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Chi Phar 03-22

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université Mohammed Seddik Ben Yahia – Jijel

Faculté des Sciences Exactes et Informatique


Département de Chimie

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de Master en Chimie


Option : Chimie Pharmaceutique

THEME

Etude de la stabilité et validation d’une méthode de dosage du


phloroglucinol et Kétoprofène par UV-visible

Présenté par :
MerikhiChahinez
GuendouzLoubna

Soutenu devant le jury :


Présidente : BOUNAR Hania M.C.B. Université de Jijel
Encadreur :MECHOUCHE Nadia M.A.A. Université de Jijel
Examinateur : SAHRA Khalil M.C.B. Université de Jijel
Co-encadreur :BOUCHLOUKH Hadjira M.C.A. université de Jijel

Année Universitaire : 2021/2022.


Remerciements
Le travail présenté dans ce mémoire a été réalisé au niveau du laboratoire
de chimie, de la faculté des sciences exactes et informatique de l’université de
Jijel.
Avant tout, nous remercions dieu tout puissant de nous avoir donné la
chance d’étudier et de nous avoir donné la force, le courage, et la patience de
supporter les difficultés et de dépasser la douleur et de nous avoir répondu à nos
prières pour accomplir ce travail.
Louange à Dieu et grâce à lui comme il se doit à la grandeur son autorité, à
la satisfaction de lui-même, au poids de son trône et à la longueur de ses paroles
que nous doivent accomplir cette note, et que les bénédictions et la paix soient sur
les plus égarés de la création, notre prophète Mohammed et sa famille et ses
compagnons et la paix beaucoup.

Nous exprimons nos sincères remerciements à notre encadreurMme


MECHOUCHE Nadia, maitre assistante à l’université Mohamed Seddik Ben
Yahia-Jijel,pour toutes les instructions qu’elle nous a données et qui ont
contribués à enrichir le sujet de notre étude.

Je tiens à remercier le Co-encadreur Mme BOUCHLOUKH Hadjira,


Maître de conférences à l’Université Mohamed Seddik Ben Yahia-Jijel, pour sa
disponibilité, ses conseils et leur encourage.

Je voudrais également remercier les membres du Jury : président Mme Bounnar et


l’Examinateur : Mr SAHRA Khalil, Maître de conférences à l’Université
Mohamed Seddik Ben Yahia-Jijel pour avoir accepté d’évaluer ce travail et pour
toutes leurs remarques et critiques.

Je tiens aussi à remercier monsieur le chef du département de chimie


HARROUCHE Kamel pour son soutient et motivation.

Nous voudrais également exprimer mes sincères remerciements au Mme


KEMEL Meriem pour nous avoir aidés à nous donner des informations précieuses
sur nos recherches, en plus de nous fournir certains produits chimiques.
Nous exprimons également ma gratitude et mes remerciements à tout les
professeurs qui ont coopéré avec nous dans nos enseignements depuis la première
année des mon études jusqu’à la fin du cursus universitaire.

Nous tiennent également à remercier nos amis, nos proches ainsi que les
personnes qui, de près ou de loin, nous ont soutenues par leurs paroles et leurs
encouragements, qu’ils trouvent ici l’expression de nos remerciements les plus
sincères.
Dédicace

Je dédie ce mémoire……..

Louange a dieu, prières et paix sur le bian-aimé Mustafa.

Me voici aujourd’hui, et dieu merci, je replie les jours et les années aù j’ai veille, et le résumé
des mes etudes dans ce modeste travail.

J’ai l’immense honneur de la dédier à mon cher père ACHOURE j’espère que dès aujourd’hui
de réaliser un de vos rêves.

A ma chère mère SALIHA vous avez été pour moi au long de mes études le plus grand symbole
d’amor, qui Dieu les protège de tout mal et fais d’eux une lumiére pour vie.

Ames très chères et frères et sœurs :YOUSRA, KHAOULA, BOUTAINA, IYAD,ABD NAFAA,
ANFAL

A chaque famille et je remercie mon futur mari NASR EDDINE, pour m’encourager et son
soutien financièrement et moralement.

A toutes mes amies qui m’ont aidé dans mon parcours académique.

A mon binôme dans cette mémoire LOUBNA.

A tous ceux que mon cœur a aimés et dont la plumene les pas mentionnés.

CHAHINEZ
Dédicace :

Mon parcours universitaire s’est terminé après l’épuisement et les épreuves, et me voilà en train
de conclure mon mémoire de fin d’étude avec détermination et vigueur
Je suis reconnaissante à tous ceux qui ont contribué à ma carrière et m’ont aidé même si ce
n’était qu’un peu
A qui je la préfère à moi et pourquoi pas, elle s’est sacrifiée pour moi et n’a ménagé aucun effort
pour que je sois toujours heureuse, a ma très chère maman Sabah Saad Allah Merci pour tout
le soutien et l’amour que vous m’apportez depuis mon enfance, vous êtes le symbole de mon
bonheur et de ma force. Que Dieu prolonge ta vie et te donne la santé et le bien-être afin que je
puisse vous combler de bonheur.
A mon très cher père Toufik, ma force, Mon modèle qui a toujours été là pour répondre à tous
mes besoins quoi qu’il arrive, qui m’a soutenu, chargez-moi.il a fait de son mieux pour me
rendre heureuse et arriver là ou je suis aujourd’hui. Mille mots seront peu pour vous, je vous
suis reconnaissant pour tout ce que vous avez accompli, je vous promets que je serai votre fierté
et que je ne vous décevrai jamais. Que Dieu prolonge votre vie et fasse de vous une couronne sur
nos têtes.
A mon cher frère unique Sami, mon frère et mon deuxième père, le meilleur gain mondain que
j’aie obtenu. Mon frère, avec sa tendresse et sa peur pour moi, je tire ma force et je me sens en
sécurité, qui ne m’a rien épargné, quoi qu’il arrive au détriment de son labeur et qui s’efforce
pour que je n’aie besoin de rien.
Qu’Allah accorde à mon frère le bonheur et la joli et lui accorde ce qu’il souhaite.
A la fiancée et future épouse de mon frère Ikram, Merci d’être à mes cotés. Je n’oublierai pas
ce que tu as fait pour me soulager de la pression. Je suis très heureuse car tu seras la femme de
mon frère et ma troisième sœur. Que Dieu bénisse votre cour de tendresse, de bonté et
d’affection, et vous accorde tout ce que votre cœur désire et plus encore.
A mes sœurs Roumaissa et Meriem, Ceux qui, je parle d’eux, je parle du paradis du monde,
sont les plus beaux cadeaux de mon seigneur et mon bonheur. La beauté de ma journée n’est pas
complète sans leur quand présence. Je serai pour vous une galaxie lumineuse pleine de bonté, de
tendresse et d’amour, je serai avec vous dans toutes les détresses et les tristesses. Que Dieu vous
accorde le succès à tout moment, dirige vos chemins et remplisse votre vie de joie et de bonheur
A ma chère grand-mère Khmissa : avec son cœur bon et tendre et sa joie, elle remplit nos vies
de bonheur. Que Dieu prolonge sa vie et sa santé et son bien-être.
A mes tantes Nora ,Wassila, Sihem, hassina ,mes oncles et leurs épouses , mes tantes et leurs
époux, mes cousins et mes cousines ,
Pour votre soutien et vos encouragements. Je vous dédie mon travail en témoignage de mon
amour
A mes chères Bessma et Ibtissem, vous êtes plus qu’une simple amie pour moi. Vous êtes aussi
des sœurs et des confidentes, je vous souhaite tout le bonheur du monde et je vous remercie
d’être toujours là pour moi.
A mon amie mon binôme Cahinez, ce fut un plaisir de partager cet humble travail avec vous. La
meilleure chose qui me soit arrivée à l’université, c’est de te connaitre .Que Dieu fleurisse ton
cœur avec ce que tu aimes et éloigne la tristesse de tes yeux et te rende le plus heureuse de sa
création
A toutes mes amies, que j’aime et à qui je souhaite un avenir plein de réussie et de bonheur.
Merci pour tous les bels moments, les fous-rires et la joie qu’on a partagé ensemble.
A tous qui m’ont aidé de près ou de loin à réaliser ce travail

Loubna
Liste des tableaux

Table des matières


Introduction ..................................................................................................................................... 1
Chapitre I : Généralités sur les médicaments
I.1. Notions sur les médicaments .................................................................................................... 3
I.1.1. Définition ........................................................................................................................... 3
I.1.2. Composition de médicament .............................................................................................. 3
I.1.3. Les antispasmodiques ......................................................................................................... 3
I.1.3.1. Les effets secondaires...................................................................................................... 3
I.1.3.2. Mécanisme d’action ........................................................................................................ 4
I.1.3.3. Phloroglucinol ................................................................................................................. 4
I.1.3.3.1. Propriété physico-chimique du phloglucinol ............................................................... 4
I.1.3.3.2. Propriété pharmacocinétique du phloroglucinol .......................................................... 5
I.1.4. Les Anti-inflammatoires..................................................................................................... 5
I.1.4.1. Effet des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) .................................................... 5
I.1.4.2. Mécanisme d’action des anti-inflammatoires non stéroïdiens ........................................ 6
I.1.4.3. Kétoprofène ..................................................................................................................... 6
I.1.4.3.1. Propriétés physico-chimiques du Kétoprofène ............................................................ 7
I.1.4.3.2. Propriétés pharmacocinétiques du Kétoprofène ........................................................... 7
Chapitre II : Différents étapes de contrôle de qualité d'un médicament
II.1. Control de qualité du principe actif ......................................................................................... 9
II.1.1. Identification ..................................................................................................................... 9
II.1.2. L’essai ............................................................................................................................. 10
II.1.2.1. Substances apparentés .................................................................................................. 10
II.1.2.2. Pureté énantiomérique................................................................................................. 10
II.1.2.3. Métaux lourdes............................................................................................................. 10
II.1.2.4. Cendres sulfurique ....................................................................................................... 10
II.1.2.5. Solvants résiduels......................................................................................................... 10
II.1.2.6. Perte à dessiccation ...................................................................................................... 10
II.1.3. Dosage ............................................................................................................................. 10
II.2. Validation d’une méthode d’analyse de médicament ............................................................ 11
II.2.1.Définition : ....................................................................................................................... 11
II.2.2. Critères de validation analytique..................................................................................... 11
II.2.2.1. Critères obligatoires ..................................................................................................... 12
II.2.2.1.1. La linéarité ................................................................................................................ 12
II.2.2.1.2. Limite de quantification ............................................................................................ 12
Liste des tableaux

II.2.2.1.3. La limite de détection................................................................................................ 12


II.2.2.1.4. La spécificité ............................................................................................................. 12
II.2.2.1.5. Exactitude ................................................................................................................. 13
II.2.2.1.6. La fidélité .................................................................................................................. 13
II.2.2.2. Critères facultatifs ........................................................................................................ 14
II.2.2.2.1. Robustesse ................................................................................................................. 14
II.2.2.2.2. Stabilité ..................................................................................................................... 14
Chapitre III : Techniques utilisées pour le dosage
III .1 Spectrophotométrie d’absorption moléculaire UV-visible................................................... 15
III.1.1. Définition ....................................................................................................................... 15
III .1.2 Appareillage:.................................................................................................................. 17
III.1.3. Aspect quantitative ........................................................................................................ 17
III.1.4. Aspect qualitative ......................................................................................................... 17
III.1.4.1. Types de transitions électroniques .............................................................................. 17
III.1.4.2. Effets de l’environnement sur les transitions électroniques ....................................... 19
III.1.4.3. Intérêt analytique des spectres d’absorption UV-visible ............................................ 19
Chapitre IV : Matériels et méthodes
IV. 1. Phloroglucinol ..................................................................................................................... 20
IV.1.1. Partie A: Identification, recherche des impuretés et dosage du phloroglucinol dans la
matière première selon les normes de la pharmacopée ............................................................. 20
IV.1.1.1. Matériel et produits chimiques ................................................................................... 20
IV.1.1.2. Identification .............................................................................................................. 21
IV.1.1.2. 1. Point de fusion ........................................................................................................ 21
IV.1.1.2. 2. Spectroscopie d’absorption .................................................................................... 21
IV.1.1.3. Essai............................................................................................................................ 21
IV.1.1.3. 1. Perte à la dessiccation............................................................................................. 21
IV.1.1.3. 2. Métaux lourds ......................................................................................................... 21
IV.1.1.3.3. Cendres sulfuriques ................................................................................................ 22
IV.1.1.4. Dosage ........................................................................................................................ 22
IV.1.2. Partie B : Dosage de Phloroglucinol dans le comprimé ................................................ 23
IV.1.2.1. Mise au point de la méthode et optimisation des conditions ...................................... 23
IV.1.2.2. Protocole de validation de la méthode de dosage du phloroglucinol dans le comprimé
................................................................................................................................................... 23
IV.1.2.2. 1. La spécificité (1) ..................................................................................................... 23
IV.1.2.2.2. La linéarité ............................................................................................................... 23
IV.1.2.2.3. La spécificité (2) ...................................................................................................... 24
Liste des tableaux

