Exam 07
Exam 07
Exam 07
M1 Instrumentation, B. Mosser
di0 m
– dispersion du réseau =
dλ p cos i0
– pouvoir de résolution théorique du réseau Rth = m Ntr
sin i ± sin i0 f
– pouvoir de résolution réel limité par R =
cos i0 `
1. Questions de cours
a. Quelle est la résolution angulaire ρtel d’un des télescopes (critère de Rayleigh) ? Quelle est la résolution
maximale ρint de l’interféromètre ? Grâce à quelle paire de télescopes est-elle atteinte ?
b. Tracer à main levée une coupe la fonction de transfert de modulation (FTM) d’un des télescopes selon
l’axe u, en la normalisant à sa valeur en zéro prise comme unité. Préciser les points caractéristiques
sur l’axe u.
c. Même question pour la FTM de l’interféromètre selon l’axe u, préciser les points caractéristiques.
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d. Calculer ρtel et ρint en secondes d’angle (arcsec) pour le système suivant: 2d = 8 m, B = 120 m,
λ = 2 µm.
e. On veut mesurer la taille d’une étoile avec cet interféromètre à l’aide de la seule paire de télescopes
1-2. Rappeler la fonction de visibilité µ(B, λ, θDU ) d’une étoile considérée comme un disque uniforme
de diamètre angulaire θDU .
f. Calculer la visibilité µ des franges d’interférence obtenues pour B = 120 m, λ = 2 µm, θDU =
2 10−3 arcsec. Pour ce calcul approché, on utilisera la table numérique de la fonction J1 présentée
ci-après.
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2. Problème : quelques dimensionnements du spectromètre SOPHIE
Dans les 2 cas, il s’agit de mesurer des vitesses radiales de l’ordre de quelques m/s.
– Le réseau de SOPHIE possède les caractéristiques suivantes : blazé à ib = 65◦ , densité de traits
ν =52.6 traits mm−1 . Ses dimensions sont de 20.4 × 40.8 cm (la dispersion principale est parallèle à
la grande dimension du réseau, cf Fig. 3).
- Le faisceau qui l’illumine a un diamètre b = 20 cm.
- L’instrument est ouvert à f/5.
- SOPHIE alimente une caméra CCD de dimension 4k×2k, avec des pixels de côté dpix = 15 µm.
- En mode de lecture rapide, le bruit de lecture σ` est de 6 photo-électrons par pixel, le temps de
lecture de 19 s. La capacité de puits P est de 177 000 photo-électrons.
- Le spectromètre SOPHIE est alimenté par un télescope de diamètre a=193 cm.
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b. Rappeler la définition de l’ouverture du faisceau. La distance focale du foyer Cassegrain étant notée
F 0 , déterminer le nombre d’ouverture.
c. Calculer le nombre d’ouverture pour F 0 = 28.6 m.
Le télescope est alimenté par une fibre, dont le rôle précis est décrit ultérieurement. La fibre, de
diamètre de cœur df = 100 µm sur le ciel couvre un champ αf = 2”.
d. Y’a-t-il une optique complémentaire pour alimenter la fibre ? Si oui, déterminer les focale F et nombre
d’ouverture n du montage optique équivalent à l’ensemble télescope + optique complémentaire.
2.2. Schéma optique du spectromètre
Le schéma optique est présenté par la figure 3. La fibre arrive au niveau du miroir plan percé.
a. Pourquoi le réseau est-il incliné ? Justifier que l’on peut considérer que les angles i et i0 (cf formulaire),
définis par rapport au réseau, sont de l’ordre de l’angle de blaze ib . Faire un schéma, où apparaı̂tront
les différents angles.
b. Quel rôle peut jouer la lame de Schmidt en association avec le miroir sphérique ?
Figure 4: Coupe de l’image montrant un ordre de Sophie. L’axe des abscisses représente les pixels de la caméra.
Figure 5: Image spectrale sur la CCD, montrant une quarantaine d’ordres (39 sont effectivement traités).
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c. Faire un schéma de principe du montage optique, depuis la fibre jusqu’à la caméra. Pour simplifier,
ne pas tenir compte de la lame de Schmidt ni du prisme.
d. Justifier que le montage optique de l’interféromère (Fig. 3) travaille au grandissement 1 (le grandisse-
ment mesure le rapport de la taille linéaire de l’image à celle de l’objet).
e. Que voit-on sur un ordre (Fig. 4), sur une image (Fig. 5) ?
