Rapport de TP Sondage
Rapport de TP Sondage
Rapport de TP Sondage
THÈME :
Superviseur :
NJUEYA KOPA Adoua
Chargé de cours (PhD)
Novembre 2023
LISTE DES PARTICIPANTS
2.3 Méthode............................................................................................................................5
Chapitre 3 Résultats....................................................................................................................7
3.1 Résultats............................................................................................................................7
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LISTE DES TABLEAUX
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LISTE DES FIGURES
Figure 2 : GPS.............................................................................................................................4
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CHAPITRE 1 INTRODUCTION GENERALE
« L’eau c’est la vie. Ses enjeux sont tels que l’eau impact sur l’alimentation, la santé, le
niveau de vie, l’économie et l’environnement. Sans eau le futur est compromis. C’est une
ressource unique sans substitut. Sa disponibilité limitée sur le plan qualitatif.
Cependant, la demande en eau est plus forte que l’offre. Et pourtant, son impacte touche tous
les aspects de la vie des êtres vivants. C’est ainsi que les populations ont recours aux eaux
souterraines pour la satisfaction leurs besoins en eau potable.
Malheureusement, les aménagements des points d’eau ne sont pas toujours en adéquation
avec le contexte de gisement de la ressource qui dépend du contexte géologique de chaque
zone. Au regard de ces constats, les eaux souterraines constituent une solution à moyen voire
long terme pour l’approvisionnement en eaux potables des populations.» (NJUEYA KOPA,
2023). La science qui étudie la circulation, la recherche et le captage des nappes d’eaux
souterraines est l’Hydrogéologie.
C’est donc dans ce contexte qu’au cours des enseignements de prospection et mobilisation des
eaux souterraines, les décentes sur le terrain ont permis de reconstituer pratiquement les
éléments d’une prospection. Le présent documents est un compte rendu des travaux de terrain.
Dans le cadre de ces travaux de terrain, le but global a été de rechercher un aquifère probable
à une profondeur max de 150m d’une superficie donnée, au campus C, Université de
Dschang. Pour atteindre cet objectif global, la travaille a été reparti en opérations à mener
pour atteindre des objectifs bien-spécifiques.
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1.3 Plan de travail
Le rapport se termine par une conclusion générale avec prise de position par rapport à notre
objectif global et des perspectives pour d’éventuels travaux concourant à apporter plus de
contributions dans la recherche des aquifères au campus C de l’Université de Dschang.
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CHAPITRE 2 MATÉRIEL ET MÉTHODES
La séance de travaux pratique sur la prospection des eaux souterraines s’est déroulée le 14 et
18 novembre 2023 pour le compte du cours de prospection et mobilisation des eaux
souterraines (l’UE GER 411) à la zone de haute altitude, du campus C de l’université de
Dschang. Le tableau1 représente les coordonnées des différentes zones d’étude.
Longitude 010°04’33.87’’
Latitude 05°26’18.25’’
Altitude 4905
Notre prospection s’est fait par sondage électromagnétique aux abord d’un socle.et les
différents éléments qui ont permis d’effectuer ce travail sont entre autres :
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Baguette
de Sourcier
Boutton marche/arret
Boutton de
paramettra
ge
Figure 2 : GPS
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Résistivimétre il a permis de ressortir les différentes courbes en fonction de la profondeur et
de la résistivité de chaque couche.la distance entre les deux électrodes était de 10 m et le
décalage successif d’un mettre avec une profondeur de 150 m.
La machette elle a permis de ressortir les trainées pour effectuer le sondage calage
2.3 Méthode
Indices hydrologique
Indices géologiques
Dans cette partie, il est question de déterminer la nature lithologique de la zone d’étude grâce
à l’expertise reçu pendant la formation. Dans le cas de notre recherche, l’on utilisé la méthode
visuelle pour la détermination de la nature de la roche.
Pour atteindre notre objectif nous avons repéré un ouvrage existant qui a échoué, et procédés
au sondage comme suit :
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Relever les courbes de sondage verticale par le résistivimétre (ST300), en positionnant
la première électrode au premier jalons et la seconde à la 10ie jalons et passer au
décalage des électrodes d’un jalon a l’autre jusqu’à sonder les 10 m ;
Relever les coordonnées GPS des points favorables ;
Interprétation de la courbe de sondage au bureau.
