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DES SUJETS DE PHILOSOPHIE CORRIGES

Un(e) candidat(e) qui le partage, que la chance lui sourit cette annee!!!

DISSERTATIONS
SUJET 1: La conscience nous exclut-elle de l’animalite ?
SUJET 2 : Peut-on considerer l’inconscient comme une nature ou une histoire ?
SUJET 3 : L’Etat est-il un mal necessaire ?
SUJET 4 : Le pouvoir d’Etat est-il necessairement violent ?
SUJET 5 : « L’enfer c’est l’absence des autres ». Qu’en pensez-vous ?
SUJET 6 : Suffit-il d'appliquer le droit pour que regne la justice ?
SUJET 7: « La liberte consiste a ne dependre que des lois. » Qu’en pensez-vous ?
SUJET 8: La nation releve-t-elle de l’utopie ?
SUJET 9 : L’atheisme est-il une illusion ?
SUJET 10: Le regain de la foi religieuse dans un monde gagne par la rationalite scientifique
est-il
un phenomene insolite ?
SUJET 11: La pratique religieuse est-elle une activite caduque ?

Commentaires

Sujet 1
Degagez l'interet philosophique de ce texte a partir de son etude ordonnee
« Comment n’etre pas frappe du fait que l’homme est capable d’apprendre n’importe quel
exercice, de fabriquer n’importe quel objet, enfin d’acquerir n’importe quelle habitude
motrice, alors que la faculte de combiner des mouvements nouveaux est strictement limitee
chez l’animale le mieux doue, meme chez le singe ? La caracteristique cerebrale de l’homme
est la. Le cerveau humain est fait, comme tout cerveau, pour monter des mecanismes moteurs
et pour nous laisser choisir parmi eux, a un instant quelconque, celui que nous mettrons en
mouvement par un jeu de declic. Mais il differe des autres cerveaux en ce que le nombre des
mecanismes qu’il peut monter, et par consequent le nombre des declics entre lesquels il
donne le choix, est indefini. Or, du limite a l’illimite il y a toute la distance du ferme a l’ouvert.
Ce n’est pas une difference de degre, mais de nature.
Radicale aussi, par consequent, est la difference entre la conscience de l’animal, meme le plus
intelligent, et la conscience humaine. »
Henri BERGSON, L’evolution creatrice.
Sujet 2
Degagez l'interet philosophique de ce texte a partir de son etude ordonnee
« Les choses de la nature n'existent qu'immediatement et d'une seule façon, tandis que
l'homme, parce qu'il est esprit, a une double existence ; il existe d'une part au meme titre que
les choses de la nature, mais d'autre part, il existe aussi pour soi, il se contemple, se
represente a lui-meme, se pense et n'est esprit que par cette activite qui constitue un etre
pour soi. Cette conscience de soi, l'homme l’acquiert de deux manieres : primo,
theoriquement, parce qu'il doit se pencher sur lui-meme pour prendre conscience de tous les
mouvements, replis et penchants du corps humain et d'une maniere generale se contempler,
se representer ce que la pensee peut lui assigner comme essence, enfin se reconnaître
exclusivement aussi bien dans ce qu’il tire de son propre fond que dans les donnees qu’il
reçoit de l'exterieur. Deuxiemement, l'homme se constitue pour soi par son activite pratique,
parce qu'il est pousse a se trouver lui- meme, a se reconnaitre lui-meme, dans ce qui lui est
donne immediatement, dans ce qui s'offre a lui exterieurement. Il y parvient en changeant les
choses exterieures, qu'il marque du sceau de son interiorite et dans lesquelles il ne retrouve
que ses propres determinations. L'homme agit ainsi, de par sa liberte de sujet, pour oter au
monde exterieur son caractere farouchement etranger et pour ne jouir des choses que parce
qu'il y retrouve une forme exterieure de sa propre realite. Ce besoin de modifier les choses
exterieures est deja inscrit dans les premiers penchants de l’enfant ; le petit garçon qui jette
des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l'eau, admire en fait une
œuvre ou il beneficie du spectacle de sa propre activite. »
HEGEL, Esthetique (1835), Trad. S. JANKELEVITCH, Ed. PUF, PP. 21-22
Sujet 3
Degagez l'interet philosophique de ce texte a partir de son etude ordonnee
« L'oubli n’est pas seulement une vis inertiae (une force d'inertie), comme le croient les
esprits superficiels; c'est bien plutot un pouvoir actif, une faculte d'enrayement dans le vrai
sens du mot, faculte a quoi il faut attribuer le fait que tout ce qui nous arrive dans la vie, tout
ce que nous absorbons se present tout aussi peu a notre connaissance pendant l'etat de «
digestion » (on pourrait l'appeler une absorption psychique) que le processus multiple qui se
passe dans notre corps pendant que nous « assimilons » notre nourriture. Fermer de temps
en temps les portes et les fenetres de la conscience ; demeurer insensible au bruit et a la lutte
que le monde souterrain des organes a notre service livre pour s'entraider ou s'entredetruire
; faire silence, un peu, faire table rase dans notre conscience pour qu'il y ait de nouveau de la
place pour des choses nouvelles, et en particulier pour les fonctions et les fonctionnaires plus
nobles, pour gouverner, pour prevoir, pour pressentir (car notre organisme est une veritable
oligarchie). Voila, je le repete, le role de la faculte active d'oubli, une sorte de gardienne, de
surveillante chargee de maintenir l'ordre psychique, la tranquillite, l’equite. On en conclura
immediatement que nul bonheur, nulle serenite, nulle esperance, nulle fierte, nulle jouissance
de l'instant present ne pourrait exister sans faculte d'oubli. L'homme chez qui cet appareil
d'amortissement est endommage et ne peut plus fonctionner est semblable a un dyspeptique
(celui qui souffre d'une digestion difficile). »
NIETZSCHE, Genealogie de la morale
Sujet 4
Degagez l'interet philosophique de ce texte a partir de son etude ordonnee
« Lorsque je declare que la liberte a travers chaque circonstance concrete ne peut avoir
d'autre but que de se vouloir elle-meme, si une fois l'homme a reconnu qu'il pose des valeurs
dans le delaissement, il ne peut plus vouloir qu'une chose, c'est la liberte comme fondement
de toutes les valeurs. Cela ne signifie pas qu'il la veut dans l'abstrait, Cela veut dire
simplement que les actes des hommes de bonne foi ont comme ultime signification la
recherche de la liberte en tant que telle. Un homme qui adhere a tel syndicat communiste ou
revolutionnaire, veut des buts concrets ; ces buts impliquent une volonte abstraite de liberte
; mais cette liberte se veut dans le concret. Nous voulons la liberte pour la liberte, et a travers
chaque circonstance particuliere. Et en voulant la liberte, nous decouvrons qu'elle depend
entierement de la liberte des autres, et que la liberte des autres depend de la notre. Certes, la
liberte comme definition de l'homme, ne depend pas d'autrui, mais des qu'il y a engagement,
je suis oblige de vouloir en meme temps que ma liberte, la liberte des autres, je ne puis
prendre ma liberte pour but, que si je prends egalement celle des autres pour but. »
Jean Paul SARTRE, L'Existentialisme est un humanisme.
Sujet 5
Degagez l'interet philosophique de ce texte a partir de son etude ordonnee
« J’aurais voulu vivre et mourir libre, c’est-a-dire tellement soumis aux lois, que ni moi ni
personne n’eut put secouer l'honorable joug, ce joug salutaire et doux, que les tetes les plus
fieres portent d’autant plus docilement qu’elles sont faites pour n'en porter aucun autre.
J’aurais donc voulu que personne dans l’Etat n’eut pu se dire au-dessus de la loi, et que
personne au dehors n’en put imposer que l'Etat fut oblige de reconnaître ; car quelle que
puisse etre la constitution d'un gouvernement, s’il s’y trouve un seul homme qui ne soit pas
soumis a la loi, tous les autres sont necessairement a la discretion de celui-la ; et s’il y a un
chef national et un autre chef etranger, quelque partage d’autorites qu’ils puissent faire, il est
impossible que l’un et l’autre soient bien obeis et que l’Etat soit bien gouverne. Je n’aurais
point voulu habiter une republique de nouvelle institution, quelques bonnes lois qu'elle put
avoir, de peur que le gouvernement, autrement constitue peut-etre qu'il ne faudrait pour le
moment, ne convenant pas aux nouveaux citoyens, ou les citoyens au nouveau gouvernement,
l’Etat ne fut sujet a etre ebranle et detruit presque des sa naissance ; car il en est de la liberte
comme de ces aliments solides et succulents, ou de ces vins genereux, propres a nourrir et
fortifier les temperaments robustes qui en ont l’habitude, mais qui accablent, ruinent et
enivrent les faibles et delicats qui n’y sont point faits. »
ROUSSEAU, Discours sur l'origine et les fondements de l'inegalite parmi les hommes
Sujet 6
Degagez l'interet philosophique de ce texte a partir de son etude ordonnee
« S'il est vrai que de tous les temps, depuis qu’il y a des hommes, il y a eu aussi des troupeaux
humains (confreries sexuelles, communautes, tribus, nations, Eglises, Etats) et toujours un
grand nombre d'hommes obeissant a un petit nombre de chefs ; si, par consequent,
l'obeissance est ce qui a ete le mieux et le plus longtemps exerce et cultive parmi les hommes,
on est en droit de presumer que dans la regle chacun de nous possede en lui le besoin inne
d’obeir, comme une sorte de conscience formelle qui ordonne: «Tu feras ceci, sans discuter;
tu t’abstiendras de cela sans discuter »; bref, c’est un «tu feras». Ce besoin cherche a s'assouvir
et a emplir sa forme d’un contenu ; il se taille sa part selon sa force, son impatience et sa
tension, sans beaucoup choisir, en grossier appetit qu’il est, et il accepte tout ce que lui hurle
a l’oreille n’importe quelle voix ayant autorite - parents, maîtres, lois prejuges sociaux,
opinion publique. Si l’evolution humaine est si etroitement bornee, si hesitante, si lente,
souvent si regressive et si pietinante, c’est que l’instinct gregaire de l’obeissance est celui qui
s’herite le plus aisement et qu'il prospere aux depens de l'art de commander. Que l’on imagine
cet instinct pousse jusqu'a ses derniers exces : il n'y aurait plus personne pour commander
ni pour vivre independant ; ceux qui auraient ces gouts se sentiraient bourreles dans leur
conscience et auraient besoin de quelque pretexte illusoire pour pouvoir encore commander.
Ils s’imagineraient, par exemple, qu'ils ne font qu’obeir. Cet etat de choses est celui de
l’Europe moderne, je l'appelle la tartufferie des dirigeants. Pour imposer silence a leur
conscience, ils font semblant d’etre les executeurs de commandements antiques et supremes
(ceux des ancetres, de la Constitution, du droit, des lois ou meme de Dieu), ou ils empruntent
a la mentalite du troupeau des formules gregaires et se donnent, par exemple, pour « le
premier serviteur de l’Etat » ou « l’instrument du bien public ».
F. NIETZSCHE, Par dela le bien et le mal
Sujet 7
Degagez l'interet philosophique de ce texte a partir de son etude ordonnee
« La justice (l’equite) prend sa source parmi des hommes a peu pres egalement puissants.
Comme Thucydide l’a bien compris (…). La ou il n’y a pas de puissance clairement reconnue
pour predominante et ou une lutte n’amenerait que des dommages reciproques sans resultat,
naît l’idee de s’entendre et de traiter au sujet des pretentions de part et d’autre : le caractere
de troc est le caractere initial de la justice. Chacun donne satisfaction a l’autre, en ce que
chacun reçoit ce qu’il met a plus haut prix que l’autre. On donne a chacun ce qu’il veut avoir,
comme etant desormais sien, et en echange on reçoit l’objet de son desir. La justice est ainsi
une compensation et un troc dans l’hypothese d’une puissance a peu pres egale : c’est ainsi
qu’originairement la vengeance appartient au regne de la justice, elle est un echange. Voila
pour l’origine de la justice. Parce que les hommes, conformement a leur habitude
intellectuelle, ont oublie le but originel des actes dits justes, equitables, et surtout parce que
durant des siecles les enfants ont ete instruits a admirer et a imiter ces actes, peu a peu est
nee l’apparence qu’un acte juste serait un acte non egoîste. »
Friedrich NIETZSCHE, Humain, trop humain
Sujet 8
Degagez l'interet philosophique de ce texte a partir de son etude ordonnee
« En vain dirait-on que tous les gouvernements sont, ou devraient etre fondes initialement
sur le consentement populaire, dans la mesure ou les necessites des affaires humaines le
permettent. Car cela va entierement dans mon sens. Je maintiens en effet que les affaires
humaines ne permettront jamais un tel consentement, et rarement son apparence ; et que
c’est la conquete ou l’usurpation – pour parler clair, la force – qui constitue l’origine de
presque tous les nouveaux regimes jamais etablis dans le monde, parce que c’est elle qui a
ruine ceux qui les precedaient. Je maintiens egalement que dans les rares cas ou un
consentement peut paraître avoir joue, ce fut ordinairement de façon si irreguliere, si limitee
ou si fort melee de fraude et de violence, que ce consentement ne peut avoir eu grande
autorite.
Mon intention n’est pas ici de nier que le consentement populaire soit une façon legitime de
fonder le gouvernement. La ou il a eu lieu, il est surement le fondement le meilleur et le plus
sacre de tous. Je pretends seulement qu’il n’a que fort rarement eu lieu, meme sous une forme
partielle, et presque jamais dans sa pleine extension ; et qu’il faut bien, par consequent,
reconnaître quelque autre fondement du gouvernement. »
David HUME, Essais politiques, 21e essai : du contrat originel in Quatre essais politiques, ed.
T.E.R bilingues, 1982, p.9.
CORRIGES

Dissertations

SUJET 1: La conscience nous exclut-elle de l’animalite ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


La conscience : faculte permettant de connaître, de distinguer le bien du mal et le vrai du
faux.
Exclut-elle: met a l’abri, met totalement hors, preserve-t-elle, distingue de.
L’animalite: ensemble des caracteres propres a l’animal (exemple : instincts, violence,
immoralite etc.).

II – REFORMULATION
La conscience en tant que faculte de connaître et de juger eloigne- t-elle l’homme de l’instinct
animal ?

III –PROBLEME
Quel est l’impact de la conscience sur le comportement de l’homme ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : Malgre la conscience, l’homme demeure un animal
- Les guerres dans le monde, la perversion de la societe moderne etc. constituent une preuve
de la presence de l’animalite en l’homme.
HOBBES, Leviathan : « l’homme est un loup pour l’homme. »
Il existe chez l’homme un inconscient psychique qui determine sa vie consciente et le pousse
a agir de maniere instinctive ou irrationnelle comme les autres animaux.
Sigmund FREUD, Malaise dans la civilisation (1929) : « l'homme n'est point cet etre
debonnaire, au cœur assoiffe d'amour, dont on dit qu'il se defend quand on l'attaque, mais un
etre, au contraire, qui doit porter au compte de ses donnees instinctives une bonne somme
d'agressivite. »

- La conscience est gouvernee par l’inconscient qui le rend faible et impuissant a faire le bien.
Paul VALERY : « La conscience regne mais ne gouverne pas. »
Axe 2 : La conscience distingue l’homme de l’animal
- La connaissance definit l’homme et le distingue de tous les autres etres.
DESCARTES, Discours de la Methode : Je suis « une substance dont toute l'essence ou la nature
n'est que de penser. »
Blaise PASCAL, Pensees : « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est
un roseau pensant. »

- La conscience confere, a l’homme, l’exclusivite des actions morales.


