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CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004

Document : DTU 32.1 (DTU P22-201/CCH) (juin 1964) : Construction métallique : Charpente en acier - Cahier des charges

Document Technique Unifié

DTU 32.1
juin 1964

DTU P 22-201

travaux de construction métallique pour le bâtiment : charpente en acier

Cahier des charges

Ce document définit les conditions techniques auxquelles doivent satisfaire les travaux de construction métallique pour le bâtiment

membres de la commission d'étude du cahier des charges applicable aux travaux de construction métallique pour le bâtiment charpente
en acier
M.
- CARPENTIER,Ingénieur en Chef à la S.N.C.F., Chef de la Division des Ouvrages d'Art, rapporteur.
- VAN DEN BOGAERT,Inspecteur divisionnaire à la S.N.C.F., secrétaire de la Commission de rédaction.
- DARRIULAT,Architecte, représentant l'Ordre des Architectes.

MM. FRANCOIS, SCHMID, SFINTESCO et COLAS,représentant la Chambre Syndicale des Entrepreneurs de Constructions Métalliques.
M.
- LORPHELIN,Président de la Chambre Syndicale de la Serrurerie.
- GUERIN,représentant l'Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics.
- DAUSSY,représentant le Bureau SECURITAS.

MM. AHU et BROUCHOT,représentant le Bureau VERITAS.


M.
- DUHEM,représentant le Bureau de Normalisation de la Sidérurgie.
- PAMELARD,représentant la Chambre des Ingénieurs-Conseils de France
- LETOMBE,représentant l'Omnium Technique (OTH).
- les représentants des grands services publics
- le centre scientifique et technique du bâtiment

Sommaire

Page de garde
Sommaire
introduction
chapitre I prescriptions générales
1.1 objet du cahier des charges
1.2 rapports entre le cahier des charges et les règles CM
1.3 dispositions constructives à respecter
1.3.1 assemblages. - principes généraux
1.3.2 assemblages rivés ou boulonnés
1.3.3 assemblages soudés
1.4 dessins d'exécution
1.4.0 dispositions générales
1.4.1 présentation type des dessins des constructions courantes en acier
1.5 gabarits à respecter en cours de construction
chapitre II qualité des matières - provenance - contrôle et réception
2.0 observations générales
2.1 acier laminé pour constructions rivées ou boulonnées
2.1.1
2.1.2
2.2 acier à rivets
2.2.1
2.2.2
2.3 acier pour boulons
2.3.1
2.3.2
2.3.3
2.4 acier laminé destiné aux constructions soudées
2.4.1 observations générales
2.4.2 essais sur acier doux laminé destiné à la construction soudée
2.5 électrodes
chapitre III constructions rivées ou boulonnées - exécution à l'atelier
3.1 planage, dressage, traçage
3.1.1
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Document : DTU 32.1 (DTU P22-201/CCH) (juin 1964) : Construction métallique : Charpente en acier - Cahier des charges

3.1.2
3.1.3
3.1.4
3.2 forgeage, cintrage, pliage, emboutissage
3.2.1
3.2.2
3.2.3
3.2.4
3.3 débitage
3.3.1
3.3.2
3.4 perçage des trous
3.4.1
3.4.2
3.4.3
3.4.4
3.4.5
3.5 assemblages
3.5.1 principes d'exécution
3.5.2 rivetage
3.5.3 emploi de boulons à haute résistance à serrage contrôlé
3.6 tolérances
3.6.0 généralités
3.6.1 profilés
3.6.2 perçage
3.6.3 dimensions linéaires
3.7 montage à blanc
3.7.0
3.7.1
3.7.2
3.8 peinture de protection. - galvanisation, métallisation
3.8.1 peinture
3.8.2 galvanisation, métallisation
chapitre IV constructions rivées ou boulonnées - exécution à pied d'oeuvre
4.1 montage sur place
4.1.1
4.1.2
4.1.3
4.1.4 boulonnage ou rivetage
4.1.5
4.2 particularités des travaux de réparation ou de modification de charpentes existantes
4.2.1
4.2.2
4.2.3
4.2.4
4.3 peinture
chapitre V constructions soudées - exécution à l'atelier
5.0 prescriptions générales
5.1 programme de soudage
5.1.0 généralités
5.1.1 pour l'ensemble de l'ouvrage ou d'une partie d'ouvrage :
5.1.2 pour chaque type de joint
5.1.3 pour chaque cordon
5.2 préparation des pièces
5.2.0
5.2.1
5.2.2
5.3 charpente en tube
5.4 soudage manuel à l'arc électrique avec électrodes enrobées
5.4.1
5.4.2 agrément des soudeurs
5.5 exécution du soudage à l'atelier
5.5.1 prescriptions générales
5.5.2
5.5.3
5.5.4
5.5.5
5.5.6
5.5.7
5.5.8
5.6 soudage sous flux
5.6.1
5.6.2
5.6.3
5.7 autres procédés de soudage
5.8 réception des soudures
5.8.0
5.8.1
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5.8.2
5.8.3
5.8.4
5.8.5
5.9 peinture
chapitre VI constructions soudées - exécution à pied d'oeuvre
6.0 prescriptions générales
chapitre VII épreuves et réception des ouvrages
7.0 conditions générales
7.1 conditions d'exécution des épreuves
7.1.1
7.1.2
7.1.3
7.1.4
7.1.5
7.1.6
7.1.7
7.2 interprétation des résultats
7.2.1
7.3 contrôle avant réception
annexe tableau des principaux documents et normes françaises auxquels se réfère le cahier des charges
normes françaises
documents D.T.U.

introduction
Le présent Cahier des charges applicable aux travaux de charpente en acier concernant le bâtiment, fait partie de l'ensemble des documents
actuellement entrepris par le groupe de Coordination des Textes Techniques, Groupe D.T.U.
Il est destiné à constituer le document technique contractuel entre le Maître d'ouvrage et l'Entrepreneur. En ce qui concerne les règles de calcul, il y
a lieu de se reporter aux« Règles pour le calcul et l'exécution des constructions métalliques dites Règles CM ». En ce qui concerne l'exécution, les
prescriptions du présent Cahier des charges reprennent celles qui figurent dans ces Règles et les complètent en tant que de besoin.
Il a paru nécessaire de présenter ce Cahier des charges de telle sorte qu'il soit facilement exploitable. La forme adoptée est celle du Cahier des
charges pour la construction des ponts et charpentes métalliques de la S.N.C.F. de décembre 1956, dont l'usage a montré les avantages pratiques.
La rédaction a été confiée à M. CARPENTIER, Chef de la Division des Ouvrages d'Art de la S.N.C.F., avec la collaboration de MM. FRANCOIS,
SCHMID et SFINTESCO, tous trois membres du Comité Directeur de la Chambre Syndicale des Entrepreneurs de Constructions Métalliques.
La première édition de ce document datait d'octobre 1959. Cette deuxième édition comporte les adaptations nécessitées par l'intégration du Cahier
des charges D.T.U. dans la réglementation des marchés de l'Etat ; elle se différencie de la précédente notamment par la suppression de
dispositions administratives, lesquelles ont été reprises, pour les marchés publics, dans le fascicule n° 32.1 du Cahier des prescriptions communes
et pour les marchés privés, dans le Cahier des clauses spéciales D.T.U n° 32.1.

chapitre I prescriptions générales

1.1 objet du cahier des charges


Le présent Cahier des charges a pour objet de préciser les conditions de fourniture, d'usinage et de mise en oeuvre des éléments métalliques
entrant dans la construction, le renforcement ou la réparation des charpentes :
- des immeubles à usage d'habitation, de bureaux, de locaux commerciaux ou scolaires ;
- des constructions industrielles et agricoles.

