Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Supp Ifrs Pour Etudiants s3

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 97

UNIVERSITE IBN TOFAIL

FACULTE D’ECONOMIE ET GESTION

Masters: CCA/IFF
S3
Module: NORMES IAS/IFRS
Prof. Mohamed TORRA

Année universitaire: 2023/24


Abréviations IAS et IFRS:

IAS: International Accounting Standards


Norme(s) comptable(s) internationale(s)

IFRS: International Financial Reporting Standard


Norme(s) internationale(s) d’information financière
Les normes IFRS sont les normes internationales
d'informations financières destinées à standardiser
la présentation des données comptables échangées
au niveau international.

NB.
LE REFERENTIEL COMPTABLE N’EST PAS ENCORS STABLE CAR IL A
FAIT L’OBJET DE NOMBREUX CHANGEMENTS. EN EFFET, PLUSIEURS
NORMES SONT ABROGEES ET CERTAINES SONT REMPLACEES.
Thèmes

Thème 1: Contexte, problématique, définitions et


principes
Thème 2: Cadre conceptuel, présentation et processus
d’élaboration des Normes IAS/IFRS
Thème 3: Evaluation et comptabilisation par
composant
Thème 4: Travaux de fin d’exercice
Thème 5 :Etats financiers selon les normes IAS/IFRS
Thème 6: Instruments financiers selon les normes
IAS/IFRS
Références bibliographiques
Ø Association Nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle
de Gestion, 2004, 2005, « Norme »s IAS/IFRS. Que faut-il ?
Comment s’y prendre? » Edition d’Organisation, 2ème édition
actualisée, Paris France.
Ø Catherine Maillet-Baudrief, Anne le Manh, 2007, « Les Normes
comptables internationales IAS-IFRS », 5ème édition,
Sup’FOUCHER, France.
ØYoussef EL HOUSNY et Salahddine ALAOUI MHAMEDI, 2014,
«Introduction aux normes comptables internationales , Fiches
résumées- cas pratiques – QCM », Editions CAGEX GROUP,
Maroc.
Ø Wolfgang Dick et Franck Missonier-Piera, 2012, «Comptabilité
financière en IFRS », 3ème édition PEARSON France.
Ø Philippe Touron et Hubert Tondeur, 2004, « Comptabilité en
IFRS », Edition d’Organisation, Paris France.
Thème 1: Contexte, problématique,
définitions et principes des Normes
IAS/IFRS

1- Pourquoi les normes IAS/IFRS ?


2- Définitions des normes IAS/IFRS
3- Principes fondamentaux
4- L’adoption des IAS/IFRS
1- Pourquoi les normes IAS/IFRS ?

Substance over form


Fair value
(prééminence du
fond sur la forme) (juste valeur)

IAS / IFRS
?

INFORMATION FINANCIERE
FIABLE
1-Pourquoi les normes IAS/IFRS ?
Les normes internationales IAS/IFRS sont
déterminantes car la nature des informations
comptables et financières produites n’est pas neutre
sur les décisions prises par les dirigeants et les
investisseurs.
Les valeurs des états comptables et financiers d’une
même société sont différentes selon le système
comptable national,
Pour que les états financiers soient compris et
comparables, la comptabilité doit être tenue dans une
seule « langue ». Les états financiers doivent être
comparables.
ØNécessité de l’harmonisation comptable:
Ainsi, on a besoin non seulement d’une information
qui réponde aux besoins des différents utilisateurs
(parties prenantes) mais aussi d’une information
qui permette de faire des comparaisons inter-
entreprises. D’où la nécessité d’une harmonisation
comptable.
L’harmonisation peut être définie comme un « processus
politique visant à réduire les différences de pratiques
comptables à travers le monde afin d’accroître leur
compatibilité et leur comparabilité.»
2- Définitions normes IAS/IFRS
Les normes IAS/IFRS constituent un ensemble de
normes comptables destinées à garantir une
information financière transparente, intelligible et
comparable. Elles ont vocation à une application
mondiale.
Elles sont élaborées par l'International Accounting
Standards Committee (IASC), qui vise à promouvoir un
jeu unique de normes comptables applicables au
niveau mondial. L’IASC est créé en 1973 .
3- Principes fondamentaux

Les normes IAS/IFRS sont caractérisées en


particulier par 2 concepts fondamentaux :
ØSubstance over form
(prééminence du fond sur la forme)
Øfair value (juste valeur)
4- L’adoption des IAS/IFRS
Le référentiel IAS/IFRS adopté par l’Union Européenne
en 2013:
La synthèse des normes et interprétations adoptées
par l’Union Européenne au 1er janvier 2013 est:
Ø28 normes IAS (IAS 1 à 41 dont 13 normes
abrogées)
Ø12 normes IFRS (la norme IFRS 9 n’est pas encore
adoptée)
• 8 interprétations SIC
• 17 interprétations IFRIC (IFRIC 1 à 20 dont 3
supprimées).
L’application des IAS/IFRS dans le monde:
– Premiers adoptants (2005):
• Europe, Suisse, Turquie, Australie, Nouvelle-Zélande,
Hong Kong, République d'Afrique du sud
– Poursuite de la dynamique (2007-2012):
• Chine (convergence),Brésil, Japon (permis),Canada,
Mexique, Argentine, Russie, Inde (permis)
– Nombre de pays appliquant aujourd'hui des IFRS (source :
ifrs.org):
• 123 pays (sociétés cotées), 96 pays (sociétés non
cotées)
• 3/4 des membres du G20
– Capitalisation boursière:
• >50% sociétés listées comme "Global 500" par Fortune
Magazine préparent leurs états financiers selon les
IFRS
Thème 2:
Cadre conceptuel, présentation et processus
d’élaboration des Normes IAS/IFRS

