2010-Ecriture-Fminine-Fr-Zlitni Fitouri
2010-Ecriture-Fminine-Fr-Zlitni Fitouri
2010-Ecriture-Fminine-Fr-Zlitni Fitouri
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Boudjedra, Rachid, La Pluie, Paris, Denoël, 1987, p.150.
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Azza, Filali, Chronique d’un décalage, mim édition, Tunis, 2005, p.206.
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Maître de conférences, Université de Tunis.
35
Sonia ZLITNI FITOURI
1
La Pluie, p.9.
36
Ecrire le féminin dans La Pluie de Rachid Boudjedra…
‘’le jour j’accroche sur mon visage un sourire éclatant de jeune médecin
dynamique. La nuit je me réfugie dans les papiers que je remplis de mes
traces et de mes signes.’’2 Son corps lui est devenu étranger comme s’il
appartenait à quelqu’un d’autre, une sorte de dédoublement qui empêche
la narratrice d’avoir un contrôle sur lui. Son propre corps lui échappe ;
elle en perd les repères, incapable de délimiter ‘’ses rebords’’.
Un corps en décomposition se laisse ainsi voir, prêt à exploser
comme une bombe à retardement afin de sectionner l’organe malade,
ensanglanté. Le personnage assume mal sa féminité. Seul un regain de
sensualité pourrait la réconcilier avec son propre corps. Eveiller son
corps à la sexualité, à l’amour charnel pourrait peut-être se révéler
salutaire, épanouissant d’autant plus qu’il lui est devenu urgent d’évacuer
son désir, de purger son corps : ‘’Mes nerfs s’effilochent. Je me remplis de
mon propre désir.’’3
Toutefois, son corps sort de cette expérience plus endolori,
davantage meurtri par l’égoïsme masculin : ‘’j’ouvris pour lui une brèche
dans mon corps. Il s’y engouffra avec une hâte incroyable. (…) la nausée
me submergea.’’4 Aussi ce rêve d’épanouissement sexuel s’effrite-t-il,
s’achève-t-il avec la fin brusque et brutale de l’acte d’amour.
Corps rejeté, meurtri, il n’en sera que plus marqué par l’épreuve
sociale, sa sortie au monde extérieur. L’isolement de la narratrice depuis
l’âge de la puberté lui a fait perdre le sens du réel, la capacité de
communiquer avec les autres.
Loin d’être une construction symbolique, le corps est déterminé par
l’Autre qui lui confère place et existence. Ainsi, l’image que l’on se fait de
son propre corps s’acquiert, s’élabore et se structure par un contact
perpétuellement renouvelé avec le monde extérieur.
Or, le premier regard et le premier corps social susceptibles de
façonner le corps sont ceux des parents. De prime abord, la narratrice de
La Pluie annonce l’absence de ses parents : le père est en perpétuels
déplacements : ‘’lui était très égoïste. Fanatique. Atteint de la maladie
des nomades. Il ne savait pas tenir en place. D’un lieu à l’autre.’’5 Quant
à la mère, elle est absente symboliquement puisque effacée et neutre :
‘’Ma mère elle était trop irréelle. Savoureuse. Absente à sa façon aussi
comme chiffonnée. Comme figée dans une perpétuelle attente sans espoir
2
Ibid, p.12.
3
Ibid, p.23.
4
Ibid, p.28.
5
Ibid, p.20.