IV.1.2.2.4. Fidélité ..................................................................................................................... 25


IV.1.2.2.5. Exactitude ................................................................................................................ 25
IV.1.2.2.6. Robustesse ............................................................................................................... 25
IV.1.2.2.7. Stabilité .................................................................................................................... 25
IV.2. Kétoprofène .......................................................................................................................... 25
IV.2.1. Partie A : Identification ................................................................................................. 25
IV.2.1. 1. Pouvoir rotatoire ........................................................................................................ 26
IV.2.1. 2. Le point de fusion ...................................................................................................... 26
IV.2.1. 3. Spectroscopie d’absorption ....................................................................................... 26
IV.2.1. 4. Essai........................................................................................................................... 26
IV.2.1.4. 1. Perte à la dessiccation............................................................................................. 26
IV.2.1.4. 2. Métaux lourds ......................................................................................................... 26
IV.2.1.4. 3. Cendres sulfuriques ................................................................................................ 27
IV.2.1.5. Dosage ........................................................................................................................ 27
IV.2.2. Partie A : Dosage de kétoprofène dans le comprimé .................................................... 27
IV.2.2.1. Mise au point de la méthode et optimisation des conditions ...................................... 28
IV.2.2.2. Protocole de validation de la méthode de dosage du kétoprofène dans le comprimé 28
IV.2.2.2.1. La linéarité ............................................................................................................... 28
IV.2.2.2. 1. La fidélité ............................................................................................................... 28
IV.2.2.2.2. L’exactitude ............................................................................................................. 29
IV.2.2.2. 3. La robustesse .......................................................................................................... 29
IV.2.2.2. 4. La stabilité .............................................................................................................. 29
Chapitre V : Résultats et discussion
V.1. Phloroglucinol ....................................................................................................................... 31
V.1.1. Partie A : Identification, recherche des impuretés et dosage du phloroglucinol dans la
matière première selon les normes de la pharmacopée. ............................................................ 31
V.1.1.1. Identification ................................................................................................................ 31
V.1.1.1.1. Point de fusion .......................................................................................................... 31
V.1.1.1.2. Spectroscopie d’absorption UV ................................................................................ 31
V.1.1.2. Essai ............................................................................................................................. 31
V.1.1.3. Dosage ......................................................................................................................... 32
V.1.2. Partie B: Dosage du phloroglucinol dans le comprimé. ................................................. 33
V.1.2.1. Mise au point de la méthode et optimisation des conditions. ...................................... 33
V.1.2.2. Validation d’une méthode d’analyse ........................................................................... 34
V.1.2.2.1. La spécificité (1) ....................................................................................................... 34
V.1.2.2.2. La linéarité ................................................................................................................ 35
Liste des tableaux

V.1.2.2.3. Spécificité (02).......................................................................................................... 36


V.1.2.2.4. La fidélité .................................................................................................................. 37
V.1.2.2.5. L’exactitude........................................................................................................... 37
V.1.2.2.6. La limite de détection (LOD).................................................................................... 38
V.1.2.2.7. La limite de quantification (LOQ) ............................................................................ 38
V.1.2.2.8. La robustesse ............................................................................................................ 39
V.1.2.2.9. La stabilité ................................................................................................................ 39
V.2. Kétoprofène ........................................................................................................................... 40
V.2.1.Partie A: Identification, recherche des impuretés et dosage du Kétoprofène dans la
matière première selon les normes de la pharmacopée. ............................................................ 40
V.2.1.1. Identification .................................................................................................................. 40
V.2.1.1.1. Pointdefusion ............................................................................................................. 40
V.2.1.1.2. Spectroscopied’absorptionUV .................................................................................. 40
V.2.1.2. Essai ............................................................................................................................. 41
V.2.1.2. 1. Perteàladessiccation ................................................................................................. 41
V.2.1.2.2. Dosage ...................................................................................................................... 41
V . 2 . 2 . PartieB:Dosagedu kétoprofénedanslecomprimé......................................................... 42
V.2.2.1. Miseaupointdela méthodeetoptimisationdesconditions. .............................................. 42
V.2.2.2. Validation de la méthode du dosage du kétoprofène dans le comprimé ..................... 43
V.2.2.2.1. Lalinéarité ................................................................................................................. 43
V.2.2.2.2. Fidélité ...................................................................................................................... 44
V.2.2.2.3. L’exactitude : ............................................................................................................ 44
V.2.2.2.4. Lalimitededétection(LOD) ........................................................................................ 45
V.2.2.2.5. Lalimitedequantification(LOQ) ................................................................................ 45
V.2.2.2.6. Larobustesse ............................................................................................................. 45
V.2.2.2.7. Lastabilité ................................................................................................................. 46
Conclusion ..................................................................................................................................... 47
Références bibliographiques ......................................................................................................... 49
Résumé
Liste des tableaux

Liste des tableaux


Tableau 1 : Propriétés physico-chimiques du Phloglucinol. .................................................... 5
Tableau 2 : Propriétés physico-chimiques du Kétoprofène. .................................................... 7
Tableau 3: Préparation des solutions pour la linéarité. .......................................................... 24
Tableau 4: Préparation des solutions pour la spécificité ........................................................ 24
Tableau 5: Préparation des solutions pour la linéarité (Kétoprofène). .................................. 28
Tableau 6. Résultats du contrôle physico-chimique de la MP du phloroglucinol. ................ 32
Tableau 7. Paramètres de la courbe d’étalonnage. ................................................................. 36
Tableau 8. Résultats d’étude de la fidélité de phloroglucinol dans le comprimé. ................. 37
Tableau 9. Résumé des données d’exactitude de phloroglucinol .......................................... 38
Tableau 10. Variation de PH de phloroglucinol. ................................................................... 39
Tableau 11. Variation de la longueur d’onde. ........................................................................ 39
Tableau 12. Stabilité des solutions préparées. ....................................................................... 40
Tableau13. Résultatsdu contrôlephysico-chimique delaMPdu KTP...................................... 42
Tableau 14. Paramètres de la courbe d’étalonnage de kétoprofène. ...................................... 44
Tableau 15. Résultats d’étude de la fidélité de kétoprofène. ................................................. 44
Taleau16. Résumé des données d’exactitude de kétoprofène………………………………44
Tableau 17. Variation du pH de kétoprofène. ........................................................................ 45
Tableau 18. Variation de la longueur d’onde de kétoprofène. ............................................... 46
Tableau 19. Stabilité des solutions préparées de KTR .......................................................... 46
Liste des Figures

Liste des figures


Figure 1 : Structure chimique développée du Phloroglucinol. ................................................ 4
Figure 2 : structure chimique du Kétoprofène. ........................................................................ 7
Figure 3: Spectre électromagnétique de la lumière et domaine UV-visible .......................... 15
Figure 4: Principe de la spectrophotométrie d’absorption moléculaire ................................. 16
Figure 5 : Les différents types de transitions électroniques ................................................... 18
Figure 6 : Effets de l’environnement sur les transitions électroniques .................................. 19
Figure 7: Spectre d’absorbance UV du PLR.......................................................................... 31
Figure 8 : Courbes typiques de titrage acido-basique de phloroglucinol et son dérivé . ....... 32
Figure 9. Spectre d’absorbance du PLR dans différents diluants. ......................................... 34
Figure 10. Spectre obtenus avec le placebo et le phloroglucinol ........................................... 35
Figure 11. courbe d’étalonnage pour le dosage de phloroglucinol par spectrophotométrie. . 35
Figure 12. Spécificité de la méthode de dosage de PLR…………………………………...36
Figure 13. Spectred’absorbanceUVduKTR. .......................................................................... 41
Figure14. Courbedetitrageacido-basiquedekétoprofène et son dérivé. .................................. 41
Figure 15. Spectred’absorbanceduKTRdansdifférentsdiluant. .............................................. 43
Figure 16. courbed’étalonnagepourledosagedekétoproféneparspectrophotométrie UV. ....... 43
Liste d’abréviations

Liste d’abréviations

ADME : Absorption Distribution Métabolisme Elimination


AINS : Anti-inflammatoires Non Stéroïdiens
AMM : Autorisation de Mise sur le Marché
BPF :Bonne pratique de fabrication
CCM : Chromatographie sur Couche Mince
CL : Chromatographie Liquide
CPG Chromatographie en phase gazeux
COX : Cyclo-Oxygénase
CSP : Code de la Santé Public
CV : Coefficient de Variation
DCI : Dénomination Commune Internationale
FDA : Food and Drug Administration
J : Jour
ICH : International Conference on Harmonisation
IR : Infra Rouge
ISO : International Organization for Standardization
KTR :Kétoprofène
LI : Limite Inferieur
LOD : Limite de Détection
LOQ : Limite de Quantification
LS : Limite Supérieur
Man : Manipulateur
MD : Médicament
Moy : Moyenne
MP : Matière première
OM : Orbital Moléculaire
PA : Principe Actif
Ph : Potentiel en ions Hydrogène
Ph EUR : Pharmacopée Européenne
PLR : Phloroglucinol
PR : Pourcentage de Récupération
Liste d’abréviations

R2 : Coefficient de Régression
RSD : Déviation Standard Relative
SA : Substance Active
SD : Standard Déviation (écart type)
SM : Solution Mère
UV : ultra-Violet
Introduction
Introduction

Introduction

La validation des procédures analytiques est aujourd’hui largement répondu dans tous les
domaines d’activité ou des mesures sont réalisées, le champ d’application de la validation
analytiques s’étend à tout procédure d »analyse utilisé dans le contrôle de la matière première, le
développement galénique , le contrôle en cours de fabrication, le contrôle des produits
intermédiaires et finis et les essais de stabilité de tous les produits pharmaceutique . Dans le
domaine pharmaceutique son exigence est avant tout une pratique réglementaire

La validation est fondée sur une analyse statistique basée sur un certain nombre de critères
aboutissant à des méthode des analytiques permettant de donner des résultats fiables en se basant
sur le norme internationale ICH (International Conférence on Harmonisation)[1].

La validation des méthodes analytiques a pour principal objectif de s’assurer qu’une méthode
analytique donnée des résultats suffisamment fiables et reproductibles, compte tenu du but de
l’analyse, il faut donc défini correctement à la fois les conditions dans les quelles la méthode sera
utilisée et le but dans lequel elle sera employée [2].

Les méthodes analytique occupent une place éminente dans l’analyse des produits médicaux,
car le but de leur utilisation est de déterminer au plus juste les quantité pour chacune des
inconnues que le laboratoire doit déterminer, en plus d’être peu couteux, il ne fait aucun doute
que les laboratoires cherchent à réduire les couts d’analyse.

Parmi ces techniques, il y a la spectrophotométrie, la chromatographique sur couche mince,


la chromatographie liquide de haute performance et la potentiomètre directe par des électrodes
sélectives ont été utilisée pour le dosage de phloroglucinol et kétoprofène dans des formulations
pharmaceutiques.

La spectrophotométrie UV-visible est une méthode largement utilisée dans l’industrie


pharmaceutique dans le control de qualité des médicaments, elle est la méthode la plus commune
aux laboratoires et qui peut être efficacement utilisée [3].

Notre objectif dans ce projet est d’optimiser et de valider la méthode d’analyse par
spectrométrie UV de dosage de deux principes actifs commercialement sous forme solide : le
phloroglucinol, un anti spasmodique administré par voie orale, et le kétoprofène, un anti
inflammatoire non stéroïdien. Conformément aux recommandations l’ICH, la MP de PHlRG et
de KTR sont analysé selon les normes de la pharmacopée Européenne, après validation complète
de la technique retenue

1
Introduction

Le mémoire présentant les résultats de notre travail comporte cinq chapitres : les deux
premiers chapitres sont consacrés à la bibliographie sur :

- Les propriétés physico-chimiques et pharmacologiques du phloroglucinol et kétoprofène et des


méthodes d’analyse de cette substance.
- La validation analytique en spectrophotométrie ultraviolet.
La technique d’analyse utilisée au cours de notre travail est décrite dans le troisième chapitre.
Une partie expérimentale, dans laquelle nous présentons les différentes techniques analytiques
utilisées et les conditions opératoires choisies, constitue le quatrième chapitre.
Dans le dernier chapitre, les résultats obtenus concernant le contrôle la matière première,
l’optimisation et la validation des méthodes de dosage du phloroglucinol et kétoprofène dans la
physico-chimique de préparation pharmaceutique, seront interprétés et discutés.

