Cours Toxi E 2020
Cours Toxi E 2020
Cours Toxi E 2020
Toxicologie de l’Environnement
Hasna MOHAMMADI
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COURS
• Enseignement théorique
• Travaux dirigés
• Enseignement pratique
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Plan1/3
Enseignement théorique
CHAPITRE I - Introduction
Préface
I- Concepts généraux: introduction à l’ (éco) toxicologie
définitions:
Toxicologie
Éco-toxicologie:
Relation entre l’éco-toxicologie et les autres disciplines
Éco-toxicologie vs Toxicologie environnementale
III- Dynamique des ontaminats dans les écosystèmes (Absorption, Elimination, Accumulation,
bioamplification, Biodisponibilité, Biodégradabilité, Interactions toxicologique)
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CHAPITRE I - Introduction
Préface ….
Préface
Au fur et à mesure que la planète supporte l’impact croissant d’une multitude de facteurs chimique et des polluants,
un grand intérêt se développe vis-à-vis des aspects écologiques et environnementaux de la toxicologie. Ces matières
chimiques affectent non seulement les organismes, les êtres humains, les communautés, mais aussi l’ensemble de
l’environnement de diverses façons, dont certaines demeurent très mal comprises. Les impacts de tels polluants
peuvent êtres locaux, régionaux ou globaux selon la nature de la contamination. Pendant que l’humanité et, en
particulier les gouvernements, ne comprendront pas la façon dont ces contaminants affectent le fonctionnement de
l’environnement et des activités humaines, et tant qui ils ne prendront pas les mesures capables de minimiser ces
impacts, la planète risque en dernier lieu de devenir inhabitable.
Le présent cours a pour objectif de vous donner des notions de toxicologie qui sont utiles pour élaborer un
programme de surveillance et de prévention des risques toxiques dans l'environnement.
Le cours traite des concepts de base en toxicologie, des mécanismes d'action, des organes cibles, de la susceptibilité
individuelle, des propriétés des divers contaminants, de la surveillance biologique, des méthodes d'évaluation de la
toxicité et de l'établissement des normes environnementales.
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Objectif
5
CHAPITRE I - Introduction
I- Concepts généraux
QU’EST-CE QUE LA TOXICOLOGIE ?...
La toxicologie est depuis longtemps reconnue comme étant la science des poisons,
c'est-à-dire qu'elle étudie les effets néfastes d’un xénobiotique1 sur les organismes
vivants.
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La Toxicologie moderne a évolué en une étude à trois branches:
Toxicologie clinique porte sur l'effet des médicaments sur des patients humains,
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CHAPITRE I - Introduction
Tableau 1 : Définitions de quelques éléments de la terminologie toxicologique
‘’Toxicon’’ ‘’τo£iXov’’ désigné autrefois, plus précisément, le poison dont on enduisant les flèches (le vecteur était donc inclus dans
cette acception)
‘’Toxicité’’ ‘’Caractère de ce qui est toxique ( !) ( …). Rapport de la qualité d’une substance nécessaire pour tuer un animal à la masse
de cet animal exprimée en Kg’’ (cette acceptation aborde une précision technique alors qu’elle se limite à l’animal et à la
létalité).
‘’Propreité d’une substance qui peut empoisonner un être vivant’’. **
‘’Toxicologie moléculaire’’ ‘’sous discipline de la toxicologie, dont le but ultime est de rendre compte de tous les effets toxiques des produit
chimiques sur les systèmes vivants, en termes de molécules (Ji et al., 1986)
‘’Psychotoxicologie’’ Science de tous les traumatismes agissant sur des cibles psychiques, soit directement, soit par leur intermédiaire.
‘’Ecotoxicologie’’ ‘’branche relative à la dispersion et à l’impact des toxique sur les systèmes écologiques’’ L’écotoxicologie a parfois été
assimilée à la part de la toxicologie qui ne s’applique pas aux humains, mais il est ensuite apparu la nécessité de
considérer la réalité d’une écotoxocologie humaine.
‘’Crypto-toxicologie’’ Toxicité dont les manifestations sont masquées, difficiles à mettre en évidence, souvent manifestées à très faible doses
et risquant de ne pas être attribuées à l’agent toxique ( Bounas et al., 1987).