Pour atteindre notre objectif (détermination d’un point favorable), nous avons procédés :
Faire un sondage de calage aux abords d’une zone de socle précisément au niveau de
la ligne de crête ;
Choix de l’emplacement et réalisation des lignes de sondage (18 m) perpendiculaire au
sens de
Matérialisation de la ligne de sondage par des jalons (piquets) d’intervalle de 10 m les
unes aux autres ;
Détermination de la conductivité dans le sol par la méthode de baguettes du sourcier :
elle consiste à faire un passage sur la ligne de sondage avec à la main la baguette de
sourcier (une paire) parallèles entre elles. Lorsqu’elles se croisent, il y’a présence
d’une conductivité dans le sol et lorsqu’elles s’ouvrent, il y’a rupture de la
conductivité. On assiste alors à l’isolation par double piquets de la zone de
conductivité ;
Relever les coordonnées GPS des quatre extrémités de la zone de prospections;
Relever les courbes de sondage verticale par le résistivimétre (ST300), en positionnant
la première électrode au premier jalons et la seconde à la 10ie jalons et passer au
décalage des électrodes d’un jalon a l’autre jusqu’à sonder les 10 m ;
Relever les coordonnées GPS des points favorables ;
Interprétation de la courbe de sondage au bureau.
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CHAPITRE 3 RÉSULTATS
Il est question ici de donner une interprétation objective de courbes et images de sondage. Des
études ont été menées aux échelles aériennes, de surface et de sub surface. Les résultats seront
discutés aussitôt cités.
Indices géologique
Une observation des roches sur le terrain et une consultation des documents sur la
zone d’étude ont rapporté que :
Le socle sur lequel la prospection est faite est de nature granito-gneissique
avec une prépondérance de gneiss dans les zones de sondage : cette
observation a pour conséquence que les principales structures drainantes dans
le sol sont des failles ou des fissures. Il a fallu donc déterminer la direction
principale de ces failles afin de faire la prospection a sa perpendiculaire.
Des filons de quartz et de feldspath sont présents à certains endroits du sous-
sol : cet indice permet juste de confirmer le passage de l’eau dans le sous-sol
car ces minéraux ont dû migrer avant de former un filon.
Des altérites meubles sont rencontres par endroits du sous-sol : les altérites
représentent juste une structure perméable pouvant contenir de l’eau. Étant
situées entre des roches non altérées, les altérites peuvent constituer une partie
d’un aquifère potentielle. Elle augmente donc la probabilité de trouver un
aquifère au campus C.
Indices hydrogéologiques
L’observation des indices hydrogéologiques sur le terrain est caractérisée par :
La présence des forages et d’une source d’eau intarissable au campus C : ce
résultat montre que dans le campus C de l’UDs se trouve à une certaine
profondeur une nappe d’eau souterraine.
La présence d’un linéament végétale : alignement des raphias dans le sens de la
pente. Cet indice montre qu’une ligne de faille parallèle a ce linéament existe
en profondeur et permet d’alimenter les raphias tout au long de l’année.
La présence de deux bassins versants topographiques (l’un de taille plus petite
que l’autre) et d’un bassin versant hydrogéologique en synclinal : cet indice
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permet de repérer le bassin versant emmagasinant le plus d’eau entre les deux
bassins séparés par un interfluve. Une investigation hydrogéologique permet
de confirmer qu’en surface, l’eau collectée est plus grande dans le grand bassin
versant à cause de sa surface. Par contre en profondeur, la schistosité des
gneiss a une pente orientée pour un drainage d’eau favorable au petit bassin
(Figure 1) : l’eau souterraine est donc plus drainée vers le petit bassin. Les
structures drainantes sont donc aussi plus présentes sur le versant du petit
bassin que sur celui du grand bassin.
Les parties précédentes ont permis durant la prospection de terrain de déterminer que :
La zone favorable pour un sondage géophysique est sur le versant du petit bassin
versant.
La direction de sondage est celle de contre pente.
À l’issue de cette première conclusion, plusieurs zones ont été délimitées où le sondage devait
être effectué. Nous avons travaillé sur la zone deux et les résultats sont présentés dans le
prochain paragraphe.
