Avec le logiciel GeoGebra :
Aller dans le menu Insérer un texte et sélectionner le nom du segment.
Avec le logiciel Cabri :
Choisir le menu Distance ou longueur et on clique sur le segment [A’C’].
Déplacer la zone de texte contenant cette longueur à l’endroit voulu.

B. Observations avec le logiciel


Déplacer le point A.
1. L’image est inversée et a la même taille que l’objet lorsque OC = 2OF.
L’image est inversée et plus petite que l’objet lorsque OC > 2OF.
L’image est inversée et plus grande que l’objet lorsque OF < OC <2OF.
L’image n’est pas inversée et est plus grande que l’objet lorsque OC < OF.
2. Lorsque l’objet est « à l’infini », l’image devient très petite et très proche de F ’ :

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 200


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3. Lorsque l’objet approche de très


près le foyer « par la gauche »,
l’image est inversée, très grande et
s’éloigne de F’.

Lorsque l’objet approche de très


près le foyer « par la droite »,
l’image est très grande, du même
côté que l’objet et s’éloigne de F.

C. Étude théorique
1 1 1 𝑝+f ' 1 pf ' – pf
1. – = donc = d’où q = =
𝑞 𝑝 f' pf ' 𝑞 𝑝+f ' p– f
– pf
2. lim = – f = f ’ : l’image est très proche de F’.
p   p– f

3.
p –∞ f 0
p–f – 0 +
lim (– pf) = – f 2 et lim (p – f) = 0− donc lim q = + ∞.
𝑝→𝑓 𝑝→𝑓 𝑝→𝑓
𝑝<𝑓 𝑝<𝑓
L’image est de l’autre côté et s’éloigne « indéfiniment » de F’.
lim (– pf) = – f 2 et lim (p – f) = 0+ donc lim q = – ∞ =.
𝑝→𝑓 𝑝→𝑓 𝑝→𝑓
𝑝>𝑓 𝑝>𝑓
L’image est du même côté que l’objet et s’éloigne « indéfiniment » de F.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 201


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Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1 1 6 7
1. f (x) = x4 ( 2 + 𝑥 − 𝑥 2 + 𝑥 3 ).
1 1 6 7 1
lim 𝑥 4 = +∞ et lim ( 2 + 𝑥 − 𝑥 2 + 𝑥 3 )=
𝑥→−∞ 𝑥→−∞ 2
donc par produit lim f (x) = +∞.
𝑥→−∞
De même, lim f (x) = +∞.
𝑥→+∞
2. Pour tout réel x, f ’(x) = 2x3 + 3x2 – 12x + 7
et f ’’(x) = 6x2 + 6x – 12.
3. • Pour tout réel x, f ’’(x) = 6(x2 + x – 2).
Comme 6 > 0, f ’’(x) a le même signe que x2 + x – 2.
Le polynôme du second degré x2 + x – 2 a pour discriminant Δ = 9 et pour racines
– 2 et 1.
Comme le coefficient de x² est positif, x2 + x – 2 est positif sur ]–∞ ; –2] et sur [1 ; +∞[ ;
et négatif sur [– 2 ; 1].
Donc f ’ est croissante sur ]–∞ ; –2] et sur [1 ; +∞[, et décroissante sur [–2 ; 1].
3 12 7
• f ’(x) = x3( 2 + 𝑥 − 𝑥 2 + 𝑥 3 ).
3 12 7
lim 𝑥 3 = –∞ et lim (2 + 𝑥 − 𝑥 2 + 𝑥 3 )= 2
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
donc par produit lim 𝑓 ’(𝑥) = – ∞.
𝑥→−∞
De même, lim 𝑓 ’(𝑥) = +∞.
𝑥→+∞
7 7 3 7 2 7
• f ’(– 2) = 2(− 2) + 3(− 2) – 12(− 2) + 7 = 0 et f ’(1)= 2 + 3 – 12 + 7 = 0.
4. a. D’après le tableau de variation,
7 7
f ’(x) ≤ 0 sur ]–∞ ; – ] et f ’(x) ≥ 0 sur [– ; +∞[.
2 2
b.
x -∞ –2
7 1 +∞

f ’(x) – 0 + 0 +
f (x) +∞ +∞
5
f(– 2)
7 2
7 2107
avec f (– 2) = – 32

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 202


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Sujet B
1. Pour tout x positif , f ’(x) = 10u’(x) eu(x)
𝑥
1 1
Or u’(x) = 10 e2− 10 = − 10u(x) donc f ’(x) = − u(x)eu(x).
f est croissante sur [0 ; +∞[.
2. lim u(x) = 0 donc lim f (x) = 10.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
3. a. Pour tout x positif, f ’(x) = −u’(x)eu(x) − u(x)u’(x)eu(x) = − u’(x)eu(x) (1 + u(x)).
1 1
Comme u’(x) = −10 u(x), on a : f ′′(x) = 10 u(x)eu(x) (1 + u(x)).
b. La fonction f ’ est croissante sur [0 ; 20] et décroissante sur [20 ; +∞[.
c. La vitesse de croissance de la longueur de la queue du lézard est maximale au bout
de 20 jours.

Sujet C
Partie A
1. Pour tout réel x > 0, (x – 1)2 ≥ 0 donc − x 2 ≤ − 2x + 1.
2
Par croissance de la fonction exponentielle, on en déduit que : e−𝑥 ≤ e −2x + 1.
2. a. Pour tout réel x > 0, xe −2x + 1 = xe × e −2x.
Donc xe −2x + 1 = e × (−0,5) × (−2)xe −2x = − 0,5e × (− 2xe−2x).
2
b. Pour tout réel x > 0, 0 < 𝑥e−𝑥 ≤ xe −2x + 1.
De plus, lim xe −2x + 1 = lim (− 0,5e × (− 2xe −2x )) = 0 donc d’après le théorème
𝑥→+∞ 𝑥→+∞
des gendarmes, lim f (x) = 0.
𝑥→+∞
2 2 2
3. Pour tout réel x de [0 ; +∞[, f ’(x) = e−𝑥 + x(− 2xe−𝑥 ) = (1 – 2x²)e−𝑥 .
√2 √2
4. f est croissante sur [0 ; ] et décroissante sur [ 2 ; +∞[.
2
Partie B
1. L’aire du rectangle ONMP est égale à : ON ×NM, soit xf (x).
Donc pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 2], on a : A(x) = xf (x) = xe−x².
√2
2. L’aire du rectangle ONMP est maximale lorsque l’abscisse de N est égale à .
2
√2 √2 −0,5
3. L’aire maximale est égale à : A( 2 ) = 𝑒 , soit environ 0,43. À 10−2 près, l’aire
2
de la surface à peindre en bleu est de 0,43 m2.

Sujet D
1. MH = √1 − 𝑥² et V = πx²√1 − 𝑥².
− 2𝑥
2. a. Pour tout réel x de ]0 ; 1[, g’(x) = 2π𝑥 √1 − 𝑥² + πx2 .
2√1 − 𝑥²
2π𝑥(1 − 𝑥2 )− π𝑥 3 𝜋𝑥(2 − 3𝑥²)
Donc 𝑔′ (𝑥) = = .
√1 − 𝑥² √1 − 𝑥²

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 203


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b.

2
x 0 √ 1
3
g’(x) ║ + 0 – ║
g(x) ║ 2𝜋
√3 ║
9
║ ║

2
3. Le cylindre de plus grand volume est tel que OH = √3 (en mètre) et

1 √3
MH = √3 (en mètre). Le volume de ce cylindre est de 2π m2.
9

4.
v←0
x←0
Tant que v ≤ 1
x ← x + 0,001
v ← πx²√1 − 𝑥²
Fin Tant que

Sujet E
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
𝑡
Pour tout nombre réel t positif, par : f (t) = 980e− 5 + 20.
𝑡
𝑡
1 a. lim (− 5) = – ∞ et lim e 𝑋 = 0 donc par composition lim e− 5 = 0 et par
𝑡→+∞ 𝑋→−∞ 𝑡→+∞
conséquent, lim 𝑓(𝑡) = 20.
𝑡→+∞
𝑡 𝑡
1
b. Pour tout réel t positif, f ’(t) = 980 × (− 5) 𝑒 − 5 , soit f ’(t) = – 196e− 5 .
Pour tout réel t positif, f ’(t) < 0 donc f est décroissante sur [0 ; +∞[.
t 0 +∞
f ’(t) –
f(t) 1 000
20
2. a. Pour tout nombre réel t positif :
𝑡 𝑡+1
d(t) = 980e− 5 + 20 – (980e− 5 + 20)
𝑡 𝑡 1

d(t) = 980e 5 – 980e− −
5 5

𝑡 𝑡 1
d(t) = 980e− 5 – 980e− 5 × e− 5

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 204


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𝑡 1
d(t) = 980e− 5 (1 − e− 5 )
𝑡
b. lim e− 5 = 0 donc lim 𝑑(𝑡) = 0.
𝑡→+∞ 𝑡→+∞
c. On peut en déduire que la température finira par se stabiliser et comme on a
lim 𝑓(𝑡) =20, elle se stabilisera avec le temps à 20 °C.
𝑡→+∞

Sujet F
1. Réponse c.
2. Réponse a.
3. Réponse d.
4. Réponse c.

Chapitre 5 Fonctions : limites et dérivation – 205


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Chapitre 6 Continuité et convexité

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Ce chapitre traite de la notion de continuité, de l’image d’une suite convergente par une fonction
continue et de la notion de convexité. Les élèves ayant étudié les limites de fonctions dans le
chapitre 5, nous définissons la notion de continuité.
La partie suivante du chapitre s’appuie sur le chapitre 4 sur les suites et traite de l’image d’une
suite convergente par une fonction continue (notion qui a été définie précédemment).
Puis, après avoir défini la continuité d’une fonction (introduite dans l’activité 1), nous citons le
théorème des valeurs intermédiaires et son corollaire, et détaillons des méthodes d’encadrement
de la solution d’une équation par dichotomie ou par balayage.
La dernière partie du chapitre traite de la convexité d’une fonction sur un intervalle et vient en
lien avec le chapitre 5 qui apporte des compléments sur le calcul des dérivées : dérivée d’une
fonction composée et dérivée seconde d’une fonction.

2 Les objectifs des activités


Les objectifs des activités sont de découvrir la notion de continuité, le théorème des valeurs
intermédiaires et la notion de convexité.
Ce chapitre introduit plusieurs notions dont la continuité et convexité. La continuité d’une
fonction sur un intervalle est introduite à l’aide de sa représentation graphique. L’activité 1
permet de découvrir une fonction discontinue. Nous avons voulu ensuite donner dans l’activité
2 un point de vue historique au travers du théorème de Cauchy qui propose une version du
théorème des valeurs intermédiaires. La résolution d’équation du type f (x) = k est découverte
dans l’activité 3. Cette activité introduit la propriété des valeurs intermédiaires. Enfin, la
convexité d’une fonction est une nouvelle notion du programme. L’élève doit être capable de
reconnaître graphiquement une fonction convexe ou concave sur un intervalle et l’existence
d’éventuels points d’inflexion. C’est pourquoi il nous a paru important que l’élève découvre
dans l’activité 4 ces notions et les liens entre convexité, sens de variation de la dérivée et signe
de la dérivée seconde à l’aide de logiciels de géométrie dynamique tels que GeoGebra, ou Cabri.
Il nous a paru essentiel d’aborder la continuité et la convexité dès ce chapitre afin que les élèves
se familiarisent rapidement avec ces notions qu’ils pourront réinvestir notamment lors de
l’étude de la fonction logarithme népérien. De plus, ce chapitre donne l’occasion de revoir les
dérivées, l’étude des variations d’une fonction et les équations de tangentes vues en Première.
Enfin, il est aussi fait dans le chapitre le lien entre convexité et économie.

3 Exercices, TP et algorithmes
Les exercices sont progressifs et variés et permettent ainsi de bien pratiquer la différenciation
pédagogique.
Les approfondissements : fonctions continues de ℝ dans ℝ telles que f (x + y) = f (x) + f (y) et
prolongement par continuité sont traités page 223.
L’objectif du TP est d’étudier une méthode pour trouver une valeur approchée de la solution
d’une équation de la forme f (x) = 0, autre que la méthode balayage ou que celle de dichotomie.
Cette méthode est celle dite de la sécante.

206
Chapitre 6 Continuité et convexité
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B Se tester pour un bon départ


1 C’est la réponse b.

2 a. Pour tout réel x de [– 4 ; 2] : – 3 ≤ g(x) ≤ 5.


b. k doit appartenir à [– 3 ;5].

3 C’est faux car f est négative sur [– 1 ; 1].

4 Réponse b.

5 1. Pour tout réel x : f (x) = 3x2 + 6x et f (x) = 6x + 6.


2. Sur ]– ; – 1], f (x) ≤ 0 donc f  est décroissante.
Sur ]– ; – 1], f (x) ≥ 0 donc f  est croissante.

6 1.
x -3 -2,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
f(x) -63 -38,25 -21 -9,75 -3 0,75 3 5,25 9 15,75 27 44,25 69 102,75 147
2.

7 1. Faux : f (1,094) < 10 et f (1,095) > 10.


2. Vrai : f (–0,627) < 0 et f (– 0,626) > 0.

207
Chapitre 6 Continuité et convexité
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C Activités
Activité 1 La mue du criquet
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1.

2. Le premier graphique représente une fonction qui est discontinue contrairement au second
graphique.

Activité 2 Le théorème de Cauchy


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1.

2. On peut reformuler la phrase ainsi « la variable x dont la valeur est comprise entre les valeurs
réelles x0 et X »
3. Une figure ne peut servir en général de preuve.

208
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Activité 3 Toujours à la surface


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1. Le volume V1 en cm3 est V1 =   62  5 = 180.
4
2. Le volume V2 en cm3 est V2 =    x3.
3
3.a. V3 = 36  2x = 72x.
4
b. On a V1 + V2 = V3 avec V1 + V2 = x3 + 180.
3
4
La relation V1 + V2 = V3 donne x3 + 180 = 72x puis en simplifiant par  il vient :
3
4 3
x + 180 = 72x ce qui donne finalement 4x3 + 540 = 216x puis 4x3 – 216x + 540 = 0.
3
4. a. Avec la fenêtre graphique suivante xmin = 0, xmax = 6, xgrad = 1, ymin = -80, ymax = 600 et
ygrad = 50.

b. On conjecture que le problème posé possède deux solutions dans [0 ; 6].


L’une égale à 3 et l’autre environ égale à 5,4.

Activité 4 Position d’une courbe par rapport à ses tangentes


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1. On conjecture que f semble convexe sur ℝ.
2. a. En déplaçant M, on observe que la tangente T est toujours au-dessous de la courbe Cf.
b. On remarque que la courbe d’une fonction convexe semble toujours au-dessus de ses
tangentes.
3. a. La fonction pente renvoie le coefficient directeur de la tangente au point d’abscisse a c’est-
à-dire f (a), donc le point N (a ; m) est bien sur la courbe de la fonction dérivée de f.
b. La fonction f semble croissante sur ℝ.

209
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

4. a. On conjecture que f semble concave sur ℝ. En déplaçant M, on observe que la tangente T


est toujours au-dessus de la courbe Cf. On remarque que la courbe d’une fonction concave
semble toujours au-dessous de ses tangentes. La fonction f semble décroissante sur ℝ.
b. On conjecture que f semble concave sur ]–  ; 1] puis convexe sur [1 ; + [. En déplaçant
M, on observe que la tangente T est toujours au-dessus de la courbe Cf sur ]– ; 1] puis au-
dessous sur [1 ; + [. La fonction f semble décroissante sur ]– ; 1] et croissante sur [1 ; +[.
5. Au point d’abscisse 1, la tangente traverse la courbe.
Il semble qu’en ce point f change de convexité.

D Exercices
Automatismes et rituels
1 On trouve x = – 6.

2 On trouve x ≥ 4.

3 Pour tout réel x de l’intervalle ]0 ; + [ :


a. f (x) = 2x + 1
b. g (x) = 4x3 – 16x.
c. h (x) = ex + 2
2
d. k (x) = 5 – 2.
x

4 Pour tout réel x : f (x) = (x – 6)(x + 6) et g (x) = x(x + 4).

5 1. f (1) = 4.
2. g (3) = 9.

6 Pour tout réel x : f  (x) = 4x3 puis f  (1) = 4.

7 A = e4 et B = e6.

8 f (x) = 2(x + 1)(x – 3) et g(x) = 2(x + 5)(x + 2).

9 a. A (x) = – 18x2 + 4x + 14.


b. B (x) = x3 + 5x2 + 22x – 45.

10 1. On calcule le discriminant  qui vaut 7, puis on utilise le signe d’un polynôme du second
degré pour résoudre cette inéquation.
2. On transpose les éléments du second membre dans le premier. Puis on calcule le discriminant
 qui vaut – 31, puis on utilise le signe d’un polynôme du second degré pour résoudre cette
inéquation.

11 a. On trouve x = 2 et y = – 1.

210
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1
b. On trouve x = et y = 3.
2

12 Réponse b et c.

13 Pour tout réel x : f (x) = 3x2 – 4 puis une équation de la tangente en 2 est y = 8x – 14.

14 Pour tout réel x : g (x) = 12x2 + 12x – 24 = 12(x + 2)(x – 1).


Sur ]–  ; – 2], f (x) ≥ 0 donc f est croissante.
Sur [– 2 ; 1], f (x) ≤ 0 donc f est décroissante.
Sur [1 ; + [, f (x) ≥ 0 donc f est croissante.

15 Pour tout réel x : f (x) = 2ex + 2xex = 2ex(x + 1).


Quel que soit le réel x : ex > 0, f  (x) est du signe de x + 1.
Sur ]–  ; – 1], f (x) ≤ 0 donc f est décroissante.
Sur [– 1 ; +[, f (x) ≥ 0 donc f est croissante.
1–x
Pour tout réel x : g (x) = x .
e
Quel que soit le réel x : e > 0, g (x) est du signe de 1 – x.
x

Sur ]–  ; 1], g (x) ≥ 0 donc g est croissante.


Sur [1 ; +[, g (x) ≤ 0 donc g est décroissante.

16 a = e– 1 ; b = e24 et c = e6x.

17 1. On trouve x = 5 ou x = 0.
2. On trouve x = 0.

18 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
1. a. L’appel f(10,40) renvoie (40,10).
b. L’appel f(20,60) renvoie (60,20).
2. Cette fonction permute les variables a et b.

19 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
a. L’appel f(4) renvoie 9 : c’est vrai.
b. Pour tout entier x, l’appel f(x) renvoie un entier impair.
Le programme renvoie tout le temps 2x + 1. C’est vrai.

20 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.

211
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

21 1.

2.

Pour maîtriser les bases


22 1. f est continue en 3, « on ne lève pas le stylo» autour la valeur 3 pour tracer la courbe.
2. f n’est pas continue en 2, « on lève le stylo » autour la valeur 2 pour tracer la courbe.

23 1. f et g sont continues sur leur intervalle de définition.


2. h et j ne sont pas continues sur leur intervalle de définition : h n’est pas continue en 1 et j
n’est ni continue en 1 ni en 3.

24 a. u1 = 32 + 1 = 10. L’affirmation est vraie.


b. u2 = 102 + 1 = 101 et 101  5. L’affirmation est fausse.

25 u1 = 2  8 + 7 = 23. C’est la réponse b.

1 1 1 3 1 5
26 u1 = 1 + = 1 + = 2, puis u2 = 1 + = et u3 = 1 + = .
u0 1 u1 2 u2 3

27 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut prendre sur le
graphique en ordonnée, 0,5 comme graduation et non 5.
1. L’ordonnée de A0 correspond à u1.
2. Les points ont les coordonnées suivantes : B1 (u1 ; u1) ; A1 (u1 ; u2) ; B2 (u2 ; u2) ; A2 (u2 ; u3).

28
1.

2. On conjecture que la suite (un) est croissante.

29 f est continue sur ℝ et 0 est compris entre f (– 7) négatif et f (2) positif. Donc d’après le
théorème des valeurs intermédiaires l’équation f (x) = 0 possède au moins une solution dans
[– 7 ; 2] donc dans ℝ.

212
Chapitre 6 Continuité et convexité
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30 1. f (–3) = – 11 et f (3) = 13.


2. f est continue sur [–3 ; 3], 0 est compris entre f (–3) et f (3). D’après le théorème des valeurs
intermédiaires, l’équation f (x) = 0 possède au moins une solution dans [– 3 ; 3].
3. On utilise le résultat de la question 2, puisque 6 est compris entre f (–3) et f (3).

31 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.

32 1. Les fonctions polynômes sont continues sur ℝ, f est donc continue sur ℝ, donc sur [5 ; 8].
2. a. f (5) = 4 et f (8) = – 9.
b. f est continue sur [5 ; 8], 0 est compris entre f (5) = 4 et f (8) = – 9, et de plus f est strictement
décroissante sur [5 ; 8], d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation
f (x) = 0 possède une unique solution dans [5 ; 8].

33 1. a. Pour tout réel x de [0 ; 4]: f (x) = 3x2 + 1.


b. f est une fonction polynôme donc continue sur ℝ donc aussi sur [0 ; 4]. Pour tout réel x de
[0 ; 4], f (x) > 0 ; f est strictement croissante sur [0 ; 4].
2. f (0) = – 9 et f (4) = 59 donc 0 est compris entre f (0) et f (4), f est continue, strictement
croissante sur [0 ; 4], d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation
f(x) = 0, a unique solution  dans [0 ; 4].
3. a. f (1) = – 7 et f (2) = 1.
b. On en déduit que 1 <  < 2.

34 1. Pour tout réel x de [1 ; 5] : f (x) = 0,9x8 donc f (x) > 0, f est strictement croissante sur
[1 ; 5], et comme f est une fonction polynôme, f est continue sur [1 ; 5]
2. f (2) < 0 et f (3) > 0, f est continue sur [1 ; 5], strictement croissante, d’après le corollaire du
théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 possède une unique solution  dans
[1 ; 5].
3. f (2,7) < 0 et f (2,8) > 0 donc 2,7 <  < 2,8.

35 Un encadrement d’amplitude 0,01 de  est 3,69 <  < 3,70 puisque f (3,69) < 50
et f (3,70) > 50.

36 f est convexe, par exemple, car sa courbe est située au-dessus de toutes ses tangentes,
sur [– 2 ; 4].

37 Les deux courbes sont respectivement chacune en dessous de toutes leurs tangentes, donc
les fonctions représentées sont concaves.

213
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

38 1. L’affirmation « si la fonction f est croissante sur [4 ; 7], alors f est concave sur cet
intervalle » est fausse. Il faut écrire « alors f est convexe sur cet intervalle ».
2. L’affirmation « si f (x) >0 pour tout réel x de [– 1 ; 2], alors f est convexe sur cet intervalle »
est vraie. C’est une propriété du cours.

39 « Toute fonction polynôme du second degré est convexe sur ℝ ».


1. La proposition est fausse ; par exemple, soit f la fonction polynôme du second degré, définie
sur ℝ par f (x) = – x2 + x + 1 alors f (x) = – 2x + 1 et f (x) = – 2, or f (x) < 0 sur ℝ donc f est
concave sur ℝ.
2. La négation de cette proposition est « il existe une fonction polynôme du second degré qui
n’est pas convexe sur ℝ ». Cette proposition est vraie.

40 1. La tangente en A traverse la courbe Cf , donc A est un point d’inflexion.


2. On lit que sur [–3 ; – 1] Cf est au-dessous de toutes ses tangentes, donc f est concave.
Et sur [– 1 ; 1] Cf est au-dessus de toutes ses tangentes donc f est convexe.

41 a. Vrai.
b. Faux.
c. Vrai.
d. Faux.
Donc ce sont les réponses a et c.

42 « Il existe une fonction polynôme du troisième degré dont la courbe n’a pas de point
d’inflexion ».
1. Cette proposition fausse car sa négation est vraie.
Voir la démonstration faite à l’exercice 123.
2. La négation de cette proposition s’écrit « Quelle que soit la fonction polynôme du troisième
degré, sa courbe possède au moins un point d’inflexion ». Cette proposition est vraie.

Pour s’entraîner
43 1. f n’est pas continue en 5.
2. f est continue sur [– 1 ; 3].

44 1. f n’est pas continue en tout point de [– 2 ; 5] car non continue en 3.


2. f est continue en 1.

45 1. On lit que f (1) = 3, or f (1) = 12 + b  1 + 2 = b + 3 donc b = 0.


2. f n’est pas continue en tout point de [– 3 ; 4], car discontinue en 1.
f (1) = b + 3 et lim 𝑓(𝑥) = 3  1 + 1 = 4. On a doit avoir b + 3 = 4 soit b = 1.
𝑥→1
𝑥>1

214
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

46 « Si une fonction est dérivable sur un intervalle I alors elle est continue sur I ».
1. Cette proposition est vraie. Voir démonstration D1 page 210.
2. La réciproque est « Si une fonction est continue sur un intervalle I alors elle est dérivable sur
I ». Cette proposition est fausse. On peut prendre la fonction valeur absolue qui est continue en
0 mais non dérivable en 0.

47 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut prendre sur le
graphique en ordonnée, 0,2 comme graduation et non 1.
1. u0 = 1,2

2. On peut conjecturer que la suite (un) est croissante et qu’elle converge vers 2.
3. Pour tout réel x, f (x) = – x2 + 4x – 2 puis f (x) = – 2x + 4.
– 2x + 4 ≥ 0 équivaut à x ≤ 2 donc sur ]–  ; 2], f  (x) ≥ 0 : f est croissante.
Sur [2 ; + [, f  (x) ≤ 0, f est décroissante.
4. Pour tout entier naturel n, posons P(n) la propriété « un ≤ un+1 ≤ 2 ».
u0 = 1,2 ; u1 = 1,36 et 1,2 ≤ 1,36 ≤ 2 : P(0) est vraie.
Soit k un entier naturel fixé tel que P(k) est vraie, à savoir tel que uk ≤ uk + 1 ≤ 2.
On a uk ≤ uk + 1 ≤ 2 or sur ]–  ; 2], f est croissante donc f (uk) ≤ f (uk + 1) ≤ f (2) ce qui donne
uk + 1 ≤ uk + 2 ≤ 2 puisque f (2) = 2. P (k + 1) est vraie. Selon le principe de récurrence, P (n) est
vraie donc (un) est bien croissante et majorée par 2.
5. (un) est croissante majorée, donc c’est une suite convergente vers un réel L qui vérifie
L = f (L) car f est continue sur ℝ et, pour tout entier naturel n, un + 1 = f(un).
On a L = – L2 + 4L – 2 ce qui équivaut à – L2 + 3L – 2 = 0 ce qui équivaut à L = 1 ou L = 2.
Or comme u0 = 1,2 et (un) est croissante, il vient que L = 2.

3x + 2 10
48 1. Sur [0 ; 1], f (x) = puis f  (x) = donc f  (x) > 0 sur [0 ; 1] : f est croissante.
x+4 (x + 4)2
f (0) = et f (1) = 1, donc pour tout réel x de [0 ; 1], on a bien f (x) appartient à  , 1 ce qui
1 1
2 2 
donne bien f (x) appartient à [0 ; 1].
2. Pour tout entier naturel n, posons P (n) la propriété « 0 ≤ un ≤ 1 ».
u0 = 0 donc u0 appartient à [0 ; 1] : P (0) est vraie.

215
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Soit k un entier naturel fixé tel que P (k) est vraie. On a : 0 ≤ uk ≤ 1, or pour tout réel x
de [0 ; 1], f (x) appartient à [0 ; 1] donc on obtient 0 ≤ uk + 1 ≤ 1 : P (k + 1) est vraie. Selon le
principe de récurrence, P (n) est vraie donc pour tout naturel n : un appartient bien à [0 ; 1].
3. a. et b.

c. (un) semble être croissante et on conjecture que lim un = 1.


n  +
4. a. Pour tout entier naturel n, posons P (n) la propriété « un ≤ un+1 ».
u0 = 0 ; u1 = 0,5 donc u0 ≤ u1 : P (0) est vraie.
Soit k un naturel fixé tel que P (k) est vraie, à savoir tel que uk ≤ uk+1. On a uk ≤ uk+1, or quel que
soit l’entier naturel n, un appartient à [0 ; 1], intervalle sur lequel f est croissante
donc f (uk) ≤ f (uk + 1) ce qui donne uk + 1 ≤ uk + 2. P (k + 1) est vraie.
Selon le principe de récurrence, P (n) est vraie donc (un) est bien croissante.
b. (un) est croissante majorée donc converge vers un réel L qui vérifie L = f(L) car f est continue
3L + 2
sur [0 ; 1] et pour tout naturel n, un+ 1 = f(un). On a L = ce qui équivaut à L2 + L – 2 = 0
L+4
ce qui équivaut à L = – 2 ou L = 1 et comme (un) est positive, on en déduit que L = 1.

49 a. u0 = 1 ; u1 = 3 puis u2 = 2 + 3 : « u2 = 2 » est une réponse fausse.


b. La réponse est vraie. Par une récurrence immédiate, on peut montrer ce résultat.
c. La réponse est fausse : (un) est une suite à terme positifs donc on ne peut avoir une limite
négative. On a, en fait, lim un = 2.
n  +

1
50 1. Pour tout réel x de [1 ; + [, f  (x) = donc f  (x) > 0.
2 x+1
f est croissante sur [1 ; +[.
2. Pour tout naturel n, posons P (n) la propriété « 1 ≤ un+ 1 ≤ un ».
u0 = 2 ; u1 = 3 donc 1 ≤ u1 ≤ u0 : P (0) est vraie.
Soit k un entier naturel fixé tel que P (k) est vraie. On a : 1 ≤ uk + 1 ≤ uk donc uk appartient à
[1 ; + ], intervalle sur lequel f est décroissante donc f (1) ≤ f (uk + 1) ≤ f (uk), or f (1) = 2 , donc
il vient 1 ≤ 2 ≤ uk + 2 ≤ uk + 1. P (k + 1) est vraie.
Selon le principe de récurrence, P (n) est vraie donc (un) est bien décroissante et minorée par 1.
3. (un) est décroissante minorée par 1, donc converge vers un réel L.
4. Ce réel L vérifie L = f(L) car f est continue sur [1 ; + [ et pour tout naturel n, un+ 1 = f(un).

216
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1– 5
On a L positif et L = 1 + L , ce qui équivaut à L2 – L – 1 = 0 ce qui équivaut à L = (qui
2
1+ 5 1+ 5
est négatif donc impossible) ou L = . La limite est L = .
2 2

51 1. a. Réponse vraie.
b. Réponse fausse.
c. Réponse fausse.
C’est donc la réponse a.
2. a. Réponse fausse.
b. Réponse fausse.
c. Réponse vraie.
C’est donc la réponse c.

52 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, la question 4 doit être
numérotée comme la question 3.
1. Diminuer de 15 % revient à multiplier par 0,85, donc quel que soit l’entier naturel n :
pn + 1 = 0,85pn + 150.
2. a. Pour tout réel x : f (x) = 0,85x + 150 puis f (x) = 0,85 donc f (x) > 0 ; f est croissante sur
ℝ.
b. Pour tout entier naturel n, posons P (n) la propriété « 1 000 ≤ pn + 1 ≤ pn ».
p0 = 2 000 ; p1 = 1 850 donc 1 000 ≤ u1 ≤ u0 : P (0) est vraie.
Soit k un entier naturel fixé tel que P (k) est vraie. On a : 1 000 ≤ pk + 1 ≤ pk, or f est croissante
sur ℝ donc f (1 000) ≤ f (pk + 1) ≤ f (pk), et f (1 000) = 1 000, donc il vient 1 000 ≤ pk + 2 ≤ pk + 1.
P (k + 1) est vraie. Selon le principe de récurrence, P (n) est vraie donc (pn) est bien décroissante.
3. (pn) est décroissante minorée par 1 000, donc converge vers un réel L qui vérifie L = f (L) car
f est continue sur ℝ et pour tout entier naturel n, pn + 1 = f (pn). On a alors L = 0,85L + 150 ce
qui équivaut à L = 1 000. À terme, la population se stabilisera autour de 1 000 individus.

53 f (x) = x3 – 6x + 1.
1. f (– 2) = 5 : f (– 2) > 0 et f (2) = – 3 : f (2) < 0 ; f est continue sur ℝ, d’après le théorème des
valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 a au moins une solution.
2.a. Pour tout réel x : f (x) = 3x2 – 6 = 3(x2 – 2).
Si x > 2 alors x2 > 4 donc x2 – 2 > 0 et f  (x) > 0 donc f est strictement croissante sur [2 ; + [.
b. f est continue strictement croissante sur [2 ; + [, f (2) = – 3 et lim f (x) = +  donc d’après
x+
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 possède une unique
solution dans [2 ; + [.

8 8 8
54 Pour tout réel x : f (x) = x3 – 8x + 1 et f (x) = 3x2 – 8 = 3(x – ) = 3(x –
2
)( x + ).
3 3 3
En utilisant la règle du signe d’un polynôme du second degré, on en déduit que f (x) est
8 8
strictement négative sur ]– ; [ intervalle dans lequel est inclus l’intervalle [– 1 ; 1]
3 3
donc f est strictement décroissante sur [– 1 ; 1], f est continue sur [– 1 ; 1] ; f (1) = – 6 et

217
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

f (– 1) = 8 donc 0 est compris entre f (1) et f (– 1) ; selon le corollaire du théorème des valeurs
intermédiaires, l’équation f (x) = 0 admet une unique solution dans [– 1 ; 1].

55 1. Pour tout réel x : f (x) = 4x5 + 2x – 2 et f  (x) = 20x4 + 2 donc f (x) > 0.
f est strictement croissante sur ℝ.
2. lim f (x) = –  et lim f (x) = +  or 8  ]–  ; + [, f est continue, strictement croissante
x– x+

sur ℝ donc l’équation f (x) = 8 possède une unique solution  dans ℝ.


3. On trouve 1,14<  < 1,15.

56 1. Pour tout réel x : f (x) = e4x + 7 + x3 – 10 puis f  (x) = 4e4x+ 7 + 3x2 donc f  (x) > 0 sur ℝ.
f est strictement croissante sur ℝ.
2. lim f (x) = –  et lim f (x) = +  or 0  ]–  ; + [, f est continue, strictement croissante
x– x+

sur ℝ donc l’équation f (x) = 0 possède une unique solution  dans ℝ.


3. – 1,14 <  < – 1,13.

57 1. Pour tout réel x : f (x) = x3 + 2x2 +10x puis f (x) = 3x2 + 4x + 10. C’est un polynôme du
second degré de discriminant  = – 104 donc  < 0, on en déduit que f (x) est toujours
strictement positif sur ℝ donc f est strictement croissante sur ℝ.
2. lim f (x) = –  et lim f (x) = +  or 20  ]–  ; + [, f est continue, strictement croissante
x– x+

sur ℝ donc l’équation f (x) = 20 possède une unique solution  dans ℝ.


3. Une valeur approchée à 0,01 près de  est 1,37.

58 1. On calcule la dérivée f  de f puis on détermine le signe de f (x) sur [– 2 ; 4] pour en


déduire les variations de f.
2. On utilise le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, en montrant que f est continue,
strictement monotone sur [– 1 ; 0,5] et que f (– 1) et f (0,5) sont de signes contraires.
3. On peut utiliser la méthode de « balayage ».

59 Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant.


1. Pour tout réel x de [0 ; 4] : f (x) = x3 + 3 x – 5 puis pour tout réel x de ]0 ; 4],
3
f  (x) = 3x2 + donc f  (x) > 0 : f est strictement croissante sur [0 ; 4].
2 x
2. f (0) = – 5 et f (4) = 65 donc 0 est compris entre f (0) et f (4) ; f est continue, strictement
croissante sur [0 ; 4], donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
l’équation f (x) = 0 a une unique solution  dans [0 ; 4].
3. a. Dans la cellule A3, on peut taper =A2+$C$2.
b. Dans la cellule B2, on peut taper =A2^3+3*RACINE(A2)-5.
4. f (1,19) < 0 et f (1,20) > 0 donc 1,19 <  < 1,20.

60 1. On considère la fonction k définie sur ℝ par k (x) = 3x4 – 4x3 + 1.


Pour tout réel x : k (x) = 12x3 – 12x2 = 12x2(x – 1).
Pour tout réel x : 12x2 ≥ 0, le signe de k (x) est celui de x – 1.
Donc sur ]–  ; 1], k est décroissante et sur [1 ; + [, k est croissante.
k (1) est donc le minimum de k sur ℝ et k (1) = 3 – 4 + 1 = 0 donc l’équation k (x) = 0 possède

218
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

bien une unique solution dans ℝ qui est x = 1.


2. On considère la fonction h définie sur ℝ par h (x) = f (x) – g (x) = 3x4 – 4x3 + a.
Pour tout réel x : h (x) = 12x3 – 12x2 = 12x2(x – 1).
Pour tout réel x : 12x2 ≥ 0, le signe de h (x) est celui de x – 1.
On obtient alors le tableau de variations suivant :

x – 0 1 +
h (x) – 0 – 0 +
h (x) + a +
a–1
Si –1 + a > 0, c’est-à-dire si a > 1 : il n’y a pas de solution à l’équation h (x) = 0.
Les courbes Cf et Cg ne se coupent pas.
Si –1 + a = 0, c’est-à-dire si a = 1 : il y a une unique solution à l’équation h (x) = 0,
qui est x = 1. Les courbes Cf et Cg se coupent en un point.
Si –1 + a < 0, c’est-à-dire si a < 1 : il y a deux solutions à l’équation h (x) = 0.
Les courbes Cf et Cg se coupent en deux points.

61 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
1. Pour tout réel x : f (x) = x3 + x2 – 5 puis f  (x) = 3x2 + 2x = x(3x + 2).
Sur [1 ; 2], x > 0 et 3x + 2 > 0 donc f (x) > 0 ; ainsi f est strictement croissante sur [1 ; 2],
continue ; 0 est compris entre f (1) = – 3 et f (2) = 7 donc selon le corollaire du théorème des
valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 possède une unique solution  dans [1 ; 2].
1
2.a. L’appel sol(3) renvoie un encadrement de  d’amplitude 3 = 0,125.
2
1
b. L’appel sol(4) renvoie un encadrement de  d’amplitude 4 = 0,0625.
2

62 Soit x un réel positif. Le cube a pour volume x3, en cm3, et le parallélépipède rectangle
6  2(2x + 5) = 12(2x + 5). On doit résoudre, dans [0 ; + [, l’équation x3 = 12(2x + 5) qui
équivaut à x3 – 24x – 60 = 0. Soit la fonction f définie sur [0 ; + [ par f (x) = x3 – 24x – 60, puis
f (x) = 3x2 – 24 = 3(x2 – 8). En utilisant le signe d’un polynôme du second degré, on obtient le
signe de f (x) puis le tableau de variation de f :
x 0 2 2 +
f (x) – 0 +
– 60 +
f (x) – 32 2 – 60
Sur [0 ; 2 2 ], f (x) < 0.
Sur [2 2 ; + [, f est continue, strictement croissante, 0  [f (2 2 ) ; lim f (x)[ donc d’après
x+
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 a une unique solution
 dans [2 2 ; + [ et donc sur [0 ; + [ puis une valeur approchée de  à 0,01 près (par
défaut) est 5,85.

219
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

63 L’affirmation est vraie. Pour tout réel x, soit f la fonction définie par f (x) = x3 – 3x – k où k
est un réel de l’intervalle ]–2 ; 2[. Pour tout réel x, f  (x) = 3x2 – 3. En étudiant le signe de f  (x)
et les limites de f, on obtient le tableau de variation suivant :
x – –1 1 +
f  (x) + 0 – 0 +
2–k +
f
– –2–k
Comme k appartient à ]–2 ; 2[, 2 – k > 0 et – 2 – k < 0. On applique trois fois de suite, le
corollaire du théorème des valeurs intermédiaires à f, qui est continue et strictement monotone,
respectivement sur les intervalles ]–  ; – 1], [– 1 ; 1] et [1 ; + [. L’équation f (x) = 0, qui
équivaut à x3 – 3x = k, possède bien exactement trois solutions.

64 1. Pour tout réel x : g(x) = x3 + x – 1 puis g (x) = 3x2 + 1 ; g (x) > 0 donc g est strictement
croissante sur ℝ ; g est continue sur ℝ et lim g (x) = –  ; lim g (x) = +  donc 0 appartient
x– x+
à ] lim g(x); lim g(x)[, donc selon le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires,
x– x+

l’équation g (x) = 0 a une unique solution  dans ℝ.


2. Un encadrement de  à 0,01 près est : 0,68 <  < 0,69.
3. g est strictement croissante sur ℝ, et g () = 0 donc si x <  alors g (x) < g () soit g (x) < 0
et si x >  alors g (x) > g () soit g (x) > 0.
x –  +
g(x) – 0 +

65 1. Pour tout réel x : g(x) = 2x3 – 3x2 – 1 puis g (x) = 6x2 – 6x = 6x(x – 1) ; g (x) est un
polynôme du second degré ; en utilisant le signe d’un polynôme du second degré, on obtient le
signe de g (x).
Sur ]– ; 0[ ∪ ]1; + [, g (x) > 0 donc g est strictement croissante sur ]–  ; 0[ et strictement
croissante sur ]1 ; + [.
Sur ]0 ; 1[, g (x) < 0, donc g est strictement décroissante.
2. g (0) = –1, c’est le maximum de g sur ]–  ; 1] donc sur cet intervalle, g (x) < 0.
Sur [1 ; + [, g est continue, strictement croissante, g (1) = – 2 et lim g (x) = +  donc selon
x+
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation g (x) = 0 possède une unique
solution  dans [1 ; + [ mais également dans ℝ.
Un encadrement de  à 0,1 près : 1,6 <  < 1,7.
3. On en déduit que :
x –  +
g (x) – 0 +
1–x 2x3 – 3x2 – 1 g (x)
4. a. Pour tout réel x de ]– 1 ; + [, f (x) = 3 puis f (x) = = 3 .
x +1 (x3 + 1)2 (x + 1)2
b. Comme (x3 + 1) > 0 sur ]– 1 ; + [, le signe de f (x) est celui de g (x).
Donc sur ]– 1 ; ], comme f (x) ≤ 0, f est décroissante.
Sur ] ; + [, comme f  (x) ≥ 0, f est croissante.

220
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

66 1. Pour tout réel x : f (x) = x4 + 3x2 – 5x + 1, f (x) = 4x3 + 6x – 5 et f (x) = 12x2 + 6.
2. Pour tout réel x : f (x) > 0 donc f  est strictement croissante sur ℝ.
lim f  (x) = –  et lim f (x) = + .
x– x+

x –  +
f (x) +
f (x) –  0 +
3.a. f  est continue et strictement croissante sur ℝ, 0 appartient à ] lim f  (x) ; lim f  (x)[, donc
x– x+

selon le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 possède une
unique solution  dans ℝ. Un encadrement de  à 0,1 près est : 0,6 <  < 0,7.
b. On en déduit :
x –  +
f (x) – 0 +
c. Puis le tableau de variation de f :
x –  +
f (x) – 0 +
f (x) +  +
f ()

67 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
1. Soit f définie sur ℝ par f (x) = x3 + 7x2 + 25x puis f (x) = 3x2 + 14x + 25 ; f  (x) est un
polynôme du second degré, de discriminant  = – 104. Donc f (x) est du signe du coefficient
de x2, sur ℝ. Pour tout réel x : f  (x) > 0 donc f est strictement croissante sur ℝ. f est continue
sur ℝ. f est donc continue sur [0 ; 2] et strictement croissante ; 80 est compris entre f (0) = 0 et
f (2) = 86, donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation
f (x) = 80 a une unique solution  dans [0 ; 2].
2. La modification proposée permet de déterminer un encadrement de la solution  d’une
équation de type f (x) = k avec k réel quelconque, et non plus seulement du type f (x) = 0, par la
méthode de dichotomie.
3. L’appel dicho(0,2,80,0.01) renvoie (1.8984375, 1.90625) ; une valeur approchée de  à
0,01 près par défaut est 1,90.

68 1. f est convexe sur ]–  ; 3], puis concave sur [3 ; + [.


2. La courbe Cf possède un seul point d’inflexion au point d’abscisse 3.

69 Sur ]–  ; 0,5], f  est croissante donc f est convexe.


Sur [0,5 ; + [, f  est décroissante donc f est concave.

70 Sur ]–  ; – 5], f (x) ≤ 0 donc f est concave.


Sur [– 5 ; 1], f (x) ≥ 0 donc f est convexe.
Sur [1 ; + [, f (x) ≤ 0 donc f est concave.

221
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

71 Sur ]–  ; – 2], f (x) ≥ 0 donc f est convexe.


Sur [– 2 ; 1], f (x) ≤ 0 donc f est concave.
Sur [1 ; 7], f (x) ≥ 0 donc f est convexe.
Sur [7 ; +[, f (x) ≤ 0 donc f est concave.

72 Une courbe possible pour f :

73 Une courbe possible pour f :

74 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, la question 1.c. est à
numéroter question 2.
1. a. Pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 5], f (x) = 0,125x3 – 0,75x2 + 4 puis
f  (x) = 0,375x2 – 1,5x = 0,375x(x – 4).
b. Rechercher les tangentes horizontales à Cf , c’est résoudre l’équation f (x) = 0 qui équivaut
à 0,375x(x – 4) = 0 ce qui équivaut à x = 0 ou x = 4. Il y a deux tangentes horizontales à la
courbe de f : au point d’abscisse 0 et au point d’abscisse 4.
2. Sur [0 ; 5], x ≥ 0 donc le signe de f  (x) est celui de x – 4.
Il vient donc que sur [0 ; 4], f  (x) ≤ 0 donc f est décroissante et sur [4 ; 5], f  (x) ≥ 0 donc f est
croissante.
3. a. Pour tout réel x de [0 ; 5], f (x) = 0,75x – 1,5.
On résout, sur [0 ; 5], l’inéquation f (x) ≥ 0 ce qui équivaut à x ≥ 2.
f (x) s’annule et change de signe en x = 2 donc le point I (2 ; f (2)) où f (2) = 2 est le seul point

222
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

d’inflexion.
b. Une équation de la tangente T en ce point I est donnée par y = – 1,5x + 5.
c. La tangente T traverse la courbe au point d’abscisse x = 2.

75 1. Réponse c.
2. Réponse b.
3. Réponse a.

76 1. Pour tout réel x de [– 2 ; 2], f (x) = – 0,03x4 + 0,36x2 – 0,05x


puis f (x) = – 0,12x3 + 0,72x – 0,05 et f (x) = – 0,36x2 + 0,72.
2. On détermine le signe de f (x), puis on obtient :
x –2 – 2 2 2
f (x) – 0 + 0 –
Convexité concave convexe concave

x–1 x–2
77 1. Pour tout réel x de [0,5 ; 12], f  (x) = 2 puis f (x) = – .
x x3
2. On détermine le signe de f (x) puis on obtient :
x 0,5 2 12
f (x) + 0 –
Convexité convexe concave
f est concave sur [2 ; 12].

78 a. Réponse vraie. Pour tout réel x : f (x) = – 2,16e– 0,6x (x – 1)


puis f (x) = 0,432 e– 0,6x (3x – 8).
8
La seule valeur pour laquelle f (x) s’annule et change de signe est .
3
b. Réponse Fausse.
8
x – +
3
f (x) + 0 –
Sur [0 ; 1], f (x) ≤ 0, donc f est concave.

79 1. Pour tout réel x : f (x) = x3 – 5x2 + 4x + 3 puis f (x) = 3x2 – 10x + 4 puis f (x) = 6x – 10.
10 10 5
6x – 10 ≥ 0 équivaut à x ≥ donc f (x) s’annule et change de signe en = .
6 6 3
Le point  ,  est le seul point d’inflexion de la courbe de f.
5 11
3 27
1 3 1 3 6
2. Pour tout réel x non nul : f (x) = x – puis f  (x) = + 2 puis f (x) = – 3.
2 x 2 x x
Pour f (x) < 0 pour x > 0 et f (x) > 0 pour x < 0 mais il n’y a pas de point d’inflexion car et
f (x) est non nul. Ainsi la courbe de f n’a aucun point d’inflexion.

223
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

80 a. Réponse fausse. f (x) s’annule deux fois donc il y a deux tangentes horizontales.
b. Réponse vraie. f est croissante sur [5 ; 15] donc f est bien convexe.
c. Réponse fausse. f change une seule fois de variation donc f change une seule fois de
convexité. Il y a un unique point d’inflexion.

81 1. Soit la proposition : « Si le point A(a ; f (a)) est un point d’inflexion de Cf alors f (a) = 0 ».
La proposition est vraie car d’après le cours A(a ; f (a)) est un point d’inflexion si et seulement
si f s’annule (et change de signe en a).
2. La réciproque s’énonce : « si f (a) = 0 alors le point A(a ; f (a)) est un point d’inflexion de
Cf ». La proposition est fausse. On peut prendre f (x) = x4, f (x) = 4x3 , f (x) = 12x2.
f (0) = 0 ; pour autant le point (0 ; f (0)) n’est pas un point d’inflexion car f est toujours convexe.

82 Pour tout réel x : f (x) = x3 – 21x2 + 19 puis f (x) = 3x2 – 42x puis f (x) = 6x – 42.
On résout l’inéquation f (x) ≥ 0 ce qui équivaut à x ≥ 7. f (x) s’annule et change de signe en 7
donc étant donné que f (7) = – 667, le point (7 ; – 667) est le seul point d’inflexion.

83 Pour tout réel x : f (x) = x4 – 2x3 – 120x2 + 3 puis f (x) = 4x3 – 6x2 – 240x
puis f (x) = 12x2 – 12x – 240 = 12(x + 4)(x – 5). f (x) s’annule et change de signe en – 4 puis
en 5.
x – –4 5 +
f (x) + 0 – 0 +
f (– 4) = – 1 533 ; f (5) = – 2 622.
La courbe de f possède deux points d’inflexion (– 4 ; – 1 533) et (5 ; – 2 622).

x+3 3
84 Réponse vraie. Pour tout réel x de [0,5 ; + [, on a : f (x) = – puis f (x) = – 2.
x x
Quel que soit le réel x de [0,5 ; + [, f (x) < 0 donc f est concave donc sa courbe est située au-
dessous de toutes ces tangentes.

85 1. a. Pour tout réel x de [0 ; 6] : f (x) = ax3 + bx2 + cx + d puis f (x) = 3ax2 + 2bx + c.
b. La tangente en x = 0 est horizontale donc f (0) = 0. La tangente en x = 6 est horizontale donc
f (6) = 0. De plus, f (x) est un polynôme du second degré donc il existe un réel m tel que l’on
puisse factoriser f (x) en f (x) = m(x – 0)(x – 6) = mx(x – 6).
Puis pour tout réel x de [0 ; 6] : f (x) = mx2 – 6mx et f (x) = 3ax2 + 2bx + c.
On en déduit par identification que m = 3a.
c. f (0) = 0 et f (0) = c, donc c = 0.
f (6) = 0 donc 3a  36 + 2b  6 = 0 ce qui donne 9a + b = 0 donc b = – 9a.
2. Pour tout réel x de [0 ; 6] : f (x) = ax3 – 9ax2 + d.
f (0) = 4 donc 0 + d = 4 soit d = 4.
4 1
f (6) = 0 donc 216a – 9a  36 + 4 = 0 soit finalement – 108a + 4 = 0 puis a = = .
108 27
1 1 1
b = – 9a = – . Finalement, pour tout réel x de [0 ; 6] : f (x) = x3 – x2 + 4.
3 27 3
1 1
Une équation de la courbe Cf est y = x3 – x2 + 4.
27 3

224
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1 3 1 2 1 2 2 2
3. a. Pour tout réel x de [0 ; 6] : f (x) = x – x + 4 puis f (x) = x2 – x puis f (x) = x – .
27 3 9 3 9 3
f (x) ≥ 0 équivaut à x ≥ 3. Sur [3 ; 6], f (x) ≥ 0 donc f est convexe. Sur [0 ; 3], f (x) ≤ 0 donc
f est concave. Le point (3 ; 2), f (3) = 2, est le seul point d’inflexion de Cf sur [0 ; 6].
b. La glissière est donc placée à 3 mètres au sol par rapport au point N, et sera positionnée à
une hauteur de 2 mètres.

86 1. a. Pour tout réel x de [0 ; 10] : f (x) = x3 – 15x2 + 75x puis f  (x) = 3x2 – 30x + 75 puis f
(x) = 6x – 30.
b. On résout l’inéquation f (x) ≥ 0 qui équivaut à x ≥ 5.
Donc sur [5 ; 10], f (x) ≥ 0 : f  est croissante.
Sur [0 ; 5], f (x) ≤ 0 : f  est décroissante.
f (5) = 0 est donc le minimum de f sur [0 ; 10] donc pour tout réel x de [0 ; 10] : f (x) ≥ 0.
c. On déduit de la question précédente que f est croissante sur [0 ; 10].
d. f (x) s’annule et change de signe en 5 donc le point (5 ; 125), f (5) = 125, est le seul point
d’inflexion de la courbe de f sur [0 ; 10].
2. Le coût marginal correspond à f (x) et, sur [0 ; 5], f décroît, donc pour x compris entre 0 et
5 tonnes, le coût marginal diminue.

87 1. Pour tout réel x de [0 ; 9], f (x) = 0,82x3 – 9,19x2 + 41,98x + 1 253,5


puis f (x) = 2,46x2 – 18,38x + 41,98.
Le discriminant de ce polynôme du second degré est  = – 75,2588 ; il est négatif, on en déduit
que f (x) est du signe du coefficient de x2 sur ℝ donc pour tout réel x de [0 ; 9] : f (x) > 0.
2. De la question précédente, il vient que f est strictement croissante sur [0 ; 9].
3. Pour tout réel x de [0 ; 9], f (x) = 4,92x – 18,38.
18,38
On résout l’inéquation f (x) ≥ 0 ce qui équivaut à x ≥ .
4,92
18,38
Or  3,7, donc sur [0 ; 3,7], f est concave puisque f (x) ≤ 0 et sur [3,7 ; 9], f est convexe
4,92
puisque f (x) ≥ 0
18,38
4. f (x) s’annule et change de signe en donc la courbe de f possède un unique point
4,92
d’inflexion sur [0 ; 9].
5. f est croissante sur [0 ; 9] ; f est concave avant la valeur x  3,7 (arrondie à l’unité à 4) puis
convexe ensuite. Le rythme de croissance a donc commencé à augmenter en 2013.

88 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, pour la question 1, il faut
lire : déterminer le montant en euro des coûts fixes, c’est-à-dire CT (0).
A. 1. CT (0) = 5 000.
2. Pour tout réel x de [0 ; 70], CT (x) = x3 – 60x2 + 1 500x + 5 000.
Donc Cm (x) = CT (x + 1) – CT (x) = 3x2 – 117x + 1 441.
Pour la suite on prendra Cm (x)  CT (x) et CT (x) = 3x2 – 120x + 1 500.
3. Sur [0 ; 20], f semble concave et sur [20 ; 70], f semble convexe.

B. 1. On calcule Cm (x) = 6x – 120.


2. On résout, par exemple, l’inéquation Cm (x) ≥ 0 qui équivaut à 6x – 120 ≥ 0

225
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

ce qui donne x ≥ 20.


Sur [0 ; 20], Cm (x) ≤ 0 donc Cm est décroissante.
Sur [20 ; 70], Cm (x) ≥ 0 donc Cm est croissante.
3. Il faut déterminer le signe de Cm (x) = CT (x). Or d’après la question précédente, il vient
que Cm (x) = CT (x) s’annule et change de signe en 20.
Donc le point (20 ; 19 000), f (20) = 19 000, est un point d’inflexion de la courbe C.
4. a. À partir de 20 objets chaque objet supplémentaire produit est plus coûteux que l’objet
précédent.
b. Le coût marginal augmente plus vite à partir de 20 objets donc le rendement est moins bon.

1 1 2
89 1. Pour tout réel x > 0 : f (x) = x + puis f (x) = 1 – 2 puis f (x) = 3.
x x x
Pour tout réel x > 0, f (x) > 0 donc f est convexe sur ]0 ; + [.
2. Une équation de la tangente au point d’abscisse 1 est y = 2.
3. f est convexe sur ]0 ; + [ donc la courbe de f est située au-dessus de toutes ses tangentes y
1
compris celle en 1, donc pour tout réel x > 0 : f (x) ≥ 2 soit x + ≥ 2.
x

90 1. Pour tout réel x : f (x) = x6 + 3x2 + 6 puis f  (x) = 6x5 + 6x puis f (x) = 30x4 + 6
donc f (x) > 0 et f est bien convexe sur ℝ.
2. Une équation de la tangente au point d’abscisse 1 est y = 12x – 2.
3. f est convexe sur ℝ donc la courbe de f est située au-dessus de toutes ses tangentes y compris
celle en 1 donc pour tout réel x : f (x) ≥ 12x – 2 soit x6 + 3x2 + 6 ≥ 12x – 2.

91 1. Pour tout réel x : g(x) = e– x + 3x4 puis g (x) = – e– x + 12x3 puis g (x) = e– x + 36x2 donc
g (x) > 0 et g est bien convexe sur ℝ.
2. Une équation de la tangente au point d’abscisse 0 est y = – x + 1.
3. g est convexe sur ℝ donc la courbe de g est située au-dessus de toutes ses tangentes y compris
celle en 0 donc pour tout réel g (x) ≥ – x + 1 ce qui équivaut à e– x + 3x4 ≥ – x + 1
puis à e– x + 3x4 + x – 1 ≥ 0 donc la courbe de f est bien située au-dessus de l’axe des abscisses.

92 Pour tout réel x : f (x) = 2x + 3 – ex puis f (x) = 2 – ex puis f (x) = – ex donc f (x) < 0 ; ainsi
f est concave sur ℝ, donc sa courbe est située au-dessous de toutes ses tangentes.

93 1. Pour n = 1, on a immédiatement (1 + x)1 ≥ 1 + x.


2. On suppose n ≥ 2, soit f définie sur [0 ; + [ par f (x) = (1 + x)n puis f (x) = n(1 + x)n – 1 puis
f (x) = n(n – 1)(1 + x)n – 2, comme n ≥ 2, on a : n(n – 1) > 0 et (1 + x)n – 2 ≥ 0 donc f (x) ≥ 0 ; f
est ainsi convexe sur [0 ; + [.
3. Une équation de la tangente au point d’abscisse 0 est y = nx + 1.
4. Comme f est convexe sur [0 ; + [, sa courbe est située au-dessus de toutes ses tangentes en
particulier celle en 0, donc pour tout réel x positif : (1 + x)n ≥ nx + 1.

226
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1
94 Soit f définie sur [0 ; + [ par f (x) = x , pour tout réel x strictement positif : f  (x) =
2 x
1
puis f (x) = – donc f (x) < 0 ; f est concave sur [0 ; + [.
4x x
Soit a et b deux réels positifs, et les points A(a ; a ) et B(b ; b ) puis M le milieu du segment
a+b a+ b
[AB] : M ( ; ). Comme f est concave, le segment [AB] est situé au-dessous de la
2 2
a+b a+b
courbe de f. Soit N le point de la courbe de f de coordonnées ( ; ), N est donc situé
2 2
a+b a+ b
au-dessus de M donc ≥ .
2 2

95 A. 1. Pour tout réel x de [0 ; 15], f (x) = (x + 2)e– 0,5x puis f (x) = – 0,5x e– 0,5x.
Pour tout réel x de [0 ; 15] : 0,5e– 0,5x > 0 et – x < 0 d’où le tableau de variations :
x 0  15
f  (x) –
2
f (x) 0,1
17e– 7,5
2. f est continue, strictement décroissante sur [0 ; 15] ; 0,1 est compris entre f (0) = 2 et f (15)
car f(15)  0,0094, donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation
f (x) = 0,1 admet une unique solution  dans [0 ; 15].
3. Un encadrement d’amplitude 0,1 de  est 9,4 <  < 9,5.
4. Pour tout réel x de [0 ; 15], f (x) = – 0,5x e– 0,5x
donc f (x) = – 0,5e– 0,5x + (– 0,5x)(– 0,5e– 0,5x) = e– 0,5x (0,25x – 0,5).
5. Pour tout réel x de de [0 ; 15], e– 0,5x > 0, le signe de f (x) est celui de 0,25x – 0,5.
On résout l’inéquation 0,25x – 0,5 ≥ 0 ce qui équivaut à x ≥ 2.
Donc sur [2 ; 15], f (x) ≥ 0 : f est convexe. Sur [0 ; 2], f (x) ≤ 0 : f est concave.
Ainsi comme f change de convexité en 2, le point d’abscisse 2 est un point d’inflexion.

B. 1. D’après la partie A : f (x) > 0,1 lorsque x <  donc le médicament est actif pendant environ
9,5 heures soit 9 heures 30 minutes.
2. f est décroissante sur [0 ; 15] et devient convexe à partir de x = 2, donc la baisse de la
concentration ralentit au bout de 2 heures.

227
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.

96 1. f est continue en –1 mais pas continue en 2.


2. f n’est pas continue en tout point de [– 4 ; 5], puisque discontinue en 2.

97 1.

2. On conjecture que (un) décroît et que (un) converge vers 1.


3. f croît sur [0 ; + [.
4. Pour tout naturel n, soit P(n) : « 1 ≤ un+1 ≤ un » ; u1 = u0 = 4 = 2 :
P(0) est vraie car 1 ≤ u1 ≤ u0. Soit n un naturel fixé tel que P(n) est vraie, prouvons que
P(n + 1) est vraie. Par hypothèse : 1 ≤ un+1 ≤ un ; comme f est croissante sur [1 ; + [,
on a : f (1) ≤ f (un+1) ≤ f (un) c’est-à-dire 1 ≤ un+2 ≤ un+1 ; P (n+1) est vraie.
D’après le principe de récurrence P(n) est vraie donc (un) est décroissante, minorée par 1.
5. (un) est décroissante minorée donc (un) converge vers un réel L.
6. f est continue sur [0 ; + [ et pour tout entier naturel n, un + 1 = f(un) donc L vérifie L = f(L).
Sur [0 ; + [, l’équation f (x) = x équivaut à x = x2 ce qui équivaut à x = 0 ou x = 1.
Comme (un) est minorée par 1, on en déduit que L = 1.

1
98 1. Pour tout réel x de [0 ; 2], f (x) = ; f  (x) > 0 sur [0 ; 2] donc f croît sur [0 ; 2].
4 3 + 0,5x

2 1
2. Pour tout entier naturel n ≥ 1, soit P(n) : « 0 ≤ un ≤ un+1 ≤ 2 » : u1 = et u2 = 12 + 2 ;
2 2
u1  0,7 et u2 1,8 donc P(1) est vraie car 0 ≤ u1 ≤ u2 ≤ 2. Soit n un entier naturel non nul fixé
tel que P(n) est vraie, prouvons que P(n + 1) est vraie. Par hypothèse : 0 ≤ un ≤ un+1 ≤ 2 et
comme sur [0 ; 2], f est croissante, donc f(0) ≤ f(un) ≤ f (un+1) ≤ f(2),
c’est-à-dire 3 ≤ un+ 1 ≤ un+2 ≤ 2 donc P(n+1) est vraie.
D’après le principe de récurrence P(n) est vraie.
3. (un) est croissante majorée donc converge vers un réel L qui vérifie L = f (L) car f est continue
sur [0 ; 2] et pour tout entier naturel n, un + 1 = f(un). L’équation f(x) = x équivaut à 3 + 0,5x = x2
ce qui équivaut à x = – 1,5 ou x = 2 or (un) est minorée par 0 donc L = 2.

228
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

99 1. Pour tout réel x : f (x) = 5x4 + 3x2 + 1, donc f (x) > 0 sur ℝ ; f croît strictement sur ℝ.
2. lim f(x) = – et lim f(x) = + ; f est continue, strictement croissante, l’équation f(x) = 4
x– x+
possède une unique solution.

100 1. f (–10) = –938 et f (10) = 942, d’où f (–10)  f(10) < 0 ; de plus f est continue sur
[–10 ;10] donc l’équation f(x) = 0 possède au moins une solution sur [–10 ;10].
2. Pour tout réel x : f (x) = 3x2 – 6 puis f (x) = 3(x – 2 )(x + 2 ).
Ce polynôme du second degré est positif strictement à l’extérieur de ses racines – 2 et 2 ,
en particulier sur ]– ; – 2 [ donc sur [–3 ; –2] ; f croît strictement sur cet intervalle.
3. f est continue strictement croissante sur [–3 ; 2], f (–3) = –7 et f (–2) = 6
donc l’équation f(x) = 0 possède bien une unique solution.
4. – 2,7 <  < – 2,6.

101 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, pour la question 1, il faut
lire : Recopier et compléter le programme Python suivant pour que l’appel d() renvoie les deux
bornes d’un encadrement d’amplitude 0,01 de α.
1. a. Pour tout réel x : f (x) = ex(x + 1). f (x) est du signe de x + 1 puisque ex > 0.
Sur [–3 ; – 1], x + 1 ≤ 0 donc f (x) ≤ 0, f décroît, f (–3) = – 3e–3 et f(–1) = – e– 1
donc f (x) < 1 sur [– 3 ; –1].
Sur ]–1 ; 3], x + 1 > 0 donc f (x) > 0, ainsi f croît strictement sur ]–1 ; 3],
f est continue sur [–1 ; 3] et 1 est compris entre f(–1) = – e– 1 et f(3) = 3e3 : l’équation f(x) = 1 a
une seule solution dans [– 1 ; 3] et ainsi dans [– 3 ; 3].
b. f(0) = 0 et f(1) = e :   [0 ; 1].

2.

102 1. Faux. g est concave sur [0 ; 1].


2. Faux. Sur [0 ; 1], g est concave donc g est négatif.
3. Vrai. Au point d’abscisse x = 1, la courbe de g possède un point d’inflexion.

229
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

103

104 Pour tout réel x : f (x) = – 4x3 – 6x2 + 72x et f (x) = – 12x2 – 12x + 72 = – 12(x + 3)(x – 2) :
f est négative sur ]–  ; – 3[ ∪ ]2 ; + [ et positive sur [– 3 ; 2] donc f est concave
sur ]–; – 3] puis f est convexe sur [– 3; 2], et concave sur [2 ; +[.

105 Réponse d.

106 Pour tout réel x : f (x) = –3 e– 3x + 4 (3x – 50) et f (x) = 27e– 3x + 4 (x – 17).
La courbe de f possède un seul point d’inflexion en x = 17 car f s’annule et change de signe
uniquement en 17.

107 1. Pour tout réel x, f (x) = – e– x + 2x et f (x) = e– x + 2 : f est toujours strictement positive
donc f est convexe sur ℝ.
2. L’équation recherchée est y = – x – 3.
3. f est convexe donc sa courbe est située au-dessus de toutes ses tangentes d’où pour tout réel
x : f(x) ≥ – x – 3.

Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.

108 1. Pour tout réel x de [– 1 ; 0] : g (x) = 5x4 + 4 : g (x) > 0.


g croît strictement sur [– 1 ; 0], g est continue sur [– 1; 0], g(– 1) = – 3; g(0) = 2 : l’équation
g(x) = 0 admet une unique solution .
2. – 0,50 ≤  ≤ – 0,49.

109 1. Pour tout réel x : f (x) = – e– x – 1 : f (x) < 0 ; f décroît strictement sur ℝ, et donc sur [0 ;
3], f est continue, f(0) = 9 ; f(3)  5,05 donc l’équation f(x) = 6 possède une seule solution .
2. Une valeur approchée de  à 0,01 près est 2,12.

230
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1
110 Pour tout réel x : f (x) = 36x2 – 24x et f (x) = 72x – 24. Sur ]– ; ], f (x) ≤ 0 donc f est
3
1 1
concave et sur [ , + [, f (x) ≥ 0 donc f est convexe. Le point d’abscisse x = est le seul point
3 3
d’inflexion.

1
111 Pour tout réel x : f (x) = e3x (2 –3x) et f (x) = 3e3x(1 – 3x). Sur ]–  ; ], f (x) ≥ 0 donc f
3
1 1
est convexe puis sur [ , + [, f (x) ≤ 0 donc f est concave. Le point d’abscisse x = est le seul
3 3
point d’inflexion.

Parcours différenciés – Approfondissements du programme


112 Soit pour tout réel x et y la relation (R) : f (x + y) = f (x) + f (y).
1. f (0 + 0) = f (0) et f (0 + 0) = f (0) + f (0) donc f (0) = 0.
2. f est définie sur ℝ qui est centré en 0 et pour tout réel x : f (x + (– x)) = f (x) + f (– x) ce qui
donne f (0) = f (x) + f (– x) donc f (x) + f (– x) = 0 : f est bien impaire.
3. Pour tout entier naturel n, et tout réel x, soit P(n) : « f (nx) = n f (x) ».
f (0x) = f (0) = 0 et 0  f (x) = 0 donc P(0) est vraie.
Soit k un entier naturel fixé tel que P(k) est vraie, prouvons que P(k + 1) est vraie.
f ((k + 1)x) = f (kx) + f (x) (avec la relation (R)), or d’après l’hypothèse de récurrence
f (kx) = k f (x) donc f ((k + 1)x) = kf (x) + f (x) = (k + 1)f (x) donc P(k + 1) est vraie.
D’après le principe de récurrence, P(n) est vraie pour tout entier naturel n donc pour tout entier
naturel n, et tout réel x, f (nx) = n f (x).
4. Pour tout entier naturel n non nul, et tout réel x, f (nx) = n f (x),
donc pour x = : f  n = f (1) et d’après la question précédente, f  n = n f  
1 1 1 1
n n  n  n
donc f (1) = n f  .
1
n
Ce qui donne f   = f (1) puisque n est non nul.
1 1
n n
Soit a un entier relatif et b un entier relatif non nul, f   = f a  .
a 1
b  b
a
Si ≥ 0, on peut choisir a ≥ 0 et b > 0 donc d’après la question 3 :
b
f a   = a f   et f   = f (1) d’après la première partie de la question 4 donc f   = f (1).
1 1 1 1 a a
 b b b b b b
– –
Si < 0, f étant impaire, f   = – f   or – > 0 donc f   = – f (1) et ainsi
a a a a a a
b b b b b b
f   = – (– f (1)) = f (1).
a a a
b b b
5. On admet que tout réel x est la limite d’une suite de nombres rationnels (xn).
xn est un rationnel donc f (xn) = xn f (1) d’après la question 4. lim xn = x et f est continue, donc
n  +
lim f (xn) = f (x) donc en passant à la limite dans f (xn) = xn f (1), on a : f (x) = x f (1).
n  +

231
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

6. Réciproquement, soit f une fonction définie sur ℝ par f (x) = ax où a est un réel. f est bien
continue sur ℝ car c’est une fonction affine.
De plus, pour tout réel x et y : f (x + y) = a(x + y) = ax + ay = f (x) + f (y).
Donc f satisfait à la relation (R).
7. Les fonctions continues f de ℝ dans ℝ telles que f (x + y) = f (x) + f (y) sont les fonctions
linéaires.

113 1. On conjecture que la limite en –1 est 3.


2. a. Pour tout réel x : (x + 1)(x2 – x + 1) = x3 – x2 + x + x2 – x + 1 = x3 + 1.
x3 + 1 (x + 1)(x2 – x + 1) 2
b. Pour tout réel x  – 1, f (x) = = = x – x + 1.
x+1 x+1
Or lim (x2 – x + 1) = 3, donc lim f (x) = 3.
x–1 x–1
 
3. a. Pour tout réel x  1, f (x) = f (x) et f (– 1) = 3 :
  
f est continue en – 1 car lim f (x) = f (– 1).
x–1

b. Sur ]– ; – 1[ et sur ]1 ; +[, f = f est continue d’après les théorèmes généraux sur la
 
continuité, de plus f est continue en – 1 donc f est bien continue sur ℝ.

114 1. On conjecture que la limite en 0 de f est 0.


1
2.a. Pour tout réel x : |sin x | ≤ 1 puis pour tout réel x non nul : |sin | ≤ 1 et par suite,
x
1
|x sin | ≤ |x |.
x
b. lim |x | = 0 donc d’après le théorème des gendarmes, lim f (x) = 0.
x0 x0
3. On peut donc bien définir un prolongement par continuité de f en 0 avec,
 
pour tout réel x  0, f (x) = f (x) et f (0) = 0.

115 1. a.

b. On conjecture que la limite en 0 est 1.


ex – 1 ex – e0
2. Pour tout réel x  0, comme e0 = 1, on a : = .
x x–0
Soit g la fonction définie sur ℝ par g(x) = ex : g est dérivable sur ℝ, pour tout réel x :
g (x) – g (0) ex – e0
g (x) = ex ; g est donc dérivable en 0 donc lim = g (0) = e0 d’où lim = 1.
x0 x–0 x0 x – 0

3. On peut donc bien définir un prolongement par continuité de f en 0 avec,


 
pour tout réel x  0, f (x) = f (x) et f (0) = 1.

232
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

116 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire « soit f la
fonction définie sur [0 ; 1[ ∪ ]1 ; +[ ».
On conjecture que lim f (x) = 2.
x1
Pour tout réel x positif et différent de 1 :
x–1 x 2 – 1 ( x – 1)( x + 1)
f (x) = = = = x+1
x –1 x –1 x–1
or lim ( x + 1) = 2 donc lim f (x) = 2.
x1 x1
On peut donc bien définir un prolongement par continuité de f en 1 avec, pour tout réel x positif
 
et différent de 1, f (x) = f (x) et f (1) = 2.

Pour aller plus loin


117 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, la fonction f est définie sur ℝ et non
pas sur l’intervalle [1 ; 6] :
1. Pour tout réel x de [1 ; 6], f (x) = f (x) = 0,3x3 – 1 puis f (x) = 0,9x2. Sur [1 ; 6], f  (x) > 0.
Ainsi f est strictement croissante et continue sur [1 ; 6] ; f (1) < 0 et f (6) > 0 donc d’après le
corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f(x) = 0 possède une unique
solution  dans [1 ; 6].
2. a. Une équation de la tangente Tn à Cf en son point d’abscisse cn est
y = f  (cn)(x – cn) + f (cn).
b. La tangente Tn coupe l’axe des abscisses en cn+ 1 donc f (cn)(cn+1 – cn) + f (cn) = 0 ce qui
donne f  (cn)(cn+1 – cn) = – f (cn), puis comme Tn n’est pas horizontale, f (cn)  0,
f (cn) f (cn)
on a cn+1 – cn = – soit enfin cn+1 = cn – .
f (cn) f (cn)
3.

4. a. L’appel Newton(6) renvoie 1.4938…...


b. Ce que renvoie l’algorithme de dichotomie, après six étapes, est un encadrement dont les
bornes sont 1.46875 et 1.546875.

233
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

118 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, les questions 4 et 5
sont à numéroter 3 et 4.
90 e– 0,25x + 6
1. Pour tout réel x de [10 ; 50], h (x) = puis h  (x) = 22,5 .
1 + e– 0,25x + 6 (1 + e– 0,25x + 6)2
– 0,25e– 0,25x + 6 (1 + e– 0,25x + 6)2 – e– 0,25x + 62(– 0,25 e– 0,25x + 6)(1 + e– 0,25x + 6)
h (x) = 22,5
(1 + e– 0,25x + 6)4
(1 + e– 0,25x + 6) – 2e– 0,25x + 6 e– 0,25x + 6 – 1
= 22,5(– 0,25e– 0,25x + 6 ) = 5,625 e– 0,25x + 6

(1 + e– 0,25x + 6)3 (1 + e– 0,25x + 6)3
2. Pour tout réel x de [10 ; 50], 5,625 e– 0,25x + 6 > 0 et (1 + e– 0,25x + 6)3 > 0, le signe de h (x) est
celui de e– 0,25x + 6 – 1.
e– 0,25x + 6 – 1 ≥ 0 équivaut à e– 0,25x + 6 ≥ e0 ce qui équivaut à – 0,25x + 6 ≥ 0 ce qui équivaut à
x ≤ 24. Sur [10 ; 24], h (x) ≥ 0 donc h est convexe et sur [24 ; 50], h (x) ≤ 0 donc h est concave.
3. La fonction « envie » est la dérivée de h, or, sur [24 ; 50], h est négatif, donc h décroît à
partir de x = 24. Le salaire annuel est alors de 24 000 euros.
90
4. Il faut résoudre l’équation h(x) = 80 qui équivaut à = 80 puis, en simplifiant,
1 + e– 0,25x + 6
1
cela équivaut à e– 0,25x + 6 = .
8
À l’aide de la calculatrice on trouve x  32 ce qui donne environ 32 milliers d’euro.