‘’Moronotoxicologie’’ ‘’phénomène de toxicité dont nous ne connaissons rien’’ –définition introduite par le Prof. Rayan J. Huxtable, Univ. de
l’Etat d’Arizona, Health Science Center, Tucson , USA)
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ECOTOXICOLOGIE
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Relation entre l’éco-toxicologie et les autres disciplines
Gestion environnement
Relation entre l’éco-toxicologie et les autres disciplines
La figure montre relation entre l’éco-toxicologie et les autres disciplines, le risque
environnemental et la gestion des risques environnemental. L’écologie et la physiologie
s’intéressent aux systèmes normaux, la toxicologie et l’écotoxicologie aux systèmes «
endommagés ». La recherche éco toxicologique fournit des bases pour les stratégies
d’évaluation du risque et pour la prise de décision en matière environnementale.
L’écotoxicologie est basée sur des principes de l’écologie, de la physiologie, de la chimie, de
la toxicologie et d’autres sciences telles que la biochimie et la biologie moléculaire. Les
résultats de l’études toxicologique trouvent souvent leurs applications en médecine, tandis
que les résultats des recherches éco-toxicologiques dans l’analyse et le contrôle des produits
chimiques dans l’environnement. Les concepts théoriques et les données des études éco-
toxicologiques servant à évaluer les risques des produits chimiques de synthèse et des
autres activités humaines pour l’environnement. Ces risques sont ensuite pris en compte
avec des facteurs d’ordre politique, économique et culturel dans des stratégies de gestion de
risque.
Ainsi, les décisions de gestionnaires sont basées sur l’évaluation du risque et inversement.
En fin, l’évaluation des risques assure une base scientifique rationnelle pour les décisions
des gestionnaire.
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Ecotoxicologie vs Toxicologie Environnementale
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– Ecotoxicologie vs Toxicologie Environnementale
ÉCOTOXICOLOGIE:
Évolution dans le temps Écologie en présence de
polluants toxiques
TOXICOLOGIE Recherches
Expositions Expériences
ENVIRONNEMENTALE: en conditions
simples en complexes in
Effets des polluants toxiques quasi-
laboratoire
naturelles
situ
sur les organismes individuels
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Toxicologie environnementale écotoxicologie
Source: Chapman, 2002
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II- Types de contaminants
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La pollution désigne l’ensemble des rejets des composés toxiques que
l’Homme libère dans la nature. Mais aussi les substances qui, sans être
vraiment dangereuses pour l’organisme exercent une influence
perturbatrice sur l’environnement. Polluer signifie profaner, salir et
aussi dégrader.
On peut classer les contaminants de différentes manières : selon leur source, leur nature,
leur toxicité, leur mode d'action, leur fonction, ou leur persistance. Lorsqu'on les classe
selon leur nature par exemple, on se retrouve avec trois catégories : les contaminants
chimiques, les contaminants biologiques et les contaminants physiques.
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II-1- Classification systématique
Cette classification se base selon la nature des produits polluants. Bien
entendu que des polluants appartenant à des classes différentes
peuvent avoir des effets voisins. Ainsi que, deux produits appartenant à
la même classe n’ont pas forcément des effets toxiques similaires sur
les écosystèmes. Il existe 3 grands groupes de polluant.
La pollution lumineuse
Il peut s’agir notamment de l’impact de l’éclairage public sur les animaux nocturnes
(oiseaux migrateurs, invertébrés du sol, etc.).
La pollution de nature chimique
Les polluants chimiques peuvent se diviser en 2 groupes :
Les dangers chimiques pour l’environnement et pour l’homme sont très nombreux.
Parmi les dangers susceptibles d’affecter l’homme, nous devons relever les polluants
dans les aliments, nous retiendrons les additifs et arômes.
Nous retiendrons l’Arsenic, le Cadmium, le
Mercure et le Plomb comme étant les métaux les
plus nocifs.
La pollution nature Biologiques
Cette catégorie inclut les toxines (substances toxiques produites généralement par des bactéries),
les germes pathogènes et les parasites et l’excès de matière organique.