1.2 rapports entre le cahier des charges et lesrègles CM


Les règles de calcul applicables aux travaux visés par le présent Cahier des charges sont les« Règles pour le calcul et l'exécution des constructions
métalliques » dites « Règles CM »en vigueur à la date de consultation des entreprises.
Les prescriptions du présent Cahier des charges reprennent celles qui figurent dans ces Règles en ce qui concerne la fourniture, l'usinage et la
mise en oeuvre des constructions. Elles les complètent en tant que de besoin.
Dans le cas de divergence dans l'interprétation desRègles CM, et du présent Cahier des charges pour un même objet, les prescriptions de ce
dernier auront primauté.

1.3 dispositions constructives à respecter

1.3.1 assemblages. - principes généraux


Les dispositions prévues devront être étudiées pour assurer dans des conditions correctes la transmission des efforts.

1.3.2 assemblages rivés ou boulonnés

1.3.2.1 diamètres

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Les diamètres normaux des rivets ou boulons en fonction des échantillons des profils assemblés sont donnés forfaitairement dans le tableau
suivant extrait desRègles CM:

On pourra utiliser :
- les rivets de diamètre immédiatement supérieur ou immédiatement inférieur au diamètre indiqué)
- les boulons de diamètre immédiatement inférieur au diamètre indiqué)

sous réserve d'avoir procédé aux vérifications prévues auxRègles CM.

1.3.2.2 écartements
Les conditions de distance des rivets ou boulons seront les suivantes :

1.3.2.2.1
Le diamètre minimumddes trous de rivets ou boulons devra être supérieur à l'épaisseur eMde la plus forte des pièces à assembler.

1.3.2.2.2
L'épaisseur totale des pièces assemblées edevra rester inférieure à 4d.

1.3.2.2.3
La distance entre axes des rivets ou boulons devra vérifier les inégalités suivantes :
3d   7dpour les pièces soumises aux intempéries ou situées en atmosphère favorisant l'oxydation ;
3d   10dpour les pièces non soumises aux influences précédentes.

1.3.2.2.4
La pince longitudinale devra être supérieure à 1,5d
Pour éviter l'oxydation, elle devra cependant rester inférieure :
- à 4dpour les goussets pincés entre deux pièces assemblées ;
- à 2,5ddans les autres cas.

1.3.2.2.5
La pince transversale des rivets ou boulons devra rester comprise entre 1,5det 2,5d.

1.3.2.3 assemblages d'éléments en prolongement


Les éléments secondaires discontinus, disposés en prolongement les uns des autres et s'appuyant sur un même élément porteur seront éclissés
entre eux.

1.3.2.4 assemblages d'éléments orthogonaux

1.3.2.4.1
Les assemblages d'éléments orthogonaux tels que solives sur poutres, pannes sur arbalétriers, etc., seront assurés par des cornières qui seront
jumelées sur l'élément secondaire et qui seront, soit boulonnées sur les deux éléments, soit rivées sur l'élément porté et boulonnées sur l'élément

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porteur.

1.3.2.4.2
Dans les assemblages prévus pour assurer la transmission d'efforts déterminés, les assemblages à « bouts distants » seront interdits ; le jeu entre
les âmes n'excèdera pas 15 mm.

1.3.3 assemblages soudés

1.3.3.1
Les projets devront être conçus de manière à réduire le nombre des soudures, à en permettre une exécution facile (à plat de préférence) et à
laisser la plus grande liberté aux déformations produites par le soudage, de façon à réduire le plus possible les contraintes dues aux effets
calorifiques et au retrait. Ils prévoiront en conséquence l'ordre d'exécution des soudures.

1.3.3.2
Il ne devra pas y avoir d'accumulation de soudures en un même point.
Dans le cas de soudures bout à bout ou de soudures à recouvrement ou de conjugaison d'une soudure bout à bout et d'une soudure d'angle, les
rencontres d'assemblages en forme de T sont admises, alors que les rencontres en forme de croix sont à éviter.
Dans le cas d'assemblage d'angle de pièces formant trièdre, il est recommandé de tronquer le sommet de la pièce secondaire de l'assemblage.

1.3.3.3
D'une façon générale on évitera toute disposition pouvant produire des effets d'entaille, et tout traitement pouvant provoquer la trempe, plus
particulièrement dans les pièces en acier à haute résistance soumises à des sollicitations de fatigue et susceptibles d'être exposées à un service à
basse température.

1.3.3.4
Sauf justifications spéciales, il est recommandé de ne pas rapporter de cordons de soudure perpendiculaires à l'effort axial sur la surface d'une aile
tendue.

1.3.3.5
Sauf justifications spéciales, il est recommandé de ne pas souder de plats d'épaisseur supérieure à 30 mm.

1.3.3.6
L'emploi de soudure à entaille n'est à envisager qu'à titre exceptionnel(par exemple en1.3.3.7 ci-après).
Pour permettre une bonne exécution des soudures à entaille, le plus petit côté de l'entaille doit être au moins égal à une fois et demie
l'épaisseurede la pièce assemblée.

1.3.3.7
Quand plusieurs plats seront superposés, par exemple pour former les semelles d'une membrure, ils devront toujours être assemblés sur leurs rives
par cordons de soudure, et les abouts des semelles supplémentaires seront diminués progressivement de largeur et d'épaisseur dans les pièces
tendues.
En outre, s'ils travaillent à la compression, et si leur largeur est supérieure à trente fois leur épaisseur, ils devront être réunis deux à deux par une
ou plusieurs lignes de soudure à entaille parallèles à leur longueur. L'espacement des lignes de soudure à entaille ainsi que l'espacement bord à
bord des soudures d'une même ligne ne devront pas être supérieurs à trente fois l'épaisseur du plat. Dans une section transversale, l'espacement
bord à bord de deux entailles doit être au moins égal à trois fois l'épaisseur du plat.

1.4 dessins d'exécution

1.4.0 dispositions générales

1.4.0.0
Pour l'exécution de toute construction métallique, l'entrepreneur dressera les dessins d'ensemble et de détails nécessaires pour définir exactement
tous les éléments de la construction.
L'entrepreneur devra faire sur place le relevé de toutes les dimensions qui lui sont nécessaires pour l'exécution de ses épures.

1.4.0.1

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Sauf en cas d'utilisation d'acier ADx ou ADx charpente, l'entrepreneur mentionnera sur chaque dessin la nuance d'acier prévue pour la réalisation,
en précisant la limite d'élasticité conventionnelle.

1.4.0.2
Sur les dessins d'ensemble des planchers et toitures, l'entrepreneur mentionnera la surcharge disponible sur les éléments métalliques, qui est la
somme de la surcharge de service et du poids des matériaux de remplissage et des revêtements inférieur et supérieur.

