Rapport de La Matinée Fiscale Sur La Loi de Finances 2024.
Rapport de La Matinée Fiscale Sur La Loi de Finances 2024.
Rapport de La Matinée Fiscale Sur La Loi de Finances 2024.
Lieu : Hôtel Kin Plaza Arjaan By Rotana, 88 Croisement des avenues de la Justice et Ouganda-
Gombe, Kinshasa.
Points saillants
Contenu du séminaire
Partant des nouvelles dispositions législatives pouvant impacter l’optimisation fiscale des
entreprises pour l’année en cours, l’examen de la loi de finances pour l’exercice 2024 a
permis de faire ressortir les particularités de cette loi. De manière plus particulière, un
constat majeur s’est dessiné autour du nombre élevé de sanctions prévues dans la partie
consacrée à la Direction Générale des Impôts, sanctions applicables en cas de violation de
ladite loi ou de récidive de la part des entités.
En effet, sur les dix-neuf articles qui concernent la Direction Générale des Impôts, six articles
mentionnent les sanctions et les autres articles abordent la procédure.
La partie consacrée à la Direction Générale des Recettes Administratives fait état de la
création de nouveaux ministères par l’Etat ainsi que des taxes y afférents.
Il sied de noter que dans la présente loi, l’unique article abordant la TVA est l’article 22 qui
stipule clairement : « Il est ajouté à l’article 60 de l’Ordonnance-Loi n°10/001 du 20 août
2010 portant institution de la TVA un alinéa 4 libellé comme suit :
Article 60, alinéa 4 :
La déclaration doit être accompagnée des annexes détaillées des opérations réalisées dont
les modèles sont définis par l’Administration des Impôts. »
Par ailleurs, l’article 28 de la loi de finances 2024 soumet le dépôt des états financiers
annuels de synthèse ainsi que des annexes à la certification par un expert-comptable ou par
un commissaire aux comptes pour les entités qui en possèdent.
La prudence est donc de mise de la part des entreprises qui doivent s’y conformer afin de
s’épargner les différentes pénalités recensées.
Concernant l’arrêté ministériel NO/CAB/MIN/FINANCES/2024/002 du 24 Janvier 2024
portant fixation des coefficients de réévaluation applicables aux bilans clos au 31 Décembre
2023 et la certification des états financiers, il sied de noter l’obligation de certification des
comptes par la loi de finances 2024, les sanctions liées à la loi de fiscalisation du secteur
informel, l’élévation du niveau de la pression fiscale, les incidences des innovations de ladite
loi sur la réévaluation des actifs immobilisés.
Dans ce contexte, l’auditeur doit prendre connaissance de l’entité, de son environnement, y
compris de son contrôle interne. Un niveau de connaissance suffisant doit permettre à ce
dernier d’effectuer une identification et une évaluation des zones de risques d’anomalies
significatives et de planifier sa mission telle que stipulée par la norme ISA 315.
A cet effet, les orateurs ont mis un accent particulier sur l’audit des états financiers notifiant
que « l’auditeur n’a pas l’obligation des résultats mais qu’il a l’obligation des moyens » au vu
des zones de risques et des seuils avec lesquels il exerce.