COURS Regime Sinusoidal
COURS Regime Sinusoidal
COURS Regime Sinusoidal
BUISSON PTSI
C I R C U I T S L I N E A I R E S E N R E G I M E
S I N U S O I D A L F O R C E
C I R C U I T R L C E T R E S O N A N C E
«Jesuisvégétarienetanti-alcoolique:ainsijepeuxfaireunmeilleurusagedemoncerveau»
Thomas Edison (1847- 1931)
sinusoïdale, on parle de signaux alternatifs (AC). Ces signaux jouent un rôle très important dans
les sciences physiques:
• Ils sont présents dans de nombreux domaines (oscillations mécaniques, physiques des ondes,
optique, physique quantique, électricité…)
• Ils sont faciles à générer. EDF transport l’énergie électrique sous formes de signaux
sinusoïdaux. Dans les télécoms, les informations sont transportées par des ondes
électromagnétiques de forme sinusoïdale (ou plutôt par une somme d’ondes sinusoïdales).
• On montre en mathématiques (analyse de Fourier) que tout signal périodique peut s’écrire
comme une somme infinie de fonctions sinusoïdales d’ou le rôle universel joué par ces dernières.
De plus, elles sont faciles à manipuler (dériver, intégrer…).
I – Signal sinusoïdal
()
Nous allons travailler sur l’exemple de u t , nous pourrions faire la même chose avec i t . Un ()
signal sinusoïdal s’écrit sous la forme :
() (
u t = Um cos ωt + ϕ )
-1
Um ≡ amplitude (en V), ω ≡ pulsation (en rad.s ) ,
1 2π
T ≡ =
f ω
Dans ce cours, nous travaillons avec la fonction cosinus mais nous pouvons utiliser, de façon
équivalente, la fonction sinus . La différence entre les deux fonctions correspond simplement à
un déphasage de π 2 .
1
( ) ()
• Périodicité : u t + T = u t
( )
u t + T = Um cos (ω (t + T ) + ϕ ) = U m ( ) ( ) ( )
cos ωt + ωT + ϕ = Um cos ωt + 2π + ϕ = Um cos ωt + ϕ = u t ( ) car
la fonction cosinus est périodique de période 2π .
Soit u1 (t ) = Um1 cos (ωt + ϕ1 ) et u2 (t ) = Um 2 cos (ωt + ϕ2 ) deux signaux synchrones. u1 et u2 sont
⎛ ⎞
1⎜
maximales quand ωt1 + ϕ1 = ωt 2 + ϕ2 = 0 soit Δt ≡ t 2 − t1 = ϕ1 − ϕ2 ⎟ . On retiendra le résultat
ω ⎜
⎟
⎝ ≡ Δϕ ⎠
pratique suivant :
2π
Δϕ = Δt
T
• Rappels de trigonométrie
( )
sin a ± b = sin a cos b ± cos a sin b ⎛ π⎞
sin ⎜ ωt ± ⎟ = ± cos ωt
cos (a ± b ) = cos a cos b sin a sin b ⎝ 2⎠
Il s’agit d’un outil mathématique très puissance dans notre étude des circuits électriques.
En sciences physiques, il est d’usage d’écrire j = −1 car la lettre i est déjà utilisée pour désigner
2
2
Soit z un nombre complexe, on peut l’écrire sous trois formes équivalentes :
⎧forme rectangulaire : z = x + j y
⎪
(
⎨forme polaire : z = r cosϕ + j sinϕ )
⎪ jϕ
⎩forme exponentielle : z = re
r = x 2 + y 2 (le module)
y
tanϕ = (la phase ou argument)
x
x = r cosϕ y = r sinϕ
• Si z = z1 z 2 alors z = r1 r2e
(
j ϕ1 + ϕ2 ) • z = r e− j ϕ = x − j y
• Si z = z1 z 2 alors z =
r1
e ( 1 2)
j ϕ −ϕ
( ) (
• Si z = z1 + z 2 = x1 + x2 + j y 1 + y 2 )
r2
() ( )
Soit u t = Um cos ωt + ϕ . On peut écrire que u t = Re Ume () ( (
j ωt + ϕ )
) . Nous allons associer à la
()
tension u t un nombre complexe U appelé amplitude complexe (phasor en anglais) défini par :
!###
()
u t = U m cos ωt + ϕ ⇔
#"#### $
( ) U = U me jϕ
!#"#$
REPRESENTATION TEMPORELLE REPRESENTATION COMPLEXE
⇓
() (
u t = Re U e jωt )
la phase ϕ .
