Exos Couples Var
Exos Couples Var
Exos Couples Var
f (h) − f (−k)
∀ ε > 0, ∃ δ > 0 tq ∀ h, k ∈ ]0, δ[, − ` 6 ε.
h+k
Exercice 5. Dérivabilité de |f |
Soit f : R −→ R dérivable. Montrer que |f | admet en tout point une dérivée à droite et une dérivée à gauche.
Exercice 13. f (a) = f (b) = 0, f 0 (a)f 0 (b) > 0 =⇒ il existe un autre zéro
Soit f : [a, b] −→ R dérivable telle que f (a) = f (b) = 0, et f 0 (a) > 0, f 0 (b) > 0.
Montrer qu’il existe c ∈ ]a, b[ tel que f (c) = 0, et f 0 (c) 6 0.
1) On suppose que f (a) = f (b) = 0. Soit c ∈ ]a, b[. Montrer qu’il existe d ∈ ]a, b[ tel que :
(c − a)(b − c) 00
f (c) = − f (d).
2
(Considérer g(t) = f (t) + λ(t − a)(b − t) où λ est choisi de sorte que g(c) = 0)
2) Cas général : Soit c ∈ ]a, b[. Montrer qu’il existe d ∈ ]a, b[ tel que :
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Exercice 21. Écart à un polynôme interpolateur
Soit f : R −→ R de classe C n , a1 , . . ., an n points distincts dans R, et P le polynôme de Lagrange prenant les
n
mêmes valeurs que f aux points ai . On pose Q(x) = 1
Q
(x − ai ).
n! i=1
Montrer que : ∀ b ∈ R, ∃ c ∈ R tq f (b) = P (b) + Q(b)f (n) (c)
(considérer g(t) = f (t) − P (t) − λQ(t) où λ est choisi de sorte que g(b) = 0).
Exercice 29. f ◦ f = f
Soit f : [0, 1] −→ [0, 1] dérivable telle que f ◦ f = f . Montrer que f est constante ou bien f = id[0,1] .
f (x) − f (y)
∀ ε > 0, ∃ δ > 0 tq ∀ x, y ∈ [a, b], si 0 < |x − y| < δ, alors − f 0 (x) 6 ε.
x−y
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Exercice 33. Dérivée n-ème de cos3 x
Calculer la dérivée nème de la fonction x 7−→ cos3 x.
3
Exercice 34. Dérivée n-ème de arctan x et ex
Établir une formule de récurrence pour les dérivées successives des fonctions :
3
f : x 7−→ arctan x et g : x 7−→ ex .
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Exercice 48. f 0 = f −1 (Ens Cachan MP∗ 2003)
On note E l’ensemble des fonctions f de classe C 1 bijectives de ]0, +∞[ sur ]0, +∞[ telles que f 0 = f −1 .
1) Trouver un élément de E du type x 7−→ cxm , où c et m sont réels.
2) Quelle est la limite en 0 de f ?
3) Montrer que f est un C ∞ difféomorphisme de ]0, +∞[ sur ]0, +∞[.
4) Montrer que f admet un unique point fixe.
5) Soit g un deuxième élément de E. Montrer que g admet le même point fixe que f .
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Solutions
Exercice 3.
Ctrex : f (t) = t2 si t > 0 et f (t) = −t2 si t < 0.
Exercice 8. Z x
Poser g(x) = f 2 (t) dt. On obtient (g 3 )0 (x) −−−−−→ 3`2 , ce qui implique (classiquement) que g 3 (x) ∼ 3`2 x,
t=0 x→+∞
q
3 `
puis f (x) ∼ 3x .
Exercice 12. √
TAF =⇒ ` = 2.
Exercice 18.
Dériver par rapport à a puis par rapport à b.
Exercice 22.
2) f (n) (1) = 2n n!, f (n) (−1) = (−2)n n!.
Exercice 26.
f 0 (0)
2 .
Exercice 28.
f = id.
Exercice 31. v
1) AF =⇒ ∃ w(x) compris entre u(x) et v(x) tel que uu − − v v = vwv−1 −→ aa .
v
2) uv − v u = (uv − v v ) + (v v − v u ) = (u − v)(vw1v−1 − (ln v)v w2 )
uu − v v = (u − v)w3w3 (1 + ln w2 )
=⇒ lim = 1 − ln a .
1 + ln a
Exercice 32.
2) Pour k > 0, la suite (un ) est croissante et ln un 6 k .