I- Cadre conceptuel et présentation des Normes


IAS et IFRS
II - L’IASB, ses membres et sa mission
III- Processus d’élaboration d’une norme et
principes de base et mécanisme de filtrage
I- Cadre conceptuel et présentation des Normes
IAS et IFRS

1- Définition d’un cadre conceptuel


2- Présentation des Normes IAS et IFRS
1- Définition d’un cadre conceptuel
Le cadre conceptuel définit les objectifs, les principes,
les concepts assignés a priori à la comptabilité.
L’objet premier d’un cadre conceptuel est de constituer un
guide pour les rédacteurs de normes (les normalisateurs).
C’est l’outil du normalisateur. C’est le cahier des charges.
« instrument intellectuel qui sert de guide pour produire par déduction des normes »
(collasse)

Exemple : référentiel IFRS - Article 1 :« Le présent cadre


définit les concepts qui sont à la base de la préparation et de
la présentation des états financiers à l’usage des utilisateurs
externes. »
2- Présentation des Normes IAS et IFRS

Le référentiel IFRS englobe actuellement :


Ø41 normes abrogées, numérotées IAS 1 à 41, de
1973 à 2000.
Ø 17 normes IFRS depuis 2002
Ø plus de 8 interprétations SIC (Standing
Interpretaions Committee),
Ø plus de 17 interprétations IFRIC (Internationnal
Financial Reporting Interpretations Committee)
(IFRIC 1 à 20 dont 3 supprimées)
Les Normes IAS et IFRS sont:
1re Remplacé
N° Traduction en français
publication par
IAS 1 Présentation des états financiers (1997) 1975
IAS 2 Stocks (1993) 1975
IAS 27 et
IAS 3 ? 1976
IAS 28
IAS 4 ? 1976 IAS 36
IAS 5 ? 1976 IAS 1
IAS 6 ? 1977 IAS 15
Tableau de financement (1977)
IAS 7 Tableaux des flux de trésorerie (1992) 1977
Tableau des flux de trésorerie (2007)
Résultat net de l’exercice, erreurs fondamentales et
changements de méthodes comptables (1993)
IAS 8 1978
Méthodes comptables, changements d'estimations
comptables et erreurs (2003)
IAS 9 ? 1978 IAS 38
Evénements postérieurs à la date de clôture (1999 et
IAS 10 1978
2007)
Comptabilisation des contrats de construction
IAS 11 (1979) 1979 IFRS 15
Contrats de construction (1993)
Comptabilisation des impôts sur les bénéfices (1979)
IAS 12 1979
Impôts sur le résultat (1996)
IAS 13 ? 1979 IAS 1
IAS 14 Information sectorielle (1997) 1981 IFRS 8
Information reflétant les effets des variations de
IAS 15 1981
prix
IAS 16 Immobilisations corporelles (1993) 1982
IAS 17 Contrats de location (1997) 1982
Constatation des produits (1982)
IAS 18 1982 IFRS 15
Produits des activités ordinaires (1993)

Coûts des prestations de retraite (1993)


IAS 19 1983
Avantages du personnel (1998)

Comptabilisation des subventions publiques et


IAS 20 1983
informations à fournir sur l'aide publique
IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères (1993) 1983
IAS 22 Regroupements d’entreprises (1993) 1983 IFRS 3
IAS 23 Coûts d'emprunt (1993) 1984
IAS 24 Information relative aux parties liées 1984
IAS 39 et
IAS 25 ? 1986
IAS 40
IAS 26 Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite 1987
États financiers consolidés et comptabilisation des
participations dans des filiales (1989)
IAS 27 1989
États financiers consolidés et individuels (2003)
États financiers individuels (2011)
Comptabilisation des participations dans des entreprises
associées (1989)
IAS 28 Participations dans des entreprises associées (2003) 1989
Participations dans des entreprises associées et des
coentreprises (2011)
IAS 29 Information financière dans les économies hyperinflationnistes 1989
Informations à fournir dans les états financiers des banques et
IAS 30 1990 IFRS 7
des institutions financières assimilées
Informations à fournir dans les états financiers des
IAS 30 1990 IFRS 7
banques et des institutions financières assimilées
Information financière relative aux participations IFRS 11
IAS 31 dans des coentreprises (1990) 1990 et
Participations dans des coentreprises (2003) IFRS 12
Instruments financiers : informations à fournir et
IAS 32 présentation (1995) 1995
Instruments financiers: présentation (2005)
IAS 33 Résultat par action 1997
IAS 34 Information financière intermédiaire 1998
IAS 35 Abandon d’activités 1998 IFRS 5
IAS 36 Dépréciation d'actifs 1998
IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels 1998
IAS 38 Immobilisations incorporelles 1998

IAS 393 Instruments financiers: comptabilisation et évaluation 1998

IAS 40 Immeubles de placement 2000


IAS 41 Agriculture 2000
Passage des normes IAS aux normes IFRS
ØParmi les différents projets en cours, certains révisent et
modifient les normes IAS existantes, alors que d’autres
ont déjà donné, vont ou devraient donner naissance
à de nouvelles normes appelées International Financial
Reporting Standards (IFRS), c’est-à-dire les normes
d’informations financières internationales. Concrètement,
il n’existe pas de réelle différence entres normes IAS et
IFRS. Les IAS sont les normes comptables adoptées avant
2001 par l’IASC.
ØLes normes IFRS sont les normes adoptées après 2001.
Elles entrent en vigueur pour les premiers adoptants pour
les comptes au 1er janvier 2005.
La liste actualisée des IFRS:
1re
1er mise en
Norme Traduction en français publication
application