119 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
« si f 
an + bn an + bn an + bn
 ≥ 0 alors an+1 = an et bn+ 1 = 2 ; sinon an+1 = 2 et bn+ 1 = bn ».
 2 
f est définie, continue sur l’intervalle I ; a et b sont dans I et a < b.
On suppose que 0 est compris entre f (a) et f (b) et de plus que f (a) < f (b).
On considère les suites (an) et (bn) définies par a0 = a et b0 = b et si f 
an + bn
≥0
 2 
; si f 
an + bn an + bn an + bn
alors an+1 = an et bn+ 1 =  < 0 , an+1 = et bn+ 1 = bn.
2  2  2
1. Pour tout entier naturel n posons, P (n) : « a ≤ an ≤ bn ≤ b ».
a0 = a et b0 = b ; ainsi a ≤ a0 ≤ b0 ≤ b : P (0) est vraie.
Soit n un entier naturel fixé tel que P(n) est vraie, c’est-à-dire tel que a ≤ an ≤ bn ≤ b.
On raisonne par disjonction des cas.
Dans le cas où f 
an + bn an + bn
 ≥ 0, an+1 = an et bn + 1 = .
 2  2
an + bn
Comme an + 1 = an et a ≤ an , on a donc a ≤ an+1 puis bn + 1 = est compris entre an = an+1
2
et bn, donc il vient que a ≤ an+1 ≤ bn+1 ≤ b donc P(n + 1) est vraie.
Dans le cas où f 
an + bn an + bn
 < 0, an+1 = 2 et bn+ 1 = bn, on a de même a ≤ an+1 ≤ bn+1 ≤ b donc
 2 
P(n + 1) est vraie.
D’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel n : a ≤ an ≤ bn ≤ b.
2. Pour tout entier naturel n :
bn – an
soit f 
an + bn an + bn an + bn
 ≥ 0 alors an+1 = an et bn+ 1 = auquel cas, bn+ 1 – an+ 1 = – an =
 2  2 2 2

234
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

an + bn bn – an
soit f 
an + bn an + bn
 < 0, an+1 = 2 et bn+ 1 = bn auquel cas bn+ 1 – an+ 1 = bn – 2 = 2 .
 2 
1
Dans les deux cas bn+ 1 – an+ 1 = (bn – an).
2
1
On en déduit que (bn – an) est une suite géométrique de raison .
2
1
3. (bn – an) converge vers 0 car la suite est géométrique de raison qui appartient à [0 ;1[.
2
4. a. On sait que pour tout entier naturel n : a ≤ an ≤ bn ≤ b, nécessairement, on a
an + bn
an ≤ ≤ bn puis :
2
Dans le cas où f 
an + bn an + bn
 ≥ 0, an+1 = an et bn+ 1 = 2 d’où bn+ 1 ≤ bn.
 2 
Dans le cas où f 
an + bn an + bn
 < 0, an+1 = d’où an+1 ≥ an et bn+ 1 = bn.
 2  2
Donc (an) est bien croissante majorée et (bn) est décroissante minorée.
b. (an) est croissante majorée donc c’est une suite convergente vers un réel L1 tout comme (bn)
qui est décroissante minorée qui converge vers un réel L2 (en utilisant le théorème de la
convergence monotone).
c. Par passage à la limite de l’encadrement valable pour tout entier n, a ≤ an ≤ bn ≤ b, on a
l’encadrement suivant : a ≤ L1 ≤ L2 ≤ b. Or lim (bn – an) = 0 d’après la question 3, de plus,
n  +
comme (an) et (bn) convergent, on a lim bn = lim an. Soit L cette limite commune aux deux
n  + n  +
suites (an) et (bn) qui appartient bien à [a ; b].
5. a. Comme f est continue sur [a ; b] et L appartient à [a ; b], f est continue en L donc
lim f(x) = f(L), puis par composition de limites,
xL

comme lim bn = lim an = L et lim f (x) = f (L), il vient que lim f (bn) = lim f (an) = f (L).
n  + n  + xL n  + n  +
Démontrons enfin, par récurrence que pour tout entier n, f (an) ≤ 0 ≤ f (bn).
Par définition, 0 est un réel compris entre f (a) et f (b), donc la proposition est vraie au rang 0.
Soit n un entier naturel fixé tel que P(n) est vraie, c’est à dire tel que f (an) ≤ 0 ≤ f (bn).
Dans le cas où f 
an + bn an + bn
 ≥ 0, an+1 = an et bn+ 1 = . Donc f (an+1) = f (an) qui est inférieur
 2  2
à 0 et f (bn+ 1) = f 
an + bn
 qui est supérieur à 0, d’où f (an+1) ≤ 0 ≤ f (bn+1).
 2 
Dans le cas où f 
an + bn an + bn
 < 0, an+1 = 2 et bn+ 1 = bn donc f (bn+1) = f (bn) qui est supérieur
 2 
à 0 et f (an+ 1) = f 
a n + b n
 qui est inférieur à 0, d’où f (an+1) ≤ 0 ≤ f (bn+1).
 2 
Dans les deux cas, la proposition est vraie au rang n + 1.
D’après le principe de récurrence, pour tout entier n, f (an) ≤ 0 ≤ f (bn).
b. Comme lim f (bn) = lim f (an) = f (L), par passage à la limite dans l’encadrement :
n  + n  +
f (an) ≤ 0 ≤ f (bn) , on obtient f (L) ≤ 0 ≤ f (L), autrement dit , f (L) = 0.
On vient de déterminer l’existence d’un réel c dans l’intervalle [a ; b] qui a pour image 0.
6. Soit k un réel compris entre f (a) et f (b).
On applique la démonstration précédente à g définie sur I par g(x) = f(x) – k.

235
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

120 1. Pour tout réel t de [0 ; 4], f (t) = 25e– 0,25t ; f (0) = 25 et f (1) = 25e– 0,5.
f (1) – f (0)
On calcule p = ce qui donne p  39 % à 1 % près.
f (0)
2. a. Pour tout réel t de [4 ; 10 ], g(t) = 20e– 0,1t + t – 4,65
2

puis g (t) = 20(– 0,12t)e– 0,1t + 1 = – 4te– 0,1t + 1.


2 2

b. Pour tout réel t de [4 ; 10],


g (t) = – 4(1e– 0,1t + t(– 20,1t e– 0,1t ) = – 4e– 0,1t (1 – 0,2t2) = 0,8e– 0,1t (t2 – 5).
2 2 2 2

c. Pour tout réel t de [4 ; 10] 0,8e– 0,1t > 0 et comme t > 4 alors t2 > 16 > 5 donc g (t) > 0 ainsi
2

g  est strictement croissante sur [4 ; 10].


d. g est continue et strictement croissante sur [4 ; 10], g (4) < 0 et g (10) > 0, donc d’après le
corollaire du théorème des valeurs intermédiaires l’équation g (t) = 0 admet une unique solution
 dans [4 ; 10]. La valeur arrondie au dixième de  est 5,6.
3. a. On en déduit, à l’aide des questions précédentes, le signe de g (t) :
t 4  10
g (t) – 0 +
b. On en déduit les variations de g : sur [4 ; ], g (t) ≤ 0 donc g est décroissante
puis sur [4 ; 10], g (t) ≥ 0 donc g est croissante.
4. Après un peu plus de 5 ans et demi environ, la population d’insectes va de nouveau croître.

121 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, à la question 5b, il faut
lire « À partir de quelle valeur de x la baisse de la quantité d’objets demandés ralentit-elle ?
Justifier la démarche.
1. Pour tout réel x de [0 ; 20], f (x) = 1 000(x + 5)e– 0,2x puis f (x) = – 200xe– 0,2x .
2. Pour tout réel x de [0 ; 20], 200e– 0,2x > 0 donc le signe de f (x) est celui de – x or – x < 0 sur
]0 ;20]. Donc f (0) = 0 et f (x) < 0 si 0 < x ≤ 20 : f est strictement décroissante sur [0 ; 20].
f (0) = 5 000 et f (20) = 25000e– 4  458.
x 0  20
f (x) –
f (x) 5 000 3000 458
3. f est continue, strictement décroissante sur [0 ; 20], f (0) > 3000 et f (20) < 3 000 donc d’après
le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 3 000 possède une unique
solution  dans [0 ; 20]. Une valeur approchée de  à 0,01 près est 6,89.
4. a. Pour tout réel x de [0 ; 20], f (x) = 40(x – 5)e – 0,2x.
b. Pour tout réel x de [0 ; 20], 40e – 0,2x > 0, le signe de f (x) est celui de x – 5. Or x – 5 ≥ 0
équivaut à x ≥ 5. Sur [0 ; 5], f (x) ≤ 0 donc f est concave. Sur [5 ; 20], f (x) ≥ 0, f est convexe.
5. a. En-dessous du prix unitaire de 6,88 €, la demande est supérieure à 3 000 objets.
b. f est décroissante, devient convexe à partir de x = 5, donc à partir du prix unitaire de 5 euros,
la baisse de la quantité d’objets demandés, ralentit.

122 Jérôme Cardan est né le 24 septembre 1501 à Pavie et mort le 21 septembre 1576 à Rome.
En 1539, il effectue des recherches sur les équations algébriques. Il apprend une méthode pour
résoudre les équations de degré 3 du type x3+ px = q dont il expose la méthode de résolution
dans son ouvrage « Ars Magna » (Le Grand Art) publié en 1545. Leonardo Fibonacci a donné
vers 1225, une valeur approchée très précise de la solution positive de l'équation cubique

236
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

x3 + 2x2 + 10x = 20.

123 a, b, c et d sont quatre réels et a  0. Soit f définie sur ℝ par f (x) = ax3 + bx2 + cx + d.
Pour tout réel x : f (x) = 3ax2 + 2bx + c puis f (x) = 6ax + 2b.
1
f (x) ≥ 0 équivaut à 6ax + 2b ≥ 0 ce qui équivaut à ax ≥ – b.
3
1
On suppose a > 0 : f (x) ≥ 0 équivaut à x ≥ – b.
3a
1
Donc f s’annule et change de signe en – b.
3a
1
On suppose désormais a < 0 : f (x) ≥ 0 équivaut à x ≤ – b.
3a
1
Donc f s’annule et change de signe également en – b.
3a
1
La courbe de f possède bien un seul point d’inflexion en x = – b.
3a

124 Soit n un entier naturel non nul et k un réel strictement positif.


a. Soit la fonction f définie sur [0 ; +[ par f (x) = xn + xn– 1 + … + x2 + x – k, alors
f (x) = nxn – 1 + (n–1)xn– 2 + … + 2x + 1.
Pour tout réel x ≥ 0, nxn – 1 + (n–1)xn– 2 + … + 2x + 1 > 0 donc f est strictement croissante sur
[0 ; + [, f est continue sur [0 ; + [, f (0) = – k or k > 0 donc f(0) < 0 et lim f (x) = +  donc
x+
d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation possède une unique
solution  strictement positive ( est dans [0 ; +[ mais   0 car f (0) < 0).
b. f (0) = – k et f (1) = n – k or si n > k alors n – k > 0 donc f (1) > 0 donc f (0)f (1) < 0 : 
appartient à ]0 ; 1[, lorsque n > k.

125 Soit a un réel et fa définie sur ℝ par fa (x) = 2x3 + x2 + a.


Pour tout réel x : fa (x) = 2x(3x + 1). On obtient le tableau de variations de fa :
1 1
lim fa (x) = –  ; lim fa (x) = +  ; fa (– ) = a + et fa (0) = a.
x– x+ 3 27
1
x – – 0 +
3
fa (x) + 0 – 0 +
1 +
fa (x) a+
27
– a
En fonction des valeurs de a et du tableau, on trouve que :
1er cas :
1 1
Si a + < 0 c’est à dire si a < – , en désignant par  l’unique solution dans [0 ; + [et donc
27 27
dans ℝ de l’équation fa (x) = 0, avec  > 0, il vient que :
x –  +
fa (x) – 0 +

237
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2e cas :
1 1
Si a = – , sur ]–  ; 0], fa (x) s’annule en – et en désignant par  l’unique solution
27 3
dans [0 ; + [ de l’équation fa (x) = 0, il vient que :
1
x – – 0  +
3
fa (x) – 0 – 0 +

3e cas :
1 1
Si – < a < 0, fa (x) s’annule sur ]–  , – ] en  en désignant par  l’unique solution
27 3
1 1
dans ]–  , – ], sur [– ; 0] en  et sur [0 ; + [ en .
3 3
1
x –  –  0  +
3
fa (x) – 0 + 0 – 0 +

4e cas :
Si a = 0 ; fa (x) s’annule une seule fois en  dans ]–  , 0[ et une seule fois, en 0, sur [0 ; + [.
x –  0 +
fa (x) – 0 + 0 +

5e cas :
1
Si a > 0 : fa (x) s’annule une seule fois en  (avec  < – ), dans ]–  ; + [.
3
1
x –  – +
3
fa (x) – 0 +

126 Soit m un réel et f définie sur ℝ par f (x) = (x2 + (m – 1)x + 3m – 1)e– x.
Pour tout réel x : f (x) = (– x2 + (3 – m)x – 2m)e– x puis f (x) = (x2 + (m – 5)x + m + 3)e– x.
Pour tout réel x : e– x > 0, le signe de f (x) est celui du polynôme du second degré
P(x) = x2 + (m – 5)x + m + 3, dont le discriminant factorisé est  = (m – 1)(m – 13).
1er cas :  < 0 c’est-à-dire lorsque m appartient à ]1 ; 13[.
P(x) est du signe du coefficient de x2 sur ℝ donc strictement positif donc f (x) > 0 : f est convexe
sur ℝ.
2e cas :  = 0 c’est-à-dire lorsque m = 1 ou m = 13.
P(x) est du signe du coefficient de x2 sur ℝ, c’est-à-dire strictement positif si x  2 et nul pour
x = 2 (si m = 1) ou bien strictement positif si x  – 4 et nul pour x = – 4 (si m = 13).
Donc f (x) ≥ 0 : f est convexe sur ℝ.
3e cas :  > 0, c’est-à-dire si m appartient à ]– ; 1[ ∪ ]13 ; +[. P(x) possède deux racines x1
et x2 en nommant x1 la plus petite. P(x) est du signe du coefficient de x2 à l’extérieur des racines
et du signe contraire entre ; il en est de même pour f (x).
238
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Ainsi sur ]–  ; x1] ∪ [x2 ; + [, f est convexe et sur [x1 ; x2], f est concave.
Conclusion : les valeurs de m pour lesquelles f est convexe sur ℝ sont toutes les valeurs de
l’intervalle [1 ; 13].

Travaux pratiques
TP Méthode de la sécante
Un fichier logiciel et des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont
disponibles dans le manuel numérique enseignant.
A. Méthode de Lagrange, cas d’une fonction convexe
1. Soit f définie sur ℝ par f (x) = 0,02x3 – 4 alors f (x) = 0,06x2 ; sur [1 ; 9], f  (x) > 0 donc sur
199 529
[1 ; 9], f est strictement croissante et continue, de plus f (1) = – < 0 et f (9) = > 0.
50 50
D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 possède une
unique solution  dans [1 ; 9].
2. a. Pour tout réel x : f (x) = 0,12x ; sur [1 ; 9], f (x) > 0 donc f est convexe.
b. Le segment [AB] est au-dessus de Cf , puisque f est convexe.
c.


3. a. On a : A (a ; f (a)) et B (b ; f (b)). La droite (AB) est dirigée par AB (b – a ; f (b) – f (a))),
 
soit de plus M (x ; y) un point de (AB) : AM (x – a ; y – f (a)) est colinéaire à AB ce qui équivaut
 
à det (AB ,AM) = 0 ce qui équivaut à (b – a)(y – f (a)) – (x – a)(f (b) – f (a)) = 0 ce qui équivaut
à (b – a)(y – f (a)) = (x – a)(f (b) – f (a)) puis, en développant et simplifiant, cela équivaut à
f (b) – f (a) bf (a) – af (b)
y= x+ puisque b  a.
b–a b–a
b. c1 est l’abscisse du point d’intersection de [AB] avec l’axe des abscisses donc on a :
f (b) – f (a) bf (a) – af (b)
c1  + = 0 ce qui équivaut à c1(f (b) – f (a)) + b f (a) – a f (b) = 0
b–a b–a
a f (b) – bf (a)
ce qui équivaut à c1(f (b) – f (a)) = – b f (a) + a f (b) puis à c1 =
f (b) – f (a)
puisque f (b) – f (a)  0

239
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

B. Programmation en Python
1. a. La valeur retournée lors de l’appel à sec(1) est 3.1868131868131866.
b. On doit faire l’appel sec(4).

2. a.
b. On n’a pas, avec ce programme, la connaissance de la précision.

Pour se préparer à l’écrit

Sujet A
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
1. Pour tout réel x : f (x) = e– x (57 – 25x) ; pour tout réel x : e– x > 0 et 57 – 25x > 0 équivaut à
x < 2,28.
2. Sur [1,5 ; 2,28[, f (x) > 0, et sur ]2,28 ; 6], f (x) < 0.

3. Sur [4 ; 5], f est strictement décroissante, continue,


f (4) = 68e– 4  1,25 et f (5) = 93e– 5  0,63 ; 1 est compris entre f (4) et f (5) :
l’équation f (x) = 1, a une seule solution  dans [4 ; 5] d’après le corollaire du théorème des
valeurs intermédiaires.
4. a. Il est inférieur à 0,1.
b. Écrire ligne 13 : return b.
5. On trouve   4,3.

Sujet B
1. a. u0 = 0,4 et k = 1 donc f est définie sur [0 ; 1], par f (x) = x(1 – x) = x – x2
puis f (x) = 1 – 2x.
f (x) ≥ 0 équivaut à 1 – 2x ≥ 0 ce qui équivaut à x ≤ 0,5.
Sur [0 ; 0,5], f  ≥ 0 donc f est croissante et sur [0,5 ; 1], f (x) ≤ 0 donc f est décroissante.
Le maximum de f sur [0 ; 1], est f (0,5) = 0,25.
b. Pour tout entier naturel n posons, P (n) : « 0 ≤ un ≤ 0,5 ».
u0 = 0,4 qui est dans [0 ; 0,5] donc P (0) est vraie.

240
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Soit n un entier naturel fixé tel que P(n) est vraie à savoir tel que 0 ≤ un ≤ 0,5, or sur [0 ; 0,5], f
est croissante donc f (0) ≤ f (un) ≤ f (0,5) c’est-à-dire 0 ≤ un+ 1 ≤ 0,25 ≤ 0,5 donc P(n + 1) est
vraie.
D’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel n : 0 ≤ un ≤ 0,5.
(un) est donc minorée.
Pour tout entier naturel n posons, P (n) : « un + 1 ≤ un ».
u0 = 0,4 , u1 = 0,24 soit u1 ≤ u0 donc P (0) est vraie.
Soit n un entier naturel fixé tel que P(n) est vraie à savoir tel que un + 1 ≤ un , or tous les termes
un appartiennent à [0 ; 0,5] et sur [0 ; 0,5], f est croissante, donc f (un+ 1) ≤ f (un) c’est-à-dire
un+ 2 ≤ un+ 1 donc P(n + 1) est vraie.
D’après le principe de récurrence, pour tout entier naturel n : un+1 ≤ un : (un) est décroissante.
c. (un) est décroissante minorée donc c’est une suite convergente vers un réel L de [0 ; 1], qui
vérifie L = f (L) car f est continue sur [0 ; 1] et pour tout naturel n, un+ 1 = f(un).
On résout l’équation dans [0 ; 1], x – x2 = x ce qui équivaut à x = 0. Donc L = 0.
d. Sur le long terme, la population de coccinelles va s’éteindre.
2. a. u0 = 0,3 et k = 1,8, f est définie sur [0 ; 1], par f (x) = 1,8x(1 – x) = 1,8x – 1,8x2
puis f (x) = 1,8 – 3,6x.
f  (x) ≥ 0 équivaut à 1,8 – 3,6x ≥ 0 ce qui équivaut à x ≤ 0,5.
Sur [0 ; 0,5], f ≥ 0 donc f est croissante et sur [0,5 ; 1], f (x) ≤ 0 donc f est décroissante.
Le maximum de f sur [0 ; 1], est f (0,5) = 0,45 qui appartient bien à [0 ; 0,5].
b. Pour tout entier naturel n posons, P (n) : « 0 ≤ un ≤ 0,5 ».
u0 = 0,3 qui est dans [0 ; 0,5] donc P (0) est vraie.
Soit n un entier naturel fixé tel que P(n) est vraie à savoir tel que 0 ≤ un ≤ 0,5, or sur [0 ; 0,5], f
est croissante donc f (0) ≤ f (un) ≤ f (0,5) c’est-à-dire 0 ≤ un+ 1 ≤ 0,45 ≤ 0,5 donc P(n + 1) est
vraie.
D’après le principe de récurrence, pour tout naturel n : 0 ≤ un ≤ 0,5. (un) est donc majorée.
Pour tout entier naturel n posons, P (n) : « un + 1 ≥ un ».
u0 = 0,4 , u1 = 0,378 soit u1 ≥ u0 donc P (0) est vraie.
Soit n un entier naturel fixé tel que P(n) est vraie à savoir tel que un + 1 ≥ un , tous les termes un
appartiennent à [0 ; 0,5] et sur [0 ; 0,5], f est croissante donc f (un+ 1) ≥ f (un) c’est-à-dire
un+ 2 ≥ un+ 1 donc P(n + 1) est vraie.
D’après le principe de récurrence, pour tout naturel n : un+1 ≥ un : (un) est croissante.
c. (un) est croissante majorée donc (un) est convergente vers un réel L de [0 ; 1],
qui vérifie L = f (L) car f est continue sur [0 ; 1] et pour tout entier naturel n, un+ 1 = f(un).
4
On résout dans [0 ; 1], l’équation 1,8x – 1,8x2 = x ce qui équivaut à x = 0 ou à x = . Comme
9
4
(un) est croissante on a L = .
9
d. L  0,44. À long terme la population tend vers environ 444 000 individus, au millier près.

241
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

3. a.

Graphique 1

Graphique 2

Graphique 3

242
Chapitre 6 Continuité et convexité
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

b. On conjecture, que sous l’hypothèse du troisième cas, la suite (un) ne converge pas.
On ne peut donc rien dire quant à l’évolution à long terme de la population.

Sujet C
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. Réponse c.
2. Réponse b.
3. Réponses b et c.

Sujet D
1 e4,5 – x
A. 1. a. Pour tout réel x de [0 ; 10], f (x) = – 0,6 4,5 – x puis f (x) = – 0,6 .
e +e (e + e4,5 – x)2
– e4,5 – x(e– 0,6 + e4,5 – x)2 – e4,5 – x(– 2e4,5 – x)(e– 0,6 + e4,5 – x)
b. Pour tout réel x de [0 ; 10], f (x) =
(e– 0,6 + e4,5 – x)4
– 0,6 4,5 – x 4,5 – x
–e –e + 2e e4,5 – x – e– 0,6
puis f (x) = e4,5 – x  puis f  (x) = e4,5 – x
 .
(e– 0,6 + e4,5 – x)3 (e– 0,6 + e4,5 – x)3
51
2. a. e4,5 – x – e– 0,6 ≥ 0 équivaut à e4,5 – x ≥ e– 0,6 équivaut à 4,5 – x ≥ – 0,6 équivaut à x ≤ .
10
b. Pour tout réel x de [0 ; 10], e 4,5 – x
> 0 et (e – 0,6
+e ) > 0 donc le signe de f (x) est celui
4,5 – x 3

de e 4,5 – x
– e . Donc sur [0 ; 5,1], f (x) ≥ 0 et sur [5,1 ; 10], f (x) ≤ 0.
– 0,6

3. La dérivée seconde s’annule en changeant de signe pour x = 5,1 donc la courbe de f possède
un point d’inflexion I d’abscisse x = 5,1 et d’ordonnée y  0,91.
4. Sur [5,1 ; 10], f (x) ≤ 0 donc f est concave.

1
B. 1. a. f (10) = – 0,6 soit f (10)  1,81.
e + e– 5,5
e4,5 – x
b. Pour tout réel x de [0 ; 10], f  (x) = – 0,6 donc f  (x) ≥ 0 ainsi f est croissante sur
(e + e4,5 – x)2
[0 ; 10]. Ainsi, pour tout réel x de [0 ; 10] on a f (x) ≤ f (10), c’est à dire f (x) ≤ 2.
Selon ce modèle, jusqu’en 2150, la température terrestre ne dépassera pas de plus de 2 °C la
température de l’année 1900. L’objectif de l’accord de Paris serait respecté.
2. a. L’abscisse du point d’inflexion I est 5,1 ; 5,125 = 127,5 donc cela correspond à l’année
2028 (en arrondissant à l’unité).
1
b. f (5,1) =  e0,6 soit f (5,1)  0,9. L’année correspondant à l’abscisse du point I, la température
2
a augmenté de 0,9 °C par rapport à la température de l’année de référence.
3. a. L’affirmation est fausse. La fonction f est croissante sur [0 ; 10], donc après 2030 (année
correspondant à l’abscisse 5,2), la température terrestre augmentera.
b. La vitesse du réchauffement climatique est modélisée par f .
Sur [5,1 ; 10], f (x) ≤ 0 donc f est décroissante donc après 2030 (année correspondant à
l’abscisse 5,2), la vitesse du réchauffement climatique diminuera bien. L’affirmation est vraie.
4. On résout graphiquement l’inéquation f (x) ≤ 1,5, on trouve environ que x ≤ 6,6.
Puis 6,6  25 = 165. C’est donc à partir de l’année 2065, que la température terrestre dépassera
de plus de 1,5 °C la température de l’année de référence.

243
Chapitre 6 Continuité et convexité
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Sujet E
A. 1. Sur [3 ; 4], f semble convexe car la courbe de f est située au-dessus de l’axe des abscisses
(ou encore f est croissante sur [3 ; 4]).
2. f s’annule et change de signe pour une valeur de x située entre 2 et 3 donc Cf possède un
point d’inflexion dont l’abscisse est comprise entre 2 et 3.

B. 1. Pour tout réel x de [0 ; 5], f (x) = (x2 + 2x)e– x et f (x) = (2 – x2)e– x .


2. a. Pour tout réel x de [0 ; 5], f (x) = – 2x e– x + (2 – x2)(– e– x) = e– x(– 2x – 2 + x2).
b. Pour tout réel x de [0 ; 5], e– x > 0. Le signe de f est celui de x2 – 2x – 2 qui est un polynôme
du second degré dont les racines sont 1 – 3 qui n’est pas dans [0 ; 5] et 1 + 3 qui est dans
[0 ; 5]. De plus x2 – 2x – 2 est négatif entre ces racines, donc sur [0 ; 1 + 3 ] f (x) ≤ 0 ce qui
signifie que f est concave sur cet intervalle.
3. f (x) s’annule et change de signe en x = 1 + 3 ; f (1 + 3 ) = 2(3 + 2 3 )e– 1 – 3 .
Le point I (1 + 3 ; (6 + 4 3 )e– 1 – 3 ) est le point d’inflexion de Cf sur [0 ; 5].

244
Chapitre 6 Continuité et convexité
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Chapitre 7 Fonction logarithme népérien

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Le cours est composé de trois séquences.

Dans la première séquence, conformément aux programmes, on définit la fonction logarithme


népérien comme la fonction réciproque de la fonction exponentielle. Cela permet d’en avoir la
représentation graphique et d’en découvrir les premières propriétés : dérivée, variations et
conséquences. C’est aussi l’occasion d’aborder la première démonstration au programme : le
calcul de la fonction dérivée de la fonction logarithme népérien.

La seconde séquence est entièrement consacrée à la relation fonctionnelle et ses conséquences.


Cette partie se termine par un rapide point Histoire sur l’utilisation de cette relation dans les
méthodes de calcul mises en œuvre avant l’apparition des outils numériques.

Dans la troisième séquence, on découvre les limites de la fonction logarithme ainsi que l’étude
des croissances comparée du logarithme népérien et de x ↦ xn (en 0 et en + ∞). On y découvre
la seconde démonstration au programme : le calcul de la limite en 0 de x ↦ xln(x).
D’autres démonstrations sur les croissances comparées sont proposées dans la page
« Démontrer ».

2 Les objectifs des activités


Quatre activités sont proposées dans ce chapitre.

L’activité 1 permet de découvrir la fonction logarithme népérien en utilisant le fait que


l’exponentielle est une fonction continue et strictement croissante de ℝ sur ]0 ; +[ : le
corollaire du théorème des valeurs intermédiaires permet alors d’affirmer que l’équation
ea = b, où b est strictement positif, possède une unique solution. On a alors a = ln(b).

L’activité 2 permet, à l’aide d’un fichier de géométrie dynamique, d’émettre une conjecture sur
l’expression de la dérivée de la fonction logarithme népérien puis de démontrer cette conjecture.

L’activité 3 a pour but de découvrir les propriétés algébriques du logarithme, en particulier la


relation fonctionnelle. C’est aussi l’occasion d’étudier un extrait d’un texte de John Napier
datant de 1614.

L’activité 4, propose d’étudier une famille de courbe, ce qui permet, entre autres, de préparer
l’étude des croissances comparées du logarithme népérien et des fonctions x ↦ xn en 0 et
en + ∞.

245
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

3 Exercices, TP et algorithmes
Les exercices proposés permettent de travailler les capacités liées à ce chapitre :
- utiliser l’équation fonctionnelle de l’exponentielle ou du logarithme pour transformer une
écriture, résoudre une équation, une inéquation ;
- dans le cadre d’une résolution de problème, utiliser les propriétés des fonctions exponentielle
et logarithme.
Les exercices de la partie « Pour maîtriser les bases » permettent de travailler sur les généralités
liées à la fonction logarithme népérien : dérivée, variations, équations inéquations ; d’utiliser
les propriétés algébriques et de calculer des limites. Dans la partie « Pour s’entraîner » les
élèves vont pouvoir aborder des exercices d’un niveau permettant la mise en œuvre des
différentes capacités.
La partie « Approfondissements du programme » permet de prolonger le travail entrepris sur
« logarithmes et puissances ». Quant au TP2, il permet, conformément au programme, de
découvrir et d’étudier l’algorithme de Briggs.

B Se tester pour un bon départ


1 Réponse c.

2 a. Faux : ex est toujours strictement positif.


b. Vrai : on obtient S = ] ; 4].
5
c. Faux : S = ] ; 1]  [2 ; +[

𝑥+3
3 a. 𝑥 − 4 positif sur ] ; 3]  ]4 ; +[ et négatif sur [3 ; 4[.
b. 𝑥 3 − 2𝑥 2 − 3𝑥 positif sur [1 ; 0]  [3 ; +[ et négatif sur ] ; 1]  [0 ; 3].
e𝑥 3 3
c. 2𝑥 + 3 positif sur ]− 2 ; +[ et négatif sur ] ; − 2 [.
5 5
d. e2𝑥−5 − 1 positif sur [ 2 ; +[ et négatif sur ] ; 2 ].

4 Réponses a. et c.

5 a. ex+2 b. e3x+5 c. e74x d. ex+2

6 a. x = 7 b. x = 2 c. x = 1 d. x = 0 ou x = 1

2
7 a. Faux : f (x) = 2𝑥e𝑥 −9.
b. Vrai : formule du cours.
c. Faux : lim 𝑥e𝑥 = 0.
𝑥→−∞

e𝑥 − 𝑥e𝑥 + 1 −e1−𝑥
8 a. f (x) = (x + 3)ex b. f (x) = (e𝑥 + 1)2
c. f (x) = (2x + 1)e2x+1 d. (1 + e−𝑥)2

9 a. lim e𝑥 + 𝑥 = + b. lim 𝑥(1 − e𝑥 ) = 


𝑥→+∞ 𝑥→−∞

246
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

c. lim e𝑥 − 𝑥 = + d. lim (1 − 𝑥)e𝑥 = 0


𝑥→+∞ 𝑥→−∞

10 y = e  x.

C Activités
Activité 1 La fonction exponentielle comme dans un miroir
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.

Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le site enseignant
indice.editions-bordas.fr, ainsi que dans le manuel numérique élève et le site élève
lycee.editions-bordas.fr.

1. a. ex est strictement positif pour toute valeur de x.


b. x = 0 ; x = 1 ; x = 1.
c. La fonction exponentielle est continue et strictement croissante de ℝ sur ]0 ; +[, donc pour
tout réel strictement positif m, l’équation ex = m admet une unique solution, d’après le
corollaire du théorème des valeurs intermédiaires.
d. ln (1) = 0 ; ln (e) = 1 ; ln (e–1) = –1 ; ln (e2) = 2.
e. ln (2) ≈ 0,69.
f. ln (exp(x)) = x et exp(ln(x)) = x.
2. a. Voir figure ci-dessous.
1
b. Les points M’ associés aux points M donnés ont pour coordonnées (1 ; 0), (e ; 1) et (e ; –1).
c. Voir la figure ci-dessous.
d. Le point M’ appartient à la courbe représentative de la fonction ln.
𝑥+𝑦 𝑦+𝑥
3. a. I a pour coordonnées( 2 ; 2 ). Ainsi, I appartient à la droite d.
b. Un vecteur directeur de d est 𝑉 ⃗ (1 ; 1).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .𝑉
𝑀𝑀’ ⃗ = (y – x) × 1 + (x – y) × 1 = 0, donc la droite (MM’) est orthogonale à d.
c. Les points M et M’ sont symétriques par rapport à la droite d, donc les courbes C et C’sont
symétriques par rapport à d.

247
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

d.

Activité 2 Sur la bonne pente


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1. a.
x 0,1 0,2 0,5 1 2 5 10
m 10 5 2 1 0,5 0,2 0,1
1
On constate que m = 𝑥.
b. Le point N semble décrire une branche d’hyperbole, la courbe représentative de la fonction
inverse.
1
c. Il semble que f (x) = 𝑥.
2. a. g’(x) = u’(x)eu(x).
b. g(x) = eln(x) = x, d’ou g’(x) = 1.
1
c. u’(x) eln(x) = 1, donc u’(x) = 𝑥.

248
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
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Activité 3 Les tables de John Napier


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1. a.
Nombre ln(2) + ln(3) ln(5) + ln(11) ln(13) + ln(7) ln(55) ln(91) ln(6)
Valeur 1,792 4,007 4,511 4,007 4,511 1,792
approchée
b. On peut observer que ln(2) + ln(3) = ln(6), ln(5) + ln(11) = ln(55) et ln(13) + ln(7) = ln(91).
c. ln(a) + ln(b) = ln(a  b).
7 9
2. a. ln(2) = ln(7) – ln(2) ; ln(5) = ln(9) – ln(5).
𝑎
b. ln(a)  ln(b) = ln(𝑏).
3. a. ln(49) = 2ln(7), ln(5) = 2ln(√5).
1
b. ln√𝑎 = 2ln(a).
4. Napier a trouvé un procédé qui permet de remplacer les multiplications par les additions, les
divisions par les soustractions et les calculs de racines par des divisions par deux.

Activité 4 Une famille de fonctions


Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages : Partie A, question 1.b. il
faut lire « conjecturer les variations de la fonction f1. »

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lycee.editions-bordas.fr.

Partie A
ln(𝑥) ln(𝑥)
1. a. lim =  et lim = 0.
𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥
b. f1 semble croissante sur ]0 ; 2,7] et décroissante sur [2,7 ; +[.
1
× 𝑥 − ln(𝑥)×1 1 − ln(𝑥)
2. a. f1’(x) = 𝑥
= .
𝑥2 𝑥2
b. f1 est croissante sur ]0 ; e] et décroissante sur [e ; +[.

Partie B
ln(𝑥) ln(𝑥)
1. a. lim =  et lim = 0.
𝑥→0 𝑥 𝑛 𝑥→+∞ 𝑥 𝑛
b. Par exemple : f2 semble croissante sur ]0 ; 1,65] et décroissante sur [1,65 ; +[.
f3 semble croissante sur ]0 ; 1,4] et décroissante sur [1,4 ; +[.

249
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1
× 𝑥𝑛 − ln(𝑥)× 𝑛𝑥 𝑛−1 1 − 𝑛ln(𝑥)
2. a. fn’(x) = 𝑥 = .
(𝑥 𝑛 )2 𝑥 𝑛+1
1
b. On obtient 0 < x < e𝑛
1 1
c. fn est croissante sur ]0 ; e𝑛 ] et décroissante sur [e𝑛 ; +[.

D Exercices

Automatismes et rituels
1 a. 5 b. 15 c. 30

2 a. 9 b. 2n1

3 a. f (0) = 3 b. f (5) = 53 c. f (2) = 11 d. f (√5) = 13

7 3 7
4 a. x = 3 b. x = 5 c. x = 15 d. x = 4

5 a. e5x1 b. e4x4 c. e2x+10

6 a. f (x) = 6x2  5 b. f (x) = 3e3x + 5

7 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages : il faut lire « Indiquer si
l’affirmation est vraie ou fausse, puis justifier. »
Faux : l’équation est y = 7x  4.

8 Réponses b et d.

9 Réponses a, c et d.

1 1 5
10 a. x = b. x > c. x 
2 2 2

11 a. ⃗⃗⃗⃗⃗
AB (5 ; 2).
2 12
b. y = 5x + 5 .
c. AB = √29.

12 Si les trois points sont A, B et C :


On peut calculer les coordonnées des vecteurs ⃗⃗⃗⃗
AB et ⃗⃗⃗⃗
AC et montrer que ces vecteurs sont
colinéaires.
On peut aussi calculer l’équation de la droite (AB) et vérifier que les coordonnées de C
vérifient cette équation.

250
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2 2
13 a. sin(x) = 3 b. sin(x) = − 3

14 Réponse b.

15 Tableau de valeurs :
Valeur 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Effectif 8 4 7 6 2 3 2 1 1 5
1. Moyenne : 4,36.
2. Écart-type : 2,97.
3. Médiane : 4 ; 1er quartile 2 ; 3e quartile : 6.

16 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages : il faut lire « on note : G
l’événement « l’élève choisi est un garçon » … »

Pour maîtriser les bases


17 ln(x) est défini pour x > 0.

18 eln5 = 5 ; ln(e3) = 3 et ln(e–2) = 2.

19 a. Faux : quand x  ]0 ; 1[, la courbe est au-dessous de l’axe des abscisses.


b. Vrai : ln(1) = 0.

20 1. Il faut x + 2 > 0, soit x > 2.


2. Il faut 9  3x > 0, soit x < 3.
3. Il faut x > 0 et 2  x > 0, soit 0 < x < 2.

21 1. f(x) est calculable pour x > 4.


5
2. f(x) est calculable pour x > − 3.

251
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1 1
22 1. ln(7) < ln(11) 2. ln(5) > ln(6) 3. ln(3) > ln(e)

7
23 a. ln(5) > 0 b. ln(0,9) < 0 c. ln (8) < 0
d. ln(√2) > 0 e. ln(100) > 0 f. ln(3  10–2) < 0

24 a. Vrai : la fonction ln est définie sur ]0 ; +[.


b. Faux : par exemple ln(2)  0,69.
c. Vrai : c’est une propriété du cours.

25 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1.

2. a. signe_ln(3) renvoie « Positif » ;


b. sign_ln(0,3) renvoie « Négatif » ;
c. signe_ln(1) renvoie « Nul ».

3 1 1 1
26 1. f ’(x) = 𝑥 2. g(x) = − 𝑥 3. h(x) = 𝑥 4. k(x) = 𝑥 + 2

2
27 1. f ’(x) = 𝑥
2. f est croissante sur ]0 ; +[.

1 𝑥−1
28 1. f ’(x) = 1  𝑥 = 𝑥
2. f décroissante sur ]0 ; 1] et croissante sur [1 ; +[.

2 2 − 0,1𝑥
29 1. f ’(x) = 0,1 + 2  2𝑥 = .
𝑥
2. f est croissante sur [15 ; 20] et décroissante sur [20 ; 60].
3. C’est à 20 ans que la capacité pulmonaire est maximale. Elle est alors d’environ 5,4 litres.

30 Réponse c.

31 a. Solution : x = 0 b. Solution : x = ln(2) c. Pas de solution.

32 a. Solution : x = e13 b. Solution : x = e c. Solution : x = e1

ln(7) − 1
33 a. Solution : x = 2ln(2) b. Solution : x = 2

252
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

e−2 e2
34 1. Solution : x = 2. Solution : x =
5 4

35 1. a. Solution : x = ln(3) b. Pas de solution.


2.
Si a > 0
Alors b  ln(a)
Sinon b  « Pas de solution »
Fin Si

36 Solution : x = e4,5  1, soit environ 89 mètres parcourus depuis le départ.

37 a. Ensemble des solutions : ]ln(3) ; +[.


ln(7)
b. Ensemble des solutions : ] ; [.
2
c. Ensemble des solutions : ]2ln(2) ; +[.

38 a. Pas de solution.
3
b. Ensemble des solutions : ]0 ; e2 [.
c. Ensemble des solutions : ]0 ; +[.

39 1. Ensemble des solutions : ]0 ; e4[.


2. 4  ln(x) positif si x  ]0 ; e4] et négatif si x  [e4 ; +[.

40 1. Conditions d’existence : x  ]6 ; +[ ; ln(x  6) positif si x  7 et négatif si 6 < x  7.


5 4 4 5
2. Conditions d’existence : x  ] ; 3 [ ; ln(5  3x) positif si x  3 et négatif si 3  x < 3.
3. Conditions d’existence : x  ] ; 4[ ; ln(4  x)  2 positif si x  4  e2 et négatif
si 4  e2  x < 4.

41
x  1 5 +
5x – 0 – 0 +
ln(x) – 0 + 0 +
(5  x) ln(x) + 0 – 0 +

1
42 1. ln(2) + ln(5) 2. ln(7)  ln(3) 3. 2ln(11)

3 3 1
43 1. 3ln(2) 2. 2ln(2) 3. 2ln(2) + 2

44 1. 23  53 = (2  5)3 = 103 = 1 000


2. ln(1 000) = 3ln(2) + 3ln(5)

45 1. ln(5) + ln(3) + 1 2. ln(5) + 2ln(3) + 2 ; 3. 2ln(5) + ln(3)  4

253
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

46 1. ln(64) = 6ln(2) 2. ln(25) + 2 = 2ln(5) + 2.

3
47 1. Solution : x = 15 2. Solution : x = 2

48 1. Ensemble des solutions : ]5 ; +[.


2. Ensemble des solutions : ]2 ; +[.
3. Ensemble des solutions : ]0 ; 12].
5
4. Ensemble des solutions : [4 ; +[.

49 Réponse c.

50 1. lim ( −5 ln(𝑥)) = + 2. lim (ln(𝑥) + 2) = +


𝑥⟶0 𝑥⟶+ ∞
3. lim (2 ln( 𝑥) − 3) =  4. lim (− ln(𝑥) + 3) = 
𝑥⟶0 𝑥⟶+∞

51 1. lim ln (𝑥) = +.


𝑥⟶+∞
1
2. lim (ln (𝑥) + 𝑥) = + et lim = 0.
𝑥⟶+∞ 𝑥⟶+∞ ln( 𝑥)

52 1. lim 2𝑥 + 1 = 1 et lim ln(𝑥) = , donc lim 2𝑥 + 1 + ln(𝑥) = .


𝑥→0 𝑥→0 𝑥→0
2. lim 2𝑥 + 1 = + et lim ln(𝑥) = +, donc lim 2𝑥 + 1 + ln(𝑥) = +.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞

53 1. lim ln(𝑥) = , ainsi lim 𝑓(𝑥) = 0.


𝑥⟶0 𝑥⟶0
𝑥>0 𝑥>0
2. a. Pour x de ]0 ; 1[, ln(x) < 0.
b. lim 𝑓(𝑥) = .
𝑥⟶1
𝑥<1

54 1. a. lim (3 – x) = +. b. lim g(x) = lim ln(𝑋) = +.


x  – x  – 𝑋→+∞

2. a. lim (3 – x)= 0+, car si x < 3, x  3 < 0. b. lim g(x) = lim ln(𝑋) = .
x3 x3 𝑋→0
𝑋>0
x<3 x<3

ln(𝑥)
55 1. lim = 0.
𝑥→+∞ 𝑥
ln(𝑥)
2. lim ( + 1) = 1.
𝑥→+∞ 𝑥

ln(𝑥)
56 1. Il suffit de développer 𝑥 ( − 3), on obtient f(x).
𝑥
ln(𝑥)
2. a. lim = 0.
𝑥→+∞ 𝑥
ln(𝑥)
b. lim ( – 3) = 3.
𝑥→+∞ 𝑥
c. lim 𝑓(𝑥) = .
𝑥⟶+∞

254
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Pour s’entraîner
57 1. Pas de solution ; 2. Solution : x = e 3. Solution : x = 3 4. Solution : x = ln(3)

58 1. Ensemble des solutions : ]0 ; e4 [.


2. Ensemble des solutions : ]0 ; e3 ].
3. Ensemble des solutions : ]4 + ln(3) ; +[.
4. Ensemble des solutions : ] ; 4 + ln(2)[.

59 (E) est définie si et seulement si x < 2.


Solution : x = 4.

60 (I) est définie si et seulement si x < 7 ou x > 7.


Ensemble des solutions : ] ; 5√2[  ]5√2 ; +[.

61 1. L’équation est définie si et seulement si 3 < x < 3.


Solutions : x = 2√2 ou x = 2√2.
2. L’équation est définie si et seulement si x  2.
2ln(3)
Solution : x = 1 − ln(3).

3
62 1. L’équation est définie si et seulement si x < 2 ou x > 2.
1
Solutions : x = − 2 ou x = 4.
2. L’équation est définie si et seulement si x < 0 ou x > 2.
Pas de solution.

63 1. L’équation est définie si et seulement si x  0.


Solutions : x = 1 ou x = 1.
2. L’équation est définie sur ℝ.
ln(e − 1)
Solution : x = .
2

64 1. L’inéquation est définie si et seulement si x > 3.


Ensemble des solutions : ]e + 3 ; +[.
2. L’inéquation est définie sur ℝ.
Ensemble des solutions : ] ; √7]  [√7 ; +[.

65 1. L’inéquation est définie sur ℝ.


Ensemble des solutions : ]2  ln(3) ; +[.
2. L’équation est définie sur ℝ.
Ensemble des solutions : ] ; √ln(2) + 1]  [√ln(2) + 1. ; +[.

1
66 1. L’inéquation est définie si et seulement si x > 4.
1
Ensemble des solutions : ] 4 ; 1].
255
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. L’inéquation est définie si et seulement si x > 0.


1
Ensemble des solutions : ]0 ; ln (e + 1)].

67 Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.


1. Ensemble des solutions : ]3 ; 5[.
1
2. ln(x2  x  6) est défini pour x < 2 ou x > 3 et ln(3x  1) est défini pour x > 3.
Ainsi, l’inéquation est définie si et seulement si x > 3.
Pour x > 3, ln(x2  x  6) < ln(3x  1) équivaut à x2  4x  5 < 0 soit 3 < x < 5.

68 1. P(x) = 0, solutions : x = 3 ou x = 5.
P(x) < 0, ensemble des solutions : ]–3 ; 5[.
2. L’équation est définie si et seulement si x > 0.
Si on pose X = ln(x), les solutions sont X = 3 ou X = 5 soit x = e3 ou x = e5.
3. L’inéquation est définie sur ℝ.
Si on pose X = ex, comme X > 0 ; on obtient 0 < X < 5 soit 0 < ex < 5.
L’ensemble des solutions est : ] ; ln(5)[.

69 1. L’équation est définie si et seulement si x > 0.


Si on pose X = ln(x), l’équation X 2 + 2X = 3 a pour solutions X = 3 ou X = 1 soit
x = e3 ou x = e.
2. L’équation est définie sur ℝ.
Si on pose X = e2x, on a X > 0.
ln(3)
L’équation 5X 2  13X  6 = 0 a pour solution X = 3 soit x = .
2

70 1. L’inéquation est définie si et seulement si x > 0.


Si on pose X = ln(x), X 2  9X + 8  0 si et seulement si X appartient à ] ; 1]  [8 ; +[.
L’inéquation a pour ensemble de solutions : ]0 ; e]  [e8 ; +[ .
2. L’équation est définie sur ℝ.
1
Si on pose X = ex, 3X 2  7X < 2 si et seulement si X appartient à ]3 ; 2[.
L’inéquation a pour ensemble de solutions : ]ln(3) ; ln(2)[.

71 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1. a. f(3)  85,35. Il n’est pas nécessaire de porter des protections individuelles contre le bruit.
b. L’ouvrier doit être situé à au moins 1,91 m de la machine.
2. a. Les trois lignes (3 à 5) permettent de définir la fonction f qui sera utilisée dans la
fonction « niveau ».
b. niveau() retourne la valeur 2.
c. Cette valeur représente, à 10 cm près, la distance, en mètres, à laquelle peut s’approcher un
ouvrier sans avoir à porter des protections individuelles.

256
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

72 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.

73 1. Proposition vraie.
2. Réciproque : « Si le réel a est solution de l’équation ln(x(x – 2)) = ln(8), alors a est solution
de l’équation ln(x) + ln(x–2) = ln (8) ».
Réciproque fausse : exemple x = 2.

74 1. Vrai : la solution est x = ln(5).


2. Faux : ensemble des solutions : ]e3 ; e6[.

1 1 1
75 f ’(x) = 2  𝑥. f est décroissante sur ]0 ; 2] et croissante sur [2 ; +[ .

2𝑥 + 3
76 1. Si x > 2, 2x + 3 > 0 et x  2 > 0 soit > 0.
𝑥−2
−7
2. g’(x) = (𝑥 − 2)(2𝑥 + 3) ; donc g est décroissante sur ]2 ; +[.

1 −𝑥 2 + 2𝑥 + 15
77 1. f ’(x) = x + 2 + 15  𝑥 = .
𝑥
2. f est croissante sur [1 ; 5] et décroissante sur [5 ; 11] :
x 1 5 11
5
15ln(5)  2
f (x)
77
1,5 15ln(11)  2

78 f ’(x) = ex(2ex  1).


f est décroissante sur ]– ; –ln(2)] et croissante sur [–ln(2) ; +[.

1
79 1. a. g’(x) = 1 + 𝑥 ; donc g est croissante sur ]0 ; +[.
b. g(1) = 0. Donc g(x)  0 sur ]0 ; 1] et g(x)  0 sur [1 ; +[.
1 𝑥 − 1 𝑔(𝑥)
2. a. f ’(x) = 𝑥 2 ln(𝑥) + 𝑥 2 = 𝑥 2 .
b. f est décroissante sur ]0 ; 1] et croissante sur [1 ; +[.

80 f ’(t) = –0,5e-0,5t + e-t = e-0,5t(e-0,5t – 0,5)


f est croissante sur [0 ; 2 ln(2)] et décroissante sur [2 ln(2) ; +[.
La concentration du produit est maximale à l’instant 2 ln(2), soit environ 1,39 minute c’est-à-
dire 1 min 23 s.
La concentration maximale est de 0,25 mole par litre.

2
81 1. f ’(x) = 𝑥(1  ln(x)).
f est croissante sur ]0 ; e] et décroissante sur [e ; +[.
257
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. y = (2e2)x + 2.
3. Il y a deux points d’intersection d’abscisses 1 et e2.

3(ln(𝑥))2
82 1. f ’(x) = + 1.
𝑥
2. y = x.
3. La courbe C est au-dessous de T sur ]0 ; 1] et au-dessus de T sur [1 ; +[.

8 −2(𝑥 − 1)(𝑥 − 4)
83 1. f ’(x) = 2x + 10  𝑥 = 𝑥
.
2. f ’(x) positif sur [1 ; 4] et négatif sur [4 ; 6].
3.
x 1 4 6
15  16ln(2)
f (x)
0 15  8ln(6)
4. a. Il faut produire 400 pièces.
b. Bénéfice maximal : environ 39 096 euros.

1
84 1. Équation de T : y = 𝑎x + ln(a)  1.
Intersection avec l’axe des ordonnées : M(0 ; ln(a)  1).
2. Il faut enlever 1 à la valeur de l’ordonnée du point A(a ; ln(a)), placer cette valeur sur l’axe
des ordonnées. On obtient alors le point M(0 ; ln(a)  1). Il suffit ensuite de tracer la droite
(AM).

1
85 Équation de la tangente au point d’abscisse a : y = (1 − 𝑎)x  ln(a) + 1.
La tangente passe par l’origine si et seulement si  ln(a) + 1 = 0 soit a = e.

1
86 1. Soit f(x) = ln(x) alors f ’’(x) = − 𝑥 2 < 0. Donc f est concave sur ]0 ; +[.
2. y = x  1.
3. Comme f est concave sur ]0 ; +[, la courbe Cf est située au-dessous de chacune de ses
tangentes soit ln(x)  x  1.

87 1. y = x.
1
2. a. f ’’(x) = − (𝑥+1)2 < 0. Donc f est concave sur ]1 ; +[.
b. Comme f est concave sur ]1 ; +[, la courbe Cf est située au-dessous de chacune de ses
tangentes soit ln(1 + x)  x.

1
88 f ’’(x) = − 𝑥 2 < 0. Donc f est concave sur ]0 ; +[.
𝑎+𝑏 ln(𝑎) + ln(𝑏)
Soit M le milieu du segment [AB], M( ; ) et N le point de la courbe de f de même
2 2
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
abscisse que M : N( ; ln ( )).
2 2
Comme f est concave, le segment [AB] est situé au-dessous de la courbe de f.
𝑎+𝑏 ln(𝑎) + ln(𝑏)
M est donc situé au-dessous de N. Ainsi : ln ( )≥ .
2 2

258
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

89 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages : il faut lire « Indiquer si
l’affirmation est vraie ou fausse, puis justifier »
3
Vrai : f ’’(x) = − 𝑥 2 < 0, donc f est concave sur [0,5 ; 10].

90 1. a. f’’(x) = 36 x ln(x) ; f’’(x)  0 sur ]0 ; 1] et f’’(x)  0 sur [1 ; 1,5].


b. f croissante sur ]0 ; 1] et décroissante sur [1 ; 1,5].
2. f ’’(x) = 36 ln(x) – 36.
f ’’(x)  0 pour 0 < x ≤ e−1 et f ’’(x) ≤ 0 pour e−1  x  1,5.

91 1. Proposition vraie.
1
2. a. Réciproque : « Si f ’(x) = 𝑥, alors f (x) = ln(x) ».
b. Réciproque fausse, car on peut avoir par exemple f (x) = ln(x) + 1.

92 1. La magnitude est 0.
2. La magnitude est environ 1,48.
3. Le rapport entre l’éclat apparent ES du Soleil et celui E0 de Vega est d’environ 4,8  1010.
4. Une étoile qui a une magnitude apparente négative est plus brillante que Véga.
𝐸 𝐸′
5. a. m < m’ équivaut à ln(𝐸 ) > ln(𝐸 ) soit E > E ’.
0 0
b. Entre deux étoiles d’éclats différents, la plus brillante est celle qui a la plus petite
magnitude.

93 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages : question 3 il faut lire
« Montrer que, pour tout réel x strictement positif et différent de 1 … »
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
𝑥−1
1. a. f ’(x) = 𝑥 2 . Donc f est décroissante sur ]0 ; 1] et croissante sur [1 ; +[.
b. f (1) = 0. D’où f (x) > 0 pour tout réel de ]0 ; +[ distinct de 1.
1−𝑥
2. a. g’(x) = 𝑥 . Donc g est croissante sur ]0 ; 1] et décroissantes sur [1 ; +[.
b. g(1) = 0. D’où g(x) < 0 pour tout réel de ]0 ; +[ distinct de 1.
3. On a, pour x strictement positif et différent de 1 : g(x) < 0 < f (x), soit
1 1
ln(x) + 1 – x < 0 < ln(x) – 1 + 𝑥 ou encore : x – 1 > ln(x) > 1 – 𝑥.
Il y a égalité pour x = 1.
1 1 1
1
4. a. Le nombre e𝑛 est différent de 1, donc : 1 – 1 < ln(e𝑛 ) < e𝑛 – 1.
𝑒𝑛
1
1 1
1 1 𝑛 1 𝑛
On obtient e−𝑛 > 1 – 𝑛 et e𝑛 > 𝑛 + 1 soit e−1 > (1 – 𝑛) et e > (1 + 𝑛) .
1 𝑛 1
On en déduit que : (1 + 𝑛) < e < 1 𝑛
.
(1 – )
𝑛
9
b. < e < 4
4

259
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

5. a.

b. Avec p = 3, on obtient a ≈ 2,7177 et b ≈ 2,7188.


L’algorithme est lent : il faut un peu de temps avec une calculatrice pour obtenir le résultat.
Cela vient du fait qu’on obtient un encadrement d’amplitude 10–3 pour k = 2 719 !

94 1. Initialisation : u0 = 1, donc 1  u0  e2. L’encadrement est vrai au rang 0.


Hérédité: supposons que pour n ∈ N, on ait : 1  un  e2.
On a 1  √𝑢𝑛  e, puis e  e√𝑢𝑛  e2 soit 1  un+1  e2. L’encadrement est héréditaire.
2. a. Pour tout entier n, un+1 − un = √𝑢𝑛 (e − √𝑢𝑛 )  0.
b. La suite (un) est croissante et majorée par e2, elle est donc convergente vers une limite
ℓ  e2.
𝟏
3. a. Pour tout entier n, vn+1 = ln(e√𝑢𝑛 )  2 = ln(√𝑢𝑛 )  1 = 𝟐vn.
𝟏 𝒏 1
b. vn = 2  (𝟐) = − 2𝑛−1 .
1
2− 𝑛−1
c. un = e𝑣𝑛+2 = e 2 .
1 𝑛
d. lim (2) = 0 ; donc lim 𝑢𝑛 = e2.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
4. a. Faux : u1 = e√2 018  122 < u0.
b. Vrai : l’initialisation de la récurrence est encore valable : 1  u0  e2, donc l’encadrement
est encore vrai.
c. Faux : un+1 = un équivaut à √𝑢𝑛 (e − √𝑢𝑛 ) 0, soit un = 0 ou un = e2.

95 a. A = 5ln(2) b. B = 2ln(5) + ln(3) + 3ln(2) c. C = ln(5) + ln(3)  9ln(2)


d. D = 4ln(3)  2ln(5) e. E = ln(5) + 2ln(3)  5ln(2) + 2 f. F = 3ln(5) + 3ln(2)  1.

96 Réponse b.

97 1. ln(√2  1) + ln(√2 + 1) = 0.
𝑥−7
2. ln ((𝑥 + 3)2 ).

98 Réponse a.
3
99 3 ln(√2 + 1) + ln(5√2 − 7) = ln((√2 + 1) ) + ln(5√2 − 7) = ln(5√2 + 7) + ln(5√2 − 7) = ln(1) = 0.

1 1
100 1. a. ln(4) b. ln(10).
1
2. ln(𝑛 + 1).

260
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

101 a. Les fonctions f et g ne sont pas égales : f est définie sur ]0 ; +[ et g est définie sur
] ; 1[  ]0 ; +[.
b. Les fonctions f et g ne sont pas égales : f est définie sur ]0 ; 1[  ]1 ; +[ et g est définie
sur ]1 ; +[.

𝑥 1 𝑥 𝑥+1
102 a. ln(𝑥 + 1) + ln(1 + 𝑥) = ln(𝑥 + 1) + ln( ) = ln(1) = 0.
𝑥
2 2
b. ln(√e + 𝑥 − √𝑥) + ln(√e + 𝑥 + √𝑥) = ln(√e + 𝑥 − √𝑥 ) = ln(e) = 1.

3 3 1
103 Pour tout entier n  N, vn+1 = ln(2𝑛+1 ) = ln(2𝑛) + ln(2) = vn  ln(2).
(vn) est une suite arithmétique de raison ln(2).

104 Si (un) est une suite géométrique de premier terme u0 et de raison q,


vn+1 = ln(q  un) = ln(q) + ln(un) = ln(q) + vn.
Ainsi, (vn) est une suite arithmétique de premier terme v0 = ln(u0) et de raison r = ln(q).

105 1. Proposition vraie.


2. a. Réciproque : « Si f est une fonction telle que pour tous nombres réels a et b de ]0 ; +[,
on a f (ab) = f (a) + f (b) alors f est la fonction logarithme népérien. »
b. Réciproque fausse, car on peut aussi avoir par exemple f (x) = 2ln(x).

106 1. 2ln(T) = ln(k) + 3 ln(d).


3 1
2. ln(T) = 2ln(d) + 2ln(k).
3 1
Les points de coordonnées (ln(d) ; ln(T)) sont alignés sur la droite d’équation y = 2x + 2ln(k).

107 1. Vrai : ln (a7) – ln (a–2) = ln (a3) + ln (a6) = ln (a9).


2. Vrai : ln3 + ln(x) + ln(x + 5) = ln(3x(x + 5)) = ln(3x² + 15x).

108 1. L’équation est définie si et seulement si x > 4.


Solution : x = 5.
17
2. L’équation est définie si et seulement si x < 0 ou x > .
2
1
Solutions : x = − 2 ou x = 9.

109 1. L’inéquation est définie si et seulement si x > 0.


Ensemble des solutions : ]0 ; 40].
2. L’inéquation est définie si et seulement si x > 5.
Ensemble des solutions : ]5 ; 9].

110 1. L’équation est définie si et seulement si x > 32.


Solution : x = 34.
2. L’équation est définie si et seulement si x < 2 ou x > 32.
Solutions : x = 0 ou x = 34.

111 1. Proposition vraie : l’équation ln(x) + ln(x – 1) = ln 6 a pour solution 3, alors que
l’équation ln(x(x – 1)) = ln 6 a pour solutions –2 et 3.

261
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. Réciproque : « Si a est solution de l’équation ln(x(x – 1)) = ln 6, alors a est solution de


l’équation ln(x) + ln(x – 1) = ln 6 ». Cette réciproque est fausse.

112 1. On développe (x – 3)(2x2 + 3x – 2) et on obtient 2x3 – 3x2 – 11x + 6.


3
2. Condition d’existence : x > 2.
Solution : x = 3.

113 Conditions d’existence : x > 0 et y > 0.


Il y a deux couples solutions : (5 ; 25) et (25 ; 5).

1
114 1. Condition d’existence : x > 3.
1 1
Pour x > 3, l’inéquation équivaut à 3x(x – 1)  0. Ensemble des solutions : ]3 ; 1].
2. Condition d’existence : x > 3.
Pour x > 3, l’inéquation équivaut à 3x(x + 1)  0. Il n’y a aucune solution.

1
115 1. Condition d’existence : x > 3.
1 1
Pour x > 3, l’inéquation équivaut à 3x(x – 1)  0. Ensemble des solutions : ]3 ; 1].
1
2. Condition d’existence : x > 2.
1
Pour x > , l’inéquation équivaut à ln(3x  1) + ln(2x  1)  ln(2) soit à 6x2  5x  1  0.
2
1
Ensemble des solutions : ]2 ; 1].

116 n = 10.

117 1. n = 13 2. n = 55

118 1. On cherche le plus petit entier naturel n tel que 3,5  0,98n  3 soit n = 8 ; c’est-à-dire
en 2027.
2. On cherche le plus petit entier naturel n tel que 1,7  1,025n  2,23 soit n = 11 ; c’est-à-dire
en 2030.
3. On cherche le plus petit entier naturel n tel que 1,7  1,025n  3,5  0,98n soit n = 17 ;
c’est-à-dire en 2036.

119 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1.

2. On cherche le plus petit entier naturel n tel que 1,08n  104 soit n0 = 120.

262
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

𝑥−1
120 1. On a f ’(x) , soit :
𝑥

x 0 1 +
f ’(x)  0 +

f (x)
0
Donc f(x)  0 sur ]0 ; +[, soit ln(x) ≤ x – 1.
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎 𝑏 𝑐 𝑎𝑏𝑐
2. ln (𝑚) + ln (𝑚) + ln (𝑚)  𝑚 + 𝑚 + 𝑚 − 3, soit ln ( 𝑚3 )  0 donc abc  m3.

𝑥 𝑥
121 1. ex – xn = 0  ln(ex) = ln(xn)  𝑛 = ln(x) soit ln(x)  𝑛 = 0.
𝑥 𝑛−𝑥
2. Posons fn(x) = ln(x)  𝑛. On a fn’(x) = , soit :
𝑛𝑥

x 0 n +
fn’(x) + 0 
ln(n)  1
fn(x)
 
fn(x) = 0 possède deux solutions si et seulement si ln(n)  1 > 0 c’est-à-dire n > e ;
soit pour n  3.
3𝑥 + 5 3𝑥 + 5
122 1. lim = 0 et lim = .
𝑥→0 ln 𝑥 𝑥→1 ln 𝑥
La courbe représentative de f admet une asymptote verticale d’équation x = 1.
5𝑥
2. lim ln (2𝑥 − 4) = +.
𝑥→2

𝑥 3 𝑥 3
123 lim (3 − ln 𝑥 ) = + et lim (3 − ln 𝑥) =  .
𝑥→+∞ 𝑥→1
La courbe représentative de f admet une asymptote verticale d’équation x = 1.

124 1. a. lim 𝑓(𝑥) = .


𝑥→0
b. La courbe représentative de f admet une asymptote verticale d’équation x = 0.
2. a. f(x) = ln(x)(3  2ln(x)).
b. lim 𝑓(𝑥) = .
𝑥→+∞

125 1. lim ℎ(𝑥) = +.


𝑥→e
La courbe représentative de h admet une asymptote verticale d’équation x = e.
3 3
ln(𝑥)(2 + ) 2+
ln( 𝑥) ln( 𝑥)
2. a. h(x) = 1 = 1
ln(𝑥)(1 − ) 1−
ln( 𝑥) ln( 𝑥)

b. lim ℎ(𝑥) = 2.
𝑥→+∞
La courbe représentative de h admet une asymptote horizontale d’équation y = 2.

126 1. lim(2 − √𝑥) ln(𝑥) =  2. lim (2 − √𝑥) ln(𝑥) = 


𝑥→0 𝑥→+∞
𝑥>0
263
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2
127 1. lim ln(𝑥² + 3𝑥 + 2) = + 2. lim ln(1 + 𝑥 2 ) = 0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

3+𝑥 2𝑥 + 3
128 1. lim ln(1 − 𝑥) = + 2. lim ln(4 − 𝑥 2 ) = +
𝑥→1 𝑥→−2
𝑥<1 𝑥<−2

ln(𝑥)
129 1. lim =0 2. lim 𝑥 3 − ln(𝑥) = +
𝑥→+∞ 𝑥+3 𝑥→+∞
𝑥
3. lim(𝑥 3 ln(𝑥 3 )) = 0. 4. lim (𝑥 − ln(𝑥)) = 0.
𝑥→0 𝑥→0
𝑥>0 𝑥>0

ln( 𝑥) − 3𝑥 (ln(𝑥))2 + 2 ln( 𝑥) − 3


130 1. lim 3 =0 2. lim =0
𝑥→+∞ 2𝑥 𝑥→+∞ 𝑥3

131 1. lim 𝑥 2 ln( √𝑥) = 0 2. lim √𝑥 ln(𝑥) = 0


𝑥→0 𝑥→0

𝑥+2 1
132 1. lim ( )=  2. lim ( + ln(𝑥)) = +
𝑥→0 𝑥 2 ln(𝑥) 𝑥→0 𝑥
𝑥>0 𝑥>0

ln(𝑥)
133 1. lim = 0. 2. lim 𝑥 2 + 2𝑥 − 3 − ln(𝑥) = +.
𝑥→+∞ √𝑥 𝑥→+∞

ln(𝑥) − 5𝑥 ln(𝑥)
134 1. lim =0 2. lim =0
𝑥→+∞ 3𝑥 2 𝑥→+∞ 𝑥 + 1

ln(𝑥 3 ) ln(𝑋)
135 1. Faux : lim = lim =0
𝑥→+∞ 𝑥3 𝑋→+∞ 𝑋
𝑥2 1 1
2. Vrai : lim ln(𝑥 2 ) = lim 2 = lim ln(𝑋) = +
𝑥→+∞ 𝑥→+∞ ln(𝑥 ) 𝑋→+∞
𝑥2 𝑋

136 1. lim 𝑓(𝑥) = + et lim 𝑓(𝑥) = +.


𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2𝑥 + 3
2. f ’(x) = 𝑥 2 + 3𝑥 + 4, du signe de 2x + 3.
3 3
f est décroissante sur ] ; − 2] et croissante sur [− 2 ; +[.

137 1. lim 𝑓(𝑥) =  et lim 𝑓(𝑥) = +.


𝑥→0 𝑥→+∞
𝑥+2
2. f ‘(x) = 𝑥(𝑥 + 1) ; f ‘(x) > 0 si x > 0.
x 0 +
f ’(x) +
+
f (x)


138 1. a. lim 𝑓(𝑥) = + et lim 𝑓(𝑥) = 0.


𝑥→+∞ 𝑥→−∞
b. La courbe Cf admet la droite d’équation y = 0 pour asymptote horizontale.
264
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

e𝑥
2. f ’(x) = e𝑥 +1 ; f ‘(x) > 0 sur ℝ.’
x  +
f ’(x) +
+
f (x)
0
3. D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = m admet une
unique solution pour tout réel m de ]0 ; +[.
1
4. Équation de la tangente a Cf au point de coordonnées (0 ; ln(2)) : y = 2x + ln(2).
5. f (x) – x = ln(1 + ex)  ln(ex) = ln(1 + e–x) > 0, donc f (x) > x pour tout réel x.
Cf est toujours située au-dessus de (d).
6.

30
139 1. f ’(x) = 𝑥(1 − 𝑥) ; f ’(x) > 0 sur ]0 ; 1[, donc f est strictement croissante sur ]0 ; 1[.
2
e3 e4
2. f (x) = 20 équivaut à x = 2 et f (x) = 120 équivaut à x = e4 + 20.
e3 + 20
2
e3 e4
f étant strictement croissante, 20 < f (x) < 120 équivaut à 2 < x < e4 + 20
e3 + 20
soit 0,08 < x < 0,73 Le diamètre du tronc est compris entre 8 cm et 73 cm environ.

140 1. Il faut x + 3 > 0 et x  5 > 0, soit x > 5.


2. a. On utilise la propriété fondamentale ln(a) + ln(b) = ln(ab) pour le membre de gauche et
la propriété n  ln(a) = ln(an) pour le membre de droite.
b. On obtient (x + 3)(x  5) = 32 soit x² –2x –24 = 0.
3. Comme il faut que x > 5, l’équation possède une seule solution x = 6.

141 1. a. lim 𝑓(𝑥) = .


𝑥→0
ln(𝑥)
b. lim = 0.
𝑥→+∞ 𝑥 2
c. lim 𝑓(𝑥) = 0.
𝑥→+∞
d. La courbe C admet la droite d’équation x = 0 pour asymptote verticale et la droite
d’équation y = 0 pour asymptote horizontale.
265
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1
× 𝑥 2 − (1 + ln(𝑥)) × 2𝑥 −1 − 2 ln(𝑥)
2.a. f ‘(x) = 𝑥 = .
𝑥4 𝑥3
1

b. Pour x > 0, –1 – 2ln(x) > 0 ⇔ x < e 2
1 1
f ’(x) > 0 sur ]0 ; e− 2 [ et f ’(x) < 0 sur ]e− 2 ; +[.
c.
1
x 0 e− 2 +
f ’(x) + 0 
1
e
2
f(x)
 0
–1
3. a. f (x) = 0 ⇔ x = e .
Le point d’intersection a pour coordonnées (e–1 ; 0).
b. f (x) < 0 sur ]0 ; e–1[ ; f (x) > 0 sur ]e–1 ; +[ et f (x) = 0 pour x = e–1.

Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.

11
142 A = − ln(3),
2
3
B = 8ln(3)  2 ln(2),
9
C = ln(3) + ln(2) + 2,
3 3
DE = 2  2ln(3)  2ln(2),

2√3 + 4 2 2√3 + 4 2√3 + 4


143 2ln(√3 1) + ln( ) = ln((√3 − 1) ( )) = ln((4 − 2√3) ( )) = ln(1) = 0.
4 4 4

𝑥2 1
144 2ln x  ln(x² + 1) = ln( ) = ln ( 1 ).
𝑥2 + 1 1+ 2
𝑥

e𝑥 + 1
145 1. ln(ex + 1)  x = ln(ex + 1)  ln(ex) = ln( ) = ln(1 + ex).
e𝑥
2. f(x) > 0 pour tout x réel.

146 1. Conditions d’existence : x  ] ; 5[.


Solution : x = 5  e2.
2. x = −√ln 3 − 1 ou x = √ln 3 − 1.

147 1. Conditions d’existence : x  ];0[  ]2;+[.


Valeurs solutions : x  [2 ; 0[  ]2 ; 4].
1 5
2. x  [3 ln (2) ; +∞[.
3. Conditions d’existence : x  ]0 ; +[.

266
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2
Valeurs solutions : x  ]0 ; e3 [ ∪ ]e5 ; +∞[.

148 1. Conditions d’existence : x  ]3 ; +[. Solution : x = 8.


2. Conditions d’existence : x  ]3 ; +[. Pas de solution.

149 1. Conditions d’existence : x  ]3 ; +[. Pas de solution.


1 1 1
2. Conditions d’existence : x ]− 2 ; 4[. Solution : x  ]− 2 ; 2[ ∪ ]3 ; 4[.

150 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1.

2. 500 × 1,05n − 400  1 000 soit n  22.

151 1. P(3)  0,4674 soit environ 47 %.


2. P(t)  0,9 soit 11 jours.

3𝑥 + 2
152 1. lim (ln(𝑥) − 1) = 0.
𝑥→0
𝑥>0
3𝑥 + 2
lim (ln(𝑥) − 1) = .
2. 𝑥→e
𝑥<e
La droite d’équation x = e est asymptote verticale à la courbe.

153 1. lim 𝑓(𝑥) = +.


𝑥→+∞
2. lim 𝑓(𝑥) = +.
𝑥→0
𝑥>0
La droite d’équation x = 0 est asymptote verticale à la courbe.

𝑥2 − 9
154 1. lim ln (𝑥 2 + 1) = .
𝑥→3
𝑥>3
𝑥2 − 9
lim ln (𝑥 2 + 1) = 0.
𝑥→+∞
2. La droite d’équation x = 3 est asymptote verticale à la courbe.
La droite d’équation y = 0 est asymptote horizontale à la courbe.

155 1. lim (𝑥 + 1)2 ln(𝑥 + 1) =0.


𝑥→−1
𝑥>−1
1
2. lim = +.
𝑥→0 𝑥 2 ln(1)
𝑥>0 𝑥

𝑥 √𝑥
156 1. lim = +.
𝑥→+∞ ln( 𝑥)

267
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. lim 2𝑥 3 − 1 − ln(𝑥) = +.


𝑥→+

157 f ’(x) = ex  3.
f est décroissante sur ] ; ln(3)] et croissante sur [ln(3) ; +[.

𝑥−5
158 1. lim ln (𝑥 + 2) = +.
𝑥→−2
𝑥<−2
𝑥−5
lim ln (𝑥+2) = 0.
𝑥→−∞
La droite d’équation x = 2 est asymptote verticale à la courbe.
La droite d’équation y = 0 est asymptote horizontale à la courbe.
7
2. f ’(x) = (𝑥 − 5)(𝑥 + 2).
f est croissante sur ] ; 2[.

159 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages : question 4 il faut lire
« Montrer que l’équation g(x) = 10 possède deux solutions … »
1. lim 𝑔(𝑥) = 0.
𝑥→0
lim 𝑔(𝑥) = .
𝑥→+∞
Pas d’asymptote.
2. g’(x) = 3  ln(x).
g est croissante sur ]0 ; e3] et décroissante sur [e3 ; +[.
3. g(x) est positive sur ]0 ; e4] et négative sur [e4 ; +[.
4. On applique le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires sur ]0 ; e3] et sur [e3 ; +[.
3,72 <  < 3,73 et 43,35 <  < 43,36.

160 1. f(1) = 1 et f ’(1) = 2.


2 𝑎 2𝑥 − 𝑎
2. a. f ’(x) = 𝑥 − 𝑥 2 = .
𝑥2
b. f ’(1) = 2 équivaut à 2  a = 2 soit a = 4.
f(1) = 1 équivaut à a + b = 1 soit b = 5.
4
Ainsi : f (x) = 2ln(x) + 𝑥  5.
3. lim 𝑓(𝑥) = +.
𝑥→+∞
lim 𝑓(𝑥) = +.
𝑥→0
𝑥>0
La droite d’équation x = 0 est asymptote verticale à la courbe.
4. f est décroissante sur ]0 ; 2] et croissante sur [2 ; +[.
5. Deux solutions, une sur ]0 ; 2] et une sur [2 ; +[.

