Cours Théorie Athlétisme Les Sauts

VII.
LES SAUTS : principes d’efficacité

A. Définitions
Qu’est-ce que sauter?
Sauter consiste à se projeter dans l’espace en vue de franchir :
- Un obstacle vertical avec ou sans engin
- Un espace horizontal en 1 ou plusieurs bonds
- L’impulsion désigne la quantité de mouvement imprimée à un corps
- L’appel est une phase du saut durant laquelle la trajectoire du CG du sauteur est
considérablement modifiée. Il débute au moment de pose du dernier appui et prend
fin quand cet appui quitte le sol
- Le chemin d’accélération est la distance parcourue par le centre de gravité entre la
position basse et la position haute.
B. Fonctionnement et facteurs techniques d’exécution

Les sauts présentent 4 phases essentielles :
a. La prise d’élan
• Une phase de mise en action
• Une phase de liaison course-appel pour permettre la prise d’avance des appuis préparatoire
à l’appel
b. L’appel
• Le corps oscille autour du pied, on parle de balayage du secteur d’impulsion
c. La suspension
• se traduit par la trajectoire du centre de gravité décrit une parabole (une portée et une
flèche)
d. La réception ou la chute
Quatre facteurs mécaniques déterminent la performance d’un sauteur :

• Un angle d’envol ()
• Une vitesse d’envol (v)
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Cours Athlétisme STAPS 2018-2019
Alexandre Ribéron
• La hauteur du CG au décollage
• La quantité de rotations crée à l’appel
L’un des enjeux essentiels du saut est de trouver le juste compromis entre l’angle d’envol et la
vitesse d’envol
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Alexandre Ribéron
VIII. Les sauts
1) Le saut en longueur
A. Les phases techniques
1. La mise en action
Acquérir une vitesse horizontale optimale proche du maximale. La qualité de course l’emporte sur la
vitesse
2. La préparation à l’appel (liaison course-impulsion)
Enjeux : transformation de la vitesse d’approche en vitesse d’envol et trajectoire de saut
- 2 derniers appuis plantigrades
- La prise d’avance des appuis qui se traduit par l’abaissement du centre de gravité sur l'avant dernier
appui
3. L’appel
• Angle d’envol est compris entre 18 et 22°
• Attitude de gainage
• Corps engagé selon un angle proche de 70°
4. La suspension
Les actions segmentaires (bras et jambes) visent à compenser la rotation avant du cours autour du
CG
5. La réception
S’organiser pour laisser une empreinte la plus loin possible. Pour cela, il doit projeter ses pieds loin
en avant
B. Les techniques gestuelles

1. Le saut en extension
- les bras étirés vers le haut
- bras et jambes agissent simultanément pour effectuer le ramené
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Alexandre Ribéron
2. Le saut ciseau
- Après l’impulsion, le sauteur continue sa course dans la suspension en effectuant un ample
mouvement de pédalage.
- Les bras assurent l’équilibre
2) Le triple-saut
La vitesse horizontale est le premier facteur de la performance
La différence avec la longueur réside dans la préparation à l’appel: pour limiter la composante
verticale
3. L’appel
Pousser son bassin sur l’appui
4. L’enchainement des bonds
• Le cloche-pied
- Il doit donner une trajectoire rasante du CG
- ample ouverture avant la réception
- conserver le maximum de la vitesse initiale
• La foulée bondissante
- C’est la plus courte du triple-saut
- Elle relie les 2 impulsions
• Le troisième bond et la réception

- Il peut être assimilé à un saut en longueur mais la ressemblance n’est qu’apparente
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Alexandre Ribéron
5. Les actions des bras
• La coordination bras/jambes
Favorise la conservation de la vitesse dans l’enchaînement des bonds
• Les 2 bras simultanés
Pour les sauteurs privilégiant la force. La flèche du saut est plus importante
B. Les principes techniques communs aux trois bonds

• Une action de griffé à chaque bond
• Des temps forts impulsifs alternés avec des temps faibles suspendus
• La recherche du triple équilibre:
- La répartition des bonds
- L’équilibre rythmique des impulsions
- La verticalité du tronc
2) Le saut en hauteur
Une vitesse horizontale optimale que le sauteur transformera en vitesse verticale lors de l’appel
• En saut ciseau
- la course est rectiligne
• En fosbury
La prise d’élan est composée de 2 parties:
o La partie rectiligne. Elle a pour but d’obtenir une vitesse horizontale optimale
o La partie curviligne. Elle sert à provoquer une inclinaison latérale. Elle se décompose en
2 parties :
▪ La 2ème partie de la phase de mise en action : deux premiers appuis: obtenir une
prise d’avance latérale des appuis
▪ La phase de liaison course/appel : trois derniers appuis (cf.2)
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Alexandre Ribéron
• But : obtenir une prise d’avance en translation
3. L’appel
• Le pied se pose loin en avant du centre de gravité
• Le pied se pose dans l’axe de course (25° par rapport à l’axe du tapis)
• Pendant le grandissement, une rotation longitudinale s’amorce
• Le lieu d’appel se situe entre le premier poteau et le premier tiers du tapis
4. La suspension
• La rotation sur l’axe longitudinal s’amplifie pendant l’envol
• Le sauteur doit s’élever devant et non vers la barre
• La ligne des épaules et du bassin parallèles à la barre
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Alexandre Ribéron
4) Le saut à la perche
1.La mise en action
• acquérir une vitesse optimale (proche du maximale)
• Le port de perche perturbe les principes techniques de la course
2. La préparation à l’appel
• le perchiste doit réaliser un présenté
• La prise d’avance des appuis s’apparente à celle de la longueur
3. L’appel
• d’ouvrir au maximum l’angle sol/perche
• Transmettre l’énergie acquise dans la course à sa perche
4. La suspension (phase aérienne)

• a. le pénétré
Il prolonge l’impulsion
• b. le renversé
Il permet de passer de la position verticale à la position inversée
• c. l’extension/renvoi
C’est la phase de propulsion du perchiste vers le haut
• d. le franchissement
Il s’effectue ventre tourné vers la barre
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LES SAUTS : principes d’efficacité

B. Fonctionnement et facteurs techniques d’exécution

Quatre facteurs mécaniques déterminent la performance d’un sauteur :

• Une vitesse d’envol (v)

• La quantité de rotations crée à l’appel

B. Les techniques gestuelles

• Le troisième bond et la réception

B. Les principes techniques communs aux trois bonds

4. La suspension (phase aérienne)

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