Première adoption des Normes internationales


d’information financière (2003)
IFRS 1 2003 1er janvier 2004
Première application des Normes internationales
d’information financière (2009)
IFRS 2 Paiement fondé sur des actions 2004 1erjanvier 2005
IFRS 3 Regroupements d'entreprises 2004 1er avril 2004
IFRS 4 Contrats d'assurance 2004 1er janvier 2005
Actifs non courants détenus en vue de la vente et
IFRS 5 2004 1er janvier 2005
activités abandonnées
IFRS 6 Prospection et évaluation des ressources minérales 2004 1er janvier2006
IFRS 7 Instruments financiers: informations à fournir 2005 1er janvier 2007
IFRS 8 Secteurs opérationnels 2006 1er janvier 2009
IFRS 9 Instruments financiers 2009 1er janvier 2015
IFRS 10 États financiers consolidés 2011 1er Janvier 2013
IFRS 11 Partenariats 2011 1er janvier2013
Informations à fournir sur les intérêts
IFRS 12 2011 1er janvier 2013
détenus dans d’autres entités
IFRS 13 Évaluation de la juste valeur 2011 1er janvier 2013
Comptes de report réglementaires
IFRS 14 2014 1er janvier 2016
(traduction officielle en cours)
Produits des activités ordinaires tirés des
IFRS 15 2014 1er janvier 2017
contrats conclus avec des clients

IFRS 16 Contrats de location 2016 1er janvier 2019

La norme IFRS 17 va obliger les assureurs à


Encours de
IFRS 17 constater les engagements d'assurance à une
publicayion
valeur courante
IFRS PME
ØPublication en juillet 2009 par l’IASB d’une
norme à l’attention des PME
L’IASB laisse à chaque pays membre le soin de
définir le critère de taille à partir duquel une
société sera concernée par cette norme.
ØObjectif : simplifier la préparation des états
financiers en IFRS
II – L’IASB, ses membres et sa mission

1- De l’IASC à l’IASB
2- l’IASB
1- De l’IASC à l’IASB
L’IASC (International Accounting Standard Committee)

Ø Organisme international privé créé par Henry Benson


en 1973, à l’initiative des organisations comptables
professionnelles de 9 pays (Allemagne, Australie,
Canada, USA, France, Japon, Mexique, Pays-Bas,
Royaume-Uni).
Ø Rapidement d’autres membres ont rejoint les
fondateurs : plus de 100 pays.
Ø Mission : formuler et publier des normes
comptables et promouvoir leur acceptation à
l’échelon mondial.
2- l’IASB
(international accounting standards comitee board)

L’IASC est transformé en une organisation


autonome : l’IASB siège à Londres. Ce bureau est
chargé de formuler et publier des normes
comptables applicables au niveau mondial : les
normes IAS /IFRS.

Ø Répartition des membres de l’IASB


Ø Principes comptables de l’IASB
Ø Missions de l’IASB
Ø Répartition des membres actuels de l’IASB

Selon les pays et la profession, l’IASB est


composé de 14 membres répartis comme suite:
Géographie
Amérique
Europe
du Nord
Autre Total
Profession
Normalisateurs 2 2 1 5
Préparateurs 3 0 1 4
Auditeurs 1 1 1 3
Universitaires 1 1 0 2
Total 7 4 3 14
Ø Principes comptables de l’IASB
2 hypothèses sous-jacentes
Continuité Comptabilité
de l’exploitation d’engagement

4 caractéristiques qualitatives

Intelligibilité Pertinence Comparabilité


(compréhensible (influence les décisions
()
immédiatement économiques des utilisateurs )
par les utilisateurs. )
Fiabilité
()

Image fidèle Neutralité Prudence Exhaustivité

La comptabilité d'engagement enregistre les opérations au moment où


l'entreprise prend un engagement, c'est-à-dire quand la facture est établie ou
reçue.
Elle s'oppose à la comptabilité de trésorerie, qui enregistre uniquement les flux
financiers.
2- Mission de l’IASB
(international accounting standards comitee board)

L’IASC est transformé en une organisation


autonome : l’IASB siège à Londres. Ce bureau est
chargé de formuler et publier des normes
comptables applicables au niveau mondial : les
normes IAS /IFRS.
Ø Missions de l’IASB
L’IASB :
Ø définit le programme de l’organisation ;
Ø constitue les groupes de travail (steering
committees) ;
Ø élabore des textes ;
Ø suit l’avancement des travaux ;
Ø commente les projets qui lui sont soumis ;
Ø se prononce sur l’adoption des normes et des
projets d’interprétation.
III- Processus d’élaboration d’une norme et
principes de base et mécanisme de filtrage

1- Processus d’élaboration d’une norme publiée par


l’IASB (« Due process »)
2- Caractéristiques du "due process"
3- Mécanisme de filtrage des normes et interprétations
1- Processus de production de NORMES(« Due process »)
Le processus publié par l’IASB est:

Programme de Projet de norme


recherche (nouvelle norme/amendement d’une
norme existante)

Document de discussion (DP) (optionnel)


Consultation publique

Exposé Sondage (ED)


Consultation publique
Commentaires

Processus d’adoption

Revues post-application des normes


(2 ans d’application effective)
2- Caractéristiques du "due process"
d'élaboration des normes IFRS

