Travaux Dirig Es M. NGOM Et A. S. Diallo ©2015
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Solution 1
Ainsi f ◦ g 6= g 6= f .
Ainsi : f ◦ g 6= g ◦ f .
Solution 2
(a) L’image directe de A par f . On cherche toutes les valeurs prises par x2 lorsque x parcourt [−1, 4]. Entre
−1 et 0, ce sont toutes les valeurs de 0 à 1 qui sont prises, et entre 0 et 4, toutes les valeurs entre 0 et
16. On a donc f (A) = [0, 16].
(b) L’image réciproque de A par f . On a x ∈ f −1 (A) si et seulement si x2 ∈ [−1, 4]. Bien sûr, les valeurs
négatives sont exclues, et pour que x2 soit dans [0, 4], il est nécessaire et suffisant que x ∈ [−2, 2]. On a
donc f −1 (A) = [−2, 2].
(a) Les images directes sont: f ([2; 4]) = [ 14 ; 12 ]; f (]0; 2]) = [ 14 ; +∞[; f ([−1; 5]) =] − ∞; −1] ∪ [ 15 ; +∞[.
(b) Les images réciproques sont exactement les mémes que les images directes (c’est du au fait que la fonction
inverse est sa propre réciproque)
Solution 3 Pour chacune des applications f suivantes, dire si elle est injective, surjective, bijective:
1. f : R → R, x 7→ x2 ;
2. f : [0, +∞[→ R, x 7→ x2 ;
f est injective, car, pour tout x, y ∈ [0, +∞[ , puisque x et y sont positifs : f (x) = f (y) ⇔ x2 = y 2 ⇔
x = y.
f n’est pas surjective, car, par exemple, le réel −1 n’est pas atteint par f .
Puisque f n’est pas surjective, f n’est pas bijective.
f est injective.
f est surjective, car : ∀y ∈ [0, +∞[, ∃x ∈ [0, +∞[, y = x2 . Autrement dit, tout réel ≥ 0 est le carré d’un
réel ≥ 0.
Puisque f est injective et surjective, f est bijective.
4. f : R∗ → R, x 7→ x1 ;
5. f : R∗ → R∗ , x 7→ x1 ;
f est injective
f est surjective, car : ∀y ∈ R∗ , ∃x ∈ R∗ , y = x1 , en prenant x = y1 .
Puisque f est injective et surjective, f est bijective.
Solution 4 Dans chacun des cas suivants, déterminons f (I) puis vérifions que f réalise une bijection de I sur
J = f (I) puis précisons f −1 :
1. f (x) = x2 − 4x + 3, I =] − ∞, 2].
(a) On a: f est dérivable sur I =] − ∞, 2], et pour x ∈] − ∞, 2[, f (x) = 2x − 4 < 0. f est donc continue et
strictement décroissante sur ] − ∞, 2]. Par suite, f réalise une bijection de ] − ∞, 2] sur f (] − ∞, 2]) =
[f (2), limx→−∞ f [= [−1, −∞[= J.
(b) Déterminons f −1 . Soit y ∈ [−1, +∞[ et x ∈] − ∞, 2]. On a:
y = f (x) = x2 − 4x + 3 ⇔ x2 − 4x + 3 − y = 0.
√ √
On a:= ∆ = 4 − (3 − 7) = y + 1 ≥ 0. Donc, x = 2 + y + 1 ou x = 2 − y + 1. Puisque x ∈] − ∞, 2],
√
alors x = 2 − y + 1. On trouve ainsi f −1 :
√
∀x ∈ [−1, +∞[, f −1 (x) = 2 − x + 1.
2x−1
2. f (x) = x+2 , I =] − 2, +∞[.
(a) L’étude de variation de f montre que f réalise une bijevtion de I sur f (I) =] − ∞, 2[.
(b) Déterminons f −1 . Soit y ∈] − ∞, 2[ et x ∈] − 2, +∞[. On a:
2x − 1 2y + 1
y = f (x) = ⇔x= .
x+2 −y + 2
2y+1
(On a ainsi trouvé au plus une valeur pour x à savoir x = −y+2 , mais il n’est pas nécessaire de vérifier
que cette expression est bien définie et élément de ] − 2, +∞[ car on sait à l’avance que y admet au moins
un antécédent dans ] − 2, +∞[, et c’est donc nécessairement le bon). En résumé,
2x + 1
∀x ∈] − ∞, 2[, f −1 (x) = .
−x + 2
√
3. f (x) = 2x + 3 − 1, I = [− 32 , +∞[.
(a) f est continue et strictement croissante sur [− 23 , +∞[ . f est donc bijective de [− 23 , +∞[ sur f ([− 32 , +∞[) =
[f (− 23 ), limx→+∞ f [= [−1, +∞[.
3x−1
Solution 5 On considère la fonction f de R dans R donnée par: f (x) = x−2 .
3x − 1 2y − 1
y = g(x) = ⇔x= .
x−2 y−3
Ainsi, tout élément y de l’arrivée admet un antécédent et un seul par g, donc g est bijective, et l’application
réciproque de g est
2x − 1
g −1 : R − {3} → R − {2}, x 7→ .
x−3
1. Montrons
2. Établir
3. Montrons que f est injective si, et seulement si, ∀A, A0 ∈ P(E), f (A ∩ A0 ) = f (A) ∩ f (A0 ).
Réciproquement, si y ∈ f (A) ∩ f (B), alors il existe a ∈ A tel que y = f (a) et b ∈ B tel que y = f (b).
Mais puisque f est injective, on a: a = b, et donc a ∈ A ∩ B. On en déduit que y ∈ f (A ∩ B).
(b) Supposons ∀A, A0 ∈ P(E), f (A ∩ A0 ) = f (A) ∩ f (A0 ), montrons que f est injective. Soient x, x0 ∈ E.
Supposons f (x) = f (x0 ). Pour A = {x} et A0 = {x0 } on a: f (A ∩ A0 ) = f (A) ∩ f (A0 ) = f (x) 6= ∅ donc
A ∩ A0 6= ∅ puis x = x0 .
4. Montrons que :