2
Chapitre I:
Généralités sur les médicaments
Chapitre I: Généralités sur les médicaments

I.1. Notions sur les médicaments

I.1.1. Définition
On entend par médicament, toute substance ou composition présentée comme possédant
des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que
tout produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un diagnostic
médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une
action pharmacologique, immunologique ou métabolique [4].

Les médicaments ne sont pas les même que les autres produits. Ils suivent une
réglementation stricte et recrutent des professionnels et des patients étroitement surveillés [5].

I.1.2. Composition de médicament


Un médicament est constitue de plusieurs substances dont chacune a un effet spécifique et
présente dans des proportions différentes pour obtenir une forme aux propriétés recherchées. On
trouve donc : Une ou plusieurs appelles principes actifs (PA), et d’un ou plusieurs excipients [6].
a. Principe actif
Le principe actif est une molécule minérale ou organique, naturelle ou synthétique, de
structure chimique le plus souvent connue qui, grâce ses propriétés pharmacologique, elle
confère au médicament son activité thérapeutique[7].
b. Excipients
L’excipient est une substance d’origine chimique ou naturelle autre que le principe actif et
ne présente pas d’effet curatif ou préventif [8]. Les excipients doivent faciliter l’administration
des principes actifs au niveau de l’organisme, améliorer leur efficacité etéventuellement
permettre une libération modifiée (flash ou retardée) des principes actifs et contribuer ainsi à
certaines propriétés du médicament telles que l’aspect, la stabilité, et la facilité de fabrication [9].

I.1.3. Les antispasmodiques


Médicament utilisé dans le traitement des spasmes musculaires les antispasmodiques se
répartissent en deux catégories : Les musculotropes (agissant sur le muscle) et les anti-
cholinergiques ( inhibant l’action du système nerveux végétatif ) ils diminuent les spasme
musculaires de la paroi des organes creux et surtout les douleurs associés disponibles par voie
orale et sous forme injectable,ils sont prescrits dans le traitement des spasmes digestifs
principalement, mais aussi biliaires, urinaires ou utérus, un fois que leur cause est connue [10].

I.1.3.1. Les effets secondaires


3
Chapitre I: Généralités sur les médicaments

Certains antispasmodiques ont peu d’effets indésirables, mais d’autres ayant également
une activité anti-cholinergique peuvent être à l’origine de sécheresses buccal, de constipation
desproblèmes d’élimination des urines ou une augmentation du rythme cardiaque [11].

I.1.3.2. Mécanisme d’action


Le médicamente antispasmodiques sont répertoriés dans : Traitement symptomatique
des spasmes digestifs (crampes digestive, gastro-entérite, syndrome du colon irritable,
constipation) Les douleurs de type hépatique ou néphrotique sont traités Le traitement des
douleurs utérines féminine, ainsi que des règles douloureuses. Le traitement des contractions
pendant la grossesse.

Les anti-cholinergiques antispasmodiques utilisées pour réduire les sécrétions de


l’estomac ou d’autres glandes de l’organisme [11].

I.1.3.3. Phloroglucinol
Le phloroglucinol également appel benzène 1, 3,5-trihydroxy est la matière première
utilisé dans la synthèse de produits pharmaceutique et d’explosifs, c’est un dérivé du phénol. Il
est connu sous le nom de Spasfon (R). C’est un antispasmodique étant dans la composition de
médicament générique du même nom 2-phloroglucinol[12].

OH

HO OH

Figure 1 : Structure chimique développée du Phloroglucinol.

I.1.3.3.1. Propriété physico-chimique du phloglucinol


Le phloroglucinol est un composé organique (phloroglucinol anhydre) qui est une
poudre blanche, soluble dans l’eau, facilement soluble dans l’éthanol à 96%, pratiquement
insoluble dans le chlorure de méthyle [13].

4
Chapitre I: Généralités sur les médicaments

Tableau 1 : Propriétés physico-chimiques du Phloroglucinol.

Denomination commune Phloroglucinol


international (DCI)

Formule brute C6H6O3

Masse moléculaire (g/mol) 126,11

Point de fusion 218 à 222

Teneur (%) 99-101

I.1.3.3.2. Propriété pharmacocinétique du phloroglucinol


a. Absorption : après administration oral, le pic plasmatique est atteint entre 15 et 20 minutes
[11].

b. Distribution : la distribution tissulaire de phloroglucinol est rapide et importante [14].

c. biotransformation : le phloroglucinol est métabolisme au niveau du foie glucuro conjugaison


[14].

d.Elimination : l’élimination s’effectue par voie urinaire sous forme glucuroconjuguée et par
voie biliaire sous forme libre et conjuguée. La demi-vie d’élimination est de l’ordre de 1h40min.
[14].

I.1.4. Les Anti-inflammatoires


La thérapeutique anti-inflammatoire est généralement menée par des molécules de
synthèses du types anti-inflammatoires non stéroïdiens au stéroïdien (corticoïdes). Ce sont des
médicaments largement utilisés mais dont les effets secondaires sont parfois graves, en
particulier la toxicité sur le système rénal et digestif irritation digestives pouvant aller jusqu’à
l’ulcération gastrique [15].

I.1.4.1. Effet des anti-inflammatoiresnon stéroïdiens(AINS)


Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont des médicaments symptomatiques
capables de s’opposer au processus inflammatoire quelle que soit la cause (mécanique,
chimique, infectieuse, immunologique)[16]. Ils agissent sur les signes locaux de l’AINS
(rougeurs, chaleur, douleur et œdème) en autre, tous les AINS possédant à coté de leur action
anti-inflammatoire, un action antalgique et anti pyrétique [17].

5
Chapitre I: Généralités sur les médicaments

a. Effet analgésique

L’action analgésique AINS s’exerce à la fois au niveau périphérique et au niveau centrale


mais l’effet périphérique prédominé, leur effet analgésique est habituellement associé a leur effet
anti-inflammatoire résulte de l’inhibition de la synthèse des prostaglandines dans les tissus
enflammés[18].

b. Effet antipyrétique : qui est susceptible d’abaisser la température jusqu'à des valeurs
proches de la normale en cas de fièvre [19].
c. Effet anti-inflammatoire
Le rôle des prostaglandines dans l’inflammation est de produire une vasodilatation et
d’augmenter la perméabilité vasculaire, l’effet anti-inflammatoire relativement modeste des
AINS donnés à la plupart des patients présentant une arthrite rhumatoïde, soulage parfois la
douleur, la raideur et le gonflement, mais ne modifie pas la cause de la maladie[19].

I.1.4.2. Mécanisme d’action des anti-inflammatoires non stéroïdiens


Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont largement utilisés dans le traitement de la
polyarthrite rhumatoïde, l'arthrose et la douleur (douleur dentaire, douleur postopératoire etc.).
Le mécanisme d'action des AINS est l’inhibition de la cyclo-oxygénase (COX), cette enzyme est
une protéine, qui intervient par différentes réactions pour aboutir à la formation des substances
impliquées dans : l’inflammation, la fièvre, la protection de la muqueuse de l’estomac et
l’agrégation des plaquettes sanguine [20]. Cette COX existe sous deux formes, COX-1 et COX-
2, dont chacune a ses spécificités :
La COX-1 est impliqué dans les phénomènes plaquettaires et stomacaux ; la COX-2 est
spécifiques de l’inflammation et de la fièvre [21].

I.1.4.3. Kétoprofène
Le kétoprofène est un anti-inflammatoire qui appartient à la classe des anti-inflammatoires
non stéroïdiens (figure 2). Il a été synthétisé pour la première fois en 1967 par les laboratoires de
recherche Rhône Poulenc àparis. Le 2-(3-benzoylphényl) acide propénoïque souvent appelé
kétoprofène, est utilisé pour traiter diverses maladies inflammatoires et chroniques, notamment
la polyarthrite rhumatoïde l’arthrose et la spondylarthrite[22].

6
Chapitre I: Généralités sur les médicaments

Figure 2 : structure chimique du Kétoprofène.

I.1.4.3.1. Propriétés physico-chimiques du Kétoprofène


Le kétoprofène est un composé organique qui est une poudre cristalline blanche ou semi
blanche soluble dans l’acétone, l’éthanol à 96% et dans le chlorure de méthylène, pratiquement
insoluble dans l’eau [13].
.
Tableau 2 : Propriétés physico-chimiques du Kétoprofène.

Dénomination commune international kétoprofène

Formule brute C16H14O3

Masse moléculaire (g /mol) 254,3

Point de fusion (°C) 94 à 97

Teneur % 99-100.5

I.1.4.3.2. Propriétés pharmacocinétiquesdu Kétoprofène


a. Absorption
Le kétoprofène est rapidement bien absorbée par voie orale avec des niveaux de plasma
maximaux à la hauteur de à0,5 à 3 heures respectivement après dose unique et doses répétées
[20].
b.Distribution
Le kétoprofène est lie à la protéine (96%), les demies vies plasmatique est d’environ 3
heures le volume de distribution est d’environ 7 L [20].

7
Chapitre I: Généralités sur les médicaments

c. Biotransformation
Rapide et largement métabolisé dans le foie, principalement par conjugaison à l’acide
glucuronique, aucun métabolite actif n’a été identifié.
d.Elimination
Moins de 1% de la dose de kétoprofène administrée sont retrouvés sous forme inchangée
dans les urines, dans le 5 jours suivant l’administration orale 75 à 95% de la dose est excrétée par
le rein et 1 à 8 % dans les fèces. L’excrétion, essentiellement urinaire, est rapide [20].

8
Chapitre II :
Différentes étapes de contrôle
de qualité d’un médicament
Chapitre II : Différents étapes de contrôle de qualité d’un médicament

II.1. Control de qualité du MP

Selon l’ISO la qualité est définie comme la somme des propriétés et des caractéristiques
d’un produit ou d’un service qui lui confèrent la capacité de répondre à des besoins exprimés ou
implicites Selon le BPF européen, lorsque nous parlons de la qualité qui doit être atteinte
répondant aux besoins des patients c’est à dire la qualité décrite dans le dossier patient
réclamant d’AMM. Selon le 8éme édition de la pharmacopée, (le contrôle consiste à mesurer un
ou plusieurs caractéristiques d’une entité et comparer les résultats sur la base d’un cahier
charges prédéterminé). Le control de qualité est donc un outil qui, associé à un référentiel
apporte des éléments de vérification de certains critères de la qualité du médicament [23].

L’analyse d’un médicament est codifiée par monographie qui est un protocole d’analyse
d’une matière première ou d’un produit fini. Les monographies de la pharmacopée préconisent
trois étapes qui sont :

II.1.1. Identification
Le but de test d’identification et des réactions est de valider l’identité d’un
médicament.Ces procédures analytiques doivent être suffisamment précises. Ils peuvent être
divisés en deux catégories :

Première identification et seconde identification.

A moins que la monographie ne précise qu’une seule identification,lesépreuves d’identification


sont désignées par une lettre : A, B, C ….

Ces essais peuvent être par :

 Spectrométrie d’absorption infrarouge (IR)


 Spectrométrie d’absorption dans l’ultraviolet et le visible
 Point de fusion, point de solidification et point d’ébullition
 Pouvoir rotatoire
 Réactions chimique
 Chromatographies sur couche mince (CMM)
 Chromatographie en phase gazeuse (CPG) et chromatographie liquide (LC) [24]

9
Chapitre II : Différents étapes de contrôle de qualité d’un médicament

II.1.2. L’essai
Le section essai vise essentiellement à limiter les impuretés dans les substances chimiques
à usage pharmaceutiques ou distingue :

II.1.2.1. Substances apparentés


L’essai de substances apparentées est réalisé dans nombre de monographie afin de
rechercheréventuelles molécules organiques dérivées du produit synthétisé ou potentiellement
dangereuses. Il peut aussi bien s’agir de précurseurs de synthèse qui d’éléments intermédiaires,
ou de produits de dégradation. L’essai des substances apparentées a donc pour objectif de
contrôler la présence d’impuretés indésirables toxiques ou non [25].

II.1.2.2. Pureté énantiomérique


Quelle que soit l’activité pharmacologique présentée par le distomère, sa présence à côté
de l’énantiomère parent doit être considérée comme celle d’une impureté[26].

II.1.2.3. Métaux lourdes


Les métaux sont des impuretés élémentaires provenant des procédés de fabrication des
substances pharmaceutique. Elles ont pour origine les réactifs, les ligants ou les catalyseurs
utilisés [27].

II.1.2.4. Cendres sulfurique


Les cendres sulfuriques résultent de la calcination au contact de l’aire après attaque par
l’acide sulfurique [25].Cette étude visée déterminer la qualité totale de animéraux étrangers
présents dans les composés organiques qui se vaporisent dans les conditions de test [27].