ROUSSEAU, Emile, ou De l'education, IV : « Conscience ! Conscience ! Instinct divin, immortelle
et celeste voix ; guide assure d’un etre ignorant et borne, mais intelligent et libre ; juge
infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable a Dieu, c’est toi qui fais l’excellence
de sa nature et la moralite de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m’eleve au-dessus
des betes. »

- La conscience est le signe de la dignite et de la grandeur de l’homme.


KANT, Anthropologie d'un point de vue pragmatique : « Posseder le Je dans sa representation
: ce pouvoir eleve l'homme infiniment au-dessus de toutes les autres creatures. »
L’homme est, grace a la conscience, le seul etre capable de se projeter dans l’avenir et de
penser le passe.
HEIDEGGER dans son cours Les Concepts fondamentaux de la Metaphysique : l’homme un «
etre des lointains. »
Reponse : bien que l’inconscient l’influence, la conscience demeure la maîtresse de l’homme.

SUJET 2 : Peut-on considerer l’inconscient comme une nature ou une histoire ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


- L’inconscient : Instance psychique ou sont emmagasines les instincts, les pulsions, les desirs
refoules, ensemble de la vie psychique qui echappe a la conscience.
- Nature : C’est le donne, c’est l’ensemble des dispositions innees chez un sujet.
- Histoire : Ensemble d’aptitudes, d’attitudes, d’experiences et d’evenements acquis au cours
de l’existence d’un individu.

II – REFORMULATION
L’inconscient en tant que l’ensemble des pulsions, representations et desirs refoules chez un
sujet donne est-il inne ou acquis ?

III –PROBLEME
Quelle est la nature de l’inconscient ?
IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES

Axe 1 : L’inconscient comme instance psychique innee


- L’inconscient est un phenomene universel car il se manifeste chez tout etre humain sans
distinction de race, de culture, de region, de religion….
FREUD, Metapsychologie : « Aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit
frequemment des actes psychiques qui, pour etre expliques, presupposent d'autres actes qui,
eux, ne beneficient pas du temoignage de la conscience. »

- Les phenomenes inconscients (desirs, passions, etc.) sont indissociables de la definition de


l’homme qui est d’abord un animal.
Blaise PASCAL, Pensees: « L'homme n'est ni ange, ni bete, et le malheur veut que qui veut faire
l'ange fait la bete. »

- Le comportement de l’homme a savoir ses reflexes et reactions (y compris conscients et


inconscients) relevent plutot des genes transmis par les parents ou de l’instinct.
Cf. Les travaux du psychologue Jean PIAGET qui reconnaît l'existence d'un « inconscient
intellectuel » present des la naissance qui predispose a apprendre. (In Le temps et le
developpement intellectuel de l'enfant, 1962.)

Axe 2 : L’inconscient comme instance psychique acquise


- La nature de l’inconscient est determinee par l’impact de l’education, des evenements et des
influences de l’histoire de l’individu.
William WORDSWORTH (1770-1850) : « L’enfant est le pere de l’homme. » (Figure dans un
poeme intitule The Rainbow).
Cf. FREUD, dans Cinq leçons sur la psychanalyse, a mis en evidence l’importance des
experiences sociales vecues par le sujet dans la formation de son inconscient.
- Certains de nos comportements resultent de l’heritage spirituel de l’humanite.
Cf. Karl. G. JUNG a travers sa notion d’ ‘‘inconscient collectif’’ comme representant l’heritage
spirituel de l’humanite.
Reponse : L’inconscient est a la fois naturel et culturel.
SUJET 3 : L’Etat est-il un mal necessaire ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


L’Etat : C’est la societe organisee en tant que personne morale autonome dotee de pouvoirs
politiques, administratifs et juridiques qui s’exercent sur un territoire donne. Forme
d’organisation sociale caracterisee par la communaute de territoire, de lois et de
gouvernement.
Mal necessaire : pis-aller, ce dont on doit se contenter faute de mieux, dommage
indispensable.

II – REFORMULATION
L’Etat en tant que forme d’organisation sociale caracterisee par la communaute de territoire,
de lois et de gouvernement, constitue-t-il un dommage indispensable ?
III –PROBLEME
Comment conçoit-on l’Etat ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : Conception negative de l’Etat
- L’Etat apparait comme un appareil de repression systematique a travers les forces de l’ordre
qui imposent sa volonte.
Louis ALTHUSSER, dans Ideologies et appareils ideologiques d'Etat, releve les ARE ou
Appareils Repressifs d’Etat (la police, la gendarmerie, l’armee) et les AIE ou Appareils
Ideologiques d'Etat (la presse, l'ecole,...)

- L’Etat, en imposant des regles contraires a ou independantes de notre volonte apparait


comme un organisme qui enchaine ses membres dans des contraintes.
BAKOUNINE : « l’Etat est un vaste cimetiere ou viennent s’enterrer toutes les manifestations
de la vie individuelle. »

- L’Etat, en instaurant des lois arbitraires et partisanes est un instrument de domination et


d’exploitation du peuple par les gouvernants.
ROUSSEAU, Du Contrat social : « Les lois sont toujours utiles a ceux qui possedent et nuisibles
a ceux qui n'ont rien. »
K. MARX, L’Ideologie allemande : « Toute classe qui aspire a la domination doit conquerir
d'abord le pouvoir politique pour representer a son tour son interet propre comme etant
l'interet general. »

Axe 2 : De la necessite de L’Etat


- L’Etat est une forme d’organisation sociale qui met fin a l’atmosphere de violence
systematique des societes humaines.
T. HOBBES, Le Leviathan : L’etat de nature est une « guerre de chacun contre chacun. »

- L’Etat reconcilie les interets particuliers des citoyens et sa vocation universelle en prenant
en compte les besoins de tous et de chacun.
Cf. HEGEL, Principes de la philosophie du droit : l’Etat realise la reconciliation du subjectif et
de l'objectif.

- L’Etat est source de liberte et de securite pour les citoyens.


SPINOZA, Traite theologico-politique : « La fin de l’Etat, c’est la securite, la liberte et non la
domination. »
J.J. ROUSSEAU, Du Contrat social : « L'obeissance a la loi qu’on s’est prescrite est liberte.»
Reponse : l’Etat est un mal necessaire.
SUJET 4 : Le pouvoir d'Etat est-il necessairement violent ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


Le pouvoir d’Etat : Pouvoir politique, autorite politique.
Necessairement : Absolument, inevitablement.
Violent : Brutal, agressif, abus de la force.

II – REFORMULATION
L'usage de la force brutale est-il indispensable a l'exercice du pouvoir politique ?

III –PROBLEME
Quelle place la violence occupe-t-elle dans l’exercice du pouvoir d'Etat ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : La violence est omnipresente dans l’exercice du pouvoir d’Etat
- Dans la pratique quotidienne, l’Etat use de violence physique et psychologique pour imposer
son autorite et sa volonte.
Louis ALTHUSSER, dans Ideologies et appareils ideologiques d'Etat, les deux axes de
violences de l'Etat, releve les ARE ou Appareils Repressifs d’Etat (la police, la gendarmerie,
l’armee) et les AIE ou Appareils Ideologiques d'Etat (la presse, l'ecole...).

- Les actions de L’Etat visent toutes a domestiquer, aliener, depouiller l’individu de toute
personnalite, l’Etat decidant a sa place et le reduisant ainsi au rang d’animal.
SCHOPENHAUER, Pensees et fragments : « l'Etat n'est que la museliere dont le but est de
rendre inoffensive cette bete carnassiere, l’homme et de faire en sorte qu'il ait l'aspect d'un
herbivore. »

- La violence de l’Etat ne se justifie pas a partir du moment les hommes naturellement bons
peuvent cohabiter pacifiquement sans atteintes a leur dignite et leur integrite pourvu qu’on
sache les convaincre.
Georges GUSDORF, La Vertu de force : toute action de violence resulte d'un acte de desespoir,
elle est une « energie de desespoir. » Seuls ceux qui echouent a triompher par la raison ou le
bon sens, c'est-a-dire par des arguments rationnellement convaincants, s’abaissent a nuire et
a s'imposer aux autres par la violence.

Axe 2 : La violence est necessaire pour l’exercice benefique du pouvoir d’Etat


- Les hommes sont si naturellement violents qu’il faut un pouvoir fort pour les amener a vivre
pacifiquement.
HOBBES, Le Leviathan : « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun
qui les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette
guerre est guerre de chacun contre chacun. »
- L’absence de violence d’Etat entraine l’anarchie dans laquelle la condition des hommes est
pire en raison d’une violence plus scandaleuse et prejudiciable a tous.
GOETHE : « Je prefere l’injustice au desordre. »

- Le droit et la force doivent soutenir mutuellement l'action politique pour que l’Etat atteigne
ses objectifs regaliens.
Blaise PASCAL, Pensees : « la justice sans la force est impuissante et la force sans la justice est
tyrannique »
Paul VALERY, Regards sur le monde actuel : « Si l'Etat est fort il nous ecrase, s'il est faible, nous
perissons. »
Reponse : la violence s’impose comme une necessite dans l'exercice du pouvoir d'Etat dans le
strict respect des droits du citoyen.
Georges GUSDORF, La Vertu de force : toute action de violence resulte d'un acte de desespoir,
elle est une « energie de desespoir. » Seuls ceux qui echouent a triompher par la raison ou le
bon sens, c'est-a-dire par des arguments rationnellement convaincants, s’abaissent a nuire et
a s'imposer aux autres par la violence.

Axe 2 : La violence est necessaire pour l’exercice benefique du pouvoir d’Etat


- Les hommes sont si naturellement violents qu’il faut un pouvoir fort pour les amener a vivre
pacifiquement.
HOBBES, Le Leviathan : « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun
qui les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette
guerre est guerre de chacun contre chacun. »

- L’absence de violence d’Etat entraine l’anarchie dans laquelle la condition des hommes est
pire en raison d’une violence plus scandaleuse et prejudiciable a tous.
GOETHE : « Je prefere l’injustice au desordre. »

- Le droit et la force doivent soutenir mutuellement l'action politique pour que l’Etat atteigne
ses objectifs regaliens.
Blaise PASCAL, Pensees : « la justice sans la force est impuissante et la force sans la justice est
tyrannique »
Paul VALERY, Regards sur le monde actuel : « Si l'Etat est fort il nous ecrase, s'il est faible, nous
perissons. »
Reponse : la violence s’impose comme une necessite dans l'exercice du pouvoir d'Etat dans le
strict respect des droits du citoyen.

SUJET 5 : « L’enfer c’est l’absence des autres ». Qu’en pensez-vous ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


L’enfer : etat et/ou lieu de detresse, de souffrance, de tourment, de malheur, de supplice.
L’absence des autres : la solitude, la negation d’autrui, l’inexistence de la societe.
II – REFORMULATION
- La solitude est source de detresse pour l’homme.

III –PROBLEME
- La vie solitaire est-elle un supplice ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : L’absence des autres comme source de detresse
- L’homme est un etre naturellement porte a vivre en societe.
ARISTOTE, Politique : « L’homme est un animal politique. »

- Le prochain est indispensable a mon humanisation et a ma realisation car coupe du milieu


social, l’enfant reste un simple animal.
Lucien MALSON, Les enfants sauvages : « Il faudrait admettre que les hommes ne sont pas
des hommes hors de l'ambiance sociale. »
Lucien MALSON y fait la description detaillee de ces enfants derobes tres jeunes a leurs
parents ou perdus, qui deviennent enfants-loups, enfants-leopards, enfants-gazelles, enfants-
sangliers, ...- dont les cas celebres du “Sauvage de l’Aveyron”, de Gaspard Hauser, etc.
- Autrui est une source d’enrichissement et d’aide pour moi car il m’apporte ce que je n’ai pas.
SAINT-EXUPERY, Terre des hommes : « Si tu differes de moi, mon frere, loin de me leser, tu
m'enrichis. »

Axe 2 : L’enfer, c’est la presence des autres


- Autrui est source gene et d’angoisse qui par sa presence, son regard, ses actes etc., m’oblige
a renoncer a mes desirs et envies et me depouille de mes capacites.
SARTRE, L'etre et le neant : « Je saisis le regard de l'autre au sein meme de mon acte, comme
solidification et alienation de mes propres possibilites. »
Jean Paul SARTRE, Huis-clos : « L’enfer, c’est les autres ».

- Autrui est un etre egoîste qui vise a m’instrumentaliser, me nuire voire me detruire au profit
de ses interets.
Sigmund FREUD, Malaise dans la civilisation (1929) : « l'homme n'est point cet etre
debonnaire, au cœur assoiffe d'amour, dont on dit qu'il se defend quand on l'attaque, mais un
etre, au contraire, qui doit porter au compte de ses donnees instinctives une bonne somme
d'agressivite. »
Reponse : l’enfer est vraiment l’absence des autres.

SUJET 6 : Suffit-il d'appliquer le droit pour que regne la justice ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


Suffit-il : Faut-il seulement, uniquement, avoir juste la quantite, la qualite, la force necessaire.
Faut-il se contenter
Appliquer : Mettre en pratique, respecter, observer.
Droit : Ensemble des lois, des normes et des regles regissant une communaute humaine, Le
droit positif.
Regner : Avoir court, exister.
Justice : Impartialite, equite.
II – REFORMULATION
Le respect scrupuleux des lois est-il suffisant a l'etablissement de l'equite dans la societe ?

III –PROBLEME
La mise en pratique du droit implique-t-il necessairement la justice ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : Le droit est une arme de domination et partant d’injustice
- Les lois peuvent creer l’injustice ou un sentiment d’injustice.
Ex. de la condamnation de Socrate. Cf. PLATON, L'Apologie de Socrate

- Le droit, sous le pretexte de garantir l’interet general sert en realite des interets particuliers.
MARX : la loi est un « instrument d’exploitation de l'homme par l’homme » et l’Etat, «une
police au service de la classe dominante. »

- La loi a pour seule fin de supprimer nos libertes naturelles et apparait comme un instrument
d’oppression.
BAKOUNINE : « l’Etat est un immense cimetiere ou viennent s’enterrer toutes les
manifestations de la liberte » Socialisme autoritaire et libertaire. »

Axe 2 : Le respect du droit comme condition necessaire pour l’existence de la justice


- Par definition, la justice emane du droit dont elle est l’application.
SPINOZA, Traite theologico-politique : « le droit est l’essence de la justice. »

- Meme injustes, les lois sont plus profitables que le desordre auquel elles cederaient
inevitablement la place.
HOBBES, Le Leviathan : l'absence de lois conduit inexorablement a un « etat de guerre
generalise de tous contre tous. »
Dans le principe, le droit, emanation de la volonte generale, cree une egalite de fait entre les
hommes ce qui favorise l’egale dignite des citoyens.
ROUSSEAU, Du contrat social : « Il n'y a donc pas de liberte sans lois, ni ou quelqu'un est au-
dessus des lois. »

- Le droit assure l’harmonie sociale et protege contre les abus, les comportements arbitraires
d’autrui en definissant des limites precises pour tous.
KANT : « Le droit est l'ensemble des conditions qui permettent a la liberte de chacun de
s'accorder avec la liberte de tous. »
Reponse : la loi reste la condition necessaire mais non suffisante d'instauration de la justice.
Il faut donc la parfaire en prenant en compte les interets du peuple
SUJET 7: « La liberte consiste a ne dependre que des lois. » Qu’en pensez-vous ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


Liberte : etat de l’etre qui n’obeit qu’a sa volonte independamment de toute contrainte
exterieure.
Dependre de: etre soumis a, etre tributaire de
Loi: Ensemble precis de regles censes regir l’activite dans une societe ou un groupe donne.