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Ecrire le féminin dans La Pluie de Rachid Boudjedra…
Repliée sur elle-même pour cacher ce corps dont elle a honte au plus
profond d’elle-même, pour fuir ce corps qui lui renvoie une image assez
peu rassurante: ‘’Je me camouflai à l’intérieur de mon intériorité’’11, la
narratrice de La Pluie se retrouve en butte avec une société qui ne fera
que brimer davantage son corps par des contraintes et des tabous. Elle
voyait déjà sa mère traîner ces règles sociales rigides comme on traîne un
fardeau, marquée comme d’un tatouage, par un vestimentaire
contraignant : ‘’avec son corps (ma mère) caché sous les rigides sévères et
bruissantes robes algériennes. Trois fois plus grandes que nécessaire…’’.12
Adoptant alors une attitude complaisante, préférant se conformer aux
normes sociales et afficher un visage imperturbable caché sous des
couches de maquillage, elle se fait encore violence et c’est son corps qui
en pâtira : ‘’La pression sociale m’empêche de fumer en public chaque fois
que j’en ai envie. J’ai donc endigué13 mon envie de fumer n’importe où
n’importe quand’’14.
Le personnage féminin de La Pluie fait surtout son baptême de la
censure sociale, lors de sa première relation sexuelle. En effet, après avoir
assouvi ses instincts de mâle, après l’étreinte amoureuse, son amant lui
fait comprendre qu’il n’a aucun respect pour les femmes qui se donnent
avant le mariage. La narratrice se rend compte, non sans amertume,
qu’elle n’a été pour lui qu’un simple corps, ‘’qu’une femmelette’’. Le
diminutif péjoratif traduit tout le mépris qu’elle ressentait pour elle-
même et pour son corps car en lisant le mépris dans le regard de l’autre,
elle finit par se mépriser elle-même. Le premier choc passé, la narratrice
décrit ce rapport charnel comme si elle décrivait un viol : ‘’Puis il se
planta en moi. Me décapsula. Telle une bouteille’’15. Aucun romantisme,
aucune sensualité sinon cette idée de consommation gratuite et brusque
qui marque l’irrespect de l’amant pour le corps de la narratrice, considéré
simplement comme un objet de plaisir éphémère. Pour le personnage de
La Pluie, ce premier amant était plus préoccupé d’exhiber ses performances de
mâle que de chercher à faire son bonheur. Le ton ironique de cette
séquence descriptive qui caricature l’acte sexuel est assez suggestif : « Il se
mit en représentation. En scène. Fit des démonstrations. Comme aux jeux de
cirque. Bomba le torse. Se virilisa. Hennit. S’ébroua. Se prit pour un
héros. Arpenta mon espace érogène de bout en bout. Fit le fier.
11
Ibid.
12
Ibid, p.107.
13
C’est nous qui soulignons.
14
Ibid, p.13.
15
La Pluie, p.75.
39
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16
Ibid.
17
Ibid, p.145.
18
Ibid, p.25.
19
Ibid, p.45.
20
Ibid, p.12.
40
Ecrire le féminin dans La Pluie de Rachid Boudjedra…
21
C’est nous qui soulignons.
22
Ibid, p.15.
23
Ibid, p.32.
24
Ibid, p.53.
25
Ibid, p.36.
41
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26
La Pluie, p.149.
27
Ibid, p.23.
28
Ibid, p.55.
29
Ibid, p.46.
30
Ibid, p.22.
31
Ibid.
32
La Pluie, p.135.
42
Ecrire le féminin dans La Pluie de Rachid Boudjedra…
33
Chronique d’un décalage, p.11.
34
Ibid, p.19.
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‘’Zohra avance, tête basse, épaules rentrées’’35 Le corps ne parle pas dans
Chronique d’un déclage ; la narratrice en a tu toute expression. Il est
toujours en posture recroquevillé, caché, jamais mis en valeur : ‘’je vais
rejoindre mes rosiers. Je me penche vers eux et ils me dérobent aux
regards.’’36 Un corps privé de ses fonctions les plus naturelles : la
procréation et la jouissance. La narratrice, mariée depuis seize ans, n’est
pas en mesure d’avoir des enfants. Son mari est toujours là pour le lui
rappeler incessamment, frappant sur la corde sensible comme dans un
chantage affectif. Sa vie conjugale s’enlise dans la monotonie et la
platitude des liens qui s’effilochent par la force de l’habitude. Même son
escapade avec Fethi le temps d’une nuit est frappée par l’automatisme de
l’acte d’amour dénué de passion. Plus encore, le corps de la narratrice en
sort meurtri : ‘’Faut-il que ce soir-là, ma seule sensation fût cette douleur,
déchirante comme une entaille, si profonde qu’elle me prenait l’âme’’ 37.