268
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Parcours différenciés - Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.

161 Conditions d’existence : x  ]5 ; +[.


Solution : x = 6.

162 Conditions d’existence : x  ]7 ; +[.


Valeurs solutions : x  ]7 ; 8[.

163 Conditions d’existence : x  ]1 ; 1[]2 ; +[.


1
Valeurs solutions : x  ]1 ; 2]  [3 ; +[.

2𝑥
164 f’(x) = 2ln(x  1) + 𝑥 − 1.

2 ln(𝑥) + 4
165 f’(x) = .
𝑥

−2 ln(𝑥) − 1
166 f’(x) = .
𝑥2

Parcours différenciés – Approfondissements du programme

167 1. a. 𝑥 𝑏 × 𝑥 𝑐 = e𝑏 ln(𝑥) × e𝑐 ln(𝑥) = e𝑏 ln(𝑥)+𝑐 ln(𝑥) = e(𝑏+𝑐) ln(𝑥) = 𝑥 𝑏+𝑐


1 1
b. 𝑥 −𝑏 = e−𝑏 ln(𝑥) = e𝑏 ln(𝑥) = 𝑥 𝑏 .
𝑥𝑏 e𝑏 ln(𝑥)
c. 𝑥 𝑐 = = e𝑐 ln(𝑥) = e𝑏 ln(𝑥)−𝑐 ln(𝑥) = e(𝑏−𝑐) ln(𝑥) = 𝑥 𝑏−𝑐
𝑏 𝑏 ln(𝑥)
d. (𝑥 𝑏 )𝑐 = e𝑐 ln(𝑥 ) = e𝑐 ln(𝑒 )
= e𝑐×𝑏 ln(𝑥) = 𝑥 𝑏×𝑐
e. 𝑥 𝑏 × 𝑦 𝑏 = e𝑏 ln(𝑥) × e𝑏 ln(𝑦) = e𝑏 ln(𝑥𝑦) = (𝑥𝑦)𝑏
f. ln(𝑥 𝑏 ) = ln(e𝑏 ln(𝑥) ) = b ln(x).
2. a. f est dérivable sur ]0 ; +[ car f(x) = eα ln(𝑥) est de la forme e𝑢(𝑥) avec u dérivable
α α
sur ]0 ; +[. De plus f ’(x) = 𝑥 e∝ln(𝑥) = 𝑥 𝑥 α = α𝑥 α−1 .
b. Si  > 0, f ’(x) > 0 sur ]0 ; +[ donc f est strictement croissante.
Si  = 0, f ’(x) = 0 sur ]0 ; +[ donc f est constante.
Si  < 0, f ’(x) < 0 sur ]0 ; +[ donc f est strictement décroissante.
3. Si  > 0 : lim 𝑥 α = lim eα ln(𝑥) = 0 et lim 𝑥 α = lim eα ln(𝑥) = +.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑥>0 𝑥>0
Si  < 0 : lim 𝑥 α = lim eα ln(𝑥) = + et lim 𝑥 α = lim eα ln(𝑥) = 0.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑥>0 𝑥>0
Si  = 0, f(x) = 1 : lim 𝑥 α = 1 et lim 𝑥 α = 1.
𝑥→0 𝑥→+∞
𝑥>0
4. La fonction f1 correspond à la courbe C2.
La fonction f2 correspond à la courbe C3.
La fonction f3 correspond à la courbe C4.

269
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

La fonction f4 correspond à la courbe C1.

168 1. lim 𝑥 𝑥 = lim e𝑥 ln(𝑥) = 1 et lim 𝑥 𝑥 = lim e𝑥 ln(𝑥) = +.


𝑥→0 𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑥>0 𝑥>0
1 ln(𝑥) 1 ln(𝑥)
lim 𝑥 = lim e
𝑥 𝑥 = 0 et lim 𝑥 = lim e
𝑥 𝑥 = 1.
𝑥→0 𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→+∞
𝑥>0 𝑥>0
2. f ’(x) = (ln(x) + 1)xx, du signe de (ln(x) + 1).
1 1
Ainsi f est décroissante sur ]0 ; e] et croissante sur [e ; +∞[.
1
1 − ln(𝑥)
g’(x) = 𝑥 𝑥 , du signe de (1  ln(x)).
𝑥2
Ainsi g est croissante sur ]0 ; e] et décroissante sur [e ; +[.

ln(1 + ℎ) − ln(1) ln(1 + ℎ)


169 1. Soit f(x) = ln(x), on sait que f ’(1) = 1, ainsi lim = lim = 1.
ℎ→0 ℎ ℎ→0 ℎ
𝑥
ln(1 + )
𝑛
2. 𝑥 𝑥 =𝑛
𝑛
𝑥 𝑥 𝑛
ln (1 + ) = ln (1 + )
𝑛 𝑛
𝑥
ln(1 + ) ln(1 + ℎ)
𝑛
3. Pour tout réel x strictement positif lim 𝑥 = lim = 1.
𝑛→+∞ ℎ→0 ℎ
𝑛
𝑥
𝑥 𝑛 ln(1 + )
𝑛
Donc lim ln (1 + 𝑛) = lim 𝑥 𝑥 = x.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛
𝑥 𝑛
4. lim (1 + 𝑛) = ex.
𝑛→+∞

e0+ℎ − e0 eℎ − 1
170 1. Soit f(x) = ex, on sait que f ’(0) = 1, ainsi lim = lim = 1.
ℎ→0 ℎ ℎ→0 ℎ
1
e𝑛 − 1 eℎ − 1
2. un = 1 , lim 𝑢𝑛 = lim = 1.
𝑛→+∞ ℎ→0 ℎ
𝑛

Pour aller plus loin


1 − ln(𝑥)
171 1. f ’(x) = ; lim 𝑓(𝑥) =  et lim 𝑓(𝑥) = 0. D’où le tableau :
𝑥2 𝑥→0 𝑥→+∞
𝑥>0
x 0 e +
f ’(x) + 0 
1
e
f(x)
 0
1
f admet pour maximum e atteint en x = e.
1 1 1
2. f(1) = 0 ; f(e) = e. Si n  3, 0  𝑛  e.
1
D’après le théorème des valeurs intermédiaires l’équation f(x) = 𝑛 admet une unique solution
n sur [1 ; e].
270
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

3. a. La suite (n) semble décroissante.


1 1
b. Pour tout entier n tel que n  3 : 𝑛 + 1 < 𝑛 soit f(n+1) < f(n) ce qui équivaut à n+1 > n car
f est strictement décroissante sur [e ; +[
c. La suite (n) est décroissante et minorée par 1 (n  [1 ; e]) ; elle est donc convergente.
1 𝑛
4.a. f(n) = 𝑛 équivaut à ln(n) = .
𝑛
𝑛 3
Comme la suite (n) est croissante n  3 soit ln(n)  ln(3) ou encore  ,
𝑛 3
3
c’est-à-dire n  𝑛 3 .
3
4. 3 > 0, ainsi lim 𝑛 = +. Donc lim β𝑛 = +.
𝑛→∞ 3 𝑛→+∞

172 Partie A
−𝑥
1. a. f ’(x) = 1 + 𝑥, donc f est décroissante sur [0 ; +[.
b. f (0) = 0, donc f (x)  0 pour x  0.
𝑥2
2. a. g’(x) = 1 + 𝑥, donc g est croissante sur [0 ; +[.
b. g(0) = 0, donc g(x)  0 pour x  0.
1
3. Pour x  0 : f (x)  0 donc ln(1 + x)  x, et g(x)  0 donc ln(1 + x)  𝑥 − 2 𝑥 2 .

Partie B
1×2×3
1. La propriété est vraie pour n = 1, car 12 = 6 .
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
On la suppose vraie pour n soit 12 + 22 + … + n2 = 6
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) (𝑛+1)(𝑛+2)(2𝑛+3)
Alors 1 + 2 + … + n + (n + 1) =
2 2 2 2
+ (n + 1)2 = .
6 6
La propriété est vraie au rang n + 1.
1 2 𝑛
2. vn = ln (1 + 𝑛2 ) + ln (1 + 𝑛2 ) + ⋯ + ln (1 + 𝑛2 ).
On applique la double inégalité (3) à chacun des termes précédents, d’où :
1 1 1 2 1 1
− 2 (𝑛2 )  ln (1 + 𝑛2 )  𝑛2
𝑛2
2 1 2 2 2 2
− 2 (𝑛2 )  ln (1 + 𝑛2 )  𝑛2
𝑛2

𝑛 1 𝑛 2 𝑛 𝑛
− 2 (𝑛2 )  ln (1 + 𝑛2 )  𝑛2
𝑛2
On ajoute membre à membre ces n inégalités :
1 2 𝑛 1 1 22 𝑛2 1 2 𝑛
+ 𝑛2 + ⋯ + 𝑛2 − 2 (𝑛4 + 𝑛4 + ⋯ + 𝑛4 )  vn  𝑛2 + 𝑛2 + ⋯ + 𝑛2
𝑛2
1 𝑛(𝑛 + 1) 1 𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 1 𝑛(𝑛+1)
D’où 𝑛2 × − 2𝑛4 ×  vn  𝑛2 ×
2 6 2
1 1 (𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 1 1
Soit 2 (1 + 𝑛) −  vn  2 (1 + 𝑛)
12𝑛3
1
3. Par le théorème des gendarmes : lim 𝑣𝑛 = 2, d’où lim 𝑢𝑛 = √e.
𝑛→∞ 𝑛→∞

173 1. a. N(I0) = 0.
b. Niveau sonore : 170 décibels.
2. I = 1011 × I0.
3. Intensité acoustique d’un violon : 107 × I0
271
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Pour 10 violons, l’intensité acoustique est 108 × I0, donc le niveau sonore est 80 décibels.
𝐼 𝐼 𝐼
4. N(IC) = N(IB) – 15, d’où 10 log( 𝐼𝐶 ) = 10 log( 𝐼𝐵 )  15 soit log( 𝐼𝐵 ) = 1,5.
0 0 𝐶
𝐼𝐵
Ainsi : 𝐼 = e 1,5ln(10)
≈ 32.
𝐶

174 1. a. f ’(x) = ln(x) + p  1. f est croissante sur ]0 ; e𝑝−1] et décroissante sur [e𝑝−1 ; +[.
Maximum atteint pour xp = e𝑝−1 et ce maximum est f(e𝑝−1) = e𝑝−1
2. Soit p un réel et Sp le sommet de la courbe Cp, on a Sp(e𝑝−1 ; e𝑝−1 ) donc Sp appartient à la
droite d’équation y = x.
Ainsi, tous les points Sp appartiennent à la droite d’équation y = x.
Réciproquement :
Soit S(xS ; xS) un point de la droite d’équation y = x. S est un sommet d’une courbe Cp si et
seulement si il existe un unique réel p tel que e𝑝−1 = xS.
Ce réel p existe si et seulement si xS > 0. On a alors p = 1 + ln(xS).
Finalement : un point de la droite d’équation y = x est un sommet Sp si et seulement si son
abscisse est strictement positive.
Ainsi l’ensemble des sommets Sp est la demi-droite ouverte d’origine O et passant par le point
A(1 ; 1).

175 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1. a. f1(0) = 0 ; f1(1) = 1 ; f1 est continue sur [0 ; 1].
f1’(x) = 3(2x – 1)2 ; f1’(x) > 0, donc f1 est croissante sur [0 ; 1].
b.

c. f1(x)  x équivaut à 0,5  x  1.


Les nuances éclaircies par la fonction de retouche f1 sont celles codées x avec x supérieur ou
égal à 0,5.
2. a. f2(0) = 0 ; f2(1) = 1 ; f2 est continue sur [0 ; 1].
e−1
f2’(x) = 1 + (e − 1)𝑥 ; f2’(x) > 0, donc f2 est croissante sur [0 ; 1].
e−1 (e − 2) −(e − 1)𝑥
b. g’(x) = 1 + (e − 1)𝑥 − 1 = ,
1 + (e − 1)𝑥
c. g’(x) du signe de (e − 2) − (e − 1)𝑥.

272
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

e−2 e−2 e−2


g est croissante sur [0 ; ] et décroissante sur [e − 1 ; 1], elle admet un maximum en e − 1.
e−1
e−2
Sa valeur est g(e − 1) ≈ 0,12.
e−2
d. e − 1 ≈ 0,42. Ainsi, l’application du corollaire du théorème des valeurs intermédiaires à la
e−2 e−2
fonction g sur les intervalles [0 ; e − 1] et [e − 1 ; 1] montre que l’équation g(x) = 0,05 admet
deux solutions α et β.
On trouve 0,08 < α < 0,09 et 0,85 < β < 0,86.
3. a. La variable c compte les valeurs de x comprises entre 0 et 1 avec un pas de 0,01 telles
que l’écart entre f (x) et x est au moins égal à 0,05. Donc c dénombre les modifications de
nuance perceptibles visuellement à partir de nuances données avec un pas de 0,01.
b. La valeur est retournée est 77.

176 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages : la question 1.a. est en
fait la question 1. Et la question 1.b. est en fait la question 2.
1 1
1. a. x  2x2 ≤ ln(1 + x) équivaut à x  ln(1 + x) ≤ 2 x2.
1
L’erreur commise est : x  ln(1 + x) ≤ x2.
2
b. Pour x = 0,14, on obtient une erreur inférieure à 0,0098.
𝑡 𝑛 ln(2)
3. On veut n tel que (1 + 100)  2 soit n  𝑡
ln(1 + )
100
100ln(2)
4. En utilisant l'approximation ln(1 + x) ≈ x, l'inégalité précédente devient n  𝑡
70
On obtient n = environ.
𝑡
𝑡 𝑛 100 ln(3)
5. Pour tripler le capital, on veut n tel que (1 + 100)  3 soit n  .
𝑡
110
On obtient n = environ.
𝑡
𝑡 𝑛 100 ln(10)
Pour décupler le capital, on veut n tel que (1 + 100)  10 soit n  .
𝑡
230
On obtient n = environ.
𝑡

177 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages : question 1 il faut lire
« Démontrer que pour tout x dans ]–1 ; 1[, ln (1 + x)  x »
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
𝑥
1. f ’(x) = 𝑥 + 1, sur ]1 ; 1[, f est décroissante sur ]1 ; 0] et croissante sur [0 ; 1[.
Le minimum de f est f(0) = 0, donc f est positive sur ]1 ; 1[. Ainsi ln(1 + x)  x.
1
2. a. Si k entier naturel non nul, 1  𝑘  1.
1 1 1
Alors ln (1 + 𝑘)  𝑘 ce qui équivaut à ln(𝑘 + 1) − ln(𝑘)  𝑘.
1
b. Si k est un entier naturel non nul, 1  − 𝑘 + 1  1.
1 1 1
Alors ln (1 − 𝑘 + 1)  − 𝑘 + 1 ce qui équivaut à ln(𝑘 + 1) − ln(𝑘)  𝑘 + 1.
3. a. On a :
1
ln(2) − ln(1)  1

273
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1
ln(3) − ln(2)  2

1
ln(𝑛 + 1) − ln(𝑛)  𝑛
En ajoutant membre à membre ces n inégalités, on obtient :
1 1 1
ln(𝑛 + 1) − ln(1)  1+ 2 + 3 + ⋯ + 𝑛 soit ln(𝑛 + 1)  un.
b. Comme lim ln(𝑛 + 1) = +, la suite (un) diverge.
𝑛→∞
4. a. On a vn = 𝑢𝑛 − ln(𝑛)  𝑢𝑛 − ln(𝑛 + 1)  0.
1
b. vn+1  vn = 𝑛+1  ln(n+1) + ln(n)  0 d’après l’inégalité (2). Donc vn+1  vn
5. La suite (vn) est décroissante et minorée par 0, donc elle converge.
6. a.

b. lim 𝑣𝑛  0,5772157.
𝑛→∞

178 Le tremblement de terre le plus puissant jamais enregistré est celui du 22 mai 1960 au
Chili avec une magnitude estimée de 9,5. Ce tremblement de terre a fait plusieurs milliers de
morts et occasionné de nombreux dégâts matériels.
Le vendredi 13 septembre 2019, un tremblement de terre de magnitude 4,8 s’est produit en
Martinique sans faire de victime ni occasionner de dégâts.
Si la magnitude du premier séisme est à peu près le double de celle du second, il a pourtant
libéré plus de 11 millions fois plus d’énergie que le séisme qui a eu lieu en Martinique.
Explication :
Lors d’un séisme de magnitude M, l’énergie sismique E, exprimée en joules, est telle que :
3
log(E) = 4,8 + 2  M, où log est la fonction logarithme décimal définie sur ]0 ; +[ par
ln(𝑥)
log(x) =
ln(10)
Si on note E1 l’énergie sismique d’un séisme de magnitude M1 et E2 l’énergie sismique d’un
𝐸 3
séisme de magnitude M2, on a : log (𝐸1 ) = 2 (𝑀1 − 𝑀2 )
2
Si E1 est l’énergie sismique d’un séisme de magnitude M1 = 9,5 et E2 est l’énergie sismique
d’un séisme de magnitude M2 = 4,8, on a :
𝐸 3 𝐸
log (𝐸1 ) = 2(9,5  4,8) soit 𝐸1  11 220 185.
2 2

274
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

179  On appelle fonction logarithme décimal la fonction notée log, définie sur ]0 ; + ∞[
ln(𝑥)
par log (x) = ln(10) . On a alors : log (1) = 0 et log (10) = 1.
De plus, pour tout entier n : log(10n) = n.
 Le potentiel hydrogène, noté pH, permet de mesurer l’acidité d’une solution.
Il est lié à la concentration en ions oxonium H3O+ dans la solution.
C’est un nombre sans unité compris entre 0 et 14. Sa valeur est définie par la relation :
pH = log[H3O+]
où [H3O+] est la concentration en ions oxonium H3O+ exprimée en moles par litre.
Les solutions acides sont les solutions de pH < 7, les solutions basiques sont les solutions de
pH > 7.
Quelques valeurs de pH :
Si [H3O+] = 1 mol.L1 alors pH = log (100) et donc pH = 0.
Si [H3O+] = 101 mol.L1 alors pH = log (101) et donc pH = 1.
Si [H3O+] = 102 mol.L1 alors pH = log (102) et donc pH = 2.
Et ainsi de suite jusqu'à la concentration [H3O+] = 1014 mol.L1 où pH = 14.
Ainsi, plus la concentration en ions oxonium est faible, plus le pH augmente et plus la
solution est basique.
Le pH d’une solution dont la concentration a décuplé a sa valeur qui diminue d’une unité.

1 𝑘+1
180 1. 𝑢𝑛 = ∑𝑘=𝑛 𝑘=𝑛
𝑘=1 ln (1 + 𝑘) = ∑𝑘=1 ln ( 𝑘
) = ln(n + 1).
2. La suite (un) a pour limite + : elle diverge.

𝑥
181 Sur ]1 ; +[, x  kln(x) = 0 équivaut à ln(𝑥) = k.
𝑥 ln(𝑥) − 1
Soit g(x) = ln(𝑥), g'(x) = (ln(𝑥))2
, ainsi :
x 1 e +
g’(x)  0 +
+ +
g(x)
e
Si 0 < k < e, pas de solution à l’équation g(x) = k, aucun point d’intersection entre Ck et l’axe
des abscisses.
Si k = e, une solution à l’équation g(x) = k, un point d’intersection entre Ck et l’axe des
abscisses.
Si k > e, deux solutions à l’équation g(x) = k, deux points d’intersection entre Ck et l’axe des
abscisses.

182 Soit M(x ; ln(x)) un point de la courbe représentative de la fonction ln.


𝑥 2 + ln(𝑥)
Soit d(x) = OM. Alors d(x) = √𝑥 2 + (ln(𝑥))2 et d'(x) = .
𝑥√𝑥 2 + (ln(𝑥))2
d'(x) a le même signe que 𝑥 2 + ln(𝑥).
 Étude du signe de g(x) = 𝑥 2 + 𝑙𝑛(𝑥)
2𝑥 2 + 1
g'(x) = donc g'(x) > 0. Ainsi g est continue et strictement croissante sur ]0 ; +[.
𝑥
lim 𝑔(𝑥) =  et lim 𝑔(𝑥) = + ; donc 0  ]lim 𝑔(𝑥) ; lim 𝑔(𝑥)[.
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→+∞
275
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation g(x) = 0 possède une
unique solution  sur ]0 ; +[ :   0,653.
Ainsi g(x) < 0 sur ]0 ; α[ ; g(x) > 0 sur ]α ; +[ et g(x) = 0 pour x = α.
 Recherche du minimum de la fonction d
x 1  +
d’(x)  0 +
+ +
d(x)
d()
La distance minimale de O à la courbe de ln est atteinte en α, et cette distance est d(), soit
environ 0,78.

𝑎 + 𝑏 ln(𝑎) + ln(𝑏) 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏


183 I a pour coordonnées ( ; ) ; J a pour coordonnées ( ; ln ( )).
2 2 2 2
𝑎+𝑏 ln(𝑎) + ln(𝑏)
yJ  yI = ln ( )−
2 2
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 1 𝑎+𝑏 2 1 (𝑎 + 𝑏)2
= ln ( ) − ln √𝑎𝑏 = ln (2√𝑎𝑏) = 2 ln ((2√𝑎𝑏) ) = 2 ln ( ).
2 4𝑎𝑏
(𝑎 + 𝑏)2 1 (𝑎 + 𝑏)2
Or (𝑎 + 𝑏)2 − 4𝑎𝑏 = (𝑎 − 𝑏)2  0. Donc  1 et 2 ln ( )  0.
4𝑎𝑏 4𝑎𝑏
Ainsi yJ  yI  0, ce qui prouve que J est toujours « au-dessus » de I.

Travaux pratiques

TP1 Problèmes de tangentes


Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages : la question 4.a. est en fait
la question 3.a
Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.

Partie A
1. a. Voir le fichier logiciel.
b. Un seul réel a répond au problème, a = 0,6 à 0,1 près.
1
2. a. TM : y = 𝑎x + ln(a)  1 ; TN : y = eax + ea  aea.
1
TM et TN sont parallèles si et seulement si 𝑎 = ea.
1
b. h'(x) = e𝑥 + 𝑥 2 ; donc h est strictement croissante sur ]0 ; +[.
lim ℎ(𝑥) =  et lim ℎ(𝑥) = + ; donc 0  ]lim 𝑔(𝑥) ; lim 𝑔(𝑥)[.
𝑥→0 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥→+∞
D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation h(x) = 0 possède une
unique solution  sur ]0 ; +[. On obtient   0,57.
c. Il existe un unique réel  tel que les tangentes TM et à TN soient parallèles.
4. a. h(x) < 0 sur ]0 ; α[ ; h(x) > 0 sur ]α ; +[ et h(x) = 0 pour x = α.
b. Sur ]0 ; α[ TM est plus pentue que TN ; sur ]α ; +[ TM est moins pentue que TN.

276
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Partie B
1. Voir le fichier logiciel.
Pour a  4,5 et b  1,5, ainsi que pour a  0,21 et b  1,55, les tangentes TA et TB semblent
confondues.
1
2. TA : y = 𝑎x + ln(a)  1 ; TB : y = ebx + eb  beb.
1
3. Les droites TA et TB sont confondues si et seulement si 𝑎 = eb et ln(a)  1 = eb  beb.
ln(𝑥) 1 −(ln(𝑥) + 𝑥)
4. a. f '(x) = − −𝑥= .
𝑥2 𝑥2
1 1 1
b. ln(x) + x > 0 équivaut à x > ln(𝑥) soit ex > 𝑥 ou encore ex  𝑥 > 0.
c. f est croissante sur ]0 ; α] et décroissante sur [α ; +[.
d. lim 𝑓(𝑥) =  ; lim 𝑓(𝑥) =  et f(α)  2,33 > 0.
𝑥→0 𝑥→+∞
0  ]lim 𝑓(𝑥) ; 𝑓(𝛼)[ et 0  ]𝑓(𝛼); lim 𝑔(𝑥)[.
𝑥→0 𝑥→+∞
D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f(x) = 0 possède une
solution unique x1 sur ]0 ; α[ et une solution unique x2 sur ]α ; +[.
x1  0,21 et x2  4,68.

TP2 Algorithme de Briggs


Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.

A. Étude préliminaire
𝑓(𝑎 + ℎ) − 𝑓(𝑎)
1. lim = f ’(a).
ℎ→0 ℎ
1
2. a. g'(x) = 𝑥 et g'(1) = 1.
ln(1 + ℎ) ln(1 + ℎ) − ln(1)
b. lim ℎ
= lim = g'(1) = 1.
ℎ→0 ℎ→0 ℎ

B. Étude de l’algorithme
1 1 1 1
1. u1 = 𝑎(2) ; u2 = 𝑎(4) ; u3 = 𝑎(8) et u4 = 𝑎(16) .
1 1
2. Pour tout entier n, vn+1 = ln(un+1) = ln(√𝑢𝑛 ) = 2 ln(un) = 2 vn.
1
(vn) est la suite géométrique de raison 2 et de premier terme v0 = ln(a).
1 𝑛
3. a. vn = ln(a)  (2) .
1 𝑛 1 𝑛 1 𝑛 1
ln(𝑎)×( ) ( )
b. un = e = 2 = 𝑎 (2 ) = 𝑎 ( 2 𝑛 ) .
(eln(𝑎) ) 2
4. lim 𝑣𝑛 = 0 donc lim 𝑢𝑛 = 1.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
5. On pose h = un  1 quand n est « assez grand », h = un  1 est proche de 0, on peut utiliser
l’approximation ln(1 + (un  1)) ≈ un  1, soit ln(un) ≈ un  1.
𝑛 1
6. ln(𝑢𝑛 (2 ) ) = 2𝑛 ln(𝑢𝑛 )  2𝑛 (𝑢𝑛 − 1) = 2𝑛 (𝑎(2𝑛) − 1).
1 (2𝑛 )
(2𝑛 )
7. ln(𝑢𝑛 )= ln ((𝑎(2𝑛) ) ) = ln(a), d’où l’égalité.

277
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

C. Programmation de l’algorithme
1.

2. L’écart entre la valeur contenue dans la variable u et le réel 1 est inférieur à 0,001.
3.

4. On obtient des valeurs approchées de ln(a) de plus en plus précises.

Cap vers le bac

Sujet A
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. Réponse c.
2. Réponse b.
3. Réponse c.
4. Réponse d.
5. Réponse c.
6. Réponse c.
7. Réponse d.

Sujet B
1. lim 𝑓(𝑥) = +, la droite d’équation x = 0 est asymptote verticale à la courbe.
𝑥→0
2
2 (𝑙𝑛(√𝑥))
𝑙𝑛(√𝑥) 1 1 (ln( 𝑥))2
2. a. 4 ( ) =4 2 = 4 × 4 (ln( 𝑥))2 × 𝑥 = = f(x).
√𝑥 (√𝑥) 𝑥
𝑙𝑛(𝑋) 2
b. lim 𝑓(𝑥) = lim 4 ( ) = 0.
𝑥→+∞ 𝑋→+∞ 𝑋
La droite d’équation y = 0 est asymptote horizontale à la courbe.

278
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1
2 × ln(𝑥) × 𝑥 − (ln(𝑥))2 × 1 ln( 𝑥)(2 − ln( 𝑥))
𝑥
3. a. f '(x) = =
𝑥2 𝑥2
b.
x 0 1 e2 +
ln(x) – 0 + +
2  ln(x) + + 0 –
f '(x) – 0 + 0 –
4
c. f(1) = 0 ; f(e2) = e2  0,54.
3. D’après le tableau de variation donné dans l’énoncé, l’équation f(x) = 1 admet une solution
unique sur ]0 ; +∞[ ; cette solution α appartient à l’intervalle ]0 ; 1[.
On a : 0,49 < α < 0,50

Sujet C
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
Partie A
1. Une seule solution : x = 0.
2. lim 𝑓(𝑥) = .
𝑥→−∞
(𝑥−1)2
f '(x) = 𝑥 2 +1
f est dérivable sur ℝ et sa dérivée est strictement positive sur ℝ, sauf pour x = 1 : f '(1) = 0.
f est strictement croissante sur ℝ.
3. Pour tout x de [0 ; 1] : f(0) < f(x) < f(1) soit 0 < f(x) < 1  ln(2) < 1.
4. a. La fonction valeur(A) retourne la plus petite valeur entière de N pour laquelle f(N) est
supérieur ou égal à A.
b. valeur(100) retourne la valeur 110.

Partie B
1. Pour tout entier naturel n, notons Pn la propriété : un ∈ [0 ; 1].
P0 est vraie.
Supposons Pn vraie, c’est-à-dire 0  un  1.
D’après la question 3., on a : 0  f(un)  1 soit 0  un+1  1.
Donc Pn+1 est vraie.
2. un+1  un = ln(un2 + 1).
un2 + 1  1 donc ln(un2 + 1)  0. Ainsi un+1  un  0, la suite (un) est décroissante.
3. (un) est décroissante et minorée par 0, donc elle converge.
4. f(l) = l, soit l = 0.

279
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
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Sujet D
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
6 𝑥 2 − 7𝑥 + 6
1. f ′(x) = 𝑥 − 7 + 𝑥 = .
𝑥
2. a.
X 1 6 9
f ’(x) 0  0 +
f 7,5 4,68
0,75
b. Sur [6 ; 9], f (x) < 5, pas de solution, sur [1 ; 6] une solution : on applique le corollaire du
théorème des valeurs intermédiaires.
c. 2,55 <  < 2,56.
d. La variable X contient la valeur 2,56, première valeur au centième pour laquelle Y  5.
3. Le coût moyen est minimum pour une production de 600 pneus, ce coût moyen est
d’environ 75 euros.

Sujet E
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
1. a. f(1) = 2 ; f ’(1) = 0.
𝑏
× 𝑥 − (𝑎 + 𝑏 ln(𝑥)) × 1 (𝑏 − 𝑎) − 𝑏 ln(𝑥)
b. f '(x) = 𝑥 =
𝑥2 𝑥2
c. f(1) = 2, d’où a = 2 ; f ’(1) = 0 d’où b  2 = 0 ou encore b = 2.
−2 ln(𝑥)
2. a. f '(x) = .
𝑥2
b. lim 𝑓(𝑥) =  et lim 𝑓(𝑥) = 0.
𝑥→0 𝑥→+∞
c.

3. a. f est continue et strictement croissante sur ]0; 1[ et 1  ] lim 𝑓(𝑥) ; 2[.


𝑥→0
Donc d’après le corollaire au théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f(x) = 1 possède
une unique solution α sur]0 ; 1[.
b. 5 <  < 6, n = 5
4. a. Cette fonction retourne les deux bornes d’un encadrement du nombre α obtenu par la
méthode de dichotomie, avec une amplitude inférieure à 0,1.
b. Pour que cette fonction retourne les bornes d’un encadrement de β avec la même précision,
il faut modifier l’initialisation ligne 4 : a=5 ; b=6.

280
Chapitre 7 Fonction logarithme népérien
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Chapitre 8
Fonctions trigonométriques

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Le programme traité dans ce chapitre est relatif à l’étude des fonctions
trigonométriques (dérivée, variations et courbes représentatives).
Une première partie des capacités attendues porte sur la résolution de l’équation
cos x = a et la résolution de l’inéquation cos x  a. Nous avons fait le choix de détailler
la démarche (à l’aide de représentation d’un cercle trigonométrique) pour une
résolution tant dans [– π ; π] que dans [0 ; 2π].
Une seconde partie porte sur la résolution de problème (notamment
géométrique). L’élève commence par travailler sur les techniques de bases (propriétés
de parité et de périodicité, calculs de dérivées, calculs de dérivées, résolutions
d’équations et d’inéquations trigonométriques). Il continue et termine avec l’étude de
fonctions trigonométriques, en réinvestissant les acquis précédents. Les problèmes dits
« concrets » seront des supports d’exercices, que l’on trouvera en fin de section « Pour
s’entraîner », dans la section « Pour aller plus loin » ou dans les sujets de préparation à
l’épreuve du baccalauréat.
2 Les objectifs des activités
Les activités permettent de tracer la courbe de la fonction cos inus (activité 1),
de découvrir la dérivée de la fonction sin us (activité 2), d’étudier une fonction
trigonométrique liée à une situation concrète (activité 3), de résoudre une équation
trigonométrique (activité 4) et une inéquation trigonométrique (activité 5).
3 Exercices, TP et algorithmes
Les exercices permettent à l’élève de travailler tout le programme et de maîtriser
les capacités demandées.
Dans la mesure du possible, nous avons proposé des exercices en lien avec
l’histoire des sciences (comme l’exercice 111 avec l’encadrement de π par Snell) ou
avec d’autres disciplines (comme l’exercice 112 avec un problème de pendule ou
l’exercice 114 avec un problème de ressort).
Les deux TP proposent chacun une mise en situation « concrète » : une somme
de longueurs de tuyaux de pluie à minimiser et une aire d’un polygone lié à un paravent.
L’outil informatique permet une conjecture, validée ensuite par une étude de fonction.
Néanmoins, d’autres problèmes « concrets » sont proposés à divers endroits ; seule est
travaillée l’étude de la fonction associée.
Le logiciel Python permet (dans l’exercice 110) d’obtenir une valeur approchée
de la longueur d’un arc de sin usoïde ; un algorithme est à compléter et à exécuter.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 281


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B Se tester pour un bon départ


𝛑 𝛑 𝟐𝛑 𝟒𝛑
1  A ; −𝟑  E ; B; D
𝟑 𝟑 𝟑

2 a. arc noir 1 b. arc bleu 3


c. arc rouge 4 d. arc bleu 3

3 1. Réponse d 2. Réponse b 3. Réponse b

4 sin x = – 0,6

5 1. Vrai : 2 020 = 1 010  2.

2. Faux : f (–x) = – sin x + 3  – f (x).


3. Faux : f (x + 2) = f (x) + 2  f (x).

6 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
π
a. liste(2) retourne [0, 2 , π].
π π 3π
liste(4) retourne [0, 4 , 2 , ,π].
4
b. On obtient les n réels associés à la subdivision régulière de la moitié supérieure de
cercle trigonométrique.

7 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
f (pi/6) retourne 0.5.

C Activités
Activité 1 Point par point, la courbe d’une fonction
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant
ou sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la
modifier à votre guise.
Une animation Cabri est disponible dans le manuel numérique enseignant.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 282


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1.
π π π π
Réel a 0
6 4 3 2
√3 √2 1
cos(a) 1 0
2 2 2

2. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire : cinq
points.

Activité 2 Du sinus au cosinus


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Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. a. et b. Voir l’animation.

2. a. et b. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut


lire : (x(A),Pente(a)).
Voir l’animation.

La courbe qui semble se dessiner est celle de la fonction cosinus.


3. Pour tout x, on a : f ’(x) = cos (x).

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 283


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Activité 3 Portée d’une balle de golf


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1. Pour x > 0, y = 0 équivaut à 𝑥0 = 20 sin(𝛼) cos(𝛼).
2. f ’() = 20 (2cos2  – 1).
3. a. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire :
π √2 π √2
pour   4 , cos ()  et que pour   4 , cos   .
2 2
𝜋 √2 𝜋
cos est décroissante sur [0 ; π] donc   4 implique cos ()  et   4 implique
2
√2
cos ()  .
2

√2 √2
b. De plus, f ’() = 40 (cos  – ) (cos  + ).
2 2
π π π
Donc f est croissante sur [0 ; 4 ] et décroissante [ 4 ; 2 [ : f admet un maximum pour
π
 = 4.
π
c. f (4 ) = 10.

Activité 4 Une équation trigonométrique


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Une animation Cabri est disponible dans le manuel numérique enseignant.
π
1. a. .
3
π π
b. c. 6 = {– 3 ; 3 }.

2. a. .
3
π 5π
b. S = { 3 ; }.
3

3.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 284


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Activité 5 Deux méthodes pour une inéquation


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2π 2π
1. a. 6 = {– ; }.
3 3

2. a.


b. N est associé au réel .
3
2π 4π
c. 6 = [ 3 ; ].
3
2π 2π
d. 6 = [– π ; – ]  [ 3 ; π].
3
2π 4π
3. Les points d’intersection ont pour abscisses et .
3 3

D Exercices
Automatismes et rituels
1 a. 23 b. 6
5 1
2 a. 6 b. 3
7π π
3 a. 12 b. 12

4 a. e3 x + 8 b. e2 x + 2 c. e4 x + e–3 x d. e2 x – e–2 x
5 a. 375 cm b. 250 000 cm2 c. 42 cm d. 0,097 km
6 a. 109 b. 105 c. 108 d. 10–4
7 a. 10 b. 12
4𝑛 7𝑛 𝑛2 – 4
8 a. b. 15 c.
3 2𝑛

9 a. 5 √2 b. −√3 c. 2 d. 10

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 285


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10 5,5 %.

11 30  0,8 = 24 €.

12 1,035 – 1  0,159 3, soit environ 15,93 %.

13 un = 2  3n.

14 1. Faux : 960  1,2 = 800.


2. Vrai : 1,25  0,8 = 1.
15 f’(x) = 6 x2 – 18 x + 12 = 6 (x – 1) (x – 2).
f est croissante sur ]– ; 1], décroissante sur [1 ; 2] et croissante sur [2 ; +[.
16 (ex + e– x)2 – (ex – e– x)2 = e2 x + 2 + e– 2 x – e2 x + 2 – e– 2 x = 4.
17 y = 8,5 x – 14.
18 On étudie le signe de la différence des ordonnées f(x) – y selon l’abscisse x.
19 c = 2.

20 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
exam(12,8) retourne ‘éliminé’.
21 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont
disponibles dans le manuel numérique enseignant.
puiss(2,20) retourne 5.
22 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont
disponibles dans le manuel numérique enseignant.
f(3) retourne 5.

Maîtriser les bases


23 a. f ’(x) = – sin (x) b. f ’(x) = cos (x)
24 f ’(x) = – sin (x)
25 f ’(x) = – cos (x)
26 f ’(x) = – sin (x) – cos (x)
27 f ’(x) = 5 cos (x) + 3 sin (x)
28 f ’(x) = 3 – 4 sin (x)
29 a. u(x) = 3x
b. – u’ sin (u)
c. u’(x) = 3 ; f’(x) = – 3 sin (3x)
Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 286
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30 a. u(x) = 7 x + 35
b. u’ cos (u)
c. u’(x) = 7 ; f’(x) = 7 cos (7 x + 35)
31 a. u(x) = x2 + 1
b. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
(cos(u))’ au lieu de (sin(u))’.
(cos(u))’ = – u’ sin (u).
c. u’(x) = 2 x ; f’(x) = – 2 x sin (x2 + 1)

32 a. f ’(x) = – 4 sin (4x) – 2 cos (2x)


b. f ’(x) = 2 020 sin (50 – 2 020x)
c. f ’(x) = – 300 sin (30x) – 300 sin (10x)
33 a. Pour tout réel x, on a : sin (– x) = – sin (x)
b. Pour tout réel x, on a : cos (x + 2 ) = cos (x)
34 a. 1 (paire), 2 (paire) et 3 (impaire).
b. 1 et 3.
35 1. Faux. 2. Vrai 3. Vrai.
36 1. Réponse a 2. Réponse a

37 1. a. f (– x) = – f (x)
b. La courbe admet l’origine du repère comme centre de symétrie.
2. a. f(x + 2 ) = f(x)
b. La courbe est invariante par translations de vecteurs 2 k π 𝑖⃗, k étant un entier.
38 1. a. f (– x) = f (x)
b. La courbe admet l’axe des ordonnées comme axe de symétrie.
2. a. f (x + 2 ) = f (x)
b. La courbe est invariante par translations de vecteurs 2 k π 𝑖⃗, k étant un entier.
39 1. f (– x) = – f (x)
La courbe admet l’origine du repère comme centre de symétrie.
2. f (– x) = f (x)
La courbe admet l’axe des ordonnées comme axe de symétrie.
3. #f est la courbe  ; #g est la courbe .
4. Représentations sur la calculatrice.
40 2. a. f (– x) = f (x).
b. La fonction est paire.
c. La courbe admet l’axe des ordonnées comme axe de symétrie. Voir ci-dessous.
3. a. f (x + 2 ) = f (x)
b. On effectue une translation de vecteur 2 π 𝑖⃗ de la réunion des deux tracés
précédents.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 287


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41 2. a. f (– x) = – f (x)
b. La fonction est impaire.
c. La courbe admet l’origine du repère comme centre de symétrie. Voir ci-dessous.
3. a. f (x + 2) = f (x)
b. On effectue une translation de vecteur 2π𝑖⃗ de la réunion des deux tracés précédents.

42 1. 6 = {0 ; 2π}.
2. 6 = {–π ; 0 ; π} ; 6 = {0 ; π ; 2π}.
π π
43 1. 6 = {− 6 ; 6 }.
π 5π
2. 6 = [3 ; ].
3

44 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire –0,5
au lieu de 0,5.
1. C’est sur le cercle n° 2.
2π 4π
2. L’ensemble solution est [ 3 ; ].
3

45 1. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
les solutions au lieu de la solution.
3π 3π 5π
Solutions indiquées sur le graphique : − ; ; .
4 4 4
3π 5π
2. 6 = { 4 ; }.
4
3π 3π
3. 6’ = {− ; }.
4 4

1 √3
46 a. 2  cos (x)  2
√3 √3
b. −  cos (x) 
2 2
1
c. −1  cos (x)  2.

47 Réponse a.
48 1. Cercle d.
π 5π
2. 6 = [3 ; ]
3

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 288


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3π √2 5π √2
49 1. cos ( 4 ) = − ; cos ( 4 ) = −
2 2
2.
3π 5π
x 0 2π
4 4
√𝟐
cos(x) + + 0 – 0 +
𝟐

50 a. 0  1 – cos (x)  2
b. 1  2 + cos (x)  3
c. –5  5 cos (x)  5
51 1. f ’(x) = 5 + 2 cos (x)
2. a. On a cos (x)  –1. Donc 2cos (x)  – 2. Donc 5 + 2cos (x)  3. Donc f ’(x)  3.
b. Puisque 3 > 0, on déduit que, sur [0 ; 2 ], on a f’(x) > 0.
3. La fonction f est donc croissante sur [0 ; 2 ]. De plus, f(0) = 0 et f(2 ) = 10.
D’où le tableau de variation de f :
x 0 2π
10 π
f (x)
0

52 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
f(x) = 2 – 3 cos (x) au lieu de f(x) = 2 – 3 sin (x).
1. f(– x) = f(x) ; f(x + 2 ) = f(x)
2. Périodicité  [–π ; π] puis parité  [0 ; π]
3. f’(x) = 3 sin (x)
4. f’(x)  0 sur [0 ; π]
5.
x 0 π
5
f (x)
–1
6.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 289


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π π π
53 1. g(x)  0 sur [0 ; 6 ] et g(x)  0 sur [ 6 ; 2 ].
2. a. f ’(x) = 3 cos (3x).
b. f ’(x) = g(x).

π π
x 0
6 2
1
f(x)
0 0

54 1. f’(x) = – sin (x) ; f’(x) = – cos (x).


π π
2. f’’(x)  0 sur [− 2 ; 2 ]
3. D’après le résultat vu en 2.

55 1. f(x + 2 ) = f(x)
b. La courbe est invariante par translations de vecteurs 2 k π 𝑖⃗, k étant un entier
(relatif).
c. [0 ; 2 π] a pour amplitude 2 π.
cos 𝑥
2. a. f’(x) = − (sin 𝑥 + 2)2
b. (sin x + 2)2 > 0
c. Tableau de variation :
π 3π
x 0 2π
2 2
1 1
2
f(x) 1 1
3 2
2.

56 1. a. f (0) = 6 et f (0) = a.
b. f (x) = 6 cos (x) + 2 sin (x).
2. a. f (x + 2 ) = f (x).
b. La courbe est invariante par translations de vecteurs 2kπ𝑖⃗, k étant un entier (relatif).

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 290


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57 1. a. f (– x) = – f (x)
b. La courbe admet l’origine du repère comme centre de symétrie.
2. a. f ’(x) = 2cos(x) – 1
π
b. 6 = { 3 }
π
c. 6 = [0 ; 3 [
π π
d. f ’(x) ≥ 0 sur [0 ; 3 ] et f ’(x) ≤ 0 sur [ 3 ; π].
3. Tableau de variation :
π
x 0 π
3
𝜋
√3 −
f (x) 3
0 −𝜋

4.

Pour s’entraîner
58 f ’(x) = cos (x) – x sin (x) ; g’(x) = sin (x) + x cos (x)
𝑥 cos(𝑥) – sin (𝑥) − 𝑥 sin(𝑥) – cos(𝑥)
59 f ’(x) = ; g’(x) =
𝑥2 𝑥2

60 f ’(x) = – sin (x + 2) ; g’(x) = – cos (7 – x)


61 f ’(x) = ex (cos(x) – sin (x)) ; g’(x) = ex (sin(x) + cos (x))
62 f ’(x) = e– x (– cos (x) – sin (x)) ; g’(x) = ex (– sin (x) + cos (x))
cos(𝑥) – 2 𝑥 𝑠𝑖𝑛 (𝑥) sin(𝑥) + 2𝑥 𝑐𝑜𝑠 (𝑥)
63 f ’(x) = ; g’(x) =
2 √𝑥 2 √𝑥

cos(𝑥) sin(𝑥)
64 f ’(x) = – (sin(𝑥))2 ; g’(x) = (cos(𝑥))2

1 1
65 f ’(x) = (cos(𝑥))2 ; g’(x) = – (sin(𝑥))2

2 cos (𝑥) + 1 5 cos (𝑥) + 5 sin(𝑥) + 1


66 f ’(x) = (cos(𝑥) + 2)2 ; g’(x) = (cos(𝑥) + 5)2

67 f ’(x) = – 4 sin (4x + 2) ; g’(x) = – 2 cos (9 – 2 x)

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 291


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1 1
68 f ’(x) = – 2x sin (x2 + 1) ; g’(x) = – 𝑥 2 cos (𝑥)

69 f’(x) = – 3 sin (3x) + 8 cos (2x) ; f ’’(x) = – 9 cos (3x) –16 sin (2x)
3π π √2
70 f ’( 4 ) = g’( 4 ) = – 2

71 a. f ’(x) = – 2sin(x) cos (x)


b. f ’(x) = esin(x) (1 + x cos (x))
72 a. f ’(x) = 3cos(x) sin 2(x)
b. f ’(x) = 2sin(x) cos 2(x) – sin 3(x)
73 1. Vrai.
2. « Si f est telle que f ’(x) = – sin (x) alors f (x) = cos (x). »
Faux : f définie par f (x) = cos (x) + 1 convient.
74 c = 9.

75 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire :
« f (x) = 4 sin (2x) – 3 cos (2x) » au lieu de « f (x) = 4 sin (3x) – 3 cos (2x) ».
a = 1 et b = 0.
76 1. Vrai.
2. Vrai.
3. Faux.

77 f (x + 2) = f (x) ; f n’est ni paire ni impaire.


#f est invariante par translations de vecteurs 2kπ𝑖⃗, k étant un entier (relatif).

78 f (x + 2 ) = f (x) ; f n’est ni paire ni impaire.


#f est invariante par translations de vecteurs 2kπ𝑖⃗, k étant un entier (relatif).

79 f (x + 2 ) = f (x) ; f est impaire.


#f est invariante par translations de vecteurs 2kπ𝑖⃗, k étant un entier (relatif) et admet
l’origine du repère comme centre de symétrie.
80 1. T = 12 ms.
2. f (x + 12) = f (x).
3. t  {3 ; 9 ; 15}.
81 1. Faux : f définie par f (x) = x2 + 1 est un contre-exemple.
2. Vrai : 2 020π = 1 010  2π.
82 Pour tout x, on a f (– x) = – f (x). En dérivant chacun des deux membres, on déduit
pour tout x, – f ’(– x) = – f ’(x). En particulier, pour x = 0, on a – f ’(0) = – f ’(0). D’où
f ’(0) = 0.
2π 2π 2π 4π
83 a. 6 = {− ; } ; 6’ = { ; }.
3 3 3 3
π π π 7π
b. 6 = {− 4 ; 4 } ; 6’ = { 4 ; }.
4

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 292


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π π π 11π
84 a. 6 = {− 6 ; 6 } ; 6’ = { 6 ; }.
6
π π π 5π
b. 6 = {− 3 ; 3 } ; 6’ = { 3 ; }.
3

85 a. 6 = {0} ; 6’ = {0 ; 2π}.
b. 6 = {–π ; π} ; 6’ = {π}.
5π 5π 5π 7π
86 a. 6 = {− ; } ; 6’ = { 6 ; }.
6 6 6
3π 3π 3π 5π
b. 6 = {− ; } ; 6’ = { 4 ; }.
4 4 4
π 5π
87 6 = {6 ; }.
6
π 7π
88 6 = {16 ; 16 }.

89 1.

2. 0,64 rad et 5,64 rad.


−2π 2π
90 cos (x) = – 4 ou cos (x)= – 0,5 ; 6 = { ; }.
3 3

√3 √3 −5π π π 5π
91 cos (x) = − ou cos (x) = ;6={ ;−6 ; 6 ; }.
2 2 6 6

92 1. Développer et réduire le carré.


1 √2
2. X = − 2 ou X = .
2
2π π π 2π π 2π 4π 7π
3. 6 = {− ;−4 ;4 ; } ; 6’ = { 4 ; ; ; }.
3 3 3 3 4
π π
93 L’équation revient à résoudre cos (X) = 6  [–1 ; 1] ou cos (X) = – 6 
[–1 ; 1]. Il y a 4 solutions.

π π π 5π
94 a. 6 = ] – π ; – 3 ]  [ 3 ; π] ; 6’ = [ 3 ; ].
3
b. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
√3 √3
cos(x)  au lieu de cos (x) = .
2 2
π π π 11π
6 = ] –π ; – 6 ]  [ 6 ; π] ; 6’ = [ 6 ; ].
6
3π 3π 3π 5π
95 a. 6 = [ − ; ] ; 6’ = [0 ; ][ ; 2π[
4 4 4 4
5π 5π 5π 7π
b. 6 = ] –π ; – ][ ; π] ; 6’ = [ 6 ; ]
6 6 6

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 293


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96 1. f (x)  0 (f s’annule en π)
2. f (x) < 0
3. f (x)  0 (f s’annule en 0 et 2π)
4. f (x) > 0.
3π 3π 3π 3π
97 f (x)  0 sur [– π ; − ]  [ 4 ; π] et f (x)  0 sur [− ; ].
4 4 4
3π 5π 3π 5π
f (x)  0 sur [ 4 ; 4 ] et f (x)  0 sur [0 ; ]  [ 4 ; 2π].
4
π π π π
98 f (x)  0 sur [− 4 ; 4 ] et f (x)  0 sur [– π ; − 4]  [ 4 ; π]
π 7π π 7π
f(x)  0 sur [0 ; 4 ]  [ 4 ; 2π] et f (x)  0 sur [ 4 ; ].
4
π π π π
99 f (x)  0 sur [− 6 ; 6 ] et f (x)  0 sur [– π ; − 6 ]  [ 6 ; π]
π 11π π 11π
f (x)  0 sur [0 ; 6 ]  [ ; 2π] et f (x)  0 sur [ 6 ; ].
6 6
π π
100 1. 2cos (x) – 1  0 sur [0 ; 3 ] et 2 cos(x) – 1  0 sur [ 3 ; π].
2.

π π
x 0 2π
3 2
f (x) – 0 + 0 –

101 1. P(X) = (X + 3) (X – 1).


2. f (x) = (cos(x) + 3) (cos(x) – 1).
3. f (x)  0.
102 1. a. f est paire.
b. f (x + 2) = f (x)
c. Périodicité  [–π ; π] puis parité  [0 ; π]
2. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire [0 ; π]
au lieu de I.
√2
f ’(x) = 2√2 sin (x) cos (x) – 2 sin (x) = 2 √2 sin (x) (cos (x) – )
2
π π π
f ’(x)  0 sur [0 ; 4 ] et f ’(x)  0 sur [ 4 ; π] donc f est croissante sur [0 ; 4 ] et
π π 3√2
décroissante sur [ 4 ; π]. De plus, f (0) = 2, f ( 4 ) = et f (π) = – 2.
2
3.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 294


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103 1. Pour tout réel x, on a 3 + 2 cos (x)  0.


2. a. f (– x) = f (x) donc f est paire ; f (x + 2) = f (x)
donc f est périodique de période 2π.
b. Périodicité  [–π ; π] puis parité  [0 ; π].
4 sin (𝑥)
3. f ’(x) = (3 + 2 cos (𝑥))2 ; f ’(x)  0.
4.

x 0 π
2
f(x)
0,4
5.

104 1. y = x.
2. f ’’(x) = x cos (x) ; f ’’(x)  0 sur I.
3. # est donc au-dessus de sa tangente en O donc f (x)  x,
donc 2 sin (x) – x cos (x)  x.
1 π √3
105 1. y = 2 x – 6 + .
2
2. f ’’(x) = – sin (x) ; f ’’(x)  0 sur I.
1 π √3
3. # est donc au-dessous de sa tangente donc f (x)  2x – 6 + ,
2
1 π √3
donc sin (x)  2x – 6 + .
2
π
106 a. f ’’(x) = 2ex cos (x) ; f ’’(x) s’annule en 2 en changeant de signe donc la courbe
π
de f admet un point d’inflexion en 2 .
π π
b. (2 ; exp(2 )).

107 1. AH = sin .
1
2. !() = 2  (AB + DC)  AH = sin  (1 + cos ).
3. !’() = 2 cos 2 + cos  – 1.
4. a. 2(X + 1) (X – 0,5).
b. !’() = 2 (cos  + 1) (cos  – 0,5).

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 295


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5.

 0 π π
3 2
!’() + 0 –
3 √3
!() 4

𝜋 3 √3
6. L’aire est maximale pour  = 3 et vaut .
4

108 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire  
π π π π
[4 ; 2 [ au lieu de   [ 4 ; 2 ].
1 cos(α)
1. a. EB = 2 sin 𝛼 et EI = 2 sin(α)
sin(α) − cos (α)
b. EF = 1 – 2 EI = sin(α)
sin(α) − cos (α + 2)
c. f() = EF + 4 EB = sin(α)
1 − 2 cos (α)
2. a. f’() = (sin(α))2
π
b. f admet un minimum en 3 qui vaut 1 + √3.

109 1. a. f ’(x) = 2cos2(x) – 1


√2 √2
b. f ’(x) = 2 (cos(x) – ) (cos(x) + )
2 2
2.
π 3π
x 0 π
4 4
f’(x) + 0 – 0 +
3.

π 3π
x 0 π
4 4
0,5 0
f(x)
0 –0,5
4.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 296


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110 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
π √2 π 3π √2
1. A( 4 ; ), B( 2 ; 1), C( 4 ; ) et D(π ; 0).
2 2
2 2
𝜋 1 √2 𝜋 2
2. I4 = 2 [√(4 ) + 2 + √( 4 ) + (1 − 2 ) ] ≈ 3,790.

3. a. La ligne 9 est : L=L+sqrt((b-a)**2+(sin(b)-sin(a))**2)


b. I10  3,815 ; I100  3,820.
111 1. a. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut
2
(cos(𝑥) – 1)
lire 𝑓′ (𝑥) = − 2 .
(2 + cos (𝑥))
b. f est décroissante sur I. Son maximum est f (0) = 0. Donc f (x)  0 sur I.
2. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut
2 cos(𝑥 + 1)
lire…𝑔(𝑥) = 3 cos 𝑥 sin(𝑥) − 𝑥 .
(cos(𝑥 −1))2 (2 cos(𝑥 + 1))
a. 𝑔′(𝑥) = .
3 (cos 𝑥)2
b. g est croissante sur I. Son minimum est g(0) = 0. Donc g(x)  0 sur I.
3 sin(𝑥) 2 cos(𝑥 + 1)
3. De 1. b., on déduit 2+cos(𝑥) ≤ 𝑥. De 2. b., on déduit 𝑥 ≤ sin(𝑥).
3 cos (𝑥)
D’où la double inégalité proposée.
π 3 π 3 + √3 18 6 +2 √3
4. Avec x = 6 , on a : 4 + ≤ ≤ . Donc 4 + ≤π≤ .
√3 6 9 √3 3
On trouve ainsi, en arrondissant au millième : 3,140 ≤ π ≤ 3,155.

112 1. ’(t) = 0  cos ( t + ).


𝜋
2.  = 2 .
3. (t + T) = (t).
113 1. On étudie la périodicité de f et la parité de f.
2. a. On cherche une solution x1 remarquable et l’autre solution est x2 = – x1.
π π π
Puisque x1 = 3 , on a : 6 = {− 3 ; 3 }.
b. On calcule x3 = 2π – x1 = 2π + x2, et 6 = [x1 ; x3].
5π π 5π
On a x3 = , et 6 = [ 3 ; ].
3 3

114 1. a’(t) = 2 π a0 cos (2 π t + )


π
b.  = 2 et a0 = 0,1
2. a(t + 1) = a(t) ; a est périodique de période 1
𝜋
3. a. a’(t) = 0,2 π cos (2 π t + 2 )
b.
t 0 0,5 1
a’(t) – 0 +

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 297


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c.

t 0 0,5 1
0,1 0,1
a(t)
–0,1
4. a.

b. Dans [0 ; 2] :
a) 6 = {0,25 ; 0,75 ; 1,25 ; 1,75}
b) 6 = {0, 5 ; 1,5}
1 5 7 11
c) 6 = {6 ; 6 ; 6 ; }.
6

115 1. Pour tout réel x, 2 + cos (x)  0.


2. a. f (x + 2 ) = f (x).
b. La courbe est invariante par translations de vecteurs 2kπ𝑖⃗, k étant un entier.
3. a. f (– x) = – f (x)
b. La courbe de f admet le point O comme centre de symétrie.
4. Périodicité  [–π ; π] puis parité  [0 ; π]

1+ 2 cos (𝑥)
5. a. f ’(x) = (2 + cos (𝑥))2.
b.


x 0 π
3
f’(x) + 0 –

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 298


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c.

x 0 π
3
√3
f(x) 3
0 0
6.

Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.

116 1. f ’(x) = – 3 sin (x) + 2 cos (x).


2. 2 f ’(x) + 3 f (x) = 2 (– 3 sin (x) + 2 cos (x)) + 3 (3 cos (x) + 2 sin (x))
= – 6 sin (x) + 4 cos (x) + 9 cos (x) + 6 sin (x) = 13 cos (x).

117 1. f’(x) = 2 cos (x) + 1.


2. La tangente en a est parallèle à l’axe des abscisses lorsque f ’(a) = 0, c’est-à-dire 2
cos a + 1 = 0.
1 2π 4π
2 cos (a) + 1 = 0 équivaut à cos (a) = − 2, ce qui équivaut à a = ou a = .
3 3
2π 2π 2π √3 2π 2π 3√3 + 2π + 3
De plus, f ( 3 ) = 2 sin ( 3 ) + +1=2 + + 1 = √3 + +1= .
3 2 3 3 3
4π 3√3 + 4π + 3
De même, f ( 3 ) = .
3
2π 3 √3 + 2π + 3
Il y a deux points solutions, dont les coordonnées respectives sont ( 3 ; ) et
3
4π 3√3 + 4𝜋 + 3
(3 ; ).
3

118 1. f ’(x) = – 12 sin (4x) + 15 cos (3x).


2. L’équation de la tangente à la courbe au point d’abscisse a est y = f ’(a) (x – a) + f (a).
• Au point A, d’abscisse a = 0 :
f (0) = 3 cos (0) + 5 sin (0) = 3  1 + 5  0 = 3.
f’(0) = – 12 sin (0) + 15 cos (0) = – 12  0 + 15  1 = 15.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 299


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Donc y = 15 (x – 0) + 3.
Donc l’équation de la tangente à la courbe au point A est y = 15x + 3.
• Au point B, d’abscisse a =  :
f () = 3 cos (4) + 5 sin (3) = 3  1 + 5  0 = 3
f ’() = – 12 sin (4) + 15 cos (3) = – 12  0 + 15  (– 1) = – 15.
Donc y = – 15 (x – ) – 3.
Donc l’équation de la tangente à la courbe au point A est y = –15x + 15 + 3.

119 1. L’équation de la tangente à la courbe au point d’abscisse a est


y = f ’(a) (x – a) + f (a).
Or f ’(x) = – 2 sin (x) + 2x.
f (0) = 2 cos (0) + 02 – 2 = 2  1 + 0 – 2 = 0
f ’(0) = – 2 sin (0) + 2  0 = – 2  0 + 0 = 0
Donc y = 0 (x – 0) + 0.
Donc l’équation de la tangente T est y = 0.
2. On étudie le signe de f ’’(x) sur ℝ.
f ’’(x) = – 2 cos x + 2 = – 2 (cos (x) – 1)
Or pour tout réel x, on a cos (x)  1.
Donc cos (x) – 1  0.
Donc – 2 (cos (x) – 1)  0.
Donc, pour tout réel x, on a f ’’(x)  0.
Donc f est convexe sur ℝ.
3. a. f est convexe sur ℝ donc # est au-dessus de T.
Donc, pour tout réel x, on a f (x)  0.
1
b. Donc on a 2 cos (x) + x2 – 2  0, c’est-à-dire cos (x)  1 – 2x2.

π π 3π 3π
120 1. f est croissante sur [0 ; 2 ], décroissante sur [ 2 ; ] et croissante sur [ 2 ; 2π].
2
2. a. Si x appartient à [0 ; 2π], alors x + 2π appartient à [2π ; 4π].
Or f (x + 2π) = f (x). On peut donc utiliser la périodicité.
b. • Si x appartient à [0 ; 2π], alors x – 2π appartient à [– 2π ; 0].
Or f (x – 2π) = f (x – 2π + 2π) = f(x).
On peut donc utiliser la périodicité.
• Si x appartient à [0 ; 2π], alors – x appartient à [– 2π ; 0].
Or f (– x) = – f (x). On peut donc utiliser la parité.
c. Si x appartient à [– 4π ; – 2π], alors x + 4π appartient à [0 ; 2π].
Or f (x + 4π) = f (x + 2π + 2π) = f (x + 2π) = f (x).
On peut donc utiliser la périodicité.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 300


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3. a.

b.

c.

121 a. Vrai : cos (x + 4) = cos ((x + 2) + 2) = cos (x + 2) = cos (x).
b. Vrai : f (–x) = cos (–x) + a = cos (x) + a = f (x).
c. Vrai : il suffit de prendre b = 0. La fonction f est alors définie par f (x) = sin (x).
d. Faux : f (–x) = –x sin (–x) = – x (–sin(x)) = x sin (x) = f (x).
La fonction f est donc paire.
Donc la courbe est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées.
122 La bonne réponse est la réponse b.
cos(x) + 2 cos (–x) + 3 cos (x + 6) = cos (x) + 2 cos (x) + 3 cos (x) = 6 cos (x).
√2
123 a. 2 cos (x) = √2 équivaut à cos (x) = .
2
π π
6 = {− 4 ; 4 }.
√3
b. 8 cos (x) + 4 √3 = 0 équivaut à 8 cos (x) = – 4 √3, ce qui équivaut à cos (x) = − .
2
5π 5π
6 = {− ; }.
6 6
c. 3 cos (x) + 3 = 0 équivaut à 3 cos (x) = – 3, ce qui équivaut à cos (x) = – 1.
6 = {– π ; π }.
√2
d. – 2 cos (x) – √2 = 0 équivaut à – 2 cos (x) = √2, ce qui équivaut à cos (x) = − .
2
3π 3π
6 = {− ; }.
4 4

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 301


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√3
124 a. 2 cos (x)  √3 équivaut à cos (x)  .
2
√3 π π 11π
Or = cos ( 6 ). De plus, 2 – 6 = .
2 6
π 11π
6 = [6 ; ].
6
√2
b. 4 cos (x) + 2√2  0 équivaut à 4 cos (x)  – 2 √2, ce qui équivaut cos (x)  – .
2
√2 3π 3π 5π
Or – = cos ( 4 ). De plus, 2 – = .
2 4 4
3π 5π
6=[4 ; ].
4
1
c. 6 cos (x)  3 équivaut à cos (x)  2.
1 π π 5π
Or 2 = cos (3 ). De plus, 2 – 3 = .
3
π 5π
6 = [3 ; ].
3
√2
d. – 6 cos (x) + 3 √2  0 équivaut à – 6 cos (x)  – 3√2, ce qui équivaut cos (x)  .
2
√2 π π 7π
Or = cos ( ). De plus, 2 – 4 = .
2 4 4
π 7π
6 = [4 ; ].
4

125 Déterminer la position relative de # et d’axe des abscisses revient à étudier le


signe de f (x).
f (x) = 2 cos 2 (x) + cos (x) = cos (x) (2 cos (x) + 1).
On étudie le signe de chaque facteur sur x  [– π ; π] :
π
• cos (x)  0 équivaut à x  [0 ; 2 ] ;
1 2π
• 2 cos (x) + 1  0 équivaut à cos (x)  − 2, ce qui équivaut à x  [ 3 ; π].
On dresse le tableau de signes de f(x) sur [– π ; π].
π 2π
x 0 π
2 3
cos (x) + 0 − −
2 cos (x) + 1 + + 0 −
f (x) + 0 − 0 +
π 2π
# est donc au-dessus de l’axe des abscisses pour x  [0 ; 2 [  ] 3 ; π] et au-dessous
π 2π π 2π
pour x  ] 2 ; 3
[. (# coupe l’axe des abscisses en 2 et en .)
3

126 1. (2 cos (x)– 1)(cos (x)+ 1) = 2 cos 2 (x)+ 2 cos (x)– cos (x) – 1
= 2 cos 2 (x)+ cos (x) – 1.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 302


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1
2. • 2 cos (x) – 1 ≤ 0 équivaut à cos (x) ≤ 2.
1 π π π
Or 2 = cos ( 3 ). Donc 2 cos (x) – 1 ≤ 0 pour x  [−π ; − 3 ]  [3 ; π] et
π π
2 cos (x) – 1 ≥ 0 pour x  [− ; ].
3 3
• Comme cos (x)  –1, cos (x) + 1  0.
De plus, cos (x) + 1 = 0 équivaut à cos (x) = – 1, ce qui équivaut à x = – π ou x = π.
3. On dresse un tableau de signes de f (x) :
π π
x –π − π
3 3
2 cos (x) – 1 − + 0 − 0
cos (x) + 1 0 + + + 0
f (x) 0 − 0 + 0 − 0
2
2 cos (x) + cos (x) – 1 ≥ 0 équivaut à (2 cos (x) – 1)(cos (x) + 1) ≥ 0.
π π
D’après le tableau de signes, S = [− 3 ; 3 ]  {– π ; π}.

127 1. a. f’(x) = 1 + (–sin(x)  sin (x) + cos (x)  cos (x)) – 4 cos (x)
= 1 – sin 2(x) + cos 2(x) – 4 cos (x)
= cos 2(x) + cos 2(x) – 4 cos (x)
= 2 cos 2(x) – 4 cos (x)
= 2 cos (x) (cos(x) – 2).
π 3π π 3π
Donc f ’(x) ≤ 0 pour x  [0 ; ]  [ ; 2π] et f ’(x) ≥ 0 pour x  [ ; ].
2 2 2 2
b. Puisque, pour tout réel x de [0 ; 2π], on a cos (x) ≤ 1, on a cos (x) – 2 ≤ – 1 < 0.
Donc le signe de f ’(x) est celui de cos (x).
π π 3π 3π
Donc f ’(x) est positif sur [0 ; 2 ], négatif sur [ 2 ; 2 ] et positif sur [ 2 ; 2π].
π π 3π 3𝜋
Ainsi, f est décroissante sur [0 ; 2 ], croissante sur [ 2 ; 2
] et décroissante sur [ 2 ; 2π].
2. a. f ’’(x) = – 2 sin (x)  (cos(x) – 2) + 2 cos (x)  (– sin (x))
= – 2 sin (x)  [(cos (x) – 2) + cos (x)]
= – 2 sin (x)  [2 cos (x) – 2]
= – 4 sin (x) (cos (x) – 1).
b. Puisque, pour tout réel x de [0 ; 2π], on a cos (x) ≤ 1, on a cos (x) – 1 ≤ 0.
Donc le signe de f ’’(x) est celui de – 4 sin (x), c’est-à-dire le signe opposé de celui de sin (x).
f ’’(x) est donc positif sur [0 ; π] et négatif sur [π ; 2π].
Donc f est convexe sur [0 ; π] et concave sur [π ; 2π].
Puisque f ’’ s’annule en π en changeant de signe, la courbe admet un point d’inflexion en π.

128 1. f (– x) = (cos(– x))2 + cos (– x) = (cos (x))2 + cos (x) = cos 2 (x) + cos (x) = f (x).
f est paire.
2. f (x + 2 π) = (cos (x + 2 π))2 + cos (x + 2 π) = (cos (x)) 2 + cos (x) = f (x).
f est périodique de période 2π.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 303


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3. f ’(x) = 2  (– sin (x))  cos (x) – sin (x) = – sin (x) (2 cos (x) + 1).
4. a. Pour tout x  [0 ; π], on a sin (x)  0.
Donc le signe de f ’(x) est celui de – 2 cos (x) – 1.

De plus, – 2 cos (x) – 1  0 équivaut à cos (x)  – 0,5 , ce qui équivaut à x  [ 3 ; π].
2π 2π
Donc f ’(x) est positif sur [ 3 ; π] et négatif sur [0 ; ].
3
2π 2π
b. Donc f est croissante sur [ 3 ; π] et décroissante sur [0 ; ].
3

De plus, f (0) = 2, f ( 3 ) = – 0,25 et f (π) = 0.
D’où le tableau de variation de f :

5. a. et b.

b. On obtient le tracé (en bleu) sur [– π ; 0] par la symétrie par rapport à l’axe des
ordonnées puis le tracé (en rouge) sur [π ; 2π] par la translation de vecteur 2π𝑖⃗ du
tracé bleu.

129 1. Le dénominateur ne s’annulant jamais, f est définie sur ℝ.


3 sin (−𝑥) −3 sin (𝑥) 3 sin (𝑥)
2. a. f (– x) = cos(−𝑥) − 2 = cos(𝑥) − 2
= − cos(𝑥) − 2 = − f(x) : f est impaire.
3 sin (𝑥 + 2 π) 3 sin (𝑥)
b. f (x + 2 π) = cos(𝑥+ 2 π) − 2
=
cos(𝑥) − 2
= f (x) : f est périodique de période 2π.
c. D’après a., la courbe est symétrique par rapport l’origine et, d’après b., elle est invariante
par translation de vecteur 2kπ𝑖⃗, avec k entier relatif.
d. Puisque f est périodique de période 2π, on restreint l’intervalle d’étude à [– π ; π].
De plus, puisque f est impaire, on restreint encore l’intervalle d’étude à [0 ; π].
3 cos(𝑥) × (cos(𝑥) – 2) – 3 sin(𝑥) × (−sin(𝑥))
3. a. f ’(x) = (cos(𝑥) – 2)2
3 (cos(𝑥)) − 6 cos (𝑥) + 3 (sin(𝑥)) 2
2
= (cos(𝑥) – 2)2
3 [ (cos(𝑥)) + (sin(𝑥)) 2 ] – 6 cos (𝑥)
2
=
(cos(𝑥) – 2)2
3 × 1 − 6 𝑐𝑜𝑠 (𝑥) 3 − 6 𝑐𝑜𝑠 𝑥
= (cos(𝑥) – 2)2
= (cos(𝑥) – 2)2 .

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 304


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b. Le dénominateur étant strictement positif, le signe de f ’(x) est celui de 3 – 6


cos (x).
1 π
3 – 6 cos (x) ≥ 0 équivaut à cos (x) ≤ 2 , ce qui équivaut à x  [ 3 ; π].
π 𝜋
Donc f ’(x) ≥ 0 sur [ 3 ; π] et f’(x) ≤ 0 sur [0 ; 3 ].
π π
c. Donc f est croissante sur [ 3 ; π] et f est décroissante sur [0 ; 3 ].
π
De plus, f (0) = 0, f ( 3 ) = −√3 et f (π) = 0.
D’où le tableau de variation de f :

d.

On obtient le tracé (en bleu) sur [– π ; 0] par la symétrie par rapport l’origine du tracé
noir puis le tracé (en rouge) sur [π ; 2π] par la translation de vecteur 2π𝑖⃗ de la réunion
des tracés bleu et noir.

130 1. a. Pour tout réel x, on a –1  cos (x)  1.


Donc 0  cos2(x)  1.
Donc 0  2 cos2(x)  2.
Donc –1  2 cos2(x) – 1  1.
Donc x – 1  x + 2 cos2(x) – 1  x + 1.
Donc x – 1  f (x)  x + 1.
b. La limite de x – 1 en + est +.
Donc, par théorème de comparaison, la limite de f (x) en + est +.
La limite de x + 1 en – est –.
Donc, par théorème de comparaison, la limite de f (x) en – est –.
c. # se situe entre les deux droites d’équations respectives y = x – 1 et y = x + 1.
2. • Les abscisses des points d’intersection de # et de d1 sont les solutions de
l’équation f (x) = x – 1.
f (x) = x – 1 équivaut à x + 2 cos 2(x) – 1 = x – 1,
ce qui équivaut à 2 cos 2(x) = 0,
ce qui équivaut à cos (x) = 0,
π 3π
ce qui équivaut à x = 2 ou x = .
2
π π 3π 3π
De plus, f (2 ) = 2 – 1 et f ( 2 ) = – 1.
2
π π
Donc les points d’intersection de # et de d1 sont les points de coordonnées ( 2 ; 2 – 1)
3π 3π
et ( 2 ; – 1).
2

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 305


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• Les abscisses des points d’intersection de # et de d2 sont les solutions de l’équation


f (x) = x + 1.
f (x) = x + 1 équivaut à x + 2 cos 2(x) – 1 = x + 1,
ce qui équivaut à 2 cos2(x) = 2,
ce qui équivaut à cos2(x) = 1,
ce qui équivaut à cos (x) = –1 ou cos (x) = 1,
ce qui équivaut à x = π ou x = 0 ou x = 2π.
De plus, f (π) = π + 1, f (0) = 1 et f (2π) = 2π + 1.
Donc les points d’intersection de # et de d2 sont les points de coordonnées (0 ; 1),
(π ; π + 1), et (2π ; 2π + 1).

131 1. f ′(x) = 1  cos (x) + x  (– sin (x)) – cos (x)


= cos (x) – x sin (x) – cos (x)
= – x sin (x)
Pour tout réel x de [0 ; π], on a sin (x)  0 donc f ’(x) ≤ 0 sur I.
2. f est donc strictement décroissante sur [0 ; π].
De plus, f(0) = 1 et f(π) = –π + 1.
D’où le tableau de variation de f :

3. L’équation f (x) = 0 admet au moins une solution sur [0 ; π] car f est continue sur
[0 ; π] et 0 appartient à l’intervalle image [– π + 1 ; 1].
Cette solution est unique car f est strictement décroissante sur I.

Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.
132 1. f est de la forme u + v avec u(x) = – 2 cos (x) et v(x) = 9 sin (x).
On a u’(x) = – 2  (– sin (x)) = 2 sin (x) et v’(x) = 9 cos (x).
f ’(x) = u’(x) + v’(x) = 2 sin (x) + 9 cos (x).
2. f est de la forme u  v avec u(x) = x2 et v(x) = sin (x).
On a u’(x) = 2x et v’(x) = cos (x).
f ’(x) = u’(x)  v(x) + u(x)  v’(x)
= 2x sin (x) + x2 cos (x)

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 306


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3. f est de la forme cos (u) avec u(x) = 7 – 5x.


On a u’(x) = – 5.
f ’(x) = u’(x)  sin [u(x)] = – 5 sin (7 – 5 x)
4. f est de la forme sin (u) avec u(x) = 10x – 1.
On a u’(x) = 10.
f ’(x) = u’(x)  cos [u(x)] = 10 cos (10x – 1)
1
5. f est de la forme 𝑢 avec u(x) = cos (x) + 5.
On a u’(x) = – sin (x).
𝑢′ (𝑥) – sin (𝑥) sin(𝑥)
f ’(x) = − = − (cos(𝑥)+ = (cos(𝑥)+
𝑢(𝑥)2 5)2 5)2
6. f est de la forme u  v avec u(x) = 8 sin (x) et v(x) = sin (x).
On a u’(x) = 8 cos (x) et v’(x) = cos (x).
f’(x) = u’(x)  v (x) + u(x)  v’(x)
= 8 cos (x)  sin (x) + 8 sin (x)  cos (x)
= 16 cos (x) sin (x)

133 1.

