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Escp 2001 E 3

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CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE PARIS

DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT
Direction des Admissions et concours

ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES


E.S.C.P.-E.A.P.
ECOLE SUPERIEURE DE COMMERCE DE LYON
CONCOURS D’ADMISSION SUR CLASSES PREPARATOIRES

OPTION ECONOMIQUE

MATHEMATIQUES III
Année 2001

La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la précision des


raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des copies.
Les candidats sont invités à encadrer dans la mesure du possible les résultats de leurs calculs.
Ils ne doivent faire usage d’aucun document : l’utilisation de toute calculatrice et de tout matériel
électronique est interdite.
Seule l’utilisation d’une règle graduée est autorisée.

Exercice 1
0 1
1 1 2
1. On considére la matrice A dé…nie par: A = @ 1 2 1A et on note l’endomorphisme de R3 représenté
2 1 3
par A dans la base canonique.

(a) i. Montrer que A admet les valeurs propres 1 et 2 et n’en admet pas d’autre.
Déterminer les sous-espaces propres E1 et E2 associés à ces valeurs propres
ii. La matrice A est-elle diagonalisable?
(b) Soit V un vecteur propre de A associé à la valeur propre 1. Trouver un vecteur W de R3 tel que
(W ) = v + W .
(c) Soit U un vecteur propre de A associé à la valeur propre 2. Montrer que la famille (U; V; W ) est une
base de R3 .
(d) Déterminer la matrice B représentant l’endomorphisme dans la base (U; V; W ) ainsi qu’une matrice
inversible P telle qu’on ait l’égalité B = P 1 AP .

2. Étant données les matrices


0 1 0 1 0 1
1 0 0 1 0 0 0 0 0
I = @0 1 0 A ; H = @0 0 0A N = @0 0 1 A ;
0 0 1 0 0 0 0 0 0

on associe à tout élément (a; b; c) de R3 la matrice C(a;b;c) dé…nie par:


C(a;b;c) = aI + bH + cN
On note M l’ensemble des matrices C(a;b;c) où (a; b; c) décrit R3 .

1/4
(a) Montrer que M est un sous-espace vectoriel de l’espace vectoriel M3 (R) des matrices carrées d’ordre 3
et déterminer sa dimension.
(b) Véri…er que la matrice B dé…nie en A.4 appartient à M .
(c) Préciser les conditions que doivent véri…er (a; b; c) pour que C(a;b;c) soit inversible. Déterminer, quand
elle existe, sa matrice inverse.
(d) Déterminer les valeurs propres de C(a;b;c) .
Montrer que cette matrice est diagonalisable si et seulement si c est nul.

Exercice 2
1. On considére la fonction G de deux variables réelles dé…nie, pour tout x et y strictement positifs, par:
x2 3
G(x; y) = ln x + y
2y 2 2

(a) Calculer les dérivées partielles d’ordre 1 et 2 de la fonction G.


(b) Rechercher les extrema éventuels de la fonction G dans le domaine ]0; +1[ ]0; +1[.

2. On considére maintenant la fonction f dé…nie, pour tout x strictement positif, par:


x2 1
f (x) = G(x; 1) = ln x
2 2
(a) Étudier les variations de f . Montrer que c’est une fonction convexe. Donner sa représentation
graphique.
(b) i. Calculer une primitive de la fonction f sur l’intervalle ]0; +1[.
R1
ii. En déduire que l’intégrale f (x) dx existe et calculer sa valeur.
0
1 Pn j
(c) Soit n un entier supérieur ou égal à 2. On pose Sn = f ( ).
n j=1 n
i. Établir, pour tout entier j véri…ant 1 6 j 6 n, les inégalités:

Z j+1
1 j+1 1 j
f 6 j n f (x) dx 6 f
n n n n
n
ii. En déduire l’encadrement:
Z 1 Z 1
1 1
1 f (x) dx 6 Sn 6 n f n
+ 1 f (x) dx
n n
iii. Montrer les inégalités:
Z 1
1 1
06 f 6 n f (x) dx
n n 0
(d) On considére la suite (Sn )n>2 dé…nie précédemment. Montrer que cette suite converge et déterminer
sa limite.
Pn n(n + 1)(2n + 1)
(e) On rappelle que, pour tout entier naturel non nul, on a l’égalité k2 = .
k=1 6
P
n j
i. Exprimer, pour tout entier naturel non nul, la somme f en fonction de n.
j=1 n
1 nn
ii. En déduire la limite: lim ln .
n!+1 n n!