3
On peut donc représenter une amplitude complexe par un vecteur dans un diagramme dit de
Fresnel (figure ci-dessus). Sur ce dernier, l’amplitude complexe U est une « photo » à l’instant
t = 0 du nombre complexe U e jωt , dont la partie réelle correspond à u t . Ainsi, dans le plan ()
complexe, U e jωt a un mouvement de rotation à la vitesse angulaire ω dans le sens
trigonométrique.
du t ( )= ⎛ π⎞ ⎛ j ⎞
( ))
π
dt
d
U cos ωt + ϕ
dt m
( ( )
= −ω Um sin ωt + ϕ = ω Um cos ⎜ ωt + ϕ + ⎟ = Re ⎜ ω Ume jωte jϕe 2 ⎟ .
⎝ 2⎠ ⎝ ⎠
π
( ) = Re
du t ()
du t
( jω U e ) .
j
Comme e 2
= j, jωt
L’amplitude complexe associée à correspond à
dt dt
jω U .
b) Intégration
Um Um ⎛ π⎞ ⎛U −j ⎞
π
()
∫ u t dt = ω
(
sin ωt + ϕ = ) ω
cos ⎜ ωt + ϕ − ⎟ = Re ⎜ m e jωte jϕe 2 ⎟ .
⎝ 2⎠ ⎝ ω ⎠
π
⎛ U jωt ⎞
() ∫ u (t ) dt
−j
Comme e 2
= −j , ∫ u t dt = Re ⎜ jω e ⎟ . L’amplitude complexe associée à
⎝ ⎠
correspond
U
à .
jω
c) Conclusion
du t() ⇔ jω U
$
!dt
"# REPRESENTATION COMPLEXE
REPRESENTATION TEMPORELLE
u (t ) dt
U
∫!% "% #
⇔
jω
REPRESENTATION TEMPORELLE
$
REPRESENTATION COMPLEXE
Dans le domaine complexe, les opérations dérivations et intégrations sont beaucoup plus
simples, ils suffit respectivement de multiplier par jω et de diviser par jω l’amplitude
complexe.
U
. jω U est avance de π 2 sur U . U jω est en retard de π 2 sur U .
jω
4
III – Loi d’Ohm en notation complexe, admittance et impédance
On travaille dans ce paragraphe en convention récepteur.
3.1 Résistance
()
u t = Ri t () U = RI Diagramme de Fresnel
() ( )
i t = Im cos ωt + ϕ ⇔ I = Ime jϕ
u (t ) = R I cos (ωt + ϕ ) ⇔ U = R I e
m m
jϕ
() ()
u t et i t sont en phases.
3.2 Bobine
()
u t =L
()
di t U = jLω I Diagramme de Fresnel
dt
5
() ( )
i t = Im cos ωt + ϕ ⇔ I = Ime jϕ
di (t )
⎛ π⎞
⎛ π⎞
u (t ) = L = −L I ω sin (ωt + ϕ ) = L I
j ⎜ϕ + ⎟
m m
ω cos ⎜ ωt + ϕ + ⎟ ⇔ U = ωL Ime ⎝ 2 ⎠ = jLω I
dt ⎝ 2⎠
()
u t est en avance de π 2 sur i t . ()
3.3 Condensateur
()
i t =C
du t() U=
I Diagramme de Fresnel
dt jCω
() ( )
u t = Um cos ωt + ϕ ⇔ U = Ume jϕ
du (t )
⎛ π⎞
⎛ π⎞
i (t ) = C = −C U ω sin (ωt + ϕ ) = C U
j ⎜ϕ + ⎟
⎝ 2⎠
m m
ω cos ⎜ ωt + ϕ + ⎟ ⇔ I = ω C U m
e = jCω U
dt ⎝ 2⎠
()
u t est en retard de π 2 sur i t . ()
Nous pouvons résumer les résultats importants obtenus ci-dessus dans le tableau suivant.