II – REFORMULATION
La liberte releve exclusivement de la soumission aux normes qui regissent la vie sociale.

III –PROBLEME
Quel est le rapport entre la loi et la liberte ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : explication de la citation : La liberte comme obeissance a la loi
- La loi, en tant que l’emanation de la conscience et l’intelligence d’une societe, exprime la
volonte du peuple.
MONTESQUIEU, De l’esprit des lois : « La liberte consiste a ne dependre que des lois. »
ROUSSEAU, Du contrat social : « L’obeissance a la loi qu’on s’est prescrite est liberte. »

- La loi prend en compte les interets de tous les citoyens et rend compossibles (possibles
simultanement) la liberte de tous.
Declaration des droits de l'Homme et du Citoyen du 26 aout 1789, article 4 : « La liberte
consiste a pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas a autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels
de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Societe la
jouissance de ces memes droits. »

- La liberte resultant de la loi est securisee tandis que son alternative, le droit du plus fort,
cree un etat de non-droit et met constamment en danger la liberte naturelle de chacun.
ROUSSEAU, Lettres ecrites de la montagne : « Il n’y a point de liberte sans lois. »

Axe 2 : La loi comme obstacle a la liberte


- D’un point de vue etymologique, la liberte, en tant qu’absence de determination, est
absolument niee par la loi qui est determination.

- Le rejet de toute forme d’Etat et de toute forme d’autorite est necessaire pour etre libre.
BAKOUNINE, Federalisme, socialisme et antitheologisme (1867) : « C'est l'Etat, c'est l'autel
de la religion politique sur lequel la societe naturelle est toujours immolee : une universalite
devorante, vivant de sacrifices humains, comme l'Eglise. »

- La loi defend les interets de la classe dominante.


Karl MARX, L'Ideologie allemande : l'Etat est un « instrument d'exploitation de l'homme par
l'homme »
Selon Callicles, la loi est une conspiration contre nature des faibles dans leur lutte contre les
plus forts. Cf. PLATON, Gorgias.
Reponse : une liberte sans loi est prejudiciable a chacun et a tous.

SUJET 8: La nation releve-t-elle de l’utopie ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


Nation : communaute humaine caracterise par la conscience de son identite historique par
l’unite linguistique, la communaute d’interets et la poursuite d’un ideal commun.
Relever de : etre considere comme, regarde comme …
Utopie: chimere, vue de l’esprit, illusion, ce qui ne peut pas etre realise.

II – REFORMULATION
La nation en tant que communaute humaine eprouvant le desir de vivre ensemble, est-elle
impossible a realiser ?

III – PROBLEME A ANALYSER


La nation est-elle realisable ?

IV – AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : La nation comme ideal
- La nation n’est pas une realite materielle mais un mot, un simple concept.
RENAN, Qu’est-ce qu’une nation ? « Une nation est une ame, un principe spirituel. »

- La nation apparait comme un slogan politique qui reussit a federer, pendant un certain
temps, toutes les energies et mentalites d’un pays autour d’un projet politique.
G. BURDEAU, Traite de la science politique : une nation, c’est un reve d’avenir partage. »

- L’experience montre que la nation, meme quand il semble exister, est fragile et susceptible
a tout moment de s’effondrer.
E. RENAN, Qu’est-ce qu’une nation ? : « L’existence d’une nation est un plebiscite de tous les
jours. »
Axe 2 : La nation comme un projet realisable
- L’experience nous montre a travers les exemples d’Etats qui sont devenus des nations a la
suite de siecles de communaute d’histoire, de guerre ou de religion que la construction de la
nation est juste une question de temps et de volonte.
MAUSS (Marcel), La Nation : « Nous entendons par nation une societe materiellement et
moralement integree, a pouvoir central stable, permanent, a frontieres determinees, a
relative unite morale, mentale et culturelle des habitants qui adherent consciemment a l’Etat
et a ses lois. »
Ex. : les Etats d’Europe occidentale comme la France, l’Allemagne, l’Italie, ….

- Il existe objectivement des ingredients naturels sur lesquels la nation peut se fonder a savoir
les liens materiels ou ethniques des citoyens tels que la race, la langue, la religion.

- Qu’on le veuille ou non, la nation est l’aboutissement naturel d’un Etat en raison des
relations que la vie sociale favorise et qui font disparaitre les clivages et differences.
Henri LEFEBVRE, De l’Etat : « la nation precede l’Etat ; elle est son berceau, elle fournit le
territoire sur lequel s’exerce la souverainete […] elle est le cadre naturel de la communaute
politique.»
Reponse : La nation est un projet realisable qu’il faut cependant continuellement proteger car
il peut s’effondrer.

SUJET 9 : L’atheisme est-il une illusion ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


Atheisme : Doctrine ou attitude qui nie l’existence de Dieu, qui ne croit pas en Dieu et par voie
de consequence, en la religion.
Illusion: Apparence trompeuse denuee de la realite, croyance fausse mais seduisante pour
l’esprit.
II – REFORMULATION
La negation de l’existence de Dieu est-elle une apparence trompeuse ?

III –Problème
L’atheisme est-il fonde ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : L’atheisme comme realite fondee
- On n’a aucune preuve materielle de Dieu
LA BIBLE, Jean 1 :18 : « Personne n'a jamais vu Dieu » (version Louis Segond 1910)

- Les temoignages de philosophes ou de religieux au sujet de Dieu sont divers et


contradictoires
XENOPHANE : « Les Ethiopiens font leurs Dieux noirs et avec le nez camus, les Thraces disent
que les leurs ont les yeux bleus et cheveux rouges. »
Charles de Secondat, baron de la Brede et de MONTESQUIEU, Lettres Persanes (1721) : « Si
les triangles faisaient un Dieu, ils lui donneraient trois cotes. »
Ex. des differentes conceptions : theisme, deisme, pantheisme, ….
- L’existence malgre tout d’un Dieu personnel resulte plutot de la deformation de la realite
pour nourrir l’impuissance voire la paresse de l’homme face aux realites de la vie ou satisfaire
des ambitions politiques.
FREUD, Malaise dans la civilisation: « Des etres humains s'efforcent ensemble et en grand
nombre de s'assurer bonheur et protection contre la souffrance au moyen d'une deformation
chimerique de la realite. » (Trad.fr. PUF, 1979)

- La persistance du mal remet en cause la conception traditionnelle d’un Dieu bon et juste.
VOLTAIRE : « Dieu a fait l'homme a son image, mais l'homme le lui a bien rendu. » In Guy de
Maupassant, Contes et nouvelles, La Horla.
Axe 2 : L’atheisme est une apparence trompeuse
- L’idee de Dieu est partagee universellement tant dans le temps que dans l’espace par des
peuples qui etaient pourtant separes.

- Il existe necessairement un createur extraordinairement intelligent et parfaitement savant


pour creer un monde aussi bien ordonne et scientifiquement etudiable.
Sully PRUDHOMME : « J’en arrive a me definir Dieu simplement : ce qui me manque pour
comprendre ce que je ne comprends pas. »

- Dieu est l’idee du parfait que j’ai en moi, dont je suis l’image affaiblie et qui existe
necessairement du fait que l’existence est comprise dans la perfection.
Cf. DESCARTES, Discours de la methode, ‘‘l’argument ontologique.’’

- Dieu est une necessite morale sans lequel l’homme glisse vers l’immoralite et l’animalite.
DOSTOIEVSKI, Crime et chatiment : « Si Dieu n’existait pas, tout serait permis. »
Francis BACON : « Il est vrai qu'un peu de philosophie incline l'esprit de l'homme a l'atheisme,
mais une philosophie profonde amene les esprits des hommes a la religion. » Essais, sur
l'Atheisme.
Reponse : L’atheisme est une illusion.
Vous pouvez soutenir le point de vue contraire en toute liberte.

SUJET 10: Le regain de la foi religieuse dans un monde gagne par la rationalite scientifique
est-il un phenomene insolite ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


Le regain de la foi religieuse : La recrudescence de la croyance en Dieu.
Rationalite scientifique : rigueur de la demarche scientifique.
Phenomene insolite : phenomene surprenant, inattendu.
I – REFORMULATION
La recrudescence du phenomene religieux dans une societe profondement portee vers les
sciences est-elle surprenante ?
III –PROBLEME
La religion a-t-elle sa place dans un monde scientifique ?

IV – AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : La religion semble etre de trop dans une societe scientifique
- En termes de demarche, science et religion s’opposent car la premiere privilegie la
demonstration et/ou l’experience alors que la seconde repose sur la foi.
Charles DARWIN : « La science et le Christ n'ont rien a voir l'un avec l'autre, sinon dans la
mesure ou l'habitude de la recherche scientifique enseigne la prudence au moment
d'accepter une preuve quelle qu'elle soit. »

- La science apparait comme une deconstruction voire une abolition des verites et
fondements de la religion.
Cf. La loi des 3 etats de l’esprit d’Auguste COMTE
BACHELARD, La psychanalyse du feu : « il n’y a pas de verites premieres mais des erreurs
premieres. »

- Avec les prouesses de la techno-science qui comblent les aspirations de l’homme, Dieu
semble etre reduit au chomage par la science.

Axe 2 : Face aux limites de la science, la religion s’offre a nous comme une panacee
- Sur le plan de la connaissance, il apparait evident que malgre l’effort de la science, certains
phenomenes sont restes inexplicables.
KANT, Critique de la raison pure « J’ai du limiter le savoir pour lui substituer la croyance »
- Science et technique permettent de combler les besoins materiels de l’homme mais elles ne
peuvent satisfaire la soif spirituelle et religieuse de ce dernier.
Francis BACON, Essais de morale et de politique (1597) : « Les troubles et l'adversite
ramenent a la religion. »

- La religion apparait comme le remede aux clivages et angoisses nees dans nos societes du
fait du developpement desordonne et inhumain des sciences.
BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion : « Qu’on interprete la religion d’une
maniere ou d’une autre, qu’elle soit sociale par essence ou par accident, un point est toujours
certain, c’est qu’elle a toujours joue un role social. »

- Science et religion sont complementaires.


Albert EINSTEIN : « La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.
»
Louis PASTEUR : « Un peu de science eloigne de Dieu, beaucoup de science y ramene. » (Ici, il
pastiche BACON.)
Reponse : La resurgence de la religion dans un monde de rationalite scientifique s’inscrit dans
l’ordre des choses.

SUJET 11: La pratique religieuse est-elle une activite caduque ?

I – DEFINITION DES EXPRESSIONS ET TERMES ESSENTIELS


Pratique religieuse : Respect et application (stricte) des regles et dogmes relatifs au sacre ou
a la puissance divine par une communaute.
Activite caduque: Pratique depassee, retrograde, inactuelle, revolue, perimee.

II – REFORMULATION
La religion est-elle depassee ?

III –PROBLEME
La religion a-t-elle de l’interet aujourd’hui ?

IV– AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES


Axe 1 : La pratique religieuse, une activite depassee
- La croyance religieuse correspond a l’enfance de l’esprit dans le processus de connaissance.
Cf. Auguste COMTE et la loi des trois etats dans Cours de philosophie positive.

- la religion va a contre-courant des lumieres de la raison visant a demythifier et demystifier


la nature.
Arthur SCHOPENHAUER, Parerga : « Les religions sont comme les vers luisants : pour briller,
il leur faut de l'obscurite. »

- La religion etant pure illusion et fuite de responsabilite, la pratique religieuse est vide de
sens.
FREUD, L'avenir d'une illusion : « Je suis en contradiction avec vous lorsque, poursuivant vos
deductions, vous dites que L'homme ne saurait absolument pas se passer de la consolation
que lui apporte l'illusion religieuse. »
Jean-Paul SARTRE : « La religion, c'est l'echappatoire de ceux qui sont trop laches pour se
reconnaître responsables de leurs propres destinees. »

- Il est necessaire d’abandonner la pratique religieuse pour cultiver les sciences et la


technique, seules valeurs contemporaines necessaires a notre emancipation economique et
materielle.
MARX, Critique de la philosophie du droit de Hegel : « L'abolition de la religion en tant que
bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur reel. »
Axe 2 : La pratique religieuse, une necessite
- L’homme, en tant qu’etre de conscience et de reflexion, ne peut qu’etre religieux quand il se
pose certaines questions sur l’origine de l’univers auxquelles il ne trouve aucune reponse.
Francis BACON, Essais, sur l'Atheisme : « Il est vrai qu'un peu de philosophie incline l'esprit
de l'homme a l'atheisme, mais une philosophie profonde amene les esprits des hommes a la
religion. »

- La civilisation technicienne censee repondre aux preoccupations sociales ne peut combler


la multidimensionnalite de l’homme l’abandonnant notamment face a ses craintes et
angoisses.
FREUD, Nouvelles conferences sur la psychanalyse : « La science en effet ne peut rivaliser avec
elle [la religion], quand il s’agit d’apaiser la crainte de l’homme devant les dangers et les
hasards de la vie ou de lui apporter quelque consolation dans les epreuves. »

- La religion apparait comme le remede aux problemes de moralite et de cohesion dans nos
societes modernes.
BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion : « Qu’on interprete la religion d’une
maniere ou d’une autre, (…), un point est toujours certain, c’est qu’elle a toujours joue un role
social. »
Reponse : la religion a encore de l’importance aujourd’hui.
Commentaires

Sujet 1
I/ Eléments de l’introduction
Theme : Conscience animale et conscience humaine.
Probleme : Peut-on assimiler la conscience animale a la conscience humaine ?
These : La conscience humaine differe de la conscience animale en ce que, contrairement au
cerveau animal, le cerveau humain a des capacites illimitees.

II/ Eléments de l’étude ordonnée


Structure logique
1er mouvement : (L1 – L10) « Comment n’etre……de nature. » : Caracteristiques des cerveaux
animal et humain.
2emouvement : (L11 - L12) « Radicale aussi…… conscience humaine. » : Difference de nature
entre la conscience humaine et la conscience animale.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.


Critique interne
Intention : Montrer la specificite de la conscience humaine.
L’auteur commence par montrer les caracteristiques distinctives des differents cerveaux,
animal et humain, pour mettre en exergue la difference de nature entre la conscience animale
et la conscience humaine. Cette demarche demonstrative est en adequation avec son
intention. Toutefois, l’emploi de l’expression « conscience de l’animal, meme le plus
intelligent » pourrait susciter un debat.
Critique externe
Enjeu : La valeur de l’homme.
Enjeu problematise : La conscience fonde-t-elle reellement la valeur de l’homme ?

References possibles
- Selon la philosophie classique, la conscience est l’essence de l’homme et fait sa dignite.
Descartes, discours de la methode : « Je pense donc je suis. »
Pascal, Pensees (1670) : « L’homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature; mais c'est
un roseau pensant. »

- La conscience n’est qu’un organe mal developpe et secondaire.


Nietzsche, La volonte de puissance, livre troisieme : Les donnees de la conscience « sont des
phenomenes secondaires. »

- Avec la decouverte de l’inconscient, la conscience perd sa place privilegiee.


Freud, Une difficulte de la psychanalyse, Essais de psychanalyse appliquee : « le moi n'est
maître dans sa propre maison. » (Trad. Marie Bonaparte et Mme E. Marty.)