II.1.2.5. Solvants résiduels


Les solvants résiduels sont des substances chimiques volatiles utilisées ou produites lors de
la fabrication de substances médicamenteuses ou d’excipients [28].

II.1.2.6. Perte à dessiccation


La perte à dessiccation est la perte de masse à chaud exprimés en pourcentages
corresponds à une perte d’eau libre contenue dans le produit après évaporation [29].

II.1.3. Dosage
Cette partie vise à maintenir la teneur substantielle en matière première. Toute méthode de
dosage proposé doit être validée.

10
Chapitre II : Différents étapes de contrôle de qualité d’un médicament

Les techniques analytiques les plus redondantes sont :

 Méthodes chromatographique (CL, CPG)


 Spectrométrie d’absorption moléculaire dans l’ultraviolet et le visible
 Les titrages volumétriques basés sur des réactions acido-basiques de précipitations,
de complexation ou d’oxydoréduction. Les points de fin de titrage est détermine par
un indicateur coloré ou par potentiomètre[24].

II.2. Validation d’une méthode d’analyse de médicament

II.2.1. Définition :
La validation d’une méthode est la procédure par laquelle on prouve que le protocole est
suffisamment exact et fiable. Elle permet de vérifier la conformité de la procédure par rapport à
un référentiel [30].
Donc, son principal objectif est de démontrer que chaque mesure réalisée sera assez proche
de la valeur vraie ou dans les limites acceptables. Selon le besoin de l’analyse, ses critères sont
fixés en fonction de la finalité de la procédure analytique [31].
La validation est une exigence réglementaire permet de donner aux laboratoires et aux
autorités compétentes des garanties suffisantes pour que chacune de ses mesures qui seront
réalisées ultérieurement en routine avec ladite méthode et seront suffisante proche de la « vrai
valeur ». Ce concept de validation a donné une grande importance au développement de
nouvelles méthodes analytiques dont la plupart se voient aujourd’hui normalisées [32].

II.2.2. Critères de validation analytique


Les principaux critères de validation sont ceux couramment utilisés dans les
laboratoiresd’analyse et dont la nécessité de l’étude a fait l’objet d’un large consensus. Ces
critères sont :
Critères obligatoires
 Spécificité
 Linéarité
 Fidélité
 Exactitude
 Limite de détection (LOD)
 Limite de quantification (LOQ)

Critères facultatifs
11
Chapitre II : Différents étapes de contrôle de qualité d’un médicament

 Robustesse
 Stabilité

II.2.2.1. Critères obligatoires

II.2.2.1.1. La linéarité
La linéarité est la capacité d’obtenir des résultats ou des réponses instrumentales
directement proportionnelles à la concentration de la substance analysée dans une plage donnée
(domaine de concentration déterminé. [𝟑𝟎]. Il est généralement une ligne droite.

Cette proportionnalité s’exprime mathématiquement par une expression définie par un


coefficient de corrélation droit selon la méthode des moindres carrés (régression linéaire) celle-ci
est du premier ordre : Y=a+bx. Elle est vérifiée à l’aide de la calcination de constantes de droite,
qui doit être de l’ordre de 0,99 [31].

II.2.2.1.2. Limite de quantification


La limite de quantification est la plus petite quantité de l’analyste dans un échantillon
pouvantêtre dosée dans les conditions expérimentales décrites avec une exactitude définie [32].

II.2.2.1.3. La limite de détection


La limite de détection estla plus petite quantité d’analyste dans un échantillon qui peut être
détectée mais pas nécessairement quantifiée avec une fiabilité en tant que valeur de quantité
exacte, cette fiabilité doit être différent statiquement de la réponse du bruit fond obtenu par
l’instrument. Autrement dit, il s’agit de la limite en dessous de laquelle l’analyste est considéré
comme non détecté [33].

II.2.2.1.4.La spécificité
Le premier critère pour évaluer une méthode analytique consiste à vérifier sa capacité à
établir de manière univoque l’existence de la substance à analyser en présence d’autres
composants potentiellement présents (impuretés, interférences) [34].
Une procédure d’analyse est dite spécifique s’il permet d’assurer que le paramètre
physico-chimique mesuré ou un groupement fonctionnel d’une ou plusieurs substances provient
uniquement de la substance étudiée, ou s’il permet la mesure quantitative dans l’échantillon [35].

12
Chapitre II : Différents étapes de contrôle de qualité d’un médicament

II.2.2.1.5. Exactitude
L’étroitesse de l’accord observé le résultat de la somme des erreurs systématiques et
aléatoires, ou de l’erreur globale liées au résultat. En conséquence, l’exactitude est une
manifestation de la somme totale de justesse et fidélité [33].

La précision d’une méthode doit être établie dans son intervalle de mesure. elle est exprimée en
pourcentage de différence entre la valeur observée et la valeur vraie [36].

II.2.2.1.6. La fidélité
Fidélité ou précision fait référence à l’étroitesse de l’accord entre les valeurs obtenues
après des mesures répétées dans des conditions spécifiées[33].

Elle est déterminée en répétant la procédure d’analyse sur un nombre suffisant


d’aliquotes d’un même échantillon afin de calculer le coefficient de variation (CV) exprimé en
pourcentage ICH définit 3 niveaux de fidélité d’une méthode : la répétabilité, la fidélité
intermédiaire (intra laboratoire) et la reproductibilité (inter laboratoire)[33].

 La répétabilité
La répétabilité d’une méthode est une expression de sa cohérence lorsqu’elle est répétée
après une courte période de temps, elle est aussi laboratoire par la même analyse avec le même
matériel de qui est répété dans les même conditions (même échantillon, même fidélité intra
analyse) [30].Autrement dit, répétabilité du traitement d’une même solution, le même jour par le
même opérateur avec le même système = fidélité dans des conditions identiques [37].

 Fidélité intermédiaire
Conditions dans lesquelles des résultats d’essais indépendants sont obtenus en utilisant la
même méthode sur des échantillons identiques d’essais dans le même laboratoire, avec des
opérateurs différents et des équipements différents et sur une période de temps déterminée[37].

 Reproductibilité
Conditions dans lesquelles des résultats d’essai identiques sont obtenus en utilisant la
même méthode sur des échantillons d’essais identiques dans différents laboratoires, par
différents opérateurs et avec différents équipements [37].

13
Chapitre II : Différents étapes de contrôle de qualité d’un médicament

II.2.2.2. Critères facultatifs

II.2.2.2.1. Robustesse
La robustesse d’une méthode d’analyse est une mesure de sa capacité à supporter
sansconséquences de petites variations apportées délibérément aux paramètres de la méthode;
elle donne une idée de la fiabilité de la méthode aux conditions normales d’utilisation [38].

II.2.2.2.2. Stabilité
Il s’agit de montrer que les solutions, témoins et essais, ne se dégradent pas pendant la
durée des analyses. Donc si les résultats obtenus sont non conformes, cela permettra d’éliminer
l’hypothèse d’une attente trop importante avant de l’analyser[39]..
Ce paramètre n’est pas obligatoire pour valider une méthode analytique cependant ils
apportent desinformations importantes et utiles.

14
Chapitre III :
Technique utilisée pour le
dosage
Chapitre III : Techniques utilisées pour le dosage

Il existe plusieurs techniques pour le dosage et le contrôle de qualité d’un principe actif
dans la matière première et le produit fini. Les plus populaires sont la chromatographie en
phase liquide à haute performance, la chromatographie gazeuse et la spectrophotométrie
d’absorption moléculaire.

Dans notre cas, nous avons choisi la spectrométrie d’absorption moléculaire comme
méthode pour effectuer le dosage.

III .1 Spectrophotométrie d’absorption moléculaire UV-visible

III.1.1. Définition
La spéctro-photométrie est une méthode analytique quantitative et qualitative qui consiste
à mesurer l’absorbance ou la densité optique d’une substance chimique donnée, généralement en
solution. Plus l’échantillon est concentré plus il absorbe la lumière dans les limites de
proportionnalité énoncées par la loi de Bee- Lambert.
La densité optique des échantillons est déterminée par un spectrophotomètre préalablement
étalonné sur la longueur d’onde d’absorption de la substance à étudier.

La spectroscopie d’absorption UV-visible est une méthode couramment utilisée dans les
laboratoires. elle est basée sur la capacité des molécules à absorber la lumière avec une
longueur d’onde prédéterminée [40]. (Le domaine de longueur d’onde de l’UV se situe entre 10
nm à 400 nm, celui du visible se situe entre 400 nm à 800 nm (figure 3).

Figure 3: Spectre électromagnétique de la lumière et domaine UV-visible[41].


15
Chapitre III : Techniques utilisées pour le dosage

En spectrophotométrie d’absorption moléculaire, on sélectionne des photons de fréquence


υ0 absorbables par la molécule à étudier. Ainsi, lorsqu’un faisceau d’intensité I 0 traverse une
solution de molécule absorbante, le faisceau transmis présente une intensité I inférieure à I 0[42].

Figure 4: Principe de la spectrophotométrie d’absorption moléculaire[42].

Les applications analytiques de la spectrophotométrie d’absorption moléculaire UV-visible


concernant les molécules en solution font appel à la loi de Beer-Lambert qui établit la relation
existante entre intensité transmise I et intensité incidente I0 quelle que soit Leur nature
quantitative ou (et) qualitative [39]. Il a été démontré que :

I=I0e-kcl
Où:

I: intensité transmise

K : constante de proportionnalité

I0 : intensité incidente

C : constante de la solution en soluté absorbable

L : épaisseur de la solution traversée par les flux liminaux.

Le phénomène d’absorption ne peut être évalué que par le rapport entre intensité incidente
I0 et intensité transmise I du faisceau transmis dans la même direction. L’absorbance (A) ou
densité optique se définit par :

A= log10 (I0/I) = ε C L

16
Chapitre III : Techniques utilisées pour le dosage

Où ε est le coefficient d’extinction de la molécule, qui s’exprime de façon différente selon les
unités choisies pour exprimer la concentration [42].

III .1.2 Appareillage:


Un spectrophotomètre est composé des différents éléments essentiels :

 Une source lumineuse génératrice d’une large bande de radiation) ;


 Un porte échantillon (ou porte cuve) ;
 Une unité de dispersion (monochromateur ou polychromateur) ;
 Un détecteur (mesure de l’intensité de la radiation) ;
 Divers composants optiques (lentilles, miroirs, filtres etc.).

III.1.3.Aspect quantitative
La loi de Beer-Lambert se prête à l’analyse quantitative dans la mesure où le signal
mesuré l’absorbance (A) est proportionnel à la concentration en soluté absorbant de la
solution.La validité de la loi de Beer Lambert n’est vraie que dans certaines conditions :

 L’absorbance (A) est proportionnel à la concentration en soluté absorbant de la solution.


 Une concentration plutôtfaible
 Absence de fluorescence et diffusion négligeables (hétérogénéité)
 Une lumière monochromatique
 La substance ne doit pas donner lieu à des réactions chimiques sous l’effet du
rayonnement.
 La substance ne doit pas donner lieu à des associations variables avec le solvant.

Par ailleurs, lorsque plusieurs substances absorbantes sont présentes en solution, on


observe une additivité des phénomènes [43].

III.1.4. Aspect qualitative

III.1.4.1. Types de transitions électroniques


Les transitions électroniques correspondent au passage des électrons des orbitales
moléculaires liantes et non liantes remplies, vers des orbitales moléculaires anti-liantes non
remplies. La longueur d’onde d’absorption dépend des énergies des orbitales mises en jeu.
L’absorption d’un photon dans le domaine UV-visible peut souvent être attribuée à des
électrons appartenant à de petits groupes d’atomes appelés chromophores (C=C, C=O, C=N,
C=C, C=N etc.).
17
Chapitre III : Techniques utilisées pour le dosage

a. Transition σ → σ*
La grande stabilité des liaisons σ des composés organiques fait que la transition d’un Electron
d’une OM liante σ vers une OM anti liante σ* demande beaucoup d’énergie. La bande
D’absorption correspondante est intense et située dans l’UV-lointain, vers 130 nm.

b. Transition n → π*
Cette transition résulte du passage d’un électron d’une OM non-liante n à une OM anti-Liante
π*. Ce type de transition a lieu dans le cas des molécules comportant un hétéroatome porteur
de doublets électroniques libres (N, O, S, F, Cl, Br, I) appartenant à un système insaturé.. La
plus connue est celle qui correspond à la bande carbonyle située entre 270 et 280 nm. Le
coefficient d'absorptionmolaireestfaible.

c. Transition n → σ*
Le transfert d’un électron du doublet n d’un hétéroatome (O, N, S, Cl etc.)à un niveau σ* est
observé pour les alcools, les éthers, les amines ainsi que pour les dérivés halogéné Cette
Transition donne une bande d’intensité moyenne qui se situe à l’extrême limite du proche UV.

d. Transition π →π*
La transition électronique dans les composés possédant une double liaison isolée conduit à une
forte bande d’absorption vers 165-200 nm. Le diagramme de la figure montre les différents
types des transitions électroniques relatives aux orbitales moléculaires de type σ, π et n :

Figure 5 : Les différents types de transitions électroniques[44].

