Cours de Bureautique LMD Sts l1
Cours de Bureautique LMD Sts l1
Cours de Bureautique LMD Sts l1
Titulaire du cours:
LIMEKA LI-MABILA Limex
Doctorant/Chef de travaux
Suppléant :
IYEMBO NGINDA Rodrigue
Chef de travaux
MIS Assistant
(Management Information System)
2023-2024
0.1. Objectifs du cours
0.1.1. Objectif principal
Ce cours a pour objectif principal le renforcement des
capacités des étudiants à l'utilisation des outils informatiques et des
logiciels bureautique.
0.1.2. Objectifs spécifiques
Permettre à l’étudiant de maitriser les logiciels de travail de
bureau
Apprendre à utiliser les équipements informatiques (ordinateurs,
Imprimantes, Modem, Gadgets et autres)
Acquérir des compétences de base nécessaires afin de saisir, mettre
en forme et imprimer le contenu d’un document
Permettre à l’étudiant à se familiariser avec l’ordinateur.
0.1. Objectifs du cours
0.1.2. Objectifs spécifiques
Stimuler l’esprit de recherche de la part de l’étudiant et l’amener à
identifier les besoins réels d’une entreprise (en matériels,
fournitures ou consommables) en tenant compte de notre époque.
0.2. Subdivision du cours
Chapitre I : LA BUREAUTIQUE ET LA MODERNITE DE
L’ENTREPRISE
Chapitre II : MATERIELS DE REPRODUCTION ET SUPPORTS
DE SAUVEGARDE DE DOCUMENTS
Chapitre III : PRATIQUE DE LA BUREAUTIQUE ET
PRODUCTIVITE DE L’ENTREPRISE
Chapitre IV : UTILISATION DE MICROSOFT OFFICE 2010
Ce cours comprend deux parties :
La première partie est théorique, et introduit les différentes
notions de base des outils bureautiques (logiciels, équipements et
principes d’utilisation)
La deuxième partie est centrée sur les cas pratiques avec exercices
dans le laboratoire informatique
0.3. Evaluation
Elle se fera en trois parties :
La première partie aura 20 % et sera attribuée aux travaux
pratiques que les étudiants réaliseront.
La deuxième partie aura également 20 % et sera attribuée aux
interrogations écrites.
La troisième partie aura 60 % et sera attribuée à un examen écrit.
0.4. Prérequis
Les étudiants ayant la maitrise de la manipulation des
outils informatiques (Gadgets, Tablettes et autres) auront la facilite
d’appréhender ce cours avec beaucoup d’aisance.
0.5. Organisation du Cours
Le cours comprend deux parties. Apres l’introduction magistrale du
titulaire du cours, ensuite s’en suivra l’exposition de chaque partie
par son suppléant, et les étudiants réaliseront plusieurs Travaux
Pratiques avec les outils bureautiques pour concilier la théorie à la
pratique.
NB : Le support du cours n’étant pas autorisé, les étudiants recevront
gratuitement des documents papier ou électronique à reproduire.
0.6. Mode d’envoi du travail, par exemple :
A : limeka@yahoo.fr
Objet : LUSAMBA MPINGA Malou – LG001
En résumé et au terme de ce chapitre, il faudra retenir
que la bureautique est bien difficile à définir. Certains la définissent
comme « un ensemble d’outils intégrés pour le traitement de
l’information. » Mais en plus de ses capacités techniques, la
bureautique influence les méthodes de travail et de gestion des
entreprises.
Un système bureautique complet et intégré se compose
d’un traitement de texte, d’un chiffrier électronique, d’un système
d’agenda, d’un système de communication et de messagerie et enfin,
de bases de données.
0.6. Mode d’envoi du travail, par exemple :
Un système bureautique peut uniquement se composer
d’un simple logiciel marchant sur un micro-ordinateur ou se
composer d’un réseau de serveurs reliés à un ordinateur central,
selon les besoins de l’institution qui l’utilise.
Mis à part les défis technologiques, il y a aussi les défis
humains auxquels doit faire face la bureautique actuelle.
En effet, on ne peut plus négliger de prendre en
considération l’impact qu’elle a sur le bien-être et l’efficacité du
personnel de bureau. Il faut essayer de l’ « humaniser.»
0.7. Bibliographie
A. Ouvrages
1.ATHERTON P, Manuel pour les systèmes et services
d’information, Edition. UNESCO, 7 place de Fontenoy,
75700 Paris, 1977.
2. BAENDE EKUNGOLA Jean Gérard, Les normes de la
rédaction scientifique, Edition CEDI, Kinshasa, 2006.
3. BERTHET Charles, Informatique de gestion, Ed. EYROLLES,
Paris 1987.
4. BOUCHY Serge, Ingénierie des systèmes d’information évolutifs,
Ed. EYROLLES, Paris 1994.
5.BOURLET François, BUREAUTIQUE, La microinformatique au
cœur de l’entreprise : Formation rapide,
Editions RADIO, Paris 1990.
6.CASTELLANI Xavier, Méthodes générales d’analyse des
applications informatiques (MCX), Tome 0, Ed.
MASSON, Paris 1987.
7. GABAY Joseph, Merise et UML : Pour la modélisation des
systèmes d’information, 5ème Edition DUNOD,
Paris, 2004.
8. MARTIN D., Base de données, Méthode pratique sur maxi et
mini-ordinateurs, Ed. DUNOD, Paris 1983.
9. O’BRIEN James, Les systèmes d’information de gestion, Ed.
DeBoeck Université, Montréal 1995.
10. PHILIPP Jacques, Initiation à la micro-informatique, Ed.
EYROLLES, Paris 1990.
11.REIX Robert, Informatique appliquée à la comptabilité et à la
gestion, Tome 2, les THOMAS Roland et
LEMBERG Henri, Précis d’informatique, Ed.
EYROLLES, Paris 1989.
B. Revues et autres documents
1. Alliance biblique universelle, La Bible : Parole de Vie, 2003.
2. Second Louis, La Bible.
3. ROBERT Paul, Le Nouveau Petit ROBERT, Edition
Dictionnaires Le Robert, Paris, 1993.
4. Collection Microsoft Encarta 2010.
C. Webographie
1. http://www.commentcamarche.net : Encyclopédie informatique
(libre).
2. http://www.encartaupdate.msn.com : Collection Microsoft
Encarta 2010.
INTRODUCTION
En général, le travail est une activité de l’homme
appliquée à la production, à la création et à l’entretien de quelque
chose. En d’autres mots, le travail est une activité laborieuse de
l’homme considérée comme un facteur essentiel de la production et
de l’activité économique qui doit être réalisée avec perfection,
fiabilité, rapidité et en toute sécurité afin d’atteindre la
performance (efficacité et efficience) entendue par les décideurs (ou
dirigeants).
Pour atteindre cette performance dans une entreprise,
l’homme et la machine sont mis à profit ; et chacun a des tâches
spécifiques à réaliser.
INTRODUCTION
Ainsi, dans une entreprise, il existe plusieurs types de
tâches, opérations ou traitements des informations (manuel, semi-
automatique ou automatique) avec des modes de traitement (en lot
ou unitaire) et des délais de réponses (différé ou immédiat)
différents les-uns et les autres.
Le mode de traitement ou d’établissement manuel des
documents dans une entreprise engendre toujours des multiples
problèmes, notamment l'inefficacité et la lourdeur dans la
réalisation des tâches, le risque d’erreurs trop élevé dans la
production des résultats, la difficulté de recherche des informations
à cause de l’encombrement de tas des dossiers, la fatigue à cause
des tâches répétitives et harassantes, etc.
