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Serie 2 2022 23

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+Université de Tunis Année Universitaire 2022-2023

Ecole Normale Supérieure Classe : Licence de Physique


Série Physique atomique N° 2
Traitement Quantique de l’atome d’Hydrogène
Exercice 1

1- Ecrire l’équation de Schrödinger relative au mouvement d’un hydrogénoïde.


2- La résolution complète de l’équation de Schrödinger stipule que les orbitales possibles des
hydrogénoïdes (l’orbitale est la fonction d’onde atomique de l’électron) sont définies par trois
nombres quantiques n, l et m.
Calculer la valeur moyenne de r pour l’état 1s de He+. On donne :
3/2
Z 1 
p!
 1s ( r, , )  R1s ( r )Y ( , )  2   x
 Z r / a0
0
e ; p
e x dx 
4  p 1
0
 a0  0

Exercice 2
L’atome d’hydrogène est constitué d’un proton de masse mp et de charge +e et d’un électron de masse
me et de charge –e interagissant par un potentiel central d’origine électrostatique tel que :
e 2 q2
V (r )  
4 0 r r
Dans le système de centre de masse (masse réduite µ), l’Hamiltonien du système s’écrit :
p2 q2
H0  
2 r
Où p désigne la quantité de mouvement de la particule.

1- On peut montrer que le carré du moment cinétique orbital en coordonnées sphériques (r,,) peut
 2      2 
s’écrire sous la forme: L2      .
sin 2      2 
sin sin
 
1 2 L2
Montrer que l’opérateur Laplacien peut se mettre sous la forme:   r 
r r 2  2r 2
2- Dans cette question on se propose de résoudre l’équation de Schrödinger de l’électron
a- Ecrire l’équation aux valeurs propres.
b- On cherche une solution de la forme  (r , , )  Rkl (r )Yl ( , ) et on pose
m

U kl ( r )
Rkl (r )  ,
r
i- Ecrire l’équation aux valeurs propres, vérifiée par l’opérateur L2.
j- Ecrire l’équation vérifiée par U kl ( r ) . Qu’elle condition doit-elle vérifier.
2
c- On pose r  a0  où a0  montrer que :
µq 2
  2 ( 1) 2 
  2   2    Wkl (  )U kl (  )  0 où Wkl (  ) est à exprimer de l’énergie Ekl de
 
l’électron puis en fonction de son énergie d’ionisation EI .
3- On pose Wkl   kl . La fonction U kl (  ) peut se mettre sous la forme : U kl (  )  Vkl (  ) e kl
2  

où Vkl (  )  C 
q 0
q
q l 1
, déterminer une relation de récurrence entre les coefficients Cq .

1
d- Montrer que pour obtenir des fonctions U kl (  ) physiquement acceptables, on doit
s’arrêter à un ordre q=k (k≠0 pour ne pas annuler la série) à partir duquel on a :
C k  Ck 1  C k 1  ...  0
E I2
e- Montrer que les énergies propres de H0 sont données par En   avec n=k+l.
n2
f- Préciser les valeurs possibles de n et la dégénérescence des niveaux d’énergie.

1   2 f  1   f  1  2f
On donne : f   r    sin   
r 2 r  r  r 2 sin      r 2 sin 2  2

Exercice 3 : Structure fine de l’atome d’hydrogène


On se propose de faire une étude quantique d’un ion hydrogénoïde en tenant compte de
diverses corrections au Hamiltonien non perturbé H0.
 2
H  V (r )
2m
Ze2
V (r )   est l’énergie potentielle électrostatique du système électron – proton.
4 0 r
Chacun des termes correctifs est traité comme une perturbation par rapport à H0. On
s’intéresse aux niveaux d’énergie n=1 et n=2.
I- Interaction spin – orbite
Le Hamiltonien HSO décrivant l’interaction spin – orbite est donné par :
1 1 dV  
H SO  2 2
L.S  L.S  ( r ) L moment cinétique orbital , S moment cinétique de spin
2m c r dr
En tenant compte de cette interaction, l’Hamiltonien total s’écrit : H  H 0  H SO
e2
1- La constante de structure fine s’écrit :   ; exprimer HSO en fonction de . En
4 0c
déduire qu’on peut traiter HSO comme une perturbation par rapport à H0.
2- HSO n’est pas diagonal dans la base  nlm sm  , on définit le moment cinétique total :
l s

