L'interculturalité: - Plan
L'interculturalité: - Plan
L'interculturalité: - Plan
- Plan-
Introduction générale
Chapitre 1: Interculturalité et l'approche conceptuelle.
Chapitre 2 : Théories et différentes approches.
Chapitre 3 : Nouvelle forme de l'interculturalité.
Chapitre 4 : Education et interculturalité en Tunisie.
Ce cours vise à présenter les deux angles de l'interculturalité qui sont niveau
pragmatique et niveau analytique.
À la fin de cette unité d'enseignement, il est préférable que l'étudiant sera
capable de:
- Comprendre les différences entre les dérivations voisines de l'interculturalité
(culture, acculturation, socialisation, l'échange culturel) et comprendre la
spécificité par rapport aux autres concepts.
- Savoir les approches les plus importants et comprendre la plupart de leur
idée et de même leur fonctionnement.
- Être conscient de l'importance de l'ouverture de système scolaire à la p....
culturel et l'interculturalité.
- Voir dans l'enseignement des langues étrangères un lieu privilégié
d'exploration de l'interculturel d'où l'importance de la diversité linguistique à
l'école.
- Considère l'éducation scolaire comme projet d’homogénéisation culturelle.
-Maîtrise les mécanismes qui peuvent conduire à une meilleure
compréhension et coopération entre les différentes cultures dans un milieu
scolaire ouverte.
- Guide biographie -
* Bernard Lahire : La culture des individus : Dissonances culturelles et
distinction de soi, Paris, La Découverte, 2004.
* Johanna Lasonen : Réflexions sur l’Interculturalité par rapport à l’Education
et au Travail, IRE, Finlande, p54 – 62.
* Marie-Andrée CIPRUT : De l’entre-deux à l’interculturalité. Richesses et
embûches de la migration. Notes et travaux no 60. Novembre 2001.
- Introduction générale -
L’interculturalité est un phénomène sociologique qui concerne les contacts entre
différentes cultures ethniques et sociales. Elle s'émerge en France vers les années
1980 pour faciliter la socialisation, l'intégration et la scolarisation des enfants des
communautés immigrées.
C’est une stratégie étatique de reconnaissance pour établir un dialogue un
enrichissement réciproque pour les cultures et pour dépasser les cultures stéréotypes
(le type idéal). Les distinctions entre les thèmes interculturels, multiculturels et
pluralismes culturels, les confusions entre culture contextuelle (forcée par
l'immigration, la crise économique, le chômage) et culture d’origine (produit d'un
processus historique normal) et les conceptions largement intégrationnistes de la
culturation, sont tous l'objet de nombreuses recherches en sciences humaines et
sociales qui n'ont pas su encore donner à la notion de culture tout le contenu
opératoire et nouveau qu’elle est la seule à pouvoir …….
L'interculturalité est donc un enjeu dans la société contemporaine, elle
présente la cohésion et l’intégration dans le respect de la diversité, sans perdre
l'identité de soi. C’est la valeur ajoutée et le facteur primordial dans
l'enrichissement pour toute la société. Le courant de la mondialisation apparaît
comme un phénomène qui impacte durablement les sociétés modernes
contemporaines.
La culture d'origine y compris dans son immatérialité, dans ce qu'elle a de
visible et d'invisible (comportement qui fait partie du vécu ou intériorisé ou action
virtuelle) accompagne le mouvement des sociétés et leurs permis de protéger le lien
avec leurs racines et leurs parentés. La masse des médias se charge d'entretenir et
de consolider des identités culturelles là où elle se trouve effet de présenter le
monde social en deux cultures primaire ou secondaire. Toutes connaissances,
déplacements de regard, dimensions religieuses, cultures sans frontières et enjeux
pour l'individu et la société sont présentées comme facteurs primordiaux qui
renforcent l'émergence de l'interculturalité.
Revenons maintenant à l'école pour dire qu'elle a joué un rôle primordial pour
apprendre un certain nombre de valeurs parmi lesquels le respect de la différence et
l'ouverture à l'altérité depuis la fin de 2ème guerre mondiale. Si l'école est le reflet
de la société dans laquelle elle est encrée/ fixée, nous avons toutes les raisons d'où
de nous inquiéter face à la monter du phénomène politique (Exp : l’extrémisme)
comme corps étranger au sein de l'école. C'est pourquoi face aux récents
évènements politiques il apparaît plus que jamais nécessaire de dresser le bilan
idéologique et pédagogique de ces 30 dernières années de l'éducation
interculturelle. En France spécialement l’éducation mettre l'accent sur la pratique
pédagogique mise en œuvre depuis 1970, tentant de répondre à une question
fondamentale :
Comment améliorer la prise en compte de l’altérité dans le respect de droit de
chacun? Comment à l'école lutter contre les inégalités? Comment redonner du
sens au métier de l'enseignement? Quelle place pour le numérique à l'école?