1.4.0.3
Sur les dessins d'ensemble des fondations, l'entrepreneur mentionnera la pression maximum sur la maçonnerie et, pour chaque point d'appui, la
valeur des efforts transmis par le point d'appui :
- effort vertical ;
- effort horizontal ;
- moment de flexion.

1.4.0.4
Sur les dessins de détail, l'entrepreneur consignera de façon complète :
- les dispositions des assemblages ;
- les portées ajustées ;
- les diamètres et la disposition des rivets et boulons ;
- les dimensions des cordons de soudure et leur ordre d'exécution ;
- les contreflèches à donner aux poutres ;
- la valeur du jeu admis à l'extrémité des âmes ;
- les diamètres des trous de rivets, et de boulons avec, éventuellement, mention du mode d'usinage lorsque les trous sont obtenus par forage ou
par poinçonnage et alésage.

1.4.0.5
En cas de modifications du projet au cours de l'exécution des travaux, les dessins et calculs seront rectifiés pour que l'ouvrage terminé soit
exactement défini par ces pièces.
Les modifications devront être mentionnée dans la cartouche.

1.4.1 présentation type des dessins des constructions courantes en acier


La présentation des dessins devra être conforme aux prescriptions desRègles CM.

1.5 gabarits à respecter en cours de construction


Pour les gabarits à respecter éventuellement au-dessus ou à proximité de voies de communication ou d'installations en service, l'entrepreneur se
conformera aux règlements en vigueur.

chapitre II qualité des matières - provenance - contrôle et réception

2.0 observations générales


Les aciers utilisés seront conformes aux Normes en vigueur ou, à défaut, aux prescriptions fixées par les documents particuliers du marché.
La limite apparente d'élasticité à 0,2 % est la caractéristique mécanique essentielle des aciers de construction dont dépend en premier lieu la
sécurité. C'est par rapport à elle que les contraintes admissibles doivent être fixées.
Les présentes dispositions ne s'appliquent qu'aux aciers dont l'allongement de rupture est au moins égal à 18 %.

2.1 acier laminé pour constructions rivées ou boulonnées

2.1.1
Sauf mention spéciale sur les plans et notes de calculs, l'acier laminé sera réputé appartenir aux qualités ci-après.

2.1.1.1
Pour
- les cornières de largeur d'aile au moins égale à 70 mm ;
- tous profilés de hauteur au moins égale à 80 mm ;
- les larges-plats ;

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acier doux dit « ADx charpente 35/46 » de charge unitaire de rupture comprise entre 34,3 et 45,1 daN/mm 2(35 et 46 kg/mm2).

2.1.1.2
Pour tous profilés de dimensions inférieures à celles précisées en2.1.1.1et pour tous autres produits que ceux définis en2.1.1.1y compris les tôles
fortes et moyennes :
acier doux dit « ADx 33/50 » de charge unitaire de rupture comprise entre 32,4 et 49 daN/mm 2(33 et 50 kg/mm2).

2.1.1.3
Les aciers « ADx charpente » et « ADx » sont actuellement livrés sans garantie de limite d'élasticité. A défaut d'essais de contrôle on admettra pour
la limite d'élasticité de ces aciers les valeurs définies auxRègles CM.
Au cas d'essais de contrôle sur poutrelles, les éprouvettes seront prélevées dans les ailes.

2.1.2
D'autres aciers laminés pourront être utilisés, pourvu que leur allongement de rupture soit au moins égal à 18 %. Leurs caractéristiques
mécaniques, notamment la limite apparente d'élasticité et la charge unitaire de rupture, seront définies par les Normes en vigueur ou, à défaut, par
les documents particuliers du marché.

2.2 acier à rivets

2.2.1
L'acier à rivets destinés à l'assemblage de construction en aciers « ADx charpente » ou « ADx » sera de l'acier doux ayant une charge unitaire de
rupture comprise entre 32,4 et 47,1 daN/mm2(33 et 48 kg/mm2).

2.2.2
L'acier à rivets destinés à l'assemblage de constructions en aciers visés à l'article 2.1.2 ci-dessusdevra être de la nuance correspondant à celle de
l'acier à assembler selon les prescriptions des Normes en vigueur, ou à défaut, des documents particuliers du marché.

2.3 acier pour boulons

2.3.1
L'acier pour boulons ordinaires destinés à l'assemblage de constructions en acier « ADx charpente » ou « ADx » sera de l'acier doux ayant une
charge unitaire de rupture comprise entre 32,4 et 49 daN/mm2(33 et 50 kg/mm2).

2.3.2
L'acier pour boulons ordinaires destinés à l'assemblage de constructions en aciers visés à l'article 2.1.2 ci-dessus, devra être de la nuance
correspondant à celle de l'acier à assembler selon les prescriptions des Normes en vigueur, ou à défaut, des documents particuliers du marché.

2.3.3
Les aciers pour boulons à haute résistance, à serrage contrôlé, destinés aux constructions en comportant l'emploi, devront présenter les
caractéristiques fixées par les Normes en vigueur, ou à défaut par les documents particuliers du marché.

2.4 acier laminé destiné aux constructions soudées

2.4.1 observations générales


Le métal laminé dont la mise en oeuvre comporte des opérations de soudage devra être de qualité « soudable » répondant aux spécifications des
Normes en vigueur, ou à défaut, à celles des documents particuliers du marché.

2.4.2 essais sur acier doux laminé destiné à la construction soudée


L'aptitude au soudage des profilés et des tôles en « ADx charpente » ou en « ADx » mis éventuellement en oeuvre dans une construction soudée
sera appréciée par l'essai de ductilité défini ci-après :

2.4.2.1 essai de ductilité

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On effectuera les essais de ductilité sur deux éprouvettes constituées par des plaquettes prélevées dans les profilés ou tôles à utiliser. Ces
plaquettes seront assemblées deux à deux par un cordon de soudure exécuté :
- pour l'une des éprouvettes parallèlement au sens du laminage ;
- pour l'autre, perpendiculairement au sens du laminage.

Toutefois, pour les tôles de plus de 20 mm d'épaisseur on effectuera l'essai sur une seule éprouvette, sans tenir compte du sens du laminage, dont
l'effet est alors négligeable.

2.4.2.1.1 préparation des éprouvettes


Dans les profilés ou tôles qui doivent être utilisés on découpera 4 plaquettes de forme rectangulaire ayant au moins une longueur de 10edans le
sens du laminage une longueur de 7edans le sens perpendiculaire,eétant l'épaisseur du profilé ou de la tôle à essayer. Ces 4 plaquettes serviront à
confectionner deux éprouvettes, l'une par soudure le long des grands côtés des plaquettes (cordon de soudure parallèle au sens du laminage),
l'autre par soudure le long des petits côtés des plaquettes (cordon de soudure perpendiculaire au sens du laminage). La soudure sera faite sur
chanfrein avec reprise à l'envers s'il y a lieu. Elle sera meulée pour supprimer les surépaisseurs.
La largeur des éprouvettes sera ensuite ramenée mécaniquement à 6eou à 100 mm maximum. La région de joint et des abords sera blanchie à la
lime, sur les faces et sur les chants. Les arêtes seront arrondies.
Sur une des faces des éprouvettes dans la région du joint on repérera au pointeau à différents niveaux des points distants de 10 mm, cette distance
étant fixée à 1/10 mm près.