Ø Ce processus est qualifié par le normalisateur


international d'ouvert, participatif et transparent.
En effet, l'implication des investisseurs, autorités
de régulation, leaders d'entreprises et acteurs
mondiaux,
Ø Il est basé sur des analyses d'impact afin de
s'assurer que les projets de normes sont
fonctionnels et applicables dans tous les
environnements.
Ø Il peut être mise à jour: Les Trustees de la
Fondation IFRS ont publié le 18 février 2013 une
mise à jour de leur « Due process handbook ».
Conclusion

La mission principale de l’IASB est d’élaborer un jeu


unique de normes d'information financière de haute
qualité, compréhensibles, à vocation contraignante et
acceptées dans le monde entier sur la base de
principes clairement articulés.
D’où la nécessité :
– d’un processus annuel d'amélioration des
normes
– Des amendements et révisions de normes
existantes
– La publication de nouvelles normes
Thème 3: Etats financiers selon les normes
IAS/IFRS

Les états financiers qui doivent être publiés


comprennent 5 éléments :
1- Le Bilan
2- Le Compte de résultat
3- Le Tableau de variation des capitaux propres
4- Le Tableau des flux de trésorerie
5- L’Annexe.
1 - Le Bilan
1.1- Objectifs et définitions
A- Objectifs:

l’objectif des états financiers IFRS est de donner


une information sur la situation financière et la
performance de l’entreprise pour aider les
utilisateurs à prendre leurs décisions.
B- Définitions
ØActif ØPassif
Un actif est une ressource Un passif est une obligation
qui provient d’événements actuelle résultant d’événements
passés, contrôlée par passés, dont le règlement doit
l’entreprise, et qui procure aboutir à une sortie de
à celle-ci des avantages ressources représentatives
économiques futurs sous d’avantages économiques.
forme de flux positifs de L’obligation peut résulter de la
liquidités. loi, des statuts, d’un contrat,
des usages ou de la volonté de
conserver de bonnes relations
d’affaires.
1.2- Classement
A- Classement courant/non courant

ØLes actifs courants:


Ils sont principalement constitués par:
-La trésorerie ou les équivalents de trésorerie,
- les actifs destinés à être cédés ou consommés dans le
cadre du cycle d’exploitation
- les actifs détenus essentiellement en vue d’être négociés

ØLes actifs non courants:


Les autres actifs doivent être considérés comme non
courants comme:
- Immobilisations corporelles, incorporelles et financières
B-Les passifs courants/ non courants

qLes passifs courants:


Ils sont constitués principalement par:
-Les passifs destinés à être réglés dans le cadre du cycle normal
d’exploitation,
- les passifs destinés à être réglés dans les douze mois qui suivent
la clôture de l’exercice.
qLes passifs courants: les autres passifs
C-Les capitaux propres

Les capitaux propres constituent l’intérêt résiduel dans les


actifs de l’entreprise après déduction de tous ses passifs.
Par définition:
Avec:

Capitaux propres = (ANC + AC) – (PNC + PC)

ØANC: actifs non courants


ØAC: actifs courants
ØPNC: passifs non courants
ØPC: Passifs courants
1.3. Modèle de Bilan
A- Classement des actifs
ACTIFS 31-12-N 31-12-N–1
Actifs non courants X X
Immobilisations corporelles X X
Goodwill X X
Autres immobilisations incorporelles X X
Participations X X
Autres immobilisations financières X X
Total des actifs non courants X X
Actifs courants X X
Stocks X X
Clients X X
Autres créances à court terme X X
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Total des actifs circulants X X
Total actif X X
A- Classement des passifs
Passif 31-12-N 31-12-N–1
Capitaux propres X X
Capital X X
Réserves de bénéfices X X
Autres réserves X X
Intérêts minoritaires X X
Total des capitaux propres X X
Passif non courant X X
Emprunts à long terme X X
Impôts différés X X
Provisions à long terme X X
Passif courant X X
Fournisseurs et autres dettes d’exploitations X X

Emprunts à court terme X X


Impôts exigibles X X
Provisions à court terme X X
Total passif X X
2- Le Compte de résultat
2.1- Les produits et les charges
A- Produits :
Augmentations d’avantages économiques apparus au
cours de l’exercice sous formes d’augmentations d’actifs
ou de diminutions de passifs et qui ont provoqué une
augmentation des capitaux propres.
On distingue les « revenus » qui proviennent de l’activité
courante de l’entreprise et les « gains » (profits de
cessions d’immobilisations, plus-values de réévaluations
d’actifs)
B- Charges :
Diminutions d’avantages économiques apparus
au cours de l’exercice sous formes de
diminutions d’actifs ou de d’accroissements de
passifs et qui ont provoqué une baisse des
capitaux propres.
On distingue les charges résultant de l’activité
courante (coût des ventes, frais de personnel,
amortissements,…) et les pertes (catastrophes,
cessions d’immobilisations, variation du taux
de change,…)
2.2. Modèles du compte de résultat

Deux modèles:
ØModèle de Compte de résultat par nature
ØModèle de Compte de résultat par fonction
A- Modèle de Compte de résultat par nature
N N–1
Chiffres d’affaires X X
Autres produits X X
Variation des stocks de produits et d’en-cours X X
Production capitalisée X X
Total des produits X X
Consommations de matières X X
Charges de personnel X X
Amortissements X X
Dépréciations d’immobilisations X X
Autres charges d’exploitation X X
Charges financières nettes X X
Total des charges X X
Part dans le résultat des entreprises associées +/-X +/-X