R u = Ri U = RI
L di U = jLω I
u=L
dt
C du I
i =C U=
dt jCω
6
3.4 Impédance et admittance complexe
sont proportionnelles. Par généralisation de la loi d’Ohm, on définit pour un dipôle quelconque
l’impédance et l’admittance complexe (on dira simplement impédance et admittance) :
U
Impédance complexe: Z = ou U = Z I
I
1
Admittance complexe: Y =
Z
Pour les trois dipôles fondamentaux, nous avons les impédances et les admittances suivantes :
Elément Impédance Admittance
R ZR = R 1
YR =
R
L Z L = jLω 1
YL =
jLω
C 1 YC = jCω
ZC =
jCω
On remarque que :
• ω → ∞ (haute fréquence)
ZL → ∞ circuit ouvert
ZC → 0 court circuit
• ω → 0 (basse fréquence)
ZL → 0 court circuit
ZC → ∞ circuit ouvert
Z = R + j X = Z e jθ
( )
R = Re Z = résistance
X = Im ( Z ) = réactance
Z = R 2 + X 2 et tan θ = X R
On peut écrire de la même façon l’admittance sous la forme Y = G + j B mais nous l’utiliserons
peu.
7
Exercice d’application 1: Impédance et admittance d’un dipôle
On considère un dipôle constitué d’une bobine en parallèle avec une (résistance + un
condensateur).
a) Evaluer son impédance et son admittance complexes.
b) Vérifier le comportement du dipôle aux pulsations faibles et élevées.
8
IV – Théorème généraux en représentation complexe
Les théorèmes généraux que nous avons rencontrés pour des régimes temporels quelconques se
généralisent immédiatement en régime sinusoïdal forcé.
( )
En effet si i1 = Im1 cos ωt + ϕ1 … ,
( ) ( ) ( )
Im1 cos ωt + ϕ1 … − Im 4 cos ωt + ϕ 4 = 0 ⇔ Re Im1e ( 1 ) … − Im 4e ( 4 ) = 0
j ωt + ϕ j ωt + ϕ
( )
⇔ Re ⎡I1 … − I4 ⎤ e jωt = 0 ⇔ I1 … − I4 = 0.
⎣ ⎦
9
4.3 Association d’impédances complexes
(
U = U1 + U2 = Z1 I + Z 2I = Z1 + Z 2 I = Z eq I
)
Z eq
La généralisation à N impédances en
série est immédiate :
N
Z eq = Z 1 + Z 2 + ... + Z N = ∑ Z n
n =1
U1 Z1I
Revenons au cas de deux impédances en série : = . On arrive à des expressions très
U ( )
Z1 + Z 2 I
utiles pour calculer des tensions sans passer par les intensités, on parle de pont diviseur de
tension :
Pont diviseur de tension:
Z1 Z2
U1 = U U2 = U
Z1 + Z 2 Z1 + Z 2
Zn
Dans le cas de N impédances en série, on obtient de même : Un = U . Cette
Z1 + Z 2 + ... + Z N
(
I = I1 + I2 = Y1U + Y2U = Y1 + Y2 U = Yeq U
)
Yeq
La généralisation à N impédances
en parallèle est immédiate :
N
Yeq = Y1 + Y2 + ... + YN = ∑Y n
n =1
N
1 1 1 1 1
= + + ... + =∑
Z eq Z1 Z 2 Z N n =1 Z n
10
Notons que pour deux impédances en parallèle, on peut écrire :
Z1 Z 2
Z eq =
Z1 + Z 2
I1 Y1U
Revenons au cas de deux impédances en parallèle : = . On arrive à des expressions
I (
Y1 + Y2 U )
très utiles pour calculer les courants sans passer par les tensions, on parle de pont diviseur de
courant :
Pont diviseur de courant:
Y1 Z2
I1 = I= I
Y1 + Y2 Z1 + Z 2
Y2 Z1
I2 = I= I
Y1 + Y2 Z1 + Z 2