2.4.2.1.2 épreuves de pliage


Les éprouvettes seront pliées à froid, soit à la presse, soit au marteau sur V avec dégorgeoir, de manière à provoquer l'extension de la face portant
des repères. Ce pliage sera poussé jusqu'à apparition des premières fissures et arrêté lorsqu'une d'entre elles atteindra une longueur égale à
l'épaisseure.
La distance entre repères situés de part et d'autre de la fissure mesurée à l'aide d'un réglet souple, ne devra, sur aucune éprouvette, être inférieure
à 11,5 mm, la largeur de la fissure étant déduite.
Si aucune fissure ne se produit, on devra constater qu'au moins une distance entre repères a été portée à 11,5 mm minimum.

2.5 électrodes
Les électrodes utilisées pour la soudure à l'arc électrique seront conformes aux Normes en vigueur.
Pour souder l'acier « ADx charpente » ou « ADx » le métal déposé aura les caractéristiques minimales suivantes :
- limite apparente d'élasticité ....... 23,5 daN/mm2(24 kgm/m2)
- charge unitaire de rupture .......... 41,2 daN/mm2(42 kgm/m2)
- allongement ......................... 20 %

Pour les autres nuances d'acier prévues en2.4.1le métal déposé aura au moins les caractéristiques du métal de base.

chapitre III constructions rivées ou boulonnées - exécution à l'atelier

3.1 planage, dressage, traçage

3.1.1
Les tôles et larges plats seront soigneusement planés, de préférence à la machine à rouleaux.

3.1.2
Les plats et profilés seront dressés, de préférence à la presse ou avec des machines rotatives à galets.

3.1.3
Le traçage sera effectué avec soin et précision par des ouvriers qualifiés, dans la limite des tolérances fixées ci-après.

3.1.4
L'entrepreneur devra observer en exécution les contreflèches prévues au projet pour les poutres. Ces contreflèches seront obtenues en donnant
lors du traçage une forme régulière à l'ensemble de la poutre.

3.2 forgeage, cintrage, pliage, emboutissage

3.2.1
Tous les profilés qui doivent être forgés seront chauffés au rouge cerise, en prenant les précautions nécessaires pour ne pas les « brûler ». On ne
devra, en aucun cas, travailler ces profilés lorsque leur température descendra au rouge sombre.
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3.2.2
En principe, la chauffe au chalumeau est interdite.

3.2.3
Les pièces de forge en acier seront chauffées au four et non à la forge ; après mise en forme, elles seront obligatoirement recuites.

3.2.4
Les tôles à plier, courber ou emboutir seront chauffées dans des fours et traitées avec les mêmes précautions que ci-dessus, au moyen de
dispositifs capables de former d'un seul coup la longueur entière de la tôle. Toutefois, le pliage, la courbure et l'emboutissage peuvent être opérés à
froid quand l'épaisseur des pièces ne dépasse pas 9 mm ou quand le rayon de courbure dépasse 50 fois leur épaisseur.
Dans le cas où l'entrepreneur justifiera d'un équipement mécanique convenable, la limite inférieure du rayon de courbure pourra être ramenée à 30
fois l'épaisseur de la pièce.

3.3 débitage

3.3.1
Les tranches cisaillées pourront rester brutes, à condition de ne présenter ni déchirure, ni reprise, ni manque de matière, ni bavure.

3.3.2
L'oxycoupage sera admis, sous condition d'une coupe régulière. Les coupes irrégulières seront reprises à la meule.

3.4 perçage des trous

3.4.1
Le diamètre des trous sera égal à celui des rivets ou boulons :
- augmenté de 1 mm pour les trous forés ou alésés ;
- augmenté du dixième du diamètre nominal des rivets ou boulons (avec maximum d'écart de 2 mm) pour les trous poinçonnés.

3.4.2
Les trous pour rivets et boulons ne pourront être faits au chalumeau.
Dans les cas courants les trous pour rivets et boulons pourront être poinçonnés directement au diamètre définitif sans alésage ultérieur sous
réserve que les bords soient bien circulaires, sans bavure ni crique.
Si un alésage est prévu, le poinçonnage côté débouchure devra être fait à un diamètre inférieur de 3 mm au diamètre définitif.

3.4.3
Les poinçons utilisés devront être en parfait état ; l'utilisation de poinçons usés ou détériorés est interdite.

3.4.4
La concordance des trous de rivets ou boulons des pièces superposées devra être suffisante pour permettre aux rivets ou boulons d'entrer
librement dans leur logement.

3.4.5
Quand il s'agira d'éléments de réparation ou de renforcement destinés à être assemblés avec des éléments conservés, les trous des assemblages
ne seront pas percés à l'atelier dans les pièces nouvelles à moins que le marché ne l'autorise expressément en indiquant l'alésage à réserver pour
le chantier (4 mm au moins sur le diamètre).

3.5 assemblages

3.5.1 principes d'exécution

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3.5.1.1
Si la transmission des efforts doit s'effectuer par contact direct, les surfaces devant assurer cette transmission devront être soigneusement ajustées.
L'indication correspondante devra être portée sur les plans.

3.5.1.2
Après avoir été dressés et ajustés, les éléments seront, avant tout assemblage, parfaitement grattés et nettoyés. Ils seront réunis et serrés à leurs
places respectives à l'aide de serre-joints ou avec des boulons de montage ayant sensiblement le même diamètre que les rivets définitifs ; cet
assemblage provisoire ne devra provoquer ni tension ni baîllement dans les pièces.

3.5.1.3
L'affleurement des âmes aux talons des cornières, le contact parfait des tranches de joint, le rabotage des excédents de largeur des plats ne seront
exigés que si le marché le prévoit.

3.5.2 rivetage

3.5.2.1
Avant de procéder au rivetage les pièces assemblées seront serrées à bloc au moyen d'un nombre suffisant de boulons ayant sensiblement le
même diamètre que les rivets définitifs. Le contact sans jeu devra être obtenu par ces boulons, sinon les pièces seront à démonter, dresser et
ajuster. On ne devra jamais compter sur la rivure pour assurer le contact.

3.5.2.2
Les éléments montés pour le rivetage devront présenter une concordance satisfaisante des trous en regard.

3.5.2.3
Les corps des rivets auront toujours une longueur suffisante pour permettre, outre la confection de têtes bouterollées, le remplissage intégral des
trous et éviter l'empreinte des bouterolles dans les éléments assemblés.

3.5.2.4
Les rivets seront chauffés de préférence au four à flamme réductrice ou électriquement. La température sera celle du rouge cerise clair (950°C) et
restera toujours au-dessous de l'orange (1050°C fusion du cuivre). A la fin de la pose, les rivets devront être encore au rouge sombre.

3.5.2.5
Le chauffage devra être uniforme sur toute la longueur de la tige du rivet. Le four sera suffisamment proche de la zone de rivetage pour éviter le
refroidissement appréciable du rivet avant mise en place. Les bouterolles seront maintenues en parfait état de propreté. Les rivets seront
débarrassés de toutes plaques d'oxyde ou d'impureté avant d'être introduits dans les trous.

3.5.2.6
Le chauffage des rivets sera conduit de telle sorte qu'aucun rivet ne soit conservé dans le four en attente de pose, au-delà du temps nécessaire
pour l'amener à la température voulue.
Aucun rivet chauffé, puis abandonné faute d'emploi immédiat ne pourra être utilisé.

