Année scolaire :2023 2024 BAC II blanc Classe : 1er A4

DRE MARITIME Epreuve de Français Durée : 4H coef

L’élève traitera obligatoirement la partie A puis l’un des sujets de la partie B.

Partie A : 1h (8pts)

1. Accordez correctement les mots composés entre parenthèse dans les phrases suivantes :
b. Mon père a eu des (laissez-passer) de trois mois mais ses (garde-manger) sont saisi à la douane. (1pt)
c. Jean sollicita l’aide des filles (sourd-muet) pour servir d’espoir chez leurs (grand-père). (1pt)
4. Identifiez le rejet dans les vers suivants. (1pt)

« Accroupis sous les dents d’une machine sombre,

Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre,

Innocent dans un bagne, anges dans un enfer,

Ils travaillent. Tout est d’airain, tout est de fer.

Jamais on ne s’arrête et jamais in ne joue. » extrait de melancholia (Victor Hugo)

1. Citez deux (02) impactes positif et deux (02) impacts négatifs de la science et de la technologie sur les
plans éducatif et agricole. (02pts)
2. Trouvez l’intrus dans les champs morphologiques suivants :
c. Espace, spacieux, spectacle, spatial. (0,5pt)
d. Moudre, meule, mouture, meuble. (0,5pt)
5. Pensez-vous qu’en Afrique il est toujours nécessaire de s’habiller en veste et cravate comme les
européens avant de se présenter à un entretien d’embauche ? Justifiez votre point de vue en huit lignes
maximum. (2pts)

Partie B : 3h (12pts)

Sujet 1 : contraction de texte.

Texte : civilisation et colonisation.

Toute civilisation est liée à une société déterminée et à son mode de vie. En voulant les terres de Gikuyu,
l’Européen les prive, non seulement de leur gagne-pain, mais aussi du symbole matériel qui unit la famille.
Ce faisant, il détruit les fondements sociaux, moraux et économique du système de vie des Africains.
Lorsqu’il explique, avec suffisance, qu’il n’agit que pour leur bien, qu’il les civilise, qu’il leur apprend à
travailler, régulièrement avec discipline, et qu’il veut les faire bénéficier du progrès européen, il ajoute
l’insulte au préjudice et n’a besoin de convaincre personne d’autre que lui-même. Le progrès existe certes
en Europe : la prospérité matérielle, la médecine, l’hygiène et la littérature permettent aux peuples de
participer à la culture universelle. Néanmoins, les Européens qui visitent l’Afrique montrent peu de zèle à
en affaire bénéficier les Africains, qui ne connaissent le progrès qu’à travers la police et la force. Ils
convaincre l’Africain qu’il a intérêt à travailler pour eux ; en enlevant ses terres, ils ne lui laissent pas
d’autres alternatives. L’ayant volé, ils le privent de son gouvernement, condamnant ses idées religieuses,
ignore sa conception de la justice et de la morale au nom de la civilisation et du progrès.

Si les africains vivent en paix sur leur propre territoire, les Européens devraient honnêtement offrir les
avantages de la civilisation blanches en échange de la main d’œuvre dont ils ont tant besoin. Ils devraient
leur offrir un mode de vie qui soit réellement supérieur à celui existant avant leur arrivée, et l’Africain
devrait être libre de recueillir, dans les cultures européennes, les aspects qui lui conviendraient le mieux ;
son choix ne porterait sans doute pas sur les bombes lacrymogènes ou sur la police mais sur des choses
qu’on lui donne avec parcimonie.

C’est à la fois un pèlerinage aux sources du nationalisme kenyan, un élément d’explication du soulèvement
« mau-mau » de 1952, un guide pour comprendre les années décisives que seront 1961 et 1962 pour le
Kenya. Avec de tel atouts nulle doute que la traduction française – Au pied du mont Kenya- sois promise,
elle, à un brillant avenir. Il faut en tout cas féliciter M. François Maspero d’avoir exhumé ces pages de
l’oubli et souhaiter qu’après ce premier contact avec l’Afrique subsaharienne l’éditeur de la rue Sain-
Sévérin reste sous le charme. En effet, les leaders politiques d’Afrique noire n’ont livre qu’une très faible
partie de leurs écrits au public français.