Résultat avant impôts +/-X +/-X


Impôt sur les bénéfices X X
Résultat de l’exercice : +/-X +/-X
- Part revenant au Groupe +/-X +/-X
- Part revenant aux minoritaires +/-X +/-X
B-Modèle de Compte de résultat par fonction
N N–1
Chiffres d’affaires X X
Coût des ventes (X) (X)
Marge brute X X
Autres produits X X
Frais de commercialisation et de distribution (X) (X)
Frais administratifs (X) (X)
Frais de recherche et développement (X) (X)
Autres charges d’exploitation (X) (X)
Charges financières nettes (X) (X)
Part dans le résultat des entreprises associées +/-X +/-X
Résultat avant impôts +/-X +/-X
Impôt sur les bénéfices (X) (X)
Résultat de l’exercice : +/-X +/-X
- Part revenant au Groupe +/-X +/-X
- Part revenant aux minoritaires +/-X +/-X
3- Le Tableau des flux de trésorerie selon l’ IAS 7

En matière de tableau de flux, deux conceptions s’oppose depuis longtemps :


- L’une basée sur le fonds de roulement, le Tableau de financement, surtout
en vigueur dans les pays francophones.
- L’autre axée sur la Trésorerie qui aboutit à un Tableau des flux de
trésorerie, surtout en vigueur dans les pays anglo-saxons.
L’IASB a tranché en faveur de la deuxième, plus conforme aux évolutions
récentes de la finance.
Selon cette approche, les flux de trésorerie sont classés en 3 sections :
- Activités d’exploitation
- Activités d’investissement
- Activités de financement
Les flux de trésorerie d’exploitation peuvent être présentés de deux façons :
- Soit par la méthode directe : qui raisonne directement en flux monétaires.
- Soit par la méthode des flux indirects : qui part du résultat net pour arriver
à la variation de trésorerie.
• L’IASB encourage l’utilisation de la première méthode.
4- Le Tableau des flux de trésorerie: Méthode indirecte
TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
tréso Armedia
Société
EBE
– Variation du BFR d'exploitation
= ETE
+ Produits financiers encaissés
– Impôts sur les bénéfices décaissés
A. Flux de trésorerie provenant de l'activité
Acquisitions d'immobilisations
Cessions d'immobilisations
B. Flux de trésorerie liés au cycle d'investissement
Augmentation de capital
Dividendes versés aux actionnaires
Emprunts contractés
Variation des concours bancaires
Remboursements d'emprunts
Charges financières décaissées
C. Flux de trésorerie liés au cycle de financement

D. Variation des disponibilités (A + B + C)


E. Disponibilités à l'ouverture
F. Disponibilités à la clôture (E + D)
5. L’annexe (les notes)
En principe, chaque poste du bilan et du compte de
résultat devrait renvoyer à une note dans l’annexe.
Le critère de l’importance significative est retenu pour
déterminer si une information doit être donnée ou non.
Selon la norme IAS 1, l’annexe permet de:
Ø Décrire les bases d’établissement des états financiers
(coût historique, juste valeur, …).
Ø Fournir les informations requises par les IFRS et qui ne
sont pas présentées ailleurs dans les états financiers.
Ø Fournir des informations complémentaires nécessaires
à l’obtention de l’image fidèle.
L’annexe (les notes)
L’annexe doit :
Ø Décrire les bases d’établissement des états financiers (coût
historique, juste valeur, …).
Ø Fournir les informations requises par les IFRS et qui ne sont
pas présentées ailleurs dans les états financiers.
Ø Fournir des informations complémentaires nécessaires à
l’obtention de l’image fidèle.
En principe, chaque poste du bilan et du compte de résultat
devrait renvoyer à une note dans l’annexe.
• Le critère de l’importance significative est retenu par le
préparateur des états financiers pour déterminer si une
information doit être donnée ou non.
Thème 4: Evaluation et comptabilisation par
composant (cas des immobilisations)

Il paraît important de souligner dans cette partie,


les nouvelles règles applicables selon les
différentes Normes IAS/IFRS.

I- Evaluation et comptabilisation par composant des


immobilisations corporelles (norme IAS 16)

II- Evaluation et comptabilisation par composant des


Immobilisations incorporelles (normes IAS 38 )

54
I- Evaluation et comptabilisation par
composant des immobilisations
corporelles30
La norme IAS 16 a pour objectif de prescrire le traitement
comptable des immobilisations corporelles:
1- Définitions et valeur de comptabilisation
2- Comptabilisation par composants et décomptabilisation
3- Amortissement par composants et dépréciation
4- Réévaluation
1- Définitions et valeur de comptabilisation
A- Définitions
ØDéfinition d’un actif:

Un actif est un élément identifiable du patrimoine


ayant une valeur économique positive pour l’entité,
c’est-à-dire un élément générant une ressource que
l’entité contrôle du fait d’événements passés et dont
elle attend des avantages économiques futurs.
ØDéfinition d’un actif corporel:

Selon l'IAS 16 : Ce sont des actifs corporels :


- qui sont détenus par une entreprise soit pour être
utilisés dans la production ou la fourniture de biens
ou de services, soit pour être loués à des tiers, soit à
des fins administratives; et
- dont on s'attend à ce qu'ils soient utilisés sur plus
d'un exercice.
A- Valeur comptable,

Ø Principe de base de l’évaluation initiale:

L’évaluation initiale d’une immobilisation


corporelle pour son inscription au bilan est le
coût engagé pour mettre en service l’actif, en
vue de l’utilisation prévue.
ØÉléments constitutifs du coût