3.5.2.7
Le rivetage sera exécuté avec des riveuses d'un type consacré par l'expérience. Dans les riveuses à cadre la pression sera maintenue assez
longtemps pour assurer le remplissage intégral des trous. La pose des rivets au marteau pneumatique sera toujours effectuée à la bouterolle et non
par écrasement direct au marteau. Dans ce cas, l'entrepreneur devra employer des tas bien contrebutés, immobilisés en vue d'éviter le mauvais
contact, l'excentricité ou la déformation des têtes premières.

3.5.2.8
Les rivets après pose devront remplir complètement leur trou ; les têtes devront faire parfaitement corps avec la tige du rivet, porter sur toute leur
étendue, être bien centrées, bien nourries à la naissance et ne présenter ni gerçures ni déchirures.

3.5.3 emploi de boulons à haute résistance à serrage contrôlé


Pour toutes constructions comportant l'emploi de boulons à haute résistance à serrage contrôlé, il sera fait application des prescriptions spéciales
que devra comporter le marché concernant la mise en oeuvre de ce type de boulons.
Les faces des pièces à assembler par boulons à serrage contrôlé devront être parfaitement planes et propres. Le marché devra préciser le mode de

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traitement des surfaces au contact dans les assemblages.

3.6 tolérances

3.6.0 généralités
Du point de vue exclusif de la résistance des ouvrages et sans faire obstacle aux dispositions du marché ou aux conditions imposées, soit par
l'utilisation des ouvrages, soit par la mise en place des aménagements et installations, les tolérances admises en exécution seront les suivantes :

3.6.1 profilés
Les tolérances sur les dimensions transversales des profilés seront celles précisées par les normes en vigueur.

3.6.2 perçage

3.6.2.1
Quel que soit le mode de perçage, la tolérance dans l'irrégularité de la distance des trous sera ded/10,détant le diamètre des trous.

3.6.2.2
Quel que soit le mode de perçage, la tolérance dans l'irrégularité de l'alignement des trous sera également ded/10.

3.6.2.3
Toutefois, en aucun cas, les tolérances admises en3.6.2.1 et 3.6.2.2 ci-dessusne devront empêcher que la concordance des trous de rivets des
pièces superposées soit suffisante pour permettre aux rivets d'entrer librement dans leur logement.

3.6.3 dimensions linéaires

3.6.3.1 débitage
La tolérance en plus ou en moins, exprimée en millimètres, sur toute dimension linéaire L, exprimée en mètres, sera égale à : pour L 8 m ;

L/2 pour L compris entre 8 m et 14 m ou égal à 14 m


Pour L supérieur à 14 m, la tolérance à respecter sera fixée après accord du Maître d'oeuvre.

3.6.3.2 tracé d'épure


Sauf indication spéciale du marché, l'écart toléré par rapport au tracé théorique d'une structure ou d'un de ses éléments est, en millimètre, 1 + 0,1 L
(L étant la longueur de la structure ou de l'élément exprimée en mètres).

3.7 montage à blanc

3.7.0
Le montage à blanc ne sera exigé que si le marché le prévoit. Dans ce cas, aucun élément ou tronçon d'élément ne devra sortir de l'atelier de
l'entrepreneur sans avoir été préalablement assemblé avec ceux qui s'y attachent. Ces montages provisoires serviront à vérifier l'exactitude de la
préparation des assemblages à exécuter sur place. Chaque assemblage devra pouvoir être déboulonné sans entraîner de déformation élastique
des autres pièces.
Le montage à plat des poutres complètes ne sera exigé que si le marché le prévoit explicitement.

3.7.1
Les poutres ou tronçons de poutres pourront être montés à plat. Dans ce cas, les chantiers devront être établis de telle façon qu'ils permettent le
passage par dessous et la vérification.

3.7.2
Le rapprochement des pièces à assembler devra être effectué au moyen de serre joints convenables ; les broches seront tolérées pour obtenir le
déplacement relatif des pièces, à condition d'être enfoncées à coups modérés de marteau à main, de manière à ne pas déformer les trous.
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3.8 peinture de protection. - galvanisation, métallisation

3.8.1 peinture

3.8.1.0
Le marché devra préciser la nature de la couche primaire.

3.8.1.1
A défaut d'indications contraires du marché, les pièces seront livrées revêtues d'une couche primaire au minium (de plomb) et à l'huile de lin.

3.8.1.2
La peinture au minium (de plomb) utilisée devra contenir en poids 70 % au moins de minium (de plomb) et 16 à 20 % d'huile de lin. L'adjonction
d'un stabilisant pourra être admise à la condition de ne pas dépasser 6 % en poids.

3.8.1.3
Les surfaces à peindre seront préalablement nettoyées, grattées et brossées énergiquement à la brosse métallique de façon à faire disparaître
dans toute la mesure du possible la calamine, la rouille et les matières étrangères.

3.8.1.4
La peinture sera effectuée autant que possible dans un endroit clos et couvert, à l'abri des poussières. Si cette prescription ne peut être observée,
le constructeur pourra effectuer la peinture en plein air, à la condition expresse de ne pas opérer par temps humide ou par temps de gel.

3.8.1.5
Sauf indication contraire du marché, les parties des pièces destinées à être assemblées au chantier recevront avant leur départ de l'atelier
l'application d'une couche primaire de protection.

3.8.1.6
Les pièces ou parties de pièces destinées à être enrobées de béton ne seront pas peintes.

3.8.2 galvanisation, métallisation


Si certaines pièces doivent être galvanisées ou métallisées, le marché devra prévoir la nature et l'épaisseur minimum du dépôt ainsi que les
conditions de réception.

chapitre IV constructions rivées ou boulonnées - exécution à pied d'oeuvre

4.1 montage sur place

4.1.1
Le montage sur place sera fait en observant soigneusement les aplombs, les alignements et les niveaux

4.1.2
Les manipulations devront être faites avec soin, pour éviter de blesser les pièces ou endommager la peinture. Tous les voilements, torsions ou
courbures occasionnés par le transport ou les manutentions seront soigneusement redressés avant montage des pièces.
Dans le cas où ces avaries paraîtraient présenter une certaine gravité, les pièces devront être retournées à l'atelier.
Les réparations entraînées resteront à la charge de l'entrepreneur.

4.1.3
Le brochage sera effectué de façon à ne pas déformer les trous.

4.1.4 boulonnage ou rivetage


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4.1.4.1 boulonnage

4.1.4.1.1
Sauf prescription contraire du marché, le montage sur place sera effectué par boulons.

4.1.4.1.2
Les écrous devront être serrés bien à fond, et dans le cas où les boulons travailleraient à la traction, si l'on ne dispose pas de contre-écrous pour
éviter le desserrage, ils devront être bloqués par un matage convenable des filets ou par tout dispositif équivalent (soudure par exemple).

4.1.4.1.3
Dans les assemblages boulonnés, supportant des efforts importants, la longueur du corps cylindrique des boulons sera supérieure à l'épaisseur
totale à serrer et ces boulons seront munis sous leurs écrous de rondelles d'épaisseur supérieure à cet excédent de longueur.
En aucun cas, la partie filetée ne devra régner au droit d'une section cisaillée.