Force est de constater que le corps, dans Chronique d’un décalage,
est un corps brimé, soumis au regard des autres : le rapport au corps est
loin d’être un rapport intériorisé. L’évocation de détails physiques ne se
fera que par points de vue interposés. C’est que le personnage ne se
révèle qu’à travers le regard des autres. Ainsi, évitant de décrire son
personnage, Zohra, la narratrice écrivain se contentera de mentionner
que ‘’ dans la rue les hommes la trouvent belle.’’38 Le chauffeur de taxi et
Fethi trouvent également que Samia est belle mais que le rouge à lèvres
déborde ou qu’elle n’est pas assez maquillée. Ce refus d’exhiber son
corps, de le libérer, de le faire parler traduit l’absence d’une estime de soi,
nous semble-t-il. Comment se valoriser alors que Zohra n’est pas
considérée comme un sujet entier par sa mère qui la désigne en sa
présence par le pronom de l’absent ? ‘’Je n’ai jamais compris pourquoi
ma mère parlait de moi en disant ‘’elle’’, elle aurait pu dire tu !’’39 ?
Comment prendre conscience de son entité, être fière de sa descendance
alors que Samia est donnée en offrande par son père à son oncle : ‘’ Je
n’ai jamais compris, non plus, pourquoi Am Salah m’avait adoptée. (…)
Mon géniteur, regard perdu au dehors, a hoché la tête en silence. (…)
J’avais seize ans ; j’ai quitté la maison le jour-même’’ 40 ? Une adoption
vécue par la jeune fille comme un rejet du père, un abandon définitif à
35
Ibid, p.40.
36
Ibid, p.99.
37
Ibid, p.197.
38
Ibid, p.14.
39
Ibid, p.21.
40
Ibid, p.55.
44
Ecrire le féminin dans La Pluie de Rachid Boudjedra…
41
Ibid, p.183.
42
Ibid, p.150.
43
Ibid, p.38.
44
Ibid, p.54.
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Sonia ZLITNI FITOURI
tous les trois mois. Un à un, les visages se défont, s’effacent, trop occupés,
trop indifférents’’ 45.
Dans le milieu universitaire, règne aussi une sournoiserie insidieuse où
l’on se dispute les postes, où l’on complote pour détrôner un ancien. La
description d’une réunion de travail laisse entrevoir un milieu hostile où
ne survivent que les médiocres : ‘’La cérémonie de clôture de l’année
universitaire débute à quinze heures précises. Quand je franchis le seuil,
ils sont déjà là. Si Lamine sur l’estrade, devant lui les titulaires de
chaires amers par ancienneté ; plus haut sur les gradins les jeunes coqs,
positifs et décontractés, et puis les femmes, mais je n’ai pas envie de
parler des femmes’’ 46 et un peu plus loin ‘’Autour de moi, les têtes sont
immobiles, bien vissées sur leurs socles. Pépinière de crânes, bac plus six
en moyenne, crânes formatés et sans ardeur, imperméables aux chemins
de traverse, pépinière de cendres !’’47 Cynique, le personnage féminin
apprend que ‘’l’ardeur est une denrée périssable, à consommer à l’abri de
l’humidité, des rivalités et de l’arithmétique des années’’ 48.
Le soir, la ville de Tunis se transforme en une jungle qui ‘’ s’offre sans
vergogne aux monstres qui rôdent, ceux qui ont perdu leurs scrupules et
veulent mettre autre chose à la place…’’49 L’évocation de ces
noctambules est digne d’un bestiaire ducassien : ‘’La nuit, les digues se
rompent, alors les monstres déferlent sur la ville (…) Des bêtes, de toutes
sortes… Renards, vautours, mollusques ou félins’’50. Comment se
protéger contre ce raz-de-marée malveillant, cruel ? Comment accéder à
une entité identitaire, rester intègre et recouvrer l’estime de soi, sinon en
se confinant dans un monde autre, à la limite de l’autisme, en vivant
continuellement à la lisière des êtres et des choses ?
