ds4 (20222023) CCP
ds4 (20222023) CCP
ds4 (20222023) CCP
Problème 1
a. Que vaut G(Ω) ? Redonner les valeurs P[G = k] pour tout k de G(Ω).
2) On tire une boule au hasard dans l’urne. Quelle est la probabilité d’obtenir une noire ?
On effectue une suite infinie de tirages avec remise dans l’urne précédente.
Donc après chaque tirage la boule piochée est remise dans l’urne.
2
b.) Commenter la qualité de la majoration dans le cas : p = , k = 4. Kdo 34 ' 80.
3
1
2
On va en chercher la loi, puis les éventuelles espérance et variance par deux méthodes.
b.2) Reconnaitre N N − N .
Problème 2
n
Pour n ∈ N et k ∈ [[0, n]], on note pk,n (X) le polynôme X k (1 − X)n−k si bien que :
k
n k n!
∀t ∈ R, pk,n (t) = t (1 − t)n−k = tk (1 − t)n−k .
k k!(n − k)!
On va étudier quelques propriétés de cette famille de polynômes appelés "polynômes de Bernstein".
La partie 2 aborde la question des séries de fonctions liées aux polynômes de Bernstein
Soit n ∈ N tel que n > 2. On note Rn [X] : notation habituelle. On note P 0 la dérivée...
3
On note F la famille de Rn [X] constituée des polynômes (p0,n (X), p1,n (X), ..., pn,n (X)).
5.b) Donner Tr (Ω) et justifier que, pour tout k ∈ [[0, r]], on a P (Tr = k) = pk,r (t).
5.e) Montrer que les trois égalités précédentes sont encore valables pour tout t ∈ R.
6. Montrer que R2 [X] est un sous-espace vectoriel de Rn [X] qui est stable par Bn .
∼
On note Bn l’endomorphisme de R2 [X] induit par Bn ; on rappelle que dans ce cas, pour
∼ ∼
tout P ∈ R2 [X], Bn (P ) = Bn (P ). On note An la matrice de Bn en base canonique de R2 [X].
nk
n
16. Montrer que ∼ quand n tend vers +∞ et en déduire, pour tout t ∈]0, 1[, un
k k!
équivalent de fn (t) quand n tend vers +∞.
P
17. Etablir que fn converge simplement sur [0, 1].
+∞
X
Pour t ∈ [0, 1], on note S(t) = fn (t).
n=0
18. Déterminer S(t) pour t = 0 et pour t = 1.
19. .
1
19.a) Donner le développement en série entière au voisinage de 0 de la fonction u 7→ .
1−u
+∞
X k!
19.b) En déduire que, pour tout u ∈ [0, 1[, n(n − 1) . . . (n − k + 1)un−k = .
(1 − u)k+1
n=k
1
19.c) En déduire que, pour tout t ∈]0, 1], S(t) = .
P t
19.d) La série fn converge-t-elle normalement sur [0, 1] ?
5
Éléments de correction
Problème 1
1 q
b. Encore du cours : E(G) = , V (G) = 2 .
p p
n
2) La probabilité d’obtenir une noire est p = .
n+b
La probabilité d’obtenir une blanche est q = 1 − p. 1pt.
3) a. Les lois de N et B sont bien sûr des lois géométriques de paramètres p et q.1pt.
b. P[(N = k)∩(B = k)] = 0 car incompatibles, donc elles ne sont pas indépendantes...1pt.
E(N ) 1
4) a.) Par l’inégalité de Markov P(N > k) 6 = .
k kp
Rq : tout est positif , valeurs absolues inutiles. 1.5pt.
∞
E(N )
X
b.) Si on calcule les vraies valeurs : P(N > k) = P(N = j) = q k−1 , k ∼ 0.167 .
k
probabilité respectives q.
1pt.
ou dse.
On peut se ramener au produit de Cauchy (en décalant les indices à la fin) de la série
1
Le résultat à gauche vaut calculé avant. 2pt.
(1 − x)3
∞ X ∞ ∞ n
" #
X X X X X
A droite : (k + 1)xn = xn ( (k + 1)) = xn (n + 1) + k .
n=0 k+s=n n=0 k+s=n n=0 k=0
∞
1
X
On arrive à : xn (n + 1)(n + 2), puis on prend x = q.
2
n=0
b.) (X1 = ... = Xk−1 = 0, Xk = 1, Xk+1 = ... = Xk+s−1 = 0, Xk+s = 1) est l’événement
P(N = k, N N − N = s) = pq k−1 pq s−1 qui est bien le produit des deux probabilités
2
b.3) E(N N ) = E(N ) + E(N N − N ) = par linéarité. 1pt.
p
2q
Et V (N N ) = V (N ) + V (N N − N ) = 2 par indépendance.1pt.
p
7
On a un vrai pb de degré ! !
on peut conclure que ϕn est une application de Rn [X] dans lui même.
1.5pt.
4.c) Pour tout entier k entre 0 et n, pk,n étant de plus non nul, c’est un vecteur propre
associé à la valeur propre k. Ces valeurs propres étant deux à deux distinctes, on en déduit
que la famille F est libre. C’est de plus une famille de n + 1 vecteurs de Rn [X] qui est de
dimension n + 1 donc F est une base de Rn [X]. 2.5pt.
C’est alors une base de Rn [X] composée de vecteurs propres de ϕn donc ϕn est dz .
4.d) En particulier 0 est valeur propre de ϕn donc ϕn n’est pas bijectif. 1pt.
8
il s’agit d’un endomorphisme dans un espace de dimension finie donc Bn est bijectif.
5.