J  L  S et une base commune aux opérateurs J 2 , L2 , S 2 et S z formé par les kets


propres nlsjm j . Dans cette base tous les opérateurs sont diagonaux de valeurs propres
3
respectives :
2
j(j 1) , 2
l (l  1) , 2
s(s 1)  2
et m j .
4
a- Déterminer les valeurs propres de L.S pour l=0 et l≠0.
b- En déduire que la correction à l’énergie ESO ( ns ) due à l’interaction spin-orbite est
nulle pour l=0.
3- HSO est une perturbation par rapport à H0 ; pour l≠0 il y a clivage de l’état nl en deux
niveaux notés nl j , et l’expression de la correction à l’énergie due à l’interaction spin-
orbite s’écrit :

2
 1
2  l si j  l  2
ESO ( nl j )  Anl  
2  1
(l  1) si j  l 
 2
 
1 dV
Anl est la constante de couplage spin-orbite : Anl   R (r ) (r) r dr  2 2  Rnl2 (r )
2
nl
2
r dr
0
2m c 0
dr
Rnl est la partie radiale de la fonction d’onde  nlm (r)  Rnl ( r )Yl ( , ) de l’état propre nlml
m

de H0.

a- Montrer que les corrections à l’énergie due à l’interaction spin-orbite pour un état nl
avec l≠0 s’écrit :
 1
 l si j  l 
( Z )2
2
ESO ( nl j )   En   constante de structure fine
nl (l  1)(2l  1)  1
(l  1) si j  l 
 2

b- En déduire que les corrections à l’énergie dues à l’interaction spin – orbite pour l’état
2p sont :
Z4 4 2 Z4 4 2
ESO (2 p1/2 )    mc ; ESO (2 p3/2 )    mc
48 96
Donnée : Relation de fermeture : nlml
nlml nlml  1

II- Correction relativiste


L’expression relativiste de l’énergie cinétique d’une particule s’écrit :
T  c m2c 2  p 2  mc 2
1- On se propose d’exprimer la correction relativiste de l’hamiltonien.
a- Montre que dans la limite non relativiste p<<mc, la correction relativiste de l’hamiltonien
p4
de cette particule peut s’écrire H rel  
8 m3c 2
b- L’Hamiltonien total s’écrit : H  H 0  H rel avec p de l’ordre de mc ; montrer
que Hrel peut être considéré comme une perturbation à H0.
2- Montrer que la correction relativiste aux niveaux d’énergies s’écrit :
( Z )2 3 2n 
Erel   En  4  2l  1 
n2
3- En déduire que les corrections aux énergies des états 1s, 2s et 2p sont :
13 4 4 2 13 4 4 2
Erel (1s )   Z  mc ; Erel (2 s )   Z  mc
8 128
7 4 4 2
Erel (2 p )   Z  mc
384

III- Correction de Darwin

Réellement l’électron n’est pas localisé dans une position fixe autour du noyau mais délocalisé
dans un petit volume autour de sa position moyenne située à la distance r du proton. Cette

3
délocalisation entraine une modification de l’énergie potentielle d’interaction électrostatique
électron - proton dont la correction à l’énergie (correction de Darwin) se traduit par
l’Hamiltonien :
 2
Ze2
HD   (r)
2m2c2 4 0
 (r) est la distribution de Dirac qui vaut 1 en r = 0 et zéro partout ailleurs
On peut montrer que la correction à l’énergie correspondante est :
 2
Ze2 2
ED ( nl )   nlml (0)
2m c 4 0
2 2

1- Montrer que la correction la correction de Darwin n’affecte que les états ns.
2- Montrer que pour les niveaux 1s et 2s, la correction de Darwin s’écrit :
1 1 4 4 2
ED (1s )  Z 4 4 mc 2 ; ED (2 s )  Z  mc
2 16

Quelques données
1
 , c=2.99792 m.s-1 , m=9.10953 10-31 kg , h=6.62618 10-34 J.s-1
137.06
Z3  Zr  Z3  Zr   Zr 
R1s (r )  2 3 exp    ; R2 s ( r )  1   exp   
a0  a0  2a03  2a0   2a0 
Z 3 Zr  Zr  1 4 0 2
R2 p ( r )  exp    ; Y0  4 , a0  
0
3 rayon de Bohr
24a0 a0  2a0  m e2

