Chapitre 4 2020
Chapitre 4 2020
Chapitre 4 2020
I. — PGCD
1) Définition
Définition 1
Si a et b sont deux entiers, on note D(a) l’ensemble des diviseurs positifs de a et D(a, b)
l’ensemble des diviseurs positifs communs à a et b. Autrement dit, D(a) = {n ∈ N | n|a} et
D(a, b) = {n ∈ N | n|a et n|b}.
Exemple 2. D(15) = {1, 3, 5, 15}, D(27) = {1, 3, 9, 27} et D(15, 27) = {1, 3}.
Propriété 3
Soit a et b deux entiers. Alors,
1. D(a, b) = D(a) ∩ D(b).
2. 1 ∈ D(a, b) et donc D(a, b) 6= ∅.
3. Si a ou b est non nul, D(a, b) est un ensemble fini.
4. Si a divise b alors D(a, b) = D(a). En particulier, D(a, 0) = D(a).
5. D(a, b) = D(|a| , |b|).
Démonstration.
1. Soit n ∈ N. Alors,
Théorème et définition 4
Soit a et b deux entiers non tous les deux nuls. Alors, D(a, b) admet un plus grand élément d.
L’entier d est appelé le plus grand commun diviseur de a et b et on le note d = PGCD(a, b)
ou d = a ∧ b.
Démonstration. Comme au moins un des deux nombres a ou b n’est pas nul, D(a, b) est fini.
Ainsi, D(a, b) est une partie finie et non vide de N donc D(a, b) admet une plus grand élément.
Remarque 5. Par définition, PGCD(a, b) est le plus grand entier positif qui divise à la fois a et
b. De plus, comme 1 ∈ D(a, b), PGCD(a, b) > 1.
Exemple 6. Comme D(15, 27) = {1, 3}, PGCD(15, 27) = 3.
Exercice 7. Soit n ∈ N. Déterminer le P.G.C.D. de an = 2n + 3 et bn = 3n + 4.
Solution. Notons dn = PGCD(an , bn ). Alors, dn divise an et bn donc dn divise tout combi-
naison linéaire à an et bn . En particulier, dn divise 3an − 2bn = 3(2n + 3) − 2(3n + 4) = 1. De
plus, dn > 1 donc dn = 1.
Propriété 8
Soit a et b deux entiers nous tous les deux nuls.
6 0 et si a divise b alors PGCD(a, b) = |a|. En particulier, pour tout a =
1. Si a = 6 0,
PGCD(a, 0) = |a|.
2. S’il existe un entier strictement positif d tel que D(a, b) = D(d) alors PGCD(a, b) = d.
3. PGCD(a, b) = PGCD(|a| , |b|).
Démonstration.
1. Si a divise b alors D(a, b) = D(a) et le plus grand élément de D(a) est |a| car a 6= 0.
2. S’il existe un entier strictement positif d tel que D(a, b) = D(d) alors, comme le plus
grand élément de D(d) est d (car d > 0), le plus grand élément de D(a, b) est aussi d.
3. Cela provient immédiatement du fait que D(a, b) = D(|a| , |b|).
Remarque 9. — Les propriétés 1 et 3 ci-dessus montrent que, pour la recherche d’un PGCD, on
peut se restreindre au cas de deux entiers strictement positifs.
Propriété 11
Le P.G.C.D. de a et b est le dernier reste non nul dans l’algorithme d’Euclide.
def pgcd(a,b):
while (b!=0):
r=a%b
a=b
b=r
return(a)
Corollaire 14
L’ensemble des diviseurs communs positifs de a et b est l’ensemble des diviseurs positifs de
d i.e. D(a, b) = D(d).
Exemple 16. — Les entiers 12 et 35 sont premiers entre eux car D(12) = {1, 2, 3, 4, 6, 12} et
D(35) = {1, 5, 7, 35} donc PGCD(12, 35) = 1.
1 = 7 − 3 × (9 − 7) = 7 − 3 × 9 + 3 × 7 = 4 × 7 − 3 × 9.