18
Chapitre III : Techniques utilisées pour le dosage

III.1.4.2. Effets de l’environnement sur les transitions électroniques

La position et l’intensité des bandes en spectroscopie UV-visible dépendent du milieu


Auquel se trouve la molécule étudiée. On distingue quatre effets de l’environnement sur les
Transitions électroniques.

 Effet bathochrome : déplacement des bandes d’absorption vers les grandes longueurs
d’onde.
 Effet hypsochrome : déplacement des bandes d’absorption vers les courtes longueurs
d’onde.
 Effet hyperchrome : augmentation de l’intensité d’absorption.
 Effet hypochrome : diminution de l’intensité d’absorption [44].
Ces effets sont illustrés sur la figure 6.

Figure 6 : Effets de l’environnement sur les transitions électroniques[41]

III.1.4.3. Intérêt analytique des spectres d’absorption UV-visible


Le spectre d’absorption UV-visible permet de caractériser une molécule. Il est, par
conséquent, un des critères d’identification de la molécule. Toutefois, l’absorption dans l’UV-
visible permet plutôt de caractériser des groupements fonctionnels, et non une molécule dans
son ensemble. Ainsi, la spectrophotométrie d’absorption moléculaire UV-visible ne permet pas
d’identifier de façon absolue une molécule, et les spectres des molécules d’une même famille
chimique sont très proches donc difficiles à différencier[43].

19
Chapitre IV: Matériels et
méthodes
Chapitra IV: Matériels et méthodes

Notre travail porte sur le dosage de deux produits médicamenteux, le Phloroglucinol et le


Kétoprofène, en suivant les étapes de la monographie de contrôle physico-chimique de la matière
première (MP) et le dosage de ces substances dans les produits finis.

IV. 1. Phloroglucinol

IV.1.1. Partie A: Identification, recherche des impuretés et dosage du phloroglucinol dans


la matière première selon les normes de la pharmacopée

IV.1.1.1. Matériel et produits chimiques


a) Matériels utilisés

 Appareil spectrophotomètre UV visible


 PH mètre
 bain à ultrason
 Balance
 Fusiomètre
 Polarimètre
 Cellule en quartz
 L’étuve de marque memert
 Banc kofler
b) Solvants et produits chimiques :

 Phloroglucinol
 Phloroglucinol 80mg (générique)
 Placebo (Lactose monohydraté,cellulose
microcristaline,crospovidone,povidone,Magnésium stéarate,Aspartam)
 Kétoprofène
 Ethanol
 Méthanol
 L’hydroxyde de sodium
 Ammoniac
 Phénolphtaléine
 L’acide sulfurique
 L’acide acétique glacial
 Hydroxyde d’ammonium

20
Chapitra IV: Matériels et méthodes

 L’oxyde de magnésium

La monographie utilisée pour cette analyse est tirée de la Pharmacopée Européenne 6ème Edition
(2008). Elle préconise trois étapes :

IV.1.1.2. Identification
Le test d’identification vérifie l’identité du matériel inscrit sur l’étiquette selon les
monographies trois tests sont suffisant pour identifier notre produit.

IV.1.1.2. 1. Point de fusion


Le point de fusion est déterminé par le banc kofler bien chauffer et étalonné afin de
déterminée lepoint de fusion de la substance puis de vérifier sa valeur exacte à l’aide de
fusiomètre.

Selon la norme de la Ph. EUR la MP du phloroglucinol est considérée conforme si le


point de fusion est compris entre 218° C et 222° C.

IV.1.1.2. 2. Spectroscopie d’absorption UV


Dans une fiole de 100ml, nous avons dissout 2g de phloroglucinol dans le méthanol puis
on complète jusqu’au trait de jauge avec le même solvant, 1ml de la solution mère standard à été
pipeté dans une fiole jaugée de 100ml et on complète avec du méthanol.
L’absorbance de la solution résultante à été balayée dans la région de longueur d’onde entre [200
et 400] nm contre le blanc.

IV.1.1.3. Essai
Compte tenu de nos moyens, les essais ont porté seulement sur des essais limites.

IV.1.1.3. 1. Perte à la dessiccation


La dessiccation du phloroglucinolà été réalisée dans l’étuve à 105°C pendant 1 heure
sur 1g de matière première. Les pertes par dessiccation ne doivent pas dépasser 1% des pertes
totales.

IV.1.1.3. 2. Métaux lourds


 Solution à examiner
Dans un creuset de platine, nous avons broyé une prise d’essai égale à 1,0 g de
phloroglucinol et 0,5 g d’oxyde de magnésium. La calcination est réalisée au rouge sombre
jusqu’à obtention d’une masse blanche à blanche grise homogène.

21
Chapitra IV: Matériels et méthodes

Cette masse est chauffée à 800 °C pendant 1 h environ. Le résidu obtenu est reconstitué avec 5
ml d’un mélange à volumes égaux d’acide chlorhydrique (5,5 M) et d’eau où 0,1 ml de solution
de phénolphtaléine est introduit. On ajoute de l’ammoniac concentrée jusqu’à coloration rose.
Après refroidissement, nous avons ajouté de l’acide acétique glacial jusqu’à décoloration, puis
0,5 ml en excès et complété à 20 ml avec de l’eau pure. A 12 ml de la solution obtenue, nous
avons ajouté 2 ml de solution tampon à pH 3,5 et 1,2 ml de réactif au thio-acétamide et on
mélange immédiatement.

 Solution témoin

En parallèle, nous avons préparé le témoin en ajoutant à 0,5 g d’oxyde de magnésium 2 ml de


solution à 10 ppm de plomb. L’ensemble est séché à l’étuve à 100-105 °C. Dans les mêmes
conditions que celles décrites pour l’essai, nous avons procédé à la calcination, à la reprise
chlorhydrique, à l’addition d’ammoniac, puis à celle d’acide acétique jusqu’à l’addition de
réactif au thio-acétamide.

IV.1.1.3.3. Cendres sulfuriques


Un creuset de platine a été préparé pour cette étude, chauffé au rouge pendant 30 min et
pesé après refroidissement dans un dessiccateur. Dans ce dernier, nous avons introduit 1,0 g de
la substance à examiner et 2 ml d’acide sulfurique. Le mélange est chauffé prudemment sur une
flamme nue jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de dégagement de fumées blanches. La calcination est
réalisée à 600 °C environ jusqu’à disparition des particules noires.

Après refroidissement, on pèse à nouveau le creuset et on calcule le pourcentage de


résidu. Si la quantité du résidu ainsi obtenue dépasse la limite indiquée, on ajoute quelques
gouttes d’acide sulfurique, puis le chauffage et l’incinération sont réalisés comme
précédemment pendant une période de 30 min jusqu’à ce que le pourcentage de résidu soit
conforme à la limite prescrite.

IV.1.1.4. Dosage
Nous avons dissout 0,5 g de phloroglucinol dans 50 ml d’eau distillée. Le point de fin de
titrage est déterminé par potentiomètre en utilisant une solution d’hydroxyde de sodium 1 M en
présence de 1ml de la solution de phénolphtaléine.

22
Chapitra IV: Matériels et méthodes

IV.1.2. Partie B : Dosage de Phloroglucinol dans le comprimé

IV.1.2.1. Mise au point de la méthode et optimisation des conditions


Le but est de fixer les meilleures conditions opératoires qui permettent le dosage du
phloroglucinol dans le comprimé. Plusieurs diluants ont été testés dans le but d’optimiser les
meilleures conditions pour le dosage du phloglucinol dans le comprimé.Les diluants utilisés sont:
 Méthanol MeOH
 Ammoniac
 Acétone
 Tampon phosphate KH2PO4 (50 mM) pH 6.8/MeOH (v/v) (50/50)
 (méthanol / eau) (50/50)
Les spectres sont enregistrés avec un spectrophotomètre de type UV-1800 dans le
domaine UV-visible allant de 200 à 400 nm et on utilise des cuves en quartz de trajet optique
1cm.

IV.1.2.2. Protocole de validation de la méthode de dosage du phloroglucinol dans le


comprimé
La validation de la méthode de dosage dephloroglucinol dosé à 80 mg par
spectrophotométrie d’absorption dans l’ultraviolet est fondée en suivant les instructions de
l’ICH, pour prouver que le protocole est suffisamment exacte et fiable pour avoir confiance dans
les résultats fournis et ceci pour un usage bien déterminé.
La validation repose sur un ensemble de critère qui nécessite l’utilisation d’un outil
statistique. Donc il faut vérifier la linéarité, la spécificité, l’exactitude et la précision de la
méthode.

IV.1.2.2. 1. La spécificité (1)


Pour tester la spécificité d’une méthode d’analyse, on doit en premier lieu, préparer une
solution placebo (Lactose monohydraté,cellulose
microcristaline,crospovidone,povidone,Magnésium stéarate,Aspartam) à l’exception du principe
actif (phloroglucinol).Nous avons tracé la courbe d’absorption dans le domaine UV allant de 200
à 400 nm et la courbe du placebo à 265 nm.

IV.1.2.2.2. La linéarité
23
Chapitra IV: Matériels et méthodes

L’étude de la linéarité repose sur le principe actif seul (le phloroglucinol). L’intervalle de
concentration à valider est couvert par une série de sept concentrations, régulièrement espacées
:25, 50, 75, 100, 125, 150 et 175 % de la concentration théorique de Phloroglucinol.Ces
solutions sont indépendantes et sont réalisées à partir de pesées différentes, comme indique le
tableau 3.
Tableau 3: Préparation des solutions pour la linéarité.

N° de la solutions S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
PA en % 25 50 75 100 125 150 175
Poids de PA en mg 20 40 60 80 100 120 140
Diluant
tampon(méthanol/eau) 100 100 100 100 100 100 100
Dilution (ml) 7 ml de SM dans 50ml de diluant

PA en (µg/ml) 28 56 84 112 140 168 196

IV.1.2.2.3. La spécificité (2)


L’étude de la spécificité est faite simultanément sur la forme pharmaceutique reconstituée
c'est-à-dire des solutions surchargées en excipients, sauf la substance à analyser qui sera ajoutée
en quantité variable (28-196 μg/ml). Ce paramètre permet ainsi d’effectuer une comparaison
directe avec la linéarité obtenue précédemment.
Le protocole suivi lors de la préparation de ces solutions est décrit dans le tableau 4.

Tableau 4: Préparation des solutions pour la spécificité.

N° de la solution S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
PA en% 25 50 75 100 125 150 175
Poids de PA (mg) 20 40 60 80 100 120 140
Excipient (mg) 209.7 209.7 209.7 209.7 209.7 209.7 209.7
Diluant tampon 100 100 100 100 100 100 100
(méthanol /eau)
Dilution (ml) 7 ml de SM dans 50 ml de diluant

PA en (µg/ml) 28 56 84 112 140 168 196

Les solutions précédemment préparées sont filtrés. L’absorbance de chaque solution est
mesurée trois fois à l’aide d’un spectrophotomètre UV.

24
Chapitra IV: Matériels et méthodes

IV.1.2.2.4. Fidélité
Nous avons effectué plusieurs tests pour le même échantillon. Nous avons préparé deux
séries de quatre mesures par deux manipulateurs sur deux jours différents. Les solutions de la
fidélité sont préparées à partir du produit fini à 100% en PA. Après le broyage de 20 comprimés
de Phloroglucinol MM, nous avons transféré l’équivalent d’un seul comprimé dans une fiole de
100 ml et compléter avec le diluant par le trait de jaugé. Après, nous avons transféré 7ml de
cette solution dans une fiole de 50 ml.
Les solutions sont filtrées avant la mesure de son absorbance.

IV.1.2.2.5. Exactitude
Pour l’évaluation de l’exactitude de la méthode de dosage de phloroglucinol, nous avons préparé
dans le meme jour, trois concentrations de 56, 84, et 112 µg/ml. Ces trois concentrations
représentent les pourcentages 50, 75 et 100% dans la solution de phloroglucinol préparée.

IV.1.2.2.6. Robustesse
La robustesse de la méthode est testée après la modification l'effet du pH ainsi que l'effet
du changement de longueur d'onde l’absorbance du principe actif comme suit :
 La variation de PH : 5.6; 5 .8 et 6.0
 La variation de la longueur d’onde (): 263 ; 265 et267nm.