La narratrice et son personnage Zohra se défont de tout ce qui
caractérise la femme et l’enchaîne à la fois à une image sociale, à un rôle
social, à tout ce qui est réducteur : le physique, le maternel et le
professionnel : corps ignoré, stérilité, démission professionnelle. Le récit
de Filali se présente comme une alternance d’un monologue à deux
voix : celle de Samia et de Zohra et une série de dialogues, d’échanges de
tirades. Nous passons donc du monologique au dialogique au point où
les voix s’entremêlent, où différents discours s’interpénètrent. Les deux
45
Ibid, p.63.
46
Ibid, p.102.
47
Ibid, p.103.
48
Ibid, p.103.
49
Ibid, p.111.
50
Ibid, p.112.
46
Ecrire le féminin dans La Pluie de Rachid Boudjedra…
51
Ibid, p.8.
52
Anatole, France, ‘’Les Fous dans la littérature’’, Le Temps, 1887.
53
Ibid, p.20.
47
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journée, de la semaine, pas écrit, pas lu, rien. Il est des jours où ce rien
immense m’épuise. Ces jours-là, je lorgne avec envie les femmes
battantes, celles qui klaxonnent au feu, courses à l’avant, gosses à
l’arrière… Femme battante, je ne l’ai jamais été, mêmes aux années de
bonne volonté, jamais non plus battue ; une sourde aversion pour les
extrêmes m’a cantonnée dans un ‘’no woman’s land’’ où j’évitais
soigneusement de conjuguer le verbe ‘’battre’’ au féminin »54. La
narratrice cherche son espace. Aucun lieu ne semble la contenir : « Dans
ma tête défilent les salles d’embarquement (…) Je suis chez moi dans ces
hangars de luxe qui ne sont à personne, ces tapis roulants sur lequel
glissent des inconnus… Plus chez moi que dans les logis familiers où les
murs sont des miroirs, les êtres des miroirs »55. Son errance à travers les
quartiers de Tunis sans pour autant s’éloigner la ramène toujours au
centre, à sa maison. Rester à la lisière des lieux, se dégager de toute
contrainte, n’obéir qu’à sa propre logique semble rasséréner l’inquiétude
de Samia, la réconcilier avec elle-même, lui procurant ainsi une nouvelle
envie de vivre. Est-ce à dire qu’elle est folle elle aussi ? Le
rapprochement que fait son thérapeute avec la toile de Jérôme Bosch et
la narratrice est assez éloquent : ‘’ Vous ignorez sans doute –lui dit-il-
qu’au Moyen Age, les déviants de toutes sortes étaient placés dans des
embarcations qui filaient indéfiniment le long des fleuves sans jamais
accoster… Ils vivaient en lisière des gens normaux, ni trop près, ni trop
loin’’56. Démissionner d’un poste prometteur pour longer les rues,
bouder les réunions de famille et les soirées entre amis ne sont-ils pas
déjà aux yeux de ses proches les prémisses d’un déséquilibre
comportemental ? Samia laisse l’histoire de Zohra inachevée pour
sombrer à son tour, une année entière, dans la folie, pour habiter ‘’un
pays sans nom, zébré d’éclairs rougeoyants, une ville aux rues désertes
mais pleines de murmures’’57. L’écriture, considérée comme ‘’un garde-
fou’’ selon l’expression de Lara Jefferson (Folle entre les folles), suffira-t-
elle à détourner cette maladie mentale dont souffre Samia ?