1 = 4 × 124 − 55(257 − 2 × 124) = 4 × 124 − 55 × 257 + 110 × 124 = 114 × 124 − 55 × 257.
Remarque 19.
1. Les entiers u et v tels que au + bv = 1 sont premiers entre eux d’après le théorème de
Bézout.
2. Les entiers uet v tels que au + bv = 1 ne sont pas uniques. Par exemple, 3 × 1 + 2 × (−1) =
3 × 3 + 2 × (−4) = 1.
Théorème 20
Soit a et b deux entiers non tous les deux nuls et d un entier strictement positif. Les
propositions suivantes sont équivalentes :
1. d = a ∧ b ;
2. d divise a, d divise b et les entiers a0 = a
d
et b0 = b
d
sont premiers entre eux ;
3. d divise a, d divise b et il existe deux entiers u et v tels que au + bv = d.
Démonstration.
1 ⇒ 2. On suppose que d = a ∧ b. Par définition, d divise a et d divise b et ainsi a0 = ad et
b = db sont des entiers. Notons δ = a0 ∧ b0 . Alors, δ divise a0 et b0 donc dδ divise da0 et db0 i.e. dδ
0
divise a et dδ divise b. Par le corollaire 14, dδ est donc un diviseur de a ∧ b = d et donc, comme
d > 0, dδ 6 d. En divisant par d > 0, on en déduit que δ 6 1 et, par ailleurs, δ > 1 donc δ = 1.
Ainsi, a0 et b0 sont premiers entre eux.
2 ⇒ 3. Supposons que d divise a, d divise b et que les entiers a0 = ad et b0 = db sont premiers
entre eux. Alors, par le théorème de Bézout, il existe deux entiers u et v tels que a0 u + b0 v = 1.
En multipliant par d, il vient da0 u + db0 v = d i.e. au + bv = 1.
3 ⇒ 1. Supposons que d divise a, d divise b et qu’il existe deux entiers u et v tels que
au + bv = d. Notons D = a ∧ b. Comme d divise a et d divise b, d’après le corollaire 14, d divise
D. Mais, comme D divise a et D divise b, D divise au + bv i.e. D divise d. Comme D et d sont
positifs, on en déduit que d = D.
Remarque 21. ATTENTION ! Ce n’est pas parce qu’il existe deux entiers u et v tels que
au + bv = d que d = a ∧ b. Par exemple, 3 × 2 + 2 × (−2) = 2 or 3 ∧ 2 = 1.
Corollaire 22
Soit a, b et k trois entiers naturels non nuls. Alors,
1. PGCD(ka, kb) = kPGCD(a, b).
2. Si b et k sont premiers entre eux alors PGCD(ka, b) = PGCD(a, b).
Démonstration. Notons d = a ∧ b.
1. Comme d divise a et d divise b, kd divise ka et kb. De plus, par le théorème 20, il existe
deux entiers u et v tels que au+bv = d. Mais alors, en multipliant par k, (ka)u+(kb)v = kd
donc grâce au théorème 20 que PGCD(ka, kb) = kd.
2. Comme d divise a et d divise b, d divise ka et b. De plus, comme précédemment, il existe
deux entiers u et v tels que au + bv = 1 et, comme b ∧ k = 1, par le théorème de Bézout,
il existe deux entiers x et y tels que bx + ky = 1. En multipliant membre à membre
ces égalités, il vient (au + bv)(bx + ky) = d donc (ka)(uy) + b(aux + bvx + vky) = d.
Ainsi, en posant U = uy et V = aux + bvx + vky, il existe deux entiers U et V tels que
(ka)U + bV = d. Par le théorème 20, on conclut que PGCD(ka, b) = 1.
Exemple 23. Soit m et n deux entiers naturels non nuls. Déterminer le P.G.C.D. de mn et de
(2m + 1)n.
Solution. Commençons par remarquer que PGCD(mn, (2m + 1)n) = nPGCD(m, 2m + 1).
De plus, 2m + 1 − 2 × m = 1 donc, par le théorème de Bézout, PGCD(2m + 1, m) = 1 et on
conclut que PGCD(mn, (2m + 1)n) = n.