Les sociétés africaines sont depuis si longtemps étudiées par des chercheurs venue d’Europe ou
d’Amérique que cette monographie, consacré à « la vie tribale des Kikuyus », construite de l’intérieur - par
un des leurs – est d’un intérêt évident. Le système économique, la vie religieuse, les relations familiales des
Kikuyus, sont décrites avec une fidélité qui aurait pu faire défaut à un savant européen.

L’Africain a été réduite à un état de servitude incompatible avec toutes dignité humaine alors que ses
institutions ancestrales la lui garantissait, depuis des siècles, une liberté que l’Européen peut difficilement
concevoir ; il n’est pas dans sa nature d’accepter indéfiniment cet esclavage. Il se rend compte qu’il doit
lutter sans répit pour obtenir son émancipation, faute de quoi, il sera condamné à devenir la proie
d’impérialisme rivaux, qui d’année en année, les dépouillent de sa vitalité et de sa force.

Jomo Kenyatta, au pied du mont Kenya, Paris, 1937.

Consignes :

1. Faites de résumé de ce texte (de 554 mots) au quart de son volume. (6pts)
2. Discussion. (6pts)

Un camarade de votre groupe de travail, après avoir relu le texte de Jomo Kenyatta, fait remarquer : « La
colonisation a été nuisible pour l’Afrique sur plusieurs plans. » certains membres du groupe ne sont pas de
cet avis : une discussion s’engage. Ils souhaiteraient avoir votre avis sur le sujet.

A partir de tes connaissances tirées de l’étude du thème : « les mutations de la société africaine » et à
travers une argumentation cohérente, dites ce que vous en pensez.
 Correction de la
Barème Pertinence Cohérence interne Perfectionnement
langue

Résumé 1,5pt 02pts 1,5pt 1pt

discussion 1,5pt 02pts 1,5pt 1pt

Sujet 2 : commentaire composé.

Après le cours portant sur « la technique du commentaire composé », votre petite sœur Assa entreprend
de s’exercer au commentaire du texte ci-dessous. Elle éprouve d’énorme difficulté et viens solliciter votre
concours pour étudier, dans le texte, comment l’art poétique a permis à l’auteur de présenter sa vision
négative de la ville et son admiration pour les milieux ruraux.

A partir de vos connaissances en technique de commentaire composé et de vos expériences de lectures,

Texte : chez soi.

Aux voies qui vous disent la ville et ses merveilles,

N’ouvrez pas votre cœur, paysans mes amis !

A l’appel des cités, n’ouvrez pas vos oreilles,

Elles donnent, hélas ! moins qu’elles n’ont promis.

La cité pour son en vain se dit féconde.

Le pain de ses enfants est plus amer que doux.

Sous un luxe qui ment, tel rit aux yeux du monde

Qui tout bas porte envie au dernier d’entre vous.

Paisible et contents la tache terminée,

A votre cher foyer vous rentrez chaque soir.

Combien de citadins, au bout de leur journée,

Ne remporte chez eux qu’un morne désespoir !

Aimez vos doux vallons, aimez votre métier !

Auguste est le travail de vos mains paternelles.

C’est de votre suer que vit le monde entier.

Joseph Autran, La vie rurale.

Sujet 3 : Dissertation.

Après le cours portant sur le thème « science et ethnologie », vous décidez continuer le débat sur les
impacts de la science et de la technologie au sein de la société. Alors, un de vos camarades pour soutenir
son point de vue, cite Marcelin Berthelot en ces termes : « La science est la bienfaitrice de l’humanité. »

En vous appuyant sur vos cours, vos lectures et vos expériences de la vie moderne, dites si vous partagez
cette opinion de Berthelot.

Correction de la
Barème Pertinence Cohérence interne Perfectionnement
langue

Commentaire composé 04pts 04pts 03pts 1pt

Dissertation 04pts 04pts 03pts 1pt