INTRODUCTION
A cet effet, pour résoudre ces problèmes et ipso facto
alléger le travail de l’homme, les dirigeants installent au cœur ou au
sein de leurs entreprises des systèmes permettant aux utilisateurs
finals (finaux) de saisir, de mémoriser, de modifier, de transporter et
de diffuser l’information avec souplesse et facilité.
Par conséquent, le bureau mécanisé cède le pas au
bureau automatisé ou informatisé. L’acquisition de postes de travail
sur ordinateur et d’autres équipements électroniques transforme les
méthodes manuelles de travail de bureau et les supports papier de
communication en système automatisés où la bureautique reste
actuellement le seul système adéquat pour le bon fonctionnement et
la gestion d’une entreprise moderne.
INTRODUCTION
Dans la même perspective, la bureautique est en voie de
modifier les habitudes de travail et l’équipement des utilisateurs
finals. Bien sûr, aucun d’entre nous ne voudrait travailler dans un
bureau où l’on effectue manuellement toutes les activités de
traitement de l’information.
Les systèmes bureautiques, in fine, sont des systèmes
d’information informatisés (SII) qui collectent, traitent, stockent et
transmettent des messages électroniques, des documents, ainsi que
d’autres formes de communication entre les personnes, les équipes
de travail et les organisations.
INTRODUCTION
De tels systèmes peuvent accroître la productivité des
gestionnaires et des autres membres du personnel en réduisant
considérablement le temps et les efforts qu’ils doivent consacrer à
produire, consulter et recevoir des communications d’affaires.
Pour bien cerner les alentours de la bureautique ainsi que
son domaine d’application, nous avons organisé les différentes
matières dans ce cours de sorte que les futurs cadres en Sciences et
Techniques du Secrétariat qui les auraient régulièrement et
attentivement étudiées de disposer de connaissances (théoriques et
pratiques) et d’être capables d’identifier tous les matériels et
fournitures adéquats en vue de réaliser informatiquement les
travaux de bureau.
INTRODUCTION
Pour cela, au terme de celui-ci, l’étudiant régulier,
attentif et assidu de 1er Licence (LMD) en Sciences et Techniques du
Secrétariat doit être en mesure de :
Identifier et de décrire les différents matériels utilisables pour la
réalisation des travaux de bureau et de comprendre leurs
fonctionnalités de base.
Utiliser à bon escient les moyens offerts par les technologies de
l’information et de la communication (ordinateur, Internet,
téléphonie mobile…) ainsi que les logiciels d’une Suite
Bureautique, par exemple Microsoft Office.
Certes, le cours de bureautique I aborde les aspects
préliminaires et fondamentaux pour la réalisation des Travaux de
Bureau d’une façon automatisée.
INTRODUCTION
Outre les aspects théoriques, nous l’étofferons avec
pragmatisme afin de permettre à l’étudiant de maîtriser l’utilisation
des moyens offerts par les technologies de l’information et de la
communication en ce qui concerne la réalisation des activités de
bureau.
Cela étant, les matières à dispenser dans ce cours seront
accompagnées des multiples travaux pratiques dans le souci
d’initier et de familiariser l’étudiant avec les fonctionnalités de base
des matériels et logiciels bureautiques.
INTRODUCTION
Outre les aspects théoriques qui permettront à l’initié de
maîtriser les notions essentielles et fondamentales dudit cours, ceux
pratiques viendront enrichir celui-ci afin de permettre au futur
Cadre en Sciences et Techniques du Secrétariat de se préparer à
l’horizon de la vie professionnelle dans l’entreprise.
Enfin, en guise d’évaluation, nous proposerons au cours
de l’année académique au moins une interrogation, des travaux
pratiques (TP) et un examen à la fin de la session. Cependant, tout
étudiant qui se démarquerait remarquablement avant celle-ci
bénéficiera d’une dispense (visa).
Chapitre I : LA BUREAUTIQUE ET LA MODERNITE DE
L’ENTREPRISE
Une entreprise moderne doit répondre à certain nombre
de qualité : ergonomique, confortique, équipée d’un système
informatique adéquat. Un système bureautique fiable un facteur de
productivité pour l’entreprise.
Dans ce chapitre, nous allons montrer l’importance d’un
système bureautique dans une entreprise moderne en vue de
simplifier, d'améliorer et d'automatiser l'organisation des activités
d'une entreprise ou d'un groupe de personnes.
Section 1 : LA BUREAUTIQUE
La bureautique, une science en mal de définition.
Certains auteurs, comme Michelle Guay, estime que la recherche en
bureautique n’est qu’au stade embryonnaire.
Section 1 : LA BUREAUTIQUE
Dans certaines entreprises, pense-t-elle, on commence
seulement à réaliser que la bureautique constitue un changement
profond dans la façon de travailler et à se préoccuper de la culture
d’une organisation face à l’informatisation.
De vives discussions s’engagent encore entre spécialistes
pour définir ce qu’est, au juste, la bureautique. Certaines personnes
pensent immédiatement au traitement de texte alors qu’il faut voir
la bureautique comme un ensemble d’outils intégrés pour le
traitement de l’information dans un bureau moderne. Appelée
également "Système de gestion" dans certaines entreprises, le terme
« bureautique" n’est plus à la mode ou qu’il cache une tare
quelconque.
Section 1 : LA BUREAUTIQUE
Quoi qu’il en soit, la perception de la bureautique a
changé. Définie auparavant à la lumière de ses seules possibilités
techniques (la quincaillerie), la bureautique se discute maintenant
dans une optique plus large, sous l’angle des changements des
méthodes de travail et de gestion. Ce qui était négligé autrefois
devient aujourd’hui prioritaire, dont les impacts sur l’organisation
du travail et sur le personnel. On recherche moins le tape-à-l’œil
que des moyens de développer l’organisation en fonction de
l’introduction des nouvelles technologies. D’autre part, le domaine
de l’informatique continue d’évoluer sans qu’on ait encore réussi à
en intégrer parfaitement les différents outils. Qui plus est, on ne
dispose pas encore d’instruments sûrs pour mesurer l’efficacité et la
rentabilité des systèmes, encore moins pour en vérifier les impacts à
tous les échelons d’une entreprise.
Section 1 : LA BUREAUTIQUE
Ainsi la bureautique dite « intégrée » est encore au stade
de la recherche et de l’expérimentation.
La bureautique, donc, est un ensemble d’outils
électroniques complexes, qui pose encore aujourd’hui des
problèmes de compatibilité et d’efficacité. L’intégration parfaite des
télécommunications et de l’informatique, la mise au point de
réseaux intégrant la voix et l’image, tels sont les défis
technologiques actuels de la bureautique.
1.1. La Bureautique, définitions et origine
La bureautique peut se définir de plusieurs manières selon les
contextes et selon les auteurs. Mais cela revient au même. Analysons
ces quelques définitions de la bureautique afin de bien cerner son
contour ainsi que les éléments y intègrent.
1.1. La Bureautique, définitions et origine
Le terme "bureautique" est un néologisme formulé en
1976 (en tant que traduction de l'expression anglaise Office
automation), dans un discours de Louis NAUGES intitulé "les
systèmes d'information numériques". Il fut officialisé en 1978 dans
le rapport de S. NORA et A. MINC, "L’informatisation de la
société". Selon eux, la bureautique est "l’ensemble des techniques
de saisie, de mémorisation, de traitement, de transport et de
diffusion de l’information et de leur emploi pour la gestion des
messages formels dans les organisations".
1.1. La Bureautique, définitions et origine
Ce n’est qu’en 1982 que le Journal Officiel français
consacre le terme en le définissant comme "l’ensemble des
techniques (informatique, télématique…) et des moyens tendant à
automatiser les activités de bureau et principalement le traitement
et la communication de la parole, de l’écrit et de l’image".