Exemple 25. Déterminer l’ensemble des couples d’entiers (a, b) tels que 3a = 5b.
Solution. Supposons que a et b sont deux entiers tels que 3a = 5b. Alors, 5 divise 3a et,
comme 2 × 3 − 5 = 1, 3 et 5 sont premiers entre eux donc, par le théorème de Gauss, 5 divise a.
Ainsi, il existe un entier k tel que a = 5k. Dès lors, 3(5k) = 5b i.e. 3k = b. Ainsi, on a montré
que si (a ; b) d’entiers tels que 3a = 5b alors il existe un entier k tel que a = 5k et b = 3k.
Réciproquement, soit k ∈ Z. Posons a = 5k et b = 3k. Alors, 3a = 3(5k) = 5(3k) = 5b.
Ainsi, l’ensemble cherché est {(5k ; 3k) | k ∈ Z}.
Corollaire 26
Soit a, b et c trois entiers. Si a divise c, b divise c et si a et b sont premiers entre eux alors
ab divise c.
Démonstration. Supposons que a divise c, b divise c et que a et b sont premiers entre eux.
Alors, il existe deux entiers k et k 0 tels que c = ka = k 0 b. Ainsi, a divise k 0 b. Or, a ∧ b = 1
donc, par le théorème de Gauss, a divise k 0 . Ainsi, il existe un entier q tel que k 0 = qa. Alors,
c = k 0 b = (qa)b = q(ab) donc ab divise c.
Exemple 27. Soit n ∈ N et An = n(n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4). Démontrer que An est un
multiple de 120.
Solution Remarquons que 120 = 8 × 3 × 5.
Comme n, n + 1 et n + 2 sont trois entiers consécutifs, l’un deux est divisible par 3 donc
n(n + 1)(n + 2) est un multiple de 3 et ainsi 3 | An .
De même, n, n + 1, n + 2, n + 3 et n + 4 sont cinq entiers consécutifs donc l’un deux est
divisible par 3 et ainsi An divisible par 5.
Comme 5 et 3 sont premiers entre eux, on déduit du théorème de Gauss que 3 × 5 = 15
divise An .
Enfin, remarquons que n, n + 1, n + 2 et n + 3 sont quatre entiers consécutifs donc l’un
deux est divisible par 4 et un autre est pair donc le produit est divisible par 8. Comme 8 et
15 sont premiers entre eux (car 2 × 8 − 15 = 1), on conclut, grâce au théorème de Gauss, que
120 = 8 × 15 divise An .
Autre méthode. Une autre méthode consiste à remarquer que 120 = 5! que
An n(n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4) (n − 1)! × n(n + 1)(n + 2)(n + 3)(n + 4)
= =
5! 5! 5! × (n − 1)!
!
(n + 4)! n+5
= =
5!(n − 1)! n
An
donc est un entier i.e. 5! divise An .
5!
2) Fractions irréductibles
Définition 28
Un réel x est un nombre rationnel s’il existe deux entiers a ∈ Z et b ∈ N∗ tel que x = ab .
L’ensemble des nombres rationnels se note Q.
Définition 29
Soit (a ; b) ∈ Z × N∗ . On dit que la fraction a
b
est irréductible si a ∧ b = 1.
Propriété 30
Tout rationnel peut s’écrire de manière unique sous la forme d’une fraction irréductible.
Démonstration. Soit r ∈ Q. Alors, il existe deux entiers a et b avec b > 0 tels que r = ab . Notons
d = a ∧ b. Par le théorème 20, il existe deux entiers a0 et b0 premiers entre eux tels que a = da0
0
et b = db0 et donc r = ab0 est une écriture sous forme irréductible de r.
Supposons que r admette une autre écriture sous forme de fraction irréductible r = αβ où
0
α et β sont des entiers premiers entre eux avec β > 0. Alors, ab0 = αβ donc a0 β = αb0 et, en
particulier, b0 divise a0 β. Or, b0 est premier avec a0 donc b− divise β. On montre de même que β
divise b0 donc, comme β et b0 sont positifs, β = b0 . Dès lors, a0 β = α0 = αβ donc en divisant par
β > 0, a0 = α. Ainsi, l’écriture est bien unique.