IV.1.2.2.7. Stabilité
La solution à 100 % utilisée dans la linéarité est divisée en deux, la première moitié a été
maintenue à 4°C, la seconde à température ambiante. L’absorbance de chaque solution a été
effectué à des temps précis.

IV.2. Kétoprofène

IV.2.1. Partie A :Identification


25
Chapitra IV: Matériels et méthodes

Le test d’identification permet de vérifier l’identité de la substance indiquée sur


l’étiquette, conformément aux monographies. D’après la monographie du Kétoprofène, trois
testes sont suffisants pour identifier notre substance.

IV.2.1. 1. Pouvoir rotatoire


Dans une fiole de 25 ml, nous avons dissout 0.5 g de kétoprofène dans 25 ml de
méthanol. La lecture est effectuée à l’aide d’un polarimètre étalonné avec de méthanol pur.

IV.2.1. 2. Le point de fusion


Le point de fusion du kétoprofène est mesuré à l’aide de fusiomètre.Selon la norme de la Ph.
EUR la MP du kétoprofène est considérée conforme si le point de fusion est compris entre 94° C
et 97° C.

IV.2.1. 3. Spectroscopie d’absorption


Dans une fiole de 100ml nous avons dissolvons 50 mg de kétoprofène dans le méthanol
puis on complète jusqu’au trait de jauge avec le même solvant.
Un volume de 1ml de la solution mère standard a été pipeté dans une fiole jaugée de 50 ml et le
volume à été complété avec du méthanol l’absorbance de la solution résultante à été mésurée
dans la région de longueur d’onde entre 200 et 400 nm contre le blanc.

IV.2.1. 4. Essai
A cette étape d’analyse nous avons réalisé deux tests : la perte à la dessiccation, métaux
lourds, cendre sulfurique et le dosage.

IV.2.1.4. 1. Perte à la dessiccation


La dessiccation du kétoprofèneà été réalisée dans l’étuve à 60°C sous une pression ne
dépassant pas 670 Pa pendant 1 heure sur 1 g de matière première. Les pertes par dessiccation ne
doivent pas dépasser 0.5% des pertes totales.

IV.2.1.4. 2. Métaux lourds


 Solution à examiner

26
Chapitra IV: Matériels et méthodes

Dans un creuset de platine, nous avons broyé une prise d’essai égale à 2 g de kétoprofène et 0,5 g
d’oxyde de magnésium. La calcination est réalisée au rouge sombre jusqu’à obtention d’une
masse blanche à blanche grise homogène.
Cette masse est chauffée à 800 °C pendant 1 h environ. Le résidu obtenu est reconstitué avec
5 ml d’un mélange à volumes égaux d’acide chlorhydrique (5,5 M) et d’eau où 0,1 ml de
solution de phénolphtaléine est introduit. On ajoute de l’ammoniac concentrée jusqu’à coloration
rose. Après refroidissement, nous avons ajouté de l’acide acétique glacial jusqu’à décoloration,
puis 0,5 ml en excès et complété à 20 ml avec de l’eau pure. A 12 ml de la solution obtenue,
nous avons ajouté 2 ml de solution tampon à pH 3,5 et 1,2 ml de réactif au thio-acétamide et on
mélange immédiatement.
 Solution témoin
En parallèle, nous avons préparé le témoin en ajoutant à 0,5 g d’oxyde de magnésium 2 ml de
solution à 10 ppm de plomb. L’ensemble est séché à l’étuve à 100-105 °C. Dans les mêmes
conditions que celles décrites pour l’essai, nous avons procédé à la calcination, à la reprise
chlorhydrique, à l’addition d’ammoniac, puis à celle d’acide acétique jusqu’à l’addition de
réactif au thio-acétamide.

IV.2.1.4. 3. Cendres sulfuriques


Un creuset de platine a été préparé pour cette étude, chauffé au rouge pendant 30 min et pesé
après refroidissement dans un dessiccateur. Dans ce dernier, nous avons introduit 1,0 g de la
substance à examiner et 2 ml d’acide sulfurique. Le mélange est chauffé prudemment sur une
flamme nue jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de dégagement de fumées blanches. La calcination est
réalisée à 600 °C environ jusqu’à disparition des particules noires.
Après refroidissement, on pèse à nouveau le creuset et on calcule le pourcentage de résidu. Si la
quantité du résidu ainsi obtenue dépasse la limite indiquée, on ajoute quelques gouttes d’acide
sulfurique, puis le chauffage et l’incinération sont réalisés comme précédemment pendant une
période de 30 min jusqu’à ce que le pourcentage de résidu soit conforme à la limite prescrite

IV.2.1.5. Dosage
Nous avons dissout 0,2 g de kétoprofène dans25 ml de méthanol et nous ajoutons 25 ml
d’eau distillée. Le point d’équivalent est déterminé par potentiomètre en utilisant une solution
d’hydroxyde de sodium 0.1 M en présence de 1ml de la solution de phénolphtaléine.

IV.2.2. Partie A :Dosage de kétoprofène dans le comprimé

27
Chapitra IV: Matériels et méthodes

IV.2.2.1. Mise au point de la méthode et optimisation des conditions


Le but est de fixer les meilleures conditions opératoires qui permettent le dosage du
kétoprofènedans le comprimé. Plusieurs diluants ont été testé dans le but d’optimiser les
meilleurs conditions pour le dosage dukétoprofène dans le comprimé ; ils sont composés
essentiellement de :
 Méthanol (MeOH)
 Ammoniac
 Acétone
 Tampon phosphate KH2PO4 (50mM) pH 6.8/MeOH (v/v)(50/50)
 Diluant (méthanol/eau) (50/50)
Les spectres sont enregistré avec un spectrophotomètre de type UV-1800, dans le
domaine UV-visible allant de 200 à 400 nm et on utilise des cuves en quartz de trajet optique
1cm.

IV.2.2.2. Protocole de validation de la méthode de dosage dukétoprofène dans le comprimé


La validation consiste à vérifier leurs critères qui sont : la linéarité, la fidélité,
l’exactitude, la robustesse et la stabilité.

IV.2.2.2.1. La linéarité
Nous avons suivi le même protocole que pour le phloroglucinol seul, en tenant compte la
quantité de la substance active (kétoprofène) présente dans le médicament utilisé (Evofenid® 100
mg).
La méthode et les concentrations utilisées sont indiquées dans le tableau 5 ;
Tableau 5: Préparation des solutions pour la linéarité (Kétoprofène).

N° de la solution S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7
PA en % 25 50 75 100 125 150 175
Poids de PA en mg 25 50 75 100 125 150 175

Méthanol (ml) 100 100 100 100 100 100 100

Dilution en ml 1 ml de SM dans 100ml de méthanol

PA en (µg /ml) 2.5 5 7.5 10 12.5 15 17.5

IV.2.2.2. 1. La fidélité
28
Chapitra IV: Matériels et méthodes

Nous avons effectué deux séries de quatre mesures par deux manipulateurs sur deux jours
différents. Les solutions de la fidélité sont préparées à partir du produit fini à 100% en PA. Après
le broyage de 20 comprimés de Evofenid®, nous avons transféré l’équivalent d’un seul
comprimé dans une fiole de 100 ml et compléter avec le même solvant (méthanol). Nous avons
transféré 1ml de cette solution dans une fiole de 100 ml. Les solutions sont filtrées avant la
mesure de son absorbance

IV.2.2.2.2. L’exactitude
La même procédure pour le kétoprofène a été effectuée, nous avons préparé dans la
même heure, trois concentrations de 5, 7,5, 10 µg /ml. Ces trois concentrations représentent les
pourcentages 50, 75, et 100% dans la solution de kétoprofène préparé.

IV.2.2.2. 3. La robustesse
Dans ce critère, nous avons changé le PH et la longueur d’onde comme suivant :
 La variation de PH : 6.0 ; 6.2 et 6.4
 La variation de la longueur d’onde : 258 ; 260 et 262nm.

IV.2.2.2. 4. La stabilité
Nous avons étudié l’effet de la température sur la SA.

29
Chapitre V :
Résultats et discussion
Chapitra V: Résultats et discussion

V.1. Phloroglucinol

V.1.1. Partie A :Identification, recherche des impuretés et dosage du phloroglucinol dans la


matière première selon les normes de la pharmacopée.

V.1.1.1. Identification

V.1.1.1.1. Point de fusion


Le point de fusion du phloroglucinol : La température à laquelle cette substance passe du
solide au liquide est 220° C, notre résultat est conforme aux normes de la pharmacopée EUR
.6éme édition (218° C et 222°C).

V.1.1.1.2. Spectroscopie d’absorption UV


Le spectre UV obtenus entre 200 et 400 nm d’une solution de phloroglucinol à 20 µg/ml
dans du méthanol est présenté dans la figure 6. On peut constater la présence de plusieurs pics
d’absorption dont les plus importants sont à. à 230 nm, 245 nm et 254 nm. Les deux autres pics
sont moins importants à 263 nm et à276nm, ce qui correspond aux données existantes la
monographie de la Ph. Eu

4 ,0 2 3 0 245 254
263
3 ,5
276
Absorbance

3 ,0

2 ,5

2 ,0

1 ,5

1 ,0

0 ,5

0 ,0
200 250 300 350 400

Longueur d'onde (nm)


Figure 7: Spectre d’absorbance UV du PLR

V.1.1.2. Essai
Perte de dessiccation
Le taux de la perte à la dessiccation est 0.9%, le résultat de ce paramètre est appartenu à
l’intervalle de confiance 1 pour cent. Dont notre substance est conforme par rapport á les normes
de la pharmacopée européenne 6éme édition.

31
Chapitra V: Résultats et discussion

V.1.1.3. Dosage
La méthode du dosage potentiométriquepeut être utilisée pour de déterminer la teneur de la
matière première en principe actif. Il s’agit ici d’un titrage acido-basique, le point d’équivalent a
été déterminé en utilisant la méthode graphique. Le volume à l’équivalence Veq est obtenu
suivant la dérivation de la courbe de titrage présenté dans la figure8.

0,12

550

0,08
500

dV/dPH
Potentiométrie mV

450

400 0,04

350

300
0,00
0 5000 10000 15000
250
Volume u/ml
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000

Volume (ul)

Figure 8 : Courbes typiques de titrage acido-basique de phloroglucinol.

D’après la monographie de la Ph. Eur : 1 ml d’hydroxyde de sodium 1 M correspond à


63,05 mg de C6H6O3.
Le volume trouvé est : Veq = 8 ml
La prise d’essai corrigé : 504.64 mg.
Après le calcul, la teneur de la matière première en phloroglucinol est 100,9 % le résultat
obtenu concernant le calcul de dosage du phloroglucinol est de 100.9%, cette valeur entre dans la
pharmacopée européenne [99-101%], donc le résultat est considéré conforme.
Récapitulation des paramètres physico-chimiques de la matière première
Les résultats du contrôle physico-chimique du phloroglucinol comme matière première,
sont conformes aux normes définies par la Pharmacopée Européenne. Les résultats obtenus pour
différents tests de la pharmacopée réalisés sur la matière première du phloroglucinol sont
regroupés dans le tableau 6.

Tableau 6. Résultats du contrôle physico-chimique de la MP du phloroglucinol.

32
Chapitra V: Résultats et discussion

Valeur
Test Norme Résultats
trouvée
Point de fusion 220°C 218°C à 222°C Conforme

Spectroscopie 230nm-350 nm Au maximum Conforme


Identification
d’absorption UV 265nm
Métaux lourds ppm 20 > Au maximum Conforme
Cendres sulfurique 0.07% Au maximum Conforme
0.1%
Essai 0.9% Au maximum Conforme
perte à la
dessiccation 1%

Dosage acido- 100.9% 99 à 101% conforme


Dosage
basique

V.1.2. Partie B: Dosage du phloroglucinol dans le comprimé.

V.1.2.1. Mise au point de la méthode et optimisation des conditions.


Les spectres d’absorbance du phloroglucinol obtenus entre 200 et 400 nm dans différents
diluant montrent la présence de plusieurs pics d’absorption dont les plus importants sont à 230 nm,
245 nm et 254 nm avec le mélange

D’après le spectre UV de phloroglucinol (figure 9), tous les diluants ont trois pics
d’absorbance.

Pour cela nous avons choisi le plus important pic pour les trois diluant et détermine les
absorbances correspondantes.

La longueur d’onde d’absorbance maximale choisie est de 254 nm.

33
Chapitra V: Résultats et discussion

4,0

3,5

3,0

2,5
Absorbance diluant
2,0 tompo
acétone
1,5 ammoniac
méthanol
1,0

0,5

0,0

-0,5
200 250 300 350 400
longeur d'onde

Figure 9. Spectre d’absorbance du PLR dans différents diluants.