Quelques valeurs moyennes


1 Z 1 2Z 2 1 2Z 3
 ,  ,  3 3 pour l  0
r nl a0 n 2 r 2 nl a02 n3 (2l  1) r3 nl a0 n l (l  1)(2l  1)

4
Corrigé
Exercice 1
 3
1- L’équation de Schrödinger d’un hydrogénoïde ( H e , Li , …) s’écrit :
 2 Z e2
H ( r )  E  ( r ) avec H    V ( r ) où V (r )  
2m 4 0 r
 2 Z e2 
 2m   4 r    E
 0 

2- Valeur moyenne de la position


 2
   (r )Y ( , ) r 1s ( r )Y ( , ) r dr  sin  d  d
* 0* 0 2
r 1s 1s 0 0
espace 0 0
3/2
Z 1
 1s ( r, , )  R1s ( r )Y00 ( , )  2   e Z r / a0
 a0  4
3
Z 3
r
3 2 Z r / a0
 r 1s
 4  e dr  a0
 a0  0
4

Exercice 2

1- Laplacien en fonction de L2.

1  2  1 1     1 2 
       
r 2 r  r  r 2  sin      sin 2   2 
r sin

 2      2  L2
L2         r 
sin 2      2 
sin sin
   2r 2
2- Résolution de l’équation de Schrödinger de l’électron
a- Equation aux valeurs propres
H 0(r , , )  E0 (r , , )
2 L2 q2
H0     V (r )   r  2 2 
2µ r r
2 2 e2  2 1  2 L2  q 2 e2
H0     V (r )       r   avec q 2 
2µ 2µ 4 0 r 2µ  r r 2 2r 2  r 4 0
b- Equation vérifiée par U kl ( r )
On a : L Yl ( , )   l (l 1)Yl ( , ) 
2 m 2 m

 2 1   2l (l 1) q 2 

 2µ r r 2 r    Rkl (r )Yl m ( , )  E0 Rkl (r )Yl m ( , )
 2  r 2
r 
On pose Rkl (r )  U kl (r ) / r ; on divise l’eq précédente par r, on aura :
 2 1   2l (l 1)  q2

 2µ r r 2   U kl (r )  EklU kl (r ) avec Ekl  E0
2r 2 
r U kl ( r )
 r

5
U kl ( r ) doit être finie pour r→0, on impose U kl (r  0)  0 .

2
c- r  a0  où a0 
µq 2

d d d 1 d d2 d  1 d  1 d2
   
; 
dr dr d a0 d dr 2 dr  a0 d  a02 d 2
 
 d 2 l (l 1) 2a0 q 2 2a02   2 ( 1) 2 
 2  2  2 Ekl U kl (r )  0   2   Wkl (  )U kl (  )  0 (1)
 d 2       
2

    
 2/  Wkl

2a02 E 2
Wkl  Ekl  kl avec EI 
 2
EI 2a02

d- Relation de récurrence entre les coefficients Cq .

On pose Wkl   kl  0 et
2
U kl (  )  Vkl (  )e  kl  avec Vkl (  )   C q  q l 1
q 0

dU kl  dVkl 
   klVkl e kl  i
d  d 
d U kl  d Vkl
2 2
dV dV   d 2Vkl dV 
   kl kl   kl kl   kl2 Vkl e  kl    2 kl kl   kl2 Vkl e  kl  (2)
d 2
 d
2
d d   d
2
d 
En injectant ces dérivées dans l’éq. (1), on aura :
 d 2Vkl dVkl ( 1) 2 
 d 2  2 kl d   2   Vkl (  )  0 car  kl2  Wkl (  )  0 (3)
 
Vkl (  )  C q  ql 1

q0

dVkl d 2Vkl
  (q  l 1)Cq  ql  (q  l )(q  l 1)Cq  ql 1
d q d  2
q
En introduisant ces équations dans (3), on aura :

 (q  l )(q  l  1)Cq  ql 1  2 kl (q  l  1)Cq  ql  2C q  ql  (  1)Cq  ql 1  0
q q q q