2.3. Dispersion du réseau et pouvoir de résolution
a. A partir des données du réseau, estimer son pas p, puis la relation entre une longueur d’onde λ et son
ordre m d’observation.
b. Le spectromètre travaille dans le domaine spectral de 380 à 660 nm ; en déduire les ordres extrêmes
dans le rouge et le bleu.
c. Déterminer puis calculer, d’après les données du spectromètre, le pouvoir de résolution théorique Rth ,
pour l’ordre m0 = 68.
d. Estimer la dispersion di0 /dλ (à calculer en rad µm−1 ) pour l’ordre m0 = 68.
e. A la longueur d’onde λ0 correspondant à m0 , un ordre du réseau couvre un intervalle spectral ∆λ0 =
10 nm. En déduire l’ordre de grandeur de la focale équivalente fc de l’optique de chambre.
f. Déterminer l’intervalle spectral δλpix vu par un pixel ; traduire cette largeur en pouvoir de résolution
Rpix . Comparer Rpix à Rth , puis le traduire en une vitesse δvpix .
2.4. Mode de résolution HR
Le spectromètre propose 2 modes de résolution.
- Le mode le plus efficace, HE, correspond à l’alimentation directe par la fibre
- Le mode haute résolution, HR, est obtenu par l’ajoût d’une fente de 40 µm juste en sortie de fibre.
a. Proposer un schéma avec la sortie de fibre et la fente. La fente joue-t-elle un rôle de diaphragme de
champ ou d’ouverture ?
b. Expliquer pourquoi l’ajoût de la fente apporte un pouvoir de résolution plus élevé.
c. L’extrémité de la fibre est uniformément éclairée. Expliquer pourquoi le mode HR est environ 2.5 fois
moins lumineux que le mode HE.
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e. Conclure sur le rôle de la fibre en terme stabilité d’injection.
f. Un système avec 2 fibres divise par Gf = 200 les déviations angulaires. A partir de quelle durée de
pose τp le signal est-il moins bruité que 1 m s−1 .
g. Quel(s) autre(s) rôles peut jouer la fibre, bénéfique(s) à une instrumentation stable.
2.6. Performance en vitesse
Les performances astérosismiques optimales du spectromètre, exprimées par l’écart-type de la vitesse,
peuvent s’écrire sous la forme :
c
δv = √
Q Ne
Avec c la célérité de la lumière dans le vide, Q un facteur de qualité qui dépend du type spectral de
l’étoile observée, et Ne le nombre total de photo-électrons détectés.
a. Justifier la dépendance de δv en fonction de Ne . Que signifie le qualificatif optimal dans ce cas ?
b. Estimer le nombre de photo-électrons à observer pour atteindre un niveau de performance δv 0 .
c. On souhaite δv 0 = 2 m s−1 . Déterminer Ne,1 et Ne,2 respectivement pour les cas Q1 = 30 000 et
Q2 = 3 000.
d. On imagine que, pour une source brillante, les pixels sont, en moyenne, remplis à moitié. En déduire,
pour le nombre total de pixels npix correspondant au spectre entier, le nombre de photo-électrons
potentiellement collectés (pour l’application numérique, on prendra npix ' 106 ). Conclure pour les 2
cas précédents.
On s’intéresse à une source avec un bon facteur de qualité, mais de magnitude élevée (=faible
luminosité). Dans les conditions d’observations, on ne peut plus négliger le bruit de lecture (σ` pour
un pixel).
e. Montrer que la performance en vitesse tenant compte de npix et σ` se met sous la forme :
v
σ2
u
u1 +
u
ct Ne
δv 0 =
Q Ne
Identifier σ.
f. Estimer le flux minimal, en fraction α du puits P, permettant de garder un bruit de lecture négligeable.
Cette fraction dépend-elle du nombre total de pixels couverts par le spectre ?
g. Une source faible nécessite dans ces conditions un temps de pose de 16 minutes. Cela est-il compatible
avec l’observation de ses oscillations, attendues avec une période aux alentours de 8 minutes ?