Cirap Dossier Thematique Livret Apc
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PROFESSIONNELLES À L’ÉNAP
Quelques repères
Sébastien Poirier
Département de la recherche
2021
École nationale d’administration pénitentiaire
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« Dis-moi et j’oublierai,
montre-moi et je me souviendrai,
implique-moi et je comprendrai »
(Confucius)
Direction de la recherche, de la documentation et des relations internationales
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Préface
L’analyse des pratiques s’inscrit ici dans une approche par les compétences.
Il est donc conseillé de prendre connaissance du livret APC de l’Énap (2020)
pour comprendre le cadre d’appropriation de cette modalité de formation et
d’accompagnement.
Implications concrètes :
Chacun comprendra que la réflexivité dépasse la simple réflexion.
On réfléchit en permanence pour résoudre nos problèmes quotidiens. La
pratique réflexive relève plutôt d’un véritable travail sur soi pour atteindre une
prise de conscience.
Ex : le professionnel réfléchit pour savoir comment atteindre l’objectif fixé par
son chef. Il réfléchit sur un objet. En revanche, il adopte une pratique réflexive
s’il cherche sincèrement à prendre conscience de son rapport au travail, de ses
relations avec sa hiérarchie, de ce qui le motive dans sa carrière, de ce qui le
pousse à agir de telle ou telle manière, etc. Sa pratique réflexive porte sur lui-
même et sa propre façon de faire.
Cette pratique réflexive est un des principaux leviers de la formation. Mais
encore faut-il être capable de la mettre en œuvre. La pratique réflexive peut
être personnelle par auto observation, auto analyse (cf. tableaux de bord de
l’Énap) mais l’analyse des pratiques offre une solution pédagogique précieuse.
École nationale d’administration pénitentiaire
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De nombreux auteurs ont vérifié que la pratique réflexive est plus efficace
lorsqu’elle est accompagnée (le rôle du formateur est donc majeur) et lorsqu’elle
se pratique en groupe pour que l’individu se confronte à d’autres expériences
que la sienne.
Ex : Un élève surveillant qui a peur de la violence en détention a besoin de
savoir qu’il n’est pas le seul dans ce cas… Sinon, il développera un sentiment de
solitude, de complexe, de dévalorisation qui compromettra son implication dans
sa formation.
Finalement, la pratique réflexive sert à comprendre sa propre manière d’agir et
de réagir. C’est d’autant plus important dans les métiers qui comportent une
dimension relationnelle.
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Ce livret puise son intérêt dans le fait que l’analyse des pratiques est un dispositif
aussi souvent cité que mal défini. Il faut réussir à sortir de cette nébuleuse dans
laquelle plonge le formateur.
Dès lors, chaque agent doit réussir à construire son positionnement professionnel
selon ses capacités, son envie de se rapprocher le plus possible de la bonne
pratique. En d’autres termes, il doit trouver son propre « style » professionnel
qui sera dicté par son sens du discernement. C’est dans cette quête d’identité
professionnelle qu’il réfléchira notamment aux écarts à la règle qu’il est prêt à
assumer ou non.
Exemples fictifs à l’égard du vouvoiement (obligatoire) auprès des personnes
détenues :
Un surveillant : « moi, je respecte la règle à la lettre. C’est vouvoiement pour tous
les détenus et dans toutes les situations »
Un autre : « moi, je ne comprends pas pourquoi il faut vouvoyer les détenus. Je
préfère les tutoyer pour montrer plus de proximité »
Un autre : « moi, je respecte généralement le vouvoiement mais il m’arrive de
perdre mon sang froid et de tutoyer le détenu quand la situation est tendue »
Un autre : « moi, je respecte toujours le vouvoiement mais j’avoue que j’ai déjà
tutoyé un détenu qui était en pleine crise suicidaire. Il m’a semblé sur le coup
que ça faciliterait l’entrée en relation »
Dans cet exemple, l’analyse des pratiques pourrait servir à rappeler la règle mais ce
n’est pas le but premier (contrairement à une séance de formation « classique »).
Les écarts ne sont ici pas dû à une méconnaissance de la règle. Ce serait donc
parfaitement inutile.
Il ne s’agit surtout pas de juger ceux qui assument un écart à la règle ou de
glisser dans la leçon de morale. Cette fonction relève moins du formateur que
du supérieur hiérarchique qui évaluera ensuite la faute, ses conséquences et la
responsabilité de l’agent.
L’analyse des pratiques servirait à chaque participant à mesurer lui-même s’il est
bien conscient de son choix, de ce qui l’a conduit à faire ce choix et s’il en assume
pleinement la responsabilité. La décision lui appartient de toute façon !