II.2. Classification fonctionnelle
• Pollution pétrolière
Conséquence: eutrophisation
- Dissipatifs
• Température (eaux de refroidissement)
– Particulaires
• Boues de forage
• Argiles
•Contaminants organiques
• Hydrocarbures halogénés
• Éléments radioactifs
II- 3 Polluant émergent:
DDD
Eau Grèbe
0.014 ppm 2500 ppm
zooplancton
Poissons
Phytoplancton Poissons Prédateurs
5 ppm Microphages 22 à 221 ppm
7 à 9 ppm
Ce sont les principaux facteurs qui régissent le devenir des substances chimiques
dans l’environnement.
_
Dégradation :
Action physicochimique conduisant à la minéralisation plus ou moins complète d’une
molécule
Dégradation primaire = attaque partielle des molécules ; peut aboutir à des métabolites plus
persitants, plus biodisponibles et quelquefois plus toxiques que la molécule initiale ;
Polluant
Bioaccumulation
Réponses
Bioamplification biochimiques
Réponses
comportementales
Réponses
physiologiques
Réponses
morphologiques
Altérations des
performances individuelles
* Croissance
* Développement
* Succès de reproduction
Voie de
contamination : Age et sexe Bioconcentration :
directe ou/et Organisme de l’individu
trophique exposé accumulation du polluant à
État partir du milieu ambiant
Mécanismes de physiologique
décontamination de l’organisme Facteur de bioconcentration (BCF)
Adsorption
et absorption BCF = concentration organisme /
concentration dans le milieu (eau,
sédiment)
Réponse de l’organisme
Pas d’effet Réponse
Léthalité
observé sub-léthale
Effets de synergie ou
d’antagonisme entre
contaminants
Impacts sur les écosystèmes synergie : Cu + Cd
antagonisme : Hg + sélénium
Mesure de l’accumulation
* Concentration
* Dose
* Teneur
* Quantité
Unités de mesure
ppm = 1 partie par million = 1 milligramme de contaminant par
kilogramme de matière (eau, tissus, sédiment …) (rapport de 106)
= 1 mg/litre ou 1 µg/g
Exemples :
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Plan
CHAPITRE II-Méthodes toxicologiques
II-Notion de Cible :
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I. Modes d'action des toxiques :
L'action des toxiques a surtout été étudiée par la toxicologie médicale chez l'homme ou les
mammifères. Les toxiques provoquent chez ces êtres vivants des altérations que l'on peut
regrouper en :
Effets somatiques, altération des fonctions végétatives, telles que :
· La conduction nerveuse : on parle alors de neurotoxiques, c'est le cas de nombreux
insecticides qui agissent au niveau des zones de contact entre cellules nerveuses
(synapses) ;
· La fonction respiratoire : l'arsenic, les cyanures sont des inhibiteurs d'enzymes de la
respiration cellulaire
· Les fonctions détoxifiantes : les organes touchés sont le foie, les reins... les fonctions
détoxifiantes sont notamment en liaison avec l'activité des cytochromes P450
Effets germinaux, altération des fonctions reproductrices ou de la descendance :
stérilisation, modification du potentiel biotique de l'espèce, effets tératogènes (déformations
congénitales) .
Effets cancérogènes (syn. : cancérigènes, carcinogènes, oncogènes), qui provoquent ou
favorisent l'apparition d'un cancer.
Génotoxicité : Les effets tératogènes et cancérogènes sont souvent liés à une action du
toxique sur le matériel génétique (génotoxicité), c'est-à-dire sur l'ADN des chromosomes.
On parle alors de mutation et d'effet mutagène.
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II-Notion de Cible :
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III- Effets sur différentes cibles et paramètres
d’appréciation de l’impact
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51
Manifestation toxique
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Place des effets génotoxiques parmi les différentes toxicités
« Les toxicités »
Echelle de temps
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IV- Évaluation de la toxicité d’un polluant:
Tests de toxicité aiguë : ils ont lieu sur une courte période comparativement au cycle de
vie des organismes. Ce terme est utilisé pour définir soit l’exposition, soit la réponse à
cette exposition. Un effet toxique aiguë est induit et observé sur une courte période
d ’exposition
Tests de toxicité chronique : ils sont réalisés pendant des expositions plus longues . Les
effets constatés lors d’une telle exposition sont qualifiés de chroniques. Ces effets sont à
relier à des changements de métabolisme, de la reproduction, de la croissance ou de
l’aptitude à survivre. Les concentrations d’expositions sont plus faibles que ceux des test
de toxicité aiguë.
