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Guide pratique de l’électricité automobile

© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-10503-4
EAN : 9782296105034
Célestin Bernard Wambo Tengwo

Guide pratique de l’électricité automobile

L’Harmattan
Préface

Dans un monde où la formation intellectuelle et technique n’est


plus considérée comme un ensemble immuable, la formation
(enseignement) technique ne peut pas se permettre d’ignorer les
technologies de pointe qui se développent dans les divers secteurs.
Le caractère dynamique de l’électricité appliquée à l’automobile
impose une nécessaire formation continue à tous ceux qui veulent
renouveler leurs pratiques et s’adapter au progrès.
La réalisation du guide pratique d’électricité automobile qui est un
outil d’information et de formation autant que d’autres activités
technique s’inscrit dans cette logique.
L’ouvrage développe l’électricité automobile et ses différents
schémas d’une manière simple et compréhensible et s’adresse à un
large public : étudiants, formateurs amateurs et professionnels dans le
domaine.
C’est le lieu ici de remercier et d’encourager son auteur, Monsieur
Wambo Tengwo pour avoir pris le risque de s’aventurier dans ce
secteur complexe où le progrès de la recherche technologique, l’une
des plus galopantes, est inversement proportionnel à celui de la
maintenance de cet indispensable outil qui est l’automobile.
Ce document est à l’évidence dans la ligne des orientations
officielles. Ceci est un encouragement à la production des documents
disciplinaires allant dans le même sens.

Emmanuel Sietcheping
Inspecteur Pédagogique National
de Mécanique Automobile

5
Introduction

Le 21 siècle sera certainement celui de la haute technologie, le


domaine de l’automobile ne sera pas au reste tant il es vrai que cette
spécialité est devenue l’une des plus sollicitées dans les établissements
d’enseignement technique sollicitude qui fait face le plus souvent à un
manque accru de documents supports.
Afin d’apporter notre modeste contribution à la résolution tout au
moins partielle de ce problème, nous avons pensé mettre à la
disposition du public, une série de publication dont le premier est un
guide pratique d’électricité automobile.
Il traite la pratique de maintenance en électricité automobile, des
effets du courant électrique dans l’automobile, du principe de câblage
et les différents récepteurs des circuits électriques appliqués à
l’automobile ainsi que les circuits des générateurs du courant utilisés
en automobile du circuit de démarrage, d’allumage classique et
électriques, d’éclairage et des indicateurs du tableau de bord ; du
système de climatisation automobile, préchauffage des bougies des
moteurs diesel, du verrouillage électrique des portières et du système
de lève-vitre électrique.
Certaines parties de l’ouvrage prodiguent des conseils relatifs au
contrôle, à la détection et à la protection des composants des circuits
électriques automobiles.
Que cet ouvrage devienne un livre de chevet pour les passionnés en
cette matière.
Tout en restant attentif à toute critique indispensable pour
l’amélioration de cet ouvrage, nous osons croire que le lecteur saura
tirer profit de son contenu.

7
CHAPITRE I
LA MATIERE

A- Connaissance de la matière
L’ensemble des circuits électriques automobiles a pour source
génératrice de courant la batterie par ses deux pôles négatif et positif.
Cette source appelée tension, force électromotrice, différence de
potentiel, s’écoule dans les matières conductrices de courant vers les
multiples récepteurs électriques.
Une réflexion sur ces matières pouvant conduire la source du
courant nous permettra de faire une différence entre les matières
conductrices et isolantes.
Un conducteur est une matière capable de transmettre la source de
courant de la batterie, et un isolant une matière incapable de
transmettre le courant de la batterie. Comme exemple, le schéma ci-
dessous nous permettra de savoir si une matière est un conducteur ou
un isolant. Il suffira de relier une matière entre les points 2 et 1 du
schéma ; si la lampe s’allume, la matière est un conducteur, si la
lampe ne s’allume pas, la matière est un isolant.
_
+ Lampe
Batterie

1 2
Matière à tester
Schéma d’exemple test d’une matière.
Testons plusieurs matières :
- le cuivre : la lampe s’allume ; corps conducteur de courant ;
- le plastique : la lampe ne s’allume pas ; corps isolant de
courant ;
- l’aluminium : la lampe s’allume ; corps conducteur de courant ;
- le carton : la lampe ne s’allume pas ; corps isolant de courant ;
- le fer : la lampe s’allume ; corps conducteur de courant ;