π
x1 = 3

On utilise la parité de la fonction cos : cos (– x) = cos (x).


On prend donc x2 = −x1 .
π
Dans l’intervalle [– ; ], x2 = −x1 = − 3.
π π
6 = { − 3 ; 3 }.
On utilise la périodicité de la fonction cos : cos (x + 2) = cos (x).
On prend donc x2 = 2 −x1 .
𝜋 5𝜋
Dans l’intervalle [0 ; 2 ], x2 = 2  − x1 = 2 − 3 = .
3
𝜋 5𝜋
6’ = { 3 ; }.
3

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 307


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2.

π π 2π
Puisque 3 est une solution de l’équation cos x = 0,5 , alors x1 =  − 3 = est une
3
solution de l’équation cos (x) = –0,5.
2𝜋
Dans l’intervalle [– ; ], x2 = −x1 = − .
3
2π 2π
6={− ; }.
3 3
2π 4π
Dans l’intervalle [0 ; 2], x2 = 2 − x1 = 2 − = .
3 3
2π 4π
6’ = { ; }.
3 3
3.

π
x1 = 4 .
π
Dans l’intervalle [– ; ], x2 = −x1 = − 4.
π π
6 = { − 4 ; 4 }.
π 7π
Dans l’intervalle [0 ; 2], x2 = 2 − x1 = 2 − 4 = .
4
π 7π
6’ = { ; }.
4 4
4.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 308


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π
x1 = 6 .
𝜋
Dans l’intervalle [– ; ], x2 = −x1 = − 6 .
π π
6 = { − 6 ; 6}
π 11π
Dans l’intervalle [0 ; 2], x2 = 2 − x1 = 2 − 6 = .
6
π 11π
6’ = { 6 ; }.
6

Parcours différenciés – Approfondissements du programme


134 1. a. f (– x) = – f (x)
b. f (x + π) = f (x)
π π
c. tan n’est pas définie lorsque cos (x) = 0, ce qui équivaut à x = 2 ou x = − 2 .
𝜋 𝜋 𝜋
d. Périodicité  ] –2 ; 2 [ puis parité  [0 ; 2 [.
2. a. limπ tan(𝑥) = +.
𝑥→
2
π
b. La droite d’équation x = 2 est asymptote verticale à la courbe.
1
3. a. tan’(x) = 1 + tan2(x) =
(cos(𝑥))2
b.
x 0 π
2
+
f(x)
0
4. a. y = x
2 sin(𝑥)
b. tan’’(x) = (cos(𝑥))3 = 2 tan(𝑥) (1 + tan2 (𝑥))
π π
tan est convexe sur [0 ; 2 [ et concave sur ] – 2 ; 0].
c. tan’’ s’annule en changeant de signe en 0 : sa courbe représentative admet donc un
point d’inflexion en 0 : le point O.
π π
d. # est donc au-dessous de T sur ] – 2 ; 0] et au-dessus de T sur [0 ; 2 [.
π π
Par conséquent, tan x – x  0 sur ] – 2 ; 0] et tan x – x  0 sur [0 ; 2 [.

5.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 309


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π π
135 1. a est différent de – 2 et de 2 . Donc (OM) n’est pas une droite « verticale »
donc (OM) et d sont bien sécantes.
2. Équation de (OM) : y = (tan (a)) x
N(1 ; tan (a)).
π π
3. tan (a) = ℕ quand a ∈ [0 ; 2 [, et tan(a) = – ℕ quand a ∈ ]– 2 ; 0],
π π π
4. 6 = { 4 } ; 6’ = [ 4 ; 2 [.

5π π
136 1. b. − et − 6.
6
5π π
c. 6 = {− ; − 6 }.
6
2. a.

5π π
b. 6 = ]− ; − 6 [.
6

π 5π π 5π
137 a. 6 = { 6 ; } ; 6’ = { 6 ; }.
6 6
3π π 5π 7π
b. 6 = {− ; − 4} ; 6’ = { 4 ; }.
4 4
π 3π π 3π
c. 6 = [–π ; [  ] ; π] ; 6’ = [0 ; [  ] ; 2π].
4 4 4 4
2π π 4π 5π
d. 6 = [–π ; − ]  [− 3 ; π] ; 6’ = [0 ; ][ ; 2π].
3 3 3

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 310


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Pour aller plus loin


1 1
138 1. a. OE = 4 p cos () ; OH = 4 p sin ().
1 1
b. A = 4  2  OE  OH = 8 p2 sin () cos ().
8𝐴
2. a. p = √sin 𝛼 cos 𝛼.
b. lim 𝑓(𝛼) = +  ; limπ 𝑓(𝛼) = + .
α→0 α→
2
1
c. f s’écrit √8 𝐴 √𝑢, avec u() = .
sin 𝛼 cos 𝛼
√sin 𝛼 cos 𝛼
f’() = √2 𝐴 (1 – 2 cos 2 ).
(sin 𝛼 cos 𝛼)2
d.
π π
 0
4 2

f() + +
4√𝐴
e. C’est le carré de même aire (dont le côté mesure √𝐴).
Ce périmètre minimal est égal à 4√𝐴.

139 1. f’(x) = 2 cos (x) ; g’(x) = –2 cos (x) – 2.


2.
π
x 0 π
2
f(x) 3
1 1

π
x 0
2
0
g(x)
–2π
3. Le minimum de f est supérieur au maximum de g. #f est toujours au-dessus de #g.

4. f ’(x) = g’(x)  cos (x) = –0,5  x = 3 .
2π 2π 4π
M( 3 ; 1 + √3) ; N( 3 ; –√3 − ).
3

140 1. a. f ’(x) = 1 – cos (x) donc f’(x)  0 : f est croissante sur [0 ; π].
b. Le minimum de f est donc f (0) = 0 donc f (x)  0 sur [0 ; π].
2. g’(x) = x – sin (x) = f (x) donc g’(x)  0 : g est croissante sur [0 ; π].
Le minimum de g est donc g(0) = 0 donc g(x)  0 sur [0 ; π].

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 311


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𝑥2
h’(x) = –1 + + cos (x) = g(x) donc h’(x)  0 : h est croissante sur [0 ; π].
2
Le minimum de h est donc h(0) = 0 donc h(x)  0 sur [0 ; π].
𝑥3
3. Sur [0 ; π], f (x)  0 donc sin (x)  x ; h(x)  0 donc sin (x)  x – .
6
𝑥3
Donc x –  sin (x)  x
6

1 1 π 1 1 𝜋 𝜋
141 1. a = 2 ; b = – 2 ; c = 2 ; f(x) = 2 – 2 sin (4 x + 2 ).
π π π √2π
2. a. f’(x) = – 8 cos (4 x + 2 ) ; f’(1) =  0,28.
16
𝜋2 π π
b. f’’(x) = 32 sin (4 x + 2 ) ; f’(x)  0 sur [0 ; 2] et f’(x)  0 sur [2 ; 4]
f’ admet un maximum en 2. La pente est maximale au milieu de la rampe
𝜋
(et vaut 8  0,39).

142 1. f est concave sur [0 ; π] donc #f est toujours située au-dessus de chacune de
𝑎+𝑏
ses cordes, en particulier [AB]. Donc Q, d’ordonnée sin ( ), est toujours au-dessus
2
sin(𝑎) + 𝑠𝑖𝑛 (𝑏)
de 3, d’ordonnée .
2
𝜋 𝑎+𝑏 sin(𝑎) + 𝑠𝑖𝑛 (𝑏)
Donc pour tous a et b de [0 ; 2 ], on a : sin ( ) .
2 2
2. • En prenant b = 0 dans l’inégalité précédente, on a,
π 𝑎 sin(𝑎)
pour tout a de [0 ; 2 ], sin (2)  .
2
π 𝜋 𝑎+𝑏
• cos est concave sur [0 ; 2 ] : pour tous a et b de [0 ; 2 ], on a : cos ( )
2
cos(𝑎) + 𝑐𝑜𝑠 (b)
.
2

π
143 f’’(x) = 4 cos (x) sin (x) ; f ’’ s’annule sur [0 ; 2] en , et en changeant de signe.
2
π
La pente est maximale en 0 (au début de la descente) et 2 (à la fin de la montée 1).

144 1. On considère la fonction f définie sur [0 ; π] par f (x) = cos x – x2.


f est continue sur [0 ; π].
f’(x) = –sin x – 2 x ; f’’(x) = – cos (x) – 2 donc f ’’(x)  0 donc f ’ est décroissante.
Or f ’(0)  0. Donc f ’(x)  0 sur [0 ; π]. Donc f est strictement décroissante sur [0 ; π].
De plus, f (0) =1 > 0 et f (π) = –1 – π2 < 0. D’après le corollaire du théorème des
valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 admet une unique solution.
2. 0,82 <  < 0,83.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 312


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Travaux pratiques
TP1 Travaux de récupération d’eaux de pluie
Un programme GeoGebra est disponible dans le manuel numérique enseignant.
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
5 sin 𝛼− 5 cos 𝛼 + 10
question 2 de la partie B : g() = .
sin 𝛼

A. Conjecture
1. Ouvrir le fichier correspondant.
2. Conjecture :  = 60°, longueur minimale  13,66.
B. Validation de la conjecture
𝜋
1. IBCH est un carré et lorsque M est en H, on a  = 4 .
5 5 sin 𝛼− 5 cos 𝛼
2. MA = MB = sin 𝛼 et MH = 5 – tan  = sin 𝛼
d’où le résultat.
5 (1 − 2 cos 𝛼)
3. g’() = .
(sin 𝛼)2
𝜋
4.  = 3 (= 60°) ; g() = 5 √3 + 5 , soit environ 13,66 mètres.

TP2 Paravent chinois


Un programme GeoGebra est disponible dans le manuel numérique enseignant.
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
̂.
question 1 de la partie A : on note t l’angle BAH
A. Conjecture
1. Ouvrir le fichier correspondant.
𝜋
2. Conjecture : t = 3 = 60°.

3. Ouvrir le fichier correspondant.


B. Validation de la conjecture
1. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans
π
la question : Soit f la fonction définie sur [0 ; 2 ] par f (t) = [1 + cos (t)] sin (t).
BH = sin (t), AH = cos (t), AD = 2 cos (t) + 1.
1
L’aire est égale à 2  (BC + AD)  BH = (1 + cos (t)) sin (t), c’est-à-dire f (t).

2. Voir le fichier.
3. f ’(t) = 2 cos 2(t) + cos (t) – 1 = 2 (cos (t) + 1) (cos (t) – 0,5).
π π π
f ’(t)  0 sur [0 ; 3 ] et f ’(t)  0 sur [3 ; 2 ].
π π π
f est donc croissante sur [0 ; 3 ] et décroissante sur [ 3 ; 2 ].

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 313


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̂ qui assure au polygone de sustentation une aire maximale


4. La valeur de l’angle BAD
π
̂ a pour valeur 2π , soit 120°.
est , et alors l’angle ABC
3 3

Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
1. a. f (– x) = – f (x).
b. La courbe # admet l’origine du repère comme centre de symétrie.
2. a. f (x + 2 ) = f (x).
b. La courbe C est invariante par translations de vecteurs 2 k π 𝑖⃗, k étant un entier.
3. f ’(x) = 2 cos 2(x) – cos (x) – 1.
4. a. 2X2 – X – 1 = 2(X + 0,5) (X – 1) ; f ’(x) = 2 (cos (x) + 0,5) (cos (x) – 1).
b.

x 0 π
3
f’(x) 0 – 0 +

5.

x 0 π
3
0 0
f(x)
3√3

4

6.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 314


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Sujet B
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. Vrai.
f (– x) = √2 (– x) + 2 sin (– x) = – √2 x – 2 sin (x) = – (√2 x – 2 sin (x)) = – f (x)
donc f est impaire.
2. Faux.
f (x + 2) = √2 (x + 2) + 2 sin (x + 2)
= √2 x + 2 √2  + 2 sin x
= √2 x + 2 sin x + 2 √2 
= f(x) + 2 √2 .
Donc f(x + 2)  f (x).
3. Vrai.
f ’(x) = √2 + 2 cos (x)
f ’’(x) = – 2 sin x.
3π 3π
Or, si −  x  0 alors sin (x)  0 et si 0  x  alors sin (x)  0.
4 4
3π 3π
Donc si −  x  0 alors f ’’(x)  0 et si 0  x  alors f ’’(x)  0.
4 4
3π 3π
Donc f ’ est décroissante sur [0 ; ] et f ’ est croissante sur [− ; 0].
4 4
Donc f ’ admet en 0 un minimum qui vaut f ’(0) = √2 + 2  cos (0) = √2 + 2.
3π 3π
Donc, pour tout réel x de [− ; ], f ’(x)  0.
4 4
3π 3π
Donc f est croissante sur [− ; ].
4 4
4. Faux.
f ’’(x) = – 2 sin (x).
Si π  x  2π, alors sin (x)  0. Donc f ’’(x)  0.
Donc f est convexe sur [ ; 2].
5. Vrai.
Pour tout réel x, on a sin (x)  – 1.
Donc f (x)  √2 x – 2. Or la limite de √2 x – 2 en + est +.
Donc, par théorème de comparaison, la limite de f en + est +.
6. Vrai.
𝑓(𝑥) √2 𝑥 + 2 sin (𝑥)
= .
𝑥 𝑥
√2 𝑥 −2 √2 𝑥 + 2 sin (𝑥) √2 𝑥 + 2
Or – 1  sin (x)  1. Donc, pour x > 0,   .
𝑥 𝑥 𝑥
2 2 2
Donc √2 − 𝑥  f (x)  √2 + 𝑥. Or la limite de 𝑥 en + est 0.
𝑓(𝑥)
Donc, par le théorème des gendarmes, la limite de en + est √2.
𝑥

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 315


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Sujet C
3 2
2 (cos(𝑥)) – 3 (cos(𝑥)) + 1
1. 𝑓 ′ (𝑥) = 2 ;
(cos(𝑥))
𝑓 ′ (𝑥) a le même signe que 2 cos 3(x) – 3 cos 2(x) + 1.
2. a. P’(X) = 3 X2 – 6X = 3 X (X – 2)
P est décroissante sur [0 ; 1].
b. P(1) = 0. Donc pour tout réel x de [0 ; 1], on a : P(x) ≥ 0.
𝑃(cos(𝑥))
3. 𝑓 ′ (𝑥) = 2 donc 𝑓 ′ (𝑥) ≥ 0. Donc f est croissante sur I.
(cos(𝑥))
Donc pour tout réel x de [0 ; 1], on a : f (x) ≥ f (0).
Or f (0) = 0. Donc pour tout réel x de [0 ; 1], on a : f (x) ≥ 0.
sin(𝑥) sin(𝑥)
Donc f (x) = 2 sin (x) + cos(𝑥) – 3x ≥ 0. Par conséquent, 2 sin (x) + cos(𝑥) ≥ 3x.

Sujet D
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1
1. L’aire est égale à 2  AH  HM.
Or AH = AO + OH = 1 + cos () et HM = sin (). D’où le résultat.
1 1
2. A’() = 2 cos ()  (1 + cos ()) + (2 sin ())  (– sin ())
1 1 1
= 2 cos () + 2 𝑐𝑜𝑠 2() – 2 sin 2()
1 1 1
= 2 cos () + 2 𝑐𝑜𝑠 2() – 2 (1 – cos 2())
1 1 1 1
= 2 cos () + 2 𝑐𝑜𝑠 2() – 2 + 2 cos 2()
1 1
= cos 2() + 2 cos () – 2.
1 1
3. a. X1 = −1 est une racine évidente. Puisque X1 X2 = – 2, on a X2 = 2.
Par conséquent, P(X) = (X – 0,5) (X + 1).
b. On remarque que l’on a A’() = P(cos ).
Donc A’() = (cos () – 0,5) (cos () + 1).
π
4. Pour tout réel x de ]0 ; 2 ], cos () + 1  0 (car cos ()  –1).
Donc le signe de A’() est celui de cos  – 0,5.
π
cos () – 0,5  0 équivaut à cos ()  0,5. Or 0,5 = cos ( 3 ).
π π π
Donc cos ()  0,5 équivaut, sur ]0 ; 2 ], à   [ 3 ; 2 ].
π π π
Donc A’()  0 sur ]0 ; 3 ] et A’()  0 sur [ 3 ; 2 ].
π π π π 3 √3
5. Donc A est croissante sur ]0 ; ] et décroissante sur [ ; ]. De plus, A( ) = et
3 3 2 3 8
π 1 π
A(2 ) = 2. D’où le tableau de variation de A sur [0 ; 2 ] :

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 316


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0 π π

3 2
3√3
A() 8
1
2
π
6. Par lecture du tableau précédent, l’aire est maximale pour  = 3 et cette aire vaut
3√3
.
8

Sujet E
1. a. f (– x) = – f (x).
b. #2 est symétrique de #1 par rapport à l’origine du repère.
2. a. f (x + 2) = f (x) + 2 √3π.
b. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM ′ = 2π𝑖⃗ + 2√3π𝑗⃗ : c’est un vecteur constant.
c. #3 est l’image de #1 dans la translation de vecteur 2π𝑖⃗ + 2√3π𝑗⃗.
√3
3. f ’(x) = √3 – 2 cos (x) = – 2 (cos (x) – ).
2
π π 11π 11π
f est décroissante sur [0 ; 6 ], croissante sur [ 6 ; ] et décroissante sur [ ; 2π].
6 6
4.

Sujet F
4 4 cos 𝜃
1. a. AD = sin 𝜃 ; CD = CB + BD = 7 + sin 𝜃 .
b. La vitesse du camion est égale à 50 km/h = 1 000 m/min et celle du lapin à
500 m/min. Pendant t minutes, le lapin parcourt 500 t mètres et le camion
1 000 t mètres.
1 4 1
500 t1 = AD ⇔t1 = 500 × sin(θ) = 125 sin (θ)
1 4 cos(θ)
c. 1 000 t2 = CD ⇔t2 = 1 000 ( 7 + ).
sin(θ)
2. Le lapin traverse la route sans encombre si et seulement si t1 < t2.

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 317


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1 1 4 cos 𝜃
t1 < t2 ⇔125 sin 𝜃 < (7 + )
1 000 sin 𝜃
8 4 cos(θ) 4 cos(θ) 8
⇔ <7 + ⇔7 + − >0
sin(θ) sin(θ) sin(θ) sin(θ)
7 2 cos(θ) 4
⇔2 + − sin 𝜃 > 0 ⇔ f (t) > 0.
sin(θ)

4 cos(θ) − 2
3. a. f’(θ) = .
(sin(θ))2
π π π
b. f est croissante sur ]0 ; 3 ] et décroissante sur [ 3 ; 2 ].
π 7 π
4. f admet donc un maximum en , qui vaut − 2 √3 ≈ 0,036 , donc f ( ) > 0.
3 2 3
Le lapin aura donc traversé la route avant le passage du camion, s’il choisit la bonne
direction, c’est-à-dire celle d’angle 60°.

Sujet G
Partie A
1. lim 𝑢(𝑥) = –  ; lim 𝑢(𝑥) = + .
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2. u’(x) = 1 + sin (x) donc u’(x) ≥ 0 donc u est strictement croissante sur ℝ.
3. a. u est continue sur ℝ. De plus, u(0) = –1 < 0 et u(π) = π + 1 > 0.
Donc d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation u(x) = 0
admet une unique solution  dans ℝ.
b. 0,7 <  < 0,8.
4. Si x <  alors u(x) < 0 et si x >  alors u(x) > 0.
Partie B
1. lim 𝑓(𝑥) = +  ; lim 𝑓(𝑥) = + .
𝑥→−∞ 𝑥→+∞
2. f ’(x) = 2 x – 2 cos (x) = 2 u(x) : f ’(x) est du signe de u(x).
3. f est donc strictement décroissante sur ]– ; ] et strictement décroissante sur
[ ; [.
4. f ’’(x) = 2 + 2 sin (x) = 2 (1 + sin (x)) donc f ’’(x) ≥ 0. Donc f est convexe sur ℝ.
Partie C
1. Le coefficient directeur de T est 2 et celui de D est 2 cos (). Or, d’après la
question A 3. a., u() = 0, ce qui implique 2 = 2 cos (). Les deux coefficients
directeurs étant égaux, les deux tangentes sont parallèles.
2. Non, d’après l’unicité de .

Chapitre 8 Fonctions trigonométriques – 318


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Chapitre 9
Primitives et équations différentielles

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Ce chapitre regroupe la notion de primitive d’une fonction ainsi que la
résolution de quelques équations différentielles.
Conformément au programme, la notion d’équation différentielle est abordée
sur un cas très simple, celui de l’équation y’ = f, qui permet en même temps d’introduire
la notion de primitive. C’est l’occasion de définir alors la notion générale d’équation
différentielle du premier ordre.
Les deux premières capacités attendues sont élémentaires : il s’agit de vérifier
qu’une fonction est solution d’une équation différentielle et de vérifier qu’une fonction
est une primitive d’une fonction donnée. Les capacités suivantes sont basées sur le
calcul des primitives, tout d’abord en utilisant les primitives usuelles, puis à l’aide des
dérivées connues de certaines fonctions composées.
Le programme impose la connaissance de trois types d’équations différentielles,
outre l’équation y’ = f : les équations de la forme y’ = ay, y’ = ay + b et y’ = ay + f. Pour
le premier type d’équation, l’élève doit obligatoirement retenir la formule. Pour les
deux autres types, nous avons donné la méthode préconisée par le programme : on ne
retient pas de formule pour l’équation y’ = ay + b, mais le théorème général sur les
équations du premier ordre qui s’applique à ces deux types, l’élève devant savoir que
l’équation y’ = ay + b admet une solution particulière constante.

2 Les objectifs des activités


L’activité 1 permet d’introduire l’équation différentielle y’ = f sur un problème
de géométrie dont l’énoncé est simple. Il nous a semblé important de démarrer dans un
contexte très classique sur les équations différentielles, celui de la recherche d’une
courbe vérifiant une propriété différentielle, ce qui a fourni historiquement bien des
problèmes célèbres.
L’activité 2 est une activité très simple qui introduit le calcul des primitives,
comme opération « inverse » de la dérivation.
L’activité 3 introduit l’équation différentielle y’ = ay dans le cadre d’une
situation concrète. Elle peut précéder la démonstration faite en cours de la formule
générale, car la méthode de résolution est détaillée pour l’élève.
L’activité 4 introduit, dans le cadre d’un problème d’électricité, l’équation
différentielle y’ = ay + b.

3 Exercices, TP et algorithmes
Les exercices, très progressifs, sont très calculatoires, car l’élève a besoin d’un
entraînement pour être à l’aise dans la recherche de primitives et la résolution

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 319


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d’équations différentielles. De nombreux exercices d’application des équations


différentielles dans d’autres matières sont ensuite proposés.
Dans le parcours différencié « Revoir des points essentiels », nous avons ciblé
la recherche de primitives très simples, puis la résolution de l’équation différentielle
y’ = ay + b. Dans le parcours « Approfondissements du programme », nous proposons
l’équation logistique, et une ouverture sur d’autres équations différentielles qui seront
approfondies dans l’enseignement supérieur, des équations à variables séparables ainsi
que des équations du second ordre.
Trois Travaux pratiques sont consacrés à la méthode d’Euler pour la résolution
des équations de la forme y’ = f et y’ = ay + b, d’abord à l’aide d’une programmation
en Python, puis avec un tableur. Toutes les indications sont données à l’élève pour les
commandes Python permettant de tracer la courbe solution approchée du problème. Le
dernier TP permet de se familiariser avec les logiciels de calcul formel pour le calcul
des primitives et la résolution des équations différentielles.

B Se tester pour un bon départ


5 5 6
1 a. f ’(x) = 8x + 𝑥 2 – 6 x–4 = 8x + 𝑥 2 – 𝑥 4
b. g’(x) = 12 (4x – 5)2
c. h’(x) = 5 e5x+6
2𝑥 +1
d. i’(x) = 𝑥 2 +𝑥+1
−1
e. j’(x) =
√3−2𝑥
𝜋
f. k’(x) = 3 cos (3𝑥 + 4 )

2 a. La fonction u est de la forme ln (w), avec w(x) = 2x + 2.


On a : w’(x) = 2.
𝑤′ 2 2 1
Avec la formule (ln (w))’ = , on obtient : u’(x) = 2𝑥+2 = 2(𝑥+1) = 𝑥+1 .
𝑤
1
v = f + g, avec f(x) = ln (x) et g(x) = ln (1 + 𝑥).
1 1
f’(x) = 𝑥 ; g est de la forme ln(h), où h(x) = 1 + 𝑥 .
1 1
h’(x) = 0 – 𝑥 2 = – 𝑥 2 .
1 1
ℎ′ − 2 − 2 1 𝑥 1
g’ = ℎ , donc h’(x) = 𝑥
1 = 𝑥
𝑥+1 =− × 𝑥+1 = – 𝑥(𝑥+1) .
1+ 𝑥2
𝑥 𝑥
1 1 (𝑥+1)− 1 𝑥 1
On en déduit : v’(x) = f’(x) + g’(x) = 𝑥 – 𝑥(𝑥+1) = = 𝑥(𝑥+1) = 𝑥+1 .
𝑥(𝑥+1)
b. On a donc : u’(x) = v’(x), d’où u’(x) – v’(x) = 0 pour tout réel x de l’intervalle
]0 ; +∞[. La fonction u – v est de dérivée nulle sur]0 ; +∞[, elle est donc constante
sur]0 ; +∞[. Ainsi, il existe un réel k tel que, pour tout réel x de]0 ; +∞[,
u(x) – v(x) = k, ce qui s’écrit u(x) = v(x) + k.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 320


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c. u(1) = ln (4) et v(1) = ln (1) + ln (2) = 0 + ln (2) = ln (2).


Puisque u(1) = v(1) + k ; on a : ln (4) = ln (2) + k, soit k = ln (4) – ln (2).
4
ln (4) – ln (2) = ln(2) = ln (2), d’où k = ln (2).

3 a. C’est faux.
Par exemple, les fonctions f et g définies sur ℝ par f(x) = x et g(x) = x + 1 ont même
dérivée sur ℝ (f’(x) = g’(x) = 1), mais elles ne sont pas égales.
b. C’est vrai.
Pour tout réel x, f’(x) = – e-x = – f(x).

4 On commence par simplifier le second membre de l’égalité en réduisant au même


dénominateur.
3 3−2(𝑥−2) 3−2𝑥+4 7 −2𝑥
Pour tout réel x différent de 2 : –2= = = .
𝑥−2 𝑥−2 𝑥−2 𝑥−2
L’égalité donnée est bien démontrée.

1 7 7 2
5 Pour x différent de 2, , 2𝑥−1 = 2 × 2𝑥−1 . On a donc : k = 1.

1 1 e2𝑥 7 2e2𝑥
6 Pour tout réel x : 1+e−2𝑥 = 1 = e2𝑥 +1 = 2 × e2𝑥 +1 .
1+ 2𝑥
e

7 La fonction f a sa dérivée nulle pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1].


D’après un théorème de la classe de Première, on en déduit que f est une fonction
constante sur [0 ; 1].
Ainsi, pour tout réel x dans [0 ; 1] : f (x) = k.
Puisque f (0) = 1, on en déduit : k = 1.
Donc, f (x) = 1 pour tout réel x de [0 ; 1].
La bonne réponse est la réponse b.

1
8 La réponse a est juste, car f’(x) = – 𝑥 2 = – (f (x))2 .
1
La réponse b est juste, car f’(x) = – (𝑥+5)2 = – (f (x))2.
2 4
La réponse c est fausse, car f ’(x) = 𝑥 2 et – (f (x))2 = 𝑥 2 .
1 1
La réponse d est fausse, car f ’(x) = 𝑥 2 et – (f (x))2 = – 𝑥 2 .

9 f0(3) = 2 équivaut à k e5 = 2, soit k = 2e–5.


La fonction f0 est telle que f0(x) = 2 e2x – 6.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 321


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10 Pour tout réel x, (u – v)’(x) = 0, donc u – v est constante sur ℝ.

C Activités
Activité 1 Recherche d’une courbe vérifiant une propriété
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant
ou sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la
modifier à votre guise.
Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.

1. D’après l’énoncé, la tangente au point M d’abscisse a de la courbe coupe l’axe des


abscisses, donc le coefficient directeur de cette tangente f’(a) est non nul.

2. a. Équation de T : y = f ’(a) x + f (a) – a f ’(a).

b. K est le point de T d’ordonnée 0.


𝑓(𝑎)
Son abscisse x vérifie f ’(a) x + f (a) – a f ’(a) = 0, soit x = a – 𝑓′ (𝑎) .

3. H a pour coordonnées (a ; 0).


1 𝑓(𝑎)
Le milieu de [OK] a pour coordonnées (2 (𝑎 − ) ; 0).
𝑓 ′ (𝑎)

1 𝑓(𝑎) 𝑓(𝑎) 𝑓(𝑎)


H = K équivaut à : a = 2 (a − ), soit 2a = a − , soit a = − ,
𝑓 ′ (𝑎) 𝑓 ′ (𝑎) 𝑓 ′ (𝑎)

ce qui équivaut à a f’(a) + f(a) = 0.

4. a. g’(x) = x f ’(x) + f (x).


b. g’(a) = a f’(a) + f(a) = 0, donc g(a) = k pour tout réel a de ]0 ; +∞[, où k est un réel.
k est non nul car sinon on aurait a f(a) = 0, soit f(a) = 0 et f’(a) = 0, ce qui est exclu.
𝑘
D’où : a f(a) = k, soit f(a) = 𝑎 pour a réel non nul.
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire « pour
tout réel a strictement positif » au lieu de « pour tout réel a non nul ».
𝑘
c. Les fonctions f définies sur ]0 ; +∞[ par f(x) = 𝑥 avec k réel donné non nul sont
solutions du problème posé.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 322


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Activité 2 De qui suis-je la dérivée ?


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant
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modifier à votre guise.
1
1. a. F’(x) = 2x b. G’(x) = 3x2 c. H’(x) = ex d. I’(x) = 𝑥
2. a. Une primitive de j est J telle que J(x) = x2.
1
Une primitive de k est K telle que K(x) = 2 x2.
b. Une autre primitive de j est J1 telle que J1(x) = x2 + 5.
1
Une autre primitive de k est K1 telle que K1(x) = 2 x2 – 8.
c. Une primitive de p est P telle que P(x) = x3.
1
Une primitive de q est Q telle que Q(x) = 3 x3.
1
d. Une primitive de x ⟼ est la fonction x ⟼ ln (x).
𝑥
e. Une primitive de x ⟼ ex est la fonction x ⟼ ex.

Activité 3 Rentrée atmosphérique d’un satellite


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modifier à votre guise.
1. v’(h) = 0,025 e0,025h, donc v’(h) – 0,025 v(h) = 0 pour tout réel positif h, donc v est
une solution de (E).
2. a. u’(h) = – 0,025 e-0,025h φ(h) + e–0,025h φ’(h) = e–0,025h (φ’(h) – 0,025 e–0,025h).
b. φ’(h) – 0,025 e–0,025h = 0, car φ est solution de (E), donc u’(h) = 0 pour tout h.
On en déduit que u est constante.
c. u(h) = C, avec C réel, donc e–0,025h φ(h) = C, et φ(h) = C e0,025h.
3. φ(800) = 2 000, d’où C e0,025 × 800 = 2 000, soit C e20 = 2 000, soit C = 2 000 e–20.
D’où : φ(h) = 2 000 e–20 e0,025h = 2 000 e0,025h – 20.

Activité 4 Échauffement d’un fil électrique par effet Joule


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant
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modifier à votre guise.
1. g’(t) = 0 pour tout t ≥ 0, donc g’(t) + 0,05 g(t) = 0 + 0,05 × 40 = 2.
g’(t) + 0,05 g(t) = 2 pour tout t ≥ 0, donc g est solution de (E).
2. a. g’(t) + 0,05 g(t) = 2 et h’(t) + 0,05 h(t) = 2 pour tout t ≥ 0.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 323


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Par différence : h’(t) + 0,05 h(t) – g’(t) – 0,05 g(t) = 0.


D’où : h’(t) – g’(t) + 0,05 (h(t) – 0,05 g(t)) = 0 pour tout t ≥ 0.
b. h – g est donc solution de l’équation différentielle y’ + 0,05y = 0, soit y’ = – 0,05y.
y’ = – 0,05y est de la forme y’ =ay, avec a = – 0,05.
Cette équation a pour solutions les fonctions de la forme t ↦ C e–0,05t, avec C réel.
On en déduit : h(t) = g(t) + C e–0,05t = 40 + C e–0,05t, avec C réel.
3. a. f (t) = 40 + C e–0,05t avec f (0) = 18.
D’où : 40 + C e–0,05×0 = 18, soit C = – 22.
On en déduit : f (t) = 40 – 22 e–0,05t.
b. f (60) = 40 – 22 e–3, soit f (60) ≈ 38,9.
La température du fil au bout d’une minute est d’environ 38,9°.

D Exercices
Automatismes et rituels
4 1 3
1 1. 2. – 3. 4. 6
3 5 10

2 1. 4 2. 2√2 3. 2 ln(2) 4. e9

4
3 1. 5 2. 1 3. – 3 4. 0

1
4 1. 4x – 5 2. – 𝑥 2 – 8x

14 5
5 1. A = 2. B = 2
3

6 1. A = – x2 – 7x – 3 2. B = 2x3 – 3x2 + 1
3. C = 2x3 – 11x2 – 21x

43 1
7 1. Une solution : . 2. Deux solutions : 3 et 2.
3
3 3
3. Deux solutions : – 2 et 2.

8 1. A = ex (ex – 4) 2. B = (x – 1) (5x + 4)
3. C = (x – 2) (x + 2) (x2 + 4) 4. D = (– x + 1) (3x – 1)

5
9 Factorisation : 2 (x – 3) (𝑥 + 2).

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 324


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10 1. Faux. Un vecteur directeur est 𝑣⃗ (1 ; 2).


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. Vrai. AC AB.
3. Vrai : 𝑢
⃗⃗ · 𝑣⃗ = 0.

11 Si les équations réduites sont respectivement y = ax + b et y = a’x + b’, on montre


⃗⃗ (1 ; a) et 𝑣⃗ (1 ; a’) est nul.
que le produit scalaire des vecteurs 𝑢

12 1. 71,5 % 2. 10 % 3. 90 %

13 La moyenne est 2,6 et l’écart-type est 1,43 à 0,01 près.

14 Soit X la variable aléatoire qui, à un groupe de trois enfants, associe le nombre


d’enfants ayant une réaction forte au vaccin. Alors X suit la loi binomiale de
paramètres n = 3 et p = 0,15.

Pour maîtriser les bases


15 1. Vrai. 2. Faux. 3. Faux.

16 1. Ce sont les fonctions constantes.


2. Solutions : fonctions constantes.

17 1. F’(x) = 8x + 1.
2. F’(x) = 8x + 1 pour tout réel x, donc f est solution de l’équation y’ = 8x + 1.

18 1. u’(x) = 3 et v’(x) = 3.
2. u et v vérifient y’ = 3.
3. Autre fonction solution w : w(x) = 3x + 11.

19 1. Faux, car f’(x) = 0 et f ’(x) + f (x) = – 1 (≠ 0).


2. Vrai, car f’(x) = – f(x).
3. Faux, car f’(x) = – 2e– x et f ’(x) + f (x) = 1 (≠ 0).
4. Vrai, car f’(x) = 0 = – f (x).

1 1
20 1. F(x) = 5x ; G(x) = ex ; H(x) = 2 x2 ; I(x) = 3 x3
2. Oui, car v’(x) = u’(x) = f (x).

21 1. On a, pour tout réel x de ]0 ; +∞[: u’(x) = v’(x) = f (x).


2. u(x) – v(x) = 3 : c’est une constante car u et v sont deus primitives d’une même
fonction f.

22 1. F’(x) = cos(x) – (cos(x) – x sin(x)) = x sin(x).


2. F’ = f, donc F est une primitive de f sur ℝ.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 325


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23 1. F’(x) = e3x + 3x e3x = f(x).


2. F est une primitive de f sur ℝ.

24 1. F = u × v, avec u(x) = x et v(x) = ln(x).


F est dérivable sur ]0 ; + ∞[ et F’ = uv’ + u’v.
1
On a : u’(x) = 1 et v’(x) = 𝑥 .
1
D’où : F’(x) = x × 𝑥 + 1 × ln(x) = 1 + ln(x).
Puisque F’(x) = f(x) pour tout réel x de l’intervalle ]0 ; +∞[, F est une primitive de f
sur ]0 ; +∞[.
2. On obtient d’autres primitives de f en ajoutant à l’expression de F une constante
quelconque. Par exemple, les fonctions F1 et F2 définies ci-après sont des primitives
de f sur ]0 ; +∞[: F1(x) = x ln(x) + 1 et F2(x) = x ln (x) + 2.

1 5 1 √2 4
25 1. F(x) = x4 2. U(x) = x4; V(x) = – x4 ; W(x) = x.
4 4 8 4

1
26 1. F(x) = ln(x) 2. P(x) = 7 ln(x) ; Q(x) = 3 ln(x) ; R(x) = x + ln(x).

27 1. Vrai, car (F + G)’ = f + g.


2. Faux, car (F × G)’ ≠ f × g.
3. Vrai, car (– F)’ = – f.
4. Faux, car (F2)’ ≠ f2.

28 1. F(x) = x3 2. F1(x) = x3 – 1

1
1 −
-5 -4 4
29 1. u(x) = x 2. U(x) = −4 x =
𝑥4

1 1 1
30 F(x) = – 𝑥 ; G(x) = – 2𝑥 2 ; H(x) = – 2𝑥 4

1 1
31 1. F(x) = e2x 2. G(x) = 2 e2x ; H(x) = 𝑎 eax

2
32 1. u(x) = x2 2. F(x) = e𝑥

𝑢′ (𝑥)
33 1. u(x) = 2x – 1 ; u’(x) = 2 ; donc f(x) = .
𝑢(𝑥)
2. F(x) = ln (2x – 1).

34 1. Soit u la fonction définie sur ℝ par u(x) = sin(x).


Alors, u est dérivable sur ℝ et u’(x) = cos(x).
On a bien alors : f (x) = (u(x))2 × u’(x) pour tout réel x, soit f = u2 u’.
1 1
2. Une primitive de u2 × u’ est 2+1 u2+1, c’est-à-dire 3u3.
1
On en déduit l’expression d’une primitive F de f sur ℝ : F(x) = 3 sin3(x).

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 326


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1 𝑢′ (𝑥)
35 1. Soit u(x) = 2x – 3. Alors, u’(x) = 2 et f(x) = 2 .
√𝑢(𝑥)
2. F(x) = √2𝑥 − 3 .

36 1. Faux : elle a une infinité de solutions : y = Ceax.


2. Vrai, car si f (x) = e-2x, alors f ’(x) = – 2 e-2x = – 2 f(x).

4 4
37 1. y’ = 5y (a = 5) 2. y’ = –3 y (a = – 3)
1 1
3. y’ = 2 y (a = 2 ) 4. y’ = πy (a = π)

38 1. y’ = 10y est une équation différentielle de la forme y’ = ay, avec a = 10, donc
ses solutions sont de la forme x ⟼ C eax, avec a = 10.
2. f(x) = 2 e10x – 10

39 1. y’ = – 4y 2. f(x) = C e-4x, avec C dans ℝ.

5
40 1. L’équation différentielle 2y’ – 5y = 0 s’écrit aussi 2(y’ – 2y) = 0,
5 5
soit y’ – 2 y = 0, en simplifiant par 2, soit y’ = 2y.
5
On a bien écrit cette équation sous la forme y’ = ay, avec a = 2 .
2. L’ensemble des solutions de l’équation différentielle y’ = ay est formé des
fonctions f de la forme f(x) = C eax, où C est un réel donné.
5
On en déduit que les fonctions solutions sont de la forme f(x) = C 𝑒 2𝑥 , où C est un
réel.

41 1. Fonctions solutions : x ⟼ C ex, avec C réel.


2. f (0) = 1 équivaut à C e0 = 1, soit C = 1.
On obtient la fonction exponentielle x ⟼ ex.

42 1. y’ = – 0,2y est une équation différentielle de la forme y’ = ay, avec a = – 0,2,


donc ses solutions sont de la forme x ⟼ k e-0,2t, avec k réel.
2. f (0) = 20 équivaut à k = 20.
3. Puisque f (t) = 20 e-0,2t, alors f (5) = 20 e-1, soit f (5) ≈ 7,36 μg.L-1.

43 1. y = Ce0,2t, avec C réel.


2. N(0) = 104 équivaut à C = 104. D’où : N(t) = 104 e0,2t.
3. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire N(t) ≥
2 × 104 au lieu de N(t) ≤ 2 × 104.
N(t) ≥ 2 × 104 équivaut à t ≥ 5 ln (2).
Le nombre de bactéries double à l’instant t0 = 5 ln (2).

1
44 1. y = - 2. 2. y = C e5x + 2, avec C réel.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 327


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45 1. On cherche la solution particulière constante de l’équation (E) sous la forme


p(x) = k, où k est un réel.
On a : p’(x) = 0, et en remplaçant dans (E), on obtient 0 = 10 p(x) + 20, soit
0 = 10k + 20, soit k = – 2.
La solution particulière constante a pour expression : p(x) = – 2 pour tout réel x.
2. L’équation (E) est de la forme y’ = ay + b, avec a = 10 et b = 20.
L’ensemble des solutions de cette équation est l’ensemble des fonctions de la forme
x ⟼ f(x) + p(x), où f est une solution de l’équation y’ = ay et p la solution particulière
constante de (E).
On résout donc l’équation y’ = 10y.
Cette équation a pour solutions les fonctions de la forme f(x) = Ce10x, où C est un réel.
On en déduit l’expression des fonctions solutions de l’équation différentielle (E) :
x ⟼ Ce10x – 2, où C est un réel quelconque.

46 1. y = C e-x, avec C dans ℝ.


2. La solution particulière de l’équation y’ = -y + 1 est y = 1, donc l’ensemble des
solutions de (E) est formée des fonctions de la forme x ⟼ C e-x + 1, avec C réel.

47 1. y = C e-2x, avec C dans ℝ.


2. g’(x) = – 0,4 sin(x) + 0,2 cos(x), donc g’(x) + 2g(x) = 0 pour tout réel x, d’où g est
une solution de l’équation y’ + 2y = 0.
3. y = C e-2x 0,4 sin(x) + 0,2 cos(x), avec C dans ℝ.

Pour s’entraîner
48 g’(x) = – 3 e-3x, donc g’(x) + 3g(x) = 12 pour tout réel x, donc g est solution de
cette équation.

−2𝑥 4𝑥
49 f’(x) = – 2 × (𝑥 2 +3)2 = (𝑥 2 +3)2 .
Donc f’(x) – x (f(x))2 = 0 pour tout réel x, donc f est une solution de cette équation.

50 1. f’(x) = 6x2 + 8x, donc f est solution de cette équation.


2. h’(x) = a, donc h est solution de cette équation si et seulement si, pour tout réel x,
2a x2 + (b – a)x – b = 2x2 – x.
On en déduit : a = 1 et b = 0.

51 f’(x) = a, donc f est une solution de cette équation si et seulement si, pour tout réel
x, – ax – 2b = 5x + 6, soit a = –5 et b = –3.

2 1
52 Pour x > 0, f’(x) = – donc x f’(x) + f(x) = – pour tout x > 0, et f est bien
𝑥3 𝑥2
solution de cette équation différentielle.

53 1. Pour tout réel x, g’(x) = – sin (x) + x cos (x) + sin (x) = x cos (x) = f(x) donc g
est une primitive de f sur ℝ.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 328


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur © Bordas

2. Les primitives de f sont les fonctions x ⟼ cos (x) + x sin (x) + C , où C est un réel.

1
− 2
54 1. g’(x) = – 𝑥
1 = f (x), donc g est une primitive de f sur ]0 ; +∞[.
1+
𝑥
1
2. g1(x) = – ln (1 + 𝑥) + ln (2).

2 2 1
55 F’(x) = 3 √𝑥 + 3 𝑥 = √𝑥 pour tout x > 0, donc F est une primitive de f.
2 √𝑥

1
56 F’(x) = 1 – 𝑥+1 = f(x) pour tout x > – 1, donc F est une primitive de f.

57 Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique élève et dans le


manuel numérique enseignant.
Soit F(x) = ex (x2 – 2x + 2).
Alors, F’(x) = x2 ex, donc F est une primitive de la fonction x ⟼ x2 ex sur ℝ.

3
58 1. F’(x) = 2 √2 − 𝑥 .
2 2 2
2. f(x) = 3 F’(x), donc une primitive de f est x ⟼ 3 F(x), soit x ⟼ 3 (x – 2) √2 − 𝑥 .

59 1. G’ = f et h’ = f donc g et h sont des primitives de f.


2. Deux primitives d’une même fonction différent d’une constante, donc il existe C
telle que : h(x) = g(x) + C.
On trouve C = ln (3).

60 C’est faux, car la dérivée de F est la fonction x ⟼ ex cos(x) + ex sin(x), et ce


n’est pas la fonction f.

61 F’(x) = 2ax ln(x) + (2b + a) x


F est une primitive de f si et seulement si F’(x) = x ln(x) pour tout réel x > 0.
1 1
Pour cela, il suffit d’avoir 2a = 1 et 2b + a = 1, soit a = 2 et b = 4 .

62 1. Vrai (propriété du cours).


2. Vrai, car toute fonction dérivable et continue.
3. Vrai, car toute primitive d’une fonction est dérivable, donc continue.
4. Vrai, car la dérivée de la fonction x ↦ f (x) + 10 est f’.

63 1. G(x) = f’(x) + 2f(x). 2. H(x) = – f (– x).

64 F est croissante sur [– 3 ; – 1] et [3 ; 5], donc F’ est positive sur [– 3 ; – 1] et


[3 ; 5], ce qui est le cas de la fonction associée à la courbe 1, mais pas celle de la
courbe 2.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 329


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1
65 f (x) = x – 1, donc une primitive F de f a pour expression F(x) = 2 x2 – x + C, où C
1
est une constante réelle. On a : g(1) = h(1) = – 1, soit C = – 2 .
1 1 1
Donc F(x) = 2 x2 – x – 2 . Alors, F(0) = – 2 , ce qui est réalisé pour la courbe #1 : la
fonction cherchée est g.

66 1. Faux, car f (0) = F’(0) et F’(0) n’est pas nul (tangente en O).
2. Vrai, car f (1) = F’(1) = 0 (tangente horizontale en 1).
3. Faux, car F’(x) ≤ 0 sur [– 1 ; 0].
4. Vrai, car F est décroissante sur [0 ; 1], donc F’(x) ≤ 0 sur [0 ; 1].

67 Si on suppose que la représentation graphique de f est la courbe 1, alors f’ est


π
positive puis négative sur [− 2 ; 0], et ce n’est le cas d’aucune des courbes 2 et 3,
donc c’est impossible.
Si on suppose que la représentation graphique de f est la courbe 2, alors la courbe 1
est celle de la dérivée de f, et la courbe 3 est celle de sa primitive s’annulant en 0.
Si on suppose que la représentation graphique de f est la courbe 3, alors la courbe 2
est celle de la dérivée de f, mais la courbe 1 n’est pas celle d’une primitive de f.
Donc la représentation graphique de f est la courbe 2 et celle de f’ est la courbe 1.

68 1. C’est vrai, car F’(x) = f(x) pour tout réel x.


2. Réciproque : « si la fonction F est croissante sur ℝ, alors la fonction f est positive
sur ℝ. » C’est vrai, car si F est croissante, alors F’(x) ≥ 0, donc f(x) ≥ 0 sur ℝ.

1 1 3 1
69 1. F(x) = 2 x4 + x3 – 2 x2 + 2x 2. G(x) = – 𝑥 – 2 ln(x)

5 3 2 1
70 1. F(x) = 4 x4 – 2 x2 + 7x 2. G(x) = 5 x5 – 8 x4

1 1 4 7
71 1. F(x) = 6 x6 – 2 x2 2. G(x) = 5 x5 – 2 x2 + √2 x

1
72 1. F(x) = 2 sin (x) + 3 cos (x) 2. G(x) = 10x – 3 ex + 2 x2

1 1 4
73 1. F(x) = 3 x3 + 2 x2 – 2x 2. G(x) = 3 x3 + 2x2 + x

1 1
74 1. F(x) = 15 x3 + 6 x 2. G(x) = 1,24 x10 – x7 + 3x5

3 1 4
75 1. F(x) = x2 + x + ln (x) 2. G(x) = x3 –
2 3 𝑥

1 1 1 1
76 1. F(x) = 2 x2 – 2 𝑥 2 2. G(x) = 2 x2 – 2 ln (x)

7 3 1
77 1. F(x) = – 2 𝑥 2 2. G(x) = 4 ln (x) + 𝑥 – 3 𝑥 3

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 330


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5 1
78 1. F(x) = ln(x) – 𝑥 2. G(x) = 2 x2 – x + 2 ln (x)

11 1
79 1. F(x) = 3x + 2. G(x) = 10√𝑥 – 2 x2 + 6x
𝑥

4 1
80 1. F(x) = – 𝑥 − 2√𝑥 2. G(x) = 2√𝑥 + 3x3

1 1
81 1. F(x) = 3 (𝑥 3 + 1)3 2. G(x) = 2 ln(x2 + 1)
3
3. H(x) = – e–x + 3 4. I(x) = √2𝑥 2 + 7
2

1 2 +3
82 1. F(x) = e3x+4 2. G(x) = 2 e𝑥

e−3
83 1. F(x) = x3 2. G(x) = ln(ex + 4)
3

84 1. F(x) = – 5 e4 – x 2. G(x) = ln (x4 + 5).


Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
3𝑥 2 3𝑥 2
g(x) = √𝑥 3 au lieu de g(x) = √𝑥 2 .
+3 +3

2
85 1. F(x) = 9 (3𝑥 2 − 8)3 2. G(x) = 2 √𝑥 3 + 3

1 1
86 1. F(x) = 4 (𝑒 𝑥 + 4)4 2. G(x) = 10 (2𝑥 − 1)5

1 1 1 𝜋
87 1. F(x) = – 3 cos (3x) – 2 sin (2x) 2. G(x) = – 5 cos (5𝑥 + 4 )

1 1
88 1. F(x) = 2 sin2(x) 2. G(x) = – 3 cos3(x)

1
89 F(x) = esin(x) ; G(x) = 4 (1 − cos(𝑥))4

1 1
90 F(x) = 2 ln (x2 + x + 1) ; G(x) = – 2 𝑥 2 −2𝑥+4

91 F(x) = – e-x ; G(x) = 3 ln(ex + 1)

2
92 F(x) = 3 (𝑙𝑛(𝑥) + 2)3

2 1 1
93 F(x) = – 3 3𝑥−1 + 3 ln(3x – 1)

1
94 F(x) = 2 (ln (x))2

95 F(x) = ln (ln (x))

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 331


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1
96 F(x) = 𝑒 𝑥 +3𝑥

97 F(x) = – 7 ln (ln (x) + 3)

98 F(x) = – ln (cos (x))

99 F(x) = 2 √sin(𝑥)

1
100 F(x) = 2 e− 𝑥

1
101 1. y = 2 x2 + cos (x) + C, où C est une constante réelle.
1
2. F(x) = 2 x2 + cos (x) + 1

102 1. a = 2 et b = 1.
2. F(x) = 2 ln (x – 2) + ln (2x +1) + C, où C est une constante réelle.

103 1. a = 2 et b = 1.
2
2. F(x) = – 𝑥+1 + ln (x +1) + C, où C est une constante réelle.

1
104 Z(x) = – F(– x) + 2 F(2x + 1) + ln(F(x)) sur tout intervalle où F(x) > 0.
1
Z(x) = – F(– x) + 2 F(2x + 1) + ln (– F(x)) sur tout intervalle où F(x) < 0.

𝑙
105 1. f (0) = 0 ; f ’(2) = 0.
1 1 1 1
2. f ’(x) = – 2 kFx2 + 8 kFl2 ; f(x) = – 6 kFx3 + 8 kFl2x.
1
3. Flèche maximale : 24 kFl3.

106 1. y = C e5x, avec C ∈ ℝ 2. f(x) = 4 e5x – 5

2
107 1. y = C e–2x, avec C ∈ ℝ 2. y = C e3 𝑥 , avec C ∈ ℝ
3. y = C e0,1x, avec C ∈ ℝ 4. y = C e–x ln(2), avec C ∈ ℝ

108 1. y = 2 e5x 2. y = e–6x + 6


3 5
3. y = 2 e2 𝑥−6 4. y = 2 𝑒 2 𝑥

109 1. x(t) = C eat, où C est une constante réelle.


1
2. N(t) = 105 × e60 ln(0,05𝑡) .

110 1. N(t) = 1 500 e–t ln (100) 2. N(1) = 15, donc 15 tours par minute.
ln(1 500)
3. N(t) = 1 équivaut à t = . La vitesse sera d’un tour par minute au bout
ln(100)
d’environ 1,59 minutes.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 332


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111 1. Vrai, car x’(t) < 0 et x(t) > 0, donc k < 0.


2. Vrai.
1
3. Faux, car x(3T) = 8 x0 : il reste le huitième des atomes dans la substance.

112 1. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
K au lieu de k.
g(t) = 2 e–Kt
1 𝐺
2. K = - ln ( 1 )
𝑡1 2
3. Pour le sujet X, K ≈ 0,0170, donc les résultats sont normaux.

113 1. Pour (E1) : y = C e2x, avec C ∈ ℝ. Pour (E2) : y = C ex, avec C ∈ ℝ.


2. f1(x) = 2 e2x
3. f2(x) = ex
4. a. f ’(x) = ex (4ex – 1) ; la fonction f est décroissante sur ]– ∞ ; – 2 ln (2)] et
croissante sur [– 2 ln (2) ; + ∞[.
b. f (x) = 0 équivaut à x = – ln (2).

114 L’équation de cette courbe est y = 2 e3x + 3.

3 3
115 1. y= 2 . 2. Fonctions f telles que f (x) = 2 + C e–2x, où C ∈ ℝ.

116 Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique élève et dans le
manuel numérique enseignant.
L’équation différentielle y’ + 4y = 8 a pour solutions les fonctions f définies sur ℝ par
f (x) = C e–4x + 2, où C ∈ ℝ.

1
117 La fonction solution a pour expression : f (x) = 6 (1 – e-3x + 6).

118 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
« y’ + 0,0002y = 0,02 au lieu de y’ + 0,002y = 0,02. »
1. g(t) = 100 – 80 e–0,0002t.
2. g(3 600) ≈ 61,06 donc la température du liquide est d’environ 61,06° au bout d’une
heure.
16 16
3. g(t) > 85 équivaut à t > 5 000 ln( 3 ), et 5000 ln( 3 ) ≈ 8370, donc la température
dépassera 85°C au bout de 2 heures 19 minutes et 30 secondes.

119 1. Faux, car (E) admet pour solutions les fonctions définies sur ℝ par
2
f(x) = C e3x - 3 , avec C réel. (On peut aussi remarquer que la fonction x ↦ 2 n’est pas
solution).
5
2. Vrai, car f est de la forme des fonctions solutions, avec C = 3, et de plus f(0) = 1,
donc c’est bien la solution de (E) telle que f(0) = 1.
3. Vrai, car g est de la forme des fonctions solutions, avec C = 1, et de plus

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 333


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur © Bordas

g’(x) = 3e3x, donc g’(0) = 3.

120 L’équation 2y’ = y – 1 a pour solution générale y = 1 + C e0,5x, où C est un réel.


#1 a pour équation y = 1 – 2 𝑒 0,5𝑥 #2 a pour équation y = 1 – e0,5𝑥
#3 a pour équation y = 1 + e0,5𝑥 #4 a pour équation y = 1 + 3e0,5𝑥

121 1. Solution générale : y = 146 + C e-200t, avec C réel quelconque.


2. w(t) = 146 + 4 e-200t.
3. a. lim 𝑤(𝑡) = 146 : la vitesse de rotation du moteur se rapproche de 146 rad.s-1
𝑡→+∞
quand la durée de rotation augmente.
b. w’(t) = -800 e-200t ; w’(t) < 0 pour tout réel t, donc w décroît avec le temps.
𝑤(𝑡)−146 − ln(0,365) − ln(0,365)
4. < 0,01 équivaut à t > et ≈ 0,005.
146 200 200
Le moteur met donc 5 millièmes de seconde (au millième de seconde près) pour
stabiliser sa vitesse.

122 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
« mv’(t) + 25 v(t) =9,81m » au lieu de « mv’(t) + 25 v(t) =9,81 », et
« v(t) = 31,392 (1 – e-0,3125t) » au lieu de « v(t) = 0,3924 (1 – e-0,3125t) »
1. L’équation s’écrit v’(t) = – 0,3125 v(t) + 9,81.
Elle a pour solution générale y = 31,392 + C e–0,3125t avec C réel.
Puisque v’(0) = 0, on a C = –31,392, d’où le résultat.
20
−𝑙𝑛(1− )
31,392
2. v(t) > 20 équivaut à t > : c’est à partir de 3,24 secondes.
0,3125
325
3. 130 km·h–1 = m·s–1 ≈ 36,1 m·s–1 : c’est impossible, car v(t) < 31,392.
9
31,392 𝑉(2)−𝑉(0)
4. V(t) = 31,392 t – 0,3125 e–0,3125t, d’où ≈ 8.
2
La vitesse moyenne lors des deux premières secondes est d’environ 8 m·s–1.

123 1. L’équation s’écrit : v’(t) + 0,1v(t) = 3.


La solution générale est y = 30 + C e-0,1t, avec C réel. Puisque v(0) = 0, on a C = – 30,
𝑡
et ainsi v(t) = 30 – 30 e–0,1t = 30 (1 − e−10 ).
2. a. v’(t) = 3 e–0,1t, donc v’(t) > 0 pour tout t ≥ 0 : v est croissante sur [0 ; +∞[.
b. lim 𝑣(𝑡) = 30.
𝑡→+∞
3. v’(t) < 0,1 équivaut à t > ln(30). Puisque ln (30) ≈ 3,4, la plus petite valeur de t, à
une seconde près, à partir de laquelle la vitesse est stabilisée est 4 secondes.

124 1. u’(x) = e-x – x e–x, donc u’(x) + u(x) = e–x.


2. y = x e-x + C e–x, avec C constante réelle.

1 1 1 1
125 1. a = 2 et b = – 4 2. y = 2 x – 4 + C ex, avec C constante réelle.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 334


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur © Bordas

126 1. y = C e–4x, avec C constante réelle.


1
2. g’(x) = (𝑥 + 3) e2x, donc g’(x) + 4g(x) = 3x e2x pour tout réel x.
1 1
3. y = (2 𝑥 − 12) e2x + C e–4x, avec C constante réelle.

127 1. a = – 1 et b = – 1
2. y = (– x – 1) ex + C e2x, avec C constante réelle
3. Fonction f d’expression f(x) = (– x – 1) ex + e2x

128 1. a = -2, b = 0 et c = 0
2. y = – 2x2 + C e2x, avec C constante réelle
3. Fonction f d’expression f(x) = – 2x2 + 3 e2x – 2

129 On cherche une solution particulière h de la forme h(x) = ax2 + bx + c.


On trouve h(x) = - x2 – 2x – 2.
La solution générale de l’équation y’ – y = x2 est formée des fonctions
x ⟼ – x2 – 2x – 2 + C ex, avec C constante réelle.
La solution f telle que f (0) = 1 a pour expression : f(x) = – x2 – 2x – 2 + ex.

130 1. (E1) se résout avec un calcul de primitives.


(E2) est de la forme y’ = ay.
(E3) est de la forme y’ =ay + b.
(E4) est de la forme y’ = ay + f.
𝑢′
2. On reconnaît la forme 2 × , avec u(x) = x + 3 et u(x) = 2.
𝑢
3. On cherche les réels a et b tels que f : x ⟼ ax + b vérifie f’(x) – 3f(x) = 2x.

131 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont


disponibles dans le manuel numérique enseignant.
2 2
8
1. U1’(t) = (4 − 𝑡) e−3𝑡 , donc 1,5 U1’(t) + U1(t) = 6 e−3𝑡 pour tout t ≥ 0, donc U1 est
3
solution de l’équation (1).
2 2
2. Solution générale : y(t) = 4𝑡 e−3𝑡 + Ce−3𝑡 , avec C constante réelle.
2
3. U(t) = (4𝑡 + 2)e−3𝑡 .
2
8
4. U’(t) = 3 (−𝑡 + 1)e−3𝑡 .
Donc U est croissante sur [0 ; 1] et décroissante sur [1 ; +∞[.
2
lim 𝑈(𝑡) = 0, car lim (4𝑡e−3𝑡 ) = lim (−6𝑢e𝑢 ) = 0 et
𝑡→+∞ 𝑡→+∞ 𝑢→−∞
2
− 𝑡 𝑢
lim (2e 3 ) = lim (2e ) = 0.
𝑡→+∞ 𝑢→−∞
5. a.

b. t ≈ 16,8 s, au dixième de seconde près.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 335


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur © Bordas

𝑥𝑛 𝑥𝑛
132 1. a. g’(x) + g(x) = 𝑒 −𝑥 équivaut à h’(x)e– x – h(x) e– x + h(x) e– x = e−𝑥
𝑛! 𝑛!
𝑥𝑛
soit à h’(x) = e−𝑥 .
𝑛!
𝑥 𝑛+1
b. Solution particulière : y = (𝑛+1)! e−𝑥 .
𝑥 𝑛+1
2. a. Solution générale de (En) : y = e−𝑥 + Ce– x, avec C constante réelle.
(𝑛+1)!
𝑥 𝑛+1
b. f(x) = (𝑛+1)! e−𝑥 .
𝑥𝑛
3. Propriété de récurrence P(n) : fn(x) = e−𝑥 .
𝑛!
P(1) est vraie, car f1(x) = x e–x.
′ 𝑥𝑛
Soit n tel que P(n) est vraie. Alors, 𝑓𝑛+1 (x) + 𝑓𝑛+1(x) = 𝑓𝑛 (x) = e−𝑥 .
𝑛!
Donc fn+1 est la solution de (En) telle que fn+1(0) = 0, donc d’après la question 2.b,
𝑥 𝑛+1
fn+1(x) = (𝑛+1)! 𝑒 −𝑥 : P(n + 1) est vraie.

Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.

1
133 1. g’(x) = x3 × 𝑥 + 3x2 ln(x) = f (x), donc g est une primitive de f.
2. g1(x) = x3 ln(x).

1 2
134 1. y = 2 x4 – 4x2 – + C, avec C constante réelle.
𝑥
2. y = 5ln(x) – 4√𝑥 + C, avec C constante réelle.

𝑎 𝑏 (𝑎+𝑏)𝑥−2𝑎−𝑏
135 1. 𝑥−1+𝑥−2 = . D’où a = -4 et b = 7.
(𝑥−1)(𝑥−2)
2. F(x) = – 4 ln (x – 1) + 7 ln (x – 2).
3. F1(x) = – 4ln (x– 1) +7 ln (x – 2) + 4 ln (3).

136 1. F(x) = ln(2x – 5) + C, avec C réel.


1
2. G(x) = 4 (1−2𝑥)2 + C (C réel).

137 Soit F une primitive de f.


Alors, F’(x) = f(x), donc F’(x) ≥ 0 pour x ≤ -1 et F’(x) ≤ 0 pour x ≥ -1.
F croît pour x ≤ -1 et décroît pour x ≥ -1. Ainsi, F = h.

1 1 3 1 1 3
138 a. f(x) = 2×ln(x) × 𝑥 - 2 ×𝑥 donc F(x) = 2 (ln(x))2 - 2 ln(x).
6 1 1
b. g(x) = x – 4 + 𝑥 + , d’où : G(x) = 2 x2 -4x + 6 ln(x) + 2√𝑥.
√𝑥
𝑒 −2𝑥 1 1 1
c. h(x) = (𝑒 −2𝑥 +4)3 , de la forme - 2 u’u-3, d’où : H(x) = 4 (𝑒 −2𝑥 +4)2 .

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 336


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𝑔(𝑥) 𝑥𝑔′ (𝑥)−𝑔(𝑥)


139 1. Pour tout x > 0, puisque G(x) = , alors G’(x) = , et
𝑥 𝑥2
x g’(x) – g(x)= x G(x), soit 𝑔(𝑥) – 𝑥 𝑔’(𝑥) = – 𝑥 𝐺(𝑥).
2 2
2𝑥 2
Ainsi, 𝑔 possède la propriété P si et seulement si –𝑥2 𝐺(𝑥)= soit 𝐺(𝑥) = 𝑥(𝑥+2) .
𝑥+2
1 1 2 1 1
Ceci équivaut à 𝐺(𝑥) = 𝑥+2 − 𝑥, car 𝑥(𝑥+2) = 𝑥+2 − 𝑥 .
2. 𝐺(𝑥) = ln(𝑥+2) -ln(𝑥) + 𝐶.
Donc E est l’ensemble des fonctions de la forme x↦x ln(x + 2) – x ln (x) + kx, où k est
un réel.

𝑥 2 − 2𝑥 𝑥 2 −2𝑥 𝑥2
140 f’(x) = (𝑥 − 1)2 , et (x – 1) f ’(x) + f (x)= + 𝑥−1 = 2x, donc f est solution de
𝑥−1
l’équation différentielle de l’énoncé.

141 Réponses b et c.

142 1. y = Ce10x, avec C réel.


2. y(2) = 3 équivaut à Ce20 = 3, soit C= 3 e–20. Ainsi, f(x) = 3e–20 e10x =3e10x – 20.

3
143 1. La solution constante est y = 2 .
3
L’ensemble des solutions est formé des fonctions u telles que u(x) = Ce–2x + 2 ,
avec C réel.
3
2. f (x) = – e– 2x + 2 .

144 Réponses a et d.

145 1. L’équation devient : z’– 4z = 1.


1
Elle a pour solutions z = Ce4x – 4 , avec C réel.
𝐶 1
2. y = e4x – x + D, avec C et D réels.
4 4

146 1. N(t) = 109 eat.


1 ln(2)
2. On a : e18a = 2 , soit a = – .
18
7 ln(10) 126 ln(10)
3. On résout : N(t) < 100, soit eat < 10–7, soit t > – , soit t > ,
𝑎 ln(2)
soit n ≥ 419.
Ce sera au bout de 419 jours.

147 1. y = Ce–x, où C est un réel.


2. g’(x) + g(x) = 2x – 2 + x2 – 2x = x2 – 2, donc g est une solution de (E).
3. y = Ce–x + x2 – 2x, où C ∈ ℝ.

148 1. Soit u une fonction affine telle que u(x) = ax + b.


Alors, u’(x) +2u(x) = 4x – 3 équivaut à a + 2(ax + b) = 4x – 3, ce qui équivaut à
2ax + (a +2b) = 4x – 3 pour tout réel x, soit 2a = 4 et a + 2b = – 3.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 337


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5 5
D’où : a =2 et b = – 2. La fonction x ↦ 2x – 2 est une solution de (E).
5
2. y = Ce–2x + 2x – 2, où C ∈ ℝ.
1 1 1 5
3. y(1) = 0, soit Ce–2 – 2 =0, et C = 2 e2. Ainsi : y = 2 e2 – 2x + 2x – 2.

149 1. g’(x) = ae2x +2ax e2x = (2ax + a) e2x.


Donc g est solution de (E) si et seulement si (2ax + a) e2x – 2ax e2x = e2x,
soit ae2x = e2x pour tout réel x, soit a =1.
2. y = Ce–2x + xe2x, où C ∈ ℝ.

Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.
5 2 7
150 1. F(x) = – 3x3 + 2x2 + 10x 2. G(x) = 5 x5 + 3 x3 +2x2 – 6x
3 6
3. H(x) = 2x2 – 8ln(x) 4. J(x) = + 2√𝑥
𝑥
5. P(x) = ln (2x – 3) 6. Q(x) = ln (x2 + 5)

5 2
151 1. 𝑦 = 𝐶e– 4x + 4, où 𝐶 ∈ ℝ 2. y = Ce–3𝑥 + 3, où 𝐶 ∈ ℝ
3. 𝑦 = 𝐶e–7x + 2, où 𝐶 ∈ ℝ 4. y = 𝐶e-2𝑥 + 3, où C ∈ ℝ
1
5. y = Ce9x, où C ∈ ℝ 6. y = 𝐶e4𝑥 – 4, où C ∈ ℝ
1
7. y = Ce–11x, où C ∈ ℝ 8. y = 𝐶e2𝑥 + 8, où C ∈ ℝ

Parcours différenciés – Approfondissements du programme


152 a. Solution générale de (E1) :
y = Cekt, avec C constante réelle.
ln(2)
f(t) = 10e 3 𝑡 , soit en arrondissant : f (t) = 10e0,23t.
b. Graphique.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 338


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1 1 𝑧′
153 a. z = 𝑦 , donc y = 𝑧 et y’ = – 𝑧 2 , soit z’ = – z2 y’.
𝑧′ 𝑎 1
(E2) équivaut à - 𝑧 2 = 𝑧 (1 − 𝑧), soit z’ = -az + a.
b. (E3) a pour solution générale z = 1 + Ce–at,
1
avec C réel. D’où y = 1 + 𝐶e−𝑎𝑡 .
Puisque g(0) = 0,01, on a C = 99.
1
On en déduit : g(t) = 1 + 99 e−0,05𝑡 .
4,95 e−0,05𝑡
c. g’(t) = (1 + 99e−0,05𝑡)2, donc g’(t) > 0 sur [0 ; +∞[ :
g est croissante sur [0 ; +∞[ .
On a aussi : lim 𝑔(𝑡) = 1.
𝑡→+∞

154 a. La pente de la tangente y’ en un point est égal au carré y2 de l’ordonnée du


point.
𝑦′ 1 1 ′ 1
b. 𝑦 2 est la dérivée de – 𝑦 , donc y’ = y2 équivaut à (− 𝑦) =1, soit − 𝑦 = x + C,
1
où C est une constante, soit à y = − 𝑥 + 𝐶 , sur I = ]– C ; +∞[ ou I = ]– ∞ ; – C[.
c. Il existe une infinité de fonctions vérifiant la propriété de l’énoncé.
1
f(x) = − 𝑥−1 sur I = ]1 ; +∞[ ou I = ]-∞ ; 1[.
1
d. Si f existe, elle est solution de l’équation différentielle y’ = 𝑦 sur tout intervalle où f
ne s’annule pas. On trouve : y = √2𝑥 + 2𝐶 ou y = – √2𝑥 + 2𝐶 , où C est un réel, sur
l’intervalle ]– C ; +∞[.
Une fonction solution est f, définie sur ]0 ; +∞[ par f(x) = √2𝑥 .

155 a. 𝑓0′′ (x) = – cos(x), donc 𝑓0′′ (x) + f0(x) = 0 pour tout réel x.
b. Soit la fonction h définie sur ℝ par h(x) = [f (x)]2 + [f ’(x)]2.
Alors, h’(x) = 2 f (x) f ’(x) + 2 f ’(x) f ’’(x) = 2f ’(x) (f ’’(x) + f (x)) = 0.
Donc h(x) est constant pour tout réel x.
c. g’(x) = f ’(x) + f (0) sin(x) – f ’(0) cos(x) et
g’(x) = f ’’(x) + f ’(0) cos(x) + f’(0) sin(x),
donc g’’(x) + g(x) = 0 pour tout réel x, donc g appartient à E.
d. g ∈ E, donc [g(x)]2 + [g’(x)]2 est constant, égal à [g(0)]2 + [g’(0)]2 = 0.
D’où g(x) = 0 pour tout réel x.
e. Soit f ∈ E ; alors f (x) = f (0) cos(x) + f ’(0) sin(x) = A cos(x) + B sin(x),
avec A et B réels.
f. h(x) = cos (x) + 2 sin (x).

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 339


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Pour aller plus loin


156 1. La vitesse de refroidissement θ(t) est proportionnelle à θ(t) – 20, différence
entre la température du corps et celle de la salle, avec le coefficient de
proportionnalité – 2,08.
2. θ(t) = 20 + Ce–2,08t, où C est un réel,
avec θ(0) = 100.
D’où : θ(t) = 20 + 80e–2,08t.
3. a. θ’(t) = – 166,4e–2,08t ; θ’(t) < 0,
donc θ est décroissante sur [0 ; +∞[.
b. lim 𝜃(𝑡) = 20 : la température se
𝑡→+∞
stabilise autour de 20 °C au bout d’un
certain temps.
1
4. Au bout de 20 minutes : θ(3) ≈ 60°.
1
Au bout de 20 minutes : θ(2) ≈ 48°.
ln(8)
5. θ(t) = 30 équivaut à t = , soit environ 0,743.
2,08
Ce sera au bout de 44,6 minutes environ.

1 𝑓 ′ (𝑡) 1
157 1. Pour t ≥ 0, f ’(t) = – 20 f (t) (3 – ln(f(t))) équivaut à = – 20 (3 – ln(f(t))),
𝑓(𝑡)
1
car f (t) ≠ 0 sur [0 ; +∞[, ce qui équivaut à g’(t) = – 20 (3 – g(t)), si on pose
1 3
g(t) = ln(f(t)), soit encore à g’(t) = 20 g(t) – 20 .
1
2. Solution générale : z = 3 + Ce20𝑡 , avec C constante réelle.
1 1
𝑡
3. g(0) = ln f(0) = ln (1) = 0, d’où g(t) = 3 (1 – e20𝑡 ). On en déduit : f(t) = e3−3e20 .
ln(0,02) ln(0,02)
4. f(t) < 0,02 équivaut à t > 20 ln(1 − ), et 20 ln(1 − ) ≈ 16,7.
3 3
Donc, la taille de l’échantillon sera inférieure à 20 individus au bout de 17 ans (en
2037).

158 1. a. y = f’(x0) x + f(x0) – x0 f’(x0).


b. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
« yN » au lieu de « yK ».
Dans l’équation précédente, x = 0 équivaut à y = f (x0) – x0 f ’(x0).
2. a. f vérifie la condition posée si et seulement si f(x0) – yN = k, ce qui équivaut à
𝑘 𝑘
x0 f ’(x0) = k, soit à f ’(x0) = 𝑥 , si et seulement si f vérifie l’équation y’ = 𝑥 .
0
b. Les fonctions solutions sont de la forme x ⟼ k ln(x) + C, où C est un réel.
1 1
Pour k = 2 , la fonction f telle que f (1) = 0 a pour expression f (x) = 2 ln(x).

𝑥
159 1. a. y’ = √𝑥 2 .
+ 𝑎2
𝑥
b. Une primitive de la fonction x ⟼ √𝑥 2 est la fonction x ⟼ √𝑥 2 + 𝑎2 .
+ 𝑎2
1
2. La seconde équation est : y’ = √𝑥 2 .
+ 𝑎2

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 340


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160 1. a. Soit x0 un réel. Alors f (x0) f’(– x0) = 1 :


si f s’annulait en x0, on aurait f (x0) f ’(– x0) = 0, ce qui est impossible.
b. g’(x) = f (– x)f ’(x) – f ’(– x)f (x) = 1 – 1 = 0.
c. g(x) = g(0) = (f (0))2 = 16.
d. f (– x) f (x) = 16 et f(– x) f’(x) = 1, d’où f (– x) f(x) = 16 f (–x) f’(x),
1
soit f ’(x) = 16 f (x), puisque f (– x) n’est jamais nul.
1
2. f (x) = – 4e16𝑥 .
3. Réciproquement, la fonction trouvée à la question 2 vérifie bien la condition (C) :
c’est l’unique fonction solution.

161 1. kf1(ab) = k ab ln(ab) = k ab ln(a) + k ab ln(b) = a f1(b) + b f1(a).


2. Si f appartient à E, f(1) = 1 × f (1) + 1 × f (1) = 2f(1), d’où f(1) = 0.
3. a. Soit x et y des réels de ]0 ; +∞[. Alors f (xy)= x f(y) + y f(x).
En dérivant par rapport à y : x f’(xy) = x f’(y) + f(x).
Avec y = 1, on a : x f’(x) = x f’(1) + f(x), soit x f’(x) – f(x) = x f’(1).
𝑥 𝑓 ′ (𝑥)−𝑓(𝑥) 𝑓 ′ (1)
b. g’(x) = = , d’où g(x) = f’(1) ln(x) + C, où C est un réel.
𝑥2 𝑥
Ainsi : f (x) = f’(1) x ln(x) + Cx.
Comme f (1) = 0, alors C = 0, et f est de la forme f(x) = k x ln(x), où k est un réel.
4. E est l’ensemble des fonctions de la forme x ⟼ k x ln(x), où k est un réel.

