Cours mtt1 l1 Snvdefinitif 2 PDF
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PRISE DE CONTACT
La première mission de l’enseignement supérieur est de former des cadres diplômés répondant aux
objectifs généraux du monde de travail. L’enseignement supérieur de type long procède à partir de
concepts fondamentaux, d’expérimentations et d’illustrations, et prodigue ainsi une formation à la
fois générale et approfondie.
La formation universitaire est fondée sur un lien étroit entre la recherche scientifique et les matières
enseignées : au cours des premières années, l’enseignement supérieur propose une formation de
base dans la discipline choisie ainsi qu’une large formation scientifique générale. Par la suite, il
approfondit la démarche de la recherche scientifique à travers des contenus spécialisés. L’université
forme ainsi des cadres supérieurs et des chercheurs de haut niveau.
La première séance est réservée à la présentation de notre université « USTHB », du système LMD et
de la matière Méthode de travail et de terminologie (MTT).
1- Présentation de L’USTHB
L’université des sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) est organisée en un pôle
administratif chapoté par « Le rectorat » et géré par le recteur, le vice-recteur, la direction de la
scolarité avec ces différents services et des facultés spécialisées gérées par les doyens, les vice-
doyens, les chefs de départements…). Parallèlement, des infrastructures pédagogiques sont mis à la
disposition de la communauté universitaire notamment (les amphithéâtres, l’auditorium, les salles
de TD, les salles de TP, les bibliothèques,…) permettant d’accomplir la fonction fondamentale des
enseignants et atteindre les objectifs de la formation universitaires pour les étudiants.
Une matière enseignée fait partie ou représente à elle seule une unité d’enseignement
fondamentale, de découverte, de méthodologie ou transversale. Chaque matière et unité possèdent
un coefficient pour le calcul de la moyenne générale de chaque semestre (voir le détail sur le site
électronique de l’université : WWW.usthb.dz
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USTHB/FSB/SNV/L1 (1er semestre)
Matière “metohode de travail et terminolgie”
Cinq séances de cours (5) et cinq séances de TD (5) au premier semestre (S1) soit le module
de MTT1 ;
Cinq séances de cours (5) uniquement au deuxième semestre (S2) pour le module de MTT2
où on abordera spécifiquement les différentes modalités de recherches bibliographiques.
Quelques consignes et règles à respecter par les étudiants seront expliquées par l’enseignant afin
d’assurer le bon déroulement des séances de cours et de TD.
Les supports pédagogiques de la matière sont des polycopiés mis à la disposition des étudiants sur
le site de L’usthb.dz à partir du (S1).
-Le système d’examination de la matière de MTT est basé sur le contrôle continu (C.C/20pts) et
l’examen final affecté d’un coefficient 2 (EMD/40pts) selon la formule suivante :
C.C /20pts= [Assiduité /3pts + exposé/7pts= note ÷2)= Note/5pts + EXAMEN DE TD/15]
M.G = (CC/20 × 0,4) + (EMD/20 × 0,6) ( progress)
Pour ceux qui passent en rattrapage, la note de ce dernier (si elle est supérieure à la note de l’EMD et
si le module n’est pas acquis) sera prise en compte pour le calcul de la moyenne générale (M.G de la
deuxième session).
Trois (3) absences non justifiées, l’étudiant est exclu de la matière MTT et de ce fait, il ne pourra ni se présenter à
l’enseignant ne prendra pas en considération ces justificatifs sauf pour les cas exceptionnels
(justification par un dossier médical d’un spécialiste ou une hospitalisation).
Les étudiants doivent s’inscrire à la bibliothèque centrale de l’USTHB pour consulter la
documentation (obligation du module).
La réussite à l’université dépendant des efforts consentis par l’étudiant durant ses études
universitaires. L’assiduité, la discipline, le sérieux, la révision quotidienne des cours,… sont des
facteurs qui permettent de recevoir une formation complète pour l’étudiant afin d’être un future
cadre productif dans le monde de travail et par conséquent une valeur ajoutée pour le pays.
La révision régulière et quotidienne des cours par l’étudiant permet d’assurer la maitrise des
connaissances acquises dans la matière enseignée. Cette révision est rendue possible et facile grâce à
l’application de certaines étapes accessibles à toutes personnes en formation.
parler à voix haute de l’information apprise. L’étudiant pourrait visualiser un ami imaginaire
à qui il poserait des questions sur le sujet et y répondrait à sa place.