5.a) On considère une urne contenant des boules rouges et vertes. La proportion de boules
rouges est t. On effectue r tirages successifs et avec remise d’une boule de cette urne. Le
nombre de boules rouges obtenues suit alors la loi B(r, t) (nombre de succès lors de la
réalisation de r épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes). 1pt.
t(1 − t)
donc V (Tr ) = .
r
On explique d’où sortent les résultats...
D’autre part, V (Tr ) = E(Tr2 ) − (E(Tr ))2 ) donc E(Tr2 ) = rt(1 − t + rt) et,
2 t(1 − t + rt) 1 2 1
toujours par linéarité, E((Tr ) ) = = 1− t + t.
r r r
r
X Xr
5.d) Tr (Ω) = J0; rK donc P (Tr = k) = 1 : pk,r (t) = 1.
k=0 k=0
y
D’après la formule de transfert rappelée dans l’énoncé avec h : y 7→ ,
r
r
X k
E(Tr ) = P (Tr = k) = E(Tr ) :
r
k=0
r
X k
pk,r (t) = t.2.5pt pour le tout.
r
k=0
y2
En utilisant E((Tr )2 ) et h : y 7→ , on obtient de même
r2
r 2
X k 1 2 1
pk,r (t) = 1 − t + t.
r r r
k=0
5.e) Ces trois égalités sont des égalités entre polynômes, valables en une infinité de points
donc en tout point t de R (si, pour tout t ∈ [0; 1], P (t) = Q(t), alors le polynôme P − Q a
une infinité de racines donc il est nul).1pt.
6. Pour tous polynômes P et Q, deg(P +λQ) ≤ max(deg P, deg Q) donc R2 [X] est un sous espace
vectoriel de Rn [X] (R2 [X] est de plus non vide et est inclus dans Rn [X] car n ≥ 2).1pt.
9
1 1
Bn (1) = 1, Bn (X) = X et Bn (X 2 ) = X 2 + X donc Bn (1), Bn (X) et Bn (X 2 )
1−
n n
sont dans R2 [X]. Comme (1, X, X 2 ) engendre R2 [X], on en déduit que R2 [X] est stable par Bn .
8.
8.a) H est une matrice triangulaire donc ses valeurs propres sont ses éléments diagonaux :
0 et 1.
Le rang de H est égal à 2 donc la dimension de E0 (H) est 1 (d’après le théorème du rang).
8.b) Q est une matrice triangulaire supérieure à coefficients diagonaux non nuls donc
9.
1 1
9.a) lim = 0 donc lim 1 − = 1 et lim An = I3 . 0.5pt.
n+∞ n n+∞ n n+∞
Par opérations matricielles, ψ(M1 + λM2 ) = ψ(M1 ) + ψ(M2 ) donc ψ est linéaire.
9.c) ψ est une application linéaire en dimension finie donc elle est continue :
si lim Ml = M , alors lim ψ(Ml ) = ψ(M ) c’est-à-dire lim (QMl Q−1 ) = QM Q−1 .1.5pt.
l+∞ l+∞ l+∞
1 l
1
9.e) Pour n ≥ 2, 0 ≤ 1 − < 1 donc lim 1 − = 0. Ainsi lim Dnl = D.
n l+∞ n l+∞
De plus, pour tout entier naturel l, Aln = QDnl Q−1 donc, d’après la question 9.c),
nk
n
par produit, ∼ quand n tend vers l’infini.1.5pt.
k k!
k
nk
t
En multipliant par tk (1 − t)n−k , on obtient, pour t ∈]0; 1[, fn (t) ∼+∞ (1 − t)n .
k! 1−t
17. Soit t ∈ [0; 1]. Donc t est fixé ! !3pt.
X
Pour tout n ∈ N, fn (0) = 0 donc la série fn (0) converge.
X
Si n > k, fn (1) = 0 donc la série fn (1) converge.
k
nk
t
Pour t ∈]0; 1[, on pose un (t) = (1 − t)n .
k! 1 − t
n+1 k
un+1 (t) un+1 (t)
un (t) > 0 et = (1 − t) donc lim = 1 − t < 1.
un (t) n n+∞ un (t)
X
D’après le critère de d’Alembert, la série un (t) converge.
X
Par comparaison de séries à termes positifs, la série fn (t) converge.
X
Conclusion : pour tout t ∈ [0; 1], la série fn (t) converge simplement sur [0; 1].
19.
+∞
1 X
19.a) Si u ∈] − 1; 1[, = un .0.5pt.
1−u
n=0
19.b) On dérive k fois cette égalité. Par récurrence, on démontre que la dérivée kième de
1 k!
u 7→ est u 7→ . Par conséquent, pour tout u ∈ [0; 1[,1.5pt.
1−u (1 − u)k+1
On cite dse, ouvert de convergence...
11
+∞
X k!
n(n − 1) · · · (n − k + 1)un−k =
(1 − u)k+1
n=k
19.c) Soit t ∈]0; 1]. Bref t fixé ! 2pt.Attention résultat dans l’énoncé...
+∞
X n(n − 1) · · · (n − k + 1) k
En utilisant la définition de fn (t), S(t) = t (1−t)n−k donc, avec
k!
n=k
tk 1
la question précédente, S(t) = k+1
. Après simplification, on trouve S(t) = .
(1 − (1 − t)) t
X
19.d) Supposons que la série fn converge normalement sur [0; 1].1.5pt.
Pour tout n ∈ N, fn est continue sur [0; 1] donc, d’après le théorème de transfert
D’après la question précédente, S n’est pas continue sur [0; 1] donc il y a une contradiction.
X
Par conséquent, la série de fonctions fn ne converge pas normalement sur [0; 1].