Sujet 2

I/ Eléments de l’introduction
Theme : L'existence de l'homme et des choses de la nature.
Probleme : L'homme existe-t-il de la meme maniere que les choses de la nature ?
These : Tandis que les choses de la nature n’existent qu'immediatement, l'homme lui a une
double existence.

II/ Eléments de l’étude ordonnée


Structure logique
1er mouvement : « Les choses ... un etre pour soi.» : La difference entre l'existence des choses
de la nature et celle de l'homme.
2e mouvement : « Cette conscience de soi ... sa propre activite. » Les deux modes d'acquisition
de la conscience de soi.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles


Critique interne
Intention : Montrer la superiorite de l'homme sur les choses de la nature.

Critique externe
Enjeu : La connaissance de l'homme.
Enjeu problematise : la connaissance de l'homme se reduit-elle a la conscience de soi?
References possibles
- Parce qu’il est capable d’affirmer son autonomie ou sa singularite existentielle en disant "je",
l'homme reste de loin superieur aux autres etres de la nature.
KANT, Anthropologie du point de vue pragmatique : « Posseder le “JE” dans sa representation
… eleve infiniment l’homme au-dessus de tous les autres etres vivants. »

- La conscience permet a l’homme de prendre conscience de lui comme d’un etre distinct et
superieur.
PASCAL, Pensees : « Penser fait la grandeur de l'homme. »

- L’homme est aussi sauvage et barbare que les autres animaux comme en temoignent ses
rapports avec autrui (crimes, guerres, etc.)
FREUD, Malaise dans la Civilisation : « L'homme ... est un etre qui compte au nombre de ses
donnees instinctives, une bonne somme d'agressivite. »
- Le phenomene de la conscience est accessoire par rapport aux mecanismes biologiques du
corps qui represente sa vraie nature.
NIETZSCHE soutient que la conscience n’est qu'un « epiphenomene ». C'est un organe qui
s'est mal developpe. Pour lui, les penseurs qui font prevaloir la 'conscience de soi au
detriment de l'instinct et des desirs, en un mot au detriment de la « Volonte de Puissance »,
sont en realite les faibles et les vaincus de la vie. Cf. NIETZSCHE, La volonte de puissance.

Sujet 3

I/ Eléments de l’introduction
Theme : La fonction de l’oubli.
Probleme : Quelle est la fonction de l’oubli ?
These : L’oubli est un pouvoir actif qui permet de maintenir l’ordre psychique.

II/ Eléments de l’étude ordonnée


Structure logique
1er mouvement : (L1 – L14) « L’oubli n’est pas………… L’etiquette. » : La fonction positive de
l’oubli.
2e mouvement : (L14 - L17) « On en conclura……… a un dyspeptique. » : L’oubli comme
condition du bonheur.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles


Critique Interne
Intention : Montrer la valeur de l’oubli.
Critique externe
Enjeu : Le bonheur de l’homme.
Enjeu problematise : L’oubli est-il toujours la condition du bonheur ?
References possibles
- L’oubli conditionne le bonheur.
- L'homme est naturellement enclin a oublier ou a fuir les souvenirs traumatisants qui lui
causent du deplaisir faisant de l’oubli, une sorte de ‘‘ therapie naturelle ’’ de l'esprit pour
echapper aux eventuelles affections mentales (nevroses, psychoses, hysteries) que
pourraient causer ces evenements.
FREUD, Psychopathologie de la vie quotidienne : « Un nom est oublie soit parce qu'il rappelle
lui-meme une chose desagreable, soit parce qu'il se rattache a un autre nom, susceptible de
provoquer un sentiment desagreable. »

- L'oubli a fonction regulatrice de nos actions.


BERGSON insiste sur l’oubli qui nous est necessaire pour rester au contact de l'action
presente et oublier momentanement les "informations inutiles” a l'action presente.
« Si, comme nous le disions, la conscience retient le passe et anticipe l'avenir, c'est
precisement, sans doute, parce qu'elle est appelee a effectuer un choix.» H.BERGSON,
L’energie spirituelle, Paris, PUF, 1959, p.12

- L’oubli comme defaillance de la memoire.


PLATON presente l’oubli comme une sorte de decheance ou d'echec qui consacre la chute de
l'ame dans le corps apres le choix de notre destinee et qui nous prive des verites en contact
avec lesquelles nous etions avant notre venue sur terre. Cf. La Republique. Livre X

Sujet 4
I/ Eléments de l’introduction
Theme : Le sens de la liberte.
Probleme : La liberte reside-t-elle dans l'abstrait ?
These : Si la liberte implique une volonte abstraite, elle se realise dans le concret.

II/ Eléments de l’étude ordonnée


Structure logique
1er mouvement : « Lorsque ... le concret. » La liberte comme fondement de toutes les valeurs
est une realite.
2e mouvement : « Nous voulons ... pour but » La liberte individuelle est tributaire de celle des
autres.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique


Critique interne
Intention : Montrer que la liberte n'est pas abstraite, mais elle est concrete.

Critique externe
Enjeu : Le bonheur.
Enjeu problematise : la liberte concrete qui implique necessairement autrui est-elle la
condition du bonheur ?
References possibles
- L’homme ne s’epanouit qu’en vivant avec les autres
AR1STOTE, Le politique : « l’homme est un animal politique. »

- L’autre, loin de nous rendre heureux, constitue une barriere a notre affirmation.
Thomas HOBBES, Le Leviathan : « l'homme est un loup pour l’homme. »
FREUD, Malaise dans la civilisation : « l'homme n’est point cet etre debonnaire au cœur
assoiffe d’amour...mais un etre qui compte au nombre de ses donnees instinctives une bonne
somme d’agressivite. »
Sujet 5

I/ Eléments de l’introduction
Theme : Liberte et lois.
Probleme : A quelle condition la liberte de l'homme et la souverainete de l’Etat peuvent etre
garanties ?
These : Seule la soumission aux memes lois garantit la liberte de l’homme et la souverainete
de l'Etat.

II/ Eléments de l’étude ordonnée


Structure logique
- 1er mouvement : « J’aurais voulu vivre ... que l’Etat soit bien gouverne » : Necessite de la
soumission a la loi pour le citoyen et l’Etat.
- 2e mouvement : « Je n’aurais point voulu ...n’y sont point faits » : Necessite de la conservation
des lois etablies.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.


Critique interne
Intention : Montrer que seule la loi sert de socle a une societe organisee.

Critique externe
- Enjeu : La liberte civile
- Enjeu problematise: Qu’est-ce qui fonde la liberte civile ?

References possibles
- La loi constitue le fondement de la liberte civile.
MONTESQUIEU, De l'Esprit des lois : « La liberte est le droit de faire tout ce que les lois
permettent »
- Les lois de l’Etat sont le moyen privilegie des gouvernants pour dominer les masses.
Karl MARX, L'Ideologie allemande : l'Etat est un « instrument d'exploitation de l'homme par
l'homme ».
- La loi depouille l’homme de toute forme de liberte.
Mikhaîl BAK0UNINE, Federalisme, socialisme et antitheologisme : « C'est l'Etat, c'est l'autel
de la religion politique sur lequel la societe naturelle est toujours immolee : une universalite
devorante, vivant de sacrifices humains. »

Sujet 6

I/ Eléments de l’introduction
Theme : L’instinct d'obeissance
Probleme : L'instinct d'obeissance favorise-t-il le plein epanouissement de l'etre humain en
societe?
These : L'instinct d'obeissance pousse a l'extreme transforme les hommes en « troupeaux
humains » et conduit ceux qui commandent a se refugier derriere ces artifices.

II/ Eléments de l’étude ordonnée


Structure logique
1er mouvement :- « S'il est vrai ... opinion publique » : L'instinct d'obeissance conditionne
l'homme dans tous ses actes.
2e mouvement : « Si l'evolution ... bien public » : Les mefaits de l'instinct d'obeissance.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.


Critique interne
Intention : Denoncer les mefaits de l'instinct d'obeissance dans l'epanouissement du genre
humain.
Critique externe
- Enjeu : La liberte
- Enjeu problematise : l'instinct d'obeissance est-il incompatible avec l'idee de liberte?
References possibles
- Toute obeissance du peuple (les faibles) a la loi qui est l’emanation des gouvernants
(hommes forts) est vecue comme une alienation.
BAKOUNINE : « l’Etat est un vaste cimetiere ou viennent s’enterrer toutes les manifestations
de la vie individuelle. »

- C’est la loi qui rend possible la liberte


J.J. ROUSSEAU, Du Contrat social : « L'obeissance a la loi qu’on s’est prescrite est liberte»
MONTESQUIEU, De l’esprit des lois : « La liberte consiste a ne dependre que des lois. »

- Sur le plan psychologique, la liberte s’impose comme obeissance au « Bon Sens » et non a
celle du corps qui releve plutot des passions et des « esprits animaux ». Cf. DESCARTES, Traite
des passions
- Au plan religieux, obeir libere le croyant de toutes les pressions et angoisses et constitue
une source de "cohesion sociale” et d’elan humanitaire pour le corps social. Cf. Henri
BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion.

Sujet 7
I/ Eléments de l’introduction
Theme : L’origine de la justice
Probleme : Quelle est la veritable origine de la justice?
These : La justice a pour veritable origine le troc et la compensation.

II/ Eléments de l’étude ordonnée


Structure logique
1er mouvement : (L1 – L11) « La justice (l’equite)………… L’origine de la justice. » : Le troc et
la compensation comme fondement veritable de la justice.
2e mouvement : (L11 - L14) « Parce que les hommes……… un actes non egoîste. » : Remise en
cause de la vision commune de la justice.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.


Critique interne
Intention : Critiquer la conception commune de la justice selon laquelle la justice est altruiste.
Nietzsche a travers une demarche demonstrative explique ce qui selon lui est la veritable
origine de la justice. Une telle demarche est en adequation avec son intention. Toutefois, on
peut noter que l’emploi de certaines expressions mercantiles (troc, echange, compensation)
enleve a la justice son caractere ethique.

Critique externe
Enjeu : La morale
Enjeu problematise : La morale doit-elle fonder la justice ?

References possibles
- Les motivations egoîstes sont a la base d’actes justes.
Aristote, Ethique a Nicomaque : il arrive que par egoîsme, « un homme … s’applique
constamment a accomplir plus que tout autre des actes de justice, de temperance, ou de toute
autre vertu » IX, 8, 1168-1169b
David Hume, Traite de la nature humaine : « C’est uniquement de l’egoîsme de l’homme et
de sa generosite limitee, en liaison avec la parcimonie avec laquelle la nature a pourvu a la
satisfaction de ses besoins, que la justice tire son origine.» Trad. A. Leroy, Ed, Aubier-
Montaigne, 1973, pp. 612-613.

- Selon les philosophes du contrat, c’est par un acte d’auto-conservation donc egoîste que naît
la societe. Cf. Hobbes, Leviathan
- Le veritable fondement de la justice est la morale.
ROUSSEAU, Emile ou de L’Education : » Ce serait une trop abominable philosophie que celle
ou l’on serait embarrasse des actions vertueuses ; ou l’on ne pourrait se tirer d’affaire qu’en
leur controuvant des intentions basses et des motifs sans vertu. » Livre IV, Profession de foi
du vicaire savoyard

- La justice doit reposer sur la moralite et non sur les circonstances occasionnelles.
Cf. La these de l’imperatif categorique[1] de Kant : « Agis de façon telle que tu traites
l'humanite, aussi bien dans ta personne que dans tout autre, toujours en meme temps comme
fin, et jamais simplement comme moyen. » Fondation de la metaphysique des mœurs in
Metaphysique des mœurs, I, Fondation, Introduction, trad. Alain Renaut, p. 108.

Sujet 8
I/ Eléments de l’introduction
Theme : Le fondement du gouvernement.
Probleme : Le consentement est-il le fondement du gouvernement ?
These : Ce n’est pas le consentement qui fonde le gouvernement mais plutot la force.

II/ Eléments de l’étude ordonnée

Structure logique
1er mouvement : (L1 – L8) « En vain……grande autorite. » : La force comme fondement du
gouvernement.
2emouvement : (L9 - L12) « Mon intention…… fondement du gouvernement. » : Le
consentement ne peut etre le fondement du gouvernement.

III/ Eléments de l’intérêt philosophique et références possibles.


Critique interne
Intention : Critiquer le consentement populaire comme fondement du gouvernement.
On peut reprocher a l’auteur le peu de rigueur dont il fait preuve dans l’argumentation. Il
affirme qu’en vain on pourrait soutenir que tous les gouvernements sont ou devraient etre
fondes sur le consentement populaire. Et il ajoute avec insistance que les affaires humaines
ne permettent pas un tel consentement. Mais, paradoxalement, il revele qu’il n’a que fort
rarement eu lieu et mieux, que la ou il a eu lieu, il est surement le fondement le meilleur et le
plus sacre de tous.

Critique externe
Enjeu : Le pouvoir politique.
Enjeu problematise : Le pouvoir politique repose-t-il sur la force ?

References possibles
- C’est la force qui contraint les hommes a vivre ensemble. La divergence de leurs interets
rend illusoire le consentement populaire comme fondement de la societe.
Hobbes, Leviathan : « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui
les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre
est guerre de chacun contre chacun. »

- Les hommes etant mechants, l’usage de la force est indispensable pour le maintien du
souverain au pouvoir. Cf. Machiavel, Le Prince.

- Tout pouvoir etabli sur la seule force physique risque d'etre renverse par une force
superieure. Aussi, le droit seul doit fonder le pouvoir politique pour un pouvoir stable.
Rousseau, Du contrat social : « Le plus fort n'est jamais assez fort pour etre toujours le maître,
s'il ne transforme sa force en droit et l'obeissance en devoir. »
[1] L'imperatif categorique (ou apodictique) correspond a ce qui doit etre fait
inconditionnellement. Seules des actions dont la maxime sera conforme a ce principe seront
morales. Il n'y a pas ici de fin instrumentale, l'imperatif categorique s'impose de lui-meme
sans autre justification.

QUELQUES ASTUCES POUR FACILITER LES REFORMULATIONS ET LA COMPRÉHENSION


DES SUJETS

Doit-on : est-il normal de, a-t-on le devoir de, a ton l´obligation de


Peut-on : est-il possible, a-t-on la capacite de, est-il legitime de
Est-il sense de : est-il raisonnable de, est-il logique de
Faut-il preferer : est-il legitime de privilegier, d´accorder une place de choix a
En quel sens : dans quel mesure, en quoi
Est-il possible de : a-t-on les moyens de
Existe-t-il : n´y a-t-il, peut-il y avoir
Luxe : ce qui est Inutile, ce qui est superflu, bien ou plaisir couteux qu´on s´offre sans
necessite
Desirer : aspirer, tendre vers
Besoin : ce qui manque a un etre pour assurer sa vie organique. (Le besoin vise un objet
specifique et se satisfait)
Science : connaissance theorique objective et methodique des phenomenes de la nature
Avoir besoin de : etre dans un etat tel que la presence ou le recours a quelque chose ou a
quelqu´un est necessaire
Agent de : responsable de, maître de, artisan de, sujet de
Art : toute production qui vise au beau
Animalite : caractere instinctif, barbare
Asile : le refuge
Autoriser : donner droit, permettre, entrainer
Avilir : deshumaniser, aliener
Avoir prise sur : dominer
Chaos : desordre, l´anarchie
Coherent : logique, bien mener
Critere : preuve, indice, principe de base auquel on se refere pour emettre une appreciation
Compatible : s´accorder a, aller de pair, faire bon menage
Dispenser de savoir : Priver de connaissance
Etre responsable d´un acte : etre conscient, agir en toute connaissance de cause
Ennemi : une chose qui s´oppose a un autre, obstacle, entrave, frein
Echapper : se derober a, se soustraire a
Epreuve : souffrance, difficulte, obtenir quelque chose au prix de l´effort
Faire fi de : se passer de, se priver de, renoncer a, faire l’economie de
Foi : adhesion immediate en une force dont on ne peut tester la valeur (Religion)
Se fier a : avoir foi en, placer sa confiance en
Facteur : moyen, canal, source, canevas
Gage : preuve, garantie, assurance
Guerre : conflit arme
Hierarchiser : categoriser, privilegier, accorder une place de choix a
Juste : ce qui est equitable, impartiale, objectif (Justice)
Liberte humaine : agir sans contrainte, l´autodetermination, l´autonomie
Loi : principe regulateur de la vie en societe
Legale : ce qui est conforme aux lois
positives
Legitime : ce qui est conforme au droit, qui s´accepte, qui se justifie.