Tous les coefficients de  q l 1


sont nuls :
(q  l )(q  l 1)Cq  2 kl (q  l )Cq1  2Cq1  l (l 1)Cq  0
Cq (q  l )(q  l 1)  l (l 1)  2 kl (q  l ) 1Cq1
q(q  2l 1)Cq  2 kl (q  l ) 1Cq1 Relation de récurrence

e- Montrons que Ck= Ck+1= Ck+2=……=0


Cq  (q  l )  1 
 2 kl  2 kl qd q   (q très grand)
Cq1 q(q  2l  1) q

6
2 n  kln n
Or on a : e
2 kl 
    An  n avec
An 2 kl
 , donc Vkl (  )  e 2 kl  
n n! n An1 n
U kl (  )  Vkl (  )e  kl 
 e2 kl   kl   e kl  qui diverge. Pour que f kl (  )   Cq  q ne diverge pas
q 0

et donne U kl (  ) acceptable physiquement, on doit s’arrêter à un ordre q=k (k≠0 pour ne pas
annuler fkl())  Ck= Ck+1= Ck+2=……=0.

f- Expression de l’énergie Ekl.


1
Relation de récurrence pour q=k, k (k  2l 1)Ck  2 kl (k  l ) 1Ck 1   kl 
 
0 0
k l
Ekl EI E
Or  kl2    Ekl     2I  En
EI k  l 2
n
C’est l’expression de l’énergie d’un niveau atomique n de l’atome d’hydrogène. Le nombre
entier n est strictement positif car k≠0 et l>0, c’est le nombre quantique principal qui varie de
1 à l’infini et qui quantifie l’énergie. On retrouve la formule que Bohr (1913) pour expliquer le
spectre de l’atome d’hydrogène.

g- Dégénérescence des niveaux


La dégénérescence gn d’une énergie propre En est le nombre d’état propres nlm ayant cette
énergie. Pour chaque valeur de n, on a n-1 valeurs de l, et pour chaque valeur de l , on 2 l +1
valeurs de m, soit
l  n 1 l  n 1 l  n 1
n( n  1)
gn   2l  1  2  l   1  2
l 0 l 0 l 0 2
 n  n2

On verra plus loin que si on tient compte du spin de l’électron (s=1/2), cad on a : 2s+1=2 valeurs
possibles de ms → gn =2n2

Exercice 3
I- Interaction spin – orbite
1- Montrons que : H SO  H 0

EI mZ 2e4 Z 2 2 mc2 e2
Rappel : En   avec EI   ;   constante de structure
n2 32 2 2 02 2 4 0 c
fine
4 0  2 
rn  n 2
 n 2 a0 avec a0 
mZe 2
mc
Hamiltonien spin – orbite

1 1 dV Ze2 e2 Z Zc dV Ze2 Zc


H SO  L.S ; V   c   ;   2
2m2 c 2 r dr 4 0 r 4 c r r dr 4 0 r 2
r
0 

7
1 Z c
D’où H SO  L.S
2 m2 c 2 r 3

1 1 1 m 3 3 c 3
 3 avec a0   
r 3
a0 m c r3 3

L et S sont chacun de l’ordre de ħ , donc LS   2 .
1 mZ 2e4 E mZ 2e4 Z 2 2 mc2
En     2I avec EI  
n 32   0
2 2 2 2
n 32 2 2 02 2
1 m3 3c 3 Z 4 2
 H SO  2 2 Z c 3
2
 mc
2m c 2
Z 2 2 mc 2
H 0  EI avec E I 
2
H OS 2 1
 1 ,  (donnée)
H0 Z 137.06
Conclusion : On peut traiter HSO comme une perturbation par rapport à H0.

2- Correction à l’énergie ESO ( ns ) due à l’interaction spin-orbite


a- Valeur propre de L.S

On définit J  L  S  J 2  L2  S 2  2 L.S  S .L 
2
 J  L  S2 
1 2 2

Nombres quantiques
n Nombre quantique principal Energie des électrons n=1, 2, 3,…
l Nombre quantique Secondaire Forme de l’orbitale 0 ≤ l ≤ n‐1
m Nombre quantique magnétique Orientation de l’orbitale -l ≤ m ≤ +l
s Nombre quantique de spin Sens de rotation des électrons +1/2, -1/2

Jj et J z  mj avec l s  j l s ;  j  mj   j
1 1 1
s  l  jl  j est demi-entier ainsi que mj.
2 2 2
Pour l  0  j  1/ 2 ,
Pour l  0  l 1/ 2  j  l 1/ 2

On définit une nouvelle base  nlsjm  associée à l’ECOC H , L , S ,J ,J  avec


j 0
2 2 2
z

J z  S z  Lz . Dans cette base HSO est diagonal.