Implications concrètes :
L’analyse des pratiques, dans le domaine de la formation, participe à la
professionnalisation en impliquant l’apprenti dans une réflexion sur son métier,
son identité professionnelle, les premières expériences vécues en stage.
L’analyse des pratiques se réalise généralement en groupe de pairs, autour
d’un formateur qui connaît l’environnement professionnel. Ce formateur ne
s’improvise pas psychologue. Il régule les prises de parole. Il rappelle si nécessaire
des repères théoriques (de réglementation essentiellement).
Il ne s’agit pas d’une simple discussion. C’est un vrai travail sur le sens des
actions à partir des témoignages et des échanges entre apprentis.
L’analyse des pratiques ne cherche pas à dégager une pratique standard, encore
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Dans l’analyse des pratiques, l’apprenti se fonde sur son expérience pour
comprendre ses propres actions et conforter ses pratiques. Tout professionnel se
construit à partir de ce qu’il vit au quotidien, des évènements qui surgissent, des
épreuves traversées. Tout dépend ensuite de la manière dont il traite ce vécu (ce
qu’il en tire comme enseignements et comme résolution pour l’avenir).
L’analyse des situations correspond en revanche aux études de cas fondées
initialement sur l’hexamètre de Quintilien, plus connu désormais dans le
questionnement habituel QQOQCCP.
Pourquoi ?
Qui ?
Combien ?
Situation
problème Quoi ?
Comment ?
Où ?
Quand ?
Cette seconde modalité est également intéressante mais elle reste différente.
L’apprenti ne travaille pas sur lui-même. C’est la situation qui est au cœur de la
séance. Une situation réelle ou inventée que l’apprenti n’a généralement jamais
rencontré.
Depuis où ? Vers où ?
Depuis quand ? Jusqu’à quand ?
Quels moyens matériels utilisés ? Quelles procédures appliquées ?
Combien de personnes ? Quel volume ? Quel coût ? Combien de fois ?
Quelles causes ?, quels objectifs ? (à la fois pourquoi et pour quoi)
Le formateur régule le débat, empêche les jugements, fait le lien avec les autres
contenus de formation, mais il n’apporte pas une réponse-type (elle n’existe
d’ailleurs pas toujours). Il n’est pas l’arbitre ! C’est l’apprenti qui dégage des
connaissances sur lui-même (pourquoi j’ai agi ainsi ? est-ce ma manière d’agir qui
a provoqué telle conséquence ? qu’est-ce qui a guidé ma décision ? comment agir
la prochaine fois ?).
Selon D. Fablet (2004) : « Le travail conduit dans les dispositifs d’analyse des pratiques
vise essentiellement l’évolution de l’identité professionnelle des praticiens dans ses
différentes composantes : renforcer les compétences requises dans les activités
professionnelles exercées, accroître le degré d’expertise, faciliter l’élucidation des
contraintes et enjeux spécifiques de leurs univers socioprofessionnels, développer
des capacités de compréhension et d’ajustement à autrui… »
Implications concrètes :
L’analyse des pratiques et l’analyse des situations peuvent avoir un déroulement
pratique comparable (présentation d’une situation et échanges). L’objectif n’est
en revanche pas du tout le même.
L’analyse des situations permet de dégager les bonnes pratiques devant une
situation type que l’individu n’a généralement jamais vécue. Le formateur attend
la même réponse de tous les apprentis, fondée sur les contenus de formation. Sous
la forme d’une étude de cas, elle peut d’ailleurs être évaluée individuellement.
L’analyse des pratiques amène l’individu à se questionner sur son propre vécu,
à mesurer la complexité du métier, à comprendre comment et pourquoi il a agi
d’une certaine façon pour éventuellement corriger sa façon de faire. L’analyse de
pratiques n’est évidemment pas évaluable.
Implications concrètes :
L’alternance ne se réduit pas à « j’apprends à l’école et puis ensuite j’expérimente
en stage ».
L’analyse des pratiques permet aussi d’exploiter « j’expérimente en stage puis je
comprends à l’école »
La séance de retour de stage, telle qu’elle était animée par le passé, était très
insuffisante puisqu’elle amenait chaque agent à décrire, dans un tour de table
laborieux, les conditions de son stage sans que son témoignage ne serve une
véritable pratique réflexive.
A sa sortie du centre de formation, un apprenti doit disposer des compétences
pour devenir le meilleur « débutant possible ». Pour autant, il continuera à
développer ses compétences à partir de formation continues mais aussi en
étoffant son expérience.
C’est parce que les compétences expérientielles s’acquièrent de façon plus
ou moins consciente que le travail d’explicitation mené en séance d’analyse des
pratiques est précieux. D’une certaine façon, l’explicitation est le contraire de
l’explication.
Pierre Vermersch (1994) a élaboré la technique de l’entretien d’explicitation.