162 1. f’(x) ≥ 0 sur ]– ∞ ; a] et f’(x) ≤ 0 sur [a ; +∞[ ; f’(x) = 0 en x = a.


2. a. Le signe de f’(x) indique que la courbe de f’ est la courbe bleue #2.
b. #2 coupe l’axe (Ox) en a, donc 1 < a < 2 d’après le graphique.
Puisque F’ = f, F’(a) = f(a) = b, donc b est la pente de la tangente en a à la courbe C1 :
la fonction F étant croissante, cette pente est positive, donc b > 0.
3. a. g(x) = x + 2.
1 1
b. On résout l’équation différentielle y – 2y’ = x, soit y’ = 2 𝑦 − 2 𝑥.
Puisque x ⟼ x + 2 est solution particulière, on trouve comme solution générale les
1
fonctions de la forme x ⟼ k 𝑒 2𝑥 + x + 2, avec k dans ℝ.
1
1 1 1
f’(0) = 2, soit 2 k + 1 = 2, soit k = – 1, et f(x) = – e2𝑥 + x + 2.
1
1
F(x) = – 2 𝑒 2𝑥 + 2 x2 + 2x + C, avec F(0) = -2, soit C = 0,
1
1
donc F(x) = - 2 𝑒 2𝑥 + 2 x2 + 2x.

163 1. v1(t) = 100e-0,2t 2. v2(t) = 49 – 49e-0,2t.


3. a. f(t) = (v1(t))2 + (v2(t))2 = 12 401e-0,4t – 4 802 e-0,2t +2 401.
b. f(0) = 10 000 et lim 𝑓(𝑡) = 2 401.
𝑡→+∞
c. f’(t) = e -0,4t
(960,4 e0,2t – 4 960,4).
4960,4
f est décroissante sur [0 ; α] et croissante sur [α ; +∞[, où α = 5 ln( 960,4 ).
𝑓 ′ (𝑡)
d. Puisque h’(t) = , h’(t) a même signe que f’(t), donc h a même sens de
2 √𝑓(𝑡)
variation que f sur [0 ; +∞[.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 341


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e. h(t) est minimum en t0 = α, avec t0 ≈ 8,21.


La valeur du minimum de h(t) est 44 à 10–2 près : la vitesse minimale est 44 m·s-1.

164 1. a. u’’(x) = k2 ekx, donc u est une solution de (E).


b. f’’(x) = (g’’(x) + 2kg’(x) + k2 g(x)) ekx, d’où (g’’(x) +2k g’(x)) ekx = 0,
et ainsi g’’(x) +2k g’(x) = 0.
c. g’(x) = C e-2kx, où C est un constante réelle.
𝐶
D’où g(x) = – 2𝑘 e-2kx + D, où C et D sont des constantes réelles.
𝐶
d. f(x) = g(x) ekx = – e-kx + D ekx .
2𝑘
D’où la solution générale de (E) : f (x) = A ekx + B e-kx, avec A et B réels.
2. a. Solution générale : x(t) = Ae√9,81 𝑡 + Be−√9,81 𝑡 , avec A et B réels.
b. x(0) = 0,2 et x’(0) = 0, d’où A = B = 0,1 et x(t) = 0,1 (e√9,81 𝑡 + e−√9,81 𝑡 ).
c. La chaîne quitte la table lorsque x(t) = 1, ce qui revient à e√9,81 𝑡 + e−√9,81 𝑡 = 10.
En posant z = e√9,81 𝑡 , on obtient l’équation z2 – 10z + 1 = 0,
qui a pour solutions 5 – 2 √6 et 5 + 2√6. D’où l’instant t auquel la chaîne quitte la
ln(5 + 2√6)
table : t = , soit environ 1,15 seconde.
√9,81

165 1. La vitesse de propagation f’(t) est proportionnelle à la fréquence f(t) de ceux


qui connaissent la nouvelle et à la fréquence 1 – f(t) de ceux qui ne connaissent pas la
nouvelle, avec 1,15 comme coefficient de proportionnalité, ce qui équivaut à ce que f
vérifie l’équation différentielle y’ = 1,15 y (1 – y).
𝑓 ′ (𝑡) 1,15 𝑓(𝑡)(1−𝑓(𝑡)) 1,15
2. a. g’(t) = – (𝑓(𝑡))2 = – (𝑓(𝑡))2
= – 𝑓(𝑡) + 1,15 = – 1,15g(t) + 1,15.
Donc g vérifie l’équation différentielle z’ = – 1,15z + 1,15.
1
b. g(t) = 1 + 99e–1,15t, d’où f(t) = 1 + 99 e−1,15𝑡 .
3. a. f’(t) > 0 sur [0 ; +∞[, car f(t) > 0 et 1 – f(t) > 0 : f est croissante sur [0 ; +∞[.
lim 𝑓(𝑡) = 1 : au bout d’un certain temps, toute la population connaîtra la rumeur.
𝑡→+∞
b. f(12) ≈ 0,999 899, donc environ 9 999 personnes connaissent la nouvelle à midi.
2 ln(99) 2 ln(99)
c. f(t) = 0,99 équivaut à t = , et ≈ 8.
1,15 1,15
Donc c’est à 8 heures que 99 % de la population connaîtra la rumeur.

𝑓(𝑥0 )
166 Soit P (x0 ; f(x0)) : la tangente en P coupe l’axe (Ox) en N (− ; 0).
𝑓 ′ (𝑥0 )
𝑓(𝑥 )
f vérifie donc, pour tout réel x0 tel que f’(x0) ≠ 0 : 𝑓′ (𝑥0 ) = k, avec k réel non nul.
0
1
1 𝑥
On résout l’équation y’ = 𝑘 y, ce qui donne f(x) = C 𝑒 , avec C et k constantes réelles
𝑘

non nulles.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 342


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167 Le volume V de la tumeur vérifie


l’équation différentielle.
V’ = k V e–at, où k et a sont des réels
strictement positifs.
𝑉′
On reconnaît = k e-at, et on trouve
𝑉
1−𝑒 −𝑎𝑡
V(t) = V0 𝑒 , où V0 est le volume de la
tumeur à l’instant initial.

168 Soit f une fonction solution, dérivable sur un intervalle I où f’ ne s’annule pas.
𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥0 ) 𝑓(𝑥0 )
Alors : M (x0 ; f(x0)), N (𝑥0 − ; 0) et I (𝑥0 − ; ).
𝑓 ′ (𝑥0 ) ′
2𝑓 (𝑥0 ) 2
𝑓(𝑥) 𝑓 ′ (𝑥) 1 1
On obtient l’équation différentielle 𝑥 − = 0, soit = 2𝑥 , soit (ln(f))’(x) = 2𝑥 .
2𝑓 ′ (𝑥) 𝑓(𝑥)
Les solutions sont les fonctions définies sur ]0 ; +∞[ par : f(x) = k √𝑥, où k ∈ ℝ*.

e−2𝑥 1
169 𝑓(𝑥) = 2 – e−2𝑥 +1 , d’où 𝐹(𝑥) = 2𝑥 + 2 ln (e−2𝑥 + 1).

2𝑦 ′
170 𝑧’ = – . L’équation s’écrit 𝑦3 𝑧’ + 𝑦 = – 𝑥𝑦3, soit 𝑦 = 0 ou 𝑧’ + 2𝑧 = – 2𝑥.
𝑦3
1
𝑧’ + 2𝑧 = – 2𝑥 a pour solutions les fonctions φk : 𝑥 ⟼ – 𝑥 + 2 + 𝑘 e–2𝑥, avec 𝑘 réel.
L’équation donnée a pour solutions la fonction nulle et les fonctions φk.

1
171 𝑔’(𝑥) = – sin(𝑥) 𝑓’(cos(𝑥)) = – sin(𝑥) ×− sin(𝑥) = 1.
π 𝜋 𝜋
D’où 𝑔(𝑥) = 𝑥 + 𝐶 ; g(− 2 ) = f(0) = 0, d’où C = 2 . On en déduit : g(x) = x + 2 .

Travaux pratiques
TP1 Équation y’ = f par la méthode d’Euler
Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles
dans le manuel numérique enseignant.
A. Méthode d’Euler
1. Comme g est solution de l’équation différentielle, g’(0)= (0 +1) e0 = 1.
Donc, T0 passe par A0(0 ; 0,1) et a pour pente 1, d’où son équation : y = x + 0,1.
2. a. La droite T1 passe par A1(x1 ; y1) et a pour pente g’(x1), donc T1 a pour équation
y = y1 + (x – x1) g’(x1), soit y = y1 + (x – x1) f(x1).
b. A2 (x2 ; y2) appartient à T1 et x2 – x1 = h, donc y2 = y1 + h f(x1).
c. An+1 (xn+1 ; yn+1) appartient à Tn, d’équation y = yn + (x – xn) f(xn),
d’où yn+1 = yn + h f(xn).

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 343


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B. Programmation en Python
1. a. La fonction fon renvoie l’image d’un réel par la fonction f de l’énoncé.
b. Les listes Lx et Ly contiennent respectivement les valeurs xn et yn en fin de
programme.
c. La ligne 9 contient la boucle bornée « for » qui
répète 10 fois le calcul de yi et de xi, pour i entier
compris entre 1 et 10.
d. Affichage de la liste Ly :
[0.1, 0.2, 0.3215688009883213,
0.4681371319675417, 0.6436187769524221,
0.8524742346222, 1.0997824252272193,
1.3913214332897006, 1.7336593935596816,
2.134256760688326, 2.601581351808146].
2. Modification de la fonction euler.

C. Représentation graphique avec Python

TP2 Équation y’ = ay + b par la méthode d’Euler avec Python


Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles
dans le manuel numérique enseignant.
1. a. Même calcul que dans le TP1, partie A. 3, où on remplace g’(xn) par ayn + b.
b. An+1 (xn+1 ; yn+1) appartient à dn, d’équation y = yn + (ayn + b)(x – xn), et
xn+1 – xn = h, d’où yn+1 = yn + h (ayn + b).

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 344


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2. Programme modifié.

3. a. On saisit eulerpremierordre(0,1,1,2,–4,50) pour obtenir la solution sur


l’intervalle [0 ; 1].
b. Courbe solution sur [0 ; 1].

TP3 Équations y’ = f et y’ = ay + b par la méthode d’Euler avec un


tableur
Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant.
A. Équation y’ = f
2. Formules saisies en E2, D3 et E3.

B. Équation y’ = ay + b
2. Formules saisies en E2, D3 et E3.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 345


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TP4 Calcul formel pour les primitives et les équations différentielles


Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant.
C. Applications
1 1
1. a. F(x) = 4 x4 ln(x) – 16 x4.
7 12
b. G(x) = – 5 ln|𝑥 + 2| + ln|𝑥 − 3| + 𝑥
5
c. H(x) = (x – 1) ex
1 1 3
d. J(x) = – 4 sin (2x) + 32 sin (4x) + 8 𝑥
1 1
e. K(x) = – 4 (x – 1)2 – 3(x – 1) + 2 (x – 1)2 ln(x – 1) + 3(x – 1) ln(x – 1)

1
2. a. y = 4 (–2x2 – 2x – 1) + Ce2x
1
b. y = 16 (4xex – ex) + C e–3x
1 2
c. y = 2 + Ce−2𝑥
𝑥

1+𝐶e 2
d. y = 𝑥

1−𝐶e 2

Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
1 1
1. 25 x’ + 200 x’’ = 50 équivaut à 25v + 200v’ = 50, soit à v’ = – 8 v + 4 .
1
Solution générale de (F) : v = 2 + Ce−8𝑡 , où C est une constante réelle.
1
2. a. v(0) = 0 donne C = – 2. D’où x’(t) = 2 – 2e−8𝑡 .
1
b. x(t) = 2t + 16 𝑒 −8𝑡 + D, avec D réel. Puisque x(0) = 0, alors D = – 16.
1
On en déduit : x(t) = 2t – 16 + 16 𝑒 −8𝑡 .
3. a. V = lim 𝑣(𝑡) = 2.
𝑡→+∞
b. v(t) ≤ 0,9 × 2 équivaut à t ≤ 8 ln(10).
La vitesse du chariot est inférieure ou égale à 90 % de sa valeur limite pour les
valeurs de t inférieures ou égales à 8 ln (10), soit environ 18 secondes.
15
c. x(30) = 44 + 16 e− 4 , soit x(30) ≈ 44,4 mètres.

Sujet B
1. a. S’il existe x0 tel que f ’(x0) = 0, alors (f (x0))2 = – 1, ce qui est impossible.
Donc f ’(x) ≠ 0 pour tout réel x.
b. (f ’(0))2 – (f (0))2 = 1 et f ’(0) = 1, donc f (0) = 0.
2. En dérivant : 2 f ’(x) f ’’(x) – 2 f (x) f ’(x) = 0, soit 2 f ’(x) (f ’’(x) – f (x)) = 0, ce qui
équivaut à f ’’(x) = f (x) puisque f ’(x) ≠ 0 pour tout réel x.
3. a. u(0) = 1 et v(0) = 1.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 346


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b. u’ = f ’’ + f ’ = u’ ; v’ = f ’’ – f ’ = f – f ’ = – v.
c. u(x) = ex ; v(x) = e–x.
e𝑥 − e−𝑥
d. u(x) – v(x) = 2 f (x), soit f (x) = .
2
4. a. lim 𝑓(𝑡) = – ∞ ; lim 𝑓(𝑡) = +∞.
𝑡→−∞ 𝑡→+∞
e𝑥 + e−𝑥
b. f’(x) = , donc f ’(x) > 0 sur ℝ.
2
Tableau de variation :
x  +
f (x) +
+∞
f(x)
-∞

Sujet C
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. La pente de la tangente est y’.
La condition s’écrit : y’= 2(x + y), soit y’ = 2y + 2x.
1
2. u(x) = – x – 2 .
1
3. y = Ce2x – x – 2 , avec C constante réelle.
1 1 1 1
4. a. g(0) = 2 , soit C – 2 = , soit C = 1. D’où g(x) = e2x – x – 2 .
2
b. g’(x) = 2e2x – 1.
1 − ln(2)
g’(x)≥0 équivaut à e2x ≥ 2, soit x ≥ .
2
− ln(2) −ln(2)
Donc g est décroissante sur ]-∞ ; ] et croissante sur [ ; +∞[.
2 2
lim 𝑔(𝑥)=+∞, car lim (e2𝑥 ) =0.
𝑥→−∞ 𝑥→−∞

e2𝑥 1 1 e2𝑥
g(x) = 2x ( 2𝑥 − 2) − 2. Or, lim ( 2𝑥 )=+∞, d’où lim 𝑔(𝑥)=+∞.
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

c. Représentation graphique.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 347


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Sujet D
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. y = C e-0,124t, où C est une constante réelle.
2. f (0) =15,3 équivaut à C =15,3. Donc, f(t) = 15,3 e–0,124t.
3. lim (e−0,124𝑡 ) = lim (e 𝑋 ) =0.
𝑡⇾+∞ 𝑋⇾−∞

D’où lim 𝑓(𝑡) = 0 : la concentration en carbone 14 présent dans un organisme


𝑡⇾+∞
devient négligeable au fil du temps.
7,27 7,27 −1 7,27
4. f (t) = 7,27 équivaut à e– 0,124t = 15,3 , soit – 0,124t = ln(15,3) soit t = 0,124 ln(15,3).
Ce nombre vaut 6,0008 à 10– 4 près, soit environ 6 milliers d’années, ce qui donne
bien environ 6 000 ans.
5. On cherche t tel que N(t) < 0,003 × 15,3, soit e– 0,124t < 0,003, ce qui équivaut à
–ln(0,003)
– 0,124t < ln (0,003), soit t > : ce nombre vaut environ 46,8.
0,124

C’est donc à partir de 46 800 ans qu’un organisme ne peut plus être daté au carbone
14.

Sujet E
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles
dans le manuel numérique enseignant.
1. Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire
1 1
« a t 𝑒 −2𝑡 » au lieu de « a(t) e−2𝑡 ».
1 1
1 1
u’(t) = a e−2𝑡 - 2 at e−2𝑡 . On en déduit : a = 2 .
1
1
2. a. g(t) = 2 t e−2t .
b. lim 𝑔(𝑡) = 0 : la quantité de principe actif présent dans le sang devient
𝑡⇾+∞
négligeable au fil du temps.
1
1
c. g’(t) = 4 (2 – t) e−2t . Ainsi, g’(t) ≥ 0 pour t ≤ 2 et g’(t) ≤ 0 pour t ≥ 2.
Tableau de variation :
x 0 1 +
f (x) + 0 
e−1
f(x)
0 0

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 348


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3. a. La fonction g a pour limite 0 en +∞, donc il existe un réel A tel que, pour tout
réel x > A, g(x) ≤ 0,1. Donc la boucle « while » n’est pas parcourue indéfiniment, il
existe une valeur à partir de laquelle on sort de la boucle et la fonction retourne la
valeur cherchée.
b. On obtient la valeur 8.
c. La quantité de principe actif présente dans le sang est inférieure ou égale à 0,1 mg à
partir de 16 heures.

Sujet F
1. Affirmation vraie.
La fonction f a pour expression f(x) = 2 + C e-3x, où C est un réel.
Puisque f a pour limite 2 en +∞, la courbe représentant f admet la droite d’équation
y = 2 comme asymptote (horizontale) en +∞.
2. Affirmation vraie.
F’(x) = f (x) pour tout réel x > 0, donc F est une primitive de f sur ]0 ; +∞[.
3. Affirmation fausse.
g’(x) = 2 g(x) + 1, et g(x) ≥ 0, donc g’(x) > 0 sur ℝ : g est croissante sur ℝ.
4. Affirmation fausse.
Soit u une fonction affine solution : u(x) = ax + b, avec a et b réels.
Alors, pour tout réel x, ax – (ax + b) = x + 1, soit -b = x + 1 : impossible.
5. Affirmation vraie.
La fonction solution f a pour expression f(x) = 2 – 2e-2x.
Elle a pour limite –∞ en –∞ et elle a pour limite 2 en +∞ : seule la courbe #3
correspond à ceci.

Chapitre 9 Primitives et équations différentielles – 349


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Chapitre 10
Calcul Intégral

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
À partir de la notion intuitive d’aire rencontrée au collège, le cours présente
progressivement la notion d’intégrale d’une fonction et les applications qui en découlent.
Dans une première partie figurent la définition de l’intégrale d’une fonction continue et
positive sur un intervalle et la méthode des rectangles permettant d’encadrer cette intégrale.
La deuxième partie du cours aborde le théorème fondamental, démontré dans le cas où
la fonction est croissante et positive, permettant de faire le lien entre intégrale et dérivée, puis
la méthode de calcul d’une intégrale d’une fonction positive puis de signe quelconque.
La troisième partie du cours traite les propriétés de l’intégrale et leurs démonstrations
ainsi que la méthode d’intégration par parties.
La dernière partie du cours permet d’appliquer le calcul intégral à des calculs d’aires ou
des calculs de valeur moyenne.
Chaque partie de cours est mise en relation avec les capacités attendues qui présentent
des exercices dont la solution est commentée.
Les différents algorithmes proposés reposent d’une part sur la méthode des rectangles
et interviennent d’autre part dans les TP avec la présentation et l’utilisation de la méthode des
milieux et des trapèzes et l’algorithme de Brouncker. Ils viennent renforcer les notions du cours
et la maîtrise des outils numériques (Python et calculatrice) avec une mise en œuvre accessible.
Les points essentiels du chapitre sont repris sous la forme d’une carte mentale que
l’élève peut manipuler seul et sont complétés par la rubrique « Faire le point avec des exercices
corrigés » afin de faire acquérir à l’élève la plus grande autonomie possible dans le calcul
intégral.

2 Les objectifs des activités


Les activités proposées dans le chapitre construisent progressivement et à l’aide de
situations variées la notion de calcul intégral conformément au programme officiel. La première
activité présente la notion d’intégrale d’une fonction continue et positive comme une aire « sous
une courbe ». Elle permet également de découvrir la méthode des rectangles et d’approcher
l’aire sous la parabole. La deuxième activité vise à introduire le lien entre intégrale et dérivée
qui servira ensuite pour le théorème fondamental. La troisième activité consiste via l’utilisation
du logiciel GeoGebra à découvrir la notion de valeur moyenne d’une fonction dans un contexte
de la vie réelle. Enfin, la dernière activité a pour objectif principal l’utilisation du calcul intégral
via la méthode d’intégration par parties dans le cadre d’un problème concret de calcul d’aire.

Chapitre 10 Calcul intégral – 350


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3 Exercices, TP et algorithmes
Les exercices du chapitre déclinés dans les rubriques « Pour maîtriser les bases » et
« Pour s’entraîner » couvrent les différentes parties du cours et les capacités attendues.
L’interdisciplinarité est présente via des applications en lien avec la Physique, la SVT et les
SES.
Des exercices sont aussi déclinés dans la rubrique « Automatismes et rituels ». Ces
exercices indépendants du calcul intégral visent comme leurs noms l’indiquent à renforcer les
notions mathématiques relevant des automatismes au travers d’exercices rituels.
Des exercices sont aussi proposés dans la rubrique « Faire le point avec des exercices
corrigés » pour permettre à l’élève de gérer l’acquisition des nouveaux savoirs de façon
autonome.
En lien avec les préconisations du programme officiel, dans la rubrique « Parcours
différenciés » sont traités l’approximation d’une aire par l’utilisation de suites adjacentes et
l’encadrement de la série harmonique par des intégrales.
La rubrique « Pour aller plus loin » propose des exercices permettant d’approfondir
davantage le calcul intégral avec des contextes variés.
Les deux TP proposés présentent à l’élève trois méthodes de calcul d’aire que sont la
méthode des rectangles, la méthode des milieux et celle des trapèzes et l’algorithme de
Brouncker pour le calcul de ln (2). Le premier TP vient renforcer la construction de la notion
d’aire sous une courbe. Le deuxième vise in fine à l’obtention d’un nombre très connu à l’aide
de l’outil calcul intégral.
La place des algorithmes est régulière dans le chapitre et est en lien avec la
programmation sous Python. Ces algorithmes sont utilisés comme outils de conjecture et / ou
de validation.

B Se tester pour un bon départ


1 a. 12 cm2 b. 7,5 cm2

2 1. Soit a un réel de I et a + h un réel de I avec h ≠ 0.


On note r(h) le taux de variation de f entre a et a + h.
𝑓(𝑎+ℎ)−𝑓(𝑎)
r(h) = .

f est dérivable en a si r(h) admet une limite finie lorsque h tend vers 0. Cette limite est alors
notée f ’(a).
𝑔(3 + ℎ) − 𝑔(3)
2. a. Pour h réel non nul, r(h) = = 6 + ℎ.

b. Lorsque h tend vers 0 alors r(h) tend vers 6. Donc g est dérivable en 3 et g’(3) = 6.

3 a. Faux. Contre-exemple : pour tout réel x, f (x) = x² et g(x) = x² + 1.


b. Vrai. Pour tout réel x, f (x) = 1 + g (x) donc f ’(x) = g’(x).

Chapitre 10 Calcul intégral – 351


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1
4 1. a. Pour tout réel x, F(x) = 𝑥 3 + 𝑥.
3
3 −2𝑥
b. Pour tout réel x, F(x) = −2e .
1 2
c. Pour tout réel x, F(x) = √𝑥 + 1.
2
1
2. Pour tout réel x > 0, F(x) = 𝑥 2 + ln(𝑥).
2

1 1
5 a. Pour x réel, F(x) = 2 𝑒 𝑥² − 2 𝑒.
1
b. Pour x réel, F(x) = 𝑠𝑖𝑛4 (𝑥).
4
1 4
c. Pour x réel, F(x) = 𝑠𝑖𝑛(3𝑥) + .
3 3

6 La fonction g est dérivable sur ℝ et pour tout réel x, g’(x) = f (x). Donc g est une primitive
de f sur ℝ.

7 1. Réponses a et d.
2. Réponses b et d.

C Activités
Activité 1 Encadrer une aire par la méthode des rectangles
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
Une animation est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le site enseignant
indice.editions-bordas.fr, ainsi que dans le manuel numérique élève et le site élève
lycee.editions-bordas.fr.
Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant.
1. a. L’ordonnée du point A est 0,062 5. L’aire du rectangle AEIH est 0,015 625 u.a.

b. L’aire du rectangle BIJF est 0,062 5 u.a. et l’aire du rectangle CJKG est 0,140 625 u.a.

c. L’aire du rectangle OPAH est 0,015 625 u.a.

L’aire du rectangle HLBI est 0,062 5 u.a.


L’aire du rectangle IMCJ est 0,140 625 u.a.
L’aire du rectangle JNDK est 0,25 u.a.
d. 0,21845 < A < 0,46875.

Chapitre 10 Calcul intégral – 352


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2.

x←0
u←0
v←0
Pour k allant de 0 à 3
u ← u + 0,25 × x²
x ← x + 0,25
v ← v + 0,25 × x²
Fin Pour

3. Lorsque le nombre n de subdivisions augmente, le nombre de rectangles augmente


également et la somme des aires des rectangles hachurés en rouge et celle des aires des
1
rectangles verts se rapprochent de l’aire de la surface S. On conjecture que A = 3 u.a.

Activité 2 Fonction aire


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.
1. F (0) = 0.
2. a. C’est l’aire, en u.a., de la surface délimitée par 3, l’axe des abscisses et les droites
d’équations x = x0 et x = x0 + h.
b. hx0² représente l’aire, en. u.a., du rectangle de largeur h est de hauteur f (x0) : ce rectangle
est contenu dans la surface précédente.
h(x0 + h)² représente l’aire, en. u.a., du rectangle de largeur h est de hauteur f (x0 + h) : ce
rectangle contient la surface précédente.
Donc hx0² ≤ F(x0 + h) – F(x0) ≤ h(x0 + h)².
c. x0² ≤ r(h) ≤ (x0 + h)².
3. Dans le cas où h < 0, on obtient hx0² ≤ F (x0 + h) – F (x0) ≤ h(x0 + h)²
puis (x0 + h)² ≤ r(h) ≤ x0².
4. a. lim 𝑟(ℎ) = 𝑥02 .
ℎ⟶0
b. Il s’agit du nombre dérivé de la fonction F en x0. Autrement dit, F’(x0) = x0².
5. a. F (0) = 0 = G (0).
b. F’(x0) = x0² et G’(x) = x² donc G’(x0) = x0².
Donc F (x0) = G (x0) + k. En particulier, F (0) = G(0) + k et donc k = 0 et F (x0) = G (x0).
1
c. On applique l’égalité précédente au cas où x0 = 1 et F (1) = G (1) = .
3
1
L’aire, en u.a., de la surface est égale à 3.

Chapitre 10 Calcul intégral – 353


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Activité 3 Aplanissement d’un terrain


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.
Une animation est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le site enseignant
indice.editions-bordas.fr, ainsi que dans le manuel numérique élève et le site élève
lycee.editions-bordas.fr.
Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant.
3 1 3 11 1 3
1. a. ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [ ( 𝑥4 − 𝑥 3 + 2 𝑥 2 + 20𝑥)] = 0,525.
50 4 3 0

b. La fonction f est continue et positive sur l’intervalle [0 ; 3]. L’intégrale de f entre 0 et 3 est
donc égale à l’aire, en u.a., de la surface délimitée par #, l’axe des abscisses et les droites
d’équations x = 0 et x = 3.
2. a. b. c. Voir logiciel.

d. h ≈ 0,18 dam.
1 3
3. h = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
3

Activité 4 Rampe de skate


Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.
1. La fonction f est continue et positive sur [1 ; 8] donc l’aire, en u.a., est donnée par :
8
∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥.
8 8
2. ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [−10𝑥𝑒 −𝑥 ]18 − ∫1 −10𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = −90𝑒 −8 + 20𝑒 −1 .
8
3. 300 + 50 ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≈ 666. Le montant du devis est d’environ 666 euros.

Chapitre 10 Calcul intégral – 354


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D Exercices
Automatismes et rituels
1 a. 150 b. 125 c. 90
d. 480 e. 2250 f. 2500

1 3
2 a. 6 = {– 2} b. 6 = {− } c. 6 = {1 ; − }
8 2
d. 6 = {0 ; 7} e. 6 = {– 4 ; 4} f. 6 = {– 3 ; 3}

3 a. A = 10² b. B = 2-1
c. C = 3-15 d. D = 7-6

4 a. Pour x ∈ ℝ, f ’(x) = 1.
b. Pour x ∈ ℝ, g’(x) = 2x – 3.
c. Pour x ∈ ℝ, h’(x) = – 6x² – 10x + 1.
c. Pour x ∈ ℝ, i’(x) = 1 + ex.

5 1. 50 % 2. – 20 %

6 1. Faux. Le prix final est inférieur au prix initial, c’est une baisse de 36 %.
2. Faux. Le loyer augmente de 6,25 %.
3. Vrai. Augmenter une quantité de 2 % par an pendant 35 ans revient à la multiplier par
1,0235 et 1,0235 ≈ 2.

7 1. Le coefficient multiplicateur CM d’une évolution et celui de son évolution réciproque


1
CMr sont tels que CM × CMr = 1. On calcule donc CMr = 𝐶𝑀 puis on en déduit le taux
d’évolution réciproque tr puisque CMr = 1 + tr.
2. C’est une baisse de 37,5%.

8 1. Réponse c. 2. Réponse b.

9 1. A = ln (2) – ln (3) 2. B = 5 ln (2) – 3ln (3)


3
3. C = 4 ln (2) + ln (3).
2

e𝑥+1
10 1. Pour tout réel x, = e𝑥+1−3𝑥−1 = e−2𝑥 = (e−𝑥 )².
e3𝑥+1
e2𝑥 −1 (e𝑥 −1)(e𝑥 +1)
2. Pour tout réel x, = = e𝑥 − 1.
e𝑥 +1 e𝑥 +1

11 5x² – 15x – 20 = 5(x + 1)(x – 4).

Chapitre 10 Calcul intégral – 355


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12 Ce sont les polynômes dont une forme factorisée est : a (x + 5)(x – 2) avec a réel non nul.

5
13 1. P(A∪B) = 0,8. 2. 𝑃A (B) = .
6

14 1.

2. 𝑃(A ∩ B) = 0,12 et 𝑃(A ∩ B) = 0,12.

15 1. 𝑥 = 16,12 2. 𝜎 ≈ 4,38

Pour maîtriser les bases


16 Une unité d’aire représente 6 cm2.

2
17 La fonction f est continue et positive sur [–2 ; 4] donc ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 représente l’aire, en
u.a., de la surface délimitée par la courbe #, l’axe des abscisses et les droites d’équations
x = –1 et x = 2.

1
18 ∫−3 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 8.

1
19 ∫−3 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 5.

5
20 ∫−3 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 puisque la fonction est continue et positive sur [– 3 ; 5].

2
21 ∫−2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 représente l’aire, en u.a., du trapèze coloré.
2 (1 + 3)× 4
Donc ∫−2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = = 8.
2

Chapitre 10 Calcul intégral – 356


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1 1 3
22 a. ∫−1(1 − 𝑥 2 )𝑑𝑥. b. ∫0 𝑒 𝑥 𝑑𝑥 . c. ∫−2 ln(𝑥 + 3)𝑑𝑥 .

2 3 4
23 a. 3 < ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 < 7 b. 14 < ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 < 23 c. 8 < ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 < 14
Remarque : Il n’y a pas qu’une seule réponse possible. Par exemple pour la question 3, on
peut aussi encadrer l’intégrale par 9 et 11.

1 3 5
24 1. ∫−2 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 = 6 2. ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 = 3 3. ∫−2 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 = 16

25 Réponses a et d.

26 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1. Ligne 5 : la variable u joue le rôle d’un accumulateur dans laquelle on stocke la somme des
aires des rectangles de dimensions h et f (x), ces rectangles étant contenus dans le domaine
délimité par la courbe de f, l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 0 et x = 2.
Ligne 6 : on augmente la valeur de x de la valeur du pas h.
Ligne 7 : la variable v joue le rôle d’un accumulateur dans laquelle on stocke la somme des
aires des rectangles de dimensions h et f (x), la réunion de ces rectangles contenant dans le
domaine délimité par la courbe de f, l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 0 et
x = 2.
2. Voir logiciel.
3. L’appel rectangles() retourne : « 2.25, 6.25 ».
4. L’aire, en u.a., du domaine délimité par la courbe de f, l’axe des abscisses et les droites
d’équations x = 0 et x = 2 est comprise entre 2,25 et 6,25.

27 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
1 1
question 4 : « ∫−2 𝑥²𝑑𝑥 < 0 » au lieu de « ∫−2 𝑥𝑑𝑥 < 0 ».
1. Faux c’est F (4) – F(–3).
2. Vrai d’après la relation de Chasles sur les intégrales.
1 1 1 1 1
3. Vrai. En effet, ∫−1 𝑥𝑑𝑥 = [ 𝑥²] = 2 − 2 = 0.
2 −1
4. Faux. La fonction carré est positive sur [– 2 ; 1] donc son intégrale sur cet intervalle est
positive.

28 1. F est dérivable sur ℝ et pour tout réel x, F’(x) = 8x3 – 6x² + 1 = f (x). Donc F est une
primitive de f sur ℝ.
1
2. ∫−2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = −45.

29 1. F est dérivable sur ℝ et pour tout réel x, F’(x) = e3x + 3xe3x = f (x).
Donc F est une primitive de f sur ℝ.

Chapitre 10 Calcul intégral – 357


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1
2. ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = F(1) – F(–1) = e3 + e−3 .

30 Pour x ∈ I, F (x) = ex + x. J = F(1) – F(0) = e.

31 Pour x ∈ I, F (x) = ln(x). J = F(e) – F(1) = 1.

32 Pour x ∈ I, F (x) = 2√𝑥. J = F(9) – F(4) = 2.

33 1. I = 6 2. J = 21

34 1. I = 10,5 2. J = 0

√3
35 1. I = 2. J = 1
2

3
36 ∫−5 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 10

3
37 a. ∫−1 7𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 14
3
b. ∫−1(𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥))𝑑𝑥 = −3
3
c. ∫−1(2𝑓(𝑥) − 3𝑔(𝑥))𝑑𝑥 = 19

𝟕 7 7 7
38 ∫−𝟓 −1𝑑𝑥 ≤ ∫−5 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫−5 3𝑑𝑥 c’est-à-dire −12 ≤ ∫−5 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 36.

39 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
première ligne du tableau un 2 à la place du 7.
4
1. f est positive sur [– 1 ; 4] donc ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0.
2. a. Pour x de [2 ; 4], 1 ≤ f (x) ≤ 5.
4
b. 2 ≤ ∫2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 10.

40 1. u’(x) = 1 et v (x) = sin(x).


π π
2 π
2. I = [𝑥 sin(𝑥)]0 − ∫02 sin(𝑥) 𝑑𝑥 = − 1.
2

1 1
41 1. On pose u(x) = ln(x) et v’(x) = x² donc u’(x) = et v (x) = 3 𝑥 3 .
𝑥
1 2 21
Donc K = [3 𝑥 3 ln(𝑥)] − ∫1 3 𝑥²𝑑𝑥.
1
2
8 𝑥3 8 7
2. K = = ln(2) − [ ] = ln(2) − .
3 9 1 3 9

Chapitre 10 Calcul intégral – 358


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3 26 26
42 1. ∫1 𝑥²𝑑𝑥 = . L’aire est égale à u.a.
3 3
5
2. μ = .
2

43 1.

2
2. f est continue et positive sur [1 ; 2] donc l’aire de S, en u.a., est égale à ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 .
2 15
Or, ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = .
4
15
Donc aire(S) = u.a.
4

44 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire : » une unité
pour deux carreaux sur l’axe des ordonnées ».
1. Pour x de [0 ; 1], x² ≤ x donc #f est en dessous de #g sur [0 ; 1].
1
2. a. #f est en dessous de #g sur [0 ; 1] donc l’aire de S est donnée par ∫0 (𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥))𝑑𝑥
1
c’est-à-dire ∫0 (𝑥 − 𝑥²)𝑑𝑥.
1 1 1 2
b. ∫0 (𝑥 − 𝑥²)𝑑𝑥 = . Donc aire(S) = 6 u.a = 3 cm².
6

5
45 1. ∫2 (2𝑥 − 3) 𝑑𝑥 = 12.
2. μ = 4.

Pour s’entraîner
46 1. a. La fonction f est positive sur [–2 ; 4].
4
b. I = ∫−2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 .
1
2. ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≈ 2.
3. 3 < I < 11.

Chapitre 10 Calcul intégral – 359


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47 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
𝑏
1. I = ∫𝑎 √𝑥 𝑑𝑥 .
𝑏−𝑎
2. a. h = .
𝑛
b.

c. rectangleinf(0, 4, 50) retourne environ 5.25 donc I ≈ 5,25.

48 1. La fonction 𝑡 ⟶ 𝑡𝑙𝑛(𝑡 + 1) est continue et positive sur [0 ; +∞[.


F(4) représente l’aire, en u.a., de la surface délimitée par la courbe verte, l’axe des abscisses
et les droites d’équations x = 0 et x = 4.
F(5) représente l’aire, en u.a., de la surface délimitée par la courbe verte, l’axe des abscisses
et les droites d’équations x = 0 et x = 5.
On conjecture que F (4) < F (5).
2. D’après le théorème fondamental, F’(x) = xln(x + 1).
3. Pour x ≥ 0, F’(x) ≥ 0 donc F est croissante sur [0 ; +∞[.
F est croissante sur [0 ; +∞[ et 4 < 5 donc F (4) < F (5).

49 1. La fonction 𝑡 ⟶ 𝑒 −𝑡² est continue et positive sur I. D’après le théorème fondamental,


F’(x) =𝑒 −𝑥² .
2. Pour x ∈ I, F’(x) = 𝑒 −𝑥² > 0. Donc F est croissante sur I.

0 1
50 a. Vrai car F(0) = ∫0 𝑑𝑡.
1−𝑡²
1
b. Vrai. La fonction 𝑡 ⟶ est continue et positive sur [0 ; 1[. D’après le théorème
1−𝑡²
1
fondamental, F’(x) = 1−𝑥². Donc F’(0) = 1.
1
c. Faux. Pour x de [0 ; 1[,F’(x) = > 0. Donc F est croissante sur [0 ; 1[.
1−𝑥²

51 1. Cet énoncé est vrai. Soit F une primitive de f sur [a ; b] et soit G une primitive de g sur
[a ; b]. Alors F (x) = G (x) + k avec k réel.
𝑏 𝑏
∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝐹(𝑏) − 𝐹(𝑎) = 𝐺(𝑏) + 𝑘 − (𝐺(𝑎) + 𝑘) = 𝐺(𝑏) − 𝐺(𝑎) = ∫ 𝑔(𝑥)𝑑𝑥.
𝑎 𝑎
𝑏 𝑏
2. Si pour tout réel x de [a ; b], ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 alors f (x) = g (x).

Chapitre 10 Calcul intégral – 360


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Cet énoncé est faux. Contre-exemple : Pour x ∈ [0 ; 2], f (x) = x et g (x) = 1.

110 28
52 1. I = 2. J =
3 3

53 1. I = e – 2 2. J = 34,5

54 1. I = (ln (2))² + 1 2. J = 2 ln (3)

3 1
55 1. I = + 3ln(2) 2. J =
2 2

𝑒4 1 1
56 1. I = 4 − 2. J = −
4 3 3𝑒

2 1 4
57 1. I = ln ( ) 2. J = ln ( )
1+e−1 2 3

1 1
58 1. I = (√15 − √3) 2. J =
2 6

8
59 1. I = 2. J = 20
3

1
60 1. I = 2(√3 − √2) 2. J =
2

61 1. I = 0 2. J = 0

√2
62 1. I = 0 2. J = −ln ( )
2

1 26
63 1. Vrai car ∫−1(𝑥 2 − 5𝑥 + 4)𝑑𝑥 = .
3
On peut également justifier que la fonction f est continue et positive sur l’intervalle [– 1 ; 1] et
que par conséquent son intégrale sur cet intervalle est positive.
ln5 21
2. Faux. ∫ln2 e2𝑥 d𝑥 = 2
.

1 (2𝑥−1)(𝑥+1)+1 2𝑥 2 +𝑥
64 1. Pour x de I, 2𝑥 − 1 + = = = 𝑓(𝑥).
𝑥+1 𝑥+1 𝑥+1
1
2. ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ln(2).

65 1. F est dérivable sur ℝ et pour tout réel x, F’(x) = ex + (x – 1)ex = f (x).


Donc F est une primitive de f sur ℝ.
1
2. ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 1.

Chapitre 10 Calcul intégral – 361


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66 1. Pour x > 0, f ’(x) = 2xln(x) + x.


1 1
2. Pour x > 0, G (x) = 𝑓(𝑥) − 𝑥².
2 4
𝑒 𝑒 2 +1
3. ∫1 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 = 4
.

67 1. f est définie sur ℝ et f (–x) = f (x) donc f est paire.


𝑥 𝑥
1 −
2. f est dérivable sur ℝ et f’(x) = (𝑒 𝑎 − 𝑒 𝑎 ).
2
f '(x) = 0 ⟺ x = 0 et f’(x) > 0 ⟺ x > 0 car a > 0.
f est décroissante sur ]−∞ ; 0] et croissante sur [0 ; +∞[.
𝑥 2 𝑥 2 𝑥 2 𝑥 2
1 1 − 1 1 1 1
3. a. 1 + (f ’(x))² = 1 + (e𝑎 ) + (e 𝑎 ) −2= + 4 (e𝑎 ) + 4 (e−𝑎 ) .
4 4 2
2 𝑥 2 𝑥 2 𝑥 2 𝑥 2
1 1 1 1 1
De plus, (𝑎 𝑓(𝑥)) = 4 ((e ) + 2 + (e−𝑎 ) ) = 𝑎 + 4 (e𝑎 ) + 4 (e−𝑎 ) .
2
1 2
Donc 1 + (f ’(x))² =(𝑎 𝑓(𝑥)) .
𝑥 𝑥 𝑑 𝑑
𝑑1 𝑑
b. L = 2 ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 (e𝑎 + 𝑒 −𝑎 ) 𝑑𝑥 = 𝑎 (e𝑎 + e−𝑎 ).
𝑎
4. L ≈ 327 m.

68 1. L’énoncé est vrai, c’est la propriété de positivité de l’intégrale.


2. L’énoncé réciproque est : « Si l’intégrale d’une fonction f est positive sur [a ; b] alors la
fonction est positive sur [a ; b]. »
Cet énoncé est faux. Contre-exemple : f (x) = x sur l’intervalle [– 1 ; 2].

69 Réponse b et c.

𝑒+1
70 1. I = 𝑙𝑛 ( ) et I + J = 1.
2
𝑒+1
2. J = 1 − 𝑙𝑛 ( ).
2

1
71 1. I = ln(2).
2
1 1
2. I + J = ∫0 𝑥𝑑𝑥 = .
2
1 1
3. J = − ln(2).
2 2

π
72 1. I + J = et I – J = 0.
2
π
2. I = J =
4

5 0 5
73 ∫−3|𝑥|d𝑥 = ∫−3 −𝑥 d𝑥 + ∫0 𝑥 d𝑥 = 17.

74 1. a. Si x ≤ 0 alors |𝑥| = −𝑥 donc f (x) = x + 3.


b. Si x ≥ 0 alors |𝑥| = 𝑥 donc f (x) = –x + 3.

Chapitre 10 Calcul intégral – 362


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3 0 3
2. ∫−1 𝑓(𝑥)d𝑥 = ∫−1(𝑥 + 3)d𝑥 + ∫0 (−𝑥 + 3)d𝑥 = 7 .

4
75 ∫−3 𝑓(𝑥)d𝑥 = 26,5.

76 1. Pour x de [0 ; 1], on a : x² ≤ x donc –x² ≥ –x et e−𝑥² ≥ e−𝑥 .


x est positif donc 𝑥e−𝑥² ≥ 𝑥e−𝑥 et 𝑥e−𝑥 ≥ 0.
Finalement, 0 ≤ 𝑥e−𝑥 ≤ 𝑥e−𝑥² .
1 1 1
2. ∫0 𝑥e−𝑥² 𝑑𝑥 = (1 − ).
2 e
1 1 1
D’après la propriété de comparaison, 0 ≤ ∫0 𝑥e−𝑥 𝑑𝑥 ≤ 2 (1 − e).

3 26
77 a. −8 ≤ ∫1 𝑓(𝑥)d𝑥 ≤
3
2 3
b. ≤ ∫1 𝑓(𝑥)d𝑥 ≤ ln(3)
3

78 1. Pour x de [1 ; 2], 0 ≤ ln(𝑥) ≤ ln(2).


2. Pour x de [1 ; 2], 0 ≤ 𝑥²ln(𝑥) ≤ 𝑥²ln(2).
2 7
∫1 𝑥²ln(2)𝑑𝑥 = 3 ln(2).
2 7
D’après la propriété de comparaison, 0 ≤ ∫1 𝑥 2 ln(𝑥) 𝑑𝑥 ≤ 3 ln(2).

π
79 1. Pour tout réel x de [0 ; ], 0 ≤ sin(𝑥) ≤ 1 donc 1 ≤ 1 + sin(𝑥) ≤ 2
2

et 1 ≤ √1 + sin(𝑥) ≤ √2.
π
π π√2
2. D’après la propriété de comparaison, ≤ ∫02 √1 + sin(𝑥)𝑑𝑥 ≤ .
2 2

80 Réponses a, b et d.

3
81 1. I = [(𝑥 + 1)e𝑥 ]3−2 − ∫−2 e𝑥 𝑑𝑥 = 3e3 + 2e−2 .
1 1 1 1 2𝑥 1 1
2. J = [ e2𝑥 ] − ∫0 e 𝑑𝑥 = 4 e2 + 4 .
2 0 2

𝑒
82 1. I = [𝑥𝑙𝑛(𝑥)]1𝑒 − ∫1 𝑑𝑥 = 1.
1 𝑒 𝑒1 2 1
2. J = [ 𝑥 3 ln(𝑥)] − ∫1 𝑥 2 𝑑𝑥 = 9 e3 + 9 .
3 1 3

π π
π
83 1. I = [𝑥 sin(𝑥)]02 − ∫02 sin(𝑥) 𝑑𝑥 = − 1.
2
π
2. J = [−(𝑥 + 1)cos(𝑥)]π
0 + ∫0 cos(𝑥) 𝑑𝑥 = π + 2 .

Chapitre 10 Calcul intégral – 363


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1 π π1 π
84 1. I = [− 𝑡 cos(2𝑡)] + ∫0 cos(2𝑡) 𝑑𝑡 = − 2 .
2 0 2
2
2. J = [−(3𝑡 + 1)e−𝑡 ]2−1 + ∫−1 3e−𝑡 𝑑𝑡 = −10e−2 + e .

85 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
1
question 1 : « Montrer que I = 121 − 4 𝐼 » au lieu de « Montrer que I = 121 − 𝐼 ».
1 9 1 9 𝑥² 1
1. I = [ 𝑥²√𝑥] − ∫1 𝑑𝑥 = 121 − 4 𝐼. 2. I = 96,8.
2 4 1 √ 𝑥

1 1
86 ∫0 ln(𝑥 + 1) 𝑑𝑥 = [(𝑥 + 1) ln(𝑥 + 1)]10 − ∫0 𝑑𝑥 = 2 ln(2) − 1.

π π π
87 1. a. I = [e𝑥 sin(𝑥)]02 − ∫02 e𝑥 sin(𝑥) 𝑑𝑥 = e 2 − J.
π π
b. J = [−e𝑥 cos(𝑥)]02 + ∫02 e𝑥 cos(𝑥) 𝑑𝑥 = 1 + I.
𝜋 𝜋
𝑒 2 −1 𝑒 2 +1
2. I = et J = .
2 2

88 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
1 𝑥e𝑥 1 𝑥e𝑥
question 2 : « J = ∫0 𝑑𝑥 » au lieu de « J = ∫0 𝑑𝑥 ».
(1+e𝑥 )² (1+e𝑥 )
e−𝑥 e−𝑥 1
1. a. Pour tout réel x, e−𝑥 + 1 = e−𝑥 (1 + e𝑥 )
= 1 + e𝑥 .
2
b. I = ln (1 + e−1 ).
𝑥 1 1 1 −1 2
2. J= [− ] + ∫0 𝑑𝑥 = 1 + e + 𝑙𝑛 (1 + e−1 ).
1 + e𝑥 0 1 + e𝑥

89 1. I0 = e – 1.
1
2. In+1 = [𝑥 𝑛+1 e𝑥 ]10 − ∫0 (𝑛 + 1)𝑥 𝑛 e𝑥 𝑑𝑥 = e − (𝑛 + 1)𝐼𝑛 .
3. I1 = 1, I2 = e – 2 et I3 = 6 – 2e.

90 1. a. In représente l’aire sous la courbe #n. Cette aire semble augmenter donc on
conjecture que la suite (In) est croissante.
2 2 2
b. Pour n de ℕ*, In+1 – In = ∫1 e𝑛𝑥 (e𝑥 − 1)𝑑𝑥 .
2 2 2
Or, pour n de ℕ* et x de [1 ; 2], e𝑛𝑥² > 0 et e𝑥 − 1 > 0. Donc e𝑛𝑥 (e𝑥 − 1) > 0.
Donc pour n de ℕ*, In+1 – In > 0 d’après la propriété de positivité de l’intégrale.
La suite (In) est donc croissante.
2 2
2. a. Pour n de ℕ* et pour x de [1 ; 2], e𝑥 ≥ e et e𝑛𝑥 ≥ e𝑛 .
2
D’après la propriété de comparaison, on en déduit que pour n de ℕ*, 𝐼𝑛 ≥ ∫1 e𝑛 𝑑𝑥.
2
Or, ∫1 e𝑛 𝑑𝑥 = e𝑛 . Finalement, pour n de ℕ*, In ≥ en.
b. lim e𝑛 = +∞ donc d’après le théorème de comparaison, lim 𝐼𝑛 = +∞.
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞

Chapitre 10 Calcul intégral – 364


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1 1 1
91 1. Soit n de ℕ*. Pour x ∈ [n ; n + 1], ≤𝑥≤𝑛.
𝑛+1
2. D’après la propriété de comparaison, on a :
𝑛+1 1 𝑛+1 1 𝑛+1 1 1 1
∫𝑛 𝑑𝑥 ≤ ∫𝑛 𝑑𝑥 ≤ ∫𝑛 𝑑𝑥 c’est-à-dire 𝑛+1 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 𝑛 .
𝑛+1 𝑥 𝑛
1 1
3. lim = 0 et lim = 0 donc d’après le théorème des gendarmes, lim 𝐼𝑛 = 0.
𝑛⟶+∞ 𝑛+1 𝑛⟶+∞ 𝑛 𝑛⟶+∞
𝑛+1 1
4. Pour n de ℕ*, In = 𝑙𝑛 ( ) = 𝑙𝑛 (1 + 𝑛).
𝑛
1
Or, lim 1 + 𝑛 = 1 et par composition, lim 𝐼𝑛 = 0 .
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞

92 L’affirmation est vraie.


1
Pour n de ℕ, In+1 – In = ∫0 𝑥e𝑛𝑥 (e𝑥 − 1)𝑑𝑥.
Or, pour n de ℕ et x de [0 ; 1], 𝑥e𝑛𝑥 ≥ 0 et e𝑥 − 1 ≥ 0. Donc 𝑥e𝑛𝑥 (e𝑥 − 1) ≥ 0.
Donc pour n de ℕ*, In+1 – In ≥ 0 d’après la propriété de positivité de l’intégrale.
La suite (In) est donc croissante.

e
93 1. Pour n de ℕ*, In+1 – In = ∫1 (ln (𝑥))𝑛 (ln(𝑥) − 1)𝑑𝑥 .
Or, pour n de ℕ* et x de [1 ; e], (ln(𝑥))𝑛 ≥ 0 et ln(𝑥) − 1 ≤ 0.
Donc (ln(𝑥))𝑛 (ln(𝑥) − 1) ≤ 0.
Donc pour n de ℕ*, In+1 – In ≤ 0 d’après la propriété de positivité de l’intégrale.
La suite (In) est donc décroissante.
2e
2. Pour n de ℕ*, Jn+1 – Jn = ∫e (ln(𝑥))𝑛 (ln(𝑥) − 1)𝑑𝑥 .
Or, pour n de ℕ* et x de [e ; 2e], (ln(𝑥))𝑛 ≥ 0 et ln(𝑥) − 1 ≥ 0.
Donc (ln(𝑥))𝑛 (ln(𝑥) − 1) ≥ 0.
Donc pour n de ℕ*, Jn+1 – Jn ≥ 0 d’après la propriété de positivité de l’intégrale.
La suite (Jn) est donc croissante.

94 1. u0 = ln (2).
2. a. Pour tout entier naturel n,
1 𝑥 𝑛+1 +𝑥 𝑛 1 𝑥 𝑛 (1+𝑥) 1 1
un+1 + un = ∫0 𝑑𝑥 = ∫0 𝑑𝑥 = ∫0 𝑥 𝑛 𝑑𝑥 = 𝑛+1.
1+𝑥 1+𝑥
b. u1 = 1 – ln (2).
1 𝑥 𝑛 (𝑥−1)
3. Pour tout entier naturel n, un+1 - un = ∫0 𝑑𝑥.
1+𝑥
𝑥𝑛 𝑥 𝑛 (𝑥−1)
Or, pour n de ℕ et x de [0 ; 1], 1+𝑥 ≥ 0 et x – 1 ≤ 0. Donc ≤ 0.
1+𝑥
Donc pour n de ℕ, In+1 – In ≤ 0 d’après la propriété de positivité de l’intégrale.
La suite (In) est donc décroissante.

1
95 1. a. Pour n de ℕ* et x de [0 ; 1], 1 + xn ≥ 1 donc ≤ 1.
1+𝑥 𝑛
1
b. D’après la propriété de comparaison, In ≤ ∫0 𝑑𝑥 donc pour tout entier naturel n non nul,

Chapitre 10 Calcul intégral – 365


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In ≤ 1.
𝑥𝑛
2. a. Pour n de ℕ* et x de [0 ; 1], ≥ 0. Donc d’après la propriété de positivité, Jn ≥ 0.
1+𝑥 𝑛
1 𝑥𝑛
De plus 1+𝑥 𝑛 ≤ 1 donc 1+𝑥 𝑛 ≤ 𝑥 𝑛 puisque xn ≥ 0.
1 1 1
D’après la propriété de comparaison, Jn ≤ ∫0 𝑥 𝑛 𝑑𝑥. Or, ∫0 𝑥 𝑛 𝑑𝑥 = 𝑛+1.
1
Finalement, pour n de ℕ*, 0 ≤ 𝐽𝑛 ≤ 𝑛+1.
1
b. lim = 0 donc d’après le théorème des gendarmes, lim 𝐽𝑛 = 0.
𝑛⟶+∞ 𝑛+1 𝑛⟶+∞
3. a. Pour n de ℕ*, In + Jn = 1.
b. Pour n de ℕ*, In = 1 – Jn. De plus lim 𝐽𝑛 = 0 donc lim 𝐼𝑛 = 1.
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞

96 D’après la formule d’intégration par parties, on a pour tout entier naturel n non nul :
𝑥𝑛 𝑒 𝑒 𝑥 𝑛−1 𝑒𝑛 1 1
𝐼𝑛 = [ 𝑛 ln(𝑥)] − ∫1 𝑑𝑥 = (1 − 𝑛) + 𝑛².
1 𝑛 𝑛
𝑒𝑛 1 1
Par croissance comparée, lim = +∞. De plus, lim 1 − 𝑛 = 1 et lim = 0.
𝑛⟶+∞ 𝑛 𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞ 𝑛²
Donc d’après les règles opératoires, lim 𝐼𝑛 = +∞.
𝑛⟶+∞

97 1. a. Soit n de ℕ*. Pour tout réel t de [0 ; 1], tn ≥ 0 et cos(t) ≥ 0.


La fonction 𝑡 ⟶ 𝑡 𝑛 cos(𝑡) est donc continue et positive sur [0 ; 1] donc d’après la propriété
de positivité, xn ≥ 0.
1
b. Pour n de ℕ*, xn+1 – xn = ∫0 𝑡 𝑛 cos(𝑡) (𝑡 − 1)𝑑𝑡.
Or, sur l’intervalle [0 ; 1] : 𝑡 𝑛 cos(𝑡) ≥ 0 et t – 1 ≤ 0. Ainsi, 𝑡 𝑛 cos(𝑡) (𝑡 − 1) ≤ 0.
D’après la propriété de positivité, on a donc pour tout entier naturel n non nul, xn+1 – xn ≤ 0.
La suite (xn) est donc décroissante.
c. D’une part la suite (xn) est décroissante et d’autre part elle est minorée par 0 puisqu’elle est
à termes positifs. Donc la suite (xn) converge.
2. a. Soit n de ℕ*. Pour tout réel t de [0 ; 1], cos(t) ≤ 1.
De plus tn ≥ 0 donc 𝑡 𝑛 cos(𝑡) ≤ 𝑡 𝑛 .
1 1 1
D’après la propriété de comparaison : xn ≤ ∫0 𝑡 𝑛 𝑑𝑡. Or, ∫0 𝑡 𝑛 𝑑𝑡 = 𝑛+1.
1
Donc, pour tout entier naturel n non nul, xn ≤ 𝑛+1.
1 1
b. Pour tout entier naturel n non nul, 0 ≤ xn ≤ . De plus, lim = 0.
𝑛+1 𝑛⟶+∞ 𝑛+1
D’après le théorème des gendarmes, lim 𝑥𝑛 = 0.
𝑛⟶+∞
1 𝑛+1 1
3. a. Soit n de ℕ*. xn+1 = ∫0 𝑡 cos(𝑡) 𝑑𝑡 = [𝑡 𝑛+1 sin(𝑡)]10 − (𝑛 + 1) ∫0 𝑡 𝑛 sin(𝑡) 𝑑𝑡 .
1
Or, [𝑡 𝑛+1 sin(𝑡)]10 = sin(1) et ∫0 𝑡 𝑛 sin(𝑡) 𝑑𝑡 = 𝑦𝑛 .
Finalement, xn+1 = –(n + 1)yn + sin(1).
1 1
b. Pour n de ℕ*, yn = − 𝑥 − 𝑛+1 sin(1).
𝑛+1 𝑛+1
1
lim 𝑥𝑛+1 = 0 et lim = 0. Donc d’après les règles opératoires, lim 𝑦𝑛 = 0.
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞ 𝑛+1 𝑛⟶+∞

Chapitre 10 Calcul intégral – 366


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

98 1.

2. a. Pour tout réel x de l’intervalle [–1 ; 1], f (x) ≤ 0.


1
L’aire, en u.a., du domaine 6, est donc égale à − ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 .
1 4 4
Or, ∫−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − 3. Donc aire(6) = 3 u.a.
b. Pour tout réel x de l’intervalle [1 ; 2], f (x) ≥ 0.
2
L’aire, en u.a., du domaine 6’, est donc égale à ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 .
2 4 4
Or, ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 3. Donc aire(6’) = 3 u.a.

99 1. Le calcul du discriminant et des racines conduit à :


 Si x ∈ ]–∞ ; 2[∪]4 ; +∞[ alors f (x) > 0.
 Si x ∈ ]2 ; 4[ alors f (x) < 0.
 Si x = 2 ou x = 4 alors f (x) = 0.
2.

2 2
3. La fonction f est continue et positive sur [1 ; 2]. ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = .
3
2
L’aire de la surface est égale à 3 u.a.
4 2
4. La fonction f est continue et négative sur [2 ; 4]. ∫2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − .
3
2
L’aire de la surface est égale à 3 u.a.

Chapitre 10 Calcul intégral – 367


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100 1. a. Pour tout réel x, (x² – 4)(x – 5) = x3 – 5x2 – 4x + 20 = f (x).


b. L’étude du signe de f (x) conduit à :
 Si x ∈ ]–∞ ; – 2[∪]2 ; 5[ alors f (x) < 0.
 Si x ∈ ] – 2 ; 2[∪]5 ; +∞ [ alors f (x) > 0.
 Si x = – 2 ou x = 2 ou x = 5 alors f (x) = 0.
2 160
2. Pour tout réel x de l’intervalle [–2 ; 2], f (x) ≥ 0. Or, ∫−2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = .
3
160
L’aire de la surface est égale à u.a.
3
2 160
3. Pour tout réel x de l’intervalle [–2 ; 2], f (x) ≥ 0. Or, ∫−2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = .
3
5 99
Pour tout réel x de l’intervalle [2 ; 5], f (x) ≤ 0. Or, ∫2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = − 4 .
160 99 937
L’aire de la surface est égale à + soit u.a.
3 4 12

1−2 ln(𝑥)
101 1. Pour x > 0, f ’(x) = . x3 > 0 donc f ’(x) est du signe de 1 – 2 ln(x).
𝑥3
1
 Si x ∈ ]0 ; e2 [ alors f ’(x) > 0.
1
 Si x ∈ ] e2 ; +∞[ alors f ’(x) < 0.
1
 Si x = e2 alors f’(x) = 0.
1
La fonction f est donc strictement croissante sur ]0 ; e2 ] et strictement décroissante sur
1
[ e2 ; +∞[.
2. x > 0 donc f (x) est du signe de ln(x).
 Si x ∈ ]0 ; 1[ alors f (x) < 0.
 Si x ∈ ]1 ; +∞[ alors f (x) > 0.
 Si x = 1 alors f (x) = 0.
3.

4. a. Pour tout réel x de l’intervalle [1 ; e], f (x) ≥ 0.


𝑒
L’aire, en u.a., de la surface 6, est donc égale à ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 .
e 1 e e 1 2 2
Or, ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [− 𝑥 ln(𝑥)] + ∫1 𝑑𝑥 = 1 − 𝑒. Donc aire(6) = 1 − e u.a.
1 𝑥²
2
b. 1 u.a. = 12cm² donc aire(6) = 12(1 − ) cm².
e

Chapitre 10 Calcul intégral – 368


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102 1.

2. Pour tout réel x de [0 ; 1], x3 ≤ x donc #f est en dessous de #g sur cet intervalle.
1
3. ∫0 (𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥))𝑑𝑥 = 0,25. Donc l’aire, en u.a., du domaine est égale à 0,25.

𝑥 3 −1
103 1. Pour x > 0, f (x) – g (x) = .
𝑥
Le signe de f (x) – g (x) est donné par le signe de x3 – 1.
 Si x ∈ ]0 ; 1[ alors f (x) – g (x) < 0.
 Si x ∈ ]1 ; +∞[ alors f (x) – g (x) > 0.
 Si x = 1 alors f (x) – g (x) = 0.
2. Sur l’intervalle ]1 ; +∞[, f (x) – g (x) > 0 c’est-à-dire f (x) > g(x) et donc #f est au-dessus de
e
#g. L’aire, en u.a., de la surface est donnée par ∫1 (𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥))𝑑𝑥 .
e e3 −4 e3 −4
Or, ∫1 (𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥))𝑑𝑥 = . L’aire est donc égale à u.a.
3 3

104 1. a. On conjecture que #f est au-dessus de #g sur les intervalles ]−∞ ; 1] et [5 ; +∞[ et
que #f est en-dessous de #g sur l’ intervalle [1 ; 5].
b. Pour tout réel x, f (x) – g (x) = x2 – 6x + 5.
Le calcul du discriminant et des racines conduit à :
 Si x ∈ ]–∞ ; 1[∪]5 ; +∞[ alors f (x) – g (x) > 0 soit f (x) > g (x).
 Si x ∈ ]1 ; 5[ alors f (x) – g (x) < 0 soit f (x) < g (x).
 Si x = 1 ou x = 5 alors f (x) – g (x) = 0 soit f (x) = g(x).
La conjecture est alors validée.
4 22
2. Sur l’intervalle [2 ; 4], #f est en-dessous de #g. De plus, ∫2 (𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥))𝑑𝑥 = .
3
22
L’aire cherchée est donc égale à u.a.
3

105 Pour tout réel x, f (x) – g (x) = –x2 + 4x – 3.


Le calcul du discriminant et des racines conduit à :
 Si x ∈ ]–∞ ; 1[∪]3 ; +∞[ alors f (x) – g (x) < 0.
 Si x ∈ ]1 ; 3[ alors f (x) – g (x) > 0.
 Si x = 1 ou x = 3 alors f (x) – g (x) = 0.
Ainsi, sur l’intervalle [1 ; 3], #f est au-dessus de #g.

Chapitre 10 Calcul intégral – 369


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3
L’aire, en u.a., de la surface est donnée par ∫1 (𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥))𝑑𝑥.
3 4 4
Or, ∫1 (𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥))𝑑𝑥 = . L’aire est donc égale à 3 u.a.
3

106 1. T : y = x – 1.
2. La fonction ln est concave sur ]0 ; +∞[ donc T est au-dessus de # sur ]0 ; +∞[.
e
3. L’aire, en u.a., de la surface est donnée par ∫1 (𝑥 − 1 − ln(𝑥))𝑑𝑥.
e e e
∫1 (𝑥 − 1 − ln(𝑥))𝑑𝑥 = ∫1 (𝑥 − 1)𝑑𝑥 − ∫1 ln(𝑥) 𝑑𝑥.
e e2 1
Or, ∫1 (𝑥 − 1)𝑑𝑥 = −e+ .
2 2
e
À l’aide d’une intégration par parties, ∫1 ln(𝑥) 𝑑𝑥 = 1.
e2 1
Finalement l’aire cherchée est égale à − e − 2 u.a.
2

107 1. f est dérivable sur ℝ et f ’(x) = – e–x.


f '(0) = –1 et f (0) = 2. Donc T a pour équation y = – x + 2.
2. a. Pour tout réel x, f ’’(x) = e-x > 0 donc la fonction f est convexe sur ℝ.
b. f est convexe sur ℝ donc # est située au-dessus de chacune de ses tangentes. En particulier
# est au-dessus de T.
2
3. L’aire, en u.a., de la surface est donc égale à ∫0 (𝑓(𝑥) − (−𝑥 + 2))𝑑𝑥 .
2
Or, ∫0 (𝑓(𝑥) − (−𝑥 + 2))𝑑𝑥 = 1 − e−2 .
Donc l’aire de la surface est égale à 1 − e−2 u.a. soit environ 0,86 u.a.

108 1. a. y = f ’(a)(x – a) + f (a).


b. L’équation de la tangente T est y = x + 1.
2. a. Une fonction f est convexe sur un intervalle signifie que sa dérivée seconde est positive
sur cet intervalle.
b. La fonction f est convexe sur ℝ (car c’est la fonction exponentielle) donc # est au-dessus
de T.
3. a. Soit f et g deux fonctions définies sur un intervalle I tels que pour tout réel x de I,
f (x) ≤ g (x). Soit a et b deux réels d’un intervalle I tels que a < b.
L’aire, en u.a., de la surface délimitée par les courbes représentant les fonctions f et g et les
𝑏
droites d’équations x = a et x = b est égale à ∫𝑎 (𝑔(𝑥) − 𝑓(𝑥))𝑑𝑥.
2
b. L’aire, en u.a., de la surface est donc égale à ∫0 (𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1))𝑑𝑥 .
2
Or, ∫0 (𝑓(𝑥) − (𝑥 + 1))𝑑𝑥 = e2 − 5.
Donc l’aire de la surface est égale à e² – 5 u.a.

109 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages ; il faut lire que
l’intervalle est fermé en 1 et non ouvert.
ln(𝑡)
1. a. Sur l’intervalle [1 ; +∞[, la fonction 𝑡 ⟶ est continue et positive.
𝑡²

Chapitre 10 Calcul intégral – 370


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ln(𝑥)
D’après la théorème fondamental, la fonction g est dérivable sur [1 ; +∞[ et g’(x) = ≥ 0.
𝑥²
Donc g est strictement croissante sur [1 ; +∞[.
ln(𝑡)
b. g(3) représente l’aire, en u.a., de la surface délimitée par la courbe de la fonction 𝑡 ⟶ ,
𝑡²
l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 1 et x = 3.
1 𝑥 𝑥1 ln(𝑥)+1
2. a. Pour x ≥ 1, g (x) = [− ln(𝑡)] + ∫1 𝑑𝑡 = 1 − .
𝑡 1 𝑡² 𝑥
ln(𝑥) 1
b. Pour x ≥ 1, g (x) = 1 − − 𝑥.
𝑥
ln(𝑥) 1
Or, par croissance comparée : lim = 0. De plus, lim = 0.
𝑥⟶+∞ 𝑥 𝑥⟶+∞ 𝑥
D’après les règles opératoires, lim 𝑔(𝑥) = 1.
𝑥⟶+∞

110 1. Pour tout réel x ≥ 0, x + 1 + e-x – (x + 1) = e-x > 0.


Donc # est au-dessus de #’ sur [0 ; +∞[.
𝜆 1
2. a. D’après la question précédente, 𝐴𝜆 = ∫0 e−𝑥 𝑑𝑥 = 1 − .
e𝜆
b. lim 𝐴𝜆 = 1.
𝜆⟶+∞

111 1. a. lim 𝑓(𝑥) = −∞ et lim 𝑓(𝑥) = 0.


𝑥⟶−∞ 𝑥⟶+∞
b. f est dérivable sur ℝ et pour tout réel x, f ’(x) = –xe–x.
Pour tout réel x, e–x > 0 donc f ’(x) est du signe de – x.
La fonction f est strictement croissante sur ]−∞ ; 0] et strictement décroissante sur [0 ; +∞[.
c.

𝜆 𝜆 𝜆
2. a. Pour 𝜆 > 0, 𝐴(𝜆) = ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [−(𝑥 + 1)e−𝑥 ]0𝜆 + ∫0 e−𝑥 𝑑𝑥 = 2 − .
e𝜆
b. lim 𝐴𝜆 = 2.
𝜆⟶+∞
La fonction f est continue est positive sur [0 ; +∞[. L’aire, en u.a., du domaine situé sous la
courbe de la fonction f sur cet intervalle tend vers 2.

ln(𝑥)
112 1. Pour tout réel x > 0, f (x) – x = − .
𝑥²
x² > 0 donc f (x) – x est du signe de – ln(x).
Sur l’intervalle ]0 ; 1], f (x) ≥ x donc # est au-dessus de d.
Sur l’intervalle [1 ; +∞[, f (x) ≤ x donc # est en dessous de d.
𝛼 ln(𝑥)
2. a. 𝐴(𝛼) = ∫1 𝑑𝑥 .
𝑥²
1 𝛼 𝛼 1 ln(𝛼) 1
b. 𝐴(𝛼) = [− ln(𝑥)] + ∫1 𝑑𝑡 = 1 − − 𝛼.
𝑥 1 𝑥² 𝛼
ln(𝛼) 1
c. Par croissance comparée : lim = 0. De plus, lim = 0.
𝛼⟶+∞ 𝛼 𝛼⟶+∞ 𝛼

Chapitre 10 Calcul intégral – 371


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D’après les règles opératoires, lim 𝐴(𝛼) = 1.


𝛼⟶+∞

113 1. a. Pour x ∈ [0 ; 12] : f (x) = 17,2 ⟺ 0,2x2 – 0,4x – 16 = 0 ⇔ x = 10.


Le nombre d’articles offerts est égal à 10 millions.
b. Pour x ∈ [0 ; 12] : g (x) = 17,2 ⟺ 0,2x2 – 0,4x – 17,6 = 0 ⇔ x = 1 + 2,5√14,24.
Le nombre d’articles demandés est d’environ 10 433 981.
2. Pour x ∈ [0 ; 12] : f (x) = g (x) ⇔ x = 7.
De plus f (7) = 8,2.
Le prix d’équilibre p0 est égal à 8,20 euros et la quantité d’équilibre q0 est de 7 millions.
7 539
3. a. Sp = q0×p0 – ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 15
.
7 245
b. Sc =∫0 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 – q0×p0 = 3
.

e e2 −e−2
114 1. μ = 0,5. 2. 𝜇 = 3. μ =
e−1 4

1 2
115 1. μ = −63,75 2. μ = ln(2) 3. μ =
3 e²−1

−2 3√3
116 1. μ = 2. μ = 3. μ = √5 − √2
3π 8π

117 1. f est dérivable sur ℝ et pour tout réel x,


f’(x) = (4x – 1)e-x – (2x² – x + 1)e-x = g (x).
Donc f est une primitive de g sur ℝ.
2. 𝜇 = 2e-1 – 1 ≈ – 0,264.

1 5
118 1. ∫0 𝐶(𝑥)𝑑𝑥 = 1 − 5e−5 ≈ 0,966.
5
2. Pour une production de 0 à 5000 objets par semaine, le coût de production moyen d’un
objet s’établit à environ 966 euros.

890
119 1. μ = .
3
2. Il s’agit de la vitesse moyenne du mobile sur les 20 premières secondes
(environ 296,7 m.s-1).

5
120 μ = ln(26) ≈ 8,145.
2
La concentration moyenne sur les 10 premières heures est d’environ 8,145 mg/L.

121 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
question 1 : « la fonction f1 » et non « la fonction f ».
1. a. lim 𝑓1 (𝑥) = −∞.
𝑥⟶−∞
b. lim 𝑓1 (𝑥) = 0.
𝑥⟶+∞

Chapitre 10 Calcul intégral – 372


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L’axe des abscisses est une asymptote horizontale à #1 en +∞.


2. f1 est dérivable sur ℝ et f ’(x) = (–x – 1)e-x.
La fonction f est strictement croissante sur ]–∞ ; –1] et strictement décroissante sur [–1 ; +∞[.

3. La fonction f1 est négative sur ]−∞ ; –2] et elle est positive sur [–2 ; +∞[.
4.

1 4
5. ∫0 𝑓1 (𝑥)𝑑𝑥 = 3 − . Or, 1 u.a. = 16 cm2.
e
4
L’aire du domaine 61 est égale à 16 (3 − e) cm2 soit environ 24,456 cm².
6. a. Soit n de ℕ*.
1 1 1
In+1 – In = ∫0 (𝑥 + 2)e−(𝑛+1)𝑥 d𝑥 − ∫0 (𝑥 + 2)e−𝑛𝑥 d𝑥 = ∫0 (𝑥 + 2)e−𝑛𝑥 (e−𝑥 − 1)d𝑥 .
b. Pour n de ℕ* et x de [0 ; 1], (𝑥 + 2)e−𝑛𝑥 (e−𝑥 − 1) ≤ 0.
D’après la propriété de positivité, on a donc : In+1 – In ≤ 0.
La suite (In) est donc décroissante.
c. Soit n de ℕ* et x de [0 ; 1].
D’une part, la fonction fn est positive sur [0 ; 1] donc In ≥ 0.
D’autre part, x + 2 ≤ 3 et donc fn (x) ≤ 3e−𝑛𝑥 puisque e−𝑛𝑥 > 0.
1
Ainsi, In ≤ ∫0 3e−𝑛𝑥 𝑑𝑥.
1 3
Or, ∫0 3e−𝑛𝑥 𝑑𝑥 = 𝑛 (1 − e−𝑛 ).
3
Donc, pour tout entier naturel n non nul, 0 ≤ In ≤ (1 − e−𝑛 ).
𝑛
3 3
d. lim = 0 et lim 1 − 𝑒 −𝑛 = 1 donc lim (1 − e−𝑛 ) = 0.
𝑛⟶+∞ 𝑛 𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞ 𝑛
D’après le théorème des gendarmes, lim 𝐼𝑛 = 0.
𝑛⟶+∞
La suite (In) converge donc vers 0.

Chapitre 10 Calcul intégral – 373


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Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
122 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
question 3 : « l’intégrale J » au lieu de « l’intégrale I ».
1. Réponse a. 2. Réponse b.
3. Réponse c. 4. Réponse b.

123 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant et le manuel numérique élève.
1. ligne 2 : h = 0.2
ligne 3 : for i in range (1,6)
ligne 4: x = x + h
ligne 5: S = S+h*exp(x)
ligne 6: return (S)
1
2. On remplace la ligne 1 par def somme(n), la ligne 2 par h = et la ligne 3 par :
𝑛
for i in range (1,n+1).

1 1
124 1. Vrai. Une primitive de 𝑥 → e2𝑥+1 est la fonction 𝑥 → 2e2𝑥+1 puis on calcule
l’intégrale.
3
2. Faux, c’est ln ( ).
2
3 3 1
3. Vrai. Le calcul donne ln(5) et ln(5) = 3 × ln(5) = 3ln(√5).
2 2 2
1
4. Faux. F’(x) = > 0 donc F est croissante sur [1 ; +∞[.
𝑥

π√3 √3 10e3 +5
125 1. − − 1 2.
3 2 9

126 1. Pour t ≥1, t ln(t) ≥ 0 donc pour x de I, F(x) ≥ 0.


