Math 2006
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Math 2006
Durée : 5 heures
Toutes séries réunies
MATHEMATIQUES
Le sujet comporte deux problèmes obligatoires. Il sera tenu compte dans l’appréciation
des copies de la présentation, de la clarté, de la rigueur et de la concision des
démonstrations.
P est un polynôme non nul, de degré n (n ∈ℕ*), défini sur ℝ par : P(x) = an xn + an-1 xn-1 + … + a1x + a0,
avec a0 ≠ 0.
Soit Q le polynôme défini sur ℝ par : Q(x) = P(x) P(x+2) + P(x2)
1) Montrer que si an ≠ -1 alors Q(x) est de degré 2n (0,5 pt).
2) On suppose dans la suite que P(x) vérifie la propriété ℝ : P(x) P(x+2) + P(x ) = 0, ∀ x ∈ ℝ.
2
CLASSES DE PREMIERE
EXERCICE 3 ( 5 points)
Soit f une fonction définie sur ℝ, continue et vérifiant la relation (1) suivante :
(1) : f (x+y) + f (x-y) = 2 f(x). f(y), quels que soient x et y appartenant à ℝ.
1) Déterminer les fonctions constantes vérifiant (1). On suppose, dans la suite, que f est différente de
ces fonctions. (0,5 pt)
4) Soit R l’ensemble des racines positives de f. Nous admettons que R admet un plus petit élément
noté a.
On rappelle aussi que toute fonction continue sur un intervalle qui change de signe sur cet
intervalle s’annule sur cet intervalle.
Montrer alors que ∀x ∈ [0, a[ , f(x) > 0. (0,5 pt)
5) Donner deux exemples de fonctions définies sur ℝ vérifiant (1). 0,5 point =( 0,25 + 0,25)
EXERCICE 1
Soit P de degré n
2) On a P (a) = 0
(R) ⇒ P(a) P(a+2) + P(a2) = 0
⇒ P(a2) = 0
donc a2 est racine de P
on a aussi P (a2) P(a2+2) + P(a4) = 0
donc P(a4) = 0
Par conséquent a4 est racine de P.
4) │a│ = 1 on a = 0
Prenons x = a – 2 dans ( R), on a P (a – 2) P(a) + P((a – 2)2)) = 0
2
Donc P((a-2) ) = 0
Ainsi (a – 2)2 est racine de P
Donc (a – 2)2 = 0 on (a – 2)2 = 1
Pour a – 2 = 0 on a a = 2 Inp (│a│ = 1 ou a = 0)
Pour a – 2 = 1 on a a = 3 inp
Pour a – 2 = -1 on a a = 1 et c’est la seule racine de P.
EXERCICE 2
1 )
1) Aire (ARQ) = Ar. AQ sin A
2
= µ 3 ν2 Aire (ABC).
De même Aire (BPR) = µ 1 ν3 Aire (ABC)
Aire (CPQ) = µ 2 ν1 Aire (ABC)
Or Aire (ABC) – Aire (PQR) = Aire (ARQ) + Aire (BPR) + Aire CR)
= (µ 3 ν2 + µ 1 ν3 + µ 2 ν1) Aire (ABC)
soit Aire (PQR) = (1-(µ 3 ν2 + µ 1 ν3 + µ 2 ν1) Aire (ABC)
le rapport de Aire (PQR) = aire (ABC) est 1 –(µ 3 ν2 + µ 1 ν3 + µ 2 ν1)
la relation de Charles donne ui + vi = 1 ∀ < i ≤ 3.
…/… 2
Donc 1 – (µ 3 ν2 + µ 1 ν3 + µ 2 ν1) = 1 – (µ 3 (1-µ 2) + µ 1 (1-µ 3) + µ 2 (1-µ 1))
= 1 – µ3 – µ1 µ2 – µ2 µ3 + µ1 µ3 + µ2 µ1
= (1- µ 1) (1 – µ 2) (1 – µ 3) + µ 1 µ 2 µ 3
= ν1 ν2 ν3 + µ 1 µ 2 µ 3
= µ 1 µ 2 µ 3 + ν1 ν2 ν3
2)
ABP et APC sont deux triangles ayant même hauteur issue de A : donc
Aire(ABP) BP µ1
= =
Aire(APC) PC υ1
Aire(MBP) BP µ1
de même = =
Aire(MPC) PC υ1
or Aire (AMB) = Aire (ABP) – Aire (MBP)
Aire (AMC) = Aire (APC) – aire (MCP)
µ1 µ1
Aire (APC) Aire (MPC)
Aire(AMB) υ1 υ1 µ
donc = = 1.