FORMULE À UTILISER POUR NE PAS RÂTER DE MOYENNE EN COMMENTAIRE


PHILOSOPHIQUE

--------------------INTRODUCTION -------------------

Le texte de (+nom de l’auteur) que nous avons a commenter est extrait de son ouvrage intitule
(+nom de l’ouvrage). Ce texte porte essentiellement sur (+theme) et a la question de savoir :
(+probleme a la forme interrogative) ? L’auteur repond en soutenant sa these selon laquelle
(+la these de l’auteur reformulee). Pour etayer sa these, (+nom de l’auteur) adopte une
demarche de deux parties. Dans un premier temps il aborde (+l’idee de la premiere partie du
texte). Dans un second temps, il evoque (+l’idee de la deuxieme partie du texte). Quelle est la
pertinence de l’analyse faite par l’auteur ? Toutefois, peut-on se fier entierement a la these de
(+nom de l’auteur) ?

-------------------CORPS DU DEVOIR----------------

La preoccupation fondamentale de (+nom de l’auteur) a travers ce texte, est de montrer que


(+la these de l’auteur reformulee). Pour y arriver, l’auteur aborde dans un premier temps
(+l’idee de la premiere partie du texte). En effet, (+ l’explication de l’idee de la premiere partie
du texte). Autrement dit, (+une deuxieme explication de la meme idee). C’est a juste titre que
l’auteur affirme que (+ « une portion ou passage du texte » en guise d’exemples ou de
preuves). En progressant dans son argumentation, l’auteur aborde dans un second temps
(+l’idee de la deuxieme partie du texte). Ainsi, (+ l’explication de l’idee de la deuxieme partie
du texte). C’est-a-dire (+ une deuxieme explication de la meme idee). C’est dans cette logique
que l’auteur declare : (+ « une portion ou un passage du texte » en guise d’exemples ou de
preuves).
Que pensons-nous de ces propos de l’auteur ? De l’analyse de ce texte, on retient que la pensee
de l’auteur presente beaucoup de merites. En effet, (+nom de l’auteur) a le merite d’avoir
aborde la ou les notion(s) de (+ le theme), d’avoir apporte sa comprehension a la resolution
du probleme de (+ le probleme a la forme affirmative). Car grace a ce texte non seulement
nous avons compris que (+ votre comprehension du texte), mais aussi nous avons appris que
(+ ce que vous avez appris du texte). La belle preuve (+ un exemple de la vie courante ou une
« citation » d’un autre auteur qui soutient la meme idee que l’auteur du texte).
Toutefois, peut-on se fier entierement a la these de (+nom de l’auteur) ? Malgre la valeur
indeniable de ce texte, plusieurs inquietudes nous interpellent a son sujet. En effet, il est
exagere de penser que (+la these de l’auteur reformulee). Car (+les idees montrant les
insuffisances de la pensee de l’auteur du texte). A preuve, (+un exemple de la vie courante ou
une « citation » d’un autre auteur qui aborde les limites de la pensee de l’auteur du texte).

----------------------- CONCLUSION ------------------

En somme, s'il est vrai que (+la these de l'auteur reformulee) comme le montre (+le nom de
l'auteur) dans son texte, il faute admettre que ( +l'idee de la critique negative). Pour notre
part, nous sommes de ceux qui epousent l'idee selon laquelle (+prise de position). Sur ce,
(+une question annonçant l'ouverture de debat ce qui n'est pas obligatoire)?
------------------------------ FIN ----------------------------

METHODOLOGIE DU COMMENTAIRE PHILOSOPHIQUE


INTRODUCTION PRATIQUE
A partir de l’exemple de munemotechnique produisez votre mnemotechnique personnelle.
INTRODUCTION
...................................................... ...................................................... ......................................................
...................................................... ...................................................... ......................................................
...................................................... ......................................................
DEVELOPPEMENT
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...................................................... ...................................................... ......................................................
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...................................................... ...................................................... ................................................... .
CONCLUSION
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...................................................... ...................................................... ......................................................
...................................................... ...................................................... . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . .. . . . .. . . . . . . . . . . . .
.. . . . . . . . .. . .
❶ Dans SOURCE, NOM DE L’AUTEURaborde la problematique de THEME. Ainsi, il tente de
repondre a la question : PROBLEME ? A cette question, notre auteur repond que THESE. Des
lors, comment procede-t-il pour defendre cette these ?
❷ PROBLEME ? Telle est la question a laquelle tente de repondre NOM DE L’AUTEUR dans
son texte extrait de SOURCE et qui traite de THEME. A cette question, notre auteur repond
que THESE. Des lors, comment procede-t-il pour defendre cette these ?
❸ Dans ce texte de NOM DE L’AUTEUR extrait de SOURCE, il aborde la problematique de
THEME. A la question de savoir : PROBLEME, notre auteur repond que THESE. Des lors,
comment procede-t-il pour defendre cette these?
DEVELOPPEMENT
Pour une meilleure analyse de ce texte il convient de le scinder en DEUX mouvements. Dans
le premier mouvement qui part de la ligne 1 a la ligne 4 c’est-a-dire « abc ... efg », l’auteur
presente TITRE DE LA PREMIERE PARTIE. Ainsi, des l’entame de son texte l’auteur tente de
justifier que .... A ce propos il affirme a la ligne 2 que « REPERAGE ». A la suit, il approfondit
sa perception des choses en stipulant que .... C’est justement tout le sens des expressions de
la ligne 4 : « REPERAGE ».
Interessons-nous maintenant a notre second mouvement. Il part de la ligne 5 a la ligne 8 c’est-
a-dire « hij...klm ». Ici, l’auteur montre TITRE DE LA DEUXIEME PARTIE. Il insiste
particulierement sur le fait que .... Illustrons - nous avec l’affirmation de la ligne 6 : «
REPERAGE ». Aussi, dira-t-il que ... C’est ce qui transparait a la ligne 8 : « REPERAGE». Pour
lui ...
Tout cet ensemble justifie la these selon laquelle THESE. Pour donner une clarte a son
opinion, NOM DE L’AUTEUR, utilise une demarche A PRIORI / POSTERIORI / DIFFUSE dans
laquelle DETAIL Le vocabulaire (TECHNIQUE / COURANT) et des phrases (longues /courtes)
rendent le texte plus ou moins accessible. Tout ceci est en adequation avec son intention qui
est d’INTENTION. Si tel est son but immediat, son but lointain est ENJEU. Mais, cette
perception des choses est-elle fondee? Mieux, ANTITHESE QUESTIONNEE ?
Cette opinion de NOM DE L’AUTEUR semble rencontrer l’adhesion d’un bon nombre de
penseurs dont les perceptions semblent converger dans la meme vision des choses. Au
nombre d’eux figure XXX. Selon lui « ABC » ...
Si autant d’opinions semblent conforter cette these, il ne faudrait pas omettre le fait que
ANTITHESE. En effet, ...
CONCLUSION
En conclusion notons que l’etude de ce texte nous a permis de mesurer a quel point THESE.
Toutefois, ce point de vue ne fait pas l’unanimite, dans la mesure ou ANTITHESE. Pour notre
part,
notons que POINT DE VUE PERSONNEL (Connaissance de l’homme ; Liberte;
Verite; Bonheur).

SUJET : LA SCIENCE REDUIT-ELLE la place de LA RELIGION ?

II - PROBLEMATISATION
A - Le Probleme
1 - la science devalorise-t-elle la pratique religieuse ?
2 - la science a-t-elle un impact sur la croyance religieuse ?

B -Les aspects du probleme


- En quoi la science rend-elle la religion inutile ?
- Toutefois la religion ne demeurerait-elle pas necessaire en depit de la science ?

INTRODUCTION
La science peut se definir comme l'ensemble des procedes rationnels et techniques qui
permettent d'aboutir a des connaissances objectives, dont l'application a travers la technique
participe a l'amelioration des conditions de vie des hommes. Ainsi, la science de par son
caractere concret et efficace devalorise la religion, qui ne se contente que de susciter des
espoirs de vie heureuse a titre posthume a travers des illusions qu'elle professe. Cependant,
la pratique religieuse, en tant que source intarissable de valeurs morales reste indispensable
a l'homme pour canaliser sa conduite et celle de l'action scientifique. Ce double regard sur la
valeur de la religion face a la science suscite le probleme suivant : la science devalorise-t-elle
la pratique religieuse ? en quoi la science rend-elle inutile la pratique religieuse ? Toutefois,
la religion ne demeurerait-elle utile malgre l'essor de la science ?
III- AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES
AXES D’ANALYSE ET REFERENCES POSSIBLES

AXE1: La religion semble etre inutile a cause de la science


-Argument 1: La science procure a l'homme un pouvoir de domination sur la nature au point
de comparer l'homme desormais a Dieu, la ou la religion prone la sacralisation et la
veneration de la nature.
Illustration : DESCARTES, Discours de la methode: << Par la science et la technique, nous
sommes devenus comme maîtres et possesseurs de la nature>>.
-Argument 2: La science est une connaissance desenchantee du monde. Elle est concrete,
efficace et pragmatique, a oppose la religion qui est illusoire.
Illustration: La theorie des trois etats chez Auguste COMTE qui enseigne que l'approche
scientifique de l'univers est une approche debarrassee de tout ce qui est theologique et
metaphysique
-Argument 3: La science est une redemption pour l'humanite. Elle a permis a l'homme de se
racheter de ses supposees erreurs qui ont conduit a sa punition et a sa malediction.
Illustration : L'exemple du principe selon lequel l'homme devra souffrir avant de manger ou
la femme devrait accoucher dans la douleur a ete remis en cause par la facilite du travail et le
developpement de la medecine a faciliter les accouchements.

AXE2 : la religion demeure necessaire malgre la presence de la science et ses prouesses


-Argument 1 : la religion est un reconfort psychologique pour les ames meurtries et affligees.
Illustration : HEGEL, Leçon sur la philosophie de la religion :<< Dans la religion se dissipent
tous les soucis, l'homme se sent heureux>>.
-Argument 2: La religion est une source de moralite qui doit accompagner la technique dans
son progres pour une bonne application et lui eviter les derives.
Illustration : BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion: << A la civilisation
industrielle, il faut un supplement d'ame>>
-Argument 3: La religion est une phenomene universel et naturel qu'aucun autre savoir ne
peut etouffer.
Illustration : BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion << il n'y a jamais eu de
societe sans religion >>.

-Argument 3: La religion est une phenomene universel et naturel qu'aucun autre savoir ne
peut etouffer.
Illustration : BERGSON, Les deux sources de la morale et de la religion << il n'y a jamais eu de
societe sans religion >>.
Argument 2 le desir rend l’homme heureux.
Epictete dans Manuel << Qui manque l’objet de non desir n’est pas heureux >>

En definitive, retenons d’une part que le desir conduit l’homme a la misere, la perte du
prestige et son bonheur. Mais, l’experience releve une autre opinion montrant que le desir est
l’excellente voie du bonheur. Pour notre part, pour y arriver a la question du bonheur, tout
homme est appele a desirer.

DES CITATIONS TRES IMPORTANTE POUR UNE BONNE ARGUMENTATION.

Les citations ne sont pas obligatoires en redaction mais fortement recommandees pour saisir
la chance de gagner la totalite des points a l'examen. Nous vous presentons des citations sur
presque tous les themes philosophique. Decouvrez-les:

✍ Citations au bac de philo :


✍La conscience

"Conscience signifie d’abord memoire." Henri Bergson (1859–1941)


"Je pense, donc je suis." Rene Descartes (1596–1650)

"Ce n’est pas la conscience qui determine la vie, mais la vie qui determine la conscience." Karl
Marx (1818–1883)

✍La perception

"La perception dispose de l’espace dans l’exacte proportion ou l’action dispose du temps."
Henri Bergson (1859–1941)
"Etre, c’est etre perçu." George Berkeley (1685–1753)

"Nos sens etant frappes par certains objets exterieurs, font entrer dans notre ame plusieurs
perceptions distinctes de choses." John Locke (1632–1704)

✍L’inconscient

"L’interpretation des reves est la voie royale de la connaissance de l’inconscient." Sigmund


Freud (1856–1939)
"L’inconscient est une meprise sur le Moi, c’est une idolatrie du corps." Alain (1868–1951)
✍Autrui
"L’enfer, c’est les autres." Jean-Paul Sartre (1905–1980)

"Le vaniteux fait dependre son propre bonheur de l’activite d’autrui." Marc Aurele (121–180)

"Le monde auquel je suis est toujours un monde que je partage avec d’autres." Martin
Heidegger (1889–1976)

✍Le desir
"Le desir est l’appetit accompagne de la conscience de lui-meme." Spinoza (1632–1677)

"Parmi les desirs, certains sont naturels, d’autres sont vains. Parmi les desirs naturels,
certains sont necessaires, d’autres sont simplement naturels." Epicure (342–270 av. J.-C.)

"Ce n’est pas par la satisfaction des desirs que s’obtient la liberte, mais par la destruction du
desir." Epictete (50–125)

✍L’existence

"Carpe diem." Horace (65–8 av. J.-C.)


"L’existence est une douleur constante, tantot lamentable et tantot terrible." Arthur
Schopenhauer (1788–1860)

"Dusses-tu vivre trois fois mille ans et meme autant de fois dix mille, souviens-toi toujours
que personne ne perd d’autre existence que celle qu’il vit et qu’on ne vit que celle qu’on perd."
Marc Aurele (121–180)
✍Le temps
"Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; mais si on me le
demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus." Saint Augustin (354–430)

"L’etendue est la marque de ma puissance. Le temps est la marque de mon impuissance." Jules
Lagneau (1851–1894)

"Vouloir etre de son temps, c’est deja etre depasse." Eugene Ionesco (1909–1994)
✍ Citations au bac de philo : la raison et le reel

✍Theorie et experience

"Le critere de la scientificite d’une theorie reside dans la possibilite de l’invalider, de la refuter
ou encore de la tester." Karl Popper (1902–1994)

"L’experience n’est qu’une observation invoquee dans un but de controle." Claude Bernard
(1813–1878)

"L’experience : c’est la le fondement de toutes nos connaissances." John Locke (1632–1704)

✍La demonstration
"Il est impossible de demontrer a l’infini…" Sextus Empiricus (160–210)

"La logique, qui peut seule donner la certitude, est l’instrument de la demonstration :
l’intuition est l’instrument de l’invention." Henri Poincare (1854–1912)

"Demontrer n’est pas autre chose que resoudre les termes d’une proposition et substituer au
terme defini sa definition ou une de ses parties pour degager une sorte d’equation." Leibniz
(1646–1716)
✍L’interpretation

"On ne peut plus parler, car personne ne peut commencer son discours sans temoigner
aussitot de tout autre chose que de ce qu’il dit." Emmanuel Levinas (1906–1995)
"Toute action suivant la regle serait une interpretation. Mais on ne devrait donner au terme
“interpretation” d’autre sens que celui-ci : le fait de substituer une expression de la regle a
une autre." Ludwig Wittgenstein (1889–1951)

"Que les choses puissent avoir une nature en soi, independamment de l’interpretation et de
la subjectivite, c’est une hypothese parfaitement oiseuse." Friedrich Nietzsche (1844–1900)
✍Le vivant

"La nature n’a aucune fin a elle prescrite et toutes les causes finales ne sont rien que des
fictions des hommes." Spinoza (1632–1677)

"On doit aborder sans degout l’examen de chaque animal avec la conviction que chacun
realise sa part de nature et de beaute." Aristote (384–322 av. J.-C.)