4.1.4.1.4
Dans les assemblages transmettant des efforts importants, les boulons posés sur profilés présentant des faces inclinées seront munis de rondelles
d'épaisseur variable, de façon à assurer un repos correct de la tête ou de l'écrou et à permettre un serrage normal.

4.1.4.1.5
Dans les assemblages par boulons à haute résistance à serrage contrôlé, les prescriptions à appliquer dans l'exécution à pied d'oeuvre sont celles
indiquées en3.5.3pour les constructions boulonnées en atelier.

4.1.4.2 rivetage
Dans le cas où le montage à pied d'oeuvre exigera la mise en oeuvre de rivets, cette opération sera effectuée par des ouvriers spécialisés dans les
conditions précisées en3.5.2.
A moins d'indications contraires du marché, le rivetage sur place sera effectué au marteau pneumatique dans les conditions précisées en3.5.2.7.

4.1.5
Les ouvrages devront reposer provisoirement sur leurs appuis par l'intermédiaire de calages suffisamment stables réservant le jeu nécessaire pour
les scellements.

4.2 particularités des travaux de réparation ou de modification de charpentes existantes

4.2.1
Les travaux de dérivetage seront conduits avec les plus grandes précautions pour éviter de déformer les trous. S'il apparaît des criques sur les
bords d'un trou, les rivets seront percés avant d'être chassés pour réduire les risques d'avaries.

4.2.2
Si les dessins prévoient l'exécution de nouveaux joints, les coupes seront effectuées à la scie ou au chalumeau ; dans ce dernier cas, elles seront
soigneusement dressées à la meule.

4.2.3
Des gabarits seront toujours relevés pour le repérage des trous existants dans chacun des éléments anciens à raccorder. Les trous des éléments
neufs de raccords seront percés sur place à moins que les dessins ne prescrivent de procéder autrement et n'indiquent l'alésage à ménager (au
moins 4 mm sur le diamètre).
L'alésage sera exécuté après mise en contact des pièces.

4.2.4
Quand il sera nécessaire de redresser des pièces de section notable, le procédé devra faire l'objet d'une étude particulière.
Le chauffage et la percussion ne seront employés qu'avec circonspection ; le dérivetage sera effectué sur une longueur suffisante pour faciliter le
redressage ; après redressage, les trous seront soigneusement alésés ; les rivets employés seront de diamètre approprié.

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4.3 peinture
La mise en peinture des têtes de rivets et boulons posés sur le chantier et les reprises de peintures sur les éraflures seront effectuées par les soins
de l'entrepreneur.

chapitre V constructions soudées - exécution à l'atelier

5.0 prescriptions générales


Pour tous les ouvrages, ou parties d'ouvrages assemblés par soudure, les dessins d'exécution devront comporter toutes les indications nécessaires
pour permettre une exécution correcte des assemblages soudés. Le soudage sera strictement limité aux assemblages définis sur les dessins. Toute
pièce présentant des soudures non prévues aux dessins sera refusée.
Dans le cas d'ouvrages comportant des assemblages soudés offrant certaines difficultés d'exécution ou soumis à de fortes sollicitations, le marché
pourra prescrire l'établissement par l'entrepreneur d'un document spécial appelé « Programme de soudage » définissant les conditions détaillées de
l'exécution du soudage.
Ce programme, établi en observant les indications duparagraphe 5.1 ci-aprèssera approuvé, préalablement à toute exécution, par le Maître
d'oeuvre.
Le soudage sera effectué à l'arc électrique avec électrodes métalliques enrobées. Toutefois le marché pourra prévoir l'utilisation du soudage sous
flux ou laissera à l'entrepreneur la possibilité de proposer l'utilisation d'un autre procédé de soudage. Dans ce dernier cas, celui-ci se conformera
aux prescriptions de l'article 5.7 ci-après.

5.1 programme de soudage

5.1.0 généralités
Le programme de soudage sera établi sur papier à en-tête de l'entrepreneur et daté. Il précisera à quel ouvrage ou partie d'ouvrage il s'applique. Il
comportera les indications suivantes, accompagnées de croquis s'il y a lieu.

5.1.1 pour l'ensemble de l'ouvrage ou d'une partie d'ouvrage :


- Ordre d'exécution des assemblages.
- Précautions prises pour réduire au minimum les contraintes propres et les déformations.

5.1.2 pour chaque type de joint


(Chaque type sera caractérisé par la nuance et la qualité de l'acier, par l'épaisseur des éléments à assembler et par leur position respective pour
soudage bout à bout, en angle, à clin, à entaille, etc.) ;
- mode de soudage (manuel avec électrodes enrobées, sous flux, automatique ou semi-automatique, etc.) avec justification de la convenance du
procédé proposé ;
- préparation des éléments à souder (définition et mode d'exécution des chanfreins) ;
- positionnement des pièces avec détail des retournements s'il y a lieu et précautions prises pour prévenir toute avarie en cours de
retournement ;
- mise en place des éléments pour le soudage : intervalle à fond de chanfrein, pointage à la soudure (définir la longueur et l'espacement des
pointages) ou fixation par serre-joints, clames ou tout autre dispositif ;
- ordre d'exécution ou exécution simultanée des cordons ;
- s'il y a lieu, traitement thermique (dégourdissage, préchauffage, recuit, etc.) global ou local (moyens de chauffage, température de maintien,
contrôle de la température).

5.1.3 pour chaque cordon


- Dimensions du cordon.
- Ordre de dépôt des passes avec pour chaque passe :

5.1.3.1 soudage manuel


- dénomination commerciale et diamètre de l'électrode ;
- alimentation en courant électrique (alternatif ou continu pôle + ou - à l'électrode) et marque du poste ;
- voltage et ampérage, conformes en principe aux indications du fournisseur d'électrodes ;
- position de soudage (en gouttière, à plat, horizontale, verticale montante ou descendante, en plafond) ;
- reprise à l'envers ou première passe soutenue sur cale en cuivre ;
- point de départ de chaque passe et sens d'avancement ;
- précautions prises pour éviter ou éliminer les cratères d'extrémité.

5.1.3.2 soudage sous flux

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- passe manuelle de soutien (éventuellement) ;


- type de machine (automatique ou semi-automatique) et marque ;
- qualité et diamètre du fil ;
- qualité et granulation de la poudre ;
- voltage et ampérage ;
- position de soudage ;
- point de départ de chaque passe et sens d'avancement ;
- élimination des cratères d'extrémité.

5.2 préparation des pièces

5.2.0
Les prescriptions desarticles 3.1 à 3.3 du chapitre IIIsont applicables aux constructions soudées.

5.2.1
Dans le cas où les tolérances dimensionnelles de fabrication pourraient conduire à assembler bout à bout des poutrelles dont les profils ne
concorderaient pas exactement en épaisseur, hauteur ou largeur, l'entrepreneur s'efforcera d'apparier les extrémités à rabouter, quand rien ne s'y
opposera par ailleurs, de façon à obtenir les meilleures concordances de profils. Les différences de profils, s'il en existe, seront rachetées suivant
un plan dont l'inclinaison ne dépassera pas 1/4 ou par une disposition convenable de l'assemblage à souder.