Si d’une manière générale, la bureautique consacre
l’automatisation des tâches de bureau, elle peut être définie, en
accord avec l’Association Française de Cybernétique Economique
et Technique (AFCET) à travers le rapport de ses journées des 2 et
3 décembre 1980, comme "la science du système individuel
d’information tel qu’il est utilisé pour l’exécution des tâches à
caractère administratif".
1.1. La Bureautique, définitions et origine
En d’autres mots, la Bureautique
regroupe des équipements électroniques et mécaniques permettant
de produire, de stocker, de dupliquer, de traiter ou de communiquer
des informations, généralement dans l'univers professionnel des
bureaux et des administrations. Ces systèmes sont aussi utilisés dans
des cadres commerciaux, littéraires, militaires, etc.
Nous aussi, nous pouvons définir la Bureautique comme
étant l’ensemble des techniques et des ressources de gestion et
d’administration des entreprises modernes tout en recourant
davantage aux technologies de l’information et de la
communication.
1.1. La Bureautique, définitions et origine
Donc, le but de la Bureautique est ainsi de fournir des
éléments permettant de simplifier, d'améliorer et d'automatiser
l'organisation des activités d'une entreprise ou d'un groupe de
personnes (gestion des données administratives, synchronisation des
rendez-vous...).
Cependant, avec l’évolution des nouvelles technologies de
l’information et de la télécommunication, c'est-à-dire avec
l’évolution des matériels, on peut dire actuellement que la
Bureautique se différencie de l’Informatique dans la mesure où elle
ne fait plus appel à un personnel informaticien spécialisé (analystes,
concepteurs, programmeurs, ingénieurs…) pour sa mise en œuvre.
1.1. La Bureautique, définitions et origine
Ce dernier est beaucoup plus sollicité pour une
informatisation approfondie du système d’information ou de sa
mise en cause.
1.2. Enjeux des systèmes bureautiques dans l’entreprise
La mise en place d’un système bureautique dans une
entreprise exige beaucoup de prudence et recommande de mener
d’abord une étude préalable menant à vérifier s’il y a l’opportunité
et la faisabilité.
Pour cela, il est toujours plus judicieux d’informatiser
une entreprise de façon progressive et en fonction de sa réalité,
c'est-à-dire de ses besoins, en évitant l’illusion du suréquipement ou
les lacunes du sous-équipement ou encore en choisissant un
matériel ou des logiciels non adéquats.
1.2. Enjeux des systèmes bureautiques dans l’entreprise
Si une entreprise est informatisée mais ne possède pas de
réseau local ou de système multipostes (ce qui n’est pas une
obligation), le transfert des données se fera alors par des voies
classiques (remise en main propre, courrier, téléphone…) ; d’où
une perte de temps et un risque accru de pertes de données lorsque
les volumes échangés sont importants.
Donc, on peut très bien ne pas informatiser tous les
services d’une entreprise mais seulement en choisir un, deux ou
même réaliser des expériences pilotes qui permettront de mieux
évaluer ce que va apporter l’informatique.
Tout informatiser à la fois peut être ambitieux et lourd à
gérer car cela oblige souvent à revoir les schémas d’organisation de
l’entreprise et à les faire évoluer.
1.2. Enjeux des systèmes bureautiques dans l’entreprise
L’informatisation représente en effet une occasion majeure
de repenser les solutions de travail et de perdre ainsi certaines
habitudes pas toujours très rationnelles. En outre, revoir
l’organisation de l’entreprise ou d’un service peut même imposer une
restructuration ou un déplacement de personnes (géographique ou
fonctionnel).
Donc, cela n’est pas toujours simple et il est plus sage
d’évoluer progressivement plutôt que de risquer de créer une
"révolution" brutale que ne pourrait que gêner voire nuire au
fonctionnement du service ou de l’entreprise.
C’est plus la taille de l’entreprise, la nature des travaux à
informatiser, les moyens de cette entreprise qui doivent déterminer
la stratégie d’informatisation.
1.2. Enjeux des systèmes bureautiques dans l’entreprise
Pour certains auteurs, la recherche en bureautique ne
devrait plus se préoccuper uniquement de problèmes techniques,
mais surtout des personnes qui l’utilisent. On ne doit plus penser en
terme d’outils, mais plutôt en terme de système global qui modifie
les valeurs mêmes d’une organisation.
L’introduction des outils bureautiques a perturbé entre
autres les tâches traditionnelles des secrétaires et des employés de
bureau, positivement ou négativement selon les cas. Trop souvent
en effet, on s’est peu soucié des impacts sur le travail, ce qui a eu
souvent pour résultat d’augmenter la résistance au changement,
l’absentéisme et le roulement du personnel.
1.2. Enjeux des systèmes bureautiques dans l’entreprise
Dans le processus d’introduction des technologies, à cet
égard, un des aspects les plus critiques à considérer, c’est la
formation et la sensibilisation du personnel. C’est un élément qui a
été négligé dans le passé ou dans certaines entreprises actuellement
et qui doit primer aujourd’hui, avant même l’achat de
l’équipement.
Entre les défis techniques et les défis humaines, Marc
Sévigny, estime que la bureautique cherche encore à se situer, voire
à se définir.
À la fascination pour le gadget électronique succède
maintenant une volonté de bien faire les choses, dans le respect des
personnes qui sont la ressource première d’une entreprise. Tout le
monde le reconnait, reste maintenant à mettre cette bonne volonté
en pratique pour « humaniser » la bureautique.
1.3. Outils et fonctions des systèmes bureautiques
Pour donner tout de même une image de ce qu’est la
bureautique, on fait habituellement référence à une gamme d’outils
électroniques et informatiques pour le traitement et la gestion de
l’information dans un bureau moderne. Selon Michel Blanchard,
du Centre spécialisé en bureautique du Cégep Bois-de-Boulogne,
Six grandes fonctions caractérisent ce qu’on pourrait appeler un
système bureautique complet :
Un traitement de texte avancé
Un chiffrier électronique performant, qui permet des opérations
de calcul et la production de tableaux et graphiques
Un système d’agenda complet pouvant être relié au traitement de
texte
1.3. Outils et fonctions des systèmes bureautiques
Un système de communication et de messagerie, à l’interne
comme à l’externe (Intranet ou Extranet)
Des bases de données facilement accessibles, programmables,
pour la gestion des dossiers et documents
Un système d’archivage électronique pouvant faciliter le
classement numérique des documents et dossiers…
A cela, on peut ajouter des fonctions d’aide à la décision
qui prennent la forme de logiciels d’analyse du marché, de gestion
de projets, de prévisions et de planification financières…
La bureautique à son niveau le plus élémentaire consiste
à équiper un bureau ou une entreprise avec un logiciel sur un
micro-ordinateur pour des besoins de gestion simples.
1.3. Outils et fonctions des systèmes bureautiques
Cependant, lorsque l’information à traiter devient plus
considérable, où plusieurs postes de travail doivent recourir à une
même information, comme dans un service public par exemple, les
besoins décuplent. C’est là qu’intervient l’information en réseau,
sous la forme de stations de travail reliées à un ordinateur central
(mainframe), ou à un serveur (mini-ordinateur ou super-micro)
capable de supporter plusieurs tâches simultanément. Les capacités
de stockage et de consultation de données sont alors essentielles.
Les systèmes bureautiques sont des Systèmes
d’Information Informatisés (SII) qui collectent, traitent, stockent et
transmettent des messages électroniques, des documents, ainsi que
d’autres formes de communication entre les personnes, les équipes
de travail et les organisations.
1.3. Outils et fonctions des systèmes bureautiques
De tels systèmes peuvent accroitre la productivité des
gestionnaires et des autres membres du personnel en réduisant
considérablement le temps et les efforts qu’ils doivent consacrer à
produire, consulter et recevoir des communications d’affaires.