9
- l’eau pure (distillée) : la lampe ne s’allume pas ; corps isolant de
courant ;
- l’eau sale (sel de cuisine) : la lampe s’allume ; corps conducteur
de courant.
Pendant le test des matières, les isolants n’allument pas la lampe,
ils ont pour rôle d’empêcher tout contact entre les différences de
potentiel alors que les conducteurs allument la lampe et ont pour rôle
d’écouler la différence de potentiel de la batterie.
B- Constitution de la matière
Tout corps présent dans la nature est constitué de la matière et se
présente sous différentes formes d’état physique (gazeux, liquide,
solide).
La matière est toujours formée de molécules qui est elle-même faite
de combinaisons de corps simples dont l’unité élémentaire est l’atome,
et l’atome n’est pas un élément fini mais un assemblage de particules :
les neutrons, les protons et les électrons. Les atomes sont tous
construits selon la même architecture, un noyau central composé de
neutrons et de protons constitue l’essentiel de la masse, un certain
nombre d’électrons gravitent autour du noyau sur plusieurs orbites. Il
existe différentes sortes d’atomes, chacun d’entre eux est caractérisé
par son nombre d’électrons.
Exemple 1 : Toute matière dont les atomes ont plus de 4 électrons
sur son orbite extérieure est un corps isolant (le plastique, le vernis, le
carton etc.)
Exemple 2 : Toute matière dont les atomes ont 4 électrons sur leur
orbite extérieure, est par contre tantôt isolant tantôt conducteur ; c’est
un semi-conducteur (les diodes, les transistors, etc.).
Exemple 3 : Toute matière dont les atomes ont moins de 4
électrons sur leur orbite extérieure est un corps conducteur de courant
(le fer, aluminium, le cuivre etc.). Ces électrons des orbites extérieures
des matières conductrices sont appelés électrons célibataires ou libres.
Seuls, ils ont aptitude d’écouler le courant dans les matières
conductrices.

10
Noyau

Schéma : Atome d’un morceau de cuivre.

L’électron à l’orbite extérieure est appelé électron libre ou


célibataire.
C- Phénomène des électrons libres dans un conducteur
Dans un conducteur quelconque, les électrons libres ou célibataires
sont en mouvement dans tous les sens, ce qui se traduit par un courant
nul. Dès qu’on applique la tension aux bornes du conducteur, les
électrons s’ordonnent et prennent tous une même direction. C’est donc
ce déplacement ordonné des électrons libres soumis à la tension de la
batterie qui est le courant électrique circulant dans les matières
conductrices. Ce courant électrique est utilisé pour le fonctionnement
des effets des systèmes électriques automobiles.
Electrons Morceau de cuivre

Agitation désordonnée des électrons libres / Agitation ordonnée des électrons libres

Schéma : Phénomènes des électrons libres dans un conducteur.


Exemple d’un conducteur : le cuivre
L’atome de cuivre a un électron sur son orbite extérieure. C’est le
conducteur le plus utilisé dans les systèmes électriques automobiles,
sa souplesse permet une manipulation facile, sans risque de rupture
importante. Quelle que soit son utilisation dans les systèmes
électriques automobiles, le fil est constitué d’une âme et d’un isolant
pour éviter les contacts entre les enroulements et les autres matériaux

11
conducteurs. Dans les systèmes électriques automobiles, ce
conducteur est utilisé dans le transport du courant par faisceau de fil,
dans le bobinage des moteurs (démarreur, essuie-glace etc.) et dans les
systèmes comportant des enroulements (relais, injecteur, etc.).
D- Les effets du courant électrique de l’automobile
Bien que l’électricité prenne une place de plus en plus importante
dans l’automobile, il est souvent difficile de répondre à la question :
qu’est-ce que le courant électrique ? Afin que nous puissions tirer un
maximum de profit des installations et des montages des circuits
électriques automobiles, nous allons définir le courant électrique
automobile à travers ses effets qui sont à l’origine de la production du
courant, et du fonctionnement de tous les récepteurs électriques et
électroniques de l’automobile.
Le courant électrique automobile se manifeste à travers 3 effets
principaux :
] L’effet chimique : il se manifeste dans la batterie qui est un
générateur producteur de courant utilisé pour tous les récepteurs des
circuits automobiles. Dans la batterie, nous avons des plaques de
plomb positives et négatives munies de matières actives et plongées
dans de l’acide sulfurique. Entre les bornes négative et positive, il
existe une différence de potentiel qui est transportée par les
conducteurs, pour le fonctionnement des multiples récepteurs des
systèmes électriques automobiles.