2. a. F’(x) = xln(x).
b. x ≥ 1 donc F’(x) ≥ 0 et F est croissante sur I.
1
3. a. u(t) = ln(t) donc u’(t) = .
𝑡
𝑡²
v'(t) = t donc v (t) = 2 .
𝑥 𝑥𝑡
𝑡² 𝑥² 1 1
F(x) = [ 2 ln(𝑡)] − ∫1 2 𝑑𝑡 = ln(𝑥) − 4 𝑥 2 + 4.
1 2
e2 +1
b. F(e) =
4
. L’aire de la surface délimitée par la courbe représentative de la fonction
e2 +1
t →tln(t), l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 1 et x = e est égale à u.a.
4

Chapitre 10 Calcul intégral – 374


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e𝑥 (𝑥−1)
127 1. Pour x de [1 ; 4], f '(x) = ≥ 0. Donc f est croissante sur [1 ; 4].
𝑥²
e4
2. On en déduit que : f (1) ≤ f (x) ≤ f (4) soit e ≤ 𝑓(𝑥) ≤ .
4
4 3e4
3. 3e ≤ ∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ .
4

1
128 1. a. In+1 – In = ∫0 𝑥 𝑛+1 sin(𝑥) − 𝑥 𝑛 sin(𝑥) 𝑑𝑥
1
= ∫0 𝑥 𝑛 sin(𝑥) (𝑥 − 1)𝑑𝑥.
b. Pour x de [0 ; 1], 𝑥 𝑛 sin(𝑥) (𝑥 − 1) ≤ 0 donc pour tout n de ℕ∗ , In+1 – In ≤0 et (In) est
décroissante.
2. a. Pour x de [0 ; 1], 0 ≤ sin(x) ≤ 1 et xn ≥ 0 donc 0 ≤ xn sin(x) ≤ xn.
1 1
b. 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ ∫0 𝑥 𝑛 𝑑𝑥 donc 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ .
𝑛+1
1
c. lim = 0 donc d’après le théorème des gendarmes, lim 𝐼𝑛 = 0.
𝑛→+∞ 𝑛+1 𝑛→+∞

129 1. In représente l’aire, en u.a., du domaine délimité par la courbe de la fonction


𝑥 → ln(1 + 𝑥 𝑛 ), l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 0 et x = 1.
2. Pour n de ℕ∗ et x de [0 ; 1],
xn+1 ≤ xn
1+ xn+1 ≤ 1 + xn
ln(1+ xn+1 )≤ ln(1 + xn)
et donc In+1 ≤ In.
La suite (In) est donc décroissante.
3. a. Pour n de ℕ∗ et x de [0 ; 1], 0 ≤ xn ≤ 1, 1 ≤ 1+xn ≤ 2 et 0 ≤ ln(1+xn )≤ ln(2). Donc 0 ≤
In ≤ ln(2).
b. La suite (In) est décroissante et minorée donc elle converge.

130 1. Réponse a. 2. Réponse c.

131 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
question 3 : « en déduire la position relative entre # et T sur l’intervalle ]–∞ ; 2] ».
1. f '(x) = e-x (1 – x). On a f ’(0) = 1 et f (0) = 1 donc T : y = x +1.
2. f’’(x) = – e–x(1 – x) – e–x = e–x (x – 2).
3. f est concave sur ]-∞ ; 2] et convexe sur [2 ; +∞[. # est en dessous de T sur ℝ.
4. a. f (x) – (x + 1) = xe-x + 1 – x – 1 = x(ex – 1).
1
b. ∫0 𝑥(𝑒 −𝑥 − 1)𝑑𝑥 = 0.5 − 2𝑒 −1 ≈ −0,236.
c. L’aire, en u.a., de la surface délimitée par #, T et les droites d’équations x = 0 et x = 1 est
environ égale à 0,236.

132 1. a. f est dérivable sur [0 ; 12] et f ’(t) = – 1,5e–0,15t < 0.


Donc f est décroissante sur [0 ; 12].

Chapitre 10 Calcul intégral – 375


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200
b. La fonction F définie sur [0 ; 12] par F(t) = − × e−0,15𝑡 est une primitive de f sur
3
200
[0 ; 12]. Donc I = F(12) – F(0) = (1 − e−1,8 ).
3
2. On calcule la valeur moyenne 𝜇 de la fonction f sur [0 ; 12].
1 50
𝜇 = 12 𝐼 = (1 − 𝑒 −1,8 ) ≈ 4,6.
9
En moyenne, 4,6 g de substance médicamenteuse est présente chaque heure dans le sang.

Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.
133 a. J = 258 b. K = – 151,875
5 5
c. L = e – 1 d. M = ln ( )
2 2

134 a. J = 4,25 b. K = 0,1


c. L = √2 − √5 d. M = ln(e + 1)

2−√2
135 a. J = 8 b. K =
6
1 1 𝜋²
c. L = d. M = sin ( )
4 2 16

136 Sur [1 ; 2], x2 – 1 ≥ 0.


On note ! l’aire, en u.a., de la surface délimitée par #, l’axe des abscisses et les droites
d’équations x = 1 et x = 2.
2 1 2 4
∫1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [3 𝑥 3 − 𝑥] = 3.
1
4
Donc ! = u.a.
3

137 Sur [–2 ; 0], x ≤ 0 et x2 – 4 ≤ 0. Donc g (x) ≥ 0.


On note ! l’aire, en u.a., de la surface délimitée par #, l’axe des abscisses et les droites
d’équations x = –2 et x = 0.
0 1 0
∫−2 𝑔(𝑥)𝑑𝑥 = [4 (𝑥 2 − 4)²] = 4.
−2
Donc ! = 4 u.a.

Chapitre 10 Calcul intégral – 376


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Parcours différenciés – Approfondissements du programme


138 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
question 1 : « le rectangle Tk » au lieu de « le rectangle Rk’ ».
1 𝑘 2 1 𝑘+1 2
1. Aire(Rk) = × (𝑛) et Aire(Tk) = 𝑛 × ( ) .
𝑛 𝑛
2. Pour tout entier naturel n ≥ 1 :
1 𝑘 2 1 1 (𝑛−1)𝑛(2𝑛−1) (𝑛−1)(2𝑛−1)
un = ∑𝑘=𝑛−1
𝑘=0 × (𝑛) = 𝑛3 ∑𝑘=𝑛−1
𝑘=0 𝑘 2 = 𝑛3 = .
𝑛 6 6𝑛²
1 𝑘+1 2 1 1 1 𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1) (𝑛+1)(2𝑛+1)
vn = ∑𝑘=𝑛−1
𝑘=0 ×( ) = 𝑛3 ∑𝑘=𝑛−1 2 𝑘=𝑛
𝑘=0 (𝑘 + 1) = 𝑛3 ∑𝑘=0 𝑘² = 𝑛3 = .
𝑛 𝑛 6 6𝑛²
3. a. Pour tout entier naturel n ≥ 1 :
3𝑛2 + 𝑛 − 1 −3𝑛2 − 5𝑛 − 1
un+1 – un = 6𝑛²(𝑛 + 1)² ≥ 0 et vn+1 – vn = ≤ 0.
6𝑛²(𝑛 + 1)²
Donc (un) est croissante et (vn) est décroissante.
1
b. Pour tout entier naturel n ≥ 1, vn – un = donc lim (𝑣𝑛 − 𝑢𝑛 ) = 0.
𝑛 𝑛⟶+∞
1
On pose pour n ≥ 1, wn = un – vn = un + (– vn). Donc wn = − 𝑛 < 0.
Donc pour n ≥ 1, wn ≤ 0 c’est-à-dire un ≤ vn.
Ainsi, pour n ≥ 1, u0 ≤ un ≤ vn ≤ v0.
(un) est croissante et majorée donc elle converge vers un réel u.
(vn) est décroissante et minorée donc elle converge vers un réel v.
Or, lim (𝑣𝑛 − 𝑢𝑛 ) = 0 donc u = v.
𝑛⟶+∞
(un) et (vn) convergent et ont la même limite.
(𝑛 − 1)(2𝑛 −1) 1 1
c. lim 𝑢𝑛 = lim = 3 donc A = 3 u.a.
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞ 6𝑛²

139 1. Pour tout entier naturel n ≥ 1 et k entier tel que 0 ≤ k ≤ n – 1.


1 𝑘+1 1 1 𝑘 1
Aire(Rk) = 𝑛 × 𝑓 (1 + ) = 𝑛 + 𝑘 + 1 et Aire(Tk) = 𝑛 × 𝑓 (1 + 𝑛) = 𝑛+𝑘 .
𝑛
1 1 1 1 1 1
Donc un = 𝑛 + 1 + 𝑛 + 2 + ⋯ + 𝑛 + 𝑛 et vn = 𝑛 + 𝑛 + 1 + ⋯ + 𝑛 + (𝑛 − 1).
2. Pour tout entier naturel n ≥ 1 :
1 −1
un+1 – un = 2(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) ≥ 0 et vn+1 – vn = 2𝑛(2𝑛 + 1) ≤ 0.
Donc (un) est croissante et (vn) est décroissante.
1
Pour tout entier naturel n ≥ 1, vn – un = 2𝑛 donc lim (𝑣𝑛 − 𝑢𝑛 ) = 0.
𝑛⟶+∞
Les suites (un) et (vn) sont donc adjacentes.
3. La limite commune A de ces deux suites est donc telle que un ≤ A ≤ vn.
On détermine le plus petit entier n tel que vn – un ≤ 10-4.
1 104
vn – un ≤ 10-4 ⇔ ≤ 10−4 ⇔ 𝑛 ≥ .
2𝑛 2
Donc n ≥ 5 000.

Chapitre 10 Calcul intégral – 377


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1
140 1. Pour tout entier naturel n ≥ 1 : un+1 – un = > 0. Donc (Hn) est croissante.
𝑛+1
1 1 1
2. a. Pour tout entier k ≥ 1, si k ≤ x ≤ k +1 alors ≤ ≤ 𝑘.
𝑘+1 𝑥
1 𝑘+1 1 1
b. D’après la propriété de comparaison : ≤ ∫𝑘 𝑥 𝑑𝑥 ≤ 𝑘.
𝑘+1
L’aire, en u.a., du domaine délimité par la courbe de la fonction inverse et les droites
d’équation x = k et x = k + 1 est comprise entre l’aire du rectangle de largeur 1 et de hauteur
1 1
et l’aire du rectangle de largeur 1 et de hauteur 𝑘 .
𝑘+1
3. a. On applique l’inégalité précédente pour k = 1, 2, 3, …, n.
D’après la relation de Chasles, on obtient :
1 1 1 𝑛+1 1 1 1 𝑛+1 1
+ 3 + ⋯ + 𝑛+1 ≤ ∫1 𝑑𝑥 ≤ 1 + 2 + ⋯ + 𝑛 c’est-à-dire 𝐻𝑛+1 − 1 ≤ ∫1 𝑑𝑥 ≤ 𝐻𝑛 .
2 𝑥 𝑥
𝑛+1 1 1 𝑛+1 1
b. 𝐻𝑛+1 − 1 ≤ ∫1 𝑑𝑥 ≤ 𝐻𝑛 ⇔ 𝐻𝑛 + 𝑛 + 1 − 1 ≤ ∫1 𝑑𝑥 ≤ 𝐻𝑛
𝑥 𝑥
𝑛+1 1 𝑛+1 1 1
⇔ ∫1 𝑑𝑥 ≤ 𝐻𝑛 ≤ ∫1 𝑑𝑥 + 1 − 𝑛 + 1.
𝑥 𝑥
𝑛+1 1
4. Pour tout entier naturel n ≥ 1, ∫1 𝑑𝑥 = ln(𝑛 + 1). Donc Hn ≥ ln(𝑛 + 1).
𝑥
lim ln(𝑛 + 1) = +∞ donc d’après le théorème de comparaison, lim 𝐻𝑛 = +∞.
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞

141 1. La tangente à la courbe de la fonction ln au point d’abscisse 1 a pour équation réduite


y = x – 1. De plus la fonction ln est concave sur ]0 ; +∞[.
Par conséquent, pour tout réel x > 0, ln(x) ≤ x – 1.
1 𝑛
2. a. Pour n de ℕ*, un+1 – un = Hn+1 – Hn – ln (n + 1) + ln (n) = + ln (𝑛 ).
𝑛+1 +1
1
b. Pour tout réel x > 0, ln(x) ≤ x – 1 donc en particulier pour x = .
𝑛+1
𝑛 𝑛
Ainsi, pour tout entier naturel n non nul, ln (𝑛 + 1) ≤ 𝑛 + 1 − 1 et donc un+1 – un ≤ 0.
La suite (un) est ainsi décroissante.
c. (un) est décroissante donc elle est majorée par son premier terme u1 = 1.
Pour n de ℕ*, Hn ≥ ln(𝑛 + 1) d’après l’exercice 140 donc un ≥ ln(𝑛 + 1) − ln(𝑛).
𝑛+1 1
Or, ln(𝑛 + 1) − ln(𝑛) = ln ( ) = ln (1 + 𝑛) ≥ 0.
𝑛
Donc pour n de ℕ*, 0 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 1.
La suite étant décroissante et minorée alors elle converge vers un réel 𝛾 tel que 0 ≤ 𝛾 ≤ 1.
1 𝑛 1 1 𝑛 1 1 𝑛+1
3. Pour n de ℕ*, vn+1 – vn = + ln (𝑛+1) + 𝑛 − 𝑛+1 = ln (𝑛+1) + 𝑛 = 𝑛 − ln ( ).
𝑛+1 𝑛
𝑛+1
Or, pour tout réel x > 0, ln(x) ≤ x – 1 donc en particulier pour x = .
𝑛
𝑛+1 𝑛+1
Ainsi, pour tout entier naturel n non nul, ln ( )≤ − 1 et donc vn+1 – vn ≥ 0.
𝑛 𝑛
La suite (vn) est donc croissante.
1 1
Pour n de ℕ*, vn = 𝑢𝑛 − 𝑛. Or, lim 𝑢𝑛 = 𝛾 et lim = 0. Donc lim 𝑣𝑛 = 𝛾.
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞ 𝑛 𝑛⟶+∞
4. D’une part (un) est décroissante et converge vers 𝛾 donc pour tout entier naturel n non nul,
on a : 𝑢𝑛 ≥ 𝛾.
D’autre part (vn) est croissante et converge vers 𝛾 donc pour tout entier naturel n non nul,
on a : 𝑣𝑛 ≤ 𝛾.

Chapitre 10 Calcul intégral – 378


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Finalement pour tout n de ℕ*, 𝑣𝑛 ≤ 𝛾 ≤ 𝑢𝑛 .


un – vn = 10-4 ⟺ n = 10000.
Un encadrement d’amplitude 10-4 de 𝛾 est donc 𝑣10000 ≤ 𝛾 ≤ 𝑢10000 .
À l’aide de la calculatrice ou d’un algorithme, on trouve :
u10 000 ≈ 0,577 3 et v10 000 ≈ 0,577 2.

Pour aller plus loin


142 1. a. f (x) existe si et seulement si x (1 – x) ≥ 0 c’est-à-dire lorsque x ∈ [0 ; 1].
1 − 2𝑥
b. La fonction f est dérivable sur [0 ; 1] et f’(x) = .
2√𝑥(1−𝑥)
1 1
f ’(x) est du signe de 1 – 2x : positif sur [0 ; 2] et négatif sur [2 ; 1].
1 1
La fonction f est strictement croissante sur [0 ; 2] et strictement décroissante sur [2 ; 1].
1 1
2. a. IM² = (f (x))² + (x – )² = .
2 4
De plus la fonction f est positive sur [0 ; 1].
1
Donc # est le demi-cercle de centre I et de rayon 2.
1 1
b. ∫0 √𝑥(1 − 𝑥)d𝑥 représente l’aire, en u.a., du demi-disque de centre I et de rayon .
2
1 2
1 𝜋×( ) 𝜋
2
Donc ∫0 √𝑥(1 − 𝑥)d𝑥 = = 8.
2

143 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans
1 𝑥² 1 𝑥
l’énoncé : « J = ∫0 √𝑥 2 +2
𝑑𝑥 » au lieu de « J = ∫0 √𝑥 2 +2
𝑑𝑥 ».
1. a. Pour tout réel x de [0 ; 1], 𝑥 + √𝑥 2 + 2 > 0 donc f est définie sur [0 ; 1].
1
b. f est dérivable sur [0 ; 1] et pour tout réel x de [0 ; 1], f’(x) = .
√𝑥 2 +2
c. I = f (1) – f (0) = ln(1 + √3) − ln(√2).
1 𝑥² 1 2 1
2. a. J + 2I = ∫0
√𝑥 2 +2
d𝑥 + ∫0 √𝑥 2 +2
d𝑥 = ∫0 √𝑥 2 + 2 d𝑥 = K.
1 1 𝑥2
b. K = [𝑥√𝑥 2 + 2] − ∫0 d𝑥 = √3 − J.
0 √𝑥 2 +2
1 1
c. J = √3 − I = √3 −ln(1 + √3) + ln(√2).
2 2
1 1
K = I + 2 √3 = ln(1 + √3) − ln(√2) + 2 √3.

144 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
e e
question 3 : « I = ∫2 (ln(𝑥))²𝑑𝑥 » au lieu de « I = ∫2 (ln(𝑥))𝑑𝑥 ».
π2 π√3
1. I = − + − 1.
18 3
2. J = 2 – 5e–1.
3. I = e – 2(ln (2))2 + 4 ln (2) – 4.

Chapitre 10 Calcul intégral – 379


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eπ −1
4. J = .
5

145 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
question 4 : « le segment [OB] » au lieu de « le segment [OI] ».
1. La fonction f est strictement décroissante sur ]0 ; 1] et strictement croissante sur [1 ; +∞[.
2. L’équation f (x) = 0 a pour unique solution x = 1. Donc A(1 ; 0).
3. Notons b l’abscisse du point B.
2
La tangente à # au point B a pour équation réduite y = 𝑏 ln(𝑏) 𝑥 − 2 ln(𝑏) + (ln(𝑏))².
Cette tangente passe par l’origine du repère donc −2 ln(𝑏) + (ln(𝑏))²= 0.
Or, −2 ln(𝑏) + (ln(𝑏))2 = 0 ⟺ ln(𝑏) (−2 + ln(𝑏)) = 0 ⇔ 𝑏 = 1 𝑜𝑢 𝑏 = 𝑒².
Or, A et B sont distincts donc b = e² et B(e² ; 4).
4.

L’aire, en u.a., de la surface hachurée est égale à la somme de l’aire du triangle OAC où # est
le point de coordonnées (1, 4e–2) et de l’aire ! de la surface délimitée par la courbe #, le
segment [OB] et les droites d’équations x = 1 et x = e².
e² 4
Aire (OAC) = 2e–2 u.a et ! = ∫1 (e2 𝑥 − (ln(𝑥))2 ) 𝑑𝑥 u.a.
e² 4 4 e² e²
∫1 (e2 𝑥 − (ln(𝑥))2 ) 𝑑𝑥 = e² ∫1 𝑥 𝑑𝑥 − ∫1 (ln(𝑥)²𝑑𝑥.
4 e²
Or, e² ∫1 𝑥 𝑑𝑥 = 2e2 − 2e−2 et à l’aide d’une double intégration par parties,

∫1 (ln(𝑥)²𝑑𝑥 = 2e2 − 2.
L’aire cherchée est donc égale à 2 u.a.

146 1. TM a pour équation réduite y = g’(b)(x – b) + g(b) c’est-à-dire y = 2bx + a – b².


2. Les abscisses des points d’intersection de #f et TM sont solutions de l’équation
x2 – 2bx + b² – a = 0. Cette équation du second degré a pour discriminant Δ = 4a > 0 et pour
solutions x = 𝑏 − √𝑎 et x = 𝑏 + √𝑎.
3. Notons A l’aire, en u.a., du domaine.

Chapitre 10 Calcul intégral – 380


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𝑏+√𝑎
A = ∫𝑏−√𝑎 (2𝑏𝑥 + 𝑎 − 𝑏 2 − 𝑥 2 )𝑑𝑥
𝑏+√𝑎 𝑏+√𝑎 𝑏+√𝑎
A = 2𝑏 ∫𝑏−√𝑎 𝑥𝑑𝑥 + (𝑎 − 𝑏 2 ) ∫𝑏−√𝑎 𝑑𝑥 − ∫𝑏−√𝑎 𝑥 2 𝑑𝑥
4
A = 3 𝑎√𝑎.

147 1. a. Pour tout réel x, sin4(x) = 1 – 2cos²(x) + cos4(x).


b. Pour tout réel x, f (x) = cos²(x)sin(x)(1 – 2cos²(x) + cos4(x))
= sin(x)cos²(x) – 2sin(x)cos4(x) + sin(x)cos5(x).
√3 19
c. I = − + .
80 640
1
2. a. Pour tout réel x, cos(x)sin3(x) = cos(x)sin(x) – sin(x)cos3(x) et J = .
64
683
b. Pour tout réel x, sin4(x)cos5(x) = sin4(x)cos(x) – 2sin6(x)cos(x) + sin8(x)cos(x) et K = .
161 280

148 1. I0 = 1 et J0 = 1.
2. Soit n un entier naturel non nul.
π π
a. In = [−e−𝑛𝑥 cos(𝑥)]02 − 𝑛 ∫02 e−𝑛𝑥 cos(𝑥) 𝑑𝑥 soit In + nJn = 1.
π π 𝜋
1 1
sin(𝑥)] + ∫02 e−𝑛𝑥 cos(𝑥) 𝑑𝑥 soit –nIn + Jn = e−𝑛2 .
−𝑛𝑥 2
b. In = [− 𝑒
𝑛 𝑛
0
𝑛𝜋
− 𝜋
1 𝑛e 2 1 𝑛
3. a. Pour tout entier naturel n non nul, In = − = et Jn = e−𝑛2 + 𝑛2 +1.
1+𝑛² 1+𝑛² 𝑛2 +1
b. lim 𝐼𝑛 = 0 et lim 𝐽𝑛 = 0.
𝑛⟶+∞ 𝑛⟶+∞

e𝑡
149 1. a. La fonction 𝑡 ⟶ est continue et positive sur I donc d’après le théorème
𝑡
e𝑥
fondamental, f est dérivable sur I et f’(x) = .
𝑥
b. La fonction f est strictement croissante sur I.
e𝑡 e 𝑥e
2. a. Pour t ≥ 1, et ≥ e donc ≥ 𝑡 et d’après la propriété de comparaison, f (x) ≥ ∫1 𝑡 𝑑𝑡.
𝑡
𝑥e
Or, ∫1 𝑡 𝑑𝑡 = e ln(𝑥) donc pour tout réel x ≥ 1, on a : f (x) ≥ e ln(x).
b. D’après le théorème de comparaison, lim 𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥⟶+∞
1 e𝑡
3. a. Pour tout x de ]0 ; 1], f (x) = − ∫𝑥 𝑡 𝑑𝑡.
e𝑥 e𝑡 e
Pour tout réel t tel que 𝑥 ≤ 𝑡 ≤ 1, e𝑥 ≤ e𝑡 ≤ e et ≤ ≤ 𝑡.
𝑡 𝑡
1e 1 e𝑥
Donc d’après la propriété de comparaison, ∫𝑥 𝑡 𝑑𝑡 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ ∫𝑥 𝑑𝑡.
𝑡
Ainsi, pour tout x de ]0 ; 1], e ln(x) ≤ f (x) ≤ ex ln(x).
b. D’après le théorème de comparaison, lim 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥⟶−∞
(𝑥−1)𝑒 𝑥
5. a. Pour x de I, f’’(x) = .
𝑥²
b. f’’(x) s’annule pour x = 1. Donc A(1 ; 0).
La tangente T a pour équation réduite y = ex – e.

Chapitre 10 Calcul intégral – 381


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6. a. La fonction f est continue et strictement croissante sur [1 ; +∞[. L’image de [1 ; +∞[ par
f est [0 ; +∞[ et n appartient à cet intervalle. Donc d’après le corollaire du théorème des
valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = n admet une unique solution un sur [1 ; +∞[.
b. f (un) = n et f (un+1) = n + 1. De plus f est croissante donc la suite (un) est croissante.
c. Supposons que la suite (un) soit majorée. Alors elle converge, ce qui est absurde.
d. lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛⟶+∞

150 Partie A : étude mathématique


1. La fonction f est définie sur [0 ; 1] et il s’agit de la fonction cube. Elle est donc croissante
sur cet intervalle, f (0) = 0 et f (1) = 1 et pour tout réel x de [0 ; 1], x3 ≤ x.
De plus, pour x de [0 ; 1], f’’(x) = 6x > 0 donc f est convexe sur [0 ; 1].
Donc #f est une courbe de Lorenz.
2. a. La fonction g est dérivable sur [0 ; 1] et g’(x) = ex² – 1 + 2x² ex² – 1 = (2x² + 1) ex² – 1.
Pour x de [0 ; 1], g’(x) > 0 donc g est croissante sur [0 ; 1].
b. Pour x de [0 ; 1], g’’(x) = 4x ex² – 1 + 2x(2x² + 1) ex² – 1 = 2x(2x² + 3) ex² – 1.
Pour x de [0 ; 1], g’’(x) > 0 donc g est convexe sur [0 ; 1].
c. Pour x de [0 ; 1], x – g(x) = x(1 – ex² – 1).
Le signe de x – g(x) sur [0 ; 1] est celui de 1 – ex² – 1.
Or, pour x de [0 ; 1], on obtient par inégalités successives : 0 ≤1 – ex² – 1 ≤ 1 – e–1.
Donc pour x de [0 ; 1], x – g(x) ≥ 0 c’est-à-dire x ≥ g (x).
Donc #g est en dessous de la droite d d’équation y = x.
d. En plus des résultats précédents, on note que g(0) = 0 et g(1) = 1. Donc #g est une courbe
de Lorenz.

Partie B : applications
1. g(0,8) ≈ 0,558. Dans l’entreprise G, 80 % des employés ayant les salaires les plus bas
détiennent environ 55,8 % de la masse salariale.
1 1 1 1
2. a. AL = ∫0 (𝑥 − 𝑔(𝑥))𝑑𝑥 = donc 𝛾𝑔 = 2 × 2𝑒 = 𝑒.
2𝑒
b. Plus le coefficient de Gini est petit, plus l’aire AL est petite et donc plus la courbe de la
fonction L est proche de la droite d représentant une situation égalitaire.
1
c. 𝛾𝑓 = 2 ∫0 (𝑥 − 𝑥 3 )𝑑𝑥 = 0,5 et 𝛾𝑓 > 𝛾𝑔 donc la répartition est plus égalitaire dans
l’entreprise G.

1 e e (ln(𝑥))𝑛 1
151 1. Pour n de ℕ, In+1 = [− (ln(𝑥))𝑛+1 ] + (𝑛 + 1) ∫1 𝑑𝑥 = − e + (𝑛 + 1)𝐼𝑛 .
𝑥 1 𝑥²
1 1 𝑛 1
2. Soit P(n) : 𝐼 =1− ∑ .
𝑛! 𝑛 e 𝑘=0 𝑘!
1 1 1 1
Pour n = 0 : 𝐼 = 𝐼0 = 1 − e =1 − e ∑𝑛𝑘=0 𝑘!. Donc P(0) est vraie.
𝑛! 𝑛
Démontrons que P(n) implique P(n+1) :
1 1 1 1 1 1 1 1
𝐼 = (𝑛+1)! (− e + (𝑛 + 1)𝐼𝑛 ) = − (𝑛+1)!e + 1 − e ∑𝑛𝑘=0 𝑘! = 1 − e ∑𝑛+1
𝑘=0 𝑘!.
(𝑛+1)! 𝑛+1
Donc P(n + 1) est vraie.

Chapitre 10 Calcul intégral – 382


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La propriété est initialisée et elle est héréditaire sur ℕ donc pour tout entier naturel n,
1 1 1
𝐼 = 1 − 𝑒 ∑𝑛𝑘=0 𝑘!.
𝑛! 𝑛
(ln(𝑥))𝑛 1
3. a. Pour n de ℕ et x de [1 ; e], 0 ≤ (ln(𝑥))𝑛 ≤ 1 donc 0 ≤ ≤ 𝑥².
𝑥²
e (ln(𝑥))𝑛 e 1
D’après la propriété d’ordre, 0 ≤ ∫1 𝑥² 𝑑𝑥 ≤ ∫1 𝑥² 𝑑𝑥.
e 1 1
Or, ∫1 𝑑𝑥 = 1 − e.
𝑥²
Donc, 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 1.
𝐼𝑛 1 𝐼𝑛
b. Pour n de ℕ, 0 ≤ ≤ 𝑛 !. D’après le théorème des gendarmes, lim = 0.
𝑛! 𝑛⟶+∞ 𝑛 !
1
4. La question 2 et la question précédente conduisent à lim ∑𝑛+1
𝑘=0 𝑘! = e.
𝑛⟶+∞

1 1
152 1. a. Pour tout réel t tel que 𝑛 + 𝑘 ≤ 𝑡 ≤ 𝑛 + 𝑘 + 1 alors ≤ 𝑛+𝑘.
𝑡
𝑛+𝑘+1 1 𝑛+𝑘+1 1 𝑛+𝑘+1 1 1
b. D’après la propriété de comparaison, ∫𝑛+𝑘 𝑑𝑡 ≤ ∫𝑛+𝑘 𝑑𝑡 soit ∫𝑛+𝑘 𝑑𝑡 ≤ 𝑛+𝑘.
𝑡 𝑛+𝑘 𝑡
1 1
c. Pour tout réel t tel que 𝑛 + 𝑘 − 1 ≤ 𝑡 ≤ 𝑛 + 𝑘 alors ≥ .
𝑡 𝑛+𝑘
𝑛+𝑘 1 𝑛+𝑘 1 𝑛+𝑘 1 1
D’après la propriété de comparaison, ∫𝑛+𝑘−1 𝑡 𝑑𝑡 ≥ ∫𝑛+𝑘−1 𝑛+𝑘 𝑑𝑡 soit ∫𝑛+𝑘−1 𝑡 𝑑𝑡 ≥ 𝑛+𝑘.
𝑛+𝑘+1 1 1 𝑛+𝑘 1
2. On a : ∫𝑛+𝑘 𝑑𝑡 ≤ ≤ ∫𝑛+𝑘−1 𝑑𝑡.
𝑡 𝑛+𝑘 𝑡
On applique cette inégalité pour k allant de 0 à n et d’après la relation de Chasles :
2𝑛+1 1 2𝑛 1 2𝑛+1
∫𝑛+1 𝑑𝑡 ≤ 𝑢𝑛 ≤ ∫𝑛 𝑑𝑡 soit 𝑙𝑛 ( 𝑛+1 ) ≤ 𝑢𝑛 ≤ ln(2).
𝑡 𝑡
3. D’après le théorème des gendarmes, lim 𝑢𝑛 = ln(2).
𝑛⟶+∞

1
153 1. La fonction h définie sur ]0 ; +∞[ par h (x) = + ln(𝑥) − 1 est décroissante sur
𝑥
]0 ; 1] et croissante sur [1 ; +∞[. Elle atteint un minimum égal à 1 pour x = 1.
1
Donc pour x > 0, h (x) ≥ 0 c’est-à-dire 𝑥 + ln(𝑥) ≥ 1.
2. a. lim 𝑓(𝑥) = −∞ et lim 𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥⟶0 𝑥⟶+∞
1
b. f est dérivable sur ]0 ; +∞[ et f ’(x) = ln(𝑥) + 1 + > 0 d’après la question 1.
𝑥
Donc f est croissante sur ]0 ; +∞[.
3. a. La fonction f est continue et positive sur [n ; n + 1] donc un représente l’aire, en u.a., du
domaine délimité par la courbe # de f, l’axe des abscisses et les droites d’équations x = n et
x = n + 1.
b. f est croissante sur ]0 ; +∞[ donc si 𝑛 ≤ 𝑥 ≤ 𝑛 + 1 alors 𝑓(𝑛) ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑛 + 1).
D’après la propriété de comparaison, 𝑓(𝑛) ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑓(𝑛 + 1).
c. La suite (un) est croissante.
d. D’après le théorème de comparaison, lim 𝑢𝑛 = +∞.
𝑛⟶+∞

Chapitre 10 Calcul intégral – 383


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154 Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans la
𝑛+1 1 𝑛+1 1 𝑛+1 1
question 1 : « ∫𝑛 𝑑𝑥 » au lieu de « ∫𝑛 𝑑𝑥 » et dans la question 2. a. : « ∫1 𝑑𝑥 »
𝑥² 𝑥 𝑥²
𝑛+1 1
au lieu de « ∫1 𝑑𝑥 ».
𝑥
𝑛+1 1 −1 𝑛+1 1
1. Pour n de ℕ*, ∫𝑛 𝑑𝑥 = [ 𝑥 ] = 𝑛(𝑛+1).
𝑥² 𝑛
2 1 3 1 𝑛+1 1 𝑛+1 1
2. a. Pour n de ℕ*, Sn = ∫1 𝑥² 𝑑𝑥 + ∫2 𝑑𝑥 + ⋯ + ∫𝑛 𝑑𝑥 = ∫1 𝑑𝑥 d’après la relation
𝑥² 𝑥2 𝑥²
de Chasles.
𝑛
b. Pour n de ℕ*, Sn = .
𝑛+1
c. lim 𝑆𝑛 = 1.
𝑛⟶+∞

155 1. a. Pour tout réel x de I, f’(x) = x – sin (x) et f’’(x) = 1 – cos (x).
b. La fonction f ’ est croissante sur I. De plus pour tout réel x de I, f’(x) ≥ 0 donc la fonction f
est croissante sur I.
c. D’une part, pour tout réel x de I, cos(x) ≤ 1 et d’autre part f (x) ≥ 0.
𝑥2
Donc 1 − ≤ cos(𝑥) ≤ 1.
2
2. a. D’après la question précédente et la propriété de comparaison, on a pour tout réel x de I :
𝑥 𝑡² 𝑥 𝑥
∫0 (1 − 2 ) d𝑡 ≤ ∫0 cos(𝑡) 𝑑𝑡 ≤ ∫0 𝑑𝑡.
𝑥3
b. Le calcul des intégrales précédentes conduit à : 𝑥 − ≤ sin(𝑥) ≤ 𝑥.
3!
𝑥 𝑡3 𝑥 𝑥
3. a. Pour tout réel x de I : ∫0 (𝑡 − ) d𝑡 ≤ ∫0 sin(𝑡) 𝑑𝑡 ≤ ∫0 𝑡𝑑𝑡 .
3!
Le calcul des intégrales précédentes et les règles sur les inégalités conduisent à :
𝑥2 𝑥2 𝑥4
1− ≤ cos(𝑥) ≤ 1 − + .
2! 2! 4!
𝑥3 𝑥3 𝑥5
b. De la même façon, pour tout réel x de I, 𝑥 − ≤ sin(𝑥) ≤ 𝑥 − + .
3! 3! 5!
π
4. La fonction cosinus est paire donc pour tout réel x de [− ; 0] :
2
𝑥2 𝑥2 𝑥4
1− ≤ cos(𝑥) ≤ 1 − + .
2! 2! 4!
π
La fonction sinus est impaire donc pour tout réel x de [− 2 ; 0] :
𝑥3 𝑥5 𝑥3
𝑥− + ≤ sin(𝑥) ≤ 𝑥 − .
3! 5! 3!
sin(𝑥)−𝑥 1 2cos(𝑥)−2
5. lim = − 6 et lim = − 1.
𝑥→0 𝑥3 𝑥→0 𝑥2

𝑥2
𝑥 −
156 1. La fonction f est dérivable sur ℝ et pour tout réel x, f ’(x) = − e 2 . Sa dérivée est
√2π
donc du signe de – x. De plus la fonction f est paire. f est donc croissante sur ]−∞ ; 0] et
décroissante sur [0 ; +∞[.
De plus, lim 𝑓(𝑥) = 0 et lim 𝑓(𝑥) = 0.
𝑥→−∞ 𝑥→+∞

Chapitre 10 Calcul intégral – 384


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2.

3. On peut programmer l’algorithme suivant qui donne un encadrement de l’aire, en u.a., sous
la courbe de la fonction sur l’intervalle [a ; b].

Par exemple, rectangles (–3, 0, 100) renvoie u ≈ 0,49 et v ≈ 0,50.


À l’aide de la parité de la fonction f, on conclut qu’une valeur approchée de l’aire sous la
courbe # sur [– 3 ; 3] est environ égale à 1 u.a.

157 Exemple avec A le point d’abscisse –1 et B le point d’abscisse 2 de la parabole.


La droite (AB) a pour équation y = x + 2.
Le point C a pour abscisse 0,5.
27
L’aire du triangle ABC est égale à u.a.
8
2 9
L’aire du segment de parabole est égale à ∫−1(𝑥 + 2 − 𝑥 2 )𝑑𝑥 u.a. soit 2 u.a.
4
Le rapport de l’aire du segment de parabole par l’aire du triangle est égal à 3.
Cas général (a et b quelconques, a < b)
La droite (AB) a pour équation y = (a + b) x – ab.
𝑎+𝑏
Le point C a pour abscisse .
2
1
L’aire du triangle ABC est égale à 8 (𝑏 − 𝑎)3 u.a.
𝑏 1
L’aire du segment de parabole est égale à ∫𝑎 (𝑥 + 2 − 𝑥 2 )𝑑𝑥 u.a. soit 6 (𝑏 − 𝑎)3 u.a.
4
Le rapport de l’aire du segment de parabole par l’aire du triangle est bien égal à 3.

Chapitre 10 Calcul intégral – 385


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La suite de l’exercice peut alors déboucher sur un exposé sur Archimède et la quadrature de
la parabole.

158 La tangente T a pour équation y = ex.


Le point B a pour abscisse – ln(2).
0 1
L’aire, en u.a., de la surface colorée est égale à ∫−ln(2)(2e𝑥 − 1)𝑑𝑥 + ∫0 (e𝑥 − e𝑥)𝑑𝑥.
Le calcul de ces deux intégrales conduit à une aire égale à 0,5e – ln (2) u.a.

π3
159 Pour n = 0, I0 = .
3
2π(−1)𝑛
À l’aide d’une double intégration par parties, pour tout entier naturel n non nul, In = .
𝑛²

160 L’abscisse du point d’intersection de la courbe # et de l’axe des abscisses est égale à e–1.
1
De plus ∫e−1 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 1 et c’est la moitié de l’aire du rectangle OABC. Ainsi, la courbe #
partage le rectangle OABC en deux domaines d’aires égales.

1
161 In = ((ln(e𝑛+2 )2 − (ln(e𝑛 )2 ) = 2n + 2.
2
lim 𝐼𝑛 = +∞.
𝑛→+∞

Chapitre 10 Calcul intégral – 386


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Travaux pratiques
TP1 Méthode des rectangles, des milieux et des trapèzes
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
A. Questions préliminaires
− 8𝑥
1. f est dérivable sur ℝ et f ’(x) = .
(1 + 𝑥 2 )²

La fonction f est croissante sur ]–∞ ; 0] et décroissante sur [0 ; +∞[.


2.

B. La méthode des rectangles


1 𝑘+1
1. Les rectangles bleus ont pour largeur h = et pour hauteur 𝑓 ( ) avec k entier allant de 0
𝑛 𝑛
à n – 1.
1 𝑘
Les rectangles rouges ont pour largeur h = et pour hauteur 𝑓 ( ) avec k entier allant de 0
𝑛 𝑛
à n – 1.
2. a.

b. rectangles(10) retourne « 3.040, 3.240 ».


rectangles(100) retourne « 3.132, 3.152 ».

Chapitre 10 Calcul intégral – 387


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rectangles(1000) retourne « 3.141, 3.143 ».


1
c. ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = π.

C. La méthode des milieux


1.

M4 = 0,25 × f (0,125) + 0,25 × f (0,375) + 0,25 × f (0,625) + 0,25 × f (0,875) ≈ 3,147.


2. a.

b. milieux(10) retourne « 3.142 ».


milieux(100) retourne « 3.142 ».
milieux(1000) retourne « 3.142 ».

D. La méthode des trapèzes


1. a. Aire(OI’IA) = 1,8 u.a. et Aire(I’B’BI) = 1,3 u.a.
1
∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≈ 3,1.
2. a. b. c. Voir logiciel.

Chapitre 10 Calcul intégral – 388


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d. 6 trapèzes.
e. 152 rectangles.
1
3. Chaque trapèze a une hauteur égale à .
𝑛
𝑘 𝑘+1
𝑓 (𝑛) correspond à la longueur de la petite base et 𝑓 ( ) à celle de la grande base.
𝑛
On somme alors les aires de tous les trapèzes.
4. a. et b.

trapezes(10) retourne « 3.140 ».


trapezes(100) retourne « 3.142 ».

Chapitre 10 Calcul intégral – 389


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trapezes(1000) retourne « 3.142 ».


5. Voir ci-dessus la fonction Python trapezesbis.

TP2 Algorithme de Brouncker pour le calcul de ln (2)


Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
A. Une construction particulière
1 1
2. e. !(R1) = M1M2 × M1M4 = 1 × = .
2 2
1 3 1 3 2 2
3. d. M4 (1; ), M6 ( ; ), M7 ( ; ) et M8 (1; ).
2 2 2 2 3 3
2 1 1 1 1
e. ! (R2) = M4M8 × M4M6 = ( − ) × = − = !(M1M5M7M8) – ! (M1M5M6M4).
3 2 2 3 4
2 5 2 5 4 4
4. M8 (1; ), M10 ( ; ), M11 ( ; ) et M12 (1; ).
3 4 3 4 5 5
4 2 1 1 1
!(R3) = M8M12 × M8M10 = (5 − 3) × 4 = 5 − 6 = !(M1M9M11M12) – !(M1M9M10M8).
4 1 1 1 1
5. b. L’aire du deuxième rectangle orange est égale à : ( − ) × c’est-à-dire − .
7 2 4 7 8

B. L’algorithme de Brouncker
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire dans
l’algorithme en ligne 4 : « A = … » au lieu de « B = … ».
21
1. ∫1 𝑑𝑥 = ln(2) u.a.
𝑥
1 1 𝑛+1−𝑛 1
2. a. Pour n entier naturel non nul, − 𝑛+1 = 𝑛(𝑛+1) = 𝑛(𝑛+1).
𝑛

b. La somme des aires des 8 rectangles est :


1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
+ (3 − 4) + (5 − 6) + (7 − 8) + (9 − 10) + (11 − 12) + (13 − 14) + (15 − 16).
2
1 1 1 1
D’après la question précédente, cette somme est égale à : 1×2 + 3×4 + 5×6 + ⋯ + 15×16.
3.

Brouncker(10) retourne « 0.669 », Brouncker(100) retourne « 0.691 », Brouncker(1000)


retourne « 0.693 ».

Chapitre 10 Calcul intégral – 390


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Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
Partie A
1. a. lim 𝑓(𝑥) = −∞.
𝑥→+∞
1
b. La fonction f est dérivable sur ℝ et pour tout réel x, f ’(x) = − (e𝑥 − e−𝑥 ).
2
Pour x ≥ 0, f ’(x) ≤ 0 donc f est strictement décroissante sur [0 ; +∞[.
c. La fonction f est continue et strictement décroissante sur [0 ; +∞[.
L’image de l’intervalle [0 ; +∞[ par f est l’intervalle ]−∞ ; 2,5] et 0 appartient à cet intervalle.
D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation f (x) = 0 admet une
unique solution 𝛼 sur [0 ; +∞[.
2. f est définie sur ℝ et pour tour réel x, f (–x) = f (x) donc f est paire.
La courbe représentative de f est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées donc l’équation
f (x) = 0 admet également une unique solution sur ]−∞ ; 0].
Cette solution est donc l’opposée de la précédente.
L’équation f (x) = 0 admet donc deux solutions réelles opposées.
Partie B
1. f (0) = 2,5. La hauteur est de 2,5 m.
1 1 1 1 1
2. a. Pour tout réel x, 1 + (f ’(x))² = 1 + (e𝑥 − e−𝑥 )2 = e2𝑥 + + e−2𝑥 = (e𝑥 + e−𝑥 )².
4 4 2 4 4
1
b. I = (e𝛼 − e−𝛼 ).
2
c. La longueur d’un arceau est égale à 2I soit 𝑒 𝛼 − 𝑒 −𝛼 .
Partie C
1. Les façades nord et sud (hors ouverture) ont la même aire. Cette aire, en m², est donnée par
𝛼 𝛼
∫−𝛼 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 c’est-à-dire, 2 ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 du fait de la parité de la fonction f.
L’ouverture a une aire de 2 m2.
𝛼
Donc Q = 4 ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 − 2.
2. L’aire, en m², du toit de la serre est l’aire d’un rectangle de 4,5m de long et (e𝛼 − e−𝛼 ) m
de large.
5
L’aire totale en m² est égale à : Q + 4,5(e𝛼 − e−𝛼 ) soit 14𝛼 + 2 (e𝛼 − e−𝛼 ) − 2.
Avec 𝛼 ≈ 1,92, cette aire est d’environ 42 m2.

Sujet B
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. La fonction fn est continue et positive sur [1 ; 2].
In représente l’aire sous la courbe de la fonction fn sur l’intervalle [1 ; 2].

Chapitre 10 Calcul intégral – 391


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On remarque que #n+1 est en dessous de #n sur cet intervalle. Donc on conjecture que la suite
(In) est décroissante.
2. a. I2 = e − √e.
1 1
2 1 2 1 1
b. Pour n ≥ 2, In+1 = = ∫1 e𝑥 𝑑𝑥 = ∫1 × 𝑥² e𝑥 d𝑥 .
𝑥 𝑛+1 𝑥 𝑛−1
1 2
1 2 1−𝑛 1 √e
Donc In+1 = [− 𝑥 𝑛−1 e𝑥 ] + ∫1 e𝑥 d𝑥 = e − 2𝑛−1 + (1 − 𝑛)𝐼𝑛
1 𝑥𝑛
1
c. I3 = √e.
2
1 1 1
2 1 2 1 2 1 1
3. Pour n ≥ 2, In+1 – In = ∫1 𝑛+1
e𝑥 𝑑𝑥 − ∫1 𝑛
e𝑥 𝑑𝑥 = ∫1 𝑛
e𝑥 ( − 1) 𝑑𝑥.
𝑥 𝑥 𝑥 𝑥
1 1
1 1 1−𝑥 1 1
Pour x ∈ [1 ; 2], 𝑥 𝑛 e > 0 et 𝑥 − 1 =
𝑥 < 0. Donc 𝑥 𝑛 e (𝑥 − 1) < 0. 𝑥
𝑥
Donc, pour n ≥ 2, In+1 – In < 0 et la suite (In) est décroissante.
1 1 1
1 1 1 1 e
4. a. Pour x ∈ [1 ; 2], ≤ 𝑥 ≤ 1 et e2 ≤ e𝑥 ≤ e. De plus 𝑥 𝑛 > 0. Donc 0 ≤ 𝑥 𝑛 e𝑥 < 𝑥 𝑛.
2
b. Pour n ≥ 2, on a d’après la propriété de positivité, In ≥ 0 et d’après la propriété de
2 e 2 e e 1
comparaison, In ≤ ∫1 𝑑𝑥. Or, ∫1 𝑑𝑥 = − 𝑛−1 (2𝑛−1 − 1) .
𝑥𝑛 𝑥𝑛
−e 1
Donc, pour n ≥ 2, 0 ≤ 𝐼𝑛 ≤ 1 − 𝑛 (2𝑛−1 − 1).
c. D’après le théorème des gendarmes, lim 𝐼𝑛 = 0.
𝑛→+∞

Sujet C
1. L’affirmation est vraie :
e² 1 e² 1 e²
∫e 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = e² ∫e ln(𝑥) 𝑑𝑥 = ([𝑥ln(𝑥)]e²
e − ∫e 𝑑𝑥 ) = 1.

2. L’affirmation est vraie :
Sur l’intervalle [1 ; 4], #f est au-dessus de #g.
4
L’aire cherchée, en u.a., est donnée par ∫1 (𝑥 − (𝑥 − 2)2 )𝑑𝑥.
Or, cette intégrale est égale à 4,5.
3. L’affirmation est fausse :
1 1 1
μ = 3 ∫−2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 et à l’aide d’une intégration par parties, ∫−2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = e3 − 4.
4. L’affirmation est vraie :
2 𝑎
D’une part, ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 2 ln(5) et d’autre part, ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 2 ln(√5) = ln(5).

Sujet D
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
10
1. 25 < ∫2 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 < 33.
2. a. F est dérivable sur ]0 ; +∞[.

Chapitre 10 Calcul intégral – 392


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𝑥+1 1
Pour x > 0, F’(x) = ln (x) + – 1 = ln(x) + 1 + 𝑥 – 1 = f (x).
𝑥
Donc F est une primitive de f sur ]0 ; +∞[.
1 10 11 3
b. μ = ∫ 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ln(10) − 8 ln(2) − 1 ≈ 1,91.
10−2 2 8
1
3. a. La tangente T a pour équation réduite : y = x + ln (2).
4
1 1
b. Pour x > 0, f’(x) = − .
𝑥 𝑥²
1 − 2𝑥 1 2 2−𝑥
De plus f ’ est dérivable sur ]0 ; +∞[ et f ’’(x) = − 𝑥 2 − ( ) = − 𝑥2 + 𝑥3 = .
𝑥4 𝑥3
x3 > 0 car x > 0 donc f’’(x) est du signe de 2 – x. Donc f est concave sur [2 ; +∞[.
c. D’après la question précédente, on peut dire que f est convexe sur ]0 ; 2] et concave sur
[2; +∞[. Le point d’abscisse 2 est un point d’inflexion.
Donc # est au-dessus de T sur ]0 ; 2] et # est en dessous de T sur [2 ; +∞[.
4. Sur l’intervalle [2 ; 8], # est en dessous de T. On note ! l’aire, en u.a., de S.
8 1
Ainsi, ! = ∫2 (4 𝑥 + ln(2) − 𝑓(𝑥)) 𝑑𝑥 u.a.
8 1
Or, ∫2 (4 𝑥 + ln(2) − 𝑓(𝑥)) 𝑑𝑥 = 13,5 – 18 ln(2).
Donc ! = 13,5 – 18 ln (2) u.a. soit environ 1,02 u.a.

Sujet E
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
Errata : l’erreur suivante peut se trouver dans certains ouvrages, il faut lire en question 2. a.
𝑘+1
1 𝑘 1 𝑘+1
« Justifier que, pour tout entier k compris entre 0 et 4, 5 𝑓 (5) ≤ ∫𝑘 5 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 5 𝑓 ( ) » et
5
5

en question 2. b. : « En utilisant la relation de Chasles, en déduire que :


1 1 1
𝑆 ≤ ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ (𝑆5 − 1) ».
5 4 5
𝑥e𝑥
1. La fonction f est dérivable sur [0 ; 1] et f ’(x) = > 0.
(1+𝑥)²
Donc f est croissante sur [0 ; 1].
𝑘+1
2. a. ∫𝑘 5 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 représente l’aire, en u.a., du domaine délimité par la courbe de f, l’axe des
5
𝑘 𝑘+1
abscisses et les droites d’équations x = 5 et x = .
5
La fonction f étant croissante sur [0 ; 1], cette aire est comprise entre l’aire du rectangle de
1 𝑘 1 𝑘+1
largeur 5 et de hauteur 𝑓 (5) et celle du rectangle de largeur 5 et de hauteur 𝑓 ( ).
5
𝑘+1
1 𝑘 5 1 𝑘+1
On a donc pour k entier entre 0 et 4, 5 𝑓 (5) ≤ ∫ 𝑘 𝑓(𝑥) 𝑑𝑥 ≤ 5 𝑓 ( ).
5
5

b. D’après la relation de Chasles :

Chapitre 10 Calcul intégral – 393


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1 0 1 4 1 1 1 2 5
(𝑓 (5) + 𝑓 (5) + ⋯ + 𝑓 (5)) ≤ ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 5 (𝑓 (5) + 𝑓 (5) + ⋯ + 𝑓 (5)).
5
1 1 1
Donc 5 𝑆4 ≤ ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 5 (𝑆5 − 1).
1 1
3. a. La variable U représente le nombre 𝑆4 et la variable V le nombre (𝑆5 − 1).
5 5
b. Cette fonction donne un encadrement (par la méthode des rectangles) de l’aire, en u.a., du
domaine situé sous la courbe de la fonction f sur l’intervalle [0 ; 1].
𝑥2 (1 − 𝑥)(1 + 𝑥) + 𝑥 2 1
4. a. Pour x de [0 ; 1], 1 − 𝑥 + = = 1 + 𝑥.
1+𝑥 1+𝑥
1 1 𝑥²e𝑥 1
b. ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫0 (e𝑥 (1 − 𝑥) + ) 𝑑𝑥 = ∫0 (1 − 𝑥)e𝑥 𝑑𝑥 + 𝐼 d’après la propriété de
1+𝑥
linéarité.
1
c. À l’aide d’une intégration par parties, ∫0 (1 − 𝑥)e𝑥 𝑑𝑥 = e − 2.
d. L’utilisation de la fonction Python de la question 3 permet d’obtenir l’encadrement
1
suivant : 1,091 ≤ ∫0 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ 1,164.
Ainsi, 1,091 − (e − 2) ≤ 𝐼 ≤ 1,164 − (e − 2) soit 0,37 ≤ 𝐼 ≤ 0,45.

Chapitre 10 Calcul intégral – 394


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Chapitre 11 Loi binomiale

A Notre point de vue


1 Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Le cours introduit tout d’abord le modèle de la succession d’épreuves indépendantes et
l’utilisation du produit cartésien pour la description de l’univers correspondant. Puis on
introduit la notion d’épreuve de Bernoulli et enfin la loi de Bernoulli ainsi que le calcul de
son espérance, sa variance et son écart-type.
On passe ensuite à la loi binomiale, avec en premier lieu la définition d’un schéma de
Bernoulli, illustrée d’exemples sur de petites valeurs de n, familières aux élèves. On fait ici le
lien entre nombre de chemins comportant k succès dans un arbre et coefficients binomiaux.
On aborde ensuite la loi du nombre de succès, avec la formule du calcul de 𝑃(𝑋 = 𝑘).

2 Les objectifs des activités


L’activité 1 s’appuie sur la description d’une succession d’épreuves indépendantes. On y fait
notamment le lien entre univers d’une telle succession et produit cartésien.
L’activité 2 permet d’étudier un texte historique, à la base de la théorie des probabilités,
précisant notamment les conditions d’indépendance lors de la répétition d’une même épreuve
de Bernoulli.
L’activité 3 permet d’introduire la notion de loi binomiale à proprement parler ; à partir d’un
arbre pondéré, l’élève est invité à calculer des probabilités ainsi qu’à dénombrer les chemins
comportant un nombre donné de succès, pour aboutir à la constitution d’une loi de probabilité.
L’activité 4 reprend l’exemple historique de la planche de Galton et utilise le tableur pour
générer de nombreuses simulations de l’utilisation de la dite planche. Elle permet à l’élève, à
partir d’un modèle empirique, de construire une loi de probabilité qui est une loi binomiale.

3 Exercices, TP et algorithmes
Le chapitre contient de nombreux exercices d’applications directes de difficulté progressive.
Une page est consacrée aux automatismes, sur les thèmes du calcul mental, des évolutions et
pourcentages, du calcul numérique et algébrique ainsi que des lectures graphiques.
Dans les exercices, la calculatrice (voir pages 372 et 373) s’avèrera être un outil précieux,
notamment pour déterminer des valeurs particulières prises par la variable aléatoire (voir
Capacité 7 et les exercices 80 et 108 par exemple). Le tableur est également un outil privilégié
(exercices 48, 77 et 130), tout comme la programmation Python (exercice 83).
Des exercices spécifiques à la pratique de l’oral (exercices 27, 60) ou à la pratique du travail en
groupe (exercice 131) sont également présents. L’interdisciplinarité intervient aussi bien en
SVT (exercices 61, 67, 94, 97 et 129) qu’en Physique (exercice 88).

395
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Deux pages de travail en autonomie, comprenant une carte mentale et des exercices viennent
compléter les exercices. S’ensuivent alors les parcours différenciés : Revoir des points
essentiels traite tout particulièrement de la modélisation d’une situation par une loi binomiale
et du calcul de probabilités. La page Approfondissements du programme présente quant à elle
la loi géométrique et introduit la loi de Poisson comme limite de lois binomiales.
Après des exercices d’approfondissement comprenant des prises d’initiatives, trois TP arrivent
en prolongement de ce chapitre pour une étude plus approfondie des notions vues ici ainsi que
de leurs applications, et permettront de mettre en œuvre les compétences « Modéliser »,
« Chercher » et « Raisonner ». Le recours au tableur permet de rapidement mettre en œuvre
des simulations, tout comme l’utilisation du langage Python.
Les pages Cap vers le bac s’enchaînent de la façon suivante :
- une page Des pistes pour le Grand oral qui s’intéresse à la question suivante :
« Comment interpréter les résultats d’un test diagnostique en médecine ? » ;
- une page Zoom sur l’algorithmique qui traite de la simulation de tirages d’une boule dans
une urne à l’aide du langage Python ;
- une page Sujet commenté présente un exercice classique de Bac avec sa solution ;
- les deux dernières pages Pour se préparer à l’écrit comportent quatre sujets de Bac dont
deux sont corrigés en fin de manuel et qui permettent de travailler toutes les capacités du
chapitre.

B Se tester pour un bon départ


1 1. (30
5
) = 142 506.
2. (24
5
) = 42 504.
100 002
3. 142 506 ≈ 0,7.

2 1. Vrai.
3
2. Faux : cette probabilité vaut .
8
3. Vrai.

3 1. Réponse c.
2. Réponses c. et d.

4 1. Réponse c.
2. Réponses c. et d.

5 1. a = 0,1.
2. 𝑃(1 ≤ 𝑋 ≤ 3) = 0,8 et 𝑃(𝑋 > 2) = 0,35.

396
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

C Activités
Activité 1 Fort Louvois
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le
site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à votre guise.
̅ }.
1. Ω1 = {A , A
̅ } × {M , M
2. a. {A , A ̅ }.
̅ ; M) et (A
̅ ), (A
b. Les couples possibles sont (A ; M), (A ; M ̅; M
̅ ).
3 1 1
c. 𝑃(A ; M) = 𝑃(A) × 𝑃(M) = 4 × 3 = 4.

̅ } × {M , M
3. a. {A , A ̅ } × {C , C̅}.
̅ ; M ; C), (A
̅ ; C), (A
b. Les triplets sont (A ; M ; C), (A ; M ̅; M
̅ ; C), (A ; M ; C̅), (A ; M
̅ ; C̅),
̅ ; M ; ̅C) et (A
(A ̅; M̅ ; C̅).

3 1 1 1
c. 𝑃(A ; M ; C) = 𝑃(A) × 𝑃(M) × 𝑃(C) = 4 × 3 × 2 = 8

̅; M
et 𝑃(A ̅ ; C̅) = 𝑃(A ̅ ) × 𝑃(C̅) = 1 × 2 × 1 = 1 .
̅) × 𝑃(M
4 3 2 12

Activité 2 Un texte historique


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1. « Tirer une pierre blanche » et « tirer une pierre noire ».
3
2. Cette probabilité vaut 5.

397
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

3. En replaçant la pierre dans l’urne après chaque tirage, on garantit que l’univers de l’épreuve
répétée n’est pas modifié entre deux répétitions. Il y a ainsi indépendance des tirages.

Activité 3 Et pour quelques bonus de plus


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Une animation est disponible dans le manuel numérique enseignant ou sur le site enseignant
indice.editions-bordas.fr, ainsi que dans le manuel numérique élève et le site élève
lycee.editions-bordas.fr.
1.

1 3 1 2 3 8
2. 𝑃(𝑌 = 3) = (3) = 27 et 𝑃(𝑌 = 0) = (3) = 27.

3. a. Il y a trois façons d’obtenir un unique succès : SS̅S̅, S̅S̅S et S̅SS̅.


1 2 2 4
b. Cette probabilité vaut 3 × 3 × 3 = 27.
1 2 2 2 1 2 2 2 1 4 4
c. 𝑃(𝑌 = 1) = 𝑃(SSS̅) + 𝑃(SS̅S) + 𝑃(S̅SS) = 3 × 3 × 3 + 3 × 3 × 3 + 3 × 3 × 3 = 3 × 27 = 9.

4. a. (42) = 6.

2 4 16
b. 𝑃(𝑌 = 0) = (3) = 81.

1 2 3 32
𝑃(𝑌 = 1) = 4 × × ( ) =
3 3 81
398
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1 2 2 2 8
𝑃(𝑌 = 2) = 6 × (3) × (3) = 27

5. On obtient la loi de probabilité suivante :


𝒚𝒊 0 1 2 3 4
16 32 8 8 1
𝑷(𝒀 = 𝒚𝒊 )
81 81 27 81 81

Activité 4 La planche de Galton


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Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant.
1. On observe une fluctuation d’échantillonnage. Grâce au tableau des fréquences, on peut
estimer qu’environ 38 % des billes tombent dans la case P, environ 25 % tombent dans la case
N, tout comme dans la case Q, et environ 6 % des billes tombent dans la case M, tout comme
dans la case R.
2. a.

Il y a quatre chemins qui mènent au casier N.


b.

Il n’y a qu’un unique chemin menant au casier M. Par symétrie de la figure, il n’y a qu’un
unique chemin menant au casier R, et quatre menant au casier Q.

399
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

On a matérialisé trois chemins commençant par un rebond à droite du premier clou menant au
casier P : Par symétrie de la figure, il a donc 6 chemins menant au casier Q.
c. Avec un total de 16 chemins possibles (soit 24 , le nombres de rebonds possibles au total),
on obtient la tableau suivant :
Arrivée au point M N P Q R
Probabilité que 1 1 3 1 1
cela arrive 16 4 8 4 16
Il y a bien cohérence avec les résultats de la question 1.

D Exercices
Automatismes et rituels
1 a. 1,609 km
b. 0,17 m
c. 0,33 L
d. 0,25 L
e. 10 000 cm2
f. 0,17 cm2

2 a. 1.
𝟐𝟓
b. .
𝟏𝟐

c. 48.
d. 6.
9
e. .
64
2
f. .
27

3 a. 5 %.
b. 60 %.
c. 12 %.
d. 2,5 %.

400
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

4 a. R = 2.
b. R = 5.

5 1. −4𝑥 2 + 9.
2. −𝑥 3 + 8𝑥 2 − 15

6 Réponse b.

7 1. On peut modéliser cette évolution par une suite géométrique de raison 1,1.
1
2. On peut modéliser cette évolution par une suite géométrique de raison .
2

8 a. 2−15 .
b. 5−14 .
c. 1033 .
d. 2−18 × 5−57 .

1
9 a. {0, 2}.

b. {1}.
c. {1,4}.
d. Errata attention, dans certains manuels, il peut y avoir une inéquation, il s’agit bien d’une
équation.
{−6}.

10 Errata attention, dans certains manuels, il peut manquer une puissance 2 au second
terme : il s’agit de 2x² + 6x + 8.
On fait un tableau de signes avec une ligne pour chaque expression du second degré.
11 a. 𝑥 = 2 et 𝑦 = 1.
b. 𝑥 = 1 et 𝑦 = −1.

12 1. a. Les solutions sont 1, α et 4, où α ≈ 2,5.

401
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

b. La fonction est strictement positive sur ]1 ; α[ et sur ]4 ; 5].


c. La fonction est négative sur [−1 ; 1] et sur [α ; 4].
2.
x −1 2 3 5
2 2
f(x)
β –2

3
13 L’équation réduite est 𝑦 = − 2 𝑥 + 2.

14

402
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Pour maîtriser les bases


15 1. Oui, ces deux épreuves sont bien indépendantes.
2.

16 Les issues possibles sont : (Pile ; Cœur), (Pile ; Carreau), (Pile ; Trèfle), (Pile ; Pique),
(Face ; Cœur), (Face ; Carreau), (Face ; Trèfle) et (Face ; Pique).

17 1. a. Les issues de la première épreuve sont A, B et C.


̅.
b. Les issues de la seconde épreuve sont D et D
2.

3. Oui, les deux lancers de dés étant indépendants.


4. On note P1 l’événement « obtenir un nombre pair sur le premier dé » et P2 l’événement
« obtenir un nombre pair sur le second dé ».

403
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

5. Cette probabilité vaut 0,25.

18 1. La première boule tirée étant remise dans l’urne, le premier tirage n’influe pas le
second : on peut modéliser cette expérience aléatoire par une succession d’épreuves
indépendantes.
2.

19 1. Faux : l’univers est modifié par chacune tirage, rendant les tirages successifs
dépendants les uns des autres.
2. Faux : il y a 6 issues à la première expérience et 4 à la seconde, ce qui fait au total 24
issues.

20 1. On lance deux pièces de monnaie et le succès est « obtenir deux Pile ».


2. 𝑃(𝑌 = 0) = 0,65.

21 𝐸(𝑋) = 0,2, 𝑉(𝑋) = 0,16 et σ(𝑋) = 0,4.

4
22 1. Cette probabilité vaut .
11
7 4
2. X ne prend bien que deux valeurs : 0 avec la probabilité , et 1 avec la probabilité .
11 11
4
X suit la loi de Bernoulli de paramètre .
11

404
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2
23 1. 𝑃(𝑋 = 0) = 3 .

2. a. X suit une loi de Bernoulli.


1
b. Son paramètre est .
3

24 1. X ne peut suivre une loi de Bernoulli : elle ne prend pas uniquement 0 ou 1 comme
valeurs.
2
2. X suit la loi de Bernoulli de paramètre .
3

25 1. Soit X la variable aléatoire qui prend 1 comme valeur si l’élève provient de la Terminale
2
1, et 0 s’il provient de la Terminale 2. X suit alors la loi de Bernoulli de paramètre .
5
3
2. Oui, on peut échanger les deux classes, X suit alors la loi de Bernoulli de paramètre .
5

26 1. Vrai : d’après le cours.

2. Faux : σ(𝑋) = √𝑝(1 − 𝑝).

27 1. « Obtenir Pile » lors du lancer d’une pièce équilibrée est une épreuve de Bernoulli de
paramètre 0,5. On répète trois fois de façon identique et indépendante cette épreuve de
Bernoulli. On peut donc modéliser cette expérience aléatoire par un schéma de Bernoulli de
paramètres n = 3 et p = 0,5.
2. Il y a trois chemins (PPF, PFP et FPP).
3
3. Ce coefficient binomial est (2).

28 Réponse c.

405
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

29 1. Ce schéma de Bernoulli a pour paramètres n = 3 et p = 0,2.


2.

30

31 « Marquer un panier ou non » est une épreuve de Bernoulli de paramètre 0,85, répétée trois
fois de façon identique et indépendante. Nous sommes donc en présence d’un schéma de
Bernoulli de paramètre n = 3 et p = 0,85.

32 Ce nombre représente le nombre de chemins de l’arbre comportant exactement deux


succès.

33 1. a. On répète deux fois la même épreuve de Bernoulli de paramètre 0,32 : on est en


présence d’un schéma de Bernoulli de paramètres n = 2 et p = 0,32.
b.

406
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. On répète trois fois la même épreuve de Bernoulli de paramètre 0,32 : on est en présence
d’un schéma de Bernoulli de paramètres n = 3 et p= 0,32.

3
34 1. 𝑃(𝑆) = 5.
3
2. On répète trois fois la même épreuve de Bernoulli de paramètre : on est en présence d’un
5
3
schéma de Bernoulli de paramètres n = 3 et p = .
5
3.

35 Faux : il y en a 8.

36 1. Les valeurs prises par X sont 0, 1 et 2.


2. Un unique chemin permet d’obtenir exactement deux succès.

407
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Deux chemins correspondent à l’événement {X = 1}, la probabilité de chacun de ces chemins


vaut 0,3 × 0,7. Donc 𝑃(𝑋 = 1) = 2 × 0,3 × 0,7 = 0,42.

37 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 3 et p = 0,8.


2. Trois chemins correspondent à l’événement {X = 2}, la probabilité de chacun de ces
chemins vaut 0,8 × 0,8 × 0,2. Donc 𝑃(𝑋 = 2) = 3 × 0,82 × 0,2 = 0,384.

38

𝑃(𝑋 = 0) = 0,73 = 0,343, 𝑃(𝑋 = 1) = 3 × 0,31 × 0,72 = 0,441


et 𝑃(𝑋 ≤ 1) = 𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1) = 0,784.

1
39 1. On a une répétition d’une même épreuve de Bernoulli de paramètre .
2
1
Y suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = .
2

1 2 1 5−2
2. 𝑃(𝑌 = 2) = (52) × (2) × (2) = 0,3125.

40 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 3 et p = 0,3.

2. 𝑃(𝑋 = 1) = (31) × 0,3 × 0,72 = 0,441 et 𝑃(𝑋 = 3) = (33) × 0,30 × 0,73 = 0,343.

41 1.

2. Errata : attention, dans certains manuels il peut y avoir un problème de numérotation.

408
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Le tirage d’une carte est une épreuve de Bernoulli dont le succès « obtenir un as » se réalise
4 1
avec une probabilité égale à 32 = 8. On répète deux fois cette épreuve de Bernoulli de façon
identique et indépendante. X est la variable aléatoire qui compte le nombre de succès. Donc X
1
suit la loi binomiale de paramètres n = 2 et p = 8.
3. L’événement {X = 1} correspond à deux issues : obtenir un as en premier et pas d’as en
1 7 7
deuxième, ou pas d’as en deuxième et un as ensuite : 𝑃(𝑋 = 1) = 2 × 8 × 8 = 32.

2 1
42 1. Il y a deux multiples de 3 : 3 et 6. Donc la probabilité est 6 = 3.
1
2. X suit la loi binomiale de paramètres n = 2 et p = 3.

43 La probabilité d’apparition du 3 n’étant pas la même sur les deux dés, il n’y a pas
répétition d’une même épreuve de Bernoulli : X ne suit pas une loi binomiale.

44 Z ne peut suivre une loi binomiale : en ne remettant pas le bonbon tiré, on modifie
l’univers de l’expérience, donc les tirages ne sont pas réalisés de façon identique et
indépendante.

45 1. X prend toutes les valeurs entières entre 0 et 15.

2. Il y a (15
6
) = 5 005 chemins de ce type.

3. 𝑃(𝑋 = 6) = (15
6
) × 0,46 × 0,69 ≈ 0,207.

12 3
46 1. Cette probabilité vaut 32 = 8.

2. Le tirage d’une carte est une épreuve de Bernoulli dont le succès « obtenir une figure » se
3
réalise avec une probabilité égale à . On répète cinq fois cette épreuve de Bernoulli de façon
8
identique et indépendante. X est la variable aléatoire qui compte le nombre de succès. Donc X
3
suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = .
8

47 1. a. 𝑃(𝑋 = 5) = (20
5
) × 0,25 × 0,815 et 𝑃(𝑋 = 10) = (20
10
) × 0,210 × 0,810 .

b. 𝑃(𝑋 = 5) ≈ 0,175 et 𝑃(𝑋 = 10) ≈ 0,002.


2. À l’aide de la calculatrice : 𝑃(𝑋 ≤ 8) ≈ 0,990 et 𝑃(𝑋 > 5) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 5) ≈ 0,196.

48 Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.


1. La formule saisie est =LOI.BINOMIALE(A2 ; 6 ; 0,2 ; 0).

409
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. 𝑃(𝑋 = 1) ≈ 0,39 et 𝑃(𝑋 ≤ 1) ≈ 0,65.

49 Faux : il faut effectuer les tirages avec remise.

Pour s’entraîner
50 1. Oui car choisir un disque n’influe pas sur le choix du livre.
2. {H, R, C} × {P, SF, B}.
3.

4. Les issues possibles sont (H ; P), (H ; SF), (H ; B), ( R ; P), (R ; SF), (R ; B), (C ; P),
(C ; SF) et (C ; B).

51 1. Oui, car choisir un auteur n’influe pas sur la réussite de la photo.


2. Si l’on note S l’événement « Ahmed réussit sa photo » : {1, 2, 3, 4, 5} × {S, S̅}.
3.

410
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

4. Les issues possibles sont (1 ; S), (2 ; S), (3 ; S), (4 ; S), (5 ; S), (1 ; S̅), ( 2 ; S̅), (3 ; S̅),
(4 ; S̅) et (5 ; S̅).
On a 𝑃(𝑘 ; S) = 0,08 et 𝑃(𝑘 ; S̅) = 0,12 pour k allant de 1 à 5.

̅ }.
52 1. {C, T, J} × {A, B} × {O, O
2.

1 1 2 1
3. 𝑃(E) = 3 × 2 × 3 = 9.
̅ )) = 1 × 1 × 2 = 1.
4. 𝑃((T ; B ; O 3 2 3 9

411
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

53 1. Oui car le tirage dans une urne n’influe pas sur les tirages dans les autres urnes.
2. {B, N} × {B, N} × {B, N}.
3.

2 3 4 3 2 4 3 3 1 57
4. 𝑃((B; N; N)) + 𝑃((N; B; N)) + 𝑃((N; N; B)) = 5 × 5 × 5 + 5 × 5 × 5 + 5 × 5 × 5 = 125.

54 1. La réalisation de A ou de son contraire n’influe pas sur celle de B ou de son contraire,


qui n’influe pas non plus sur la réalisation de A ou de son contraire.
̅ } × {B, B
2. {A, A ̅}.
̅} × {A, A

̅ )) + 𝑃((A ; B
3. 𝑃((A ; B ; A ̅)) + 𝑃((A
̅ ;A ̅ ; B ; A)) + 𝑃((A
̅ ;B
̅ ; A))

= 0,8 × 0,7 × 0,2 + 0,8 × 0,3 × 0,2 + 0,2 × 0,7 × 0,8 + 0,2 × 0,3 × 0,8 = 0,32.

1
55 1. Oui, de paramètre .
3

2. Oui, de paramètre 0,53 .

56 On résout l’équation d’inconnue 𝑝 : 𝑝2 − 𝑝 + 𝑉(𝑋) = 0.

57 Vrai.

412
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

58 1. On répète deux fois de façon identique et indépendante une épreuve de Bernoulli où le


succès « tirer un jeton noir » a pour probabilité 0,2. On identifie un schéma de Bernoulli de
paramètres n = 2 et p = 0,2.
2.

3. 𝑃(𝑋 = 1) = 2 × 0,8 × 0,2 = 0,32.


𝑃(𝑋 ≥ 1) = 1 − 𝑃(𝑋 = 0) = 1 − 0,82 = 0,36.

2
59 1. 𝑝 = 3 .

2. a. On répète trois fois de façon identique et indépendante une épreuve de Bernoulli dont la
2 2
probabilité de succès est . On identifie un schéma de Bernoulli de paramètres n = 3 et 𝑝 = 3 .
3
b.

2 2 1 4
c. 𝑃(𝑋 = 2) = 3 × (3) × 3 = 9.
4 8 20
𝑃(𝑋 ≥ 2) = 𝑃(𝑋 = 2) + 𝑃(𝑋 = 3) = 9 + 27 = 27.

413
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

60 1. Par un schéma de Bernoulli de paramètres n = 3 et 𝑝 = 0,35.


2. Par un arbre pondéré.
3. On peut chercher dans l’arbre pondéré le nombre de chemins comportant deux succès S,
puis on additionne leurs probabilités.

61 1. La taille de l’élevage étant suffisamment importante, les épreuves sont considérées


comme étant indépendantes. On identifie un schéma de Bernoulli de paramètres n = 3
et 𝑝 = 0,045.
2.

3. 𝑃(𝑀 = 0) = 0,9553 ≈ 0,871.


4. 𝑃(𝑀 = 1) = 3 × 0,9552 × 0,045 ≈ 0,123.
5. 𝑃(𝑀 ≥ 2) = 1 − (𝑃(𝑀 = 0) + 𝑃(𝑀 = 1)) ≈ 0,0059.

62 Vrai, puisque deux branches partent de chaque nœud.

3
63 Oui, X suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = .
10

64 1. X ne suit pas une loi binomiale, on ne répète pas une épreuve de Bernoulli un nombre de
fois donné.
2. X suit la loi binomiale de paramètres n = 100 et p = 0,05.

65 Oui, X suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = 0,71.

414
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

66 X ne suit pas une loi binomiale, on ne répète pas une épreuve de Bernoulli de façon
identique puisque l’univers de l’expérience est modifié à chaque fois que l’on mange un fruit.