Les ressources matérielles (postes de travail intelligents),
les ressources logicielles (programmes de bureautique) et les
ressources humaines (les travailleurs de l’information)
convertissent les données textuelles, vocales et visuelles en produits
informatifs grâce aux activités de saisie, de traitement, de sortie, de
stockage et de contrôle du système d’information.
Ainsi, il existe plusieurs systèmes bureautiques dans des
entreprises.
Voici une vue d’ensemble des systèmes bureautiques :
1.3. Outils et fonctions des systèmes bureautiques
1.3. Outils et fonctions des systèmes bureautiques
Ainsi, on peut exprimer les idées en mots, en chiffres, en
symboles, en sons et en images, les saisir sous forme de texte, de son
ou d’images (entrée) ; les agencer et les manipuler électroniquement
(traitement) ; les stocker et les classer électroniquement sur support
magnétique, optique, micrographique, ou sur papier (stockage) ; les
diriger au moyen de différents programmes de bureautique
(contrôle) ; et les transmettre électroniquement à un destinataire
vocalement, par vidéo ou sur papier (sortie).
Par exemple, lorsqu’une personne parle au téléphone
(entrée), on peut numériser son message vocal (traitement), le
placer temporairement sur disque magnétique (enregistrement),
puis le retransmettre à un autre téléphone sous forme de message
vocal à la demande (sortie). Le tout, sous la direction d’un
programme de messagerie vocale (contrôle).
1.4. Les suites bureautiques
Notons d’abord les concepts qui suivent :
Un logiciel (ou software) est un ensemble des programmes, des
procédés et des règles, et éventuellement de la documentation, relatifs au
fonctionnement d'un ensemble de traitement de l'information.
Par contre, un progiciel est un ensemble complet de
programmes accompagné d'une documentation, conçu pour être fourni à
différents utilisateurs pour réaliser des traitements informatiques
standards.
C’est-à-dire, un logiciel spécifique est conçu pour une et une
seule entreprise pour ses besoins propres tandis qu’un progiciel est conçu
et vendu sur le marché informatique pour plusieurs utilisateurs ayant des
besoins communs.
On appelle "Suite Bureautique" (Office suite) un ensemble de
logiciels permettant de répondre aux besoins bureautiques ; c'est-à-dire, un
ensemble de progiciels de bureautique.
1.4. Les suites bureautiques
Une suite bureautique est ainsi composée des logiciels
(suite logicielle) suivants :
Un traitement de texte (par exemple MS Word)
Un tableur (par exemple MS Excel)
Un outil de présentation appelé parfois préAO ou pre-AO (par
exemple MS PowerPoint)
Un système de gestion des bases de données (par exemple MS
Access)
Un agenda numérique (par exemple MS OutLook)
1.4. Les suites bureautiques
Les principales suites bureautiques utilisées sont les
suivantes :
AppleWorks
Corel WordPerfect
IBM/Lotus SmartSuite
Microsoft Office
Sun StarOffice
OpenOffice (logiciel libre)
1.4. Les suites bureautiques
Dans le cadre de ce cours, nous verrons comment exploiter un
ordinateur en se servant de bureautique Microsoft Office, la plus
utilisée au monde. Et nous allons nous référer à la version Microsoft
Office 2010. Bien entendu, les fonctionnalités de versions 2003 et
2007 d’Office seront également évoquées afin d’en faciliter la
compréhension. Toutefois, il faudrait noter que la version Office
2007 n’a pas assez de différence avec la version Office 2010.
La suite bureautique Microsoft Office 2010 contient les
logiciels ci-après :
Microsoft Access 2010, Microsoft Excel 2010
Microsoft InfoPath Designer 2010
Microsoft InfoPath Filler 2010
1.4. Les suites bureautiques
Microsoft OneNote 2010, Microsoft Outlook 2010
Microsoft PowerPoint 2010, Microsoft Publisher 2010
Microsoft SharePoint Workspace 2010
Microsoft Word 2010
1.5. Evolution des systèmes bureautiques
a) Machines à écrire
Utilisée depuis les années 1870, la machine à écrire
manuelle a pratiquement disparu du bureau moderne. Elle a été
remplacée par la machine à écrire électrique, puis par la machine à
écrire électronique et, enfin, par la machine à traitement de texte
dédié, ou l'ordinateur doté d'un logiciel de traitement de texte.
La machine à écrire électrique utilise des caractères en
métal moulés individuellement ou une boule rotative avec des
caractères en relief qui frappent une feuille de papier à travers un
ruban encré pour imprimer le caractère sur le papier. De
nombreuses machines à écrire ont un ruban correcteur individuel,
permettant à l'utilisateur d'effacer du texte.
1.5. Evolution des systèmes bureautiques
a) Machines à écrire
La plupart des machines à écrire électroniques
permettent également de visualiser le texte, grâce à l'utilisation
d'un petit écran d'affichage à cristaux liquides, et de lui apporter
des modifications avant de l'imprimer.
b) Machines à traitement de texte dédié
Au début des années 1980, les micro-ordinateurs
spécialisés dans le traitement de texte se banalisèrent. Ces
traitements de texte dédiés comportent de nombreuses fonctions
d'édition qui facilitent la manipulation des textes, comme la
possibilité d'insérer un nouveau texte à un endroit quelconque d'un
document, de supprimer du texte, de « couper et coller » (déplacer
des blocs de texte à un nouvel endroit) et de chercher ou de
remplacer des zones de texte, ce qui permet aux utilisateurs
d'apporter plusieurs modifications à un document sans devoir le
ressaisir.
b) Machines à traitement de texte dédié
Le logiciel de traitement de texte peut intégrer une
fonction de composition et une fonction de mise en page, permettant
à l'utilisateur de concevoir et de mettre en page électroniquement
une page imprimée. Ces fonctions sont connues sous le nom de
« Publication Assistée par Ordinateur » (PAO).
Un document réalisé par traitement de texte peut être
stocké sur disque magnétique ou sur un autre support en vue d'une
utilisation ultérieure et peut être envoyé vers une imprimante pour
obtenir un document sur papier.
c) Ordinateurs
Depuis la fin du XIXe siècle, les opérations financières et
autres tâches de tenue d'archives numériques étaient exécutées
manuellement ou par des machines comptables, des machines à
facturer, des équipements mécanographiques et d'autres types
d'appareils électromécaniques comptables.
À partir des années 1950, ces machines furent peu à peu
remplacées par des ordinateurs, machines à l'époque volumineuses,
très coûteuses, nécessitant des opérateurs qualifiés et un système de
régulation de la température pour empêcher la surchauffe des
composants.
c) Ordinateurs
De nos jours, l'utilisation des machines haut de gamme
est limitée à de grandes organisations ayant d'énormes besoins en
informatique. Le système de temps partagé, permettant à plusieurs
sociétés d'utiliser simultanément le même ordinateur, a été mis en
place afin de diviser le coût des équipements entre utilisateurs tout
en maximisant l'utilisation de ces équipements.
Les gros ordinateurs avec terminaux distants, chacun
équipé de son propre moniteur afin de permettre à plusieurs
utilisateurs d'entrer des données simultanément, furent introduits à
la fin des années 1960. Cependant, le développement du mini-
ordinateur offrit une solution beaucoup moins onéreuse. La
microélectronique a permis la fabrication de ces machines, de plus
en plus petites, fiables et relativement peu coûteuses.
c) Ordinateurs
Les mini-ordinateurs, dont les premiers ont d'abord été
utilisés pour l'automation industrielle et le calcul au début des
années 1960, ont ensuite été adaptés aux activités commerciales et
administratives. Les terminaux reliés à l'unité centrale (appelée
CPU) sont placés sous le contrôle direct de l'utilisateur individuel et
non sous celui d'un personnel centralisé. Depuis la fin des années
1970, c'est le micro-ordinateur, ou ordinateur personnel (PC), qui a
commencé à jouer le rôle principal dans la plupart des bureaux.