+ - + -
Symbole d’une batterie Symboles positif et négatif
] L’effet lumineux : il se manifeste à toutes les lampes de
l’automobile ; lorsqu’un filament s’échauffe, l’échauffement provoque
souvent une incandescence du filament et une émission de lumière
(incandescence : état d’un corps devenu lumineux sous l’effet d’une
température élevée) ; le filament est protégé par l’ampoule de verre
qui contient un gaz. Ce gaz empêche le filament de brûler, nous avons
les ampoules à un ou deux filaments. Exemple des lampes dans
l’automobile : lampes phares, lampes clignotants, lampes veilleuses,
lampes tableau de bord, etc.

12
Symbole d’une ampoule.
] L’effet magnétique : dans l’automobile, il est à la base de tous
les moteurs électriques et de tous les relais. (Exemple : démarreur,
alternateur, relais phare, relais klaxon, etc.).
Expérience d’un effet magnétique
Isoler un clou avec un tissu et sur ce tissu, enrouler un fil de cuivre,
dénuder les deux extrémités du fil en grattant le vernis, relier les deux
extrémités aux bornes d’une pile de 9 volts et approcher le clou près
d’une petite pièce métallique ; vous constatez que le clou s’aimante et
qu’il attire la pièce. Nous avons le même phénomène dans tous les
moteurs à effet magnétique de l’automobile.
Clou

Le clou attire
L’épingle

Schéma d’exemple d’application de l’effet magnétique.


Exemple application de l’effet magnétique dans l’automobile sur
un relais
Un relais est constitué en son centre d’un barreau de fer, noyau
autour duquel sont enroulés des fils isolés appelés bobine ; près du
barreau de fer, nous avons l’armature qui peu pivoter entre deux
contacts. Quand le courant passe dans la bobine, l’armature s’aimante
et relie le contact travail du relais ; lorsque le début et la fin
d’enroulement de la bobine ne sont plus reliés à une source de
courant, on dit que le relais est au « repos » dans le cas contraire, il est
en position « travail ». Le relais se présente sous la forme d’un petit
boîtier en plastique ou en métal.

13
Armature Contact
Repos

Ressort de retenu
Bobine

Contact travail
Début
Enroulement
Fin enroulement
Noyau

Schéma interne d’un relais simple.


Exemple application de l’effet magnétique sur un rotor
d’alternateur
Le rotor se constitue d’une bobine formée de plusieurs tours de fil
de cuivre très fin enroulé autour d’un noyau de métal isolé.
Les deux extrémités sont reliées à deux collecteurs isolés l’un de
l’autre. Sur ces deux collecteurs frottent deux charbons. Quand ces
deux charbons sont alimentés en énergie nous avons un champ
magnétique autour du noyau du rotor.
Le noyau

Les deux collecteurs

Schéma du rotor d’un alternateur.

Manifestation secondaire des effets électriques automobiles


Tout appareil électrique, qu’il soit chimique, lumineux ou
magnétique, dégage un effet thermique lorsqu’il est parcouru par un
courant.
La surtension ou le mauvais fonctionnement des effets électriques
automobiles fera dégager plus d’effet thermique avec risque
d’endommager le producteur de courant qui est l’effet chimique ou les
consommateurs qui sont les effets lumineux et magnétique.

14
CHAPITRE II :

CIRCUIT ELECTRIQUE AUTOMOBILE

A- Le circuit
Le circuit électrique d’une automobile peut être comparé aux
parties du circuit d’une torche de poche.
1) La pile, source d’énergie de la torche est comparée à la batterie,
source d’énergie du système électrique automobile.
2) Les parties métalliques conductrices électriques de la torche sont
comparées aux différents conducteurs électriques automobiles.
3) La lampe, récepteur électrique de la torche est comparée aux
différents récepteurs à effet magnétique ou lumineux de
l’automobile.
4) Les parties en plastiques de la torche comparées aux isolants des
circuits électriques automobiles.
5) L’interrupteur de la torche comparé aux différentes gammes
d’interrupteurs automobiles.
Nous allons schématiser ce circuit en représentant chaque élément
par un symbole.
Batterie 4,5 V Lampe

Interrupteur
Conducteurs

Schéma : circuit torche de poche.


L’ensemble du circuit d’une torche de poche est formé comme un
circuit électrique automobile. Si nous suivons la circulation du courant
dans ce circuit, le courant part de la batterie, traverse l’interrupteur
(s’il est fermé) passe par l’ampoule puis revient à la batterie.
Pour comprendre le circuit électrique d’automobile, il suffit de
repérer les éléments présents dans le circuit ainsi que la manière dont
les différentes bornes de chaque élément sont reliées entre elles. Un
circuit électrique doit être réalisé de la façon la plus simple, et doit
recommencer par un schéma.