Aire(AMC) Aire (APc) Aire (MPC) υ1
Aire (AMC) µ Aire (BMc) µ
de même = 3 et = 2
Aire L (CMB) υ3 Aire (BMA) υ2
µ µ µ3 Aire (AMB) x Aire (BMC) x Aire (AMC)
et 1 2 = =1
υ1 υ 2 υ3 Aire (AMC) x Aire (BMA) x Aire (CMB)
ainsi µ 1 U2 µ 3 = ν1ν2ν3.
3) D’après 1) et 2), il s’agit de déterminer le man de S = µ 1ν2µ 3+ν1ν2ν3 tel que µ 1µ 2µ 3 = ν1ν2ν3.
et ∀ 1 ≤ i ≤ 3 µi + νi = 1.
µi ≥ 0.
On a : S = µ 1 µ 2 µ 3 + (1-µ 1) (1-µ 2) 1-µ 3)
= 1 - µ1 - µ 2 - µ 3 + µ 1µ 2 + µ 2µ 3 + µ 3µ 1.
1 1 1
Posons µi = + ti (ti ∈ ]- , [ cos ui ∈ ]0, 1[
2 2 2
1 1 1 1 1 1 1 1 1
Donc S = 1 - - t1 - - t2 - - t3 + ( +t1) ( + t2) + ( + t2) ( + t3) + ( + t3) ( + t1)
2 2 2 2 2 2 2 2 2
1
= + t1 t2 + t2 t3 + t3 t1.
4
avec – 4 t1 t2 t3 = t1 + t2 + t3 (µ 1µ 2µ 3 = (1-µ 1) (1-µ 2) (1-µ 3)
1
comme ti< alors 4 t1 t2 ≠ -1.
2
t +t
donc t3 = - 1 2
1 + 4 t1 t 2
…/… 3
1 t (t + t ) t1(t1 + t 2
d’où S = + t1 t2 - 2 1 2
4 1 + 4 t1 t 2 1 + 4 t1 t 2
1 4 t 2 t 2 t 2 t 2 t1 t 2
= + 1 2 2 1
4 1 + 4 t1 t 2
1 t1 t 2 + t12 (1 2t 22 ) + t 2 2 (1 t12 )
= -
4 1 + t1 t 2
1 1
or 1 – 2ti2 > 0 donc S ≤ , maximum atteint pour t1 = t2 = t3 = 0 soit µI =
.
4 2
Le triangle cévien d’aire max est donc le triangle médian (dont les sommets sont les milieux des
1
côtés) et son aire son égale au de Aire (ABC)
4
On a f (x + 2c) = -f(x) donc f(2c) = -f(0) = -1 f(4c) = 1
Soit b une période de f ; d’où f(b) = 1
b
Etudions f( )
2
b b b
∀ x ∈ ℝ, f(x + ) + f(x - ) = 2 f(x) f( )
2 2 2
b b
or b étant une période, on a f(x + ) = f(x - )
2 2
b b b
donc f(x + ) = f(x - ) = f(x) . f( )
2 2 2
b b 2
pour x = , on a 1 = f(0) = [f( )]
2 2
b b
ce qui équivaut à f( ) = 1 ou f( ) = -1
2 2
b b
or si f( ) = 1 on aura une période de f ce qui est faux
2 2
b
Donc f( ) = -1
2
b
En choisissant x = dans la relation
4
b b b
f(x- ) = f(x) f( ) avec f( ) = -1
2 2 2
b b
On obtient f(- ) = - f( )
4 4
Or f est paire
b
Donc f( ) = 0
4
4) Supposons qu’il existe x0 ∈ [0,a[ tel que f(x0) ≤ 0
Si f(x0) = 0, x0 serait racine et a ne serait pas ppelt de R
On peut donc supposer f(x0) < 0.
…/… 4
EXERCICE 3
3) Soit c tel que f(c ) = 0 (donc c ≠ 0). En choisissant y = c dans (1), on obtient
∀ x ∈ R f(x + c) + f(x-c) = 0
ce qui signifie que la courbe de f est symétrie par rappoprt au point I(c,0)
dans la relation f(x +c) + f(x-c) = 0, on prend
on aura ∀ x f(x+2c) + f(x) = 0
on en déduit que f(x+4c) + f(x+2c) = 0
Soit f(x+4c) = -f(x+2c) = f(x)
d’où f(x+4c) = f(x)
donc 4c est une période de f
comme f(0) > 0, il existerait α / 0 < α < x0 a ne serait pas alors le P P élément de R
Concl : ∀ x ∈ [0,a[ f(x) > 0