Tleexpchap 4 Act
Tleexpchap 4 Act
Tleexpchap 4 Act
Critères de divisibilité
Parmi les dix nombres ci-dessous, déterminer ceux qui sont divisibles par 2, déterminer ceux qui
sont divisibles par 3, déterminer ceux qui sont divisibles par 5, déterminer ceux qui sont divisibles
par 9. On rappellera les critères de divisibilité par 2, par 3, par 5, par 9.
42 78 65 66 25 40 12 15 20 81
Diviseur – Multiple
1. Soit a = 12 un nombre à trois chiffres. Par quel chiffre peut-on remplacer pour que
a = 12 soit divisible par 5 ? Pour que a = 12 soit un multiple de 2 ? Pour que 3 soit
un diviseur de a = 12 ?
2. Soit b = 235 un nombre à quatre chiffres. Par quel chiffre peut-on remplacer pour
que b = 235 soit divisible par 3 ? Pour que b = 235 soit un multiple de 5 ? Pour que
2 soit un diviseur de b = 235 ?
3. Déterminer les chiffres et pour que le nombre c = 23 soit à la fois divisible par
2, par 5 et par 9.
1. On suppose dans un premier temps que n est pair. Démontrer que le nombre A est
pair.
2. On suppose désormais que n est impair. Démontrer que le nombre A est pair.
* Le raisonnement par disjonction de cas est la séparation d’une question en plusieurs cas
indépendants, chacun d’eux étant plus faciles à résoudre successivement que globalement.
Démontrer que la somme de trois entiers relatifs consécutifs est divisible par trois.
1. On suppose que a ou b est multiple de trois. Démontrer que N est divisible par trois.
2. Lorsqu’un nombre n’est pas un multiple de trois, il peut s’écrire sous la forme 3k + 1
avec k ou bien 3k + 2 avec k .Montrer que N est divisible par trois lorsque :
a = 3k + 1 a = 3k + 1 a = 3k + 2 a = 3k + 2
b = 3k + 1 b = 3k + 2 b = 3k + 1 b = 3k + 2
Page 1
V Douine – Terminale – Maths expertes – Arithmétique, pgcd et congruences
Démontrer que la somme de deux impairs consécutifs est divisible par quatre.
Soit n un entier naturel. Démontrer que n 3 − n est divisible par deux et par trois. On procédera
par disjonction de cas. On supposera d’abord que n est soit pair soit impair et on montrera que
n 3 − n est divisible par deux. On supposera ensuite que n = 3k ou n = 3k + 1 ou n = 3k + 2 et
on montrera que n 3 − n est alors divisible par trois.
Proposer une démonstration de chacune des deux propriétés proposées ci-dessus. On se basera
pour cela sur la définition de la divisibilité rappelée ici : « b divise a signifie qu’il existe un
entier relatif q tel que a = b q ».
Application directe
3. Développer ( n + 1) + ( n + 1) − 2 .
2
Divisibilité par 37
Soit n un entier naturel non nul tel que n = 10a + b où a et b sont des entiers naturels.
1. Montrer que si a − 11b est divisible par 37 alors n est divisible par 37 .
Recherche d’entiers
Page 2
V Douine – Terminale – Maths expertes – Arithmétique, pgcd et congruences
Divisibilité et polynômes
Soit n un entier naturel non nul. Montrer que pour tous les réels x et a on a l’égalité
x n − a n = ( x − a ) ( x n −1 + x n −2a + ... + xa n −2 + a n −1 ) . En déduire que 19 n − 12 n est divisible par 7 .
Division euclidienne
Application directe
Effectuer la division euclidienne de a par b dans chacune des trois situations suivantes :
Importance du reste
Application directe
2. Sachant que 38367 = 152 251 + 215 . Déterminer le quotient et le reste de la division
euclidienne 38367 par 251 . Déterminer le quotient et le reste de la division euclidienne
de 38367 par 152 .
3. Sachant que 197719 = 341 578 + 621 . Déterminer le quotient et le reste de la division
euclidienne 197719 par 341 . Déterminer le quotient et le reste de la division euclidienne
de 197719 par 578 .
Deux entiers naturels non nuls ont toujours un nombre fini de diviseurs et donc un nombre fini
de diviseurs communs ( 1 et −1 en font partie). Par conséquent, il existe un diviseur commun à
ces deux nombres plus grand que les autres. Ce nombre est appelé le plus grand commun
dénominateur de a et de b et sera noté PGCD ( a; b ) .
Remarquons immédiatement la propriété suivante :
Page 3
V Douine – Terminale – Maths expertes – Arithmétique, pgcd et congruences
Algorithme d’Euclide
Homogénéité
Si on multiplie deux entiers naturels non nuls a et b par un même entier naturel k alors leur
PGCD est lui aussi multiplié par k .
