L'avare
L'avare
L'avare
HARPAGON est un vieil avare de cinquante ans qui a enterré son trésor dans
son jardin, il découvre qu’il a été volé
LE COMMISSAIRE.- (en toute fierté) Laissez-moi faire. Je sais mon métier, Dieu merci.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que je me mêle de découvrir des vols ; et je voudrais avoir autant
de sacs de mille francs, que j’ai fait pendre de personnes.
HARPAGON.- (furieux) Tous les magistrats sont intéressés à prendre cette affaire en main ;
et si l’on ne me fait retrouver mon argent, je demanderai justice de la justice.
LE COMMISSAIRE.-(d’un air sérieux), Il faut faire toutes les poursuites requises. Vous
dites qu’il y avait dans cette cassette ?
HARPAGON.- Dix mille écus bien comptés.
LE COMMISSAIRE.- (étonné) Dix mille écus !
HARPAGON.- Dix mille écus.
LE COMMISSAIRE.- Le vol est considérable.
HARPAGON.- Il n’y a point de supplice assez grand pour l’énormité de ce crime ; et s’il
demeure impuni, les choses les plus sacrées ne sont plus en sûreté.
LE COMMISSAIRE.- En quelles espèces était cette somme ?
HARPAGON.- En bons louis d’or, et pistoles bien trébuchantes.
LE COMMISSAIRE.- Qui soupçonnez-vous de ce vol ?
HARPAGON.- Tout le monde ; et je veux que vous arrêtiez prisonniers la ville et les
faubourgs.
Questions :
10- « … Dix mille écus ! », qu'indique le signe de ponctuation dans cette réplique : (0.5pt)
- Etonnement.
- Interjection.
- Hésitation.
Synthèse : (06pts)
« Cette …………….. est faite pour être ……, vue et entendue. Il faut
donc être ………… à toutes les ……..…… dans le texte : registres de
langue, répartition de la parole, types de phrases permettant de
comprendre les………….…et sentiments des personnages ou les ……
permettant de mieux comprendre certains points comme le lieu, le temps,
le ton ».