2/4
Exercice 3
1. Préliminaire
P
n n2 (n + 1)2
Montrer, pour tout entier naturel non nul n, l’égalité: k3 = .
k=1 4
2. Soit N un entier supérieur ou égal à 2.
Une urne contioent N boules dont N 2 sont blanches et 2 sont noires. On tire au hasard, successivement
et sans remise, les N boules de cette urne.
Les tirages étant numérotés de 1 à N , on note X1 la variable aléatoire égale au numéro du tirage qui a
fourni, pour la premiére fois, une boule noire et X2 la variable aléatoire égale au numéro du tirage qui a
fourni, pour la deuxiéme fois, une boule noire.

(a) Préciser l’espace probabilisé ( ; A; P ) que l’on peut utiliser pour modéliser cette expérience aléaoire.
(b) Soit i et j deux entiers de l’intervale [1; N ]. Montrer que l’on a:
8
< 0 si 1 6 j 6 i 6 N
P (X1 = i; X2 = j) = 2
: si 1 6 i < j 6 N
N (N 1)

(c) Déterminer les lois de probabilité des variables X1 et X2 . Ces variables sont-elles indépendantes?
(d) i. Démontrer que la variable N + 1 X2 a même loi que X1 .
ii. Déterminer la loi de la variable X2 X1 et la comparer à celle de X1 .
(e) À l’aide des résultats de la question 4:
i. Calculer les espérances E(X1 ) et E(X2 ).
ii. Montrer l’égalité des variances V (X1 ) et V (X2 ).
iii. Établir la relation: 2cov(X1 ; X2 ) = V (X1 ) où cov(X1 ; X2 ) désigne la covariance des variables X1
et X2 .
(f) Calculer V (X1 ); en déduire V (X2 ) et cov(X1 ; X2 ).

3. Dans cette partie, N désigne encore un entier supérieur ou égal à deux.

(a) On considére le programme Turbo-Pascal suivant, où RANDOM(10) désigne un nombre entier tiré au
hasard par l’ordinateur dans l’intervalle [0; 9] (la procédure RANDOMIZE sert à initialiser la fonction
RANDOM):

PROGRAM Tirage;
VAR a,b,c:INTEGER;
BEGIN
RANDOMIZE;
a:= RANDOM(10)+1;
b:= RANDOM(10)+1;
IF a>b THEN
BEGIN
c:=a; a:=b; b:=c;
END;
IF a<b WRITELN(’(’,a,’,’,b,’)’);
END.
i. Que fait l’ordinateur dans le cas où les variables a et b contiennent toutes les deux le même nombre?
ii. Qu’a¢ che l’ordinateur dans le cas où les variables a et b contiennent respectivement les nombres
3 et 5?

3/4
iii. Qu’a¢ che l’ordinateur dans le cas où les variables a et b contiennent respectivement les nombres
10 et 1?
(b) On suppose que A et B sont deux variables aléatoires dé…nies sur le même espace probabilisé ( ; A; P ),
indépendantes, suivant la même loi uniforme sur l’ensemble f1; 2; : : : ; N ) et on désigne par D l’événement:
"A ne prend pas la même valeur que B".
N 1
i. Montrer que la probabilité de l’événement D est .
N
Y1 = min(A; B)
ii. Soit Y1 et Y2 les variables aléatoires dé…nies par :
Y2 = max(A; B)
Calculer, pour tout couple (i; j) d’éléments de f1; 2; : : : ; N g, la probabilité conditionnelle P ([Y1 =
i; Y2 = j]=D).
(c) Expliquer pourquoi le programme de la question 1 permet de simuler les variables aléatoires X1 et X2
de la partie B, dans le cas où N est égal à 10.

4/4

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