La figure 9 montre que chacune de spectre du phloroglucinol avec le méthanol, le diluant


(eau /méthanol) et le tampon phosphate sont compatible (presque identique).

Comme solvant de dilution, nous avons choisi le diluant (méthanol/eau).

V.1.2.2. Validation d’une méthode d’analyse

V.1.2.2.1. La spécificité (1)


La spécificité de la méthode est confirmée par l’absence de pic d’absorption maximale
dans la gamme de longueur d’onde choisie 254 nm dans la courbe de placebo.
Le spectre placebo et principe actif obtenue sont présentées ci-dessous. à travers des spectres
obtenus dans la figure ci-dessus, il n’y a pas de pic d’absorption maximale donc le spectre
placebo, se qui indique qu’il n’y pas d’interférence entre le principe actif et les autres
composants du médicaments, la méthode est donc spécifique.

34
Chapitra V: Résultats et discussion

4,0 Phloroglucinol
Placebo
3,5

3,0

2,5
Absorbance

2,0

1,5

1,0

0,5

0,0

-0 ,5
200 250 300 350 400
Longueur d'onde ( nm )

Figure 10. Spectre obtenus avec le placebo et le phloroglucinol.

V.1.2.2.2. La linéarité
La droite de régression exprimant les absorbances de phloroglucinol en fonction de la
concentration du PA (figure 11) est établie sur sept points de gamme (chaque point de la gamme
est une moyenne issue d’une série de trois valeurs).

0,50 Linéarité
0,45
R2=0,99962
Y=0,00226X+0,07857
0,40
Absorbance

0,35

0,30

0,25

0,20

0,15

0,10
50 100 150

concentration de phloroglucinol en %

Figure 11. courbe d’étalonnage pour le dosage de phloroglucinol par spectrophotométrie.

a) Détermination de la droite de régression et calcul de ses paramètres


La première étape consiste à déterminer, en utilisant la méthode des moindres carrés, la droite
de régression ajustée au plus près des mesures effectuées. Celle-ci aura pour fonction :

35
Chapitra V: Résultats et discussion

y = ax + b
Pour vérifier la linéarité de la méthode, le coefficient de corrélation, la pente moyenne et
l’ordonnée à l’origine ont été déterminés pour les essais intra-journaliers pour le Phloroglucinol. Les
résultats sont regroupés dans le tableau 7.
Tableau 7. Paramètres de la courbe d’étalonnage.

Domaine de linéarité (µg/ml) 28-196

La pente 0.00226

Ordonnée à l’origine 0.07857 0.00311

Coefficient de corrélation 0.99962

Le coefficient de corrélation obtenu est égal à 0,99962 soit prés de 1.ce qui indique
une excellente linéarité dans la gamme de concentration choisie.

V.1.2.2.3. Spécificité (02)


En ce qui concerne la quantification, la spécificité de la méthode consiste à s'assurer que la
molécule présente des caractéristiques identiques qu'elle soit seule ou en présence d'autres analyses.
Elle est estimée lors de la comparaison des droites obtenues avec la matrice reconstituée et celles
obtenues pour le produit seul.

0,50
Linéarité
0,45 R2=0,99962
y=0,00226X+0,07857
0,40
Absorbance

0,35

0,30

0,25
spécificité
0,20 R2=0,99922
Y=0,0026X+0,174
0,15

0,10

50 100 150

concentration de phloroglucinol en %

Figure 12. Spécificité de la méthode de dosage de PLR.

36
Chapitra V: Résultats et discussion

D’après la figure 11, nous remarquons que les deux droites sont presque superposables ce qui
veut dire qu’il n’y a pas d’interférence d’excipients (R 2 = 0,9992). La méthode utilisée est bien
spécifique.

V.1.2.2.4. La fidélité
La fidélité fournit une indication sur les erreurs dues au hasard. Elle a été estimée en calculant la
répétabilité et la fidélité intermédiaire à chaque niveau de concentration utilisé en validation.
 La répétabilité étudie les variations très faibles entre les mesures
d’un même échantillon durant un intervalle du temps très court,
par exemple une journée.
 La fidélité intermédiaire représente les variations obtenues
lorsque les analyses sont faites sur des jours différents mais dans
un même laboratoire.
Les résultants de fidélité sont utilisés pour calculer :
 La moyenne (X)
 La déviation standard (SD)
La déviation standard relative (RSD) Selon la formule suivante :

RSD % = (SD /X) 100


Les résultats de fidélité sont présentés dans le tableau 8.

Tableau 8. Résultats d’étude de la fidélité de phloroglucinol dans le comprimé.

Yi SD RSD
Jour 1 Man 1 59.5 59.3 59.0 59.4 0.187 0.32
Jour 1 Man 2 58.8 59.2 59.0 59.1 0.14 0.24
Jour 2 Man1 59.6 59.3 60.1 59.7 0.29 0.48
Jour 2 Man2 59.1 59.3 59.8 59.9 0.33 0.55

Les RSD intra et inter jour sont inférieurs à 2 %. Donc la méthode est bien fidéle.

V.1.2.2.5. L’exactitude :

Dans ce critère, nous avons calculé à chaque concentration de l’erreur relative (ER%) et le
taux de recouvrement (TR%) comme suite :

ER%= [(Cexp– Cth)]/Cexp]x100 et TR%= [(Cexp/Cth]x 100


37
Chapitra V: Résultats et discussion

Tableau 9. Résumé des données d’exactitude de phloroglucinol

Cth Cexp ER% TR%


28 28,9 3,1 103,21
56 56,45 0,8 100,8
84 84,33 0,4 100,4
Moyenne 101,47

Les résultats du test de l’exactitude pour le phloroglucinol donne des erreursrelatives


(ER%) inferieure a 5%. Cependant pour ce type de test l’exactitude est vérifiée si la valeur
moyenne des recouvrements et comprise entre 95% et 105%. On constante alors que la méthode
pour le phloroglucinol est exacte.

V.1.2.2.6. La limite de détection (LOD)


La limite de détection est la plus faible concentration du médicament qui peut être
différenciée du bruit de fond mais pas nécessairement quantifiée. Cela se fait en fonction des lectures
tirées de la courbe d'étalonnage. La LOD est calculée à partir de la courbe d'étalonnage comme suit :

LOD = 3,3 σ /S
Où :
σ est l’écart type de l’ordonnée à l’origine et S est la pente de l’étalonnage.
La valeur de la limite de détection est : 4.54 µg/ml.
C’est la plus petite concentration de phloroglucinol détectée.

V.1.2.2.7. La limite de quantification (LOQ)


Pour calculer la limite de quantification celle qui est la plus petite concentration de
substance à analyser avec un niveau satisfaisant de précision et d’exactitude. On a utilisé les
lectures de courbe d’étalonnage, avec la formule suivante :
LOQ = 10 σ /S
Où :
σ : est l’écart type de l’ordonnée à l’origine
S : la pente de l’étalonnage
La valeur de la LOQ est 13.76 µg/ml

38
Chapitra V: Résultats et discussion

V.1.2.2.8. La robustesse
La robustesse d’une procédure analytique est une mesure de sa capacité à ne pas être affectée
par des modifications faibles, délibérées, de facteurs associés à la procédure. Ce caractère permet
d’appliquer la méthode analytique sous différentes conditions (pH, λ etc.) et donne une indication de
la fiabilité de la procédure dans les conditions normales d’application.
a. Variations de PH
Nous avons fixé la valeur du pH à 5.6 5.8 6.0 sans modification des autres paramètres, et
effectué l’analyse. Comme montre le tableau, les coefficients de variation relatifs restent dans les
normes (CV ≤ 2 %).

Tableau 10. Variation de PH de phloroglucinol.

PH=5.6 PH=5.8 PH=6.0

Moyenne 0.762 0.767 0.760

SD 1.6 x10-3 1.5x10-3 2x10-3

CV 0.20 0.15 0.26

b. Variation de longueur d’onde


Après modification de la longueur d’onde à trois valeurs 252 ; 254 et 256 sans modification
des autres paramètres, les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau 10.
Tableau 11. Variation de la longueur d’onde.

λ =252 λ =254 λ =256

Moyenne 0.706 0.754 0.688


SD 4.07x10-3 2.44x10-3 8.1x10-4

CV 0.50 0.32 0.10

Les CV obtenus dans des conditions préalablement spécifiques respectent les critères
requis (< 2%). Cela confirme la robustesse de la méthode.

V.1.2.2.9. La stabilité
Selon le protocole établi dans la partie expérimentale, l’étude de la stabilité des solutions
préparées est résumée dans le tableau 11.
.

39
Chapitra V: Résultats et discussion

Tableau 12. Stabilité des solutions préparées.

temps Absorbance moy Concentration


de Phlor de phlor en%
Température Jour 0 0.308 100

25°C Jour 1 0.312 101.29


Jour 2 0.305 99.02
Jour 3 0.298 96.75

04°C Jour 1 0.307 99.67


Jour 2 0.314 101.94
Jour 3 0.362 117.53

D’après le tableau 11 et selon les normes retenues par l’ICH (2.5%), il apparait que la
solution est stable pendant deux jours à 25 °C et 4 °C.

V.2. Kétoprofène

V.2.1.Partie A:Identification, recherche des impuretés et dosage du Kétoprofène dans la


matière première selon les normes de la pharmacopée.

V.2.1.1. Identification

V.2.1.1.1. Pointdefusion
Lepointdefusiondukétoprofène: Latempératureàlaquellecettesubstancepassedusolide au
liquide est 95° C, notre résultat est conforme aux normes de la pharmacopéeeuropéenne 6éme
édition (94° C et 97 °C).

V.2.1.1.2. Spectroscopied’absorptionUV
A l’aide d’un spectrophotomètre UV-VIS on mesure l’absorbance spécifique de la solution
préparé á la langurd’onde 265nm. Le spectre UV obtenus entre 200 et 400 nm d’une solution
dekétoprofèneà0.5 µg/mldansméthanolestprésentédanslafigure13.
On peut constater la présence de plusieurs pics d’absorption dont les plus importants sont à260
nm.L’autrepicestmoinsimportantà209nm.Cequicorrespondaux données existantes à la
monographie de la Ph. Eu.

40
Chapitra V: Résultats et discussion

209
0,8

260
0,6

Absorbance
0,4

0,2

0,0

200 250 300 350 400

Longueur d'onde(nm)

Figure 13. Spectred’absorbanceUVduKTP.

V.2.1.2. Essai
V.2.1.2. 1. Perteàladessiccation
Letaux delaperteàladessiccationest0.4%,lerésultatdeceparamètreestappartienneà
l’intervalle de confiance 0.5%. Donc le test est déclaré conforme selon les normes de la
pharmacopée Européenne.
V.2.1.2.2. Dosage
La méthodedudosagepotentiométriquepeutêtreutiliséepourdedéterminerlateneurdematière
première en principe actif. Il s’agit ici d’un titrage acido-basique, le point d’équivalent a été
déterminé en utilise la méthode graphique. Le volume à l’équivalence V eqest obtenu suivant
facilement la dérivation de la courbe de titrage présenté dans la figure 14.

600 120

500
80
potentiométrie mV

dV/dPH

40
400

0
300

0 4 8 12 16 0 4 8 12 16

volume(ul) Volume ul

Figure14. Courbe de titrage acido-basique de kétoprofène.

41
Chapitra V: Résultats et discussion

D’aprèslamonographiedelaPh.Eur1mld’hydroxydedesodium0,1Mcorrespondà 25.43 mg de
C16H14O3.

Levolumetrouvéest:Veq= 7.88ml et la prise d’essai corrigé : 200.5 mg.

Après le calcul, la teneur de lamatière première en kétoprofène est 100.25% Selonla


Pharmacopée,lamatièrepremièredukétoprofènedoitcontenirauminimum99%etau maximum
100,5 % du principe actif. La valeur trouvée est de (99-100.5%) du principe actif alors le
résultat est conforme.
Récapitulationdesparamètresphysico-chimiquesdelamatièrepremière
Les résultats du contrôle physico-chimique dukétoproféne comme matière première, sont
conformesauxnormesdéfiniesparlaPharmacopéeEuropéenne.Lesrésultatsdesdifférents
testsdelapharmacopéeréaliséesurlamatièrepremièredu kétoproféne sontregroupés dansletableau
12.
Tableau13. Résultatsdu contrôlephysico-chimique delaMPdu KTP.

Test Valeur Norme Résultats


trouvée
Pointdefusion 95°C 94 à 97°C
Conforme
Essai
Spectroscopie 209 nm; λmax= 260 nm
d’absorption UV 260 nm. Conforme
perte à la Au maximum
dessiccation 0.4% 0.5% Conforme
Métauxlourds < 10 ppm Au maximum
Identification
< 10 ppm Conforme
Cendres 0.08% Au maximum
sulfurique 0.1% Conforme
Dosage
Dosage
acido-basique 100.25 99 à 100.5% Conforme

V . 2 . 2 . PartieB:Dosagedu kétoprofénedanslecomprimé.