L’ambition n’est pas nécessairement de devenir expert dans cette technique
d’entretien. La logique est néanmoins fondamentale.
Pour comprendre rapidement la différence :
J’explique à l’autre ce que je sais ou ce que j’ai compris et qu’il ne sait pas ou qu’il
n’a pas compris.
J’explicite une situation en la décrivant le plus finement possible grâce aux
questions/réactions des autres. En m’obligeant à décomposer toute la situation,
les autres m’aident à l’analyser et à prendre parfaitement conscience de ce que
j’ai vécu.
A partir de cette différence, les autres posent leurs questions sous forme de
« comment ? » (pour m’amener à décrire) et non sous forme « pourquoi ? » (qui
me conduirait à expliquer, à donner une opinion, voire à me justifier)
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UNE RÈGLE
« Théorie »
DES PRATIQUES
LOCALES
- Au cours des stages, l’apprenti sera peut-être témoin ou acteur d’une situation
de violence. Celle-ci ne saurait pourtant être représentative de tous les actes de
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violence qui sont commis en détention. Elle sera plus ou moins préparée, plus ou
moins maîtrisée (selon le lieu, le nombre, l’aptitude technique et l’état émotionnel
des personnes concernées, les équipements utilisés, la qualité des ordres donnés,
etc.). Cette expérience sera plus ou moins conforme au « modèle » et sera plus
ou moins traumatisante.
formation, simulations et stages. L’analyse des pratiques tisse ce lien. Elle permet
notamment aux apprentis de questionner l’écart entre formation et réalité
en réfléchissant collectivement sur les paramètres qui orientent les pratiques
professionnelles (selon les établissements et selon les agents).
Exemple fictif : Un CPIP – « Moi, j’étais très nerveux avant ma rencontre avec M. X
parce que le dossier est très lourd et je n’étais pas sûr de répondre à ses besoins.
En plus, c’est quelqu’un d’agressif et je craignais sa réaction. Du coup, je dois
reconnaître que je n’ai pas mené l’entretien correctement »
Un autre CPIP – « Je te comprends…, sur mon lieu de stage, dans ce genre de cas,
les CPIP examinent collectivement le dossier pour définir le projet le plus cohérent.
C’est une pratique qui m’a complètement rassuré »
Un autre CPIP – « Moi, j’avoue que c’est encore plus simple sur mon lieu de stage.
Lorsque l’entretien risque d’être tendu, nous le conduisons à deux. Je me demande
comment j’aurais fait à ta place »
Etc…
Implications concrètes :
Evidemment, une formation professionnelle s’appuie sur la réglementation.
Evidemment, l’Énap doit s’appliquer à promouvoir les bonnes pratiques.
Néanmoins, la formation n’atteindra jamais totalement ses objectifs si elle ne
prend pas en compte la complexité de la réalité, surtout si elle veut attribuer
une grande place aux compétences relationnelles. Il y a autant de réalités que
d’établissements, d’équipes, d’individus. L’Analyse des pratiques rétablit de la
subjectivité personnelle pour que chacun s’inscrive dans sa propre réalité.
Un agent n’est pas un robot programmé avec un code de procédure pénale !
Une personne détenue n’est pas un objet ! La situation rencontrée n’est jamais
tout à fait la même que celles qui figurent dans les guides et autres mémento.
La compétence s’inscrit toujours dans un contexte particulier qui soulève des
questions éthiques, provoque des émotions, engage des responsabilités et se
heurte à des problèmes non prévus par les textes.
Le discernement dont l’agent doit faire preuve relève aussi d’une compétence
transversale qui se travaille à partir des expériences vécues. C’est dans ce cadre
que l’analyse des pratiques trouve son sens. C’est dans cet espace que l’apprenti
réfléchit au contenu des bonnes pratiques, à leur applicabilité réelle, à sa
capacité personnelle à les mettre en œuvre.
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Pour les apprentis, plusieurs éléments peuvent freiner leur implication dans
l’analyse des pratiques professionnelles :
La compréhension, l’adhésion à ce type d’exercice ;
Le caractère obligatoire de leur présence (l’analyse des pratiques est naturel-
lement plus constructive lorsqu’elle ne réunit que des volontaires) ;
la capacité à prendre la parole en public, à s’exposer personnellement (re-
connaissons ici que la composition de groupes de 20 élèves n’est pas idéale
pour cet exercice) ;
la volonté d’évoquer une expérience personnelle marquante, voire dévalori-
sante (au-delà du regard du groupe, l’apprenti peut notamment craindre la
réaction du formateur qui reste par ailleurs perçu comme un évaluateur) ;
la capacité d’analyse et d’explicitation de cette analyse ;
la capacité à entendre des témoignages et des avis sans juger (c’est ainsi un
excellent exercice pour développer le travail en équipe…).