Les micro-ordinateurs de bureaux sont devenus de plus
en plus abordables à la suite de la production massive de l'IBM PC
(introduit en 1981) et de ses dérivés.
c) Ordinateurs
Bien qu'il soit possible de fournir en pratique un PC à
chaque employé, il est plus rentable pour les utilisateurs de PC de
partager des fichiers et des périphériques tels que des imprimantes,
des fax, des modems et des scanners. À la fin des années 1980 et au
début des années 1990, beaucoup de sociétés ont entrepris des
programmes permettant la liaison ou l'interconnexion en réseaux
de plusieurs PC en un système unifié. Le réseau local a été créé
pour répondre aux besoins d'un système normalisé de connexion
d'ordinateurs dans une entreprise. L'installation de câbles qui
relient chaque ordinateur au réseau demeure la méthode de
raccordement la plus courante, mais d'autres moyens sont en cours
d'étude comme l'utilisation du rayonnement infrarouge, des ondes
radioélectriques et, en tant que support conducteur, le câblage
électrique d'un bâtiment.
c) Ordinateurs
Lorsque les ordinateurs ne se trouvent pas physiquement
à proximité, il est possible de réaliser un réseau distant par une
liaison téléphonique, par faisceau hertzien ou par satellite.
Du texte imprimé peut être entré directement dans un
ordinateur à l'aide d'un scanner. Le texte est lu par un logiciel de
reconnaissance optique des caractères, qui convertit les documents
en fichiers lisibles par l'ordinateur. Les scanners permettent
d'entrer en mémoire un texte imprimé sans avoir à le retaper. Ils
peuvent également être utilisés pour entrer des graphiques.
Chapitre 2 : MATERIELS DE REPRODUCTION ET SUPPORTS
DE SAUVEGARDE DE DOCUMENTS
Les machines bureautiques destinées à la reproduction de
documents grandeur nature, c'est-à-dire identiques à l’original,
peuvent être divisées en deux groupes : les copieurs conçus pour
faire une ou plusieurs reproductions et les duplicateurs permettant
de faire de nombreuses copies. Par contre, certaines entreprises et
administrations stockent encore des documents papier dans
différents types de classeurs, mais une grande partie du stockage
actuel s'effectue électroniquement ou sur film.
2.1. Copieurs et imprimantes
La plupart des copieurs modernes sont des appareils
électrostatiques dans lesquels les images des documents sont créées
à l'aide de charges électriques et de particules d'encre en poudre.
2.1. Copieurs et imprimantes
Dans le procédé électrophotographique, la méthode de
photocopie la plus courante, l'image d'une page imprimée, reflétée
par un miroir, est dirigée électrostatiquement vers un cylindre
métallique à partir duquel elle est transférée sur une feuille de
papier ordinaire. Les copieurs ont des vitesses allant de quelques
pages par minute à plus d'une page et demie par seconde. Les
appareils évolués sont équipés de chargeurs, d'interclasseuses et
d'agrafeuses automatiques. Certaines machines copient
automatiquement les deux côtés d'un document, agrandissent ou
réduisent l'image et reproduisent des documents en couleurs.
À la place du procédé électrostatique, certains
duplicateurs utilisent la lithographie offset, où un original
spécialement préparé permet de produire plusieurs copies.
2.1. Copieurs et imprimantes
L'impression offset qui utilise de petites presses est le
dispositif d'impression le plus souvent utilisé dans les bureaux
modernes, habituellement dans les grandes organisations disposant
d'un service d'impression central avec un personnel qualifié.
Les autres procédés de copie et de duplication, autrefois courants,
conservent un rôle très limité dans les bureaux actuels, mais se
rencontrent encore dans des institutions comme les écoles.
En reproduction hectographique, un original portant les
images formées par la teinture de carbone est humidifié avec une
solution alcoolisée, ce qui provoque la dissolution d'une partie de la
teinture qui est ensuite déposée sur une feuille de papier. Ce procédé
est répété rapidement pour imprimer plusieurs copies.
2.1. Copieurs et imprimantes
Un texte miméographié est établi sur un stencil, qui est
un matériau fibreux perméable à l'encre et non perforable, rempli
d'une substance perforable et imperméable à l'encre. Ce stencil, qui
supporte le texte original, est monté sur un cylindre qui force
l'encre à se déposer sur le papier. La diazocopie, qui utilise du
papier sensible à l'ammoniaque, est encore utilisée dans les bureaux
d'études et les cabinets d'architectes pour reproduire des
graphiques à une échelle ne pouvant tenir que sur de grandes
feuilles de papier.
2.2. Imprimantes d'ordinateurs
Parmi les premières imprimantes utilisées par les PC
dans les bureaux figuraient des imprimantes à marguerites et des
imprimantes à boules, ainsi appelées en raison de la forme de leurs
organes d'impression. Bien qu'offrant une qualité d'impression
comparable à celle d'une machine à écrire, elles étaient lentes et ne
pouvaient imprimer que du texte et non des graphiques. Elles furent
supplantées dans la plupart des bureaux par les imprimantes
matricielles, les imprimantes à jet d'encre et les imprimantes laser.
L'imprimante matricielle peut avoir une tête
d'impression de 9 ou de 24 aiguilles, etc. Les aiguilles frappent le
papier à travers un ruban, créant ainsi des motifs de points ayant la
forme de lettres et de chiffres dans plusieurs polices et plusieurs
tailles de caractères.
2.2. Imprimantes d'ordinateurs
L'imprimante à jet d'encre, plus perfectionnée que
l'imprimante matricielle, offre à la fois une haute résolution (plus la
résolution est haute, plus la qualité d'impression est correcte) et un
fonctionnement silencieux.
L'imprimante laser est encore plus évoluée. D'une
technologie similaire à celle d'un photocopieur, elle présente
beaucoup d'avantages : une grande vitesse, une haute résolution de
300 points ou plus par pouce, la possibilité de reproduire des
graphiques complexes et un fonctionnement silencieux. Toutes ces
qualités la rendent, en fait, indispensable à la publication assistée
par ordinateur.
2.3. Microfilm et microfiche
Bien que les documents créés par ordinateur soient
généralement stockés sur bandes ou disques magnétiques, ils
peuvent également être stockés sur microfilm ou sur microfiche.
L'espace requis pour le stockage des documents est ainsi
diminué, tandis que la manipulation et la recherche se trouvent
simplifiées par l'utilisation d'un équipement microfilm qui réduit
photographiquement les images, produisant ainsi des transparents
miniatures qui peuvent être grossis afin d'être visualisés ou
imprimés.
2.4. Accessoires et fournitures bureautiques
Bien que certains appareils uniquement mécaniques soient
encore utilisés, la plupart des machines contiennent des composants
électroniques. Parmi ces appareils, on trouve des équipements de
traitement du courrier (machines à affranchir, pèse-lettres, ouvre-
lettres, machines à plier les lettres et à les mettre sous enveloppe) ;
machines d'adressage automatique, systèmes de télé-appel,
massicots, relieuses et agrafeuses ; enregistreurs de temps et
trieuses de pièces, appareils à compter, machines d'emballage et
appareils de traitement de la monnaie.
Les calculatrices électroniques, portatives et de bureau,
ont pratiquement remplacé les anciennes additionneuses
strictement mécaniques.