Les tests de génotoxicités : ils permettent de détecter la capacité d’une substance ou
d ’un processus physique à générer des dommages sur le matériel génétique.
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Relation –dose réponse
Méthodes de déterminations:
Relation –dose réponse
But : estimer les relations entre l’exposition d’un organisme à un polluant et sa
réponse
La CE 50 est la concentration pour laquelle les effets sont observés pour 50 % des
individus testés.
Les effets observés sont, par exemple, la létalité (le «E» est alors remplacé par le «L»
CL50) ou l’inhibition de la mobilité (le «E» est alors remplacé par le «I» CI 50).
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57
Courbe théorique dose réponse :
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Les bio-essais:
1. simplicité
2. rapidité d’exécution
3. reproductibilité
4. sensibilité
5. représentativité des conditions naturelles
6. coût économique le plus faible possible
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Catégories de bio-essais
- tests de létalité
- tests sublétaux
- tests à long terme
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a. Tests « létaux »
Dans les milieux aquatiques, cette notion n'est pas utilisable et on préfère celle de
concentration toxique = CL 50.
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Détermination des CL 50 dans des expositions à court terme (24-96 h) sur des
organismes de référence (rotifères, daphnies, truitelles)
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b. Tests « sublétaux » :
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Exemple de bioessais sublétaux
en milieu aquatique :
Travaux dirigés:
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Test de bioluminescence
Principe:
Cette méthode repose sur la détermination de la diminution de la
lumière émise par des bactéries marines luminescentes sous l'action
de divers produits toxiques.
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CHAPITRE III -Le Monitorage des polluants
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CHAPITRE III -Le Monitoring des
polluants
Définition du monitoring : action de recherche et/ou de contrôle
dont l’objet est de suivre dans le temps les changements éventuels
des principales caractéristiques environnementales, biologiques et
écologiques propres à une zone ou à un type d’habitat déterminés
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CHAPITRE III -Le Monitoring des
polluants
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Comment surveiller la qualité de l’environnement ?
- précision
RT: 0.00 - 28.88
100
RT: 9.31
AA: 136017773
- sensibilité
95
90
85
80
RT: 11.70
AA: 154626174
- reproductibilité
75
RT: 16.66
70 RT: 8.20 AA: 119211133
AA: 107901681
65
60
Relative Abundance
55
50
45 RT: 5.31
AA: 29357895
40
35
30
25 RT: 6.26
AA: 20667978
20
15
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28
Time (min)
Analyse chimique de la qualité des eaux en
matière de pesticides
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L’approche chimique
Avantages
-Nombre réduit d’échantillons
-Différentes matrices
Inconvénients
Dès le début du XXe siècle, KOLKWITZ et MARSON (Int. Rev. Hydrobiol. 1909) :
proposition d’utiliser les communautés aquatiques comme indicateurs de la qualité des
eaux de rivières.
- biomarqueurs
(BioCapteurs)
CHAPITRE VI : Bioindicateurs, Indicateur biologiques
et marqueurs spécifiques
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Bioindicateurs
Espèces ou groupes d’espèces qui par leur présence et/ou leur abondance,
sont significatifs d’une ou de plusieurs propriétés de l’écosystème dont ils
font partie
qualité de l'eau : Bonne
insectes :
larves de Plécoptère
Perlidae,
Peltoperlidae,
Capniidae
larves
d'Ephéméroptères
Oligoneuridae,
Heptageniidae,
Autres :
Ephemeridae
Gastéropodes
larves de
Viviparidae
Trichoptère
H ydropsychidae,
Philopotamidae,
Rhyacophilidae
Mégaloptères
Corydalidae
Coléoptères
Psephenidae,
Elmidae
qualité de l'eau : Mauvaise
Autres : Physidae,
Planorbidae
Insectes : (gastéropodes)
larves de Hirudidae
Chironomidae et de
Simulidae Tubifex
(Oligochètes)
Exemple : l'indice biologique global normalisé
(IBGN)
• Domaines d’application :
• Principe :
• Outil intégratif
• Permet de déterminer la santé d’un milieu à l’échelle
d’un ‘écosystème’
Inconvénients
• L’espèce devrait être capable d’accumuler le polluant sans être tuée ni même que sa
reproduction en soit perturbée par les niveaux maximum de polluants observés dans
l’environnement
• L’espèce devrait être sédentaire afin d’être sûr que les concentrations trouvées
soient bien en rapport avec la localisation géographique considérée
• L’espèce devrait être abondante dans la région étudiée et si possible devrait avoir
une distribution géographique étendue pour favoriser les comparaisons entre zones
distinctes
Caractéristiques d’un indicateur biologique idéal (suite)
• L’espèce devrait être de taille suffisante pour fournir des tissus en quantité
importante pour analyse, voire pour permettre des analyses dans des organes
spécifiques
indication des taux réellement présents dans le biotope, avec fluctuations similaires à
celles observées dans l’environnement
La température
Les précipitations (en particulier chez les végétaux)
Le pH des eaux et des sols
La salinité
Biomarqueurs
Ils indiquent que le polluant présent dans le milieu a pénétré dans l’organisme. Les
biomarqueurs d’expositions sont le résultats de l’interaction du polluant avec des
molécules biologiques dans les tissus et les liquides corporels.