Le coût d’un actif se compose:


- du prix d’achat décaissé ramené, le cas échéant, à sa
valeur actuelle;
- des frais directs (externes et internes) permettant la
mise en service de l’immobilisation;
- autres frais.
B- Valeur comptable
Ø Éléments constitutifs du coût (suite)
v En général:
Une immobilisation corporelle doit être évaluée à son coût,
c’est à dire :
Ø son prix d’achat, y compris les droits de douane et les
taxes non remboursables (TVA non récupérable), après
déduction des remises et rabais commerciaux ;
Ø tout coût directement attribuable au transfert de l’actif
jusqu’à son lieu d’exploitation et à sa mise en état pour
permettre son exploitation : coûts des avantages du
personnel, frais de montage et d’installation, honoraires
de professionnels … ;
ØExemples de coûts directement attribuables :
Selon la norme IAS 16:
Ø les coûts de préparation du site et les frais de
démolition nécessaires à la mise en place de
l’immobilisation,
Ø les frais de livraison et de manutention initiaux,
Ø les frais de transport, d’installation, de montage
nécessaires à la mise en état d’utilisation des biens,
Ø les coûts liés aux essais de bon fonctionnement,
Ø Ainsi que les montants provisionnés au titre de la
norme IAS 37 pour les coûts estimés de démantèlement
et de remise en état des sites.
C- Exemples de coûts à exclure
D’autres dépenses ne participent pas directement à la
mise en service de l’actif : il s’agit de frais tels:
Øles coûts d’inauguration de site,
Øles frais d’ouverture d’une nouvelle installation;
Øles frais de lancement d’un nouveau produit (incluant
coûts de publicité et de promotion),
Øles frais administratifs et autres frais généraux,
Øles coûts de réorganisation,
Øle coût de formation du personnel,
Øles frais de pré-exploitation.
Øles coûts administratifs et autres frais généraux.
L’ensemble de ces frais ne peuvent être immobilisés.
2- Comptabilisation par composants

2.1. Comptabilisation

Un élément d'immobilisation corporelle doit être


comptabilisé en tant qu'actif lorsque :
Øles avantages économiques futurs associés à cet
actif iront à l'entreprise, et
Ø le coût de cet actif pour l'entreprise peut être
évalué de façon fiable.
ØCas du règlement différé

Si le règlement est différé au-delà des conditions


habituelles de crédit, la différence, entre le prix comptant et
le total des règlements est comptabilisée en charges
financières sur la période de crédit, à moins qu’elle ne soit
incorporée dans le coût de l’actif selon la norme IAS 23
"Coûts d’emprunts".
Ainsi:
§L’évaluation du prix d’acquisition est constatée à la valeur
actualisée du prix comptant.
§L’écart entre la valeur actualisée et le montant du
paiement est constaté en frais financiers, rapportés au
résultat sur la durée du crédit consenti.
2.2.Comptabilisation par composants

A. Définition et principes:
La ventilation des immobilisations corporelles en
composants et les comptabiliser chacun séparément
lorsque les différents composants :
Øprocurent des avantages à l’entreprise selon un
rythme différent,
Ø ont des durées de vie différentes;
Ø font l’objet de remplacement à intervalles réguliers.
Exemples: sièges d’un bateau, salon d’une voiture,
pelle d’une peleuse, façade d’un bâtiment,…).
B. Décomposition et coût global de l’immobilisation

La décomposition en plusieurs composants


distincts ne modifie donc en rien le coût global
de l'immobilisation.
Mais, le renouvellement d'un composant pour
un montant différent de celui d'origine modifie
la valeur globale de l'immobilisation.
Les questions fondamentales de l’IAS 16
concernent la comptabilisation des
immobilisations corporelles portent sur la
comptabilisation par composant des actifs, la
détermination de leur valeur comptable ainsi que
des dotations aux amortissements par composant.
II- Comptabilisation par composant des
Immobilisations incorporelles (normes IAS 38 )
1- Définition :
Une immobilisation incorporelle est un actif non
monétaire, identifiable, sans substance physique.
Exemples :
logiciels, brevets, droits de reproduction, films
cinématographiques, fichiers clients, franchises, parts
de marchés,…

Le terme identifiable permet de distinguer les


immobilisations incorporelles des composantes du
goodwill (savoir-faire, notoriété, réputation,…) de
l’entreprise.
2- Les frais de recherche et de développement

La phase de recherche ne peut être activée car


les conditions ne sont pas réunies.
La phase de développement concerne
l’application à la production de nouveaux
biens ou de services ou leur amélioration. Elle
peut donner lieu à l’activation de certaines
dépenses, quand certaines conditions très
strictes sont remplies.
2- Les frais de recherche et de développement (suite)
Les conditions très strictes qui doivent être remplies sont:

Ø la faisabilité technique du projet soit assurée;

Ø l’entreprise ait l’intention et la capacité d’achever


l’immobilisation incorporelle, de l’utiliser ou de la vendre ;

Ø l’entreprise dispose des ressources techniques, financières


et autres nécessaires à l’achèvement du projet ;

Ø elle soit capable d’évaluer de façon fiable les dépenses de


développement ;
2- Les frais de recherche et de développement (suite)