2.4. Accessoires et fournitures bureautiques
Les calculatrices électroniques sont construites autour
d'une unité centrale de calcul et comprennent un écran, souvent un
affichage à cristaux liquides, un clavier et, pour certains modèles,
une fonction d'impression sur papier. Les calculatrices conçues en
vue de calculs statistiques, techniques et scientifiques sont
programmables pour effectuer automatiquement des suites
d'opérations mathématiques.
Certains traitements de texte permettent également de
préparer des messages à transmettre vers des terminaux
spécifiques ou vers d'autres traitements de texte. Les systèmes de
messagerie informatisée sont une alternative aux communications
téléphoniques ou aux notes de service classiques entre les bureaux.
2.5. Le réseau international "Internet"
L’Internet est un réseau télématique international
d’origine américaine. A ce jour, il est le plus grand réseau du
monde et il est accessible aux professionnels comme aux
particuliers. Et Timothy BERNERS-LEE est le co-inventeur du
Web, qu'il met au point au début des années 1990 avec son collègue
Robert CAILLIAU.
Internet est issu du réseau Arpanet, qui a été conçu dans
les années 1960 par l’ARPA (Advanced Research Project Agency)
pour le département américain de la Défense.
Avec son progrès, l’Internet permet aujourd’hui à tout
individu d’accéder à une multitude de données se présentant sous
divers formats : textes, bases de données, images, sons (MP3),
vidéos, etc.
2.5. Le réseau international "Internet"
Il offre de nombreux services aux professionnels, comme
aux particuliers : réserver un hôtel en Asie, installer un encart
publicitaire, consulter les catalogues de constructeurs automobiles,
passer des commandes, acheter ou vendre aux enchères un bien,
visiter des musées, obtenir des informations officielles, etc. Et dans la
réalisation des travaux de bureau, l’Internet permet aux
collaborateurs, partenaires, ou autres de communiquer et de
partager certaines informations ou ressources.
a) Topologie d'Internet
La topologie du réseau télématique Internet, basée sur
l'interconnexion d'un ensemble de réseaux distincts, permet
d'interconnecter à travers le monde un nombre impressionnant de
machines informatiques, qui peuvent s'échanger toutes sortes
d'informations.
2.5. Le réseau international "Internet"
Les ordinateurs personnels et les stations de travail sont
connectés à un réseau local (Local Area Network, LAN), soit par le
biais d'une connexion commutée via un modem et une ligne
téléphonique standard, soit par une connexion directe par câble au
réseau local. Il existe d'autres modes de transmission de données qui
permettent de se connecter à un réseau, comme les lignes T1 ou les
lignes dédiées. Les ponts et les concentrateurs relient divers réseaux
les uns aux autres. Les routeurs transmettent les données via les
réseaux et déterminent le meilleur trajet pour les acheminer.
En Bureautique, les réseaux locaux permettent aux
utilisateurs de s’envoyer des messages, de travailler à plusieurs sur
des documents, de gérer leurs agendas, d’accéder à des bases de
données communes ou encore d’effectuer des tirages sur des
imprimantes partagées.
2.5. Le réseau international "Internet"
b) Accès à Internet
Pour accéder au réseau Internet, l’utilisateur doit
posséder :
Un ordinateur
Une ligne téléphonique commutée (ou, dans le cas des grandes
entreprises, des universités et autres centres de recherche qui
nécessitent une connexion permanente, une ligne spécialisée)
Un Modem ou une carte réseau
Un kit de connexion à Internet consistant en un accès à un réseau
local (le provider) relié à Internet ou un abonnement auprès d’un
fournisseur d’accès Internet (AOL, Wanadoo, Club-Internet, etc.)
2.5. Le réseau international "Internet"
b) Accès à Internet
Par ailleurs, pour « surfer » ou naviguer sur Internet,
l’utilisateur doit également disposer :
D’un logiciel de navigation (Netscape ou Explorer) l’aidant à
parcourir les sites du réseau, et éventuellement
D’un logiciel de messagerie électronique lui permettant d’envoyer
ou de recevoir du courrier électronique
Les informations présentes sur le réseau Internet sont, le
plus souvent, publiées dans des pages au format HTML (HyperText
Markup Language). Ce format permet l’introduction dans le texte
de liens à d’autres pages ou d’autres sites, appelés « liens
hypertextes ».
2.5. Le réseau international "Internet"
b) Accès à Internet
Ces liens permettent de « naviguer » dans le réseau
Internet. Un autre format tend à se développer sur Internet : le
format XML (eXtended Markup Language). Outre les possibilités
offertes par le format HTML, le langage XML permet de mieux
structurer l’information et de séparer clairement la forme et le
contenu.
2.5. Le réseau international "Internet"
b) Accès à Internet
Pour faciliter la rechercher de diverses informations,
c'est-à-dire d’importante quantité d’informations en tout genre qui
rend parfois difficiles la navigation et la recherche rapide, certains
sites possèdent des moteurs de recherche : outils permettant de
lancer une recherche par un mot ou une expression sur tous les sites
Internet recensés par ce système, et de trouver ainsi les documents
susceptibles de renfermer l’information désirée par l’utilisateur.
2.5. Le réseau international "Internet"
c) Protocoles et services d’Internet
Internet sert de support à plusieurs protocoles et services :
FTP (File Transfer Protocol) : Pour le transfert de fichiers
(téléchargement), SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) pour la
communication électronique avec d’autres personnes (e-mail)
NNTP (Network News Transfer Protocol) : Pour l’envoi et la
réception de courriers publics
HTTP (HyperText Transfer Protocol) : Pour le protocole de
transmission hypertexte
Web : Pour la publication d’informations, etc.
2.5. Le réseau international "Internet"
c) Protocoles et services d’Internet
Pour faire fonctionner ce vaste réseau, Internet met en
œuvre des protocoles de communication. Les deux protocoles de
base sont :
TCP (Transmission Control Protocol)
IP (Internet Protocol)
Ils sont référencés sous le vocable TCP/IP. TCP récupère
les informations à transmettre, IP les transforme en paquets et les
délivre à la couche chargée du transport (composant électronique).
Toutefois, le rapide développement d’Internet à l’échelle
mondiale entraîne actuellement une révision et une évolution de ces
protocoles, qui frôlent la saturation.
2.5. Le réseau international "Internet"
d) Applications d’Internet
Aujourd’hui, parmi tous les réseaux, Internet peut être
considéré comme le réseau spécialisé dans l’information : son but
n’est plus, comme à l’origine, de transmettre quelques lignes à
partir de messageries, mais d’échanger des documents
électroniques, des données informatisées, des informations
économiques, des schémas, des sons, etc. En outre, grâce aux récents
progrès réalisés dans la transmission et la compression des données,
Internet donne maintenant accès à une information de plus en plus
immédiate. C’est pourquoi on a assisté ces derniers temps à un
développement exponentiel de ce réseau, les sociétés de services et
les producteurs d’informations coopérant pour trouver de nouveaux
marchés par le biais d’Internet.
2.5. Le réseau international "Internet"
d) Applications d’Internet
En quelques années, la notoriété d’Internet est ainsi
passée de la simple découverte à une explosion de services
intéressant les professionnels comme les particuliers. Dans le
domaine économique, Internet se présente comme un outil de tout
premier plan, offrant aux entreprises de nombreux services
interactifs : marketing en direct, publicités, affiches commerciales,
tarifs, documentations techniques, bases de données à forte valeur
ajoutée, etc. Le commerce électronique « e-commerce » est ainsi
devenu un véritable secteur d’activité où le client a la possibilité,
tout en restant chez lui, de faire ses courses, réserver un billet
d’avion ou participer à une discussion sur un thème particulier avec
des intervenants de différents pays.