Corollaire 31
√
2 n’est pas rationnel.
√
Démonstration. Raisonnons par l’absurde
√ en supposant √que 2 ∈ Q. Alors, il existe deux entiers
a
a et b premiers entre eux tels que 2 = b i.e. a = b 2. En élevant au carré, on en déduit
que a2 = 2b2 . Ainsi, a2 est pair et donc a est pair. Il existe un entier k tel que a = 2k donc
2b2 = a2 = (2k)2 = 4k 2 et ainsi b2 = 2k 2 . Dès lors, b2 est pair donc b est également pair. Ainsi,
a et b sont tous les √
deux divisibles par 2 ce qui est absurde car ils sont premiers entre eux.
On conclut que 2 n’est pas un nombre rationnel.
3) L’équation diophantienne ax + by = c
On considère trois entiers a, b et c. On note d = a ∧ b et (E) l’équation
(E) ax + by = c
d’inconnue (x, y) ∈ Z2 . Une telle équation est appelée une équation diophantienne. (De manière
générale, une équation diophantienne est une équation dont les inconnues sont des entiers.)
Propriété 32
Démonstration. Supposons que (E) possède des solutions. Alors, il existe deux entiers u et v
tels que au + bv = c. Or, d divise a et d divise b donc d divise au + bv et donc d divise c.
Réciproquement, supposons que d divise c. Alors, il existe un entier k tel que c = dk. Comme
d = a ∧ b, par le théorème 20, il existe deux entiers u et v tels que au + bv = d. En multipliant
par k, il vient auk + bvk = kd i.e. a(uk) + b(vk) = c et donc (x, y) = (uk, vk) est une solution
de (E) dans Z2 .
Exemple 33. — Résoudre dans Z2 l’équation (E) : 24x + 18y = 36.
Méthode
1. Existence de solution et réduction à des coefficients premiers entre eux
Le PGCD de 24 et 18 est 6 (car 24 = 6 × 4 et 18 = 6 × 3 avec 4 ∧ 3 = 1) et 6 divise 36
donc (E) a des solutions et (E) équivaut à (E’) : 4x + 3y = 6.
2. Recherche d’une solution particulière de (E’)
On a ici une solution évidente de 4x + 3y = 1 qui est (x ; y) = (1 ; −1) donc (6 ; −6) est
une solution particulière que (E’).
Dans le cas général, on sait qu’on peut toujours trouver une solution particulière de (E 0 )
en « remontant » l’algorithme d’Euclide.
3. Recherche des solutions de (E’)
Supposons que (u ; v) est une solution de (E’). Alors, 4u + 3v = 6 donc 4u + 3v =
4 × 6 + 3 × (−6) i.e. 4(u − 6) = 3(−v − 6). Ainsi, 3 divise 4(u − 6) mais, comme 3 ∧ 4 = 1,
d’après le théorème de Gauss, 3 divise u − 6. Ainsi, il existe un entier k tel que u − 6 = 3k
i.e. u = 3k +6. De plus, comme 4(u−6) = 3(−v −6), 4×3k = 3(−v −6) donc 4k = −v −6
i.e. v = −4k − 6. Ainsi, les solutions de (E’) sont de la forme (3k + 6, −4k − 6) avec
k ∈ Z.
Réciproquement, soit k ∈ Z. Alors, 4(3k + 6) + 3(−4k − 6) = 12k + 24 − 12k − 18 = 6
donc (3k + 6, −4k − 6) est solution de (E’).
4. Conclusion
Ainsi, l’ensemble des solutions de (E’) et donc de (E) est {(3k + 6, −4k − 6) | k ∈ Z}.
IV. — P.P.C.M.
1) Définition
Soit a et b deux entiers non nuls et M(a, b) l’ensemble des multiples positifs communs à a et
b. Alors, |ab| ∈ M(a, b) donc M(a, b) est un partie non vide de N et ainsi M(a, b) admet un
plus petit élément.