Øqu’elle soit capable de montrer comment


l’actif générera probablement des avantages
économiques futurs. Il faut montrer
l’existence d’un marché actif pour la
production issue de l’immobilisation
incorporelle ou pour l’immobilisation elle-
même, ou son utilité si cet actif est destiné à
être utilisé en interne.
Exemples d’incorporels non activables
Ø Des incorporels développés en interne (goodwill,
marque, listes de clients) dont le coût ne peut être
mesuré de façon fiable.
Ø De même, ne peuvent être activés :
- les coûts de démarrage : d’une nouvelle entreprise,
activité, installation, marque ou d’un nouveau produit ;
- les dépenses de formation ;
- les dépenses de publicité et de promotion ;
- les frais de re-localisation ou de réorganisation de
l’entreprise ;
car les avantages économiques futurs résultant de ces
dépenses seraient trop difficiles à déterminer.
3- L’évaluation des immobilisations incorporelles

Ø Lors de leur entrée dans l’entreprise, les


immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût
historique, déterminé de la même façon que pour les
immobilisations corporelles (voir IAS 16).
Ø Lorsque l’actif est acquis dans le cadre d’un
regroupement d’entreprises, l’évaluation est effectuée
à la juste valeur de l’actif à cette date :
Ø s’il existe un marché actif : prix de marché ;
Ø s’il n’existe pas de marché actif : prix constaté lors de
transactions récentes sur des actifs similaires.
Ø A la date de clôture, les immobilisations sont évaluées
à leur coût historique, diminué des amortissements et
dépréciations constatés (traitement de référence).
4- Comptabilisation par composant des
immobilisations incorporelles
Remarque:
En ce qui concerne la comptabilisation par
composant, elle reste la même que pour les
immobilisations corporelles, c’est-à-dire selon les
composants.

Pour la comptabilisation, deux conditions doivent être


remplies :
ØL’élément doit générer probablement des avantages
économiques futurs.
ØSon coût doit être mesuré avec fiabilité.
Thème 5: Réévaluation et décomptabilisation des
immobilisations

1- La réévaluation
2- La décomptabilisation
1- La réévaluation
A. Méthodes
La juste valeur doit être déterminée conformément à
l’une des méthodes prescrites par la norme IAS 16.
Une entité doit choisir comme méthode comptable :
Ø le modèle du coût ;
Ø le modèle de la réévaluation.
Cette même méthode doit être appliquée à
l’ensemble d’une catégorie d’immobilisations
corporelles.
B- immobilisation corporelle est réévaluée,
L’une des deux méthodes pour traiter le cumul des
amortissements à la date de réévaluation:
a) ajusté proportionnellement à la modification de la valeur
brute comptable de l’actif, de sorte que la valeur
comptable de cet actif à l’issue de la réévaluation soit
égale au montant réévalué. Cette méthode est souvent
utilisée lorsqu’un actif est réévalué par rapport à un
indice appliqué à son coût de remplacement net
d’amortissement;
b) déduit de la valeur brute comptable de l’actif et la valeur
nette est alors retraitée pour obtenir le montant réévalué
de l’actif.
C- Immobilisations incorporelles

Quant à leur réévaluation, leur juste valeur est


autorisée, dans les mêmes conditions que pour les
immobilisations corporelles. Dans ce cas, la juste valeur
est déterminée par référence aux prix pratiqués sur un
marché actif, ce qui suppose qu’il s’agisse d’actifs
homogènes faisant l’objet de transactions régulières
(licences de taxis par exemple).
2- Décomptabilisation

La valeur comptable d’une immobilisation


corporelle doit être décomptabilisée :
Ølors de sa sortie (voir aussi IFRS 5 "Actifs non
courants détenus en vue de la vente et
activités abandonnées") ;
Ø lorsque aucun avantage économique futur
n’est attendu de son utilisation ou de sa
sortie.
B- Décomptabilisation (suite)
Le profit ou la perte résultant de la
décomptabilisation d’une immobilisation corporelle
sera inclus dans le résultat lors de la
décomptabilisation de l’élément.

Le profit ou la perte
=
le produit net de la sortie, le cas échéant,
̶
la valeur comptable de l’immobilisations
corporelle.
Les profits ne doivent pas être classés en produits des
activités ordinaires définis par IAS 18 "Produits des
activités ordinaires".
Thème 6: Travaux de fin exercice et plan
d’amortissemen

I- Amortissement par composant d’actifs


II- Dépréciation et reprise /dépréciation d’un actif
I- Amortissement par composant d’actifs

1- Définition et principes de base


2-Amortissement par composants des immobilisations
corporelles
3-Amortissement par composants des immobilisations
corporelles
1- Définition et principes de base

A- Définition

La norme IAS 16 décrit l'amortissement d'un actif


comme le coût des actifs (ou le coût réévalué) au net
de leur valeur résiduelle sur leur durée de vie utile
estimative.
Les estimations de la valeur résiduelle tiennent
compte des prix à la date de clôture compte tenu de
l'état de l'actif attendu à la fin de la durée de vie
utile.
B- Principes de base
Les 7 principes de base sont:
ØUne immobilisation corporelle doit être amortie de
manière systématique sur leur durée d’utilisation en
vue de générer des avantages économiques.
ØElle est amortissable lorsque sa durée d’utilisation
est déterminable.
Ø La méthode d’amortissement retenue doit refléter
le rythme de consommation des avantages
économiques attendus de l’actif.
B- Principes de base(suite)

Ø L’amortissement peut aussi être basé sur des


données physiques (nombre de pièces à produire par
exemple).
Ø Le point de départ de l’amortissement est le moment
où l’immobilisation est prête à être utilisée.
Ø Le montant amortissable est le coût d’acquisition
(ou de production) diminué de la valeur résiduelle du
bien et toute dépréciation constatée.
B- Principes de base(suite)