Biomarqueurs d’effets
Biomarqueurs de susceptibilités
Ces biomarqueurs sont liés aux variations d’origine génétique de la réponse d’un
organisme à la contamination par un polluant.
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91
Effets d’un polluant selon le niveau d’organisation biologique
Polluant Bioaccumulation
Réponses Réponses
Croissance Physiologiques Morphologiques
Développement
Reproduction
Altération des performances
Abondance individuelles
Distribution
Structure des âges
Impact sur les populations
Extinction des pop
Diversité, Biomasse Impact sur la structure et la
Dominance
dynamique des communautés
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1- Les tests de toxicité in vitro
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Actuellement une dizaine de tests sont couramment
utilisés.
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microRNA
Des recherches ont mis en évidence chez plusieurs espèces animales une
catégorie des ARN courts (19-25 nucléotides) appelés microRNA (miRNA).
Ils sont codés par le génome mais ne produisent pas des protéines. Par contre,
ils participent à la régulation de l’expression des ARNm.
En ce que concerne leurs biogenèse , les microRNA sont formés à partir d’un
ARN en épingle à cheveux et ont par conséquence dans leurs biogenèse une
étape où ils sont en double brin.
Les miRNAs sont produits à partir des ARN double brin après le clivage par une
enzyme (Dicer).
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dont la synthèse apparaît régulée dans les différents types cellulaires et au cours
d’états pathologiques.
Ces molécules sont actuellement considérées comme l’un des éléments majeurs parmi
les éléments de contrôle des gènes codant au sein du génome humain.
Les miRNA régulent le transfert des ARN messagers (mRNA) et leur dégradation par des
mécanismes différents selon la complémentarité du miRNA et du mRNA.
Les miRNA peuvent être détectés par différentes méthodes telles que:
❖ Les puces à ADN, Les puces à ADN sont aussi appelées puces à gènes, biopuces ou
par les termes anglais « DNA chip, DNA-microarray, biochip ».
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Les concentrations tissulaires de miRNA spécifiques ont été associées à l’invasivité
tumorale, au potentiel métastatique et à différentes caractéristiques cliniques de
différents types de cancers, Les cancers pulmonaires, colorectaux,
hépatiques, pancréatiques, prostatiques et du sein.
En ciblant et en contrôlant les expressions des mRNA, les miRNA peuvent moduler de
façon très sophistiquée les voies de signalisation intracellulaires ainsi que d’autres
voies biologiques.
Le rôle des miRNA dans les pathologies tumorales suggère qu’ils pourraient être liés à
l’évolution de la pathologie avec la thérapeutique et donc avec le pronostic.
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Les biocapteurs
Les biocapteurs (figure) sont des dispositifs analytiques
constitués par l’association d’une manière étroite d’une
substance bio- active, spécifique de l’espèce à détecter ou à
doser, avec un transducteur qui convertit l’interaction en
un signal électronique mesurable. Ce signal peut être
ultérieurement amplifié, stocké et visualisé. Le choix de
chaque élément est déterminant. Il existe une variété
importante de récepteurs et de transducteurs mais toutes
les associations ne sont pas possibles et les modes de
détection sont plus ou moins adaptées selon les espèces à
détecter et les interactions mises en jeu.
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Figure : Mécanisme de reconnaissance des bio-récepteurs
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TP2: Détermination du chrome hexavalent dans l’eau par colorimétrie
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