Cet exercice permet de visualiser un apprentissage par un dessin sur une carte. Sur le recto
de la carte l’information à apprendre, et au verso la réponse sous forme de dessin. C’est le
principe de l’avoir créé soi-même qui accentue la compréhension du sujet
Cette technique d’apprentissage permet d’associer une information à une image mentale
4. Illustrer l’information
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Matière “metohode de travail et terminolgie”
5. Technique de l’arrosage
6. Laisser du temps à votre cerveau : espacer les temps de révision pour une mémorisation
durable
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Matière “metohode de travail et terminolgie”
Outre ces méthodes de révisions, les pauses et les exercices de relaxation font partie intégrante du
processus d’apprentissage.
Le style d’apprentissage
Si vous avez une mémoire visuelle, n’hésitez pas à synthétiser vos cours en schémas, à
utiliser des couleurs et réaliser des fiches de révisions.
Si votre mémoire auditive, une écoute attentive de vos cours est votre meilleure alliée. Vous
pouvez également relire vos cours à voix haute.
Si elle est Kinesthésique, mémoriser en bougeant, apprendre en marchant et en gesticulant.
A. La méthode employée ;
B. Le degré de concentration ;
C. La motivation à la tâche ;
D. Les connaissances que l’on possède déjà dans le domaine d’étude.
La mémorisation des informations acquises est rendue facile grâce à des méthodes dont :
Planifier sa révision.
Préparer la matière à mémoriser :
Organisation :
Répéter, Répéter, Répéter :
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Matière “metohode de travail et terminolgie”
I- Prise de notes :
1. Principe
La prise de notes repose sur le principe d’écrire l’essentiel avec un maximum de rapidité. Il
s’agit en fait de la transcription écrite et résumée du langage parlé.
2. Procédés utilisés
On emploie plusieurs procédés afin de pouvoir résumer de façon rapide et efficace un cours
ou exposé oral, les plus importants sont :
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a. Nominalisation
La nominalisation est un procédé lexical qui consiste à tirer d'un verbe un nom de la
même famille.
Ex : On a Invité des anciens membres de l’association en vue de célébrer le 20 ème
anniversaire du congrès d’immunologie Invitation des anciens membres
ème
de l’association pour la célébration du 20 anniversaire du congrès d’immunologie.
b. Utilisation d’hyperonyme
Utilisation d’un nom général correspondant à un groupe de noms qui ont un même
sens ou une même idée
L’analyse d’un texte a pour but de procurer une connaissance approfondie du texte. Pratiquement,
après plusieurs relectures, l’analyse du texte consiste à décomposer ce dernier en ses différents
éléments. En effet, Il faut répertorier les différentes idées émises par l’auteur, ainsi que les rapports
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et les enchaînements entre les idées en évitant de reprendre purement et simplement les formules
utilisées par l’auteur.
Si vous avez déjà pris l’habitude de travailler avec un crayon, ou mieux encore d’utiliser les grands
feutres marqueurs de couleurs, vous pouvez souligner ou surligner les « mots clés » ou les « idées
forces» pour ensuite les recenser, les classer et les évaluer.
1- Réflexion sur le texte : la phase d’analyse est suivie d’une réflexion approfondie sur le texte
ayant pour objectif de classer les différentes idées,. Cette réflexion permettra d’établir un
plan du texte à partir des notes prises au cours de la phase précédente. Le recours au texte
vérifier éventuellement des points qui ne sont pas claires.
2- Rédaction : avant d’entamer votre rédaction, il est indispensable de mettre au point le plan
du résumé. Il n’est pas toujours évident d’obtenir spontanément un résumé correctement
équilibré d’où la première rédaction doit être presque toujours remaniée en fonction du
nombre de mots sélectionnés.
3- Plan du résumé
le résumé devra être, par nature, plus simple que le texte originel.
, le résumé n’est pas une réduction proportionnelle du texte, mais une mise en évidence de
l’essentiel.
4- Développement des idées : ce qui importe dans le résumé, c’est de mettre en valeur les
idées essentielles et elles seules
Supprimer les détails secondaires les exemples, les répétitions, les insistances
omettre les références et les allusions.
Retenir seulement les valeurs les plus significatives lorsque le texte comporte des
données chiffrées.
Éliminer les « chevilles » sans intérêt, les transitions et les liaisons qui ne relient pas les
idées principales
Trouver le mot propre à la place des locutions ou groupes de mots.