L'éducation interculturelle finalement « c’est l’action exercée par un adulte qui
en a la charge sur un être jeune en vue du développement physique, intellectuel et
moral de celui-ci et de son intégration dans le milieu où il est destiné à vivre ».
La petite musique qui s'emmerde et qui considère que l'école ne sert à rien.
* L’école : présente la détresse d'une adolescente chargée par un sentiment de
lacune. Nous ne trouvons aucun sens aux apprentissages imposés au lycée. Dans les
aveux, les croyances d'un enseignant découragé par un système perçu comme
inégalité et méprisant l’école se fait chambre d’écho des vacarmes du monde:
Problème sociaux, conflit conjugal, harcèlement sexuel ont infiltré les
établissements sans que les personnels se sentent suffisamment épauler et reconnu.
« Tout le mal qu'on dit de l'école » résume Daniel Pennac professeur et
romancier « nous cache le nombre d'enfants qu'elle a sauvés des tares, des
préjugés, de la morgue, de l'ignorance, de la bêtise, de la cupidité, de l'immobilité
ou du fatalisme des familles ».
L’école a longtemps été forcée le creuset de la société dans une société fracturée
par les différentes inégalités et les divergences d'aspiration à telle encore les
moyens de fédérer.
Pour beaucoup de sociologues en ouvrant les portes de collège, puis de lycée, la
massification a certes permis de faire passé le taux de bacheliers de 11 % en France
en 1960 à plus de 80 % aujourd'hui, mais elle n'a pas supprimé l'ancienne
dimension illustrée de l'école de la République. La sélection verticale ou le parcours
scolaire était avant tout une affaire de classe sociale, à laisser la place à une
sélection horizontale expliquant Marie duru-bellat et François Dubet, une série de
filières et d'options qui jouent comme autant des filtres successifs d'une distillation
continue laisse sur le bord de la route une partie des jeunes issus des milieux
populaires et de l'immigration.
1) Apprentissage interculturel :
La dimension multiculturelle des équipes de travail dans l'internationalisation de
travail représente un défi face à la définition des profile professionnels de la
compétence. Les programmes pour l’encouragement, la coopération et la mobilité
internationale ont permis d'augmenter le volume d’échange entre le sujet, le maitre
et le décideur. La compréhension de la diversité, l'interactivité, la gestion des
conflits sont encore de plus au moins importants. La compétence interculturelle est
une partie intégrante des savoirs, des compétences pédagogiques professionnelles et
de l'identité professionnelle en général. La circulation des compétences, des
capitaux de savoirs renforcent les échanges interculturels à l'échelle internationale.
C'est ce qui provoque de nouveaux types des enseignants et des écoliers. La
pression évoquée par la mondialisation touche une plus grande compétence dans
tous les spectres de dispositions pédagogiques et toutes formes de productions et
circulation de savoirs.
La mondialisation donc se diffère par rapport à l'internationalisation qui
recouvre l'interdépendance entre les différents systèmes éducatifs des différents
pays. L’interculturalité est un processus parallèle à la mondialisation. L’objectif de
l’internationalisation de l’enseignement est de la même formation de la mobilité des
enseignants mais cela n'est pas encore suffisant pour s'assumer que des tels
programmes transnationaux auront des effets permanents et à long terme sur
l’éducation. Les programmes échangent n'incluent pas forcément la prise en compte
des effets de l'interculturalisation sur le développement des programmes scolaires et
les effets de l'apprentissage autant que facteur de développement intellectuel et de
compréhension interculturelle. L’éducation concerne donc les façons dont
différentes cultures interprètent les fonctions symboliques. Si une culture n'a pas de
connaissance adéquate de notre culture, la compréhension mutuelle entre elles est
impossible. L’apprentissage est lié à la construction des nouvelles perspectives aux
multiples systèmes éducatifs. Ce qui fait finalement que la littérature de
l'internationalisation et celle de multiculturalisme et du l'éducation multiculturelle
ne semblent pas avoir beaucoup de liens entre elles.