1−k
Pour k < 0, (u2n ) décroı̂t et converge, et u2n+1 ∼ u2n .
Exercice 34.
(1 + x2 )f (n+1) + 2nxf (n) + n(n − 1)f (n−1) = 0 pour n > 1.
g (n+1) = 3x2 g (n) + 6nxg (n−1) + 3n(n − 1)g (n−2) pour n > 0.
Exercice 35.
(−1)n e−x x3 + (2 − 3n)x2 + (3n2 − 7n)x + (−n3 + 5n2 − 4n − 5) .
Exercice 36. √
f (n) (x) = 2n ex 3 sin(x + n π6 ).
Exercice 37.
n
dn xn (1 − x)n = P n! C k 2 (−1)n−k xn−k (1 − x)k .
n n
dx k=0
n 2
coefficient de xn = (−1)n n! Cnk = (−1)n An2n .
P
k=0
Exercice 38.
(n − 1)! (−1)n
t , exp(1/t).
tn+1
Exercice 39.
1) an+1,k = an,k−1 + 2(2k − n)an,k .
2) an,k = n! .
(n − k)!(2k − n)!
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Exercice 44.
1) Au point d’abscisse α tq ln α = 1a ln a 0 0
− a + 1 pour C, et α = aα pour C .
2) Centre = 0, 1a ln a
− a , rapport = a.
Exercice 45.
Si f change de signe, soit par exemple f (a) > 0, f (b) < 0, a < b et c = sup{x tq f|[a,x] est croissante}. Alors f est
croissante sur [a, c] et f (c) = 0, contradiction.
Exercice 46. Z x
2
Si l’on pose F (x) = et dt, on constate que a(x) = F −1 (1 + F (x)) ce qui prouve l’existence, l’unicité et le
t=0 Z −x
2
caractère C ∞ de a. Pour la symétrie, il faut montrer que a(−a(x)) = −x soit et dt = 1 ce qui est immédiat.
t=−a(x)
Exercice 47.
Toute fonction linéaire ϕ : x 7−→ ax convient. Réciproquement, si ϕ est solution alors ϕ(0) = 0. On note a = ϕ0 (0)
et ψ(x) = ϕ(x) − ax : ψ est également solution et ψ 0 (0) = 0. Si x ∈ R et n ∈ N alors ψ(x) = 2n ψ(x/2n ) −−−−→ 0,
n→∞
d’où ψ = 0 et ϕ(x) = ax.
Exercice 48. √
1) m = 1 +2 5 , c = m−1/m .
4) f et f 0 ont des limites nulles en 0+ et infinies en +∞ donc f (x) = o (x) et x = o (f (x)), ce qui implique
x→0+ x→+∞
que f (x) − x s’annule sur ]0, +∞[. S’il y a deux points fixes, a < b, alors par le thm. des accroissements
finis l’équation f 0 (x) = 1 admet une solution dans ]0, a[ et une dans ]a, b[, en contradiction avec la bijectivité
de f 0 = f −1 .
5) On note a le point fixe de f , b celui de g et on suppose a 6= b, par exemple a < b. On a g(x) < x pour x ∈ ]0, b[
donc g(a) < a = f (a). Par conséquent g(x) < x 6 f (x) si x ∈ [a, b[ ; soit ]c, b[ le plus grand intervalle sur lequel
g(x) < f (x). On a 0 6 c < a, g(c+ ) = f (c+ ) 6 c et f , g sont strictement croissantes, donc g −1 (x) > f −1 (x)
pour x ∈ ]c, b[. Ainsi g − f est strictement croissante sur ]c, b[ a une limite nulle en c+ et est négative en b, c’est
absurde.
Remarque : le point fixe est le nombre d’or m. De plus, si f et g sont deux éléments de E distincts alors f − g
n’est de signe constant sur aucun voisinage de m− (même démonstration).
Exercice 49.
On a f 0 6 0 donc f est décroissante sur R, et en particulier elle admet des limites finies, a et b en −∞ et +∞ avec
−1 6 b 6 a 6 1.
√
Supposons a > 0 : soit α ∈ ]0, a[. Il existe x0 ∈ R tel que ∀ x 6 x0 , f (x) > a−α > 0, d’où f 0 (x) 6 −1+ a − α < 0.
Ceci est incompatible avec le caractère borné de f , donc on a en fait a 6 0. On montre de même que b > 0 et
comme b 6 a, on a finalement a = b = 0.
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