Ø Selon l’IAS 16, les estimations de la durée


de vie utile et de la valeur résiduelle ainsi
que la méthode d'amortissement sont
révisées au moins à chacune des dates de
clôture ou lorsque les attentes diffèrent des
estimations antérieures.
2- Amortissement par composants des
immobilisations corporelles
Une immobilisation peut être constituée de
plusieurs sous-ensembles ayant des durées
d’utilisation différentes.
Exemple :
un avion peut se décomposer en 3
COMPOSANTS:
Ø une carlingue,
Ø un moteur, et
Ø des équipements intérieurs.
2- Amortissement par composants (suite)

Chaque partie d’une immobilisation


corporelle ayant un coût significatif par
rapport au coût total de l’ensemble auquel il
appartient doit être amortie séparément
(amortissement par composants).
Les méthodes d’amortissement seront
appliquées pour chaque composant.
3- L’amortissement des actifs incorporels
Ø Les actifs incorporels à durée indéfinie ne sont pas
amortissables.
Ø La durée d’utilisation est indéfinie lorsqu’il est démontré
qu’il n’existe pas de limite prévisible à la durée pendant
laquelle un actif produira des cash-flows (goodwill,
marques,…)
Ø Les actifs incorporels à durée définie sont amortissables
sur leur durée d’utilisation déterminée à partir des facteurs
suivants :
§ les prévisions d’utilisation de l’actif et la possibilité qu’il
puisse être géré par une autre équipe de direction ;
§ l’obsolescence ;
§ la stabilité du secteur d’activité de l’entreprise ;
§ le comportement attendu des concurrents actuels ou
potentiels ;
§ les dépenses de maintenance nécessaires à l’obtention des
cash-flows prévus ;
§ la durée légale ou contractuelle d’utilisation de l’actif.
3- Dépréciation d’actifs selon IAS 36
A- Définitions:

Ø Valeur d’utilité:
Valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés
attendus de l’utilisation continue d’un actif et de sa
sortie à la fin de sa durée de vie.
Ø Valeur recouvrable:
Valeur la plus élevée entre la Valeur d’utilité d’un actif
et sa juste valeur diminuée des frais de vente.
3- Dépréciation d’actifs selon IAS 36 (suite)
B- Constatation:
Pour déterminer si une immobilisation corporelle est
dépréciée, une entité applique la norme IAS 36
"Dépréciation d’actifs" :
Il s’agit d’expliquer comment:
Ø revoir la valeur comptable des actifs,
Ø déterminer la valeur recouvrable (le plus élevé de la
juste valeur nette des coûts de la vente et de la valeur
d’utilité) d’un actif, et
Ø expliquer dans quels cas l’entreprise comptabilise ou
reprend une perte de valeur.
Plan d’amortissement (suite)

ØDépréciation (D) : (IAS 36: dépréciation d’actifs)

A la fin de chaque année, l’immobilisation doit être


soumise à un test de dépréciation.
Si à la fin de l’année, la VCN (sans prendre en
considération aucune dépréciation) est supérieure à la
valeur recouvrable (VRec), alors il faut constater une
dépréciation (D):
D = VCN – VRec
Plan d’amortissement (suite)

Ø Valeur recouvrable:

La valeur recouvrable d’un actif représente le


montant maximal que l’on peut espérer réellement
de l’actif :
- Soit en l’exploitant jusqu’à la fin de sa durée
d’utilité ( Valeur d’utilité),
-Soit en le cédant (Prix de vente– Frais de sortie)
Plan d’amortissement (suite)

ØReprise sur dépréciation (R/D)


Si NVCN de fin d’année ˂ Sa VRec, alors il faut
calculer la VCN sans dépréciation, ceci pour
calculer la reprise sur dépréciation (R/D) de l’année
concernée:
Avec:
R/D = VCN sans dépréciation – NVCN avec dépréciation
Thème 7: Instruments financiers selon les
normes IAS/IFRS

Travail pour étudiant:


Question: Préparer un dossier sur ce thème
d’instruments financiers selon les IAS/IFRS
Les normes IFRS sont les normes internationales
d'informations financières destinées à standardiser la
présentation des données comptables échangées au
niveau international.
LE REFERENTIEL COMPTABLE INTERNATIONAL
N’EST PAS ENCORS STABLE CAR IL A FAIT
L’OBJET DE NOMBREUX CHANGEMENTS. EN
EFFET, PLUSIEURS NORMES SONT ABROGEES
ET CERTAINES SONT REMPLACEES.
Références bibliographiques
Ø Association Nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle
de Gestion, 2004, 2005, « Norme »s IAS/IFRS. Que faut-il ?
Comment s’y prendre? » Edition d’Organisation, 2ème édition
actualisée, Paris France.
Ø Catherine Maillet-Baudrief, Anne le Manh, 2007, « Les Normes
comptables internationales IAS-IFRS », 5ème édition,
Sup’FOUCHER, France.
ØYoussef EL HOUSNY et Salahddine ALAOUI MHAMEDI, 2014,
«Introduction aux normes comptables internationales , Fiches
résumées- cas pratiques – QCM », Editions CAGEX GROUP,
Maroc.
Ø Wolfgang Dick et Franck Missonier-Piera, 2012, «Comptabilité
financière en IFRS », 3ème édition PEARSON France.
Ø Philippe Touron et Hubert Tondeur, 2004, « Comptabilité en
IFRS », Edition d’Organisation, Paris France.

Vous aimerez peut-être aussi