L2 nlsjm j   2 l (l  1) nlsjm j ; J 2 nlsjm j   2 j ( j  1) nlsjm j
3
S 2 nlsjm j   2 s( s  1) nlsjm j   2 nlsjm j ; J z nlsjm j  m j nlsjm j
4

nlsjm j SL nlsjm j  nlsjm j J 2  L2  S 2  nlsjm j   j ( j  1)  l (l  1)  s ( s  1)
1 2
2 2

8
 Pour l=0 : l  0  s  1 / 2  j=1/2  nlsjm j SL nlsjm j  0
 Pour l≠0 : l  0  l 1/ 2  j  l 1/ 2

 3
2 2
 j l 1/ 2 , nlsjm j SL nlsjm j ( l  1 / 2)( l  3 / 2)  l ( l  1)   l
2  4  2
 3
2 2
 j  l 1/ 2 , nlsjm j SL nlsjm j  (l  1 / 2)(l  1 / 2)  l (l  1)     (l  1)
2  4 2
b- On a : H  H 0  H SO avec HSO << H0
Dons on applique la théorie de perturbation au 1er ordre
E  E0  ESO
Energie propre de H Energie propre de H 0  En

Zc 1 
ESO  nlsjm j H SO nlsjm j   nlsjm j SL nlsjm j
2m 2 c 2 r3

Introduisons la relation de fermeture entre 1/r3 et SL :
Zc 1 
ESO  nlsjm j H SO nlsjm j   2 2 nlsjm j 3 nlsjm j nlsjm j SL nlsjm j
2m c r
3
1 2Z
 Or on a : 3  3 3
r a0 n l (l 1)(2l 1)
 0 si l  0
Zc 2Z 3 2 
 En résumé : ESO   2 2 3 3  l si j  l 1/ 2
2m c a0 n l (l 1)(2l 1) 2 
 (l 1) si j  l 1/ 2
 Niveaux ns (l=0) ESO  0 ; le couplage spin-orbite n’affecte pas les niveaux ns
 Niveaux l≠0 :
Zc 2Z 3  2  l si j  l 1/ 2
ESO   2 2 3 3 
2m c a0 n l (l 1)(2l 1) 2  (l 1) si j  l 1/ 2
Z 2 2 mc 2
Or E I  a0 
2 m c

ESO  En
Z  1 /(l  1) si
2
j  l  1/ 2

n(2l  1)   1 / l si j  l 1/ 2

Etat 2p :

Z 2 2 mc2
n=2 et l  1  j  l  1/ 2  1/ 2 et j  l  1 / 2  3 / 2 ; E2  
8

( Z ) 2 Z 4 4 mc2
* Niveau 2
P1/ 2 pour j 1/ 2 ; ESO ( 2 P1 / 2 )  E2 
23 48

( Z ) 2 1 Z 4 4 mc2
* Niveau 2
P3 / 2 pour j  3 / 2 ; ESO ( 2 P3 / 2 )  E2 
23 2 96

9
II- Correction relativiste
1- Expression de la correction relativiste de l’hamiltonien
1/ 2
 p2   1 p2 1 p4  p2 p4
T  c m c  p  mc  mc 1  2 2   mc2  mc2 1 
2 2 2 2 2
2 2
 
4 4 
 mc 2
 
 mc   2m c 8m c  2m 8m3c 2
p4
 H rel   3 2
8m c
2- Hamiltonien relativiste
p4 (mc)4  4 mc2
p  mc  H rel      
8m3c2 8m3c 2 8
1 mZ 2e4 Z 2 2 mc2 E Z 2 2 mc 2
En   2    2I ; H 0  EI 
n 32   0
2 2 2
2n 2
n 2
H rel 2 1
 2
1 (   )
H0 4Z 137.06

On peut traiter Hrel comme une perturbation par rapport à H0.