15
] Polarité des récepteurs électriques automobiles
La polarité détermine les bornes négative et positive de la batterie
servant de différence de potentiel pour l’alimentation des différents
récepteurs électriques automobiles. Elle est transportée par les câbles
vers les différents récepteurs.
Les récepteurs fonctionnent pour un but précis, ils sont commandés
par les interrupteurs.
Les différents concessionnaires des faisceaux électriques
alimentent les récepteurs en trois méthodes distinctes :
- le récepteur recevant directement le positif et le négatif venant
de l’interrupteur ;
- le récepteur recevant directement le négatif et le positif venant
de l’interrupteur ;
- le récepteur recevant de l’interrupteur ou d’un relais en même
temps le négatif et le positif.
Avant une intervention dans un système électrique, il est important
de savoir quelle méthode le concessionnaire utilise pour l’alimentation
de ces récepteurs.
B- Fonctionnement de chaque élément du circuit
] La batterie est l’élément qui fournit l’énergie nécessaire pour le
fonctionnement des récepteurs.
] Les conducteurs servent au transport de cette énergie vers les
différents récepteurs.)
] Les récepteurs fonctionnant pour un but précis, reçoivent le
courant électrique fourni par la batterie. Ils sont aussi appelés
organes consommateurs d’énergie dans les circuits électriques
automobiles puisqu’ils servent à l’exécution du travail après
l’alimentation des organes de commande.
Exemple 1 : Exécution du travail d’un démarreur qui est un
consommateur : il met le moteur en fonction après alimentation.
Exemple 2 : Exécution du travail d’une pompe à essence électrique
qui est un actionneur ayant pour rôle d’aspirer le carburant du
réservoir d’essence pour le refouler vers les injections ou vers le
carburateur après alimentation.

16
Exemple 3 : Exécution du travail d’un moteur essuie-glace qui est
un consommateur ayant pour rôle de nettoyer la vitre après
alimentation.
Exemple 4 : Exécution du travail des ampoules phares qui est un
consommateur lumineux ayant pour rôle d’éclairer la nuit pour la
visibilité.
] Les isolants empêchent tout contact entre les différences de
potentiel de la batterie et entre les différents conducteurs.
] Les interrupteurs appelés organes de commande assurent le
relais entre les commandes et les consommateurs via les câbles
électriques. Certains de ces organes de commande automobile
reçoivent des informations avant d’assurer l’alimentation des
actionneurs en énergie.
Dans la plupart des cas, l’organe de commande est directement lié
aux consommateurs qu’il alimente. Mais avec les nouvelles
technologies automobiles, l’organe de commande permet d’abord
d’alimenter les relais et les boîtes électroniques et non plus
directement les consommateurs.
Dans les différentes gammes d’automobiles, les organes de
commande sont divisés en quatre grands groupes :
- les organes de commande manuelle ;
- les organes de commande mécanique ;
- les organes de commande à grandeur physique ;
- les organes de commande par télécommande ;
- les organes de commande par impulsion.
• Les organes de commande manuelle
Ils sont généralement munis d’un dessin fait sur la tige du bloc
interrupteur ou sur l’interrupteur, indiquant le symbole et la direction
de manipulation de fonctionnement de l’interrupteur.
Ces interrupteurs sont regroupés sur un seul bloc interrupteur qui
met en fonction plusieurs systèmes : ce bloc interrupteur peut mettre
en fonction les différents phares, les veilleuses, le klaxon, les
clignotants, les essuie-glaces ; ce bloc est généralement appelé
Comodo. Il est généralement monté sur la tige du volant pour faciliter
la manipulation pendant la conduite. Les autres interrupteurs manuels
sont montés sur le tableau de bord.

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Tige de commande maniable

Bloc interrupteur

Les entrées et les sorties


du bloc interrupteur

Schéma d’un bloc interrupteur manuel.


• Les organes de commande mécanique
Ce sont des organes montés à des endroits précis qui permettent de
fermer ou d’ouvrir les contacts par simple manœuvrage d’un organe
mécanique.
Exemple 1 : Lorsque le levier de vitesse est en position de marche
arrière, les ampoules arrière s’allument immédiatement, ce qui permet
d’émettre un signal aux usagers.
Exemple 2 : Lorsque le levier de vitesse est en position réducteur,
le tableau de bord s’allume pour informer le conducteur que le
véhicule est en position (4WD).