Définition 35
Le plus petit élément de M(a, b) est appelé le plus petit commun multiple de a et b. On le
note PPCM(a, b) ou a ∨ b
Exemple 36.
1. PPCM(4, 10) = 20
2. PPCM(3, 9) = 9
3. pour tout entier a non nul, PPCM(1, a) = |a|.
Remarque 37. Si a et b sont deux entiers non nuls, les multiples positifs communs à a et b
sont les mêmes que les multiples positifs communs à |a| et |b| donc M(a, b) = M(|a| , |b|) et
PPCM(a, b) = PPCM(|a| , |b|). Ainsi, on peut toujours se ramener au cas où a et b sont des
entiers naturels.
2) Propriétés
Propriété 38
Soit a et b deux entiers naturels non nuls. On note d = a ∧ b et a0 et b0 les deux entiers
premiers entre eux tels que a = da0 et b = db0 . Alors,
1. PPCM(a, b) = da0 b0 .
2. tout multiple positif commun à a et b est un multiple positif de PPCM(a, b).
Corollaire 40
Soit a, b, c et k des entiers naturels tels que a, b et k soient non nuls. Alors,
1. PGCD(a, b)PPCM(a, b) = ab. En particulier, si a et b sont premiers entre eux alors
PPCM(a, b) = ab.
2. si a et b sont premiers entre eux, si a | c et si b | c alors ab | c.
3. PPCM(ka, kb) = kPPCM(a, b).
Démonstration. Notons d = PGCD(a, b), m = PPCM(a, b) et a0 et b0 les deux entiers tels que
a = da0 et b = db0 .
1. On a montré précédemment que m = da0 b0 donc dm = d2 a0 b0 = (da0 )(d0 b) = ab.
2. Supposons que a et b sont premiers entre eux et que a et b divise c. Alors, c est un
multiple commun à a et b donc c est un multiple de m. Or, a et b sont premiers entre
eux donc m = ab et ainsi ab divise c.
3. En appliquant le point 1. aux entiers ka et kb, il vient
PGCD(ka, kb)PPCM(ka, kb) = (ka)(kb) = k 2 ab.
Or, on sait que PGCD(ka, kb) = kPGCD(a, b) = kd donc kdPPCM(ka, kb) = k 2 ab i.e.,
comme kd 6= 0,
k 2 ab ab
PPCM(ka, kb) = = k = km
kd d
d’après le point 1.
Exercice 41.
1. Déterminer PPCM(792, 1638).
2. Soit n ∈ N∗ . On pose an = n2 + 3n et bn = (2n + 1)(n + 3). Déterminer PPCM(an , bn ).
3. Déterminer les entiers compris entre 7000 et 8000 dont le reste dans la division par 120
et dans la division par 150 est 111.
Solution
1. En utilisant l’algorithme d’Euclide :
1638 = 2 × 792 + 54
792 = 14 × 54 + 36
54 = 36 + 18
36 = 2 × 18 + 0
792 × 1638
donc PGCD(792, 1638) = 18 et ainsi PPCM(792, 1638) = = 72072.
18
2. Remarquons que
car 4 et 5 sont premiers entre eux (puisqu’ils sont consécutifs). Ainsi, 600 divise N − 111
donc il existe un entier k tel que N = 111 + 600k. De plus, 7000 6 111 + 600k 6 8000
6889 7889
donc 6k6 i.e. puisque k ∈ Z, k = 12 ou k = 13. On conclut que les seuls
600 600
entiers possibles sont 111 + 600 × 12 = 7311 et 111 + 600 × 13 = 7911.
Réciproquement, si N ∈ {7311, 7911} alors 600 divise N − 111 donc 120 et 150 divise
N − 111 donc N ≡ 111 [120] et N ≡ 111 [150]. Comme 0 6 111 < 120 < 150, on conclut
que 111 est le reste dans la division euclidienne de N par 120 et 150.
Ainsi, les entiers cherchés sont 7311 et 7911.