67 1. Y ne suit pas une loi binomiale, on ne répète pas une épreuve de Bernoulli un nombre de
fois donné.
2. Y suit la loi binomiale de paramètres n = 500 et p = 0,15.

68 1. Non elle est fausse.


2. La proposition réciproque « si une variable aléatoire suit une loi de Bernoulli, alors elle suit
une loi binomiale » est vraie.

1 1 2 4 80
69 1. 𝑃(𝑋 = 1) = (51) × (3) × (3) = 243.

2 5 80 1 2 2 3 64
𝑃(𝑋 ≤ 2) = 𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2) = (3) + 243 + (52) × (3) × (3) = 81.

2. Errata : dans certains manuels, il est écrit «𝑃(𝑋 = 17) » au lieu de « 𝑃(𝑌 = 17) ».
𝑃(𝑌 = 17) ≈ 0,2054.

70 1. 𝑃(𝑋 = 0) = 0,925 , 𝑃(𝑋 = 1) = 25 × 0,1 × 0,925 et 𝑃(𝑋 = 2) = 300 × 0,12 × 0,923 .


2. 𝑃(𝑋 = 0) ≈ 0,0718, 𝑃(𝑋 = 1) ≈ 0,1994 et 𝑃(𝑋 = 2) ≈ 0,2659.
3. 𝑃(𝑋 ≥ 3) = 1 − (𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2)) ≈ 0,4629.

71 1. 𝑃(𝑋 = 1) = (81) × 𝑝1 × (1 − 𝑝)7 .

2. 𝑃(𝑋 = 3) = (83) × 𝑝3 × (1 − 𝑝)5 .

72 1. 𝑃(𝑋 = 27) ≈ 0,5886, 𝑃(𝑋 ≥ 27) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 26) ≈ 0,6474.


2. 𝑃(21 ≤ 𝑋 ≤ 25) = 𝑃(𝑋 ≤ 25) − 𝑃(𝑋 ≤ 20) ≈ 0,1750.

73 𝑃(90 ≤ 𝑌 ≤ 100) = 𝑃(𝑌 ≤ 100) − 𝑃(𝑌 ≤ 89) ≈ 0,0869.

74 𝑃(16 ≤ 𝑍 ≤ 22) = 𝑃(𝑍 ≤ 22) − 𝑃(𝑍 ≤ 15) ≈ 0,78.

415
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

75 1. a. 0,34 = 0,0081.
b. Cette probabilité vaut 1 – 0,0081=0,9919.
2.a. 𝑃(𝑋 ≥ 1) = 1 − 0,3𝑛 .
b. On doit résoudre 1 − 0,3𝑛 ≥ 0,999, soit 0,3𝑛 ≤ 0,001, soit 𝑛 × ln(0,3) ≤ ln(0,001), soit
ln(0,001)
𝑛≥ . La plus petite valeur est n = 6.
ln(0,3)

76 1. Soit X la variable aléatoire qui, à une série de tirages au sort sur 4 semaines
consécutives, associe le nombre de membres pratiquant le tennis. X suit la loi binomiale de
paramètres n = 4 et p = 0,7. On cherche 𝑃(𝑋 = 2) = (42) × 0,72 × 0,32 = 0,2646.

2. a. 𝑝𝑛 = 1 − 0,3𝑛 .
b. On doit résoudre 1 − 0,3𝑛 ≥ 0,95, soit 0,3𝑛 ≤ 0,05, soit 𝑛 × ln(0,3) ≤ ln(0,05), soit 𝑛 ≥
ln(0,05)
. Le nombre minimal est n = 3 (semaines).
ln(0,3)

77 1. X suit la loi binomiale de paramètres n et p = 0,5.

2. 𝑃(𝑋 = 0) = (𝑛0) × 0,50 × 0,5𝑛 = 0,5𝑛 . 𝑃(𝑋 = 1) = (𝑛1) × 0,51 × 0,5𝑛−1 = 𝑛 × 0,5𝑛 .

3. 𝑃(𝑋 ≥ 2) = 1 − (𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1)) = 1 − (0,5𝑛 + 𝑛 × 0,5𝑛 ).

On veut 1 − (𝑛 + 1) × 0,5𝑛 ≥ 0,99 ce qui est vrai à partir de n = 11 (à l’aide de la


calculatrice).

78 1. a. Soit M l’événement « le moteur est en panne ». On construit l’arbre suivant :

b. Cette probabilité est P1 = p².


2. Soit X la variable aléatoire donnant le nombre de réacteurs en panne sur un quadriréacteur :
X suit la loi binomiale de paramètres n = 4 et p : donc, la probabilité que trois réacteurs
4
tombent en panne est : P(X = 3) = ( ) p3(1 – p) = 4p3(1 – p).
3

416
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

La probabilité que quatre réacteurs tombent en panne est : p4.


Ainsi, la probabilité qu’un quadriréacteur tombe en panne est :
P2 = p4 + 4p3(1 – p) = 4p3 – 3p4.
3. On compare P1 et P2 : P1 < P2 équivaut à p2 – 4p3 + 3p4 < 0 qui équivaut à
p2(3p2 – 4p + 1) < 0, soit –3p² + 4p – 1 > 0.
1
–3p2 + 4p – 1 est un trinôme du second degré de racines et 1, positif entre ses racines et
3
négatif en dehors.
p = 0 et p = 1 n’étant pas des valeurs techniquement possibles pour p, on conclut :
1
- si p = : les probabilités de panne sont identiques sur les deux avions.
3
1
- si p < : P1 – P2 > 0, donc la probabilité de panne est supérieure sur le biréacteur.
3
1
- si p > : P1 – P2 < 0, donc la probabilité de panne est supérieure sur le quadriréacteur.
3

79 Soit X la variable aléatoire qui, à chaque tirage de n boules, associe le nombre de boules
1
rouges tirées. X suit la loi binomiale de paramètres n et .
2
̅ ̅ est la réunion
A est l’événement : « on n’obtient des boules que d’une seule couleur », donc A
des événements {X = 0} et {X = n}.
𝑛 𝑛 𝑛−1
̅) = P(X = 0) + P(X = n) = (1) + (1) = (1)
Ainsi : P(A .
2 2 2
1 𝑛−1
D’où : P(A) = 1 – (2) .
1 𝑛 1 1 𝑛−1 𝑛+1
On a : P(B) = P(X = 0) + P(X = 1) = (2) + n  2 (2) = .
2𝑛
2n – n – 3 un
P(A) – P(B) = = n , en notant un = 2n – n – 3.
2n 2
La suite (un) est croissante, car un+1 – un = 2n+1 – n – 1 – 3 – 2n + n + 3 = 2n – 1, et 2n – 1 est
positif ou nul pour tout valeur de l’entier naturel n.
1
Pour n = 2, P(A) – P(B) = – , donc P(A) < P(B).
4
Pour n  3 : un  u3, soit un  2, donc un > 0. Ainsi, P(A) – P(B) > 0 et P(A) > P(B).
En conclusion, A est l’événement le plus probable, sauf dans le cas de deux tirages.

80 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 200 et p = 0,3.


2. b = 68. 3. [0 ; 68].
4. On peut affirmer que 90 % des échantillons de 200 personnes interrogées comportent moins
de 68 personnes se disant sans religion.

81 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 150 et p = 0,53.

417
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

2. a = 64 et b = 95. 3. [64 ; 95].


4. On peut affirmer que 99 % des échantillons de 150 personnes interrogées comportent entre
64 et 95 salariés stressés par leur travail.

82 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 200 et p = 0,57.


2. b = 125. 3. [0 ; 125].
4. On peut affirmer que 95 % des échantillons de 200 personnes interrogées comportent moins
de 125 adeptes de jeux vidéo.

83 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1. L’appel ber() retourne la valeur 2.
2. Voici la fonction modifiée :

84 1. Faux : X prend toutes les valeurs entières de 0 à 10.


2. Vrai.

3. Faux : 𝑃(𝑋 = 4) = (10


4
) × 𝑝4 × (1 − 𝑝)6 = 210 × 𝑝4 × (1 − 𝑝)6 .

85 1.

418
Chapitre 11 Loi binomiale
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2. 𝑃(C ∩ H) = 0,08.
̅ ) = 𝑃(A ∩ H
3. 𝑃(H ̅ ) + 𝑃(B ∩ H
̅ ) + 𝑃(C ∩ H
̅ ) = 0,25 + 0,21 + 0,12 = 0,58.

86 1. 𝑃(A ∩ B) = 𝑃(A) × 𝑃(B) = 0,4 × 0,45 = 0,18 car A et B sont indépendants.


̅ ∩ B) = 𝑃(A
2. 𝑃(A ̅) × 𝑃(B) = (1 − 0,4) × 0,45 = 0,27 car comme A et B sont
̅ et B le sont aussi. Il s’agit de la probabilité que le premier feu ne soit pas vert
indépendants, A
mais que le second le soit.

1 1 1 2
87 1. 𝑃(I ∩ T) = 𝑃(I) × 𝑃(T) = 3 × 5 = 15 = 30 donc deux élèves font partie des deux clubs
en même temps.

2 3
88 1. 𝑃(A) = 5, 𝑃(B) = 5, 𝑃A (D) = 0,014 et 𝑃B (D) = 0,024.

2.

1
3. 𝑃(D) = 𝑃A (D) × 𝑃(A) + 𝑃B (D) × 𝑃(B) = 50.
𝑃(A ∩ D)
4. 𝑃D (A) = = 0,28.
𝑃(D)

89 1. Le fait joueur réussisse ou non ses deux lancers francs successifs n’a pas d’influence sur
les autres : X suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = 0,45.

2. 𝑃(𝑋 = 2) = (52) × 0,452 × 0,553 ≈ 0,337.

3. 𝑃(𝑋 ≤ 2) = 𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2).


On a : 𝑃(𝑋 = 0) = 0,555 , 𝑃(𝑋 = 1) = 5 × 0,45 × 0,554 et 𝑃(𝑋 = 2) = 10 × 0,452 × 0,553
d’après la question 2.
Ainsi 𝑃(𝑋 ≤ 2) ≈ 0,593.

90 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = 0,71.

419
Chapitre 11 Loi binomiale
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2. 𝑃(𝑋 = 3) = (53) × 0,713 × 0,292 ≈ 0,301, 𝑃(𝑋 = 4) = (54) × 0,714 × 0,291 ≈ 0,368.

Donc 𝑃(3 ≤ 𝑋 ≤ 4) = 𝑃(𝑋 = 3) + 𝑃(𝑋 = 4) ≈ 0,669.

91 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = 0,8.

2. 𝑃(𝑋 = 3) = (53) × 0,83 × 0,22 = 0,2048.

3. 𝑃(𝑋 ≥ 1) = 1 − 𝑃(𝑋 = 0) = 1 − 0,25 = 0,99968.

92 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 15 et p = 0,2.

2. 𝑃(𝑋 = 1) = (15
1
) × 0,2 × 0,814 ≈ 0,1319, cette probabilité est celle de l’événement
« exactement 1 chiot sur le lot de 15 présente une forte réaction au vaccin ».

3. 𝑃(𝑋 ≥ 2) = 1 − (𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1)) = 1 − (0,815 + 15 × 0,2 × 0,814 ) ≈ 0,833.

93 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 300 et p = 0,97.

2. 𝑃(𝑋 = 290) = (300


290
) × 0,97290 × 0,0310 ≈ 0,12.

3. 𝑃(𝑋 ≥ 299) = 𝑃(𝑋 = 299) + 𝑃(𝑋 = 300) = 300 × 0,03 × 0,97299 + 0,97300 ≈ 0,001.

94 Soit M la variable aléatoire qui, à un échantillon de 200 individus, associe le nombre


d’individus porteurs de cette maladie. M suit la loi binomiale de paramètres n = 200
et p = 0,03.
𝑃(𝑀 = 0) = 0,97200 ≈ 0,002, 𝑃(𝑀 ≤ 3) ≈ 0,147.
𝑃(10 ≤ 𝑀 ≤ 20) = 𝑃(𝑀 ≤ 20) − 𝑃(𝑀 ≤ 9) ≈ 0,08.

95 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 14 et p = 0,5.

2. 𝑃(𝑋 = 12) = (14


12
) × 0,512 × 0,52 ≈ 5,55 × 10−3 .

𝑃(𝑋 ≥ 12) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 11) ≈ 6,47 × 10−3 .

96 1. Soit X la variable aléatoire qui, à une heure donnée, associe le nombre de personnes qui
souscrivent au nouveau forfait : X suit la loi binomiale de paramètres n = 60 et p = 0,12.
𝑃(𝑋 = 5) = (10 5
) × 0,125 × 0,8855 ≈ 0,12.

2. 𝑃(𝑋 ≥ 1) = 1 − 𝑃(𝑋 = 0) = 1 − 0,8860 ≈ 0,9995.

420
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

97 𝑃(A) = (10
4
) × 0,414 × 0,596 ≈ 0,2503.
10 10 10
𝑃(B) = 0,5910 + ( ) × 0,411 × 0,599 + ( ) × 0,412 × 0,598 + ( ) × 0,413 × 0,597
1 2 3
≈ 0,3575.

98 Soit S la variable aléatoire comptant le nombre de sauts réussis.


S suit la loi binomiale de paramètres n = 6 et p = 0,7.
𝑃(𝑆 = 5) = (65) × 0,75 × 0,31 ≈ 0,303.

99 1. Le fait qu’un fruit présente un défaut d’aspect n’a pas d’influence sur les autres : X suit
la loi binomiale de paramètres n = 12 et p = 0,05.

2. 𝑃(𝑋 = 3) = (10
3
) × 0,053 × 0,957 ≈ 0,017.

3. 𝑃(4 ≤ 𝑋 ≤ 7) = 𝑃(𝑋 ≤ 7) − 𝑃(𝑋 ≤ 3) ≈ 2,2 × 10−3 .


4. 𝑃(𝑋 > 2) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 2) ≈ 0,02.

100 1. X suit la loi binomiale de paramètres n et p = 0,05.


2. 𝑃(𝑋 = 0) = 0,9510 ≈ 0,60, 𝑃(𝑋 ≥ 2) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 1) ≈ 0,09.
3. 𝑃(A ∩ B) = 0,02 et 𝑃(A) × 𝑃(B) = 0,02 donc les événements A et B sont indépendants.
4. a. a = 31 et b = 50.
b. [31 ; 50].
c. 30 n’étant pas dans l’intervalle considéré, on peut affirmer, au seuil de risque de 5 %, que
l’hypothèse selon laquelle 40 % de la population B est allergique au médicament B est
erronée.

421
Chapitre 11 Loi binomiale
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Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
101 1. Oui car il y a équiprobabilité des sexes à la naissance.
2. Soit S l’événement « l’enfant est de sexe féminin ».
L’univers de l’expérience aléatoire est {S ; S̅} × {S ; S̅} × {S ; S̅}.
3.

1 3
4. 𝑃(SSS) = 𝑃(S̅S̅S̅) = 8, 𝑃(SSS̅) = 𝑃(SS̅S) = 𝑃(S̅SS) = 8
3
et 𝑃(SS̅S̅) = 𝑃(S̅S̅S) = 𝑃(S̅SS̅) = .
8

13 1
102 1. 52 = 4 = 0,25.
2. a. Soit S le succès : « obtenir un trèfle ».
L’univers de l’expérience aléatoire est {𝑆 ; 𝑆̅} × {𝑆 ; 𝑆̅} × {𝑆 ; 𝑆̅}.
b. On a :

c. 𝑃(𝑋 = 0) = 0,753 ≈ 0,42 à 10-2 près.


𝑃(𝑋 = 1) = 3 × 0,25 × 0,752 ≈ 0,42 à 10-2 près.
𝑃(𝑋 ≥ 2) = 1 − (𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1)) ≈ 0,16 à 10-2 près.

103 a. Faux.
b. Vrai.

422
Chapitre 11 Loi binomiale
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104 1. a. 𝑃(𝑋 = 21) = (30


21
) × 0,8521 × 0,159 .
𝑃(𝑋 = 22) = (30
22
) × 0,8522 × 0,158 .
b. 𝑃(𝑋 = 21) ≈ 0,018, 𝑃(𝑋 = 22) ≈ 0,042.
2. 𝑃(𝑋 ≤ 19) ≈ 0,003 et 𝑃(𝑋 > 20) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 20) ≈ 0,990.

105 Soit X la variable aléatoire qui, à l’examen de vingt enfants, associe le nombre d’enfants
présentant une forte réaction au vaccin. Alors : 𝑃(𝑋 = 4) ≈ 0,18 et 𝑃(3 ≤ 𝑋 ≤ 7) ≈ 0,59.

106 1. Réponse c.
2. Réponse d.
3. Réponse c.

107 Il faudra qu’il interroge au moins 17 élèves.

108 1. Réponse c.
2. Réponse b.

109 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 100 et p = 0,87.


2. 𝑎 = 83.
3. 𝑏 = 91.

110 1. 𝑃(A) = 0,6, 𝑃A (B) = 0,05 et 𝑃A̅ (B) = 0,04.


2. 𝑃(B) = 0,046.
3. Non car 𝑃A (B) ≠ 𝑃(B).
𝑃(A ∩ B) 15
4. 𝑃B (A) = = 23. Il s’agit de la probabilité que la pièce provienne de la première
𝑃(B)
machine sachant qu’elle présente un défaut.

111 1. 𝑃M (T) = 0,98 et 𝑃M ̅) = 0,95.


̅ (T
2. a.

b. 𝑃(T) = 0,0965.
c. Non car 𝑃M (T) ≠ 𝑃(T).

423
Chapitre 11 Loi binomiale
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Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.
112 On répète sept fois de façon identique et indépendante une épreuve de Bernoulli de
1 1
paramètre . X suit la loi binomiale de paramètres n = 7 et p = .
6 6

113 On répète treize fois de façon identique et indépendante une épreuve de Bernoulli de
1 1
paramètre . X suit la loi binomiale de paramètres n = 13 et p = .
2 2

114 𝑃(𝑋 = 9) ≈ 0,252 à 10-3 près.


𝑃(𝑋 ≤ 8) ≈ 0,654 à 10-3 près.

115 𝑃(𝑋 = 1) ≈ 0,362 à 10-3 près.


𝑃(𝑋 ≥ 2) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 1) ≈ 0,191 à 10-3 près.

Parcours différenciés – Approfondissements du programme


1 5
116 1. Au premier lancer : 6. Au second lancer : 36.
2.

1 5 25 125
3. 𝑃(𝑋 = 1) = 6, 𝑃(𝑋 = 2) = 36, 𝑃(𝑋 = 3) = 216 et 𝑃(𝑋 = 4) = 1 296.
4. Errata : attention, dans certains manuels au lieu de « 𝑃(𝑋 = 𝑘) = 𝑝𝑘−1 𝑞 », il faut lire
« 𝑃(𝑋 = 𝑘) = 𝑞 𝑘−1 𝑝 ».
Dans l’arbre tronqué, si le succès est réalisé après k lancers, le chemin correspondant est
constitué de k – 1 échecs suivis d’un succès ; la probabilité correspondante est 𝑞 𝑘−1 𝑝.

424
Chapitre 11 Loi binomiale
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6 3
117 1. 20 = 10.
2.

3 21 147 1 029
3. 𝑃(𝑋 = 1) = 10, 𝑃(𝑋 = 2) = 100, 𝑃(𝑋 = 3) = 1 000, 𝑃(𝑋 = 4) = 10 000
7 203
et 𝑃(𝑋 = 5) = 10 0000.

118 1. 𝑃(𝑋𝑛 = 𝑘) = (𝑛𝑘)𝑝𝑛 𝑘 (1 − 𝑝𝑛 )𝑛−𝑘 .


2. lim 𝜆𝑛 = lim 𝑛𝑝𝑛 = 𝜆.
𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝑛! 𝜆 𝑘 𝜆𝑛 𝑛−𝑘
3. 𝑃(𝑋𝑛 = 𝑘) = (𝑛𝑘)𝑝𝑛 𝑘 (1 − 𝑝𝑛 )𝑛−𝑘 = 𝑘 !(𝑛−𝑘) ! ( 𝑛𝑛 ) (1 − )
𝑛
𝑛
𝑛! 𝜆𝑛 𝑘 𝜆𝑛 𝜆𝑛 −𝑘
= 𝑘 × × (1 − ) × (1 − )
𝑛 (𝑛 − 𝑘)! 𝑘! 𝑛 𝑛
𝑛
𝑛×(𝑛−1)×…×(𝑛−𝑘+1) 𝜆𝑛 𝑘 𝜆𝑛 𝜆𝑛 −𝑘
= × × (1 − ) × (1 − )
𝑛𝑘 𝑘! 𝑛 𝑛
1 𝑘−1 𝜆𝑛 𝑘 𝜆𝑛 𝑛 𝜆𝑛 −𝑘
= (1 − 𝑛) × … × (1 − )× × (1 − ) × (1 − ) .
𝑛 𝑘! 𝑛 𝑛
𝜆𝑘
4. lim 𝑃(𝑋𝑛 = 𝑘) = × e−𝜆 .
𝑛→+∞ 𝑘!

119 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 400 et p = 0,01.


2. 𝑃(𝑋 = 0) = 0,99400 ≈ 0,018, c’est la probabilité de l’événement « n’avoir aucune pièce
défectueuse dans le lot prélevé ».
𝑃(𝑋 ≥ 2) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 1) ≈ 0,910, c’est la probabilité de l’événement « avoir deux pièces
défectueuses ou plus dans le lot prélevé ».
𝑃(2 ≤ 𝑋 ≤ 5) = 𝑃(𝑋 ≤ 5) − 𝑃(𝑋 ≤ 1) ≈ 0,695, c’est la probabilité de l’événement « avoir
entre deux et cinq pièces défectueuses dans le lot prélevé ».
40
3. a. 𝑃(𝑌 = 0) = × e−4 ≈ 0,018,
0!
𝑃(𝑌 ≥ 2) = 1 − 𝑃(𝑌 ≤ 1) = 1 − (𝑃(𝑌 = 0) + 𝑃(𝑌 = 1)) = 1 − (e−4 + 4e−4 ) ≈ 0,908 et
𝑃(2 ≤ 𝑌 ≤ 5) = 𝑃(𝑌 = 2) + 𝑃(𝑌 = 3) + 𝑃(𝑌 = 4) + 𝑃(𝑌 = 5)
42 43 44 45
= × e−4 + × e−4 + 4! × e−4 + × e−4 ≈ 0,694.
2! 3! 5!
b. On constate que la loi de Poisson de paramètre 𝜆 = 4 réalise une bonne approximation de la
loi binomiale de paramètres n = 400 et p = 0,01.

425
Chapitre 11 Loi binomiale
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Pour aller plus loin


120 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 30 et p = 0,99.
2. 𝑃(𝑌 > 27) = 1 − 𝑃(𝑌 ≤ 27) ≈ 0,997.

121 1. X suit la loi binomiale de paramètres n et p = 0,08.


𝑃(𝑋 ≥ 1) = 1 − 𝑃(𝑋 = 0) = 1 − 0,92𝑛 .
2. Le nombre minimal de personnes est 15, car 1 − 0,9214 ≈ 0,689 et 1 − 0,9215 ≈ 0,714.

122 1. 0,6120 ≈ 5,1 × 10−5 ≈ 0 au millième près.


2. 1 − 0,393 ≈ 0,9407.
3. On cherche à résoudre 1 − 0,39𝑛 ≥ 0,999, soit 0,39𝑛 ≤ 0,001,
ln(0,001)
soit 𝑛 × ln(0,39) ≤ ln(0,001), soit 𝑛 ≥ .
ln(0,39)
Le nombre minimal de coups francs est n = 8.

123 1. Cette probabilité vaut (10


7
) × 0,87 × 0,23 ≈ 0,202.
𝑃({𝑋 ≥ 7} ∩ {𝑋 ≤ 9}) 𝑃(𝑋 ≤ 9) − 𝑃(𝑋 ≤ 6)
2. 𝑃𝑋≥7 (𝑋 ≤ 9) = = ≈ 0,878.
𝑃(𝑋 ≥ 7) 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 6)

124 1. a. C suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = 0,4.


b. 𝑃(A) = 𝑃(𝐶 = 3) = (53) × 0,43 × 0,62 = 0,2304.
2. a. 𝑃(A) = (53) × 𝑝3 × (1 − 𝑝)2 = 10𝑝3 × (1 − 𝑝)2 .
b. et c. On a 𝑓 ′ (𝑝) = 3𝑝2 (1 − 𝑝)2 + 𝑝3 × (−2(1 − 𝑝)) = 𝑝²(1 − 𝑝)(5 − 3𝑝) qui est du
signe de (5 − 3𝑝). On peut dresser le tableau de variations suivant :
3
p 0 1
5
f’(p) 0 + 0 - 0
216
f(p) 625
0 0

125 1. Les tirages possibles fournissent les points de coordonnées suivantes :


(0 ; 0), (0 ; 1), (0 ; 2), (1 ; 0), (1 ; 1), (1 ; 2), (2 ; 0), (2 ; 1), (2 ; 2).
2. X prend les valeurs 0, 1, 2, 4, 5 et 8.
Loi de probabilité de X :
xi 0 1 2 4 5 8
1 2 1 2 2 1
P (X = xi)
9 9 9 9 9 9
3. Le point M appartient au disque D si et seulement si OM  √3, soit OM2  3,
c’est-à-dire x2 + y2  3 si on appelle (x ; y) les coordonnées de M.
4
Donc, la probabilité que M appartienne au disque D est : P (X  2) = .
9
4. a. Soit Y la variable aléatoire égale au nombre de points appartenant au disque D sur cinq
4
tirages de deux boules avec remise : Y suit la loi binomiale de paramètres n = 5 et p = .
9

426
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

La probabilité que trois points exactement appartiennent au disque D est : P(Y = 3)  0,271.
b. La probabilité qu’au moins un de ces points appartienne au disque D est :
P(Y  1) = 1 – P (Y = 0)  0,947.
5. On note Z la variable aléatoire égale au nombre de points appartenant au disque D sur n
4
tirages de deux boules avec remise : Z suit la loi binomiale de paramètres n et p = .
9
La probabilité qu’au moins un de ces points appartienne au disque D est :
5 𝑛
P(Z  1) = 1 – P(Z = 0) = 1 – (9) .
5 𝑛
P(Z  1)  0,9999 équivaut à (9)  0,0001.
5 15 5 16
La calculatrice fournit : (9)  0,00015 et (9)  0,00008 ; donc le plus petit entier n tel que
P(Z  1) soit supérieure ou égale à 0,9999 est 16.

126 1. a. Le nombre de chemins distincts de cet arbre est 2n.


𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
b. La somme ( ) + ( ) + ( ) + … + ( ) est la somme du nombre de chemins avec k
0 1 2 𝑛
succès, pour k allant de 0 à n : c’est la somme du nombre de chemins de l’arbre, donc :
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
( ) + ( ) + ( ) + … + ( ) = 2n .
0 1 2 𝑛
2𝑛
2. a. Le nombre de chemins avec n succès de cet arbre est ( ).
𝑛
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
b. Chacun des produits ( )  ( ) , ( )  ( ), … ( )  ( ) représente un nombre
0 𝑛 1 𝑛−1 𝑘 𝑛−𝑘
de chemins avec n succès dans un arbre formé de 2n expériences de Bernoulli.
𝑛 𝑛
( )  ( ) représente le nombre de chemins avec aucun succès sur les n premières épreuves,
0 𝑛
suivi de n succès lors des n dernières.
𝑛 𝑛
( )( ) représente le nombre de chemins avec un succès sur les n premières épreuves,
1 𝑛−1
suivi de n – 1 succès lors des n dernières.
𝑛 𝑛
( )( ) représente le nombre de chemins avec k succès sur les n premières épreuves,
𝑘 𝑛−𝑘
suivi de n – k succès lors des n dernières.
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 2
c. ( )  ( ) = ( )  ( ) = ( ) pour toute valeur de k comprise entre 0 et n.
𝑘 𝑛−𝑘 𝑘 𝑘 𝑘
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
Ainsi : ( )  ( ) + ( )  ( ) +… + ( )  ( ) + … ( )  ( ) est égal au nombre
0 𝑛 1 𝑛−1 𝑘 𝑛−𝑘 𝑛 0
de chemins avec n succès dans un arbre formé de 2n expériences de Bernoulli, c’est-à-dire
2𝑛
( ).
𝑛
𝑛 2 𝑛 2 𝑛 2 𝑛 2 2𝑛
Donc : ( ) + ( ) +… + ( ) + … + ( ) = ( ).
0 1 𝑘 𝑛 𝑛

127 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 304 et p = 0,05.


2. Grâce à la calculatrice, on obtient : P (X  21)  0,945 et P (X  22)  0,967.
Le plus petit entier a tel que P (X  a) > 0,95 est 22.
3. [0 ; 22].
4. 18 est dans l’intervalle. On accepte donc l’hypothèse selon laquelle le pourcentage de
mitigeurs avec défaut est 0,05.

427
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

128 1. X suit la loi binomiale de paramètres n et p = 0,8.


2. Ici n = 82. 𝑃(𝑋 ≥ 71) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 70) ≈ 0,0836.
3. Ce nombre est 80. En effet, à l’aide par exemple d’un tableur :

129 1. Dans l’entreprise A, la proportion est 0,57 et dans l’entreprise B également.


2. a. Le vivier étant de grande taille et comportant autant d’hommes que de femmes, X suit la
loi binomiale de paramètres n = 100 et p = 0,5.
b. a = 40 et b = 60.
c. [40 ; 60].
40 60
d. La proportion p = 0,57 se trouve dans l’intervalle [ ; ] donc on ne peut pas suspecter
100 100
l’entreprise A de faire de la discrimination à l’embauche.
3. Y suit la loi binomiale de paramètres n = 2 500 et p = 0,5. En effectuant un raisonnement
similaire, on trouve a = 1 201 et b = 1 299. La proportion p = 0,57 ne se trouve pas dans
1 201 1 299
l’intervalle [ ; ] donc on peut suspecter l’entreprise B de faire de la discrimination à
2 500 2 500
l’embauche.

130 Un fichier logiciel est disponible dans le manuel numérique enseignant.


1. La probabilité qu’un jour donné, les 12 groupes inscrits soient tous présents est égale à
7 12
(8) , soit environ 0,201 (à 10-3 près) : cette probabilité est donc comprise entre 0,20 et 0,21.
2. a. La venue de chacun des groupes étant indépendante des autres, X suit la loi binomiale de
paramètres n = 30 et p = 0,20 (p arrondi au centième le plus proche).
{X = 30 est l’événement « les 12 groupes inscrits se sont tous présentés lors des 30 jours d’un
mois ».
{X = 0} est l’événement « il n’y a eu aucun jour du mois où les 12 groupes inscrits se sont
tous présentés ».
b. P(X = 30)  10-21 ; P(X = 0)  0,001.

428
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

7
3. S suit la loi binomiale de paramètres n = 12 et p = . P(S = 11)  0,35.
8
7 13
4. a. P13 = (8)  0,18.
b. Errata : dans certains manuels il est écrit « Expliquer pourquoi la loi de la variable
aléatoire R est une loi de Bernoulli et calculer son espérance. » Il faut lire : « Donner la loi
de la variable aléatoire R et calculer son espérance ».
Loi de probabilité de R :
ri 0 2
P(R = ri) 0,82 0,18
L’espérance mathématique de R est : E(R) = 0,36.
7
5. a. Y suit la loi binomiale de paramètres n = 13 et p = .
8
b. Voir fichier logiciel.
c. Ce sont des nombres de Crédits entrant fois la probabilité que cette somme rentre dans les
caisses de l’association.
d. On saisit la formule =SOMME(C2:C15).
e. Le gain moyen de l’association pour une journée vaut le résultat en C16 moins l’espérance
de R, soit 11,015.
6. Si le dirigeant n’avait pas pris cette décision, le gain moyen aurait été l’espérance de S.
7
D’après le chapitre 12, cette espérance vaut 𝑛𝑝 = 12 × 8 =10,5.
Donc le dirigeant a pris une bonne décision pour l’association.

131 1. Soit M l’événement « la personne est malade » et T l’événement « le test est positif ».
𝑃(M ∩ T) 𝑃 (T) × 𝑃(M) 𝑃M (T) × P(M) 0,99 × 0,0001
𝑃T (M) = = M = (T)×𝑃(M)+𝑃 ̅
(T)×𝑃(M
= ≈ 0,09.
𝑃(T) 𝑃(T) 𝑃M ̅̅̅
M ) 0,99 × 0,0001 + 0,9999 × 0,001
𝑃 (B) × 𝑃(A)
2. Pour deux événements A et B de probabilités non nulles : 𝑃B (A) = A 𝑃(B)
L’inférence bayésienne est une méthode de raisonnement qui permet de calculer les
probabilités de diverses causes à partir de faits observés.
On peut également se référer à la page Des pistes pour le Grand oral (page 393 du livre) qui
traite de la question de l’efficacité d’un test diagnostique en médecine.

132 On considère les événements suivants :


E : « le premier tire l’allumette brûlée »,
F : « le second tire l’allumette brûlée »,
G : « le troisième tire l’allumette brûlée »,
H : « le dernier tire l’allumette brûlée ».
1
On a : 𝑃(E) = 4.
F est réalisé si E ne l’est pas et si le second tire l’allumette parmi les trois restantes :
3 1 1
𝑃(F) = 4 × 3 = 4.
3 2 1 1 3 2 1 1
On trouve de même 𝑃(G) = 4 × 3 × 2 = 4 et 𝑃(H) = 4 × 3 × 2 × 1 = 4.
Tous ont la même probabilité de gagner.

429
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

133 On a 𝑃(𝑋 = 0) = (1 − 𝑝)², 𝑃(𝑋 = 1) = 2𝑝(1 − 𝑝) et 𝑃(𝑋 = 2) = 𝑝2 .


Voici les représentations graphiques des trois fonctions 𝑓(𝑥) = 1 − 𝑥² (en vert),
𝑔(𝑥) = 2𝑥(1 − 𝑥) (en rouge) et ℎ(𝑥) = 𝑥² (en bleu).

1
En résolvant 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) on détermine que l’abscisse du point A est , et en résolvant
3
2
𝑔(𝑥) = ℎ(𝑥) on détermine que l’abscisse du point B est .
3
1
Ainsi lorsque 𝑝 ∈ ]0 ; 3 [, c’est 𝑃(𝑋 = 0) qui est maximale.
1 2 2
Lorsque 𝑝 ∈ ] 3 ; 3 [, c’est 𝑃(𝑋 = 1) qui est maximale et lorsque 𝑝 ∈ ] 3 ; 1[, c’est 𝑃(𝑋 = 2)
qui est maximale.

134 Soit p la proportion de flacons présentant un défaut. On appelle X la variable aléatoire


qui, à chaque échantillon de six flacons issus de la chaîne pharmaceutique, associe le nombre
de flacons présentant un défaut.
Alors, X suit la loi binomiale de paramètres n = 6 et p.
6
P(X = 2) = ( ) p2(1 – p)4 = 15p2(1 – p)4.
2
Soit  la fonction qui, à p élément de [0 ; 1] associe :  (p) = 15p2(1 – p)4.
À l’aide d’un logiciel de calcul formel, on obtient ’(p) = –30p(3p – 1)(1 – p)3 .
On en déduit les variations de  sur [0 ; 1] :

1
p 0 1
3
’(p) 0 + 0 - 0
80
 (p) 243
0 0

430
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

1 1
Ainsi, P(X = 2) est maximum pour p = : il est donc raisonnable d’estimer la valeur de p à .
3 3
Remarque : cette méthode est appelée « méthode du maximum de vraisemblance ».

135 Si une variable aléatoire Y suit la loi binomiale de paramètres n = 280 et p = 0,6, la
probabilité d’obtenir entre 0 et 154 succès vaut environ 0,05. L’affirmation de l’organisation
gouvernementale semble être erronée.

Travaux pratiques
TP1 Simuler une loi binomiale
Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
1. a. La formule saisie en A1 peut être =SI(ALEA()<0,35;1;0) ou =ENT(ALEA()+0,35).
b. Voir fichier logiciel.
c. La formule saisie en A102 est =NB.SI(A1:A100;1)/100.
2. Voir fichier logiciel.
3. a. La formule saisie en B104 est =ECARTYPE.PEARSON(A102:SF102).

b. La formule saisie en B106 est =0,35-A106*B$104, celle saisie en C106 est


=0,35+A106*B$104.
4. Voir fichier logiciel. Cette formule permet d’obtenir le nombre de valeurs comprises entre
p – ks et p + ks lorsque k = 1.
5. Dans la cellule E106, on saisit la formule =D106/500, puis on recopie cette formule vers le
bas.
6. Respectivement environ 68 %, 95 % et 99 %.

431
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

TP2 Simuler une planche de Galton


Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
1. a. Dans la case 6. Dans la case 3. Dans la case 0.
b.

c.

2. Voir fichier logiciel. Par exemple :

432
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

TP3 Surréservation d’une compagnie aérienne


Des fichiers logiciels sont disponibles dans le manuel numérique enseignant.
A. Modélisation du problème
1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 240 et p = 0,9.
2. a. À l’aide de la calculatrice, 𝑃(𝑋 ≤ 222) ≈ 0,924.
b. La compagnie a une probabilité égale à 0,924 d’avoir 222 passagers ou moins à
l’embarquement, soit 18 places vacantes au minimum.
3. Voir fichier logiciel.
4. k = 223. La probabilité qu’il y ait 223 personnes ou moins à l’embarquement est 0,95.
B. Étude du risque de surréservation
17
1. a. 240 soit environ 7,1 %.

b. Y suit la loi binomiale de paramètres n = 257 et p = 0,9.


c. Dès que 𝑌 > 240.
d. 𝑃(𝑌 > 240) = 1 − 𝑃(𝑌 ≤ 240) ≈ 0,023.
2. a. Voir fichier logiciel.
b. Voir fichier logiciel. La formule à saisir en E2 est =1-LOI.BINOMIALE(C$2;D2;0,9;1).
c. Voir fichier logiciel.
3. a. Si la compagnie vend 257 places, elle prend un risque de 2,25 % environ.
La situation n’est donc pas acceptable pour la compagnie.
b. Afin de ne pas prendre un risque supérieur à 1 % la compagnie peut vendre jusqu’à 255
places.
15
c. soit environ 6,3 %.
240

4. 601 places vendues soit 46 en surréservation.

433
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
1.

2. {L , L̅} × {M , M
̅ }.
̅ ), (L̅ ; M) et (L̅ ; M
3. Les issues possibles sont (L ; M), (L ; M ̅ ).

4. a. X suit la loi binomiale de paramètres n = 10 et p = 0,66.


b. P(𝑋 = 4) ≈ 0,0616.
c. 𝑃(𝑋 ≤ 3) ≈ 0,022.
d. 𝑃(𝑋 ≥ 5) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 4) ≈ 0,916.
5. 13 cyclistes.

Sujet B
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.

Partie A
1. 𝑃(A) = 0,53, 𝑃(R) = 0,32 et 𝑃A (R) = 0,25.
2.

3. 𝑃(R ∩ A) = 𝑃A (R) × 𝑃(A) = 0,1325.


0,1325
4. 𝑃R (A) = 0,32 ≈ 0,414.
5. 𝑃(A̅ ∩ R) = 𝑃(R) − 𝑃(A ∩ R) =0,1875 est la probabilité que les clients aient moins de
cinquante ans et soient intéressés par des placements à risque.
0,1875
𝑃A̅ (R) = ≈ 0,4 est la probabilité que les clients soient intéressés par des placements à
0,47
risque sachant qu’ils ont moins de cinquante ans.

434
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Partie B
1. Soit X la variable aléatoire qui, parmi une série de 45 clients reçus par Camille en un mois,
associe le nombre de clients convaincus. X suit la loi binomiale de paramètres n = 45
et p = 0,23. 𝑃(𝑋 = 10) ≈ 0,141.
2. 𝑃(10 ≤ 𝑋 ≤ 14) ≈ 0,532.
3. 𝑃(𝑋 ≥ 15) ≈ 0,075.

Sujet C
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant, le
manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
Partie A
1. 𝑃(V ∩ A) = 𝑃A (V) × 𝑃(A) = 0,588.
2. 𝑃(B ∩ V) = 𝑃(V) − 𝑃(A ∩ V) = 0,372.
0,372
𝑃B (V) = = 0,93.
0,4
3. Oui car 𝑃V̅ (B) = 0,7.

Partie B
1. a. Soit X la variable aléatoire qui, à un sachet de 40 billes, associe le nombre de billes de
1
couleur noire. X suit la loi binomiale de paramètres n = 40 et p = .
5
On a 𝑃(𝑋 = 10) ≈ 0,107.
b. 𝑃(𝑋 ≤ 12) ≈ 0,957 donc on ne peut pas remettre en cause le réglage de la machine.
2. Soit n le nombre de billes total d’un sachet. X suit alors la loi binomiale de paramètres n et
p = 0,2. On veut 𝑃(𝑋 ≥ 1) ≤ 0,01 ce qui est vrai à partir de n = 17.

Sujet D
Partie A
1.

̅) = 𝑃(E
2. 𝑃(E ̅ ∩ A) + 𝑃(E
̅ ∩ I) = 0,05 × 0,3 + 0,02 × 0,7 = 0,029 d’après la formule des
probabilités totales.
̅ ∩ A)
𝑃(E 0,05 × 0,3 15
3. 𝑃E̅ (A) = ̅)
= = 29 ≈ 0,517.
𝑃(E 0,029

435
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Partie B
1. 𝑃(𝑋 = 202) = 0,971202 ≈ 2,6 × 10−3 .
2. 𝑃(𝑋 = 201) ≈ 0,0158.
3. 𝑃(𝑋 ≥ 201) ≈ 0,0184.

Partie C
Si une variable aléatoire Y suit la loi binomiale de paramètres n = 400 et p = 0,98, la
probabilité d’obtenir entre 0 et 396 succès vaut environ 0,959.
Le résultat donné ne peut pas contredire l’affirmation de la compagnie.

436
Chapitre 11 Loi binomiale
Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

Chapitre 12
Variables aléatoires et loi des grands
nombres

A Notre point de vue


1. Les choix faits pour traiter le programme dans ce chapitre
Le cours commence par présenter les opérations sur les variables aléatoires :
somme et produit par un nombre réel. Il énonce ensuite les propriétés vérifiées par ces
opérations, lorsque les variables aléatoires sont indépendantes ou non.
Ensuite, on définit la notion d’échantillon de taille n d’une loi de probabilité puis
on donne les propriétés de l’espérance et de la variance des variables aléatoires somme et
moyenne d’un échantillon, pour l’appliquer ensuite au cas de la loi binomiale vue comme
la loi de la somme d’un échantillon de variables aléatoires suivant la même loi de
Bernoulli.
Finalement, on énonce puis on démontre l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, qui
permet d’énoncer l’inégalité de concentration et de démontrer la loi faible des grands
nombres, aboutissement de ce chapitre et couronnement des notions de probabilité des
programmes de lycée.
2. Les objectifs des activités
L’activité 1 s’appuie sur une expérience aléatoire simple pour faire apparaître le
lien entre deux variables aléatoires et leur somme.
L’activité 2 met l’accent sur le cas d’une somme de deux variables aléatoires qui
ne sont pas indépendantes, permettant d’observer que la linéarité de l’espérance est
préservée, mais que la variance ne se comporte pas comme dans le cas de variables
indépendantes.
L’activité 3 permet de manipuler les variables aléatoires somme et moyenne
définies sur un échantillon d’une loi donnée, de façon à faire apparaître par des calculs
explicites les propriétés de l’espérance et de la variance de ces variables.
L’activité 4 s’appuie sur un texte historique de Tchebychev pour aboutir à la
formulation moderne de son inégalité.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 437


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

3. Exercices, TP et algorithmes
Le chapitre contient de nombreux exercices d’applications directes de difficulté
progressive. Une page est consacrée aux automatismes, sur les thèmes du calcul
numérique et algébrique, de la géométrie ainsi que des lectures graphiques.
La programmation Python intervient dans les exercices quand elle est pertinente
(exercices 28 et 106).
Des exercices spécifiques à la pratique de l’oral (exercices 49 et 107) ou à la
pratique du travail en groupe (exercice 107) sont également présents, ainsi que des
questions ouvertes (exercices 47, 57, 64 et 77).
L’interdisciplinarité intervient avec les SES (exercices 56) où l’exploitation de
l’étude d’échantillons est fréquente.
Deux pages de travail en autonomie, comprenant une carte mentale et des
exercices corrigés viennent compléter cet entraînement. S’ensuivent alors les parcours
différenciés : « Revoir des points essentiels » traite tout particulièrement des propriétés
de l’espérance et de la variance vis-à-vis des opérations sur les variables aléatoires, et de
l’utilisation de l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev. La page « Approfondissements du
programme » présente la démonstration de la relation E(XY) = E(X) E(Y) pour deux
variables aléatoires indépendantes. On l’applique au calcul à la variance de la somme de
ces variables aléatoires, pour finir par travailler la notion d’intervalles de confiance.
Après une page d’exercices d’approfondissement, guidés ou s’appuyant de façon
essentielle sur la prise d’initiatives, trois TP arrivent en prolongement de ce chapitre pour
une étude plus approfondie des notions vues ici ainsi que de leurs applications, et
permettront de mettre en œuvre les compétences « Modéliser », « Chercher » et
« Raisonner ». Le recours au langage Python est ici systématique pour illustrer et
compléter les études théoriques par des simulations.
Les pages « Cap vers le bac » s’enchaînent de la façon suivante :
– une page « Grand Oral » qui s’intéresse à la question suivante : « Comment les
mathématiques permettent-elles de construire et d’interpréter des sondages ? » ;
– une page « Sujet commenté » qui présente un exercice classique de Bac avec sa
solution ;
– les deux dernières pages « Pour se préparer à l’écrit » qui comportent six sujets
de Bac dont deux sont corrigés et qui permettent de travailler toutes les capacités du
chapitre.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 438


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B Se tester pour un bon départ


1 a. Vrai.
b. Faux.
c. Faux.

2 1. Ensemble des valeurs : {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}.


1
𝑃(𝑋 = 𝑘) = pour k entier, 1 ≤ k ≤ 6.
6
1
2. 𝑃(𝑋 ∈ A) = 𝑃(𝑋 = 3) + 𝑃(𝑋 = 4) + 𝑃(𝑋 = 5) = 2.
3. |𝑋 − 3| ≤ 1 ⇔ 2 ≤ 𝑋 ≤ 4.
1
𝑃(𝑋 ∈ B) = 𝑃(𝑋 = 2) + 𝑃(𝑋 = 3) + 𝑃(𝑋 = 4) = .
2

3 1.

1 24 8 2
2. 𝑃(𝑇 = 0) = 3 . 𝑃(𝑇 = 1) = 45
=
15
. 𝑃(𝑇 = 2) =
15
.

2
4 1. 𝑛 = 5. 𝑃 = 5.
2. 𝑃(𝑋 = 2) ≈ 0,346.
3. 𝑃(𝑋 ≥ 4) ≈ 0,087.

5 1. Réponse c.
2. Réponse d.

6
𝐸(𝐷) = 3; 𝑉(𝐷) = 1.

7 a. Faux.
b. Vrai.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 439


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C Activités
Activité 1 Jeux de cartes en double
Le fichier texte de cette activité est disponible dans le manuel numérique enseignant ou
sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à
votre guise.
Erratum : Dans certains manuels, la question 4. b. est incorrecte, il faut lire « En
déduire P(Z = 2), puis la loi de Z. »
1. Les valeurs prises par X sont 0, 1 et 2.
Les valeurs prises par Y sont 0 et 1.
Les valeurs prises par Z sont 0, 1, 2 et 3.
1 3 1
2. Loi de X : 𝑃(𝑋 = 0) = 2 , 𝑃(𝑋 = 1) = 8 , 𝑃(𝑋 = 2) = 8.
3 1
Loi de Y : 𝑃(𝑌 = 0) = 4 . 𝑃(𝑌 = 1) = 4.
3. a. L’événement {Z = 0} est égal à l’événement {X = 0 et Y = 0}.
b. Les deux tirages étant indépendants,
3
𝑃(𝑋 = 0 et 𝑌 = 0) = 𝑃(𝑋 = 0) × 𝑃(𝑌 = 0) = .
8
c. L’événement {Z = 3} est égal à l’événement {X = 2}et {Y = 1}.
Les deux tirages étant indépendants,
1
𝑃(𝑋 = 2 et 𝑌 = 1) = 𝑃(𝑋 = 2) × 𝑃(𝑌 = 1) = .
32
4. a. L’événement {Z = 1} est égal à l’union des événements incompatibles
{X = 1 et Y = 0} et {X = 0 et Y = 1}.
Donc 𝑃(𝑍 = 1) = 𝑃(𝑋 = 1 et 𝑌 = 0) + 𝑃(𝑋 = 0 et 𝑌 = 1).
3
×3 9
Comme les tirages sont indépendants, 𝑃(𝑋 = 1 et 𝑌 = 0) = 8
4
= 32
et
1 1 1 13
𝑃(𝑋 = 0 et 𝑌 = 1) = 2
× 4 = 8. Ainsi 𝑃(𝑍 = 1) = 32
.
3
4. b. 𝑃(𝑍 = 2) = 1– (𝑃(𝑍 = 0) + 𝑃(𝑍 = 1) + 𝑃(𝑍 = 3)) = 16
.
La loi de Z est donnée ci-dessous :
Zi 0 1 2 3
3 13 3 1
P(Z = zi)
8 32 16 32
5 31
5. 𝐸(𝑋) = 8. 𝑉(𝑋) = .
64
1 3
𝐸(𝑌) = 4. 𝑉(𝑌) = .
16
7 43
𝐸(𝑍) = 8. 𝑉(𝑍) = .
64
On constate que E(Z) = E(X) + E(Y) et que V(Z) = V(X) + V(Y).

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 440


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Activité 2 Tombola de clés USB


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sur le site enseignant indice.editions-bordas.fr afin de la compléter et/ou la modifier à
votre guise.
1. Les valeurs prises par S sont 20, 40 et 60.
2 3
2. a. 𝑃(𝑋 = 10) = ; 𝑃(𝑋 = 30) = .
5 5
2 3 2 3
b. 𝐸(𝑋) = 10 × 5 + 30 × 5
= 22. 𝑉(𝑋) = 122 × 5 + 82 × 5 = 96.
3. a. On désigne par D l’événement « tirer une clé à dix euros » et par
T l’événement «tirer une clé à trente euros».
b. 𝑃(𝑌 = 10) = 𝑃(𝑋 = 10 et 𝑌 = 10) + 𝑃(𝑋 = 30 et 𝑌 = 10)
= 0,4 × 0,25 + 0,6 × 0,5 = 0,4.
c.
yi 10 30
P(Y = yi) 0,4 0,6
d. Y suit la même loi que X.
𝐸(𝑌) = 22 ; V(Y) = 96.
2 1 1
4. a. 𝑃(𝑆 = 20) = 𝑃(𝑋 = 10 et 𝑌 = 10) = 5
×4 = 10
.
3 1 3
𝑃(𝑆 = 60) = 𝑃(𝑋 = 30 et 𝑌 = 30) = × = .
5 2 10
b.
si 20 40 60
P(S = si) 0,1 0,6 0,3
c. 𝐸(𝑆) = 20 × 0,1 + 40 × 0,6 + 60 × 0,3 = 44.
𝑉(𝑆) = 242 × 0,1 + 42 × 0,6 + 162 × 0,3 = 144.
On constate que E(S) = E(X) + E(Y) mais que V(S) n’est pas égal à V(X) + V(Y).

Activité 3 Échantillons et chiens de traîneau


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1. 𝐸(𝑋) = 0 × 0,1 + 1 × 0,2 + 2 × 0,4 + 3 × 0,3 = 1,9.
𝑉(𝑋) = (−1,9)2 × 0,1 + (−0,9)2 × 0,2 + 0,12 × 0,4 + 1,12 × 0,3 = 0,89.
2.a. Il y a 4 possibilités le premier jour, et 4 possibilités le deuxième,
donc 4 × 4 = 16 possibilités.
Les échantillons possibles sont (a, b), avec a et b entiers variant de 0 à 3.
b. Pour l’échantillon (a, b), X₁ = a et X₂ = b.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 441


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

c. P(X₁ = a) = P((a, 0)) + P((a, 1)) + P((a, 2)) + P((a, 3)).


Comme les deux tirages sont indépendants, 𝑃((𝑎, 𝑏)) = 𝑃(𝑋 = 𝑎) × 𝑃(𝑋 = 𝑏), donc
𝑃(𝑋₁ = 𝑎) = 𝑃(𝑋 = 𝑎) × (𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2) + 𝑃(𝑋 = 3))
= 𝑃(𝑋 = 𝑎).
De même P(X₂ = b) = P(X = b).
On constate que les variables aléatoires X₁ et X₂ suivent la même loi que X.
d. La loi de M₂ est la suivante :
mi 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3

P(M = mi) 0,01 0,04 0,12 0,22 0,28 0,24 0,09


On en déduit : E(M₂) = 1,9 et V(M₂) = 0,445.
1
On constate que E(M₂) = E(X) et que 𝑉(𝑀2 ) = 2 𝑉(𝑋).

Activité 4 Un texte de Tchebychev


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1. a. On a E(X) = x₁ p₁ + x₂ p₂ + x₃ p₃
V(X) = (x₁ – E(X))²p₁ + (x₂ – E(X))²p₂ + (x₃ – E(X))²p₃.
b. On a (xi – E(X))² = xi² – 2xiE(X) + E(X)² pour i entre 1 et 3. On a :
𝑉(𝑋) = ∑3𝑖= 1 𝑝𝑖 (𝑥𝑖2 − 2𝑥𝑖 𝐸(𝑋) + 𝐸(𝑋)2 ) soit
3 3 3 3

𝑉(𝑋) = ∑ 𝑝𝑖 𝑥𝑖2 − 2𝐸(𝑋) ∑ 𝑝𝑖 + 𝐸(𝑋) ∑ 𝑝𝑖 = ∑ 𝑝𝑖 𝑥𝑖2 − 2𝐸(𝑋)2 + 𝐸(𝑋)2


2

𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1


2. a. « a + b + c + … » représente l’espérance de la somme des variables aléatoires x, y,
z...
b. « a₁ + b₁ + c₁ + … » représente « E(x²) + E(y²) + E(z²) + ... » la somme des espérances
des carrés des variables aléatoires x, y, z…, c’est-à-dire l’espérance de leur somme.
« a² + b² + c² + … » représente la somme des carrés des espérances des variables
aléatoires x, y, z…
c. D’après la formule établie en 1.b,«√𝑎1 + 𝑏1 + 𝑐1 + … − 𝑎2 − 𝑏2 − 𝑐2 − ⋯
représente l’écart-type de la somme des variables aléatoires x, y, z…
d. En utilisant la variable aléatoire Sn, les quantités x + y + z + …, a + b + c + … et
√𝑎1 + 𝑏1 + 𝑐1 + . . . −𝑎2 − 𝑏 2 − 𝑐 2 −. . . deviennent respectivement 𝑆𝑛 , 𝐸(𝑆𝑛 ) et 𝜎(𝑆𝑛 ).
Le texte s’intéresse à la probabilité que 𝑆𝑛 soit encadré par 𝐸(𝑆𝑛 ) − 𝛼𝜎(𝑆𝑛 ) et
1
𝐸(𝑆𝑛 ) + 𝛼𝜎(𝑆𝑛 )et la minore par 1– 𝛼2 .
e. L’événement {|𝑆𝑛 − 𝐸(𝑆𝑛 )| > 𝛼𝜎(𝑆𝑛 )} est l’événement contraire de
l’événement {𝐸(𝑆𝑛 ) − 𝛼𝜎(𝑆𝑛 ) ≤ 𝑆𝑛 ≤ 𝐸(𝑆𝑛 ) + 𝛼𝜎(𝑆𝑛 )}

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 442


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1 1
donc 𝑃(|𝑆𝑛 − 𝐸(𝑆𝑛 )| > 𝛼𝜎(𝑆𝑛 )) ≤ 1– (1– 𝛼2), soit 𝑃(|𝑆𝑛 − 𝐸(𝑆𝑛 )| > 𝛼𝜎(𝑆𝑛 )) ≤ 𝛼2,
1
3. Le résultat devient 𝑃(|𝑆𝑛 | > 3) ≤ 9.La probabilité que 𝑆𝑛 prenne ses valeurs en dehors
1
de l’intervalle [– 3 ; 3] est inférieure ou égale à 9.

D Exercices
Automatismes et rituels
9 5 17 7
1 a. − . b. 2. c. 15. d. 6.
4

2 a. Vrai. b. Vrai. c. Faux. d. Faux.

3 a. 7. b. 6. c. 12.

4 a. 𝐴 = 𝑥 2 + 3𝑥 − 4. b. 𝐵 = 4𝑥 3 − 𝑥.

40 16
5 a. 𝑥 = 0 b. 𝑥 = −4 c.𝑥 = d. 𝑥 =
3 3

3
6 a. 𝑥 < . b. 𝑥 ∈ [−√7; √7].
2
c. 𝑥 ∈ [−4 ; 0] ∪ [4; + ∞[ d. x < 9.

𝑥 = 2,1 𝑥= −2
7 1.{ 2. { 𝑦 = 1
𝑦 = − 3,2

1 1
8 1. 𝑐 = 𝑎+𝑏
– 1. 2. 𝑎 = 𝑐+1
− 𝑏.

9 Erratum : dans certains manuels, la question c est incorrecte, il remplacer


«−𝑥 2 − 𝑥 − 56» par «𝑥²– 𝑥 − 56».
a. 𝐴 = (𝑥 − 1)(2𝑥 − 3). b. 𝐵 = 𝑥 2 (3 − 4𝑥)(3 + 4𝑥).
7−2 √7 + 2
c. 𝐶 = −(𝑥 2 + 𝑥 + 56). d. 𝐷 = 3𝑥 (𝑥 − √ 3 ) (𝑥 + 3
).

1 1
10 a. Deux solutions, 3 et − 2.
b. Deux solutions :−3 − √3 et -3 + √3.

11 1. Réponse c. 2. Réponse c. 3. Réponse b.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 443


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12 À partir des coefficients des deux équations, on détermine un vecteur directeur de


chaque droite. On détermine alors si les vecteurs sont colinéaires. Dans ce cas, les
droites sont parallèles. Dans le contraire, elles ne le sont pas.

13 Elles sont perpendiculaires, car leurs vecteurs directeurs de coordonnées respectives


(4 ; 2) et (– 3 ; 6) sont orthogonaux : le produit scalaire 4 × (−3) + 2 × 6 est nul.

14 𝑑: 𝑦 = 2. 𝑓: 𝑦 = 3𝑥 – 3.
1 2 −1
𝑔: 𝑦 = 3
𝑥 + 3.
ℎ∶𝑦 = 2
𝑥 – 1.

15 a. L’ensemble des solutions est égal à l’union des intervalles [−4; 1]et [3; 5].
b. L’ensemble des solutions est l’union des intervalles [– 4 ; – 3[ et ]−1; 4[.

Pour maîtriser les bases


16 1. Vrai.
2. Faux, elle prend les valeurs 1, 3 et 5.

17 La variable aléatoire X + Y prend les valeurs 1, 2, 3, 4 et 5.

18 1. Z prend les valeurs 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 et 12.


2. {Z = 12}correspond à l’événement « on obtient 6 sur la face supérieure du premier dé
et on obtient 6 sur la face supérieure du second dé ».
3. L’événement {Z = 11} est égal à l’événement {(X = 5 et Y = 6) ou (X = 6 et Y = 5)}.
On peut l’interpréter comme « obtenir 5 avec l’un des deux dés, et 6 avec l’autre ».

19 1. Y prend les valeurs 3, 6 et 9.


2. P(Y = 3) = P(X = 1) = 0,2.
P(Y = 6) = P(X = 2) = 0,3.
3. P(Y = 9) = P(X = 3) = 1 – (P(X = 2) + P(X = 1)) = 0,5.

20 Erratum : dans certains manuels, l’énoncé est incomplet. Il faut supposer de plus les
lancers indépendants.
1. L’événement {Z = 0} est égal à {X = 0 et Y = 0}. Comme les lancers sont
indépendants, on a 𝑃(𝑍 = 0) = 𝑃(𝑋 = 0) × 𝑃(𝑌 = 0) = 0,25.
2. a. {𝑍 = 1} est égal à l’union de A et B.
b. Comme A et B sont incompatibles, P(Z = 1) = P(A) + P(B).
Comme X et Y sont indépendantes, 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝑋 = 0) × 𝑃(𝑌 = 1) = 0,25 et

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 444


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𝑃(𝐵) = 𝑃(𝑋 = 1) × 𝑃(𝑌 = 0) = 0,25, d’où 𝑃(𝑍 = 1) = 0,5.

21 1. Z prend les valeurs 1, 2 et 3.


2. {Z = 1} = {X = 1 et Y = 0}. Comme X et Y sont indépendantes,
𝑃(𝑍 = 1) = 𝑃(𝑋 = 1) × 𝑃(𝑌 = 0) = 0,1 × 0,8 = 0,08.
3. {Z = 3} = {X = 2 et Y = 1}. Comme X et Y sont indépendantes,
𝑃(𝑍 = 3) = 𝑃(𝑋 = 2) × 𝑃(𝑌 = 1) = 0,18.
4. 𝑃(𝑍 = 2) = 1 − 𝑃(𝑍 = 1) − 𝑃(𝑍 = 3) = 1– 0,08– 0,18 = 0,74.

22 1. S représente la somme d’argent obtenue chaque semaine au total par Rico.


2. S prend les valeurs 16, 18, 20 et 22.
3. L’événement {𝑆 = 16} est égal à {𝑋 = 8 𝑒𝑡 𝑌 = 8}.
Comme X et Y sont indépendantes,
𝑃(𝑆 = 16) = 𝑃(𝑋 = 8) × 𝑃(𝑌 = 8) = 0,2 × 0,4 = 0,08.
4. a. {S = 18} est égal à l’union de A et B.
b. Comme A et B sont incompatibles, 𝑃(A ∪ B) = 𝑃(A) + 𝑃(B).
Comme X et Y sont indépendantes, 𝑃(A) = 𝑃(𝑋 = 8) × 𝑃(𝑌 = 10) = 0,2 × 0,6 = 0,12 et
𝑃(B) = 𝑃(𝑋 = 10) × 𝑃(𝑌 = 8) = 0,7 × 0,4 = 0,28.
On trouve : P(S = 18) = 0,12 + 0,28 = 0,4.

23 1. Vrai. 2. Vrai. 3. Faux. 4. Faux.

24 Réponse a.

25 1. X et Y sont indépendantes, donc V(X + Y) = V(X) + V(Y) = 3² + 4² = 25.


𝜎(𝑋 + 𝑌) = √𝑉(𝑋 + 𝑌) = 5.
2. V(2X – Y) = V(2X) + V(– Y) = 2² V(X) + (– 1)² V(Y) = 4V(X) + V(Y) = 52.
3. V(– 3X + 1) = V(– 3X) = (– 3)² V(X) = 81.

26 1. Le chiffre d’affaires d’une semaine est associé à Y = X + X + X + X + X + X + X.


2. E(Y) = 7 E(X) = 840.

27 1. La variable aléatoire Z représente le temps d’achèvement de la succession des


deux tâches A et B.
2. On a E(Z) = E(X + Y) = E(X) + E(Y) = 22 + 25 = 47.
Comme X et Y sont indépendantes, on a V(Z) = V(X + Y) = V(X) + V(Y) = 3 + 4 = 7.
L’écart-type est donc : 𝜎(𝑍) = √𝑉(𝑍) = √7.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 445


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28 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.

29 1. 𝐸(𝑆50 ) = 50 ; 𝐸(𝑋) = 20 × 50 = 1 000.


1 5
2. 𝑉(𝑀200 ) = 200
; 𝑉(𝑋) =
200
= 0,025.

30 L’espérance est égale à np soit 20 × 0,1 = 2.


La variance est égale à 𝑛𝑝(1 − 𝑝) soit 20 × 0,1 × 0,9 = 1,8.

31 L’espérance est égale à np soit 100 × 0,2 = 20.


L’écart-type est égal à √𝑛𝑝(1 − 𝑝) soit √100 × 0,2 × 0,8 = 4.

32 L est la variable aléatoire somme d’un échantillon de taille 2 de la loi de C.


𝐸(𝐿) = 2𝐸(𝐶) = 2 × 250 = 500 et 𝑉(𝐿) = 2𝑉(𝐶) = 2 × 4 = 8.

33 1. La masse d’un lot est la somme des valeurs prises par Y sur 16 tirages
indépendants de la variable aléatoire Y, il s’agit donc de la variable aléatoire :
𝑆16 = 𝑌 + 𝑌 + … + 𝑌 (16 fois).
2. 𝐸(𝑆16 ) = 16𝐸(𝑌) = 16 × 125 = 2000.
3. 𝑉(𝑆16 ) = 16𝑉(𝑌) = 16𝜎(𝑌)2 = 16 × 1,22.
𝜎(𝑆16 ) = √𝑉(𝑆16 ) = √16 × 1,2² = 4 × 1,2 = 4,8.

34 1. Pour tout entier naturel 𝑛 non nul, 𝐸(𝑀𝑛 ) = 𝐸(𝑋) = 2.


(𝑋) 𝜎(𝑋)
2. Pour tout entier naturel n non nul,𝜎(𝑀𝑛 ) = √𝑉 (𝑀𝑛 ) = √𝑉 𝑛 = √𝑛
.
𝜎(𝑋) 0,1
Avec 𝑛 = 100, 𝜎(𝑀100 ) = √100
=
10
= 0,01.
𝜎(𝑋) 0,1
Avec 𝑛 = 10 000, 𝜎(𝑀10 000) = √10 000
=
100
= 0,001.

35 𝐸(𝑀400 ) = 𝐸(𝑋) = 92.


𝜎(𝑋) 7
𝜎(𝑀400 ) = = = 0,35.
√400 20

36 1. Pour tout 𝛼 > 0, l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev s’écrit 𝑃(|𝑋– 𝜇| ≥ 𝛼) ≤ 𝑉(𝑋)


𝛼2
.

Avec 𝛼 = 1 on a 𝑃(|𝑋– 10| ≥ 1) ≤ 0,5


12
soit 𝑃(|𝑋– 10| ≥ 1) ≤ 0,5.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 446


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2. On a 0 ≤ 𝑃(|𝑀𝑛 | ≥ 1) et, d’après l’inégalité de concentration, 𝑃(|𝑀𝑛 | ≥ 1) ≤ 𝑉(𝑋)


𝑛
.

Quand n tend vers l’infini, 𝑉(𝑋)


𝑛
tend vers 0.
Par le théorème des gendarmes, 𝑃(|𝑀𝑛 | ≥ 1) a pour limite zéro.

37 Pour tout 𝛼 > 0, l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev s’écrit 𝑃(|𝑋– 𝜇| ≥ 𝛼) ≤ 𝑉(𝑋)


𝛼2
. Avec
0,2
𝛼 = 0,5, on obtient 𝑃(|𝑋– 1| ≥ 0,5) ≤ 0,5 2 soit 𝑃(|𝑋– 1| ≥ 0,5) ≤ 0,8.

38 1. Par l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev avec δ = 0,15 :


𝜎(𝑋)2
𝑃(|𝑋 − 1,5| ≥ 0,15) ≤ < 0,22.
0,152

2. Avec l’événement contraire :


P(1,35 < X < 1,65) = 1 – P(|X – 1,5| ≥ 0,15) > 1 – 0,22 soit P(1,35 < X < 1,65) > 0,78.

39 Errata : Dans certains manuels, certaines questions sont incorrectes :


Question 1. c : remplacer 0,24 par 2,4.
Question 2 : remplacer 0,06 par 0,6.
Question 3. b : remplacer 0,94 par 0,4.
1. a. X désigne le nombre de jetons bleus dans une répétitions de 10 tirages
indépendants de probabilité de succès 0,4, elle suit donc une loi binomiale de
paramètres 𝑛 = 10 et 𝑝 = 0,4.
b. L’espérance de X est 𝑛𝑝 = 10 × 0,4 = 4.
c. La variance de X est 𝑛𝑝(1 − 𝑝) = 10 × 0,4 × 0,6 = 2,4.
2. Pour toute variable aléatoire X et tout nombre 𝛼 > 0, on a 𝑃(|𝑋 − 𝐸(𝑋)| ≥ 𝛼) ≤ 𝑉(𝑋)
𝛼2
.

Avec 𝛼 = 2, 𝐸(𝑋) = 4 et 𝑉(𝑋) = 2,4, on obtient 𝑃(|𝑋 − 4| ≥ 2) ≤ 2,4


22

soit 𝑃(|𝑋 − 4| ≥ 2) ≤ 0,6.


3. a. L’événement contraire de {|𝑋 − 4| ≥ 2} est l’événement {|𝑋 − 4| < 2}.
b. 𝑃(|𝑋 − 4| > 2) = 1– 𝑃(|𝑋 − 4| ≤ 2) d’où 𝑃(|𝑋 − 4| > 2) ≥ 1– 0,6
soit 𝑃(|𝑋 − 4| > 2) ≥ 0,4.

1
40 1. L’inégalité de concentration appliquée à 𝑀𝑛 donne 𝑃(|𝑀𝑛 | ≥ 4) ≤ 42 𝑛.
Comme 412𝑛 ≤ 4𝑛
1 1
on a bien 𝑃(|𝑀𝑛 | ≥ 4) ≤ 4𝑛 .

2. Réponse b.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 447


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Pour s’entraîner
41
𝒛𝒊 0 1 2 3 4 5 6
1 5 2 1 1 1 1
𝑷(𝒁 = 𝒛𝒊 )
6 36 9 6 6 12 18

42 • Loi de X :
𝒙𝒊 0 1

4 3
𝑷(𝑿 = 𝒙𝒊 )
7 7
• Loi de Y :
𝑃(𝑌 = 1) = 𝑃(𝑋 = 1 et 𝑌 = 1) + 𝑃(𝑋 = 0 et 𝑌 = 1) car les événements sont
incompatibles.
3 1 11
𝑃(𝑋 = 1 𝑒𝑡 𝑌 = 1) = × 3 car X et Y sont indépendantes, d’où 𝑃(𝑌 = 1) = .
7 21
10
𝑃(𝑌 = 0) = 1– 𝑃(𝑌 = 1) = .
21
• Loi de Z :
𝒛𝒊 0 1 2
4 2 1
𝑷(𝒁 = 𝒁𝒊 )
21 3 7

43 Z prend les valeurs −1, 0 et 1.


𝑃(𝑍 = −1) = 𝑃(𝑋 = 0 et 𝑌 = −1) = 0,1.
𝑃(𝑍 = 1) = 𝑃(𝑋 = 1 et 𝑌 = 0) = 0,2.
𝑃(𝑍 = 0) = 1 − 𝑃(𝑍 = −1) – 𝑃(𝑍 = 1) = 1 – 0,1 – 0,2 = 0,7.

44 1. • Loi de X :
𝒙𝒊 1 2

𝑷(𝑿 = 𝑿𝒊 ) 0,5 0,5

• Loi de Y :
𝒚𝒊 1 2 3

𝑷(𝒀 = 𝒚𝒊 ) 0,25 0,25 0,5

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 448


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2. Loi de Z :
𝒛𝒊 2 3 4 5

𝑷(𝒁 = 𝒛𝒊 ) 0,125 0,25 0,375 0,25

45 1. {Z = 1}est l’union des deux événements incompatibles {X = 1 et Y = 0}et


{X = 0 et Y = 1}.
Comme X et Y sont indépendantes ,
1 3 1
𝑃(𝑋 = 1 et 𝑌 = 0) = 𝑃(𝑋 = 1) × 𝑃(𝑌 = 0) = × =
3 4 4
2 1 1
et 𝑃(𝑋 = 0 et 𝑌 = 1) = 𝑃(𝑋 = 0) × 𝑃(𝑌 = 1) = × 4 = 6.
3
1 1 5
On trouve : 𝑃(𝑍 = 1) = + = .
4 6 12
2. 𝑃(𝑍 = 0) = 𝑃(𝑋 = 0 𝑒𝑡 𝑌 = 0).
Comme X et Y sont indépendantes, ceci est égal à :
2 3 1
𝑃(𝑋 = 0) × 𝑃(𝑌 = 0) = × = .
3 4 2
5 1 1
𝑃(𝑍 = 2) = 1 − 𝑃(𝑍 = 0) − 𝑃(𝑍 = 1) = 1– – = .
12 2 12

La loi de 𝑍 est telle que :


𝒛𝒊 0 1 2
1 5 1
𝑷(𝒁 = 𝒛𝒊 )
2 12 12
𝑃(𝑋 = 1 et 𝑍 = 1) 𝑃(𝑋 = 1 et 𝑌 = 0) 3
3. 𝑃𝑍 = 1 (𝑋 = 1) = = = 5.
𝑃(𝑍 = 1) 𝑃(𝑍 = 1)
𝑃(𝑋 = 1 et 𝑍 = 2) 𝑃(𝑋 = 1 et 𝑌 = 1) 1
4. 𝑃𝑋 = 1 (𝑍 = 2) = = = 𝑃(𝑌 = 1) = 4.
𝑃(𝑋 = 1) 𝑃(𝑋 = 1)

46 1. Faux. 2. Faux. 3.Vrai.

47 L’événement {X + Y = 1} correspond à la réalisation de l’un ou l’autre des


événements incompatibles {X = 0 et Y = 1} et {X = 1 et Y = 0}.
La variable aléatoire X suit la loi binomiale de paramètres n et p.
On a ainsi 𝑃(𝑋 = 0) = (1 − 𝑝)𝑛 et 𝑃(𝑋 = 1) = 𝑛𝑝(1 − 𝑝)𝑛−1 .
De plus, 𝑃𝑋 = 0 (𝑋 = 0𝑒𝑡𝑌 = 1) = 𝑛𝑝(1 − 𝑝)𝑛−1 car il s’agit de la probabilité
d’obtenir un succès parmi n épreuves de Bernoulli de paramètre p, et
𝑃𝑋 = 1 (𝑋 = 1 et 𝑌 = 0) = (1 − 𝑝)𝑛−1 car il s’agit cette fois de la probabilité de
n’obtenir aucun succès dans la répétition de n – 1 épreuves de Bernoulli de paramètre p.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 449


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On trouve donc :
𝑃(𝑋 + 𝑌 = 1)
= 𝑃(𝑋 = 0) × 𝑃𝑋 = 0 (𝑋 = 0 𝑒𝑡 𝑌 = 1) + 𝑃(𝑋 = 1) × 𝑃𝑋 = 1 (𝑋 = 1 et 𝑌 = 0)
= (1 − 𝑝)𝑛 × 𝑛𝑝(1 − 𝑝)𝑛−1 + 𝑛𝑝(1 − 𝑝)𝑛−1 × (1 − 𝑝)𝑛−1
= 𝑛𝑝(1 − 𝑝)2𝑛−2 (2 − 𝑝).

48 1.
𝐸(𝑋) = 0 × 0,02 + 1 × 0,06 + 2 × 0,08 + 3 × 0,25 + 4 × 0, + 5 × 0,13 + 6 ×
0,12 + 7 × 0,08 + 8 × 0,06
= 4,18.
𝜎(𝑋) ≈ √3,688 ≈ 1,92.
Le nombre annuel d’appartements vendus est donné par la variable aléatoire :
𝐴 = 𝑋 + 𝑋 + . . . + 𝑋 (12 fois) dont l’espérance est E(A) = 12E(X) = 50,16 et la
variance est 𝑉(𝐴) = 12𝑉(𝑋) ≈ 23,044. Ainsi 𝜎(𝐴) = √𝑉(𝐴) ≈ 4,8.
2. Le bénéfice annuel est donné par la variable aléatoire 𝐵 = 1 000𝐴 − 50 000.
𝐸(𝐵) = 1 000𝐸(𝐴𝑋) − 50 000 = 160 et la variance est :
𝑉(𝐵) = 1 0002 𝑉(𝐴) ≈ 23 043 740.

49 1.La durée de ses trajets pour une journée est donnée par la variable aléatoire :
J = D + D, la durée de ses trajets pour une semaine est donnée par la variable aléatoire :
S = J + J + J + J + J.
La variable aléatoire A donnant la durée annuelle de ses trajets est donnée par :
A = S + S + ... + S (46 fois) donc A est la somme de 46 × 5 × 2 = 460 tirages de la
variable aléatoire D, correspondant à 460 trajets.
2. Pour calculer l’espérance de A, on applique 459 fois la formule :
E(X + Y) = E(X) + E(Y) pour obtenir E(A) = E(D) + E(D) + ... + E(D) = 460 E(D).
On obtient l’écart-type comme la racine carrée de la variance V(D) elle-même calculée
en appliquant 459 fois la formule V(X + Y) = V(X) + V(Y), valable quand les variables
aléatoires X et Y sont indépendantes.
On obtient ici V(A) = 460V(D).