5.2.2
Les chanfreins pour joints soudés seront préparés à la raboteuse, au burin, à la meule ou au chalumeau automatique. Toutefois, dans le cas
d'emploi d'aciers à haute limite élastique le chalumeau automatique ne sera toléré qu'à la condition de ne pas créer de zone martensitique fragile.

5.3 charpente en tube


Dans le cas d'ouvrages constitués par des charpentes en tubes assemblés par soudure, le marché précisera les prescriptions techniques à
respecter lors de l'exécution.

5.4 soudage manuel à l'arc électrique avec électrodes enrobées

5.4.1
Les soudures seront exécutées uniquement par des ouvriers spécialisés sous la surveillance permanente d'un chef soudeur.

5.4.2 agrément des soudeurs

5.4.2.1
Lorsque le marché aura prescrit l'agrément des soudeurs, cet agrément donnera lieu à un essai de texture ayant pour but de vérifier
essentiellement si l'ensemble - soudeur et matériel - donne une suffisante certitude de bonne exécution des assemblages envisagés.

5.4.2.2
On réalisera pour cet essai de texture des assemblages-types reproduisant ceux envisagés dans la construction et exécutés par le soudeur à
qualifier, avec le métal, les électrodes, le type de pose et la position de travail prévus dans l'ouvrage.
Cet essai qualifiera le soudeur pour l'électrode et le type d'assemblage à exécuter.

5.4.2.3 préparation des éprouvettes


Chaque assemblage devra totaliser une longueur de joint de 40 cm environ. Il sera découpé de manière à obtenir des barreaux de 55 mm de
largeur.

5.4.2.4 épreuves
On rompra par pliage les éprouvettes ainsi obtenues, après avoir pratiqué une saignée dans la soudure des barreaux de façon à obtenir la rupture
dans la soudure.
Les cassures seront examinées au point de vue de la texture et on notera les défauts tels que collages, soufflures, inclusions de laitier ou oxydes.
La somme des surfaces apparentes de ces défauts, ne devra pas dépasser 4 % de la surface sectionnée pour l'ensemble des barreaux et 8 % de la
surface du barreau le moins favorable.
Dans le cas de soudure avec usage des coefficients réduits de contrainte, la proportion de défauts tolérée sera 8 % pour l'ensemble des barreaux
et 15 % pour le barreau le moins favorable.
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5.4.2.5
Chaque soudeur agréé sera pourvu d'un poinçon qui sera frappé à proximité des cordons exécutés par lui.

5.5 exécution du soudage à l'atelier

5.5.1 prescriptions générales

5.5.1.1
Après avoir été préparées conformément aux dessins de détail les pièces à souder seront préalablement assemblées, dans la position qu'elles
doivent occuper, au moyen de serre-joints ou d'autres dispositifs assurant, sans effort excessif, un serrage convenable, de façon à ne pas être
ébranlées pendant le soudage et le refroidissement.

5.5.1.2
On prendra les précautions nécessaires pour réduire le plus possible les déformations et les contraintes dues aux effets calorifiques et au retrait. On
prendra également toutes précautions pour éviter la trempe éventuelle. On suivra exactement l'ordre dans lequel les différentes soudures doivent
être exécutées.

5.5.1.3
Tous les travaux de soudage seront exécutés à l'abri de la pluie, de la neige et du vent. Ils seront interrompus quand la température dans le poste
de travail s'abaissera au-dessous de -5°. Entre -5° et 0° on prendra des précautions spéciales, telles que le dégourdissage des pièces.

5.5.2
Les parties à souder devront être bien sèches. Les électrodes dont l'enrobage est particulièrement hygrophile (électrodes basiques notamment)
devront être étuvées suivant les prescriptions indiquées par le fournisseur et être conservées en étuve jusqu'au moment de leur emploi.

5.5.3
La surface de chaque passe et celle des cordons sera totalement débarrassée des scories et du laitier. Les mêmes précautions devront être prises
lorsqu'on aura à continuer une soudure interrompue ou à raccorder deux soudures.

5.5.4
Les cratères d'extrémités seront évités autant que possible, par exemple en prolongeant les cordons hors oeuvre sur des montages appropriés.

5.5.5
La projection de gouttes de soudure devra être soigneusement évitée.
Les soudures en V sont reprises à l'envers après piquage ou usinage soigné du fond, ou exécution sur languette creuse en cuivre pour éviter cette
reprise.

5.5.6
Dans le cas de reprise à l'envers des soudures, l'usinage du fond devra être fait à l'aide d'outils à profil arrondi ; l'utilisation d'outils à profil droit sera
interdite.

5.5.7
Le dépôt de cordon de soudure ne devra pas provoquer de sillon dans le métal de base. La surface de la soudure devra être régulière et aussi lisse
que possible ; elle sera rechargée ou meulée le cas échéant de façon à ne présenter ni manque d'épaisseur, ni discontinuité, ni bavure, ni
bombement excessif.
Dans le cas particulier où il serait employé des aciers à haute limite élastique, les rechargements éventuels devront être faits avec les précautions
voulues pour ne pas créer de zone martensitique fragile.

5.5.8
Toute soudure criquée longitudinalement ou transversalement devra être recommencée.

5.6 soudage sous flux

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5.6.1
Les appareils de soudage sous flux devront être munis de dispositifs appropriés permettant de contrôler et au besoin de rectifier le tracé du fil
électrode sur l'assemblage à souder, et d'appareils en bon état de fonctionnement permettant de vérifier à tout moment l'ampérage et le voltage du
courant de soudage.

5.6.2
Le soudage sous flux entièrement automatique ne donne pas lieu à agrément de soudeurs.

5.6.3
Pour le soudage sous flux semi-automatique, le Maître d'oeuvre pourra demander l'agrément des soudeurs dans les conditions prévues en5.4.2 ci-
dessusainsi que celui des soudeurs chargés de l'exécution éventuelle des passes de soutien en soudage manuel.

5.7 autres procédés de soudage


Lorsque l'entrepreneur envisagera l'utilisation des procédés autres que le soudage manuel ou le soudage sous flux (par exemple soudage à forte
pénétration, soudage électrique par résistance, etc.) il devra soumettre à l'approbation préalable du Maître d'oeuvre un programme de soudage
établi suivant les indications de l'article 5.1 ci-avant.
Il y précisera notamment toutes les conditions d'exécution du travail et des essais proposés en vue de l'agrément du procédé et des soudeurs
chargés de le mettre en oeuvre, ainsi que les caractéristiques de qualité à exiger éventuellement du métal de base.

5.8 réception des soudures

5.8.0
Lorsque le marché aura expressément prévu la réception des soudures, les prescriptions suivantes devront être observées :

5.8.1
Aucun cordon de soudure ne devra être peint avant d'avoir été examiné et accepté.

5.8.2
Les ouvrages ou parties d'ouvrages soumis à examen ne pourront être expédiés au chantier qu'après que la réception des soudures en aura été
prononcée.

5.8.3
Les pièces soudées devront être présentées dans les positions permettant un examen facile des soudures.

5.8.4
La réception portera sur la régularité des surfaces et sur la concordance des dimensions des cordons avec les dimensions prévues.
Les soudures ne devront comporter ni incrustation de scories, ni pores, ni trous ni autres défauts.