5- Style : la forme la plus brève lorsqu’il est possible d’exprimer le même concept ou la même
idée avec un verbe ou un substantif au lieu d’une proposition. Veuillez, toutefois, à ne pas
tomber dans le « style télégraphique ».
2- Exposé écrit :
chercher les mots inconnus dans le dictionnaire (cela vous permettra d’éviter le hors sujet).
S’interroger sur le sujet (Brainstorming) : Qui ? Quoi ? Comment ? Où ? Qu’est-ce que c’est ?
Comment cela fonctionne ? Quelles sont les causes ? Quelles sont les conséquences ? c’est une étape
qui vous permettra de définir la ou les problématiques du sujet en utilisant des mots simples et
explicites, expliquer les mots clés et le plus important d’annoncer votre plan.
Vous pouvez également rappeler l’historique du sujet ou prendre un exemple de l’actualité en
rapport avec le thème. L’introduction est très importante dans un exposé car elle doit accrocher
(intéresser) l’auditeur ou le lecteur et lui donner envie d’en savoir plus.
b- Développement : après avoir réuni toutes les connaissances sur le sujet traité, écrivez sur une
feuille de brouillon toutes les idées suscitées en faisant une compilation des documents consultés
(livres, de fascicules, de revues, d’Internet, de DVD,...etc). Par ailleurs, chaque grande partie doit être
présentée clairement pour annoncer le contenu qui sera développé en sélectionnant que les idées
essentielles (ne pas se perdre dans les détails). Le développement doit être explicite mais surtout
éviter les phrases trop longues. Un bon exposé nécessite de retravailler et synthétiser les
informations que vous avez compilées « pas de copier-coller !!! » en intégrant des documents
(tableaux, schémas, images...).
c- Conclusion : elle reprend les points essentiels du développement qui permettent de répondre à la
d- Références bibliographiques : c’est une partie qui doit obligatoirement être mentionnée à la fin
des travaux de rédaction notamment les exposés écrits et oraux. Elle correspond au listing
(répertoire) des documents et des sources consultés et utilisés pour la rédaction de l’exposé (Voir
MTT2).
3- Exposé oral :
L’exposé oral consiste à réciter ou présenter verbalement un texte écrit. Il doit en premier lieu attirer
l’attention de votre public et lui laisser une information constructive. Nous allons objectivement
répondre aux questions suivantes :
f- Développement
C’est une étape qui doit être structurée en parties, avec à chacune son idée importante en
commençant par l’idée principale, faire des transitions entre parties, souligner les points essentiels à
chaque étape du développement. L’objectif de cette partie est de mobiliser l’attention de l’assistance
au moyen d’anecdotes et faire une construction simple et logique.
g- Conclusion
La conclusion découle naturellement du développement, elle récapitule les idées principales pour
introduire le message final ou l’idée forte de l’exposé présenté (Ce qui a été retenu). (Rajouter les
références bibliographiques, si aucun fascicule n’est remis à l’auditoire).
Cours 3 : méthodes de recherches et technique histologique
I- Technique histologique
« Histologie » signifie étymologiquement « science des tissus ». Le concept de tissu, de derme, a été
inauguré fin XVIIème et début XVIIIème par Xavier Bichat, sans utiliser le microscope. Ce concept a
été élaboré grâce à ses travaux de dissection anatomique. L'histologie s'est rapidement intéressée à
la morphologie des cellules (l'histochimie), mais aussi à leur fonctionnement et à la conception des
tissus (histophysiologie). Au début des années 1960, la création du microscope électronique a permis
d'améliorer le grandissement et introduit une nouvelle façon de voir les cellules et les tissus.
Aujourd'hui, l'histologie a pour but de mettre en évidence au sein de la cellule (in situ) : les protéines,
l'ADN et l'ARNm. En biologie végétale, la technique histologique est appliquée pour l’étude des
différents tissus qui composent les organes de la plante. En biologie animale, quatre familles de
tissus sont étudiées dans le cadre de l'histologie générale :
Les épithéliums.
Les tissus conjonctifs.
Les tissus musculaires.
Les tissus nerveux.
Prélèvement
Fixation
Observation
Déshydratation
Déshydratation
Inclusion
Coloration
Coupes au microtome
Déparaffinage et réhydratation
I-2- Fixation : a l’air libre tout prélèvement tissulaire s’autodégrade spontanément, afin
d’éviter cela, il est indispensable de le fixer avant l’analyse histologique, en utilisant des
fixateurs tels que : le formol tamponné et le formol acétique.