Levier de vitesse

Interrupteur feu de
marche en arrière

Schéma : d’un organe de commande mécanique

• Les organes de commande à grandeur physique


Ils sont des interrupteurs à grandeur physique montés à des endroits
précis, ils peuvent fermer ou ouvrir leurs contacts d’après une
information logique définie par la grandeur contrôlée.
Exemple 1 : Un contact électrique peut se fermer lorsque la
pression atteint 4 barres.

18
Exemple 2 : Un thermo-contact peut ouvrir et fermer ses contacts
quand la température du liquide de refroidissement atteint 75 degrés
de chaleur.

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Schéma thermo-contact appliqué sur système de refroidissement
pour déclenchement automatique du ventilateur.

• Les organes de commande par télécommande


Avec ces nouveaux systèmes de commande, répandus seulement
dans certaines hautes gammes de voitures, qui deviennent plus
compliquées pendant la maintenance, nous avons une télécommande
qui peut faire fonctionner et à une distance prévue, certains
consommateurs d’énergie (les phares, le verrouillage électrique des
portières, l’alarme, l’ouverture de contacteur antivol, le démarrage
etc.).
Fonctionnement du système
La télécommande est munie d’un interrupteur poussoir et d’un
voyant lumineux. Quand l’interrupteur est appuyé, le voyant s’allume,
les ondes transportent le signal d’après une distance prévue vers
l’entrée de la boîte électronique ; ce signal est amplifié par
l’alimentation reçue par la boîte. A la sortie de la boîte, l’alimentation
peut mettre en fonction un consommateur.
Boîte Moteur
Télécommande Onde électronique verrouillage

Alimentation

Schéma séquentielle : Verrouillage électrique des portières par


télécommande.

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Les organes de commande par impulsion
Les interrupteurs à impulsions
L’impulsion étant l’action d’imprimer un mouvement à un corps,
les ingénieurs concessionnaires remplacent les boutons qui ferment et
ouvrent leurs contacts, par des boutons qui créent plutôt des
impulsions qui alimentent des cartes électroniques. Ces cartes
électroniques, avec l’alimentation qu’elles reçoivent, impulsent et
mettent en fonction les récepteurs.
Interrupteur à
Carte impulsion
Récepteur
électronique Alimentation

* Schéma de fonctionnement d’un interrupteur à impulsion.

Phénomène des organes de commande


Les organes de commande automobile faits de contacts restent les
organes privilégiés pour le fonctionnement des actionneurs puisqu’ils
sont destinés à fermer ou à ouvrir les contacts électriques dans le
circuit électrique de l’automobile.
- Les électrovannes
Utilisées dans les commandes des circuits pneumatiques,
hydrauliques, elles sont constituées d’une bobine qui crée un électro-
aimant après alimentation qui ouvre ou ferme un circuit. Le retour en
position est assuré par un ressort de rappel.
Exemples d’application des électrovannes
- Commande de ralentir au carburateur ;
- commande arrêt moteur diesel ;
- commande des injecteurs d’essence ;
- commande des klaxons pneumatiques ;
- commande hydraulique par électrovanne ;
- commande réducteur pneumatique de certains véhicules ;
- commande frein moteur électropneumatique.

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Pompe Electrovanne Actionneur

Alimentation

Schéma d’un circuit pneumatique ou hydraulique à


commande électrique.

- Les capteurs
Ils sont des organes capables de détecter un phénomène à une
source et d’envoyer l’information vers un système plus complexe.
Dans les circuits électriques automobiles, ils occupent trois
fonctions principales :
- captent des informations pour indicateurs tableau de bord ;
- captent des informations pour mettre en fonction certains
récepteurs ;
- captent des informations pour émettre certaines informations
(aux calculateurs et aux boîtes électroniques).
Quelle que soit la place tenue par le capteur, sa place sera définie
d’une façon identique. Les grandeurs physiques mesurées peuvent
être : les températures (eau et air, etc.), les vitesses (vitesse du
véhicule, rotation du moteur, etc.) une pression (pression d’huile, air,
etc.) une ouverture (capot, portière), un niveau minimal de liquide
(eau, carburant, etc.) un niveau minimal d’usure (plaquette de frein,
garniture de frein).
C- Circuit série et parallèle
] Circuit série
On parle de circuit série lorsque tous les éléments composant ce
circuit sont situés les uns à la suite des autres. Le circuit série est peu
intéressant dans le cas où tout nouvel élément introduit dans le circuit
vient perturber le fonctionnement des autres.
Autres inconvénients du circuit série : si le circuit vient à être
coupé au niveau d’un appareil, tous les autres appareils s’arrêtent.
Exemple de circuit série (certains inducteurs de démarreur, le
régulateur et l’alternateur sont en série, etc.).

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