5.8.5
Les défauts révélés par les examens prescrits seront mis à jour par fraisage ou gougeage des cordons douteux et la soudure sera reprise sur les
longueurs convenables. Toute soudure défectueuse sera enlevée et refaite aux frais du constructeur.

5.9 peinture
Les prescriptions de l'article 3.8seront applicables aux constructions soudées.

chapitre VI constructions soudées - exécution à pied d'oeuvre

6.0 prescriptions générales


Toutes les prescriptions duchapitre Vconcernant l'exécution à l'atelier d'ouvrages soudés seront applicables dans le cas d'une exécution à pied
d'oeuvre.

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chapitre VII épreuves et réception des ouvrages

7.0 conditions générales


Si des épreuves sont prescrites par le marché, elles seront effectuées selon les dispositions ci-après :

7.1 conditions d'exécution des épreuves

7.1.1
La charge devra en principe être réalisée matériellement sur l'élément essayé, suivant les hypothèses des calculs ; en particulier s'il est prévu une
charge uniforme, celle-ci devra être étendue à la totalité de la surface des éléments prenant appui sur l'élément essayé.

7.1.2
Quand l'essai portera sur un plancher dont les poutrelles sont réunies entre elles par des hourdis ou par un dispositif d'entretoisement, on mesurera
non seulement la flèche des poutrelles directement chargées, mais également celle de deux ou trois poutrelles voisines, de part et d'autre de la
zone chargée, afin qu'on puisse se rendre compte de la valeur de la charge effectivement transmise au cours de l'essai aux poutrelles les plus
sollicitées.

7.1.3
Toute charge de calcul pourra être remplacée par une charge concentrée au droit de l'élément, produisant dans celui-ci des contraintes
équivalentes.
Il faudra s'assurer que la disposition adoptée ne donne ni moments de flexion, ni efforts tranchants supérieurs à ceux du calcul.

7.1.4
Les appareils de mesure devront être établis sur des plates-formes stables non soumises aux vibrations et aux déformations.
Les liaisons entre les appareils de mesure, leurs supports et l'élément à essayer, devront être réalisées en métal invar, ou en matière à faible
coefficient de dilatation, de manière à soustraire, dans la mesure du possible les indications de l'appareil à l'influence des variations de la
température ou de l'état hygrométrique de l'air.

7.1.5
La charge sera appliquée par fraction d'un quart de la valeur totale, avec intervalle de temps suffisant pour obtenir la stabilisation des déformations
ou à intervalle minimum d'un quart d'heure.

7.1.6
Le chargement complet sera maintenu en place jusqu'à stabilisation constatée sur le diagramme d'enregistrement et au moins vingt-quatre heures.

7.1.7
Le déchargement se fera également par fraction, avec relevé des flèches partielles correspondantes et de la flèche stabilisée après déchargement
final.

7.2 interprétation des résultats

7.2.1
L'épreuve sera considérée comme satisfaisante si :

7.2.1.1
Dans l'élément essayé, il ne s'est pas produit au cours de l'essai, ou s'il ne subsiste pas, après le déchargement, de désordres intéressant la
sécurité ou la durabilité de la construction.

7.2.1.2
La flèche mesurée sous charge a été trouvée inférieure aux flèches maximales fixées ci-après(articles 3.9.2, 3.9.3 et 3.9.4 des « Règles pour le
calcul et l'exécution des constructions métalliques » dites Règles CM 56):

7.2.1.2.1
24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 18 sur 20
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : DTU 32.1 (DTU P22-201/CCH) (juin 1964) : Construction métallique : Charpente en acier - Cahier des charges

Pour les linteaux, poutres et éléments fléchis de plancher sous murs en maçonnerie ou cloisons et pour les poutres recevant des poteaux
supportant eux-mêmes des planchers ou toitures, la flèche due aux charges et surcharges n'excèdera pas 1/500 de la portée.

7.2.1.2.2
Pour les éléments fléchis de planchers qui n'auraient jamais à supporter des murs en maçonnerie ou des cloisons, il ne sera tenu compte que de la
flèche due aux seules surcharges. Cette dernière n'excédera pas 1/450 de la portée.

7.2.1.2.3
Pour les éléments fléchis de couverture, la flèche due aux charges et surcharges n'excédera pas 1/200 de la portée.

7.2.1.3
La flèche résiduelle après déchargement est inférieure :
- au 1/5 de la flèche mesurée sous charge en cas de première application des charges et surcharges de calculs ;
- au 1/8 de cette même flèche dans les autres cas.

7.3 contrôle avant réception


Ces contrôles portent, tant sur l'exécution des ouvrages, que sur leur bonne tenue ; en particulier, on ne doit observer ni déformation ou flèche
permanente anormales de pièces, ni désordres dans les assemblages.

annexe tableau des principaux documents et normes françaises auxquels se réfère le cahier des charges

NOTE 1
En cas de réédition, de modification ou de mise à jour, le document de référence est celui qui est en vigueur à la date de consultation des
entrepreneurs.

normes françaises
NF A 35-001
Ronds, carrés, plats, hexagones (février 1946)
PN A 35-501
Tôles fortes et moyennes, larges, plats, laminés marchands et poutrelles (juin 1963)
NF E 27-153
Rivets à tête ronde (novembre 1952)
NF E 27-154
Rivets à tête fraisée (novembre 1952)
PN E 27-311
Boulons à tête hexagonale (mars 1959)
NF E 27-313
Boulons à tête ronde (février 1959)
NF E 27-314
Boulons à tête fraisée (février 1959)
PN E 27-411
Ecrous hexagonaux et carrés (avril 1960)
NF A 03-002
Essais de produits sidérurgiques (mai 1943)
NF A 03-101
Essai de traction (février 1946)
NF A 03-102
Essai de dureté Brinell (février 1946)
NF A 03-104
Essai de dureté Vickers (août 1946)
NF A 03-106
Essai de résilience (février 1946)
NF A 03-107
Essai de pliage (février 1946)
NF A 05-101
Essais macroscopiques (juillet 1943)
NF A 81-301
Electrodes. Caractéristiques dimensionnelles (décembre 1944)
NF A 81-302
Electrodes. Essais de traction et de résilience (juin 1945)
NF A 81-309
Produits d'apport. Electrodes enrobées (novembre 1945)
NF A 91-102
24/04/24 Ó 2004 CSTB - Imprimé par : Microsoft Page 19 sur 20
CD-Reef V3 - version 137 - Septembre 2004
Document : DTU 32.1 (DTU P22-201/CCH) (juin 1964) : Construction métallique : Charpente en acier - Cahier des charges

Dépôts électrolytiques de zinc et de cadmium (février 1947)


NF A 91-121
Galvanisation à chaud (immersion dans le zinc fondu) Propriétés caractéristiques et méthodes d'essais (juin 1958)
PN A 91-201
Métallisation au pistolet (zinc, aluminium, plomb) (février 1952)

documents D.T.U.
Règles CM
Règles pour le calcul et l'exécution des constructions métalliques (janvier 1956)

Liste des documents référencés

#1- DTU 32.1 (DTU P22-201/CCH) : Construction métallique : Charpente en acier - Cahier des charges
#2- Circulaire du 9 août 1978 modifiée relative à la révision du règlement sanitaire départemental (RSDT)
Liste des tableaux

Tableau de l'article : 1.3.2.1 diamètres

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