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3.2 Résultat 2 : Sondage de calage
Le sondage mené aux arbores d’un forage existant révèle que ledit forage a échoué parce que
les foreurs ont raté le point du géophysiciens. De meme, les études plus élaborés ont prouves
que le géophysicien a lui aussi décalé son point favorable de foration du point véritable de
foration.
Les résultats obtenues pour les sondages de la zone 2 sont les suivants :
Les courbes de résistivité et de densité ont été obtenues, mais l’interprétation des résultats se
fera à partir de la courbe de trainée (Figure 2) pour la conductivité et l’image d’inversion
(Figure 3) pour les densités.
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Figure 5 : Image d'inversion de densités pour la première ligne
La Figure 2 ci-dessus montre une absence de faille ou fissure potentielle et donc de point
d’eau souterrain car toutes les trainées sont parallèles et ne s’entrecoupent pas. De plus, une
observation de la Figure 3 montre que la seule présence potentielle d’eau (zones en bleu pour
un socle cristallin) est en surface, cela est dû à la présence du couvert végétal et de la zone
racinaire favorisant ainsi une teneur en eau du sol un peu plus élevée. Sur la première ligne il
n’y a donc visiblement pas de point d’eau souterrain ou de structure drainante.
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Figure 7 : Image de densités pour la seconde ligne
La Figure 4 montre par le parallélisme de ses courbes de trainée qu’aucune faille potentielle
n’est observée en profondeur sous la seconde ligne. L’image d’inversion de densités (Figure
5) en dit de même, la présence apparente d’eau dans la couche végétale a la même explication
que pour la ligne une de sondage.
Nous pouvons en outre constater que la densité pour cette deuxième ligne proche du bas fond
est plus proche de celle de l’eau et sur une grande épaisseur (plus de 15m contrairement à la
première ligne a moins de 10m). Cela s’explique par le rapprochement de la seconde ligne
vers le bas fond du petit bassin versant. L’humidité de la partie meuble du sol ayant augmenté,
on en conclut que la ligne deux s’est plus rapprochée du niveau piézométrique d’eau dans le
sol. Une nappe souterraine existe donc bien dans le petit bassin versant, mais la zone que nous
avons choisie pour le sondage n’était pas assez large pour recouper les différentes structures
drainantes.
Les lignes, s’il n’en fallait que deux, aurait pu être sur plus de 50m pour être sûr de recouper
au moins une structure drainante.
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Les baguettes de sourciers et les études géologiques et hydrogéologiques ont donné des
prédictions contraires au sondage géophysique probablement à cause du fait que la parcelle
était cultivée et aurait pu avoir certaines zones de concentration racinaires et donc de la teneur
en humidité du sol a ces endroits. Cette irrégularité de la teneur en humidité dans la couche
superficielle du sol peut suffire à tromper les baguettes de sourcier.
Parvenu au terme de ce chapitre où il était question de donner les résultats d’une prospection
d’eau souterraine menée au campus C, il en ressort que les sondages de la zone sur laquelle
nous avons travaillé sont négatifs, malgré l’abondance des facteurs en faveur de la présence
d’une nappe d’eau souterraine dans ce campus. Ce résultat est dû à la longueur réduite de la
trainée de sondage et a l’absence de structure drainante de l’aquifère sous les lignes choisies.
D’autres équipes de prospection y ont trouvé de l’eau ou des structures drainantes dans ce
bassin versant, nous rassurant que les résultats négatifs soient bien justifiés par les raisons
données.
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CONCLUSIONS GENERALE
Durant ces séances de travaux pratiques plusieurs thèmes ont été abordés. Entre autres nous
pouvons citer les notions de prospection, sondage électromagnétique, sondage au droit d’une
fracture, sondage de calage, ouvrage positif/négatif, indices hydrogéologiques, etc.
L’objectif globale du travail a été atteint. L’aquifère a été recherché avec les outils et moyens
en notre disposition. Le résultat final est qu’il n’a pas été trouvé d’aquifère à une profondeur
de 150m de sondage ; Les seules nappes exploitables se trouvent à quelques mètres de la
surface du sol et ne constituent pas une source d’eau économiquement rentable à exploiter.
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RÉFÉRENCES
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ANNEXES