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Séance 5

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UCAO Année : 2023-2024

Semestre III

DROIT ADMINISTRATIF-TRAVAUX DIRIGES

SEANCE 5 : La circulaire

Références :
1-CE 15 mai 1987, Ordre des avocats à la Cour de Paris
2-CE 28 juin 2002, Villemain

3-CE 18 juin 1993, Institut français d’opinion publique


4-CE Sect. 18 mars 1977, Syndicat national des lycées et collèges, RDP 1977. 689
5-CE Ass. 29 janvier 1954, Notre-Dame du Kreisker
6-CE 8 octobre 2004, Union française pour la cohésion nationale, RFDA 2004. 977

7-CE Ass. 1er avril 1949, Chaveneau, D. 1949.531


8-CE Ass. 30 juin 2000, Association Choisir la vie, AJDA 2000. 729

9-CE 2 juin 2006, Chauderlot, AJDA 2006. 1139


10-CE, 26 décembre 2012, Association Libérez les Demoiselles

11-CE, 12 juin 2020, GISTI


TAF : Commentez le texte suivant : L’arrêt Madame Duvignères, rendu par le Conseil d’État,
en section, le 18 décembre 2002, semblait opérer une évolution importante dans le contentieux
des circulaires. Soucieux d’ouvrir davantage le prétoire aux requérants souhaitant contester ce
type d’actes, le juge administratif avait en effet d’une part, notablement étendu le champ de la
jurisprudence Notre-Dame du Kreisker, dont les limites devenaient de plus en plus évidentes,
et surtout, d’autre part, modifié la démarche du juge quant à l’analyse de la recevabilité du
recours contre ces mesures et des moyens soulevés. La jurisprudence Duvignères, saluée par la
doctrine comme un arrêt de simplification et d’extension du contrôle du juge, n’aura pas atteint
l’âge de la majorité puisqu’elle a été remise en cause par l’arrêt GISTI du 12 juin 2020, qui ne
règle pour autant pas toutes les incertitudes. Le critère dégagé par l’arrêt Duvignères,
l’impérativité, demeure pourtant dans certaines références, mais à titre accessoire, confirmant
l’obsolescence de la jurisprudence de 2002.

Pauliat (H.), « Feue de la jurisprudence Duvignères : un grand arrêt éphémère ? », JCP, n° 7,


20 février 2023, p. 1.

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