Application directe
1. Trouver tous les entiers naturels non nuls a tels que a 336 et PGCD ( 336; a ) = 28 .
2. Trouver tous les entiers naturels non nuls b tels que b 225 et PGCD ( 225; b ) = 45 .
Combinaison linéaire
N’oublions pas que si d divise a et b alors, pour tout relatif k et k , d divise aussi
k a + k b . Comme le PGCD ( a; b ) divise a et b , il vérifie lui aussi cette propriété et divise
donc toute combinaison linéaire de a et b .
Application directe
Page 4
V Douine – Terminale – Maths expertes – Arithmétique, pgcd et congruences
6. Soit n un entier naturel non nul. On considère deux entiers a = 21n + 4 et b = 16n + 3 .
Déterminer deux entiers relatifs tels que a + b = 1 et en déduire PGCD ( a; b ) .
Problèmes
n ( n + 1) ( n + 1)( n + 2 ) et c = ( n + 2 )( n + 3) .
2. Soit n entier non nul. Soit a = , b=
2 2 2
• Expliquer dans un premier temps pourquoi a , b et c sont trois entiers naturels.
• Démontrer que PGCD ( 2a;2b ) = ( n + 1) PGCD ( n; n + 2 ) .
• En déduire PGCD ( a; b ) en distinguant les cas où n est pair et où n est impair.
• De façon analogue, déterminer PGCD ( b; c ) .
Soient a et b deux entiers relatifs non nuls. a et b sont premiers entre eux signifie que
PGCD ( a; b ) = 1 . Cela signifie qu’aucune table de multiplication ne contient à la fois l’un et
l’autre, excepté la table de 1 évidemment !
Si d = PGCD ( a; b ) alors il existe deux entiers relatifs a et b premiers entre eux tels que
a = da et b = db .
On souhaite démontrer cette propriété : pour cela déterminer les entiers a et b puis calculer
PGCD ( a ; b) .
Application directe
Page 5
V Douine – Terminale – Maths expertes – Arithmétique, pgcd et congruences
Un point mobile
1. Un point mobile se déplace sur les côtés du triangle en tournant dans le sens direct, sa
position initiale étant le sommet « en bas, à gauche ». Quelle sera sa position finale après
avoir parcouru 2021 côtés ?
2. Un point mobile se déplace sur les côtés du carré en tournant dans le sens direct, sa
position initiale étant le sommet « en bas, à gauche ». Quelle sera sa position finale après
avoir parcouru 2021 côtés ?
3. Un point mobile se déplace sur les côtés du pentagone en tournant dans le sens direct, sa
position initiale étant le sommet « en bas, à gauche ». Quelle sera sa position finale après
avoir parcouru 2021 côtés ?
4. Un point mobile se déplace sur les côtés de l’hexagone en tournant dans le sens direct, sa
position initiale étant le sommet « en bas, à gauche ». Quelle sera sa position finale après
avoir parcouru 2021 côtés ?
1. Le premier janvier 2012 était un dimanche. Quel jour de la semaine sera le premier
janvier 2013 ?
2. Quel jour de la semaine sera le premier janvier 2014 ? Et le premier janvier 2015 ?
Une horloge
1. Quelle heure indique l’horloge 113 heures après avoir indiqué 2 heures ?
2. Quelle heure indique l’horloge 156 heures après avoir indiqué 6 heures.
Congruences
Soit a et b deux entiers relatifs. p désigne un entier naturel supérieur ou égal à 2. Dire que a et
b sont congrus modulo p signifie qu’ils ont le même reste dans la division euclidienne par p .
On note a b p .
A l’aide de la définition ci-dessus, réécrire chacun des résultats des exercices précédents à l’aide
d’une congruence.
Page 6
V Douine – Terminale – Maths expertes – Arithmétique, pgcd et congruences
Propriétés immédiates
a b p b a p a b p b − a est un multiple de p
2. La deuxième propriété exprime que « deux entiers relatifs a et b sont congrus mod p si
et seulement si leur différence b − a est un multiple de p ». Démontrer cette propriété.
a + k b + k p a − k b − k p a k b k p a n bn p
Démontrer que le nombre N = ab ( a 2 − b2 ) est toujours divisible par trois. Pour cela on
envisagera les cas possibles correspondants aux trois restes possibles de la division euclidienne
par 3 . Cas où a 0 3 . Cas où a 13 . Cas où a −15 . Cas où b 0 3 . Cas où b 13 .
Cas où b −13 .
Démontrer que n 2 ( n 4 − 1) est divisible par 5 quelque soit n . Pour cela on envisagera les cinq
cas possibles correspondants aux cinq restes possibles de la division euclidienne par 5 .
Cas où n 0 5 . Cas où n 15 . Cas où n 2 5 . Cas où n −15 . Cas où n −2 5 .