2.6.Télétravail
Les liaisons électroniques entre les employés d'une
organisation peuvent s'étendre, au-delà du bâtiment, jusqu'aux
personnes se trouvant à leur domicile ou dans d'autres bureaux
éloignés. Cette possibilité favorise le télétravail : travail à distance
assisté par les outils de la télématique.
Les cadres et les techniciens furent les principaux
acteurs de cette tendance. Les premiers rapports font état d'une
productivité accrue chez ces individus, qui ne perdent plus des
heures en transport entre leur domicile et leur bureau. C'est
pourquoi une augmentation future du télétravail semble très
plausible.
2.7. Le Fax
Précurseur du courrier électronique, le fax est une
machine qui permet la télécopie de documents graphiques.
Avec le fax, les parties sombres et claires d'un texte ou d'un
graphique sont numérisées ou converties en une série d'impulsions
électriques correspondant à un code numérique.
Au niveau de la partie réceptrice de l'appareil, le signal
entrant est reconstitué pour reproduire un fac-similé (à l’identique)
des informations transmises. Certains types de fax spécifiques
peuvent transmettre des images microfilm en vue d'une
reconstitution sur microfilm ou papier.
2.8. Le Télescripteur (Télex)
Le télescripteur est un appareil qui permet d'imprimer
des textes à distance à l'aide d'un clavier dactylographique.
Le système d'échange direct par téléscripteur (Télex) constitue un
exemple de courrier électronique. Il est couramment utilisé pour la
transmission internationale de messages.
Un message est saisi sur un terminal équipé d'un clavier
en vue d'être transmis, via un réseau de lignes télégraphiques, vers
un récepteur compatible qui imprime le message sur papier. La
présence d'un opérateur près du récepteur n'est pas nécessaire.
2.9. Messagerie électronique
La messagerie électronique est devenue un élément clé
des réseaux de communications de la plupart des bureaux
modernes. Données et messages peuvent être transmis d'un
ordinateur à un autre au moyen de lignes téléphoniques, de liaisons
hertziennes, de satellites de communications ou d'autres
équipements de télécommunications. Le même message peut être
envoyé à un certain nombre d'adresses différentes.
Le courrier électronique est envoyé via le réseau local
d'une société ou bien à travers un réseau de communications à
l'échelle nationale ou mondiale. Les services de messagerie
électronique utilisent un ordinateur central pour stocker les
messages et les données avant de les acheminer vers leur
destination.
2.9. Messagerie électronique
En s'abonnant à un réseau public de messagerie
électronique, un utilisateur de PC a besoin uniquement de disposer
d'un modem et d'un téléphone pour envoyer et recevoir des
messages écrits ou vocaux. En raison de l'énorme volume de
courrier électronique qui circule, des systèmes de sélection de
courrier ont été mis au point pour les utilisateurs individuels.
Un type spécialisé de système de messagerie électronique,
la messagerie vocale, est une technologie informatisée relativement
simple permettant d'enregistrer, de stocker, d'extraire et de
transmettre des messages téléphoniques. Elle est appelée messagerie
vocale ou audio-messagerie car les messages sont oraux et sont
laissés dans une « boîte vocale ».
2.9. Messagerie électronique
Le téléphone joue le rôle d'un terminal d'ordinateur
mais, au lieu de présenter les informations sur un écran, il les lit via
une ligne téléphonique en utilisant un lexique vocal préenregistré.
Les systèmes sont construits autour de circuits intégrés et de
logiciels spécialement conçus qui convertissent la voix humaine en
bits de codes numériques. Ces voix numérisées sont stockées sur des
disques magnétiques, dont elles peuvent être extraites
instantanément. Plusieurs options sont proposées aux appelants et
les messages qu'ils sélectionnent sont lus. Ils peuvent laisser des
messages dans des «boîtes vocales» ou bien accéder à d'importantes
bases de données informatisées.
2.9. Messagerie électronique
Pour démarrer (lancer ou charger en mémoire de travail
de l’ordinateur) l’un de ses logiciels, vous procéderez en suivant
l’un des moyens ci-contre :
a) A partir du bouton démarrer
Cliquez sur le bouton « Démarrer »
Cliquez sur le message « Tous les programmes ( Programmes ) »
Cliquez sur le message « Microsoft Office »
Cliquez sur le nom du logiciel à charger
2.9. Messagerie électronique
b) A partir des icônes du Bureau Windows
Double-cliquez sur l’icône de raccourci du logiciel à charger ; soit,
Cliquez sur l’icône de raccourci du logiciel à charger puis validez ;
ou encore,
Cliquez le bouton droit de la souris sur l’icône de raccourci du
logiciel à charger puis cliquez sur la commande « Ouvrir » du
menu contextuel affiché.
EXERCICE N° 01
Q1/ Qu’entendez-vous par « Bureau moderne » ou par
« Bureautique » ? Et quel parallélisme faites-vous entre ces
concepts ?
Q2/ Faites une visite au niveau des entreprises modernes (au moins
3) dans la ville de Kinshasa. Et présentez-nous les matériels et/ou
les logiciels qu’elles utilisent pour :
La préparation des documents
La reproduction des documents
La sauvegarde des documents
Le traitement de texte
EXERCICE N° 01
Q3/ Faites une visite au niveau des entreprises non modernes (au
moins 3) dans la même ville. Et dites-nous pourquoi n’arrivent-elles
pas à se moderniser ? C'est-à-dire à utiliser la bureautique ?
Q4/ Pourquoi la bureautique s’intéresse-t-elle à l’entreprise ?
Q5/ D’après l'école des relations humaines et Fayol, quelles sont les
différentes fonctions dans l’entreprise ?
Q6/ Quels sont les enjeux de la mise en place d’un système
bureautique ou informatique brusque et généralisée dans
l’entreprise ?
EXERCICE N° 01
Q7/ Quelles sont les différentes tâches qu’un secrétaire (ou assistant
du chef) réalise avec un ordinateur et quels sont les matériels et
logiciels qu’il peut utiliser ?
Q8/ Qu’entendez-vous par Technologies de l’Information et de la
Communication du point de vue réalisation des activités de
bureau ?
Q9/ Quelle différence faites-vous entre la machine à traitement de
texte dédié et l’ordinateur ?
Q10/ Que peut faire un(e) secrétaire avec un ordinateur ?
Q11/ Pourquoi la machine à écrire électrique avait été supplantée
par la machine à écrire électronique ?
Chapitre 3 : PRATIQUE DE LA BUREAUTIQUE ET
PRODUCTIVITE DE L’ENTREPRISE
Pour communiquer avec l’ordinateur, l’utilisateur devra
se servir d’une interface. Une interface en informatique est un point
de connexion entre deux systèmes leur permettant d’échanger des
informations. Sur un ordinateur, l’interfaçage intervient à
différents niveaux, depuis l’interface visible avec l’utilisateur, qui
permet à ce dernier de communiquer avec les programmes,
jusqu’aux interfaces matérielles, moins apparentes mais
indispensables, qui relient entre eux les composants de l’ordinateur.
L’interface utilisateur représente l’ensemble de la
conception graphique, des commandes et autres éléments qui
permettent de piloter l’ordinateur.
Chapitre 3 : PRATIQUE DE LA BUREAUTIQUE ET
PRODUCTIVITE DE L’ENTREPRISE
À des niveaux logiciels moins visibles, on trouve au sein
de l’ordinateur d’autres types d’interface, comme celles reliant un
programme au système d’exploitation ou le système d’exploitation
au matériel.