Concrètement…
2/ Un premier témoignage
Proposer à un volontaire (l’exposant) de relater une expérience vécue, qui soulève
des questions, des doutes, des émotions en lien avec le sujet de la séance. La
situation sera d’autant plus intéressante qu’elle pose un problème. Le problème
peut être de nature technique, juridique (écart à la règle), psychologique, éthique,
etc.
Exemple fictif : Un surveillant - « j’ai dû fouiller la cellule d’un détenu qui a excellent
comportement. Je comprends pourquoi on fouille les détenus s’ils sont dangereux
mais là… j’étais mal à l’aise, il y avait même des dessins de ses enfants. Du coup,
j’ai fait une fouille très rapide pour ne pas déranger ses affaires. Ensuite le premier
surveillant me l’a reproché et j’ai été convoqué par le formateur. D’un côté, on nous
dit de respecter les détenus mais de l’autre, on ne leur laisse aucune intimité. Je ne
comprends plus ce que je dois faire ! »
Au-delà des faits, l’apprenti explicite comment il a fait, ce qu’il a ressenti, ce qui
a facilité ou freiné son action de la façon la plus détaillée possible. Il révèle les
questions qu’il se pose (sur ses pratiques, ses choix, son comportement, son sens
éthique).
Le but est d’énoncer la liste des actions mentales qui ont commandé sa façon
d’agir, autrement dit ce qu’il avait en tête pour répondre à la situation (son
raisonnement, ses émotions). Il n’est présent ni pour s’expliquer, ni pour donner
son opinion, ni pour interpréter, ni pour se justifier, il décrit !
3/ Des échanges
Idéalement les échanges se déroulent en deux temps :
un temps de questions à l’exposant
un temps d’analyse collective
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POURQUOI ? COMMENT ?
Il faut choisir des questions ouvertes (surtout ne surtout pas induire la réponse).
Ce que j’ai
retenu de la Règle
(textes, bonnes Ce que je suis
Ce que mes pratiques et capable de
propres prin- comportement réaliser tech-
cipes moraux niquement et
me dictent physiquement
Implications concrètes :
Le formateur doit changer de positionnement. Il régule la séance d’analyse des
pratiques. Il n’est pas là pour apporter des réponses, pour rapporter le débat à sa
propre expérience ou à ses propres compétences.
Autrement dit, il doit exclure les interventions du type « moi, à votre place,
j’aurais fait ça ».
S’il est peu habitué, le formateur peut ressentir de la frustration puisqu’il n’est
pas dans la position du sachant qui transmet ses connaissances. Il peut avoir
le sentiment d’une séance qui apporte peu de savoirs aux apprentis. C’est
parfaitement logique puisque ce n’est pas le but de la séance.
L’objet est d’amener chaque participant à se poser des questions, à prendre du
recul sur ses propres pratiques, à prendre conscience de sa manière d’agir. C’est
donc le contraire de la présentation des bonnes pratiques qui sont recommandées
pour tous. Les situations réelles ne correspondent jamais totalement au modèle.
Ex : Une séance de formation peut servir à expliquer aux directeurs comment
animer une réunion (fixer un ordre du jour, ouvrir la réunion, réguler les débats,
conclure, etc.). Le cours présentera donc les bonnes pratiques qui sont
évidemment précieuses pour un débutant.
Sur le même sujet, une séance d’analyse des pratiques amènera les participants
à témoigner d’une expérience qui pose un problème par rapport au modèle :
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Exemple fictif : « tel jour, j’ai présidé une réunion sur l’organisation du service. J’ai
voulu réguler les débats mais je me suis laissé déborder par un participant qui
connaissait mieux le sujet que moi. En plus, c’est quelqu’un que je n’apprécie pas.
Je me suis senti démuni et je n’ai pas été capable de conclure parce que j’ai eu
peur de perdre la face et de prendre la mauvaise décision ».
Ici, par les questions du public, l’individu pourra réfléchir à sa façon de préparer
les réunions, à la place de l’affectif dans son relationnel, à l’importance qu’il
accorde au regard des autres, à sa capacité à arbitrer. C’est dans cette pratique
réflexive qu’il se forme.
Éviter les « pourquoi ? »
Ex : « Comment avez-vous préparé cette réunion » et surtout pas « pourquoi avez-
vous présidé cette réunion sans maîtriser le sujet ? »
Le formateur doit aider à soulever les bonnes questions et à rappeler, si nécessaire,
des éléments du cours. Il n’est pas là pour répondre « il fallait faire ceci ou y’avait
qu’à faire cela ».
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Enseignant/professeur Formateur/accompagnateur
Élève Apprenti
Bibliographie :