"Il y a comme un dessin preetabli de chaque etre et de chaque organe." Claude Bernard
(1813–1878)

"Dans une montre, un rouage ne peut en produire un autre et encore moins une montre
d’autres montres." Emmanuel Kant (1724–1804)

✍La matiere et l’esprit

"Je crois la pensee si peu incompatible avec la matiere organisee qu’elle semble en etre une
propriete…" La Mettrie (1709–1751)
"Toutes nos analyses nous montrent dans la vie un effort pour remonter la pente que la
matiere descend." Henri Bergson (1859–1941)

"Desordre dans le corps, erreur dans l’esprit, l’un nourrissant l’autre." Alain (1868–1951)

✍La verite

"De meme que la lumiere fait paraître elle-meme et les tenebres, de meme la verite est sa
propre norme et celle du faux." Spinoza (1632–1677)

"Vrai et faux sont des attributs de la parole et non des choses. La ou n’est point de parole, il
n’y a ni verite ni faussete." Thomas Hobbes (1588–1679)

"La verite est fille de discussion, non pas fille de sympathie." Gaston Bachelard (1884–1962)

✍ Citations au bac de philo : la culture

✍Le langage
"Le mot ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal."
Henri Bergson (1859–1941)

"Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde." Ludwig
Wittgenstein (1889–1951)

"Danger du langage pour la liberte de l’esprit : chaque mot est un prejuge." Friedrich
Nietzsche (1844–1900)
✍L’art

"L’œuvre d’art n’est pas la representation d’une belle chose, mais la belle representation d’une
chose." Emmanuel Kant (1724–1804)

"L’art, c’est l’homme ajoute a la nature." Francis Bacon (1561–1626)

"La vie imite l’art, bien plus que l’art n’imite la vie." Oscar Wilde (1854–1900)

✍Le travail et la technique


"Le travail est desir refrene, disparition retardee : le travail forme." Hegel (1770–1831)

"Le regne de la liberte commence seulement a partir du moment ou cesse le travail dicte par
la necessite." Karl Marx (1818–1883)

"Aussi longtemps que nous nous representons la technique comme un instrument, nous
restons pris dans la volonte de la maîtriser." Martin Heidegger (1889–1976)

✍La religion

"La religion est une reaction defensive de la nature contre la representation, par l’intelligence,
de l’inevitabilite de la mort." Henri Bergson (1859–1941)

"C’est l’homme qui fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’homme." Karl Marx (1818–
1883)

"Les religions sont comme des routes differentes convergeant vers un meme point." Gandhi
(1869–1948)
✍L’histoire

"Un homme verse dans l’histoire peut etre regarde comme ayant vecu depuis le
commencement du monde." David Hume_ (1711–1776)&
"L’histoire justifie ce que l’on veut." Paul Valery (1871–1945)

"Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamne a la revivre." Karl Marx (1818–1883)

✍ Citations au bac de philo : la politique

✍La societe
"L’homme est un animal politique." Aristote (384–322 av. J.-C.)

"Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage." Michel de Montaigne (1533–1592)

"A l’homme rien de plus utile que l’homme." Spinoza (1632–1677)

✍La justice et le droit


"La justice, c’est l’egalite." Alain (1868–1951)

"Si la justice disparaît, c’est chose sans valeur que le fait que des hommes vivent sur la Terre."
Emmanuel Kant (1724–1804)

"Il est plus deshonorant de commettre une injustice que d’en etre la victime." Platon (427–
346 av. J.-C.)

"La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique." Blaise Pascal
(1623–1662)
✍L’Etat
"En verite le but de l’Etat, c’est la liberte" Spinoza (1632–1677)

"Si l’Etat est fort, il nous ecrase. S’il est faible, nous perissons." Paul Valery (1871–1945)

"Le droit, l’ordre ethique, l’Etat constituent la seule realite positive et la seule satisfaction de
la liberte." Hegel (1770–1831)

"L’Etat n’est que la museliere dont le but est de rendre inoffensive cette bete carnassiere,
l’homme, et de faire en sorte qu’il ait l’aspect d’un herbivore." Arthur Schopenhauer (1788–
1860)
✍ Citations au bac de philo : la morale

✍La liberte

"Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu’ils sont conscients de leurs actions
et ignorants des causes par ou ils sont determines." Spinoza (1632–1677)
"Qui cherche dans la liberte autre chose qu’elle-meme est fait pour servir." Alexis de
Tocqueville (1805–1859)

"La premeditation de la mort est premeditation de la liberte. Qui a appris a mourir, il a


desappris a servir." Michel de Montaigne (1533–1592)

✍Le devoir
"Agis uniquement d’apres la maxime qui fait que tu peux vouloir en meme temps qu’elle
devienne une loi universelle." Emmanuel Kant (1724–1804)

"Nul ne possede d’autre droit que celui de toujours faire son devoir." Auguste Comte (1798–
1857)
"Plus un homme a fonde profondement sa vie sur l’ethique, moins il sentira le besoin de parler
constamment du devoir." Søren Kierkegaard (1813–1855)

✍Le bonheur
"Ce n’est pas seulement en vue de vivre, mais plutot en vue d’une vie heureuse qu’on
s’assemble en une cite." Aristote (384–322 av. J.-C.)

"Le bonheur est un ideal de l’imagination et non de la raison." Emmanuel Kant (1724–1804)

"Le bonheur, c’est de continuer a desirer ce qu’on possede." Saint Augustin (354–430)

"Il n’y a qu’une route vers le bonheur, c’est de renoncer aux choses qui ne dependent pas de
notre volonte." Epictete (50–125)
R͟E͟S͟U͟M͟E͟S͟ D͟E͟ QU
͟ ͟EL
͟ Q
͟ U
͟ E
͟ ͟S͟ O͟E͟U͟V͟R͟E͟S͟ P͟O͟U͟R͟ L͟'I͟L͟LU͟ ͟ST͟ ͟R͟AT
͟ ͟I͟O͟N͟ D͟E͟ V͟O͟S͟ I͟D͟E͟E͟S͟ E͟N͟
D͟I͟S͟S͟E͟RT
͟ ͟A͟T͟I͟O͟N͟ L͟I͟T͟T͟E͟R͟A͟I͟R͟E͟

NB: Chaque resume est un resume general. En lisant le livre on peut faire ressortir d'autres
aspects singuliers. Ainsi un livre peut etre utilise pour illustrer plusieurs idees en fonction de
l'aspect qu'on met en avant.

FRANÇAIS
JE VOUS INVITE À BEAUCOUP LIRE POUR RENFORCER VOS CAPACITÉS EN FRANÇAIS.

R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟EU
͟ ͟V͟R͟E͟ R͟O͟M͟A͟N͟E͟S͟Q͟UE
͟ ͟
*(Le roman)*

L͟e͟ v͟i͟e͟u͟x͟ n͟e͟gr͟ e͟ ͟ e͟t͟ l͟a͟ m͟ed͟


͟ a͟i͟l͟l͟e͟, de Ferdinand Oyono
Cette œuvre constitue un document irrecusable de la societe coloniale africaine puisqu’elle
decrit avec beaucoup de precisions et d’exactitude les deux milieux antinomiques qui la
composent.
D’une part, la societe villageoise traditionnelle impregnee de ses valeurs traditionnelles
auxquelles sont venus s’imposer les valeurs coloniales. D’autre part, la societe occidentale
constituee d’administrateurs, de policiers. Conjures dans un meme projet de contradiction
entre le systeme de valeur auquel fait explicitement reference le discours du haut
commissaire (exaltation de l’egalite et de la fraternite entre tous les hommes) et une realite
qu’illustre parfaitement ce meme haut commissaire, realite fondee sur l’exploitation et la
domination des noirs par les blancs. Tout ceci est perçu a travers le personnage principal
Meka qui a donne ses terres, ses enfants aux colons pour ne recolter qu’une medaille sans
reelle valeur.

V͟i͟l͟l͟e͟ C͟r͟u͟e͟l͟, de Eza Boto


Cette œuvre revele pour sa part les exactions dont sont victimes les planteurs de cacao au
Cameroun et souligne bien la responsabilite des commerçants grecs soutenus par les français
dans l’exploitation scandaleuse du petit peuple africain. L’auteur denonce avec aprete les
ravages consecutifs a la presence occidentale au Cameroun, et il montre comment
l’exploitation des richesses naturelles de son pays est assuree conjointement par les
fonctionnaires europeens et par les auxiliaires indigenes

U͟n͟ s͟a͟n͟s͟ f͟i͟n͟, de Olympe BHELY-QUENUN


Cet ouvrage evoque l’un des aspects les plus revoltants du systeme colonial. La corvee
obligatoire, cette obligation qui etait faite de participer benevolement a des travaux d’utilite
publique, donnait lieu a de nombreux abus et pouvait conduire a des drames. Malgre son rang
social et son statut d’ancien combattant, Bakary le pere du narrateur a ete contraint de
prendre part aux travaux forces au cours desquels ne lui sont menages ni les coups ni les
humiliations.

L͟e͟s͟ b͟o͟u͟t͟s͟ d͟e͟ b͟o͟i͟s͟ d͟e͟ D͟ie͟ ͟u͟, de Ousmane SEMBENE


L’auteur attire l’attention sur la greve du Dakar Niger de 1947-1948. Il part donc d’une
situation vecue pou denoncer un certain nombre de maux lies a l’administration coloniale :
le racisme, la corruption des chefs traditionnels, le recours a la force brutale contre les
mineurs syndicalistes. L’auteur a travers cette œuvre met a nu les discriminations salariales
entre les blancs et les noirs qui font le meme travail mais avec des salaires differents. Ce sera
une prise de conscience des noirs qui va aboutir a la naissance des mineurs syndicalistes et a
une nouvelle generation de femmes qui va lutter aux cote de leurs epoux.

S͟o͟u͟s͟ l͟'o͟ra͟ ͟ge͟ ͟, de Seydou BADIAN


Ce livre est une veritable critique des bouleversements sociaux entraines par la colonisation.
L’auteur met en scene un groupe de jeunes gens (Kany et Samou), dont l’amour reciproque
est contrarie par les projets du pere de Kany Benfa, qui entend selon la coutume lui faire
epouser un riche et vieux marchand. Cette situation est l’occasion pour Seydou Badian de
dresser un requisitoire aussi bien contre l’autorite abusive des anciens que contre la
domination europeenne au Soudan. Nous assistons dans cette œuvre a un conflit de
generation entre modernisme (jeunesse) et tradition (les ancines)

L͟'a͟ve͟ ͟n͟t͟u͟re͟ ͟ a͟m͟b͟i͟gu


͟ ͟e͟l, de Check HAMIDOU KANE
Dans cette œuvre l’auteur s’emploie a demontrer les effets devastateurs de l’ecole occidentale
sur le hero Samba Diallo, pousse a la mort par l’impossibilite de faire coexister en lui deux
systemes de pensee antagonistes. Hamidou Kane presente un hero hybride, ayant perdu ses
reperes culturels. Il nous interpelle donc en nous disant qu’il faut s’ouvrir aux autres sans
oublier ce qui est le fondement de notre existence (la culture)

U͟n͟e͟ s͟i͟ l͟o͟n͟gu


͟ ͟e͟ l͟e͟t͟t͟re͟ ͟, de Mariama BA
C’est un temoignage poignant dans lequel l’auteur depeint avec amertume et vehemence la
condition des femmes en milieu polygame musulman a travers la vie de deux femmes aux
destins differents (Aissatou et Ramatoulaye). En effet, cette culture donne le droit lorsque le
mari meurt a son frere d’epouser sa femme. Ceci est une violation grave des droits de la
femme, surtout sur le plan conjugal. Il revient normalement a la femme de choisir librement
son conjoint. La lecture de ce livre est pour la femme de prendre conscience de ce droit mais
aussi pour nos traditions d’inviter les droits de la femme dans les prises de decisions qui la
concernent.

U͟n͟e͟ v͟i͟e͟ d͟e͟ b͟oy͟ ,͟ de Ferdinand OYONO


Cette œuvre met en scene un colonise qui a vecu la colonisation dans l’intimite du
colonisateur. Il s’agit du boy Toundi ; qui aurait pu penetrer le milieu blanc de cette epoque
pour en observer les mœurs et raconter sa vie quotidienne. Situe a la fois dans l’intimite des
blancs et dans celle des noirs, le boy Toundi a une vision plus riche de la societe coloniale
dont il nous renvoie par son recit une image en apparence tres composite.
D’un cote, le monde des blancs qui est en meme temps celui de la ville et de tous les biens ; et
de l’autre, le monde des noirs, celui de la brousse et du village.
L’opposition ville/village est aussi, dans ce contexte, l’opposition de deux humanites
distinctes par la race et par l’histoire. L’auteur veut decrire a travers cette œuvre l’ecart
considerable au niveau des conditions de vie, qui se creuse entre colons et colonises.

L͟e͟ m͟o͟n͟d͟e͟ s͟'e͟f͟fo


͟ ͟n͟d͟re͟ ͟, de Chinua ACHEBE
Ce roman relate les bouleversements des structures sociales avec l’arrivee de la civilisation
occidentale. Nous avons au depart une societe Ibo avec son equilibre structural, sa cohesion
interne et son integrite spirituelle. Tout cela assure a ses membres une vie heureuse, une
coexistence paisible et integree. Cette quietude sera perturbee par par l’arrivee d’une autre
civilisation qui va bouleverser celle deja existante. Okonkwo, le personnage principal va
chercher a sauver la tradition ; mais il rencontrera la resistance des chefs de tribu corrompus
par les colons. Ayant echoue dans cette entreprise, il va se suicider.

L͟a͟ c͟a͟r͟t͟e͟ d͟'i͟d͟e͟n͟t͟i͟t͟e,͟ de Jean MARIE ADIAFI


Publiee dans les annees 80, cette œuvre retrace la souffrance enduree par les Africains
pendant la periode coloniale ou les gardes de cercles leur faisaient subir toutes sortes
d’humiliation. Le prince Meledouman ne va pas echapper a cette scene. Pour des papiers
(carte d’identite), il va perdre la vue. Il s’agit donc dans cette œuvre d’une quete d’identite
veritable de l’homme noir.