Yn
Dans le cas de N impédances en parallèle, on obtient de même : In = I . Cette
Y1 + Y2 + ... + YN
11
4.4 Générateur de tension : modèle de Thévenin
U = UTh − Z Th I
et phénomène de résonance
OBJECTIF : Déterminer uc t , i t … () ()
() ()
di t( ) + 1 i (t ) dt
t
C ∫
uGBF t = Ri t + L
dt 0
d 2i t( )+ R di t()
+
1 ω
()
i t = − Um sin ωt ( )
dt 2
L dt LC L
ω0 Q ω 02
() ()
Solution : i t = iRT t + iRP t ()
12
()
⇒ iRT t = solution général sans second membre, solution du régime transitoire (libre)
DEJA VU:
1 ⎫
•Q > régime pseudo-périodique ⎪
2 ⎪
1 ⎪ L
• Q < régime apériodique ⎬ ce régime va disparaître au bout de quelques τ ≡
2 ⎪ R
1 ⎪
• Q = régime critique ⎪
2 ⎭
()
⇒ iRP t = solution particulière avec second membre, solution du régime permanent (forcé)
() (
iRP t = Im cos ωt + ϕ )
ω : connue, imposée par la générateur
Im et ϕ : inconnue, à déterminer
Régime transitoire
Régime permanent
Dans la suite de ce chapitre, nous allons nous
intéresser uniquement à la détermination de
() ()
iRP t que nous noterons simplement i t . En
() ()
effet lorsque t > τ , i t iRP t , nous sommes
13
5.3 Recherche de la solution du régime permanent (forcé) par la
()
uGBF t = Um cos ωt ( ) U = Ume j 0 = Um
()
i t = Im cos (ωt + ϕ ) I = Ime jϕ
d × jω
dt 1
×
jω
∫ dt
1
() ()
di t ( )+1 ()
i t
i (t ) dt
U = RI + jLωI +
jCω
I
C ∫( )
uGBF t = Ri t + L
dt i 0
Inconnue i t () Inconnue I
1 ⎛ 1 ⎞
U = RI + jLωI + I ⇔ U = Z eq I avec Z eq = R + j ⎜ Lω −
jCω ⎝ Cω ⎟⎠
U
I=
⎛ 1 ⎞
R + j ⎜ Lω −
⎝ Cω ⎟⎠
Um ⎛ 1 ⎞
( )
Im ω = ⎜⎝ Lω − Cω ⎟⎠
( )
2
⎛ 1 ⎞ tan ϕ ω = −
R + ⎜ Lω −
2
R
⎝ Cω ⎟⎠
14
1
• ω0 ≡ la pulsation propre du circuit.
LC
Lω 0 1
• Q ≡ ≡ le facteur de qualité du circuit (sans unité).
R RCω 0
ω
• x ≡ la pulsation réduite (sans unité).
ω0
Um ⎛ 1⎞
( )
Im x =
R
1
2
( )
et tan ϕ x = −Q ⎜ x − ⎟
⎝ x⎠
⎛ 1⎞
1 + Q2 ⎜ x − ⎟
⎝ x⎠
( )
Soit le circuit RLC série précédent soumis à une tension sinusoïdale U m cos ωt . Retrouver en
15
5.4 Résonance en intensité
( )
• On constate que pour x = 1 ω =ω 0 , Im atteint sa valeur maximale, quelque soit la valeur de
Um ⎫
( )
Im ω = ω 0 ≡ Immax = ⎪
R ⎬ quelque soit la valeur de Q
(
ϕ ω = ω0 ) =0 ⎪
⎭
Immax
≤ Im ≤ Immax (le facteur 2 a un lien avec l’énergie, cf cours sur la puissance en régime
2
sinusoïdal).
Immax Um Um Immax Um Um
(
Im ω = ω1,2 ≡ ) 2
=
R 2
=
2
(
ou Im x = x1,2 ≡ ) 2
=
R 2
=
R
1
2
⎛ 1 ⎞ ⎛ 1⎞
R + ⎜ Lω −
2
1+Q ⎜x − ⎟
2
⎝ Cω ⎟⎠ ⎝ x⎠
2 2 2
⎛ 1⎞ ⎛ 1⎞ ⎛ 1⎞ 1 x
⇔ 2 = 1 + Q ⎜ x − ⎟ ⇔ 1 = Q2 ⎜ x − ⎟ ⇔ ⎜ x − ⎟ = 2
2
soit x2 ∓ −1 = 0 . On a donc 4
⎝ x⎠ ⎝ x⎠ ⎝ x⎠ Q Q
1 1 1 ⎫
x1 = − + + 4 ⎪
2Q 2 Q 2 ⎪
⎬ x1 et x2 dépendant de Q
1 1 1 ⎪
x2 = + +4 ⎪
2Q 2 Q 2
⎭
1
Δx = x2 − x1 =
Q
ω0 R
Δω = ω 2 − ω1 = =
Q L
On constate que plus le facteur de qualité est grand (faible amortissement) plus la résonance est
étroite.