I-3- Déshydratation : c’est le lavage du prélèvement dans une série d’alcool de concentration
croissante afin d’éliminer l’eau. L’échantillon est ensuite mis dans un solvant
organique miscible dans la paraffine « le xylène, le toluène ».
I-6- Coulage des blocs : la paraffine liquide, contenant le tissu, est coulée dans un petit moule
en métal « barres de Leuckart ». Après refroidissement total, on obtient un bloc de paraffine à
l’intérieur duquel l’échantillon prélevé est inclus.
I-7- Coupes, collage et étalement : les coupes de 5-7 µm d’épaisseur sont réalisées au moyen
d’un MICROTOME (obtention d’un ruban de coupes). Le collage des coupes obtenues se fait à l’aide
d’une eau gélatineuse sur des lames propres et l’étalement s’effectue sur une plaque
chauffante afin d’éviter le plissement des coupes.
I-8- Déparaffinage : on plonge la lame, contenant les coupes histologiques, dans un bain
de toluène ou xylène afin d’éliminer le résidu de paraffine.
I-9- Réhydratation : cette étape consiste à mettre les coupes dans des bains d’alcool de concentrations
décroissants puis dans de l’eau distillée.
I-10- Coloration : elle simplifie l’observation des prélèvements, qui sont
naturellement transparents, et nous permet de distinguer clairement les
différents tissus composants le prélèvement.
Deux types de colorations sont utilisés : la coloration topographique pour mettre en évidence les
différentes structures et la coloration histochimique pour les constituants chimiques de la cellule.
Spécificité des colorations : plusieurs colorants sont utilisés mais les plus fréquents associent
deux ou trois colorants différents : Coloration à l’hématoxyline-éosine (HE) qui colore les
noyaux en violet et l’éosine le cytoplasme en rose. Coloration à l’hématoxyline-éosine-
safran (HES) ou au Trichrome de Masson c'est-à-dire l’hématoxyline-éosine (HE) + bleu
d’aniline ou vert lumière pour mettre en évidence les fibres de collagène (figure 2).
Figure 2 : Utilisation des associations de colorants pour la mise en évidence des différents tissus d’un
organe par la technique histologique.
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2- Principe : Il repose sur l’obtention, à partir d’un échantillon parfaitement conservé, des coupes
3- Principales étapes :
a- le Prélèvement : il peut se faire aussi bien chez un organisme animal ou végétal. Le prélèvement
peut être pratiqué sur un animal maintenu en vie (biopsie) ou sacrifié (tué). Dans ce dernier cas la
démarche méthodologique consiste : à Anesthésier l’animal, à disséquer et à prélever une partie de
l’organe à étudier Échantillon prélevé
b- Fixation : c’est la conservation des structures cellulaires dans un état aussi proche
que possible de l’état vivant. Deux types de fixateurs sont utilisés :
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b-2- Fixateurs chimiques : tel que le Glutaraldéhyde qui permet la fixation des protéines,
des sucres et des acides nucléiques. Fixateur chimique
c- Post fixation : l’échantillon est placé dans du tétraoxyde d’osmium afin de fixer les
lipides
Tétraoxyde
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L’acétate d’uranyle.
Le citrate de plomb.
Le fonctionnement du microscope électronique à transmission (MET) est basé sur l’émission des
électrons de longueur d’onde courte qui seront, au cours de leur trajet, convertis en rayons lumineux
de longueur d’onde plus longue (figure 4).
Le canon à électrons contient la source d’électrons ; ces derniers sont émis au niveau de la pointe d’un
filament de tungstène chauffé à 3000°C (filament émissif), puis ils sont accélérés en appliquant une très
grande différence de potentiel DPP de l’ordre de 50 à 300 KVolts,
Les électrons sont ensuite concentrés en un faisceau d'électrons par le condenseur qui est une lentille
électromagnétique,
Lorsque les électrons traversent l’échantillon, ils ne doivent pas rencontrer un obstacle physique (ex :
molécule de gaz) qui compromettra leur cheminement dans la colonne d’où la nécessité d’assurer un
vide poussé à l’intérieur de cette colonne,
La grille recouverte d’une membrane de collodion perméable aux électrons, comportant la coupe fine est
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Le faisceau d'électrons traverse l’échantillon, et ressort avec des informations sur la structure de
l'échantillon. Ces informations sont ensuite amplifiées par le système de lentilles de l'objectif du
microscope.