L͟e͟ m͟a͟n͟d͟a͟t͟, de Sembene OUSMANE


Cette une presentation de la nouvelle societe africaine au lendemain des independances. Une
societe ou l’injustice, la corruption et la malhonnetete des nouveaux dirigeants africains
gagnent du terrain.
Le personnage principal Dieng n’a pu retirer le mandat qu’il devait recevoir de son fils, faute
de papier. Et cela de son cousin, employe a la poste qui en realite devait l’aider a retirer son
mandat. Ce dernier dans l’intention de s’approprier cette somme lui demande de fournir des
papiers qu’il ne peut pas avoir.

C͟h͟e͟rc͟ ͟h͟e͟u͟r͟s͟ d͟'A͟fr͟ ͟i͟qu


͟ ͟e͟, de Henri LOPEZ
C’est une œuvre s’inscrite dans la quete d’une nouvelle identite pour le noir. Elle presente
les difficultes qu’ont les enfants metis a s’accrocher a une culture. Andre Leclerc, personnage
principal, de mere congolaise et de pere français, est rejete par la race de sa mere parce que
considere comme « cafe au lait ». Il partira alors a la recherche de son geniteur en France. La
bas, il sera confronte a de nombreuses difficultes parce que considere comme un intrus dans
la societe française. Il se voit ainsi etre au carrefour de la recherche de sa veritable identite
C͟re͟ p
͟ u
͟ ͟s͟c͟u͟l͟e͟ d͟e͟s͟ t͟e͟m͟ps͟ ͟, de Boni NAZI
L’œuvre nous presente d’entree de jeu le Bwamu au Burkina, une cite paisible qui travaille
dans la croyance et sous la protection des dieux et des ancetres. Comme toutes les autres
nations, le Bwamu avait ses coutumes, son rituel des ceremonies, ses heros, ses problemes,
ses intrigues et son organisation particuliere. Ce pays vivait en paix jusqu’au jour funeste de
1916 ou l’armee coloniale fit irruption dans la societe. Ce fut la revolte et la lutte des fils de
la cite contre l’envahisseur ; mais ce fut aussi le crepuscule (declin) des temps anciens.
Au dela de l’histoire des Bwamu, c’est celle de toute l’Afrique qui nous est esquisse a savoir
la prise de conscience des africains et la disparition des croyances et traditions africaines.

T͟r͟i͟b͟a͟l͟i͟q͟u͟e͟s͟, de Henri LOPEZ


L’auteur porte un regard critique sur les tares de la societe africaine a travers une serie de (8)
nouvelles qui mettent a nu des maux tels que la prostitution, le favoritisme, la misere de la
femme et la demagogie.

C͟l͟i͟m͟b͟i͟e͟, de Bernard B. DADIE


C’est une œuvre autobiographique. Ici l’auteur raconte les aventures et les difficultes de
Climbie des l’instant ou il quitte l’ecole. Le jeune homme est victime de la politique
d’assimilation française puis de l’administration coloniale.

L͟e͟ d͟e͟m͟a͟g͟o͟g͟u͟e͟, de Chinua Achebe


Dans cette œuvre photographiant la vie du Nigeria, il est mis en relief la corruption politique,
le droit de cuissage et la demagogie.

L͟a͟ g͟re͟ ͟v͟e͟ d͟e͟s͟ b͟a͟t͟t͟u͟, de Aminata SOW FALL


L’auteur s’en prend ici a la bourgeoisie citadine qui par son amour pousse pour l’argent et son
arrivisme cynique en vient a marginaliser et rejeter a la delinquance a la mendicite, les
hommes et les enfants.

L͟'a͟ge͟ ͟ d͟'o͟r͟ n͟'e͟s͟t͟ pa͟ ͟s͟ po


͟ ͟ur͟ ͟ d͟e͟m͟a͟i͟n͟, de Ayi KWEI AMAH
C’est une mise en relief de la corruption, le nepotisme et les injustices au Ghana et en Afrique
en general.

L͟'e͟n͟fa͟ ͟n͟t͟ n͟o͟i͟r,͟ de Camara LAYE


C’est une œuvre autobiographique unanimement saluee pour la qualite de sa forme. Elle
demeure le recit d’une enfance et d’une adolescence heureuse. Camara Laye suggere l’ame
africaine de ce qu’elle a de plus spontane et de plus heureux.

A͟l͟l͟a͟h͟ n͟'e͟s͟t͟ pa͟ ͟s͟ o͟b͟l͟i͟ge͟ ͟, de Ahmadou KOUROUMA


Le romancier se leve contre l’instabilite des pays africains eternellement sujets a des guerres
et les corollaires d’atrocites et l’enrolement d’enfants soldats.
L͟e͟ r͟o͟u͟ge͟ ͟ e͟t͟ l͟e͟ n͟o͟i͟re͟ ,͟ de Stendhal
Julien, un jeune precepteur tombe amoureux de madame Renal, la femme de Verriere. Dans
ce combat qui l’oppose a l’ordre, Julien devra s’enfuir de la ville et y laisser la femme de son
cœur. A son retour Julien fut condamne et execute

L͟a͟ p͟l͟a͟n͟e͟t͟e͟ d͟e͟s͟ s͟i͟g͟n͟e͟, de Pierre Boule


Ici l’auteur nous conduit dans un monde nouveau, celui de la fiction. En effet, nous nous
retrouvons sur une planete gouvernee par les singes : les chimpanzes. Non seulement, ils
demeurent maitres des lieux mais aussi, ils regnent sur les hommes qu’ils ont transformes en
etat d’esclavage et ils considerent de surcroit comme des animaux.

L͟e͟ s͟i͟l͟e͟n͟c͟e͟ d͟e͟s͟ d͟e͟h͟er͟͟ i͟t͟e͟s͟, de Marie DANIELLE AKA


Ce roman relate les deboires d’une fille issue d’une famille pauvre et aspire a sortir de sa
condition par le truchement des etudes. Pour valider son annee et esperer avoir la bourse,
elle devient la victime d’un professeur lascif. Humiliee et enceinte, elle va perdre la vie des
suites d’un avortement.

G͟e͟r͟m͟i͟n͟a͟l͟, de Emile ZOLA

C’est une œuvre engagee dans laquelle Zola indique a tous ceux qui sont victimes
d’exploitation la voie a suivre pour exiger de ceux qui les spolient de meilleurs traitements.
C’est la façon que nous donne Etienne Lantier, le meneur de la greve engage par les mineurs
pour reclamer de meilleures conditions de vie. Ils reussiront malgre les moments de doute, a
obtenir gain de cause meme s’ils y perdre en chemin de nombreux camarades de lutte.

L͟e͟ c͟e͟rc͟ ͟l͟e͟ d͟e͟s͟ t͟ro


͟ ͟p͟iq
͟ ͟u͟e͟s͟ ,de Alioune FANTOURE

Bohi Di, un jeune campagnard vient de perdre ses parents et se retrouve seul. Il decide alors
de quitter Hindovya, son village natal pour rejoindre la ville. La, a porte Oceane, il mene une
vie relativement difficile. Le peuple souffrait des exactions de son dictateur de chef d’Etat des
marigots du sud, Bare Koule, jusqu’au jour ou celui-ci fut arrete par un coup d’Etat manigance
par Bohi Di et ses collaborateurs

*R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟E͟U͟VR
͟ ͟E͟ P͟O͟E͟T͟IQ
͟ ͟U͟E͟ (Poésie)*

l͟'O͟s͟e͟i͟l͟l͟e͟, l͟e͟s͟ c͟i͟t͟ro


͟ ͟n͟s,͟ de Maxime N’DEBEKA
A travers le poeme « 980 000 », le poete critique l’avidite des classes dirigeantes minoritaires
qui se sont accaparees toutes les richesses au detriment la masse populaire pauvre.

L͟e͟s͟ r͟ay͟ o
͟ ͟n͟s͟ e͟t͟ l͟e͟s͟ O͟m͟b͟re͟ s͟ ͟, de Victor HUGO
Dans cette œuvre le poete se presente comme un visionnaire, une lumiere qui projette sa
flamme sur le peuple souffrant. Il denonce, critique la misere du peuple.

G͟a͟l͟e͟r͟i͟e͟ i͟n͟fe͟ ͟r͟n͟a͟l͟e͟, de Jean MARIE ADIAFFI


Il denonce les tares de l’Afrique des independances. Le peuple est soumis a un traitement
inhumain de l a part des dirigeants. Il est exploit, humilie et prive de liberte.

L͟e͟s͟ c͟h͟a͟t͟i͟m͟e͟n͟t͟s,͟ de Victor Hugo


Il critique la dictature instauree par Napoleon. C’est tous les dictateurs que le poete
condamne. Il appelle a l’eveil des consciences et a la revolte du peuple pour les chasser

E͟l͟e͟p͟h͟a͟n͟t͟ d͟e͟ M͟'b͟i͟s͟s͟e͟l,͟ de Leopold SEDAR SENGHOR


Il denonce les structures economiques etablies par les colons en Afrique au detriment des
valeurs socioculturelles des africains.

« C͟h͟a͟k͟a͟ », i͟n͟ E͟t͟h͟i͟o͟p͟i͟q͟u͟es͟ ͟ , de Leopold S SENGHOR (poeme dramatique)


A travers cette œuvre Senghor exprime la volonte d’un africain qui reclame sa liberte, du
moins la liberte d’une Afrique secouee par une civilisation etrangere. Il a immortalise avec
une verve negritudienne, un Chaka sublime, nationaliste mu par l’amour de son peuple qu’il
place au dessus de tout. Il y a chez Senghor, une demarche intellectuelle, une attitude de
rehabilitation du peuple africain aux yeux de l’occident, de la part de celui qu’on considere
comme le premier fondateur d’une nation africaine moderne. Il veut montrer la grandeur
d’un peule dans un continent, tant bafoue, tant humilie : un continent, victime du spectre de
l’homme blanc.
Certes Chaka a tue sa mere, sa belle Nolive, egorge des femmes enceintes, mais il l’a fait dans
l’interet superieur de son peuple. Pour lui, l’interet superieur du peuple est au dessus des
interets particuliers ou partisans. C’est donc un message fort que Senghor lance non
seulement aux occidentaux mais aussi aux africains.

D͟'e͟c͟l͟a͟i͟re͟ ͟ e͟t͟ d͟e͟ fo


͟ ͟u͟d͟re͟ ͟s͟, Jean MARIE ADIAFFI
Il exprime par la violence des vers, le desir de l’avenement d’un monde nouveau par tous les
moyens, meme par la violence.

H͟o͟m͟m͟e͟s͟ d͟e͟ t͟o͟u͟s͟ l͟e͟s͟ c͟o͟n͟t͟i͟n͟e͟n͟t͟s͟ , de Bernard B DADIE


Le poete met en evidence la souffrance, l’alienation, l’exploitation du negre, sous l’emprise de
lourdes chaines pendant la traite negriere.

C͟h͟a͟q͟u͟e͟ a͟u͟ro
͟ ͟re͟ ͟ e͟s͟t͟ u͟n͟e͟ c͟h͟a͟n͟c͟e͟, de Amoy FATHO
Amoy exprime ses sentiments devant son amour perdu. Il la celebre pou lui temoigner son
affection.

M͟u͟s͟ee͟͟ G͟re͟ v͟͟ i͟n͟, de Louis ARAGON


Le poete denonce les affres de la guerre et met devant leurs responsabilites tous les dirigeants
auteurs directs ou indirects des conflits a travers le monde.

L͟a͟ r͟o͟n͟d͟e͟ d͟e͟s͟ jo


͟ ͟u͟r͟s͟, de Bernard B DADIE
L’auteur exprime sa fierte d’etre noir, appelle de tous ses vœux la fraternite entre les noirs et
critique de façon virulente la colonisation qui empeche le developpement de l’Afrique.

L͟e͟s͟ c͟o͟m͟t͟e͟m͟p͟l͟a͟t͟i͟o͟n͟s͟ d͟em


͟ ͟a͟i͟n͟ d͟e͟s͟ l͟'a͟u͟b͟e͟ de Victor HUGO
Poeme lyrique et pathetique evoquant la douleur et le trajet du pere qui va sur la tombe de sa
fille. C’est la denonciation du travail des enfants dans l’Europe industrielle du 19eme siecle.

P͟i͟g͟m͟e͟n͟t͟s͟, de Leon GONTRANT DAMAS


Cette œuvre reflete une veritable indignation qui va de la nausee au spasme, du desespoir a
l’injure et a la menace. Exemple : « hoquet », « limbe »… L’education a fait de Damas un blanchi
rejetant la maniere de se sentir et de penser, etrangere a sa vraie nature. A travers le ton tres
violent souvent grossier et les themes nostalgiques de l’Afrique, rancœur de l’esclavage,
anticolonialisme, revolte declaree contre la culture autant que l’oppression politique de
l’Europe, revendication de la dignite du negre, condamnation du racisme chez les blancs,
Pigments, annonce tout le programme negritudien.

C͟o͟u͟p͟ d͟e͟ pi͟ ͟l͟o͟n͟, de David DIOP


Ce poete ne en France et precisement a Bordeaux se presente comme un espoir de la jeune
poesie africaine ; mais il n’a eu le temps d’ecrire que Coups de pilon. La violence et la
simplicite de son langage ont fait de ces poemes de veritables coups de poings dont l’efficacite
en cette periode de lutte fut incontestable.
« L’agonie des chaines » = satire de l’oppression.
« Afrique » = evocation des souffrances de l’Afrique avec un espoir de renaissance.
« Defi a la force » = incitation a la lutte, au refus d’accepter la domination. « Rama Kam » =
hymne a la beaute de l’amour.
R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟EU
͟ ͟V͟R͟E͟ T͟H͟E͟AT
͟ ͟R͟A͟L͟E͟ (Théâtre)

O͟n͟ s͟e͟ c͟h͟a͟m͟a͟i͟l͟l͟e͟ p͟o͟u͟r͟ u͟n͟ t͟e͟m͟p͟s͟, de Hyacinthe KAKOU


Il met en evidence l’environnement qui precede les elections en Afrique. Intrigue, trahison,
palabre sont autant de realites que le dramaturge a voulu mettre en exergue. Il eveille aussi
la conscience des femmes qui doivent au-dela de l’emancipation de salon, etre actives dans
tous les domaines y compris la politique.

L͟e͟s͟ m͟a͟i͟n͟ v͟i͟d͟e͟s͟, de Etienne GOYEMIDE


Il evoque la mechancete et l’ingratitude de certains hommes qui, apres avoir abuse des
femmes les abandonnent, livrees a elles-memes ; et meme la naissance d’un enfant ne change
rien a leur comportement.

L͟e͟ d͟e͟s͟t͟i͟n͟ gl͟ ͟o͟r͟i͟e͟u͟x͟ d͟e͟ m͟a͟re͟ ͟c͟h͟a͟l͟ N͟i͟k͟ko


͟ ͟n͟ N͟i͟k͟ku
͟ ͟ , de Tchikaya U’TAMSI
Cette œuvre denonce l’irresponsabilite de certains dirigeants africains qui veulent maintenir
leur peuple dans l’ignorance et le sous developpement. Tous les hommes politiques sont
interpelles a travers le comportement du Marechal Nikkon Nikku.

L͟'o͟e͟i͟l͟ , de Zadi ZAOUROU


Il expose la cupidite de certains africains prets a tout, meme a travers la vente de certains
organes pour se faire de l’argent. L’auteur veut nous montrer jusqu’ou peut nous conduire la
cupidite. Il denonce l’arrogance de certains leaders qui utilisent leur pouvoir d’achat pour
satisfaire leur desir.