16
5.5 Représentation graphique de l’amplitude et de la phase
a) Graphe de Im x ( )
- Quand x → 0 , ω → 0 , Im → 0 . Im Immax
- Quand x → ∞ , ω → ∞ , Im → 0 .
Um
- Quand x → 1 , ω → ω 0 , Im = .
R
1
Q = 5; 2; 1; ; 0,2
2
b) Graphe de ϕ x ( )
π ϕ
- Quand x → 0 , ω → 0 , ϕ → .
2
π
- Quand x → ∞ , ω → ∞ , ϕ → − .
2
- Quand x → 1 , ω → ω 0 , ϕ = 0 .
π
( )
- Quand x = x1,2 , ϕ = − arctan ±1 = ±
4
.
valeur de x1 et x2 différente.
17
Exercice d’application 3: Limites basse et haute fréquence de
l’intensité
Expliquer sans aucun calcul pourquoi l’intensité devient nulle à basse et haute fréquence dans un
circuit RLC série en régime sinusoïdal forcé.
() ( )
uc t = Ucm cos ωt + ϕc . Il faut donc trouver Ucm et ϕc qui dépendant de la pulsation ω du
() ( )
uc t = Ucm cos ωt + ϕc ↔ Uc = Ucme
jϕc
()
i t =C
duc t( ) ↔ I = jCω U
c
dt
U
Uc =
1 − LCω 2 + jωRC
( )
Ucm ω =
Um
( )
tan ϕc ω = −
x
(1 − x )
2
2 x2
+ 2
(
Q 1 − x2 )
Q
18
Il y a RESONANCE EN TENSION aux bornes du condensateur quand Ucm est maximale . On
⎛ ⎛ x2 ⎞ ⎞
( ) ( 2
)( ) 1
2
⎜d ⎜ 1 − x
2
+ 2⎟
dx ⎟ = 0 ⇔ 2 1 − xr2 −2 xr + 2 xr = 0 ⇔ xr2 = 1 − > 0 . xr n’existe que
⎜⎝ ⎝ Q ⎠ ⎟
⎠ x =x Q 2Q 2
r
1
si Q > .
2
1 1 1
Si Q > , il y a résonance en tension et xr = 1 − 2
ou ω r = ω 0 1 − .
2 2Q 2Q 2
1
Si Q < , il n’y a pas de résonance en tension.
2
1
Contrairement à la résonance en intensité, la résonance en tension n’existe que si Q > . De
2
plus la pulsation de résonance ω r dépend du facteur de qualité Q .
b) Graphe de Ucm x ( )
- Quand x → 0 , ω → 0 , Ucm → Um . Ucm Um
- Quand x → ∞ , ω → ∞ , Uc m → 0 .
1
- Quand Q augmente et Q > xr → 1
2
.
c) Graphe de ϕ x ( )
- Quand x → 0, ω → 0, ϕc → 0 .
π
− ≤ ϕc ≤ 0 .
2
- Quand x → ∞ , ω → ∞ , ϕc → −π !
19
π
domaine −π ≤ ϕc ≤ − car ϕc doit être
2
continue (cf figure ci-dessous).
ϕ
20
ANNEXE 1 : Bilan-analyse d’un circuit en régime sinusoïdale forcé (AC)
21
ANNEXE 2 : Valeur efficace d’un signal électrique, sens physique
Par définition, la valeur efficace d’un courant périodique, notée Ieff (ou IRMS en anglais), est le
courant continu qui produirait la même puissance moyenne à travers une résistance qu’en
régime périodique quelconque.
P = Ieff 1 T
() 1 T
()()
2
R
P ≡ ∫
T 0
p t dt = ∫ u t i t dt
T 0
=
1 T 2
T ∫0
R i t dt ()
1
()
T
Ieff ≡
T ∫
0
i 2 t dt
1
()
T
Ueff ≡
T ∫ 0
u 2 t dt
D’un point de vue mathématique, on peut définir la valeur efficace (RMS) d’un signal périodique
() 1
()
T
x t de période T par X eff ≡
T ∫
0
x 2 t dt .
22