Chapitre 3 : PRATIQUE DE LA BUREAUTIQUE ET
PRODUCTIVITE DE L’ENTREPRISE
Notez que les micro-ordinateurs possèdent trois
principaux types d’interface utilisateur, pouvant coexister sur une
même machine. Et il s’agit de :
1° Interface par ligne de commande
Sur un micro-ordinateur doté d’une telle interface,
l’utilisateur tape au clavier les commandes, qui sont alors
transmises au programme qui réagit en conséquence. Sur les
machines gérées par le système d’exploitation MS-DOS, la ligne de
commande est symbolisée par l’invite A:\> ou C:\>. Une interface
par ligne de commande est également appelée « interface
textuelle ».
Chapitre 3 : PRATIQUE DE LA BUREAUTIQUE ET
PRODUCTIVITE DE L’ENTREPRISE
2° Interface graphique - GUI (Graphical User Interface)
Sur un micro-ordinateur équipé d’une interface
graphique, l’utilisateur sélectionne des commandes ou lance des
programmes en pointant à l’écran sur des icônes ou des menus,
généralement à l’aide d’une souris.
3° Interface par menu
Selon l’interface par menu, employée par de nombreuses
applications, les commandes sont envoyées au programme par la
frappe d’une lettre, d’un curseur, ou par un clic de souris (voir
pointage, dispositifs de).
Chapitre 3 : PRATIQUE DE LA BUREAUTIQUE ET
PRODUCTIVITE DE L’ENTREPRISE
3° Interface par menu
Les icônes sont de petites images représentant un objet
manipulable à l’écran, dont l’aspect correspond à sa fonction. Par
exemple, le symbole d’une corbeille indique la commande
permettant de supprimer un fichier inutile. Ces icônes évitent ainsi
de devoir se souvenir d’une commande clavier complexe.
Les menus sont des listes d’options parmi lesquelles
l’utilisateur choisit celle correspondant à l’action qu’il désire
effectuer. Un choix dans un menu conduit souvent à un second
menu, ou à une boîte de dialogue permettant d’affiner la
commande.
Chapitre 3 : PRATIQUE DE LA BUREAUTIQUE ET
PRODUCTIVITE DE L’ENTREPRISE
3° Interface par menu
Par ailleurs, l’interface graphique permet de diviser
l’écran en plusieurs sections appelées fenêtres, chacune contenant
un document différent ou une autre vue du même document, et qui
peuvent être déplacées ou redimensionnées à loisir.
L’interface graphique offre donc à l’utilisateur un
environnement agréable qui prend en compte de nombreuses
interactions avec l’ordinateur. L’utilisateur, ainsi affranchi de la
gestion de l’affichage, du clavier et de la souris, peut alors se
concentrer sur l’application elle-même.
Chapitre 3 : PRATIQUE DE LA BUREAUTIQUE ET
PRODUCTIVITE DE L’ENTREPRISE
3° Interface par menu
Parmi les interfaces utilisateur graphiques, on peut citer
celle du Macintosh, ou encore l’environnement Windows, développé
par la firme américaine Microsoft Corporation. Et dans le cadre de
ce cours, nous n’exploiterons le système informatique (ordinateur)
qu’avec l’interface utilisateur graphique Windows.
En outre, l’objectif des interfaces graphiques est d’offrir
à l’utilisateur un environnement agréable et de lui faciliter
l’apprentissage des diverses interactions avec l’ordinateur.
Chapitre 3 : PRATIQUE DE LA BUREAUTIQUE ET
PRODUCTIVITE DE L’ENTREPRISE
3° Interface par menu
Pour cela, elles mettent en œuvre, entre autres, un menu
déroulant, une boîte de dialogue, le WYSIWYG — en anglais, What
You See Is What You Get (ce que vous voyez à l’écran est ce que
vous obtiendrez) et une présentation multifenêtre qui permet de
donner un contexte à chaque type d’information.
3.1. PRESENTATION DU BUREAU WINDOWS
On appelle « Bureau Windows », la page d’accueil qui
s'affiche une fois qu’une session est ouverte sous Windows XP/7…
Autrement dit, le Bureau Windows est une zone de travail de
l'écran dans laquelle apparaissent les fenêtres, les icônes, les
menus et les boîtes de dialogue. Ce Bureau Windows peut contenir
les éléments suivants :
La barre des tâches : Barre qui contient le bouton Démarrer et
qui apparaît par défaut au bas du Bureau. Vous pouvez cliquer
sur les boutons de la barre des tâches pour permuter les
programmes. Vous pouvez aussi masquer la barre des tâches et la
déplacer vers les bords ou le sommet du Bureau. Vous avez
également la possibilité de la personnaliser de nombreuses
manières.
3.1. PRESENTATION DU BUREAU WINDOWS
L’arrière-plan : L’arrière-plan est un espace qui affiche une
image ou un motif à l’interface utilisateur graphique de Windows.
L'arrière-plan peut être constitué de n'importe quel motif ou
image susceptible d'être enregistré en tant que fichier bitmap
(.bmp).
3.1. PRESENTATION DU BUREAU WINDOWS
Mes documents : « Mes documents » est un emplacement de
stockage par défaut pour les documents, les graphiques et les
autres fichiers, y compris les pages Web enregistrées. Chaque
session sur l'ordinateur possède un dossier « Mes documents »
unique.
Poste de travail (ou Explorateur Windows) : Vous pouvez utiliser
cet outil pour afficher rapidement le contenu de vos lecteurs de
disquette, de disque dur, de CD-ROM, ainsi que celui des lecteurs
du réseau. À partir de Poste de travail, vous pouvez également
ouvrir le Panneau de Configuration dans lequel vous pouvez
configurer de nombreux paramètres de votre ordinateur.
3.1. PRESENTATION DU BUREAU WINDOWS
Voisinage réseau (favoris réseau) : Utilisez cet outil pour détecter
les ressources (imprimante, lecteur de disque dur, disquette ou de
CD-ROM, DVD…) partagées dans le réseau.
b) Une voiture
EXERCICE N° 02
II. Saisissez le texte ci-dessous :
a) Informatique, Bureautique ; INFORmatique – BUREAUtique ;
inFORmaTiQuE / BUreaUtIQue
Chapitre 4 : UTILISATION DE MICROSOFT OFFICE 2010
Comme nous l’avons définie, la bureautique (néologisme
formulé en 1976 par Louis NAUGES) est un ensemble des moyens,
méthodes et techniques appliqués aux activités de bureau
permettant de traiter (produire, stocker, dupliquer,
communiquer…) informatiquement des informations écrites,
visuelles ou sonores, généralement dans l'univers professionnel des
bureaux et des administrations ou dans des cadres commerciaux,
littéraires, militaires, etc.
Chapitre 4 : UTILISATION DE MICROSOFT OFFICE 2010
En effet, la bureautique ne s'arrête pas aujourd'hui à la
simple saisie de notes manuscrites mais comprend notamment les
activités suivantes :
Echange d'informations
Gestion de documents administratifs
Manipulation de données numériques
Planification de rendez-vous et gestion des emplois du temps
Nous savons qu’une "Suite Bureautique" (Office suite)
est un ensemble de logiciels permettant de répondre aux besoins
bureautiques. Pour atteindre ce but, la société américaine Microsoft
Corporation a développé et mis sur le marché sa suite bureautique
appelée « Microsoft Office ».
Chapitre 4 : UTILISATION DE MICROSOFT OFFICE 2010
Section 1 : INITIATION EN MICROSOFT WORD 2010
Microsoft Word 2010 est l’un des logiciels de la suite
bureautique Microsoft Office 2010. Microsoft Word est le logiciel de
traitement de texte le plus répandu et le plus utilisé dans les
activités bureautiques à travers le monde. Ses anciennes versions
sont : MS Word 5.0, MS Word 6.0, MS Word 97, MS Word 2000,
MS Word XP, MS Word 2003, MS Word 2007.