Les deux personnages féminins se confinent dans un autisme
volontaire : refus de communiquer, de s’exprimer ouvertement : ‘’sans
doute le filon le plus obscur, Zohra en parlait peu, deux ou trois phrases
toujours les mêmes : « Khaled ? Rien à dire ; on a été ensemble, puis il est
54
Ibid, p.90.
55
Ibid, p.92.
56
Ibid, p.131.
57
Ibid, p.166.
48
Ecrire le féminin dans La Pluie de Rachid Boudjedra…
parti’’ Elle l’a sans doute aimé’’58. La discrétion de Zohra n’a d’égale que
le silence de la narratrice qui reste plutôt dans la suggestion, puisse-t-elle
masquer sa propre émotion, celle d’une blessure inavouée, d’une passion
muette : ‘’Zohra et Khaled, je ne peux rien écrire ; je peux juste sentir ce
qui a pu arriver, chercher en moi, tout au fond, ce vertigineux
éboulement qui peut surgir, détruisant tout sur son passage’’59. Aux
interrogations posées par la narratrice : ‘’Pourquoi Zohra a-t-elle basculé
dans un monde rien qu’à elle ? Quand elle a pris la décision froide et
préméditée, de quitter la vie officielle’’60, le lecteur de Chronique d’un
décalage se pose les mêmes questions à propos de la narratrice écrivain.
Pourquoi Samia a-t-elle basculé dans la folie ? L’activité scripturale ne
constitue-t-elle pas un écran entre elle et la maladie ? Le personnage de
Zohra n’était-il pas assez consistant pour jouer les doublures cathartiques ?
Il est à souligner que loin de déconstruire la narration par le délire
puisqu’il s’agit de folie ; délire qui aurait pu traduire ce malaise existentiel,
ce sentiment de décalage, ce moi menacé de morcellement et
d’égarement, Azza Filali instaure une dialectique du regard qui fait
l’économie du langage. Seul, en effet, le regard est susceptible d’instaurer
une logique et s’il y a paroles ou discours directs, très fréquents dans le
récit, c’est surtout pour souligner leur futilité ou encore pour marquer
un dialogue de sourd, où les gens, indifférents ne s’écoutent pas, où la
communication ne passe pas, où les idées et les mots sont en décalage.
Le regard est mis en relief puisqu’il permet des effets de miroirs et de
réfraction plus subtils et plus significatifs que le langage. Dans
Chronique d’un décalage, il ne suffit pas de voir mais de voir le regard de
celui qui regarde et de se voir en lui.
En outre, il y a comme un silence latent qui sous-tend tout le récit de
Filali comme si la narratrice voulait taire l’essentiel et garder pour elle, ce
qui probablement, ne pouvait pas se dire. Aussi l’écriture se veut-elle
concise, évitant le vocabulaire fluide, l’épanchement lyrique, la surabondance
des phrases exclamatives et interrogatives. Est-ce là une manière d’éviter
le piège du cliché, de s’écarter d’une écriture dite féminine, parce que
sensible ? Mais à force de se retenir, la narratrice ne passe-t-elle pas à
côté de l’essentiel, c’est-à-dire l’expression de cette subjectivité si
constituante de la femme et qui fait justement que le personnage de La
Pluie, bien qu’écrit par un homme, soit si attachant et si crédible ?
58
Ibid, p.183.
59
Ibid, p.184.
60
Ibid, p.183.
49
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61
Ibid, p.206.
62
Ibid, p.8.
63
Ibid, p.135.
50
Ecrire le féminin dans La Pluie de Rachid Boudjedra…
64
Ibid, p.53.
65
Chronique d’un décalage, p.185.
66
Virginia, Woolf, Les Fruits étrangers et brillants de l’art, article Romancières, éditions des
femmes, 1983, p.42.
67
Hélène, Cixous, Dedans, Paris, Grasset, 1969.
51
Sonia ZLITNI FITOURI
68
de Beauvoir, Simone, Le Deuxième sexe, Paris, Gallimard, 1949.
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