Page 7
V Douine – Terminale – Maths expertes – Arithmétique, pgcd et congruences
« Si la somme des chiffres est divisible par trois, alors le nombre est divisible par trois. »
Exemple : 17382
« Si la somme du chiffre des unités avec le double du chiffre des dizaines est divisible par quatre,
alors le nombre est divisible par quatre. »
Exemple : 17564
« Si la différence entre le nombre de dizaines et le double du chiffre des unités est divisible par
sept, alors le nombre est divisible par sept. »
Exemple : 17381
« Si la somme du chiffre des unités, du double du chiffre des dizaines et du quadruple du chiffre
des milliers est divisible par 8. »
Exemple : 17976
« Si la somme des chiffres est divisible par neuf, alors le nombre est divisible par neuf. »
Exemple : 17487
Le relevé d’identité bancaire (RIB) est formé : d’un nombre de 21 chiffres (cinq chiffres
identifiant la banque, cinq chiffres identifiant le guichet et onze chiffres représentant le numéro
de compte), suivi d’un nombre de deux chiffres qui est une clé de détection d’erreur dans l’un des
21 chiffres précédents.
La clé est définie ainsi : « on note A le nombre constitué des 21 chiffres, on calcule le reste R de
la division euclidienne de 100 A par 97. La clé est alors définie par 97 − R .
1. Ecrire 100 A sous la forme a 1012 + b 106 + c avec 0 c 106 et dire combien de
chiffres comporte 100 A . Identifier a , b et c .
2. Calculer le reste de la division euclidienne de 106 par 97 puis de 1012 par 97 . Calculer la
clé du nombre A.
Page 8
V Douine – Terminale – Maths expertes – Arithmétique, pgcd et congruences
Numéro INSEE
5. S’il inverse les deux derniers des 13 chiffres, son erreur est-elle détectée par la clé ?
6. S’il entre pour code de la commune 305, son erreur est-elle détectée par la clé ?
u0 = 14
On considère la suite ( un ) d’entiers naturels définis par . Calculer les premiers
un +1 = 5un − 6
termes de la suite u1 , u 2 , u3 , u 4 et u5 . Quelle conjecture peut-on émettre concernant les deux
derniers chiffres de chaque terme u n de la suite ? Montrer que pour tout n IN on a
un + 2 un 4 . En déduire que, pour tout entier naturel k on a u2 k 2 4 et u2 k +1 0 4 .
Montrer par récurrence que, pour tout n , 2un = 5n + 2 + 3 . En déduire par récurrence également
que pour tout n IN on a 2un 28 100 . Sauriez-vous en déduire les deux derniers chiffres du
nombre u n et de cette manière valider la conjecture émise ?
On considère la suite ( un ) définie par u0 = 1 et, pour tout entier naturel n par un +1 = 10un + 21 .
Calculer les premiers termes u1 , u 2 et u3 . Quelle conjecture peut-on émettre concernant
l’écriture décimale de chaque terme u n de la suite ? Démontrer par récurrence que pour tout
entier naturel n on a 3un = 10n +1 − 7 . Est-on en mesure de valider la conjecture émise ?
Démontrer que pour tout entier naturel n , le nombre u n n’est divisible ni par 2, ni par 3, ni par
5. Démontrer que 3un 4 − ( −1) 11 . En déduire que pour tout n u n n’est pas divisible par 11.
n
Page 9
V Douine – Terminale – Maths expertes – Arithmétique, pgcd et congruences
Les rep-units
Les entiers naturels 1, 11, 111, 1111, sont des rep-units. On appelle ainsi les entiers naturels ne
s’écrivant qu’avec des 1. Pour tout entier naturel p , on note N p le rep-unit s’écrivant avec fois le
p −1
chiffre 1, c’est-à-dire : N p = 111...1 = 10k . L’objet de cet exercice est d’étudier quelques
p fois k =0
2. Dans cette question on étudie la divisibilité de N p par 3. Prouver que pour tout entier
naturel j on a 10 j 13 . En déduire que N p p 3 . Déterminer une condition
nécessaire et suffisante pour que le rep-unit N p soit divisible par 3.
m 0 1 2 3 4 5 6
a
Un rep-unit est un entier naturel dont l’écriture décimale ne comprend que le chiffre 1 (voir
exercice précédent). Le but de cet exercice est de trouver tous les rep-units qui sont des carrés
parfaits. Soit n un entier naturel. On suppose que l’écriture décimale de n 2 se termine par le
chiffre 1. Quel peut être le chiffre des unités de n ? En remarquant qu’un entier se terminant par
1 ou 9 peut s’écrire 10k + 1 ou 10k − 1 avec k entier, montrer que n 2 1 20 . En déduire tous
les rep-units qui sont des carrés parfaits.
Nombres de Fermat
F2 , F3 et F4 . En 1640, Pierre de Fermat annonce qu’il est persuadé que les nombres Fn sont
premiers. A l’aide de la calculatrice, vérifier que 641 divise F5 . Quelle question peut-on se poser ?
Montrer que pour tout entier naturel n, Fn +1 = ( Fn − 1) + 1 . En déduire par un raisonnement par
2
Page 10