La lentille projectif récolte les électrons et les convertit en photons afin que les électrons deviennent
visibles sur un écran fluorescent ou cathodo-luminescent. L'image détectée est dirigée vers un ordinateur
é
Condenseur (Lentille électro-magnétique) : les électrons traversent le condenseur
é
Grille porte objet en cuivre comporte des mailles, celle-ci est recouverte d’une fine
é
Les électrons arrivent à l’objectif qui sert à agrandir l’image (l’objectif doit être
é
Projectif : il récolte les électrons et les convertit en photons (le rayonnement électr
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Un faisceau électronique primaire très fin balaie toute la surface de l'objet. Certains de ces électrons
traversent d’autres subissent des interactions entre les électrons incidents avec la surface traitée de
l’échantillon. Ces interactions génèrent des signaux sous formes d’électrons incidents dits
secondaires. La désexcitation de ces électrons se traduit par des rayons lumineux sous forme d’image
construite sur l’écran cathodo-luminescent (figure 6).
Emission des é
Grille, objet massif secondaires par
l’échantillon
Le but de la préparation d’un échantillon pour le MEB est de produire un objet qui conserve la forme
et les propriétés superficielles du vivant, mais qui est totalement déshydraté, en vue de l’observation
sous vide.
Par nature, les échantillons biologiques contiennent de l’eau et sont plus ou moins mous. Ils
nécessitent donc une préparation plus attentive qui vise à les fixer, à les déshydrater et enfin à les
sécher pour préserver la structure superficielle. Ce qui va empêcher que les cellules ne s’affaissent
quand elles sont exposées au vide poussé du MEB. Avant d’être observés, les échantillons séchés
sont montés sur le porte-objet et enduits d’une fine couche de métal pour éviter l’accumulation
d’une charge électrique à la surface afin obtenir une meilleure image. La technique la plus utilisée est
« la technique du cryodécapage ».
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A- Technique du cryodécapage :
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La coloration négative est une des méthodes les plus anciennement utilisées
notamment en virologie. De réalisation rapide, elle sert en particulier pour un
premier contrôle de pureté des fractions cellulaires.
But : observation de petits échantillons tels que les virus, les bactéries et les
macromolécules (l’ADN, la Myosine etc…), permet la mise en évidence de fins
détails (sous unités, périodicité) de l’échantillon observé.
Les ATP synthétases au niveau des fragmen
Principe : il est basé sur l'augmentation du contraste (non pas l'échantillon mais l'espace qui l'entoure
!) par utilisation de produits imperméables aux électrons comme l’acide phosphotungstique. Ce qui
produit une image en négatif.
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Dépôt d’une goutte de ce mélange sur la grille porte objet recouverte d'une membrane ayant
de l'affinité avec l’acide phosphotungstique (des liaisons s'établissent entre la membrane et
l’acide phosphotungstique imperméable aux électrons).
Laisser sécher de manière à ce que l’acide phosphotungstique ne se retrouve que sur la
surface de la membrane, autour de l'échantillon mais pas au-dessus de ce dernier.
À l'observation, au microscope électronique à transmission, les électrons qui arrivent sur la
surface de 1’échantillon vont le traverser et poursuivre leur trajet vers l'écran luminescent.
Les électrons qui arrivent sur la surface de la membrane recouverte d'acide
phosphotungstique seront retenus ; par conséquent, l’échantillon aura un aspect clair sur un
fond très dense (NB : voir planche du polycop de cours de cytologie).
C- la technique de coloration positive
But et principe : elle permet de renforcer le contraste des préparations (coupes ultraminces ou
particules dispersées) d’échantillons transparents aux électrons.
Cette technique est une post-préparation qui vient en
complément des préparations des coupes minces et s’effectue
sur un échantillon déjà déposé sur une grille support.
D- La technique de l’autoradiographie
-But : cette technique permet de mettre en évidence le lieu de synthèse d’un composé ou
constituant cellulaire donné et de déterminer sa cinétique (trajectoire du déplacement).
-Principe : Il repose sur l’utilisation des précurseurs spécifiques radioactifs dits isotopes radioactifs.
-Etapes de la technique : les étapes de cette technique sont résumées dans l’expérimentation
suivante :
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A la fin de la période chase, les coupes sont fixées et placées sur des supports et
sont enfin recouvertes d’une émulsion photographique à base de sels d’argent
(cette étape se fait dans l’obscurité)
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A la fin de leur séjour dans l’obscurité, les coupes de tissu recouvertes d’émulsion
impressionnée sont préparées pour leur observation au microscope électronique.
Résultats obtenus :
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