3- Correction relativiste aux niveaux d’énergies
p2 p4 p4
H  T V (r )   3 2  V ( r )  H 0  H rel avec H rel   3 2
2 m 8m c 8m c
2
p4 1 p4 1  p2 
   
8m3c 2 2mc2 4m2 2mc2  2m 
Remarquons que :

p2 p4
H0 V (r )  H  V ( r )  H 0V ( r )  V ( r ) H 0  2
2
0
2

2m 4m

p4 1 1
H rel   2 2
  H 2  V ( r )2  H 0V ( r )  V ( r ) H 0 
2  0
4m 2mc 2mc
Ze 2
e2 1 Zc 
Or V    Zc   ; a0 
4 0 r 4 c r r mc
0 

p4 1 1  2 Z 2 2 2c2 1 1 
Hrel   2 2
  H 
2  0 2
 Z cH0  Z c H0 
4m 2mc 2mc  r r r 
1  2 1 1 1 
E  nlsml ms Hrel nlsml ms   2 
H0  Z 2 2 2c2 2  Z c H0  Z c H0 
2mc  r r r 
( Z )
2
 1 
2
1 1 1
H 02  En2    2 Z 2 2mc2   4 Z 4 4m2c4  2
H 02  4 Z 4 4 mc 2  En
 2n  4n 2mc 8n 4n 2
1 1 Z Zmc 1 1 (Z )2
H0  H0  En  E n  Z  c H 0  En
r r a0 n 2 n 2 2mc2 r nl 2n2

10
1 1 (Z )2
De même 2
Zc H 0  En
2mc r nl 2n2
1 2Z 2 2Z 2 m2 2c 2 1 1 2(Z ) 2
 2 3   (Zc) 2 2  En
r2 nl a0 n (2l 1) n3 (2l 1)  2 2mc 2
r nl n(2l 1)
1  2 1 1 1 
E  nlsml ms Hrel nlsml ms   2 
H0  Z 2 2 2c2 2  Z c H0  Z c H0 
2mc  r r r 
1 ( Z ) 2 ( Z ) 2
2( Z ) 2
3 ( Z ) 2
2( Z ) 2
Erel   H  E  En  En   En  En
n(2l 1) n(2l 1)
rel n
2mc2 4n 2 n2 4 n2
( Z ) 2  3 2 n 
Finalement on trouve : Erel   En 
n 2  4 2l  1

Application aux états 1s, 2s et 2p

( Z ) 2  3 2 n  1 2 2 2
On a : Erel   En  , En   Z  mc
n 2  4 2l  1 2n 2
( Z )2  3 2 
- Etat 1s : n=1, l=0  Erel (1s)   E1 
12  4 1 
Z 2 2 mc 2 5 4 4 2
E1    Erel (1s)   Z  mc
2 8
( Z ) 2  3 4  13
- Etat 2s : n=2, l=0  Erel (2s )   E2      E 2 ( Z ) 2
2 4 1
2
16
Z  mc
2 2 2
13 4 4 2
E2    Erel (2s)   Z  mc
8 128
( Z ) 2  3 4  7 4 4 2
- Etat 2p : n=2, l=1  Erel (2 p)   E2    Z  mc
2 4 3
2
384

III- Correction de Darwin


Réellement l’électron n’est pas localisé dans une position fixe autour du noyau mais délocalisé
dans un volume autour de sa position moyenne située à la distance r du proton. Cette
délocalisation entraine une modification de l’énergie potentielle d’interaction électrostatique
électron - proton dont la correction à l’énergie (correction de Darwin) se traduit par
l’Hamiltonien :
 2
Ze2
HD   (r)
2m2c2 4 0  (r) =1 en r = 0 et zéro partout ailleurs
On peut montrer que la correction à l’énergie correspondante s’écrit :

Ze2 2
2  3Z 2 2
ED (nl )  2 2  nlml (0)   (0) avec  nlml (0)  Rnl2 (r  0)Yl ml (0,0)
2m c 4 0
nlm
2m2c l

11
2
D’après l’expression des Rnl données dans l’énoncé,  nlml (0)  0 que pour l  0 ; puisque
l  0 (r )  0 pour r=0. Donc la correction de Darwin n’affecte que les états ns.

Orbitale 1s : R1s (r )  2 Z3 exp   Zr  et a0 
3

a0  a0  mc
 3 Z 4 Z 3 3m3c 3 Z 4 4 mc 2
ED (1s )  H D  
1s
2m 2 c 3 2
Z 3 R 2 (0) Z 4 4 2
Orbitale 2s : R (0)  3  1s
2
2s  ED (2s)  mc
2a0 8 16

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