1
50 La loi de X est donnée par 𝑃(𝑋 = 𝑘) = pour tout k appartenant à l’ensemble
6
{1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6}.
1 1 1 1 1 1
𝐸(𝑋) = 1 × + 2 × + 3 × + 4 × + 5 × + 6 ×
6 6 6 6 6 6
1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6
=
6
21
= = 3,5.
6
Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 450
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1 1 1 1 1
𝑉(𝑋) = (−2,5)2 × + (−1,5)2 × + (−0,5)2 × + (0,5)2 × + (1,5)2 ×
6 6 6 6 6
1 17,5
+ (2,5)2 ×
6 6
≈ 2,92.

1 1 1
51 1. 𝐸(𝑋) = 1 × 𝑛 + 2 × 𝑛 + … + 𝑛 × 𝑛
1 + 2 + …+ 𝑛
=
𝑛
𝑛(𝑛 + 1) 1
= ×
2 𝑛
𝑛 + 1
= .
2
2. a. Pour n = 1 : 1² + 2² + ... + n² = 1² = 1, et d’autre part
1×2×3
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)6 = = 1.
6
La formule est vraie pour n = 1.
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
En supposant 𝑛 ≥ 1 et 1² + 2² + . . . + 𝑛² = , alors
6
12 + 22 + … + 𝑛2 + (𝑛 + 1)2
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1)
= + (𝑛 + 1)2
6
𝑛(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1)2
=
6
(𝑛 + 1)(𝑛(2𝑛 + 1) + 6(𝑛 + 1))
=
6
(𝑛 + 1)(2𝑛2 + 7𝑛 + 6)
=
6
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(2(𝑛 + 1) + 1)
= .
6
L’égalité est héréditaire, donc vraie pour tout n d’après le principe de récurrence.
b. Soit e = E(X).
𝑛+1
On a alors 𝑒 = .
2
1 1 1
Ainsi, 𝑉(𝑋) = (1 − 𝑒)2 × 𝑛 + (2 − 𝑒)2 × 𝑛 + … + (𝑛 − 𝑒)2 × 𝑛.
Pour tout entier k, (𝑘 − 𝑒)2 = 𝑘 2 − 2𝑘𝑒 + 𝑒 2 ,
12 + 22 + … + 𝑛2 1+2+…+𝑛 𝑛e2
ce qui donne 𝑉(𝑋) = 𝑛
-2e 𝑛
+ 𝑛
en regroupant les termes.
(𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) (𝑛 + 1)(𝑛−1)
On trouve 𝑉(𝑋) = – (𝑛 + 1)𝑒 + 𝑒 2 = .
6 12
3. E(X + Y) = E(X) + E(Y) = n + 1.
(𝑛 + 1)(𝑛−1)
Comme X et Y sont indépendantes, 𝑉(𝑋 + 𝑌) = 𝑉(𝑋) + 𝑉(𝑌) = .
6

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 451


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52 1. 𝐸(𝐷) = 0 × 0,1 + 1 × 0,35 + 2 × 0,25 + 3 × 0,15 + 4 × 0,15 = 1,9.


𝑉(𝐷) = (−1,9)2 × 0,1 + (−0,9)2 × 0,35 + 0,12 × 0,25 + 1,12 × 0,15 + 2,12
× 0,15
= 1,49.
𝜎(𝐷) = √𝑉(𝐷) = √1,49 ≈ 1,22.
2. X = D + D. La loi de X est :
𝒙𝒊 0 1 2 3 4 5 6 7 8

𝑷(𝑿 = 𝒙𝒊 ) 0,01 0,07 0,172 5 0,205 0,197 5 0,18 0,097 5 0,045 0,022 5
3. E(X) = E(D + D) = E(D) + E(D) = 3,8.
Comme les deux périodes sont indépendantes,
𝑉(𝑋) = 𝑉(𝐷 + 𝐷) = 𝑉(𝐷) + 𝑉(𝐷) = 2,98.
Donc𝜎(𝑋) = √𝑉(𝐷) = √2,98 ≈ 1,73.

53 Le nombre de voyageurs qui repartent est représenté par la variable aléatoire :


N = X – Y + Z.
On a E(N) = E(X) – E(Y) + E(Z) = 40 – 30 + 100 = 110.
Comme les trois variables aléatoires sont indépendantes,
𝑉(𝑍) = 𝑉(𝑋 − 𝑌 + 𝑍)
= 𝑉(𝑋) + 𝑉(−𝑌) + 𝑉(𝑍)
= 𝑉(𝑋) + 𝑉(𝑌) + 𝑉(𝑍).
𝑉(𝑋) = 𝜎(𝑋)2 = 81, 𝑉(𝑌) = 𝜎(𝑌)2 = 144 et 𝑉(𝑍) = 𝜎(𝑍)2 = 400.
On obtient 𝑉(𝑍) = 81 + 144 + 400 = 625, d’où 𝜎(𝑁) = √625 = 25.

2
54 1. X suit la loi binomiale de paramètres n = 6 et 𝑝 = 3.
2. a. Son temps de parcours est constitué du temps mis pour parcourir 3 km à 15 km/h,
3
soit 15 × 60 = 12 minutes, auquel on ajoute 5 × 1,5 minutes d’attente aux 5 feux qui
ne sont pas verts, soit 7,5 minutes.
Le temps total mis est ainsi 12 + 7,5 = 19,5 minutes soit 19 minutes 30 secondes.
b. 𝑇 = 12 + 1,5 × (6 − 𝑋) = −1,5𝑋 + 21.
2
c. Par linéarité de l’espérance, 𝐸(𝑇) = −1,5𝐸(𝑋) + 21𝐸(𝑋) = 𝑛𝑝 = 6 × 3 = 4.
On a donc 𝐸(𝑇) = −1,5 × 4 + 21 = 15.
𝑉(𝑇) = (−1,5)2 × 𝑉(𝑋).
2 1 4
Comme 𝑉(𝑋) = 𝑛𝑝(1 − 𝑝) = 6 × 3 × 3 = 3,
4
on obtient 𝑉(𝑇) = (−1,5)2 × 3 = 3.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 452


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6
3. 𝑇 ≤ 15 s’écrit aussi −1,5𝑋 + 21 ≤ 15, qui équivaut à 𝑋 ≥ 1,5 soit 𝑋 ≥ 4.
𝑃(𝑇 ≤ 15) = 𝑃(𝑋 ≥ 4) ≈ 0,68.

55 1. Le nombre de véhicules loués prend les valeurs 0,1,2 et 3.


𝑃(𝑌 = 𝑘) = 𝑃(𝑋 = 𝑘) pour 𝑘 ∈ {0,1,2}. Ainsi Y a pour loi :
𝒚𝒊 0 1 2 3

𝑷(𝒀 = 𝒚𝒊 ) 0,22 0,37 0,24 0,17


2. 𝐸(𝑌) = 1,36. 𝑉(𝑌) ≈ 1,01.
3. a. On a 𝐵 = 50𝑌– 3 × 10 – 10𝑌 = 40𝑌– 30.
b. Par linéarité de l’espérance,
𝐸(𝐵) = 𝐸(40𝑌 − 30) = 40𝐸(𝑌) − 30 = 40 × 1,36 – 30 = 24,4.
𝑉(𝐵) = 402 𝑉(𝑌) ≈ 1 617.

56 1. a. X suit la loi binomiale de paramètre n = 40 et p = 0,1.


b. X a pour espérance E(X) = np = 4.
Le profit annuel en euros est donné par la variable aléatoire – 100X + 800.
Par la linéarité de l’espérance,
𝐸(−100𝑋 + 800) = −100𝐸(𝑋) + 800 = −400 + 800 + 400.
Le profit annuel moyen est de 400 euros.
c. La proposition est défavorable au vendeur si et seulement si −100𝑋 + 800 ≤ 0,
qui équivaut à 𝑋 ≥ 8.
Avec la calculatrice, 𝑃(− 100𝑋 + 800 ≤ 0) = 𝑃(𝑋 ≥ 8) ≈ 0,04.
2. a. La variable aléatoire X suit maintenant la loi binomiale de paramètres n = 10 et
p = 0,1, d’espérance 1.
𝐸(− 100𝑋 + 200) = − 100𝐸(𝑋) + 200 = 100.
Le profit annuel moyen est de 100 euros.
La proposition et défavorable au vendeur si et seulement si −100𝑋 + 200 ≤ 0 ce qui
équivaut à 𝑋 ≥ 2.
La calculatrice donne 𝑃(−100𝑋 + 200) = 𝑃(𝑋 ≥ 2) ≈ 0,26.
b. La proposition du fabricant est largement favorable au premier revendeur.

57 La variable aléatoire X₁ donnant le nombre de pièces défectueuses que compte


l’échantillon de 10 pièces prélevé chaque jour dans la production de la machine M₁.
X₁ suit la loi binomiale de paramètres n = 10 et p = 0,05.
Parmi les 20 pièces prélevées quotidiennement dans la production de la machine M₂, le
nombre de pièces défectueuses est donné par la variable aléatoire X₂ qui suit la loi
binomiale de paramètres n = 20 et p = 0,02.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 453


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Le nombre de pièces défectueuses que compte le prélèvement journalier est donné par la
variable aléatoire X = X₁ + X₂.
On a E(X) = E(X₁) + E(X₂) et, comme X₁ et X₂ sont indépendantes, on a :
V(X) = V(X₁) + V(X₂).
Par ailleurs 𝐸(𝑋1 ) = 10 × 0,05 = 0,5 et 𝑉(𝑋1 ) = 10 × 0,05 × 0,95 = 0,475.
Pour X₂ : 𝐸(𝑋2 ) = 20 × 0,02 = 0,4 et 𝑉(𝑋2 ) = 20 × 0,02 × 0,98 = 0,392.
On en retire E(X) = 0,5 + 0,4 = 0,9 et V(X) = 0,475 + 0,392 = 0,867.
Donc 𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋) ≈ 0,931.

58 1. X, Y et Z suivent des lois binomiales de paramètres respectifs 3 et 0,95 ; 2 et 0,9 ;


1 et 0,8.
2. Ici, 𝐸(𝑋) = 3 × 0,95 = 2,85
𝐸(𝑌) = 2 × 0,9 = 1,8
𝐸(𝑍) = 1 × 0,8 = 0,8
𝑉(𝑋) = 3 × 0,95 × 0,05 = 0,142 5
𝑉(𝑌) = 2 × 0,9 × 0,1 = 0,18
𝑉(𝑍) = 1 × 0,8 × 0,2 = 0,16
3. On a R = X + Y + Z, donc E(R) = E(X) + E(Y) + E(Z) = 2,85 + 1,8 + 0,8 = 5,45.
Comme X, Y et Z sont indépendantes,
V(R) = V(X) + V(Y) + V(Z) = 0,142 5 + 0,18 + 0,16 = 0,482 5.
4. a.

b. La probabilité d’accéder directement à la question « Banco » est égale à P(R = 6).


Or P(R = 6) = P(X = 3 et Y = 2 et Z = 1).
Comme les variables aléatoires X, Y et Z sont indépendantes,
𝑃(𝑅 = 6) = 𝑃(𝑋 = 3) × 𝑃(𝑌 = 2) × 𝑃(𝑍 = 1)
= 0,953 × 0,92 × 0,8 ≈ 0,56.
c. La probabilité de passer par le repêchage est égale à :
𝑃(𝑅 = 5) = 𝑃(𝑋 = 2) × 𝑃(𝑌 = 2) × 𝑃(𝑍 = 1) + 𝑃(𝑋 = 3) × 𝑃(𝑌 = 1)
× 𝑃(𝑍 = 1) + 𝑃(𝑋 = 3) × 𝑃(𝑌 = 2) × 𝑃(𝑍 = 0)
≈ 0,35.
d. La probabilité d’accéder au « Banco » est 𝑃(𝑅 = 6) + 𝑃(𝑅 = 5) × 0,8 ≈ 0,84.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 454


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5. La probabilité de remporter le « Banco » est égale au produit des probabilité d’y


accéder et d’y répondre juste, soit environ 0,84 × 0,4.
On obtient au final environ 0,33 (en utilisant la valeur exacte de la probabilité d’arriver
au banco).

59 1. 𝑋 = 𝑇1 + 𝑇2 + . . . + 𝑇𝑛 .
2. Pour chaque variable aléatoire Ti,
𝑎 𝑏 𝑎 𝑏 𝑎−𝑏
𝑃(𝑇𝑖 = 1) = et 𝑃(𝑇𝑖 = −1) = , d’où 𝐸(𝑇𝑖 ) = – = .
𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏 𝑎+𝑏
𝑎−𝑏
Donc 𝐸(𝑋) = 𝐸(𝑇1 + 𝑇2 + . . . + 𝑇𝑛 ) = 𝐸(𝑇1 ) + 𝐸(𝑇2 ) + . . . + 𝐸(𝑇𝑛 ) = 𝑛 𝑎 + 𝑏.

60 1.
1 1 1 1 1 1
𝐸(𝑋𝑘 ) = 1 × + 2× + 3× + 4× + 5× + 6×
6 6 6 6 6 6
1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6
= = 3,5.
6
1 1 1 1 1
𝑉(𝑋𝑘 ) = (−2,5)2 × + (−1,5)2 × + (−0,5)2 × + (0,5)2 × + (1,5)2 ×
6 6 6 6 6
1
+ (2,5)2 ×
6
35
= ≈ 2,92.
12
2. 𝐸(𝑌𝑖 ) = 0 × 0,5 + 1 × 0,5 = 0,5.
𝑉(𝑌𝑖 ) = (−0,5)2 × 0,5 + 0,52 × 0,5 = 0,25.
3. a. 𝑍 = 𝑋1 + 𝑋2 + 𝑋3 + 𝑌1 + 𝑌2 + 𝑌3 + 𝑌4 + 𝑌5.
b. 𝐸(𝑍) = 𝐸(𝑋1 ) + 𝐸(𝑋2 ) + 𝐸(𝑋3 ) + 𝐸(𝑌1 ) + 𝐸(𝑌2 ) + 𝐸(𝑌3 ) + 𝐸(𝑌4 ) +
𝐸 (𝑌5 )
= 3 × 3,5 + 5 × 0,5 = 13.
Comme toutes les variables aléatoires Xk et Yi sont indépendantes, on a de même
35
𝑉(𝑋) = 3 × 12 + 5 × 0,25 = 10.

61 1. La variable aléatoire Y compte le nombre de cartes à leur place, et Xk vaut 1 si et


seulement si la carte numéro k est à sa place, donc Y est égale à la somme des Xk.
1
2. Chaque carte a une probabilité égale à 52 d’être à sa place, donc
1 51 1
𝐸(𝑋𝑘 ) = 1 × + 0× = .
52 52 52
On en déduit 𝐸(𝑌) = 𝐸(𝑋1 + 𝑋2 + … + 𝑋52 )
= 𝐸(𝑋1 ) + 𝐸(𝑋2 ) + … + 𝐸(𝑋52 )
1
= 52 × 52 = 1.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 455


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62 Erratum : Dans certains manuels, la question 2 est incorrecte : il faut déterminer la


probabilité des événements {Z = 1} et {Z = 2n}.
1
1. Les variables aléatoires X et Y suivent la loi binomiale de paramètres n et 2.
2. {Z = 1}est obtenu comme l’union de deux événements incompatibles
{X = 1 et Y = 0} et {X = 0 et Y = 1}.
Comme X et Y sont indépendantes,
1 𝑛 1 𝑛 𝑛
𝑃(𝑋 = 1 et 𝑌 = 0) = 𝑃(𝑋 = 1) × 𝑃(𝑌 = 0) = 𝑛 × ( ) × ( ) = 2𝑛 .
2 2 2
𝑛
De même, 𝑃(𝑋 = 0𝑒𝑡𝑌 = 1) = 22𝑛.
𝑛
On en déduit 𝑃(𝑍 = 1) = 𝑃(𝑋 = 1 et 𝑌 = 0) + 𝑃(𝑋 = 0 et 𝑌 = 1) = .
22𝑛−1
𝑃(𝑍 = 2𝑛) = 𝑃(𝑋 = 𝑛 et 𝑌 = 𝑛)
= 𝑃(𝑋 = 𝑛) + 𝑃(𝑌 = 𝑛)
1 𝑛 1 𝑛 1
= ( ) + ( ) = 2𝑛 .
2 2 2
3. X et Y ont pour espérance et variance respectivement E = np = 0,5n et
𝑉 = 𝑛𝑝(1 − 𝑝) = 𝑛 × 0,5 × 0,5 = 0,25𝑛.
𝐸(𝑍) = 𝐸(𝑋 + 𝑌) = 𝐸(𝑋) + 𝐸(𝑌) = 0,5𝑛 + 0,5𝑛 = 𝑛.
De plus, V(Z) = V(X + Y) = V(X) + V(Y) car X et Y sont indépendantes,
donc 𝑉(𝑍) = 0,25𝑛 + 0,25𝑛 = 0,5𝑛.
𝐸(𝑇) = 𝐸(𝑋 − 𝑌) = 𝐸(𝑋) − 𝐸(𝑌) = 0,5𝑛 − 0,5𝑛 = 0.
Comme X et Y sont indépendantes, X et – Y le sont aussi, donc
𝑉(𝑇) = 𝑉(𝑋 + (−𝑌))
= 𝑉(𝑋) + 𝑉(−𝑌)
= 𝑉(𝑋) + (−1)2 𝑉(𝑌)
= 𝑉(𝑋) + 𝑉(𝑌).
Ainsi V(T) = 0,25n + 0,25n = 0,5n.

63 1. a. La première boule est placée dans chacune des n urnes de façon équiprobable,
1
donc elle tombe dans l’urne i avec une probabilité 𝑛.
1
Elle n’y tombe pas avec la probabilité de l’événement contraire 1– 𝑛.
b. Chaque boule a la même probabilité que la première de ne pas se trouver dans l’urne
numéro i. L’urne numéro i est vide si aucune boule ne s’y trouve.
Ces n événements sont indépendants, donc P(Xi = 1) est égale au produit de leur
probabilité, calculée ci-dessus.
1 𝑛
Ainsi 𝑃(𝑋𝑖 = 1) = (1 − 𝑛) .

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 456


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c. Comme Xi prend les valeurs 0 et 1,


1 𝑛
𝐸(𝑋𝑖 ) = 1 × 𝑃(𝑋𝑖 = 1) + 0 × 𝑃(𝑋𝑖 = 0) = (1– ) .
𝑛
2. Le nombre d’urnes vides est égal à la somme des variables aléatoires Xi.
Son espérance est égale à :
1 𝑛
) ) ) )
𝐸(𝑋1 + 𝑋2 + . . . + 𝑋𝑛 = 𝐸(𝑋1 + 𝐸(𝑋2 + . . . + 𝐸(𝑋𝑛 = 𝑛 × (1– ) .
𝑛

64 Le nombre de boules rouges tirées de la première urne est donné par une variable
5
aléatoire X₁ qui suit la loi binomiale de paramètres n et 8.
Le nombre de boules rouges tirées de la seconde est donné par une variable aléatoire X₂
3
qui suit la loi binomiale de paramètres n et 10.
5 3
On a 𝐸(𝑋1 ) = 𝑛 × 8 et 𝐸(𝑋2 ) = 𝑛 × 10.
La variable aléatoire X est égale à la somme X₁ + X₂ donc :
5 3
𝐸(𝑋) = 𝐸(𝑋₁ + 𝑋₂) = 𝐸(𝑋₁) + 𝐸(𝑋₂) = 𝑛 × + 𝑛 × = 0,925𝑛.
8 10

65 1. M est la variable aléatoire somme d’un échantillon de taille 25 d’une variable


aléatoire d’espérance, notée E, égale à 300.
Ainsi 𝐸(𝑀) = 25 × 𝐸 = 25 × 300 = 7 500.
2. Les variables aléatoires Pi sont supposées indépendantes et de variance identique V
égale à 50², soit V = 2 500.
On a donc 𝑉(𝑀) = 25 × 𝑉 = 62 500.

66 Erratum : Dans certains manuels, la question 2 est incorrecte. Il faut monter que
E(Z) = 11/2 et V(Z) = 43/12.
1
1. Loi de X : 𝑃(𝑋 = 𝑘) = pour tout entier k compris entre 1 et 6.
6
1
Loi de Y : 𝑃(𝑌 = 1) = 𝑃(𝑌 = 2) = 𝑃(𝑌 = 3) = 3.
1 1 1 1 1 1 7
𝐸(𝑋) = 1 × + 2× + 3× + 4× + 5× + 6× = .
6 6 6 6 6 6 2
1 1 1
𝐸(𝑌) = 1 × + 2 × + 3 × = 2.
3 3 3

1 1 1 1 1
𝑉(𝑋) = (−2,5)2 × + (−1,5)2 × + (−0,5)2 × + (0,5)2 × + (1,5)2 ×
6 6 6 6 6
1 35
+ (2,5)2 × =
6 12
≈ 2,92.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 457


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1 1 1 2
𝑉(𝑌) = (1 − 2)2 × 3 + (2 − 2)2 × 3 + (3 – 2)2 × 3 = 3.
7 11
2. On a Z = X + Y donc 𝐸(𝑍) = 𝐸(𝑋 + 𝑌) = 𝐸(𝑋) + 𝐸(𝑌) = + 2 = .
2 2
Comme X et Y sont indépendantes,
35 2 43
𝑉(𝑍) = 𝑉(𝑋 + 𝑌) = 𝑉(𝑋) + 𝑉(𝑌) = + = .
12 3 12
3. S étant la variable aléatoire somme d’un échantillon de taille 10 de Z,
100
𝐸(𝑆) = 10 × 𝐸(𝑍) = 55 et 𝑉(𝑆) = 10 × 𝑉(𝑍) = .
3

67 Les variables aléatoires Xi suivant toutes la même loi, elles ont même espérance E et
même variance V.
1 1 1 1 + 2 + …+ 𝑛 𝑛 + 1
𝐸 = 1× + 2× + … + 𝑛× = = .
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 2
(𝑛 + 1)(𝑛−1)
𝑉 = 12
(voir exercice 51).
𝑛(𝑛 + 1) (𝑛−1)𝑛(𝑛 + 1)
On a 𝐸(𝑀𝑛 ) = 𝑛𝐸 = et 𝑉(𝑀𝑛 ) = 𝑛𝑉 = .
2 12

68 Errata : Dans certains manuels, l’énoncé est incorrect.


– Dans l’introduction, la variable aléatoire T représente le temps moyen nécessaire à
chaque contrôleur.
– Dans la question 2, il faut que le temps moyen d’inspection sot majoré par 2.
1. On s’intéresse à la variable aléatoire M₄ moyenne d’un échantillon de taille 4 de la
variable aléatoire T, dont l’espérance est E(M4) = E(T) et l’écart-type est :
𝜎(𝑇) √𝑉(𝑇) √6
𝜎(𝑀4 ) = = = .
√4 2 2
2. L’écart-type de la durée d’une inspection faisant intervenir n contrôleurs est, pour
√6 √6
𝑛 ≥ 1, égal à 𝜎(𝑀𝑛 ) = . 𝜎(𝑀𝑛 ) ≤ 2 équivaut alors à √𝑛 ≥ soit 𝑛 ≥ 1,5.
√𝑛 2
Il faut au minimum deux contrôleurs.

69 a. Vrai. b. Faux. c. Vrai. d. Faux.

70 Erratum : Dans certains manuels, la valeur de V(X) est incorrecte : il faut lire
«V(X) = 4».
4
1. 𝑃(|𝑋– 16| ≥ 𝛿) ≤ 𝛿2 .
2. Les inégalités 12 ≤ 𝑋 ≤ 20 sont équivalentes à −4 ≤ 𝑋 – 16 ≤ 4 soit |𝑋 − 16| ≤ 4.
Avec 𝛿 = 4,l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev devient 𝑃(|𝑋– 16| ≥ 4) ≤ 0,25.
La probabilité de l’événement contraire |𝑋 − 16| < 4 est donc minorée par :
1 − 0,25 = 0,75 et donc 𝑃(12 ≤ 𝑋 ≤ 20) > 0,75.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 458


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𝜎2
71 1.𝑃(|𝑋 − 𝜇| ≥ 𝛿) ≤ .
𝛿2
𝜎2 𝜎2
2. Avec 𝛿 = 15, il suffit que 1 − 𝛿2 ≥ 0,96 soit 0,04 ≥ 𝛿2 , soit 𝜎 ≤ 0,2 × 15.
Les 𝜎 qui conviennent sont tous les nombres réels de l’intervalle ]0 ; 3].

72 Réponse b.

73 1. a. |𝑋 − 50| ≥ 25 est équivalent à 𝑋 − 50 ≥ 25 ou −(𝑋 − 50) ≥ 25, soit 𝑋 ≥


75 ou 𝑋 ≤ 25. Donc 𝑃(𝑋 ≥ 75) ≤ 𝑃(𝑋 ≥ 75 ou 𝑋 ≤ 25) soit
𝑃(𝑋 ≥ 75) ≤ 𝑃(|𝑋 − 50| ≥ 25).
b. L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev relative à X donne :
25 1
𝑃(|𝑋 − 50| ≥ 25) ≤ 252 , donc 𝑃(𝑋 ≥ 75) ≤ 𝑃(|𝑋 − 50| ≥ 25) ≤ 25.
2. L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev relative à X donne :
25
𝑃(|𝑋 − 50| ≥ 10) ≤ .
100
L’événement 40 < 𝑋 < 60 est équivalent à −10 < 𝑋 − 50 < 10 : c’est l’événement
25
contraire de |𝑋 − 50| ≥ 10 donc 𝑃(40 < 𝑋 < 60) ≥ 1 – .
100
La probabilité que la production soit strictement comprise entre 40 et 60 est minorée par
0,75.

74 1. a. L’espérance de la masse de l’avion au décollage est égale à la somme de


l’espérance de la masse de l’avion sans passagers, de l’espérance de la masse de chaque
passager et de l’espérance de la masse de chaque bagage.
Elle est alors égale à 120 + 100 × 0,07 + 100 × 0,02 = 129.
b. Cette espérance est inférieure à 129,42 et donc conforme aux normes de sécurité.
2. Toutes les variables étant indépendantes, la variance de leur somme est égale à la
somme de leurs variances, et vaut donc 0,012 × 100 + 0,012 × 100 = 0,02.
Son écart-type est √0,02 ≈ 0,14.
3. L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev relative à la variable aléatoire X, représentant la
masse en tonnes de l’appareil au décollage, d’espérance 129 et de variance 0,02, s’écrit
0,02
pour tout nombre réel 𝛿 strictement positif 𝑃(|𝑋 − 129| ≥ 𝛿) ≤ .
𝛿2
0,02
Avec 𝛿 = 0,42, elle devient 𝑃(|𝑋 − 129| ≥ 0,42) ≤ 0,422 .
Ainsi(𝑋 ≥ 129,42) ≤ 𝑃(|𝑋 − 129| ≥ 0,42) ≤ 0,114.
La probabilité que le poids réel de l’appareil au décollage dépasse 129,42 tonnes est
majorée par 0,114.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 459


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75 Erratum : Dans certains manuels, la question 2 est incorrecte : il faut majorer la


probabilité que cette taille moyenne s’écarte de 50 cm d’au moins 0,1 cm.
1. La variable aléatoire moyenne d’un échantillon de T de taille 10 000 a pour espérance
𝜎(𝑇) 1
μ = 𝐸(𝑇) = 50 et pour écart-type 𝜎 = = .
√10000 50
2. L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev relative à la variable aléatoire X moyenne d’un
𝜎2
échantillon de T de taille 10 000 s’écrit 𝑃(|𝑋 − 𝜇| ≥ 0,1) ≤ 0,12 soit
𝑃(|𝑋 − 50| ≥ 0,1) ≤ 0,04.
La probabilité est majorée par 0,04.

76 a. Vrai. b. Vrai. c. Vrai. d. Faux.

77 La variable aléatoire Y donnant le gain en euro pour un lancer a pour espérance


𝐸(𝑌) = 1 × 0,49 + (−1) × 0,51 = −0,02.
La variable aléatoire X, somme d’un échantillon de Y de taille n a pour espérance
𝐸(𝑋) = 𝑛 × 𝐸(𝑌) = −0,02𝑛 et pour variance, V(X) = n V(Y) avec 𝑉(𝑌) > 0 car Y
n’est pas constante.
L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev relative à X permet d’obtenir :
𝑉(𝑋)
𝑃(|𝑋 − 𝐸(𝑋)| ≥ 0,02𝑛) ≤ .
(0,02𝑛)2
Comme 𝑃(𝑋 > 0) ≤ 𝑃(|𝑋 − 𝐸(𝑋)| ≥ 0,02𝑛),
𝑉(𝑋)
il suffit de trouver n tel que (0,02𝑛)2 ≤ 0,01.
𝑉(𝑋) 𝑛𝑉(𝑌) 2500𝑉(𝑌)
On a (0,02𝑛)2 = = .
0,0004𝑛2 𝑛
2500𝑉(𝑌) 2500𝑉(𝑌)
L’inégalité ≤ 0,01 équivaut à 𝑛 ≥ donc tout entier n qui satisfait cette
𝑛 0,01
inégalité convient.

1 − 𝑝𝑚 1
78 1. D’après l’énoncé, = 1,05, ce qui équivaut à 𝑝𝑚 = soit environ
𝑝𝑝 2,05
1–𝑝𝑐 1
0,488. De même, = 1,13 équivaut à 𝑝𝑐 = donc 𝑝𝑐 ≈ 0,469.
𝑝𝑐 2,13
2. a. X donne le nombre de succès (la personne est une femme) dans la répétition de
1,3 milliards de tirages indépendants de probabilité de succès pm.
X suit donc la loi binomiale de paramètres 1,3 × 10⁹ et pm.
b. F représente la proportion de femmes dans une population de 1,3 × 109 habitants
(telle que celle de la Chine).
1 1,3×109 ×𝑝𝑐
c. 𝐸(𝐹) = 𝐸(𝑋) = = 𝑝𝑐
1,3×109 1,3×109
2
1 𝑝𝑐 × (1 − 𝑝𝑐 )
𝑉(𝐹) = ( 9
) × 1,3 × 109 × 𝑝𝑐 × (1 − 𝑝𝑐 ) = .
1,3 × 10 1,3 × 109

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 460


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𝑉(𝐹)
3. a. L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev donne 𝑃(|𝐹 − 𝑝𝑚 | ≥ 0,01) ≤ 0,012 .
𝑉(𝐹)
La probabilité est donc majorée par 0,01² ≈ 0,000 002.
b. L’écart entre pc et pm est supérieur à 10–2 donc la probabilité que pc soit une
réalisation de F est majorée par 𝑃(|𝐹 − 𝑝𝑚 | ≥ 0,01), et donc par 0,000 002 d’après la
question précédente.
c. Il est donc très peu probable que la seule fluctuation d’échantillonnage explique le
sex-ratio de la Chine : certains phénomènes doivent probablement rendre la probabilité
de naître fille significativement différente de pm.

79 1. Pour tout nombre réel 𝛿 > 0, l’inégalité de concentration s’écrit :


1
𝑃(|𝑋 − 10| ≥ 𝛿) ≤ 2 .
𝑛𝛿
1
Avec 𝛿 = 1, elle devient 𝑃(|𝑋 − 10| ≥ 1) ≤ 𝑛.
1 1
2. a. L’inéquation 𝑛 ≤ 0,01 équivaut à 𝑛 ≥ 0,01 soit 𝑛 ≥ 100.
b. Pour avoir 𝑃(|𝑀𝑛 − 10| ≥ 1) ≤ 0,01, tout entier n supérieur ou égal à 100 convient.

1 5
80 1. 𝑃(𝑋 = 1) = et 𝑃(𝑋 = 0) =
6 6.
1 1 1 1 2 5 5
𝐸(𝑋) = et 𝑉(𝑋) = (1 − 6) ² × 6 + (6) × 6 = .
6 36
L’inégalité de concentration s’écrit alors, pour tout nombre réel 𝛿 strictement positif,
1 5
𝑃 (|𝑀𝑛 – 6| ≥ 𝛿) ≤ 36𝑛𝛿2 .
1
2. Avec 𝛿 = l’inégalité de concentration devient :
100,
1 1 50 000 50 000 50 000
𝑃 (|𝑀𝑛 – | ≥ )≤ . 𝑛 ≤ 0,95 ce qui équivaut à 𝑛 ≥ .
6 100 36𝑛 36 36×0,95
Il suffit de 1 462 lancers.

81 La variable aléatoire X valant 1 si la pièce tombe sur « Pile », et 0 sinon, a pour


espérance 0,5 et variance 0,25.
0,25
L’inégalité de concentration donne 𝑃(|𝐹𝑛 – 0,5| ≥ 0,02) ≤ 𝑛×0,022 soit
625
𝑃(|𝐹𝑛 – 0,5| ≥ 0,02) ≤ .
𝑛
L’événement {0,48 < 𝐹𝑛 < 0,53} est l’événement contraire de {|𝐹𝑛 − 0,5| ≥ 0,02}
625
donc 𝑃(0,48 < 𝐹𝑛 < 0,52), soit 1– 𝑃(|𝐹𝑛 − 0,5| ≥ 0,02), est minorée par 1– .
𝑛
625 625
L’inéquation 1– ≥ 0,95 est équivalente à 𝑛 ≥ 0,05 soit 𝑛 ≥ 12 500.
𝑛
On peut prendre n = 12 500.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 461


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82 Errata : Dans certains manuel, l’énoncé est incorrect. Dans la seconde phrase, il
1
faut lire « déterminer la taille d’un échantillon telle que 𝑃(|𝑀𝑛 – 40| < 2) ≥ 2 ».
10
L’inégalité de concentration s’écrit 𝑃(|𝑀𝑛 – 40| ≥ 2) ≤ 𝑛×22 soit
2,5
𝑃(|𝑀𝑛 – 40| ≥ 2) ≤ .
𝑛
En considérant l’événement contraire,
𝑃(|𝑀𝑛 − 40| < 2) = 1 − 𝑃(|𝑀𝑛 − 40| ≥ 2)
2,5
donc 𝑃(|𝑀𝑛 − 40| < 2) ≥ 1– .
𝑛
2,5 1
L’inégalité 1 − ≥ 2 équivaut à 𝑛 ≥ 5.
𝑛
Un échantillon de taille 5 convient.

83 Le nombre de fois que la face 6 est obtenue est donné par la variable aléatoire X qui
1 𝑛 5𝑛
suit la loi binomiale de paramètres n et 6, dont l’espérance est 6 et la variance 36.
𝑛
Il s’agit de déterminer une valeur de n telle que 𝑃 (𝑋 ≤ 3 ) ≥ 0,5.
5𝑛
𝑛 𝑛
L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev relative à X donne 𝑃 (|𝑋 − 6 | ≥ 6) ≤ 36
𝑛 2
soit
( )
6

𝑛 𝑛 5
𝑃 (|𝑋 − | ≥ ) ≤ .
6 6 𝑛
Avec l’événement contraire,
𝑛 𝑛
𝑃(|𝑋 − 6| < 6 ) = 1 − 𝑃( |𝑋 − 𝑛6| ≥ 𝑛6 )
𝑛 𝑛 𝑛 5
donc 𝑃 (𝑋 ≤ 3) ≥ 𝑃 (|𝑋 − 6| < 6) ≥ 1– 𝑛.
5
Comme l’inégalité 1 − 𝑛 ≥ 0,5 équivaut à 𝑛 ≥ 10, il suffit de choisir n = 10.

84 1. Il dit que, quand n tend vers l’infini, la fréquence de l’événement considéré


converge.
2. La valeur spéciale dont il parle est la probabilité de réalisation de l’événement.

85 1. a. Sn suit la loi binomiale de paramètres n et p.


b. On a 𝐸(𝑆𝑛 ) = 𝑛𝑝 et 𝑉(𝑆𝑛 ) = 𝑛𝑝(1 − 𝑝).
1 𝑉(𝑆𝑛 ) 𝑝(1−𝑝)
Donc 𝐸(𝐹𝑛 ) = 𝐸(𝑆𝑛 ) = 𝑝 et 𝑉(𝐹𝑛 ) = = .
𝑛 𝑛2 𝑛
𝑝(1−𝑝)
2. 𝑃(|𝐹𝑛 − 𝑝| ≥ 𝛿) ≤ 𝑛𝛿 2
donc, en considérant l’événement contraire,
𝑝(1−𝑝)
𝑃(|𝐹𝑛 − 𝑝| < 𝛿) ≥ 1– .
𝑛𝛿 2
3. a. Cette fonction est croissante puis décroissante, et atteint son minimum sur
[0,2 ; 0,8] en p = 0,2 et p = 0,8.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 462


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L’image de chacune de ces valeurs par la fonction est égale à 0,16.


100𝑝(1−𝑝)
b. Avec 𝛿 = 0,1, la question 2 donne 𝑃(|𝐹𝑛 − 𝑝| < 0,1) ≥ 1– .
𝑛
100𝑝(1−𝑝) 16
On a 1– ≥1− d’après la question précédente.
𝑛 𝑛
16 16
Or 1– ≥ 0,95 est équivalent à 𝑛 ≥ 0,05 soit 𝑛 ≥ 320.
𝑛
L’entier n = 320 convient.
4. D’après la question précédente, on prend un risque d’erreur inférieur à 5 %.

86 Erratum : dans certains manuels, la question 3 .b. est erronée : il faut lire « le
temps d’étude de cet échantillon de dossiers soit strictement compris ».
1. On note F et A les variables aléatoires donnant le temps en heures consacré
respectivement à l’étude financière et administrative.
On a X = F + A donc E(X) = E(F + A) = E(F) + E(A) = 5 + 3 = 8.
Comme F et A sont indépendantes :
𝑉(𝑋) = 𝑉(𝐹) + 𝑉(𝐴) = 22 + 12 = 4 + 1 = 5, donc 𝜎(𝑋) = √5.
2. T est la variable aléatoire somme d’un échantillon de X de taille 100.
On a E(T) = 100E(X) = 800 et V(T) = 100V(X) = 500.
500
3. a. Pour tout nombre réel 𝛿 strictement positif, 𝑃(|𝑇 − 800| ≥ 𝛿) ≤ .
𝛿2
b. Avec 𝛿 = 100, la question précédente donne 𝑃(|𝑇 − 800| ≥ 100) ≤ 0,05.
L’événement {700 < 𝑇 < 900} est l’événement contraire de {|𝑇 − 800| ≥ 100} donc
𝑃(700 < 𝑇 < 900) est minorée par 1 – 0,05, soit 0,95.

Pour travailler en autonomie


Les corrigés détaillés de ces exercices sont disponibles dans le manuel numérique
enseignant, le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.

87 1. P(Z = 1) = P(X = 0 et Y = 1) = P(X = 0) ×P(Y = 1) = 0,28.


P(Z = 3) = P(X = 1 et Y = 2) = P(X = 1) × P(Y = 2) = 0,18.
2. P(Z = 2) = 1 – (P(Z = 1) + P(Z = 3)) = 0,54.

88 1. 𝑃(𝑋 = 1) = 𝑃(𝑋 = 2) = 12,


1 1 1
𝑃(𝑌 = 0) = , 𝑃(𝑌 = 1) = , 𝑃(𝑌 = 2) = .
6 2 3

2. X et Y étant indépendantes,
1
P(Z = 1) = P(X = 1 et Y = 0) = 𝑃(𝑋 = 1) × 𝑃(𝑌 = 0) = .
12

P(Z = 4) = P(X = 2 et Y = 2) = 𝑃(𝑋 = 2) × 𝑃(𝑌 = 2) = 16.


3. P(Z = 2) = P((X = 1 et Y = 1) ou (X = 2) et Y = 0))

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 463


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= P(X = 1) × P(Y = 1) + P(X = 2) × P(Y = 0)


= 13.
7
4. P(Z = 1) + P(Z = 2) + P(Z = 4) = 12 .
7 5
𝑃(𝑍 = 3) = 1 − = .
12 12

89 1. E(Z) = E(X) + E(Y) = 3 + 5 = 8.


2. E(T) = – 2E(X) + 4(Y) = – 2 × 3 + 4 × 5 = 14.
3. E(U) = aE(X) – E(Y) = 3a – 5.
E(U) = 0 équivaut à 3a – 5 = 0 soit 𝑎 = 53.

90 D = H – F.
Par linéarité de l’espérance : E(D) = E(H) – E(F) = 178 – 164 = 14.
En supposant H et F indépendantes, V(D) = V(H) + V(F) = 7² + 6² = 85.

91 E(X) = 10 × 0,4 = 4.
V(X) = 10 × 0,4×0,6 = 2,4.
E(Y) = 0,6.
V(Y) = 0,6 × 0,4 = 0,24.
Par linéarité de l’espérance : E(2X – Y) = 2E(X) – E(Y) = 7,4.
X sont Y indépendantes, donc :
V(2X – Y) = V(2X) + V(– Y) = 4V(X) + V(Y) = 9,84.
𝜎(𝑍) = √𝑉(𝑍) = √9,84.

92 Le gain à chaque lancer est donné par :


G de loi P(G = 4) = 0,99 ; P(G = – 60) = 0,01.
E(G) = 4 × 0,99 – 60 × 0,01 = 3,36.
Z = 10 000G d’où E(Z) = 10 000E(G) = 33 360.
Le bénéfice moyen est de 33 360 € par jour.

93 1.Vrai 2. Faux 3. Faux 4. Faux

94 Y est la variable aléatoire M100, moyenne d’un échantillon de taille 100 de X.


E(Y) = E(M100) = E(X) = 1 800.
𝑉(𝑋)
𝑉(𝑌) = 𝑉(𝑀100 ) =
100
d’où 𝜎(𝑌) = √𝑉(𝑋)
100
= 20.

1 1
95 On prend δ = 1 dans 𝑃(|𝑋 − 𝐸(𝑋)| ≥ 𝛿) ≤ 𝑉(𝑋)
𝛿2
: 𝑃 (|𝑋 − 2| ≥ 1) ≤ 8.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 464


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96 1. X suit la loi binomiale de paramètres 4 000 et 0,25, donc :


E(X) = 4 000 × 0,25 = 1000 et V(X) = 4 000 × 0,25 × 0,75 = 750.
On a 𝑃(|𝑋 − 𝐸(𝑋)| ≥ 𝛿) ≤ 𝑉(𝑋)
𝛿2
qui devient 𝑃(|𝑋 − 1000| ≥ 𝛿) ≤ 750
𝛿2
.

2. X ∈ ] 920 ; 1080[ est l’événement contraire de | X – 1 000| ≥ 80. Avec δ = 80,


P(| X – 4 000 | ≥ 100) ≤ 0,75, ainsi P(X ∈ ]920 ; 1 080[) est minoré par 1 – 0,75, donc
P(X ∈ ]920 ; 1 080[) est supérieur ou égal à 0,25.

97 1. a. Z mesure le nombre de clients entrés dans la pharmacie sur le créneau 18-19 h.


b. Par linéarité de l’espérance,
E(Z) = E(Z₁) + E(Z₂) = 20 + 15 = 35.
Comme Z₁ et Z₂ sont indépendantes,
V(Z) = V(Z₁) + V(Z₂) = σ(Z₁)² + σ(Z₂)² = 4 + 1 = 5.
2. On s’intéresse à {Z ∈ [30 ; 40]} qui est l’événement contraire de {| Z – 35 |≥ 6}.
Par Bienaymé-Tchébychev :
𝑉(𝑍) 5
𝑃(|𝑍– 35| ≥ 6) ≤

=
36
, d’où 𝑃(𝑍 ∈ [30; 40]) = 1– 𝑃(|𝑍– 35| ≥ 6).
5
On en déduit𝑃(𝑍 ∈ [30; 40]) ≥ 1– 36 .
29
La probabilité est minorée par 36 soit environ 0,80.

98 1. E(B) = 0 × 0,2 + 1 × 0,4 + 2 × 0,3 + 3 × 0,1 = 1,3.


V(B) = (0 – 1,3)² × 0,2 + (1 – 1,3)² × 0,4 + (2 – 1,3)² × 0,3 + (3 – 1,3)² × 0,1 = 0,81.
2. a. 𝑃(|𝑀𝑛 − 𝐸(𝐵)| ≥ 𝛿) ≤ 𝑉(𝐵)
𝑛𝛿²
.

b. | Mn – E(B) | < 0,3 implique Mn > E(B) – 0,3 soit Mn > 1. On a donc :
𝑉(𝐵)
P(Mn > 1) ≥ P(|Mn – E(B)| ≤ 0,3) soit P(Mn > 1) ≥ 1 – P(| Mn – E(B) | ≥ 0,3) ≥ 1– 𝑛×0,3 2

soit 1– 𝑛9 .
c. 1 − 𝑛9 ≥ 0,9 entraîne 𝑛 ≥ 90. Il faut au moins 90 matches.

Parcours différenciés – Revoir des points essentiels


Les corrigés détaillés de ces exercices ne sont disponibles que sur le site élève
lycee.editions-bordas.fr.
99 Par la linéarité de l’espérance, E(Z) = 2E(X) + E(Y) = 2 × 20 + 30 = 70.
Comme X et Y sont indépendantes, 2X et Y aussi d’où V(2X + Y) = V(2X) + V(Y).
Il vient V(Z) = 2² × V(X) + V(Y) = 25.
On en déduit 𝜎(𝑍) = √𝑉(𝑍) = 5.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 465


Indice Terminale Enseignement de spécialité – Livre du professeur

100 {30 < X < 50} est l’événement contraire de {| X – 40| ≥ 10}.
D’après l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, on a 𝑃(|𝑋 − 𝐸(𝑋)| ≥ 𝛿) ≤ 𝑉(𝑋)
𝛿2
.
𝜎(𝑋)2 49
Avec δ = 10, 𝑃(|𝑋 − 40| ≥ 10) ≤ = .
102 100

On en déduit que P(30 < X < 50) = 1 – P(| X – 40 | ≥ 10) est minoré par 1 – 0,49, d’où
𝑃(30 < 𝑋 < 50) ≥ 0,51.

Parcours différenciés – Approfondissements du programme


101 1. 𝐸(𝑋) = 𝑥1 𝑝1 + 𝑥2 𝑝2 + … + 𝑥𝑛 𝑝𝑛 = ∑𝑘𝑘 = 1 𝑥𝑘 𝑝𝑘
et 𝐸(𝑌) = 𝑦1 𝑞1 + 𝑦2 𝑞2 + … + 𝑦𝑚 𝑞𝑚 = ∑𝑚 𝑘 = 1 𝑦𝑘 𝑞𝑘 .
2. Avec les expressions précédentes :
𝑚

𝐸(𝑋)𝐸(𝑌) = (𝑥1 𝑝1 + 𝑥2 𝑝2 + … + 𝑥𝑛 𝑝𝑛 ) × ∑ 𝑦𝑘 𝑞𝑘 .
𝑘=1
3. On développe par rapport au premier facteur :
𝑚 𝑚 𝑚

𝐸(𝑋)𝐸(𝑌) = 𝑥1 𝑝1 ∑ 𝑦𝑘 𝑞𝑘 + 𝑥2 𝑝2 ∑ 𝑦𝑘 𝑞𝑘 + … + 𝑥𝑛 𝑝𝑛 ∑ 𝑦𝑘 𝑞𝑘
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
soit
𝑚 𝑚 𝑚

𝐸(𝑋)𝐸(𝑌) = ∑ 𝑥1 𝑝1 𝑦𝑘 𝑞𝑘 + ∑ 𝑥2 𝑝2 𝑦𝑘 𝑞𝑘 + … + ∑ 𝑥𝑛 𝑝𝑛 𝑦𝑘 𝑞𝑘 .
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
4. L’énoncé suppose les variables X et Y indépendantes, ce qui entraîne :
𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 et 𝑌 = 𝑦𝑗 ) = 𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) × 𝑃(𝑌 = 𝑦𝑗 ) = 𝑝𝑖 𝑞𝑗 .
5. E(XY) est une somme dont chaque terme est le produit d’une valeur tk par la somme
des produits pi qj tels que tk = xi yj.
Ainsi, l’expression de E(XY) est la somme de tous les produits 𝑝𝑖 𝑦𝑗 𝑝𝑖 𝑞𝑗 qui y
apparaissent une et une seule fois.
Il en va de même dans l’expression E(X)E(Y) établie à la question précédente, donc on a
bien E(XY) = E(X)E(Y).
6. On note X et Y les variables aléatoires donnant le nombre situé respectivement sur la
face supérieure du premier et du second dé.
1 1 1 1 1 1
On a : 𝐸(𝑋) = 𝐸(𝑌) = 1 × 6 + 2 × 6 + 3 × 6 + 4 × 6 + 5 × 6 + 6 × 6 = 3,5.
Comme les deux lancers sont indépendants, E(XY) = E(X)E(Y) donc
𝐸(𝑇) = 3,52 = 12,15.

102 1. On a 𝐸(𝑋 + 𝑌) = 𝐸(𝑋) + 𝐸(𝑌) = 𝜇 + 𝜇’.


V(X + Y) est la somme de tous les termes de la forme :
2
(𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 − 𝜇 − 𝜇’) 𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 𝑒𝑡𝑌 = 𝑌𝑖 ).

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 466


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Comme X et Y sont supposées indépendantes, en réordonnant dans le carré, ces termes


2
se réécrivent ((𝑥𝑖 − 𝜇) + (𝑦𝑗 − 𝜇’)) 𝑝𝑖 𝑞𝑗 , soit, en développant,
(𝑥𝑖 − 𝜇)2 𝑝𝑖 𝑞𝑗 + (𝑦𝑖 − 𝜇’)2 𝑝𝑖 𝑞𝑗 + 2(𝑥𝑖 ₋𝜇)(𝑌𝑗 − 𝜇’)𝑝𝑖 𝑞𝑗 .
Donc :
𝑛 𝑚
2
𝑉(𝑋 + 𝑌) = ∑ ∑ ((𝑥𝑖 − 𝜇)2 𝑝𝑖 𝑞𝑗 + (𝑦𝑗 − 𝜇’) 𝑝𝑖 𝑞𝑗 + 2(𝑥𝑖 − 𝜇)(𝑦𝑗 − 𝜇’)) 𝑝𝑖 𝑞𝑗
𝑖=1𝑗=1

𝑉(𝑋 + 𝑌) = 𝐸((𝑋 − 𝜇)2 + (𝑌 − 𝜇’)2 + 𝐸(𝑋 − 𝜇)(𝑌 − 𝜇’)).


2. Par la linéarité de l’espérance, la formule précédente donne :
𝑉(𝑋 + 𝑌) = 𝐸((𝑋 − 𝜇)2 ) + 𝐸((𝑌 − 𝜇’)2 ) + 2𝐸((𝑋 − 𝜇)(𝑌 − 𝜇’))𝑉(𝑋) + 𝑉(𝑌)
+ 2𝐸((𝑋 − 𝜇)(𝑌 − 𝜇′ ))
car 𝑉(𝑋) = 𝐸 ((𝑋 − 𝐸(𝑋))²) pour toute variable aléatoire X.
3. On a (𝑋 − 𝜇)(𝑌 − 𝜇’) = 𝑋𝑌– 𝑋𝜇’ − 𝑌𝜇 + 𝜇𝜇’ d’où :
𝐸((𝑋 − 𝜇)(𝑌 − 𝜇’)) = 𝐸(𝑋𝑌)– 𝐸(𝑋𝜇’) − 𝐸(𝑌𝜇) + 𝜇𝜇’𝐸(𝑋𝑌) − 𝜇𝜇’ − 𝜇’𝜇 + 𝜇𝜇’
= 𝐸(𝑋𝑌) − 𝜇𝜇’.
4. D’après les questions 2 et 3,
𝑉(𝑋 + 𝑌) = 𝑉(𝑋) + 𝑉(𝑌) + 2𝐸((𝑋 − 𝜇)(𝑌 − 𝜇′))𝑉(𝑋) + 𝑉(𝑌) + 2(𝐸(𝑋𝑌) − 𝜇𝜇’).
Comme X et Y sont indépendantes, la formule de l’espérance du produit donne :
𝑉(𝑋 + 𝑌) = 𝑉(𝑋) + 𝑉(𝑌) + 2(𝐸(𝑋)𝐸(𝑌) − 𝜇𝜇’)
et donc V(X + Y) = V(X) + V(Y).

103 Erratum : dans certains manuels, la question 2 est erronée : il faut lire « vérifiant
l’inégalité 𝑃(|𝑀 − 0,13| < 𝛿) ≥ 0,95 ».
1. X suit une loi de Bernoulli de paramètre p = 0,13.
Son espérance est E(X) = 0,13 et sa variance V(X) = p(1 – p) = 0,113 1.
L’inégalité de concentration relative à M s’écrit pour tout nombre réel 𝛿 strictement
𝑉(𝑋) 0,1131×10−4
positif 𝑃(|𝑀 − 𝐸(𝑋)| ≥ 𝛿) ≤ 10000𝛿 2, soit 𝑃(|𝑀 − 0,13| ≥ 𝛿) ≤ 𝛿2
.
2. L’événement {|𝑀– 0,13| < 𝛿} est l’événement contraire de {|𝑀 – 0,13| ≥ 𝛿}.
0,113 1 × 10−4
Si 𝛿2
≤ 0,05 alors 𝑃(|𝑀 − 0,13| < 𝛿) ≥ 1– 0,05 = 0,95.
0,113 1 × 10−4 0,113 1 × 10−4
Comme 𝛿 > 0, 𝛿2
≤ 0,05 est équivalent à 𝛿 ≥ √ 0,05
.

La plus petite valeur arrondie à 10−4 de 𝛿 qui convienne est 𝛿 = 0,016.


3. L’intervalle I = ]0,114 ; 0,146[ convient car {𝑀 ∈ 𝐼} est l’événement contraire de
|𝑀 − 0,13| ≥ 0,000 3 donc, d’après la question 1, 𝑃(𝑀 ∈ 𝐼) ≥ 1– 0,05 soit
𝑃(𝑀 ∈ 𝐼) ≥ 0,95.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 467


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27
104 1. Pour tout nombre réel 𝛿 strictement positif, 𝑃(|𝑀 – 55| ≥ 𝛿) ≤ 100𝛿2.
0,27
2. Il suffit de prendre I = [55 − 𝛿 ; 55 + 𝛿] avec 𝛿 2 ≤ 0,01 car alors {𝑀 ∈ I} est
l’événement contraire de {|𝑀 − 55| ≥ 𝛿} et sa probabilité est donc minorée par
1 − 0,01 = 0,99.
0,27 0,27
Comme 𝛿 est positif, l’inégalité 𝛿2
≤ 0,01 équivaut à 𝛿 ≥ √0,01.

L’entier 𝛿 = 6 convient donc on peut prendre comme intervalle de confiance


l’intervalle [49 ; 61].

Pour aller plus loin


105 1. a. X prend les valeurs 0, 1, 2 et 3.
b. Il y a 1 × 2 × 3 × 4 = 24 distributions équiprobables possibles.
Les événements {𝑋 = 0}et {𝑋 = 3} correspondent chacun a une seule distribution donc
1
leurs probabilité commune est égale à 24.
1−1
2. a. 𝑃(𝐵1 = 1) = 0 = 4
.
1 2 3 1 2−1
𝑃(𝐵2 = 1) = × × = = .
2 3 4 4 4
2 3 2 3– 1
𝑃(𝐵3 = 1) = × = = .
3 4 4 4
3 4–1
𝑃(𝐵4 = 1) = = .
4 4
La relation est vérifiée pour tout 𝑖 ∈ {1 ; 2 ; 3 ; 4}.
b. On a X = B₁ + B₂ + B₃ + B₄.
c. 𝐸(𝑋) = 𝐸(𝐵1 + 𝐵2 + 𝐵3 + 𝐵4 )
= 𝐸(𝐵1 ) + 𝐸(𝐵2 ) + 𝐸(𝐵3 ) + 𝐸(𝐵4 )
= 𝑃(𝐵1 = 1) + 𝑃(𝐵2 = 1) + 𝑃(𝐵3 = 1) + 𝑃(𝐵4 = 1)
= 1,5.
1
3. a. 𝐸(𝑋) = 0 × 𝑃(𝑋 = 0) + 1 × 𝑎 + 2 × 𝑏 + 3 × 𝑃(𝑋 = 3) = 𝑎 + 2𝑏 + 24
.
11
b. On a 𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2) + 𝑃(𝑋 = 3) = 1 soit 𝑎 + 𝑏 = 12.
Le système formé par cette équation et celle de la question précédente a pour solution :
15 7
𝑎 =
24
et 𝑏 = 24
.
Loi de X :
𝒙𝒊 0 1 2 3
1 7 15 1
𝑷(𝑿 = 𝒙𝒊 )
24 24 24 24

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 468


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106 Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
1. La variable aléatoire Xk prend les valeurs 0 et 1.
𝑃(𝑋𝑘 = 1) = 𝑃(𝐸) et 𝑃(𝑋𝑘 = 0) = 1 − 𝑃(𝐸).
2. La variable aléatoire Xk est une variable de Bernoulli de paramètre P(E).
Sa variance est P(E)(1 – P(E)) = m(1 – m). Comme Fn est la variable aléatoire moyenne
𝑚(1−𝑚)
d’un échantillon de taille n suivant cette loi, 𝐸(𝐹𝑛 ) = 𝑚 et 𝑉(𝐹𝑛 ) = 𝑛
.
1 𝑚(1−𝑚)
3. a. L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev s’écrit 𝑃(|𝐹𝑁 − 𝑚| ≥ 𝛿) ≤ 2×
𝛿 𝑁
.
b. La fonction 𝑚 ↦ 𝑚(1 − 𝑚) est croissante puis décroissante et atteint son maximum
en m = 0,5, ce maximum vaut 0,5 × (1 − 0,5) = 0,25.
𝑚(1−𝑚)
c. Tout entier N tel que 𝑁×0,12
≤ 0,1 convient d’après la questions 3.a.
1
D’après 3.b, il suffit de prendre le plus petit entier N tel que 0,04𝑁 ≤ 0,1.
1
Cette inégalité équivaut à 𝑁 ≥ 0,004,donc N = 250 convient.
4. a. randint(0,1) simule un tirage à pile ou face avec une pièce équilibrée, avec 0 pour
« pile » et 1 pour « face ».
La liste L ainsi définie est un échantillon de 10 de ces tirages indépendants.
b. La ligne 6 fait la somme de 3 valeurs consécutives, commençant à celle d’indice i, et
l’affecte à a.
c. Ce test est un succès si et seulement si a = 0 ou a = 3, c’est-à-dire si la somme a est la
somme 0 + 0 + 0 ou bien la somme 1 + 1 + 1.
Le test détermine donc si les 3 valeurs consécutives commençant à celle d’indice i sont
identiques.
d.

e. On obtient des résultats proches de 0,826 5.

107 Il y a 𝑛! = 1 × 2 × 3 × … × 𝑛 permutations d’un ensemble à n éléments.


Pour tout entier k dans l’ensemble {1 ; 2 ; … ; 𝑛}, la variable aléatoire Xk a pour loi
1 1 1
𝑃(𝑋𝑘 = 1) = ; 𝑃(𝑋𝑘 = 0) = 1– . Son espérance est donc 𝐸(𝑋𝑘 ) = .
𝑛 𝑛 𝑛
Le nombre de points fixes d’une permutation est égal à la somme 𝑋1 + 𝑋2 + . . . + 𝑋𝑛 et
son espérance est donc :

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 469


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𝑛×1
𝐸(𝑋1 + 𝑋2 + . . . 𝑋𝑛 ) = 𝐸(𝑋1 ) + 𝐸(𝑋2 ) + . . . + 𝐸(𝑋𝑛 ) = = 1.
𝑛
Le nombre moyen de points fixes d’une permutation est 1.

𝑛 + 𝑚
108 1. ( )est égal au nombre de façons de tirer r éléments dans l’union des
𝑟
ensembles E et F, qui est un ensemble à n + m éléments.
𝑛 𝑚
Si on en tire k dans E puis r – k dans F, il y a (𝑘 ) (𝑟 − 𝑘 ) façons de procéder, et
𝑛 + 𝑚
( ) est égal à la somme de toutes ces nombres pour k allant de 0 à r.
𝑟
𝑛 𝑚
2. 𝑃(𝑋 = 𝑘) = (𝑘 ) 𝑝𝑘 (1 − 𝑝)𝑛−𝑘 et 𝑃(𝑌 = 𝑟 − 𝑘) = (𝑟 − 𝑘 ) 𝑝𝑟−𝑘 (1 − 𝑝)𝑚−𝑟 + 𝑘 .
Comme X et Y sont indépendantes,
𝑛 𝑚
𝑃(𝑋 = 𝑘 et 𝑌 = 𝑟 − 𝑘) = ( ) 𝑝𝑘 (1 − 𝑝)𝑛−𝑘 ( ) 𝑝𝑟−𝑘 (1 − 𝑝)𝑚−𝑟 + 𝑘
𝑘 𝑟−𝑘
𝑛 𝑚
= ( )( ) 𝑝𝑟 (1 − 𝑝)𝑛 + 𝑚−𝑟 .
𝑘 𝑟−𝑘
P(X + Y = r) est égale à la somme pour k allant de 0 à r de P(X = k et Y = r – k), soit
𝑛 𝑚 𝑛 + 𝑚 𝑟
𝑃(𝑋 + 𝑌 = 𝑟) = ∑𝑛𝑘 = 0 ( ) ( ) 𝑝𝑟 (1 − 𝑝)𝑛 + 𝑚−𝑟 = ( ) 𝑝 (1 − 𝑝)𝑛 + 𝑚−𝑟 .
𝑘 𝑟−𝑘 𝑟
X + Y suit bien la loi binomiale de paramètres n + m et p.

109 Pour tout entier naturel n, 𝐸(𝑋𝑛 ) = 𝑝.


1 𝑝+𝑝
On a donc 𝐸(𝑌𝑛 ) = 2
× (𝐸(𝑋𝑛 ) + 𝐸(𝑋𝑛 + 1 )) =
2
= 𝑝 par linéarité de l’espérance.
Comme toutes les variables aléatoires 𝑋𝑘 suivent la même loi, les variables 𝑌𝑛
également et elles ont donc toutes la même variance V.
La variable aléatoire 𝑇𝑛 est donc la variable aléatoire moyenne d’un échantillon de Y de
𝑉
taille n, pour laquelle l’inégalité de concentration s’écrit 𝑃(|𝑇𝑛 − 𝑝| ≥ 𝑎) ≤ 𝑛𝑎2 pour tout
nombre réel a strictement positif.
𝑉
Quand n tend vers l’infini, 𝑛𝑎2 tend vers 0 donc 𝑃(|𝑇𝑛 − 𝑎| ≥ 𝑎)a pour limite 0.

Travaux pratiques
TP1 Calcul de la probabilité de {|𝑺𝒏 − 𝒏𝒑| ≥ √𝒏}, où 𝑺𝒏 suit la loi B(n, p), et
comparaison avec l’inégalité de Bienaymé-Tchébychev
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans
le manuel numérique enseignant.
A. Avec l’inégalité de Bienaymé-Tchébychev
1. 𝐸(𝑆𝑛 ) = 𝑛𝑝 et 𝑉(𝑆𝑛 ) = 𝑛𝑝(1 − 𝑝).
𝑉(𝑆𝑛 )
2. 𝑃(|𝑆𝑛 − 𝐸(𝑆𝑛 )| ≥ 𝛿) ≤ 𝛿 2.
𝑛𝑝(1−𝑝)
3. 𝑃(𝑆𝑛 − 𝑛𝑝 ≥ √𝑛) ≤ 𝑃(|𝑆𝑛 − 𝑛𝑝| ≥ √𝑛) ≤ 2 soit 𝑃(𝑆𝑛 − 𝑛𝑝 ≥ √𝑛) ≤ 𝑝(1 − 𝑝).
√𝑛

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 470


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B. Simulations
1. 𝑃(𝑋 = 1) = 𝑝 et 𝑃(𝑋 = 0) = 1 − 𝑝.
2. Il s’agit de la loi binomiale de paramètres n et p.
3. a. On complète la ligne 19 par sqrt(n) et la ligne 21 par dehors/10000.
b. Les résultats retournés se situent autour de 0,02.
c. La question A.3 donne comme majorant 0,25.
L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev est vérifiée, et on constate que le majorant qu’elle
fournit n’est pas le meilleur.

TP2 Simulation d’une matche aléatoire


Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles
dans le manuel numérique enseignant.
1. Les valeurs extrêmes sont – 50 et 50. Elles ont la même probabilité : 0,550 .
2. a. 𝐸(𝑅) = −1 × 0,5 + 1 × 0,5 = 0.
𝑉(𝑅) = (−1)2 × 0,5 + 12 × 0,5 = 1.
b. 𝐶𝑛 est la somme d’un échantillon de R de taille n :
𝐸(𝐶𝑛 ) = 𝑛𝐸(𝑅) = 0 et 𝑉(𝐶𝑛 ) = 𝑛𝑉(𝑛) = 𝑛.
3. a. Le public touche la moitié du lot si et seulement si 𝐶50 ≥ 20 ou 𝐶50 ≤ −20,
autrement dit si et seulement si 𝐶50 ≥ 20 ou −𝐶50 ≥ 20, que l’on peut réécrire
|𝐶50 − 𝐸(𝐶50 )| ≥ 20 puisque 𝐸(𝐶50 ) = 0.
La probabilité que le public touche la moitié du lot est donc 𝑃(|𝐶50 − 𝐸(𝐶50 )| ≥ 20).
𝑉(𝐶50 )
b. L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev donne 𝑃(|𝐶50 − 𝐸(𝐶50 )| ≥ 20) ≤ 202
.
La probabilité est majorée par 0,125.
4. a. La variable pos contient la valeur de la cagnotte.
b.

c. On obtient une fréquence d’environ 0,007. C’est compatible avec l’inégalité de


Bienaymé-Tchebychev, qui est loin de donner la meilleure majoration.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 471


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TP3 Simulation de N échantillons de taille n d’une variable aléatoire


d’espérance 𝛍 et d’écart-type 𝛔 d’une marche aléatoire
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles
dans le manuel numérique enseignant.
A. Variable aléatoire de loi donnée
1. La fonction renvoie 2.
2. On complète par res[k]/n.
B. Calcul de l’espérance et de l’écart-type
1.a. Elle renvoie val[0]*proba[0] + val[1]*proba[1] + val[2]*proba[2] + val[3]*proba[3].
b. Il s’agit de l’espérance de X.
2. On complète la ligne 37 par s = s + (val[k] - e)**2 * proba[k].
3. L’appel est esp_var(val,simul_ech(val,proba,100)).
C. Répartition des distances à la moyenne
1. La moyenne doit s’approcher de l’espérance de X, qui ici est égale à 2,3.
2. On complète la ligne 49 par abs(moy - mu) < 2*sigma/sqrt(n) et la ligne 51 par :
abs(moy - mu) < 3*sigma/sqrt(n).
3. res[0] ≤ res[1] ≤ res[2].
4. Il s’agit des proportions d’échantillons de taille 100 s’écartant de la moyenne de
𝜎 2𝜎 3𝜎
respectivement , et parmi 1 000 tirages.
√𝑛 √𝑛 √𝑛

Pour se préparer à l’écrit


Sujet A
1. a. Une personne donnée demande l’étage 1 avec la probabilité 0,25, donc ne le
demande pas avec la probabilité 0,75.
𝑋1 = 0 signifie qu’aucune personne ne l’a demandé.
Les 8 personnes agissant de façon indépendante, 𝑃(𝑋1 = 0) = 0,58.
b. 𝑃(𝑋1 ) = 1 = 1– 𝑃(𝑋1 = 0) = 1 − 0,758.
c. Le raisonnement des questions précédentes ne dépend pas du numéro de l’étage :
X₁ et X₂ suivent la même loi donc 𝑃(𝑋2 = 0) = 0,58 et 𝑃(𝑋2 = 1) = 1 − 0,758.
1 8
2. a.𝑃(𝑋𝑖 = 0) = (1 − 𝑛) par le même raisonnement que dans les questions
précédentes.
1 8.
b. 𝐸(𝑋𝑖 ) = 1 × 𝑃(𝑋𝑖 = 1) + 0 × 𝑃(𝑋𝑖 = 0) = 𝑃(𝑋𝑖 = 1) = 1 − (1 − 𝑛)
c. 𝑋 = 𝑋1 + 𝑋2 + . . . + 𝑋𝑛 .
1 8
d. 𝐸(𝑋) = 𝐸(𝑋1 + . . . + 𝑋𝑛 ) = 𝐸(𝑋1 ) + . . . + 𝐸(𝑋𝑛 ) = 𝑛 (1 − (1 − 𝑛) ).

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 472


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1 8 𝑛
e. Il s’agit de déterminer le plus petit entier n tels que 𝑛 (1 − (1 − 𝑛) ) ≤ 2 .
1 8 1 1
Cette inéquation équivaut à (1 − 𝑛) ≥ 2 soit 8 ln(1 − 𝑛) ≥ – ln (2),
1
et donc à n ≥ ln(2) .

1−e 8

Le plus petit entier n qui convient est 13.

Sujet B
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. Y = 2X + 10. Par linéarité de l’espérance : E(Y) = 2E(X) + 10 = 16.
V(2X + 10) = V(2X) = 2²V(X) = 4σ(X)² = 0,36.
𝜎(𝑌) = √𝑉(𝑌) = √0,36 = 0,6.
2. 𝑃(|𝑌 − 𝐸(𝑌)| ≥ 𝛿) ≤ 𝑉(𝑌)
𝛿2
.

Avec E(Y) = 16, V(Y) = 0,36 et δ = 1,8 :


0,36 1
𝑃(|𝑌 − 16| > 1,8) ≤ 𝑃(|𝑌 − 16| ≥ 1,8) ≤ 2
= .
1,8 9
3. |X – 3| ≤ 0,9 entraîne X – 3 ≤ 0,9 qui équivaut à Y ≤17,8 donc :
𝑃(𝑌 ≤ 17,8) ≥ 𝑃(|𝑋 − 3| ≤ 0,9).
En considérant l’événement contraire, 𝑃(𝑌 > 17,8) = 1 – 𝑃(𝑌 ≤ 17,8) est inférieur ou égal
à 1 – 𝑃(|𝑋 − 3| ≤ 0,9)soit 𝑃(𝑌 > 17,8) ≤ 1– 0,99 ≤ 0,01.

Sujet C
Des programmes Python (ordinateur, Casio, NumWorks ou Texas) sont disponibles dans le
manuel numérique enseignant.
Errata : dans certains manuels, l’énoncé comporte des erreurs :
– question 1.a. il faut lire P(Xi = 1) ;
– question 3, ligne 3 du programme, il faut lire «in range(1001)» ;
– question 3, ligne 5 du programme, il faut lire «in range(1,999)».
1. a. 𝑃(𝑋𝑖 = 1) = 𝑝 et 𝑃(𝑋𝑖 = 0) = 1 − 𝑝.
b. L’événement {Yi = 1} est égal à l’union des événements incompatibles
{𝑋𝑖−1 = 0 et 𝑋𝑖 = 1} et {𝑋𝑖−1 = 1 et 𝑋𝑖 = 0}.
Comme 𝑋𝑖−1 et 𝑋𝑖 sont indépendantes,
𝑃(𝑋𝑖−1 = 0 et 𝑋𝑖 = 1) = 𝑃(𝑋𝑖−1 = 0) × 𝑃(𝑋𝑖 = 1) et
𝑃(𝑋𝑖−1 = 1 et 𝑋𝑖 = 0) = 𝑃(𝑋𝑖−1 = 1) × 𝑃(𝑋𝑖 = 0).
On en déduit 𝑃(𝑌𝑖 = 1) = 𝑃(𝑋𝑖−1 = 0) × 𝑃(𝑋𝑖 = 1) + 𝑃(𝑋𝑖−1 = 1) × 𝑃(𝑋𝑖 = 0).
c. 𝑃(𝑌𝑖 = 1) = 2𝑝(1 − 𝑝).
2. a. Chaque nouveau bloc fait passer une variable aléatoire 𝑌𝑖 à 1.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 473


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Le nombre de blocs est donc égal à la somme des 𝑌𝑖 : 𝑆 = 𝑌2 + 𝑌3 + . . . + 𝑌𝑛 .


L’espérance de S est donc :
𝐸(𝑆) = 𝐸(𝑌2 + . . . + 𝑌𝑛 ) = 𝐸(𝑌2 ) + . . . + 𝐸(𝑌𝑛 ) = 2(𝑛 − 1)𝑝(1 − 𝑝).
b. Pour n = 1 001 et p = 0,5, 𝐸(𝑆) = 2 × 1 000 × 0,5 × 0,5 = 500.
Le nombre moyen de blocs est égal à 500.
3.a. On remplace «…» par randint(0,1).
b. Cette ligne affecte à s un booléen représentant la valeur de Y₂.
c. On complète par le booléen représentant la valeur de 𝑌𝑖 + 2 : L[i + 1]! = L[i].

Sujet D
1. On a Z = 8X + 12Y.
Par linéarité de l’espérance,
𝐸(𝑍) = 𝐸(8𝑋 + 12𝑌) = 8𝐸(𝑋) + 12𝐸(𝑌) = 8 × 2 + 12 × 1 = 28.
V(Z) = V(8X + 12Y).
Comme X et Y sont indépendantes, 8X et 12Y le sont aussi donc :
𝑉(𝑍) = 𝑉(8𝑋) + 𝑉(12𝑌) = 82 𝑉(𝑋) + 122 𝑉(𝑌) = 64 × 2 + 144 × 1 = 272.
2.a. C est la variable aléatoire somme d’un échantillon de Z de taille 350.
𝐸(𝐶) = 350𝐸(𝑍) = 350 × 28 = 9 800
𝑉(𝐶) = 350𝑉(𝑍) = 350 × 272 = 95 200.
b. Il s’agit de minorer 𝑃(9 000 < 𝐶 < 10 600).
L’événement contraire de {9 000 < 𝐶 < 10 600} est l’événement {|𝐶 − 9 800| ≥ 800}.
95 200
L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev relative à C s’écrit 𝑃(|𝐶 − 9 800| ≥ 800) ≤ 8002
95 200
d’où 𝑃(9 000 < 𝐶 ≤ 10 600) ≥ 1– 800²
≈ 0,85.

Sujet E
Erratum : dans certains manuels, la question 5 comporte une erreur : il faut trouver les
1
valeurs de V et n pour lesquelles 𝑃(|𝑀𝑛 | ≤ 3) ≥ 18.
1. Réponse b. 2. Réponse d. 3. Réponses a et c.
4. Réponse c. 5. Réponse a. 6. Réponse d.

Sujet F
Le corrigé détaillé de cet exercice est disponible dans le manuel numérique enseignant,
le manuel numérique élève et le site élève lycee.editions-bordas.fr.
1. Xn suit la loi binomiale de paramètres n et p, d’où E(Xn) = np et V(Xn) = np(1 – p).
1
2. a. p(1 – p) a deux racines, 0 et 1. Son maximum vaut 4 , atteint en 𝑝 = 12.
𝐸(𝑋𝑛) 𝑉(𝑋𝑛)
2. b. 𝐸 (𝑋𝑛𝑛) = 𝑛
= 𝑝 et 𝑉 (𝑋𝑛𝑛) = 𝑛2
=
𝑝(1−𝑝)
𝑛
.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 474


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Pour tout δ > 0, d’après l’inégalité de Bienaymé-Tchébychev :


𝑋
𝑋𝑛 𝑋𝑛 𝑉 ( 𝑛)
𝑃 (| − 𝐸 ( )| ≥ 𝛿) ≤ 𝑛 .
𝑛 𝑛 𝛿2
On a donc 𝑃 (|𝑋𝑛𝑛 − 𝑝| ≥ 𝛿) ≤ 𝑝(1−𝑝)
𝑛𝛿 2
, et d’après la question précédente
𝑝(1−𝑝)
𝑛𝛿 2

1
4𝑛𝛿 2
.

3. Il suffit de déterminer 𝑛 tel que 𝑋𝑛𝑛 s’éloigne de p d’au moins 0,01 avec une probabilité
d’au plus 0,05. D’après 2.b il suffit que 4𝑛 ×10,012 ≤ 0,05, soit n ≥ 50 000.

Chapitre 12 Variables aléatoires et loi des grands nombres – 475

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