V.2.2.1. Miseaupointdela méthodeetoptimisationdesconditions.


Les spectres du kétoprofène obtenus entre 200 et 400 nm dans différents diluant montrent
la présence de plusieurs pics d’absorption 209 nm et 260 nm. Seule la solution la solution
d’acétone, ne présente pas de pic d’absorbance caractéristique. Nous avons donc sélectionné le
plus important pic pour les cinq diluant et déterminer les absorbances correspondantes.
La longueur d’onde d’absorption maximale choisie est 260 nm.
42
Chapitra V: Résultats et discussion

éthanol
4
méthanol
acéton
3 ammoniac

Absorbance tompo phosphat


NaOH
2

200 250 300 350 400

concentration de kétoproféne en %

Figure 15. Spectred’absorbanceduKTRdansdifférentsdiluant.

D’après la figure 15 comme solvant de dilution, nous avons choisis le méthanol

V.2.2.2. Validation de la méthode du dosage du kétoprofène dans le comprimé


V.2.2.2.1. Lalinéarité
Nous avons utilisé le même protocole que le phloroglucinol. La droite de régression
exprimant les absorbances de kétoprofène en fonction de la concentration du PA est établie sur sept
points de gamme (chaque point de la gamme est une moyenne issue d’une série de trois valeurs)
(figure 16).

0,75
Linéarité
0,70
R2=0.998
y=0.0018X+0.403
0,65
Absorbance

0,60

0,55

0,50

0,45

50 100 150

concentration de kétoproféne en %

Figure 16. courbed’étalonnagepourledosagedekétoproféneparspectrophotométrie UV.

43
Chapitra V: Résultats et discussion

Lesparamètresdecourbesontprésentsdansletableau13.

Tableau 14. Paramètres de la courbe d’étalonnage de kétoprofène.

Domainedelinéarité(ug/ml) 2.5-17.5
Lapente 0.0018 ± 4.03859 E-5
Ordonnéeàl’origine 0.4015 ± 0.00452
Coefficientdecorrélation 0.9988

Lefacteurdecorrélationobtenuestégalà0.9988. Donc onauneexcellentelinéaritédansla


gamme de concentration choisi.

V.2.2.2.2. Fidélité
Nousavonségalementutilisélamêmeméthodeutiliséequelephloroglucinol. Les résultats
obtenus par les deux manipulateurs et pour des jours différents sont regroupés dans le tableau 14.
RSD%=(SD/X) 100
Tableau 15. Résultats d’étude de la fidélité de kétoprofène.

Yi SD RSD
Jour1 Man1 62.6 62.7 62.7 62.7 5.10-2 0.08
Jour1 Man2 59.9 60.1 60.1 60.1 10-1 0.16
Jour2 Man1 63.0 63.1 63.2 63.2 9.10-2 0.14
Jou2 Man 2 59.8 59.8 59.7 59.9 3.1.10-4 0.05

Les résultatsdeRSDsontinférieursà2%. Donc lesRSDintraetinterjoursontinférieurs à 2%,


donclaméthodeetbienfidéle.

V.2.2.2.3. L’exactitude :
Par la mêmeméthode que le PLR, nous avons calculé à chaque concentration de ER% et
TR%
Taleau16. Résumé des données d’exactitude de kétoprofène

Cth Cexp ER% TR%


5 5,11 2,6 102,2
7,5 7,18 2,5 95,7
10 10,24 2,3 102,4
Moyenne 100,1

44
Chapitra V: Résultats et discussion

D’après le tableau 16, les résultats du testde l’exactitude pour le kétoprofène donne des
(ER%) inferieure à 5% , et le valeur moyenne de recouvrements est comprise entre 95% et
105%. Donc la méthode pour le létoprofène est exacte.

V.2.2.2.4. Lalimitededétection(LOD)
Elle est calculée à l’aide des lectures de la courbe d’étalonnage ou on applique la formule
suivante :
LOD=3.3 σ/S

Lavaleurdelalimitededétectionest 1.7 µg/ml

V.2.2.2.5. Lalimitedequantification(LOQ)
Pourcalculerlalimitedequantification,onautiliséleslecturesdecourbed’étalonnage,avecla
formule suivante :
LOQ=10 σ/S
Lavaleur delaLOQest: 13.6 µg/ml

V.2.2.2.6. Larobustesse
Nousavonschangédeuxconditionsdanscecritère, à savoirlePHetlalongueurd’onde.
a. VariationsdePH

Nous avons fixé la valeur du pH à 6.00 ;6.2et 6.4.

Tableau 17. Variation du pH de kétoprofène.

PH 6.00 6.2 6.4

Moyenne 0.762 0.767 0.761

SD -3 -4 -4
1.5 10 6 10 610

CV% 0.14 -2 -2
7.8 10 7.9 10

b. Variationde la longueurd’onde
Nousavonsfixelalongueurd’ondeauxvaleurssuivants(258 ;260 et262)sans modification des
autres paramètres, les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau 16.

45
Chapitra V: Résultats et discussion

Tableau 18. Variation de la longueur d’onde de kétoprofène.

λ = 258 λ= 260 λ = 262


Moyenne 0.707 0.767 0.751
SD -4 -4 -3
510 8 10 3 10
CV % -2 0.15 0.39
6.5 10

V.2.2.2.7. Lastabilité
L’étude de la stabilité des solutions préparées est résumée dans le tableau 19.

Tableau 19. Stabilité des solutions préparées de KTR

temp Absorbancemoyde Concentrationde


s KTR KPRen%
Température Jour0 0.580 100.0
Jour1 0.590 101.72
25°C Jour2 0.654 112 .75

Jour1 0.586 101.03

4°C Jour2 0.579 99.82

Jour3 0.570 98.27

Jour4 0.561 96.72

Comptetenudelanormeadoptéeparl’ICH,etd’aprèsletableau19, lasolution de kétoprofèneest


stable pendant 1 jour à 25°C et 3 jours à 4°C.

46
Conclusion
Conclusion

Conclusion

Notre étude a permis de démontrer que la spectroscopie ultraviolet-visible était une


technique d’analyse exacte pour identifier et quantifier phloroglucinol et métoprofène dans un
forme pharmaceutique. Dans ce travail, nous rapportons l’apport des techniques d’analyse dans
le dosage de ces deux principes actifs (matière première et le produit fini).

Tout d’abord, nous avons vérifié la qualité des matières premières utilisées. Nous avons
donc, effectués plusieurs tests physico-chimiques dans le but d’identifier et de quantifier les
principes actifs. Le PLR et le KTR utilisés ont été conformes aux normes de la monographie.

Dans le cas du produit fini, le PLR et le KTR ont été quantifiés par spectrophotométrie. La
méthode proposée est basée sur la dissolution du PLR et du KTR dans un mélange méthanol /eau
et le méthanol respectivement

La validation des médicaments par méthode spectrophotmétrique a été utilisée dans ce


travail. Les résultats obtenus montrent une excellente linéarité pour le dosage de ces principes
actifs par spectrophotomètre. Le facteur de corrélation (R 2 =0,99962 ) pour le phloroglucinol et
(R2 =0,99880) pour le kétoprofène sur une gramme de concentration allant de 28-196 µg/mL et
de 2,5-17,5 µg/mLrespectivement

L’étude de spécificité de phloroglucinol montre l’absence de l’interférence entre le


principe actif et le placébo qui met en évidence une spécificité satisfaisant ainsi que l’évaluation
statistique de la méthode proposée à révéler que des valeurs différents paramètres mesurés se
situent dans la limite de validation. Concernant les résultats de fidélité et exactitude sont
conformes aux normes pour le phloroglucinol et le kétoprofène respectivement.

Notre méthode présente une limite de détection de 4.54µg/mL limite de quantification de


13.76 µg/mL pour phloroglucinol et une LOD de1.7µg/mL et une LOQ de 13.6µg/mL pour le
kétoproène.

Les critères facultatifs, la robustesse est étudiée au cœur de petite changement de PH et de


longueur d’onde donne des résultats satisfaisants. Les résultats de l’étude de stabilités réalisées
lors de changement de température garantissent que la substance activephloroglucinol est stable
pendant 2 jours à la température 25°C et pendant aussi 2 jours à la température 4°C et pour le
kétoprofène est stable pendant 1 jour à la température 25°C et pendant 3 jour à la température
4°C.

47
Conclusion

La méthode d’analyse proposée est simple, sensible, précise, spécifique est rapide, pour un
grand nombre d’échantillons peuvent être analysée en peu de temps et nos résultats démontré la
validité de la méthode et son aptitude à être appliquer en routine pour le dosage.

48
Références bibliographiques
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Références bibliographiques

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Résumé
Les antis spasmodiques sont comme leur nom l’indique, des médicaments destinés à traiter les
spasmes, parmi lesquels on trouve le phloroglucinol. Tandis que les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS) sont des médicaments symptomatique, qui n’agissent par sur la cause de
l’inflammation. Ils ont un effet antalgique, antipyrétique et anti-inflammatoire. Parmi lesquels on
trouve le kétoprofène.
De nombreuses techniques analytiques ont été rapportées pour doser le phloroglucinol et
kétoprofène dons la matière première et le produit fini. Différentes analyses de contrôle physico-
chimique des matières premières (principe actif, excipients) ont été réalisés : la solubilité dans
différents échantillons, point de fusion, métaux lourds, perte a la dessiccation, cendres
sulfuriques, dosage. Les résultats obtenus sont conforme avec toutes les décisions de protocole
analytique contenues dans la Pharmacopée Européenne.
La spectrophotométrie UV est la méthode de choix pour doser le phloroglucinol et le
kétoprofène dans les comprimés, nous avons adopté cette méthode et nous vérifions de sa
validité conformément selon l’ICH.
Mots clés : Phloroglucinol, kétoprofène, Validation, spectrophotométrie
‫ملخص‬
.‫ بما في ذلك فلوروجلوسينول‬، ‫ أدوية تهدف إلى عالج التشنجات‬، ‫ كما يوحي اسمها‬، ‫مضادات التشنج هي‬
‫ له تأثيرات مسكنة‬.‫( هي أدوية أعراض ال تعمل على سبب االلتهاب‬AINS) ‫العقاقير غير الستيرويدية المضادة لاللتهابات‬
.‫ من بينها كيتوبروفين‬.‫وخافضة للحرارة ومضادة لاللتهابات‬
‫ تم إجراء‬.‫تم اإلبالغ عن العديد من التقنيات التحليلية لقياس الفلوروجلوسينولوالكيتوبروفين في المواد الخام والمنتج النهائي‬
‫ نقطة‬، ‫ الذوبان في المذيبات المختلفة‬:)‫السواغات‬، ‫تحليالت التحكم الفيزيائية والكيميائية المختلفة للمواد الخام (المكون الفعال‬
‫ النتائج التي تم الحصول عليها متوافقة مع جميع‬.‫ الجرعة‬، ‫ الرماد الكبريتي‬، ‫ الفاقد في التجفيف‬، ‫ المعادن الثقيلة‬، ‫االنصها ر‬
.‫قرارات البروتوكول التحليلي الواردة في دستور األدوية األوروبي‬
‫ وقد‬، ‫قياس الطيف الضوئي باألشعة فوق البنفسجية هو الطريقة المفضلة لقياس الفلوروجلوسينولوالكيتوبروفين في األقراص‬
ICH.‫اعتمدنا هذه الطريقة ونتحقق من صحتها وفقًا لـ‬
.‫ التحقق‬، ‫ قياس الطيف الضوئي لألشعة فوق البنفسجية‬، ‫كيتوبروفين‬، ‫ فلوروجلوسينول‬:‫الكلمات المفتاحية‬
Summary
Antispasmodics are, as their name suggests, drugs intended to treat spasms, including
phloroglucinol.
Nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) are symptomatic medications that do not act on
the cause of the inflammation. It has analgesic, antipyretic and anti-inflammatory effects. Among
which is ketoprofen.
Many analytical techniques have been reported to measure phloroglucinol and ketoprofen in the
raw material and the finished product. Different physico-chemical control analyzes of raw
materials (active ingredient, excipients) were carried out: solubility in different solvents, melting
point, heavy metals, loss on drying, sulfuric ash, dosage. The results obtained are in accordance
with all the analytical protocol decisions contained in the European Pharmacopoeia.
UV spectrophotometry is the method of choice for measuring phloroglucinol and ketoprofen in
tablets. We have adopted this method and are verifying its validity in accordance with the ICH.

Keywords: Phloroglucinol, Ketoprofen, Validation, Spectrophotometry

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