L͟e͟ r͟e͟s͟pe͟ ͟ct͟ ͟ d͟e͟s͟ m͟o͟r͟t͟s͟, Amadou KONE


L’auteur oppose deux visions contrastees de l’Afrique. D’un cote les conservateurs gardiens
de la tradition, fermes a tout developpement et de l’autre la nouvelle generation qui souhaite
la construction d’un barrage pour booster le developpement. L’auteur souhaite que les
africains soient encres dans la tradition mais qu’ils ne refusent pas le modernisme.

E͟n͟ a͟t͟t͟e͟n͟d͟a͟n͟t͟ G͟o͟d͟o͟t͟, de Samuel BECKETT


L’auteur a travers le choix des personnages Pozzo, Estragon, qui attendent un dieu (godot)
qui ne viendra jamais, veut traduire l’absurdite de l’existence humaine.

L͟e͟s͟ v͟o͟i͟x͟ d͟a͟n͟s͟ l͟e͟ v͟e͟n͟t͟, de Bernard B DADIE


L’auteur condamne la soif de pouvoir de certaines personnes qui au mepris de toutes regles
democratiques parviennent au trone. Ils sacrifient leurs proches pour leur desir personnel.

L͟A͟ p͟a͟re͟ ͟n͟t͟h͟e͟s͟e͟ d͟e͟ s͟an


͟ ͟g͟ de, Sony LABOU TAMSI
Il critique la dictature instauree dans les pays africains au lendemain des independances. Les
dictateurs confisquent le droit et la liberte du peuple ; ce qui suscite la revolte de certains
leaders, eveilleurs de consciences.

U͟n͟e͟ t͟e͟m͟p͟e͟t͟e,͟ de Aime Cesaire


Cette œuvre nous presente un univers colonial, ou Prospero le blanc, le maitre domine et
exploite Caliban l’esclave sur son propre territoire. Ce dernier ayant pris conscience de son
etat de sous-homme va un jour se revolter et recuperer ses terres. C’est une œuvre qui
s’inscrit dans la prise de conscience progressive et collective des noirs, ou leur sursaut
prometheen. Cette reaction juste et consequente va aboutir a la liberation du noir et a la
reconnaissance de ses valeurs culturelles ; de son identite.

M͟o͟n͟s͟i͟e͟u͟r͟ T͟h͟o͟g͟o-͟ G͟n͟i͟n͟i͟, de Bernard B DADIE


C’est l’histoire d’un veritable escroc double d’un cupide qui vit de l’exploitation, du vol et de
la corruption. Il est place a l’ombre du pouvoir (roi) dont il a toute la confiance, aide par des
trafiquants et des commerçants europeens. Monsieur THOGO-GNINI trompe le roi, s’enrichit
sans vergogne, exploite sans pitie, terrorise le peuple. C’est le symbole meme de l’arriviste
(qui vise la reussite sociale par tous les moyens) et de l’opportuniste. Bernard Dadie veut
nous interpeller sur le comportement malsain de certains africains qui sous le couvert du
pouvoir exploitent le peuple et l’appauvrissent.

B͟e͟a͟t͟r͟i͟c͟e͟ d͟u͟ C͟o͟n͟go


͟ ͟, de Bernard B DADIE
Les emissaires de Don Joao, roi du Bitanda et des algaves abordent les cotes du Congo sous
pretexte d’apporter au Mani Kongo et a son peuple l’amitie du roi et du peuple Bitandais. Mais
ils domineront completement le pays et exploiteront toutes leurs richesses. Dadie presente
dans l’œuvre une forme originale de la critique de la civilisation occidentale. Il montre
comment l’un des fondements de cette civilisation, le christianisme est reste indifferent
devant le fait colonial. Aussi, expose-t-il la bravoure et le combat d’une heroîne (Dona
Beatrice) qui donne sa vie pour la liberte et l’independance totale de son pays. Un tel exemple
devrait interpeller toutes les femmes leaders soucieuses du devenir de leur patrie.

T͟ro
͟ ͟i͟s͟ p͟re͟ ͟t͟en
͟ ͟d͟a͟n͟t͟s͟, u͟n͟ m͟a͟r͟i͟ de Oyono-Mbia GUILLAUME
Une jeune fille lyceenne, Juliette, arrive a Mvoutessi pour y passer ses vacances. Sa surprise
est grande quand elle apprend que ses parents veulent donner sa main a Mbia, un jeune
paysan qui a deja verse 100 000 Frs de dot. La motivation des apparait encore plus clairement
lorsqu’un fonctionnaire se presente le double de cette somme. Un troisieme pretendant, un
riche commerçant va se positionner.
Qui de Mbia, du fonctionnaire, du riche commerçant de la ville aura la main de Juliette ?
Cette œuvre pose le probleme recurrent du mariage en milieu traditionnel ou les filles
deviennent de veritables marchandises.

L͟a͟ t͟ra͟ ͟ge͟ ͟d͟i͟e͟ d͟u͟ r͟o͟i͟ C͟h͟r͟i͟s͟t͟o͟ph


͟ ͟e͟, Aime CESAIRE
Apres la revolte menee par Toussaint Louverture, Haîti parvient a l’independance en 1804.
Dessaline assassine, le grand Christophe est nomme president de republique. Il ne tarde pas
a entrer en conflit, avec le mulatre Petion et s’installe dans la province du nord. Une veritable
guerre civile s’ensuit.

L’œuvre presente Christophe, un leader qui a recours a des methodes despotiques pour faire
progresser son peuple. Il veut rattraper l’Europe, se mesurer a elle sur son propre terrain et
partant, assassiner les dieux traditionnels, interdire la langue populaire, fabriquer
artificiellement une elite en imposant en meme temps des rythmes etrangers.

Il cependant echouer dans cette entreprise, il sera seul et mal compris. Cela est du aux vastes
efforts fournis, a son obstination a tendre a son peuple des miroirs dans lesquels il ne peut ni
ne veut se reconnaitre.

Son echec est le resultat de son manque d’amour et de consideration pour son peuple. Voulant
rattraper le temps perdu, il va demander au peuple sans exception (enfants, adultes, vieux)
de travailler sans relache. Ce rythme, le peuple ne le supportera pas.

L͟e͟ s͟o͟l͟e͟i͟l͟ d͟e͟s͟ i͟n͟d͟e͟p͟e͟n͟d͟an


͟ ͟c͟e͟s͟ de Ahmadou Kourouma
Cette œuvre met en lumiere l’attitude des dirigeants africains qui apres les independances
vont vouloir rattraper tout le temps perdu en quelques instants, et cela en imposant une
certaine corvee au peuple. Il est certes vrai qu’il faut rattraper le retard, mais le progres et
developpement se font en plusieurs phases et non de façon brusque.

U͟n͟e͟ s͟a͟i͟s͟o͟n͟ a͟u͟ c͟o͟n͟go


͟ ͟, de Aime Cesaire
Cette œuvre est inspiree par les evenements du Congo et l’assassinat de Patrice Lumumba.
Ce roman pose certains problemes lies a l’Afrique. Il s’agit d’un peuple qui parvient a
l’independance, mais il ne pourra pas etre heureux, parce que contraint par des circonstances
interieures et exterieures. C’est le cas du jeune Patrice Lumumba qui par la complicite de ses
freres avec l’aide d’ennemis exterieurs, va perdre la vie. Cette œuvre met en exergue la
complicite qu’il y a entre l’occident et certains leaders africains dans le but d’aneantir tous
eveilleurs de consciences.

L͟e͟ c͟i͟d͟, de Pierre Corneille


Cette piece theatrale qui rime avec la poesie est un veritable art fait de destinee, d’adresse,
d’esthetique, d’engagement et de volonte dans le fond. Elle nous invite a travers l’attitude de
Don Rodrigue a decouvrir le type d’homme que nous devrions etre. En effet, Rodrigue est en
face d’un dilemme. D’une part, venger son pere en tuant son beau-pere pour l’honneur de la
famille ; et d’autre part, renoncer a la vengeance pour sauver son amour en entraînant en en
retour le deshonneur de la famille pour vivre ensuite dans l’indignite. Rodrigue choisit la voie
de l’honneur en tuant son beau pere et ce geste fut apprecie par Chimene, sa bien aimee qui
l’aima encore plus.
L͟'o͟ra͟ ͟c͟l͟e͟, de Guy MENGA
Il denonce la chosification de la jeune fille qui devient une marchandise comme tout autre,
sujette a des speculations.

R͟E͟S͟U͟M͟E͟S͟ D͟E͟ QU
͟ ͟EL
͟ Q
͟ U
͟ E
͟ ͟S͟ O͟E͟U͟V͟R͟E͟S͟ P͟O͟U͟R͟ L͟'I͟L͟LU͟ ͟ST͟ ͟R͟AT
͟ ͟I͟O͟N͟ D͟E͟ V͟O͟S͟ I͟D͟E͟E͟S͟ E͟N͟
D͟I͟S͟S͟E͟RT
͟ ͟A͟T͟I͟O͟N͟ L͟I͟T͟T͟E͟R͟A͟I͟R͟E͟

NB: Chaque resume est un resume general. En lisant le livre on peut faire ressortir d'autres
aspects singuliers. Ainsi un livre peut etre utilise pour illustrer plusieurs idees en fonction de
l'aspect qu'on met en avant.

R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟EU
͟ ͟V͟R͟E͟ R͟O͟M͟A͟N͟E͟S͟QU
͟ E
͟ ͟
*(Le roman)*
L͟e͟ v͟i͟e͟u͟x͟ n͟e͟g͟re͟ ͟ e͟t͟ l͟a͟ m͟ed͟
͟ a͟i͟l͟l͟e͟, de Ferdinand Oyono
Cette œuvre constitue un document irrecusable de la societe coloniale africaine puisqu’elle
decrit avec beaucoup de precisions et d’exactitude les deux milieux antinomiques qui la
composent.
D’une part, la societe villageoise traditionnelle impregnee de ses valeurs traditionnelles
auxquelles sont venus s’imposer les valeurs coloniales. D’autre part, la societe occidentale
constituee d’administrateurs, de policiers. Conjures dans un meme projet de contradiction
entre le systeme de valeur auquel fait explicitement reference le discours du haut
commissaire (exaltation de l’egalite et de la fraternite entre tous les hommes) et une realite
qu’illustre parfaitement ce meme haut commissaire, realite fondee sur l’exploitation et la
domination des noirs par les blancs. Tout ceci est perçu a travers le personnage principal
Meka qui a donne ses terres, ses enfants aux colons pour ne recolter qu’une medaille sans
reelle valeur.

V͟i͟l͟l͟e͟ C͟r͟u͟e͟l͟, de Eza Boto

Cette œuvre revele pour sa part les exactions dont sont victimes les planteurs de cacao au
Cameroun et souligne bien la responsabilite des commerçants grecs soutenus par les français
dans l’exploitation scandaleuse du petit peuple africain. L’auteur denonce avec aprete les
ravages consecutifs a la presence occidentale au Cameroun, et il montre comment
l’exploitation des richesses naturelles de son pays est assuree conjointement par les
fonctionnaires europeens et par les auxiliaires indigenes

U͟n͟ s͟a͟n͟s͟ f͟i͟n͟, de Olympe BHELY-QUENUN


Cet ouvrage evoque l’un des aspects les plus revoltants du systeme colonial. La corvee
obligatoire, cette obligation qui etait faite de participer benevolement a des travaux d’utilite
publique, donnait lieu a de nombreux abus et pouvait conduire a des drames. Malgre son rang
social et son statut d’ancien combattant, Bakary le pere du narrateur a ete contraint de
prendre part aux travaux forces au cours desquels ne lui sont menages ni les coups ni les
humiliations.

L͟e͟s͟ b͟o͟u͟t͟s͟ d͟e͟ b͟o͟i͟s͟ d͟e͟ D͟ie͟ ͟u͟, de Ousmane SEMBENE


L’auteur attire l’attention sur la greve du Dakar Niger de 1947-1948. Il part donc d’une
situation vecue pou denoncer un certain nombre de maux lies a l’administration coloniale :
le racisme, la corruption des chefs traditionnels, le recours a la force brutale contre les
mineurs syndicalistes. L’auteur a travers cette œuvre met a nu les discriminations salariales
entre les blancs et les noirs qui font le meme travail mais avec des salaires differents. Ce sera
une prise de conscience des noirs qui va aboutir a la naissance des mineurs syndicalistes et a
une nouvelle generation de femmes qui va lutter aux cote de leurs epoux.

S͟o͟u͟s͟ l͟'o͟ra͟ ͟g͟e͟, de Seydou BADIAN


Ce livre est une veritable critique des bouleversements sociaux entraines par la colonisation.
L’auteur met en scene un groupe de jeunes gens (Kany et Samou), dont l’amour reciproque
est contrarie par les projets du pere de Kany Benfa, qui entend selon la coutume lui faire
epouser un riche et vieux marchand. Cette situation est l’occasion pour Seydou Badian de
dresser un requisitoire aussi bien contre l’autorite abusive des anciens que contre la
domination europeenne au Soudan. Nous assistons dans cette œuvre a un conflit de
generation entre modernisme (jeunesse) et tradition (les ancines)

L͟'a͟ve͟ ͟n͟t͟u͟re͟ ͟ a͟m͟b͟i͟gu


͟ ͟e͟l, de Check HAMIDOU KANE
Dans cette œuvre l’auteur s’emploie a demontrer les effets devastateurs de l’ecole occidentale
sur le hero Samba Diallo, pousse a la mort par l’impossibilite de faire coexister en lui deux
systemes de pensee antagonistes. Hamidou Kane presente un hero hybride, ayant perdu ses
reperes culturels. Il nous interpelle donc en nous disant qu’il faut s’ouvrir aux autres sans
oublier ce qui est le fondement de notre existence (la culture).

U͟n͟e͟ s͟i͟ l͟o͟n͟gu


͟ ͟e͟ l͟e͟t͟t͟re͟ ͟, de Mariama BA
C’est un temoignage poignant dans lequel l’auteur depeint avec amertume et vehemence la
condition des femmes en milieu polygame musulman a travers la vie de deux femmes aux
destins differents (Aissatou et Ramatoulaye). En effet, cette culture donne le droit lorsque le
mari meurt a son frere d’epouser sa femme. Ceci est une violation grave des droits de la
femme, surtout sur le plan conjugal. Il revient normalement a la femme de choisir librement
son conjoint. La lecture de ce livre est pour la femme de prendre conscience de ce droit mais
aussi pour nos traditions d’inviter les droits de la femme dans les prises de decisions qui la
concernent.
U͟n͟e͟ v͟i͟e͟ d͟e͟ b͟oy͟ ,͟ de Ferdinand OYONO
Cette œuvre met en scene un colonise qui a vecu la colonisation dans l’intimite du
colonisateur. Il s’agit du boy Toundi ; qui aurait pu penetrer le milieu blanc de cette epoque
pour en observer les mœurs et raconter sa vie quotidienne. Situe a la fois dans l’intimite des
blancs et dans celle des noirs, le boy Toundi a une vision plus riche de la societe coloniale
dont il nous renvoie par son recit une image en apparence tres composite.
D’un cote, le monde des blancs qui est en meme temps celui de la ville et de tous les biens ; et
de l’autre, le monde des noirs, celui de la brousse et du village.
L’opposition ville/village est aussi, dans ce contexte, l’opposition de deux humanites
distinctes par la race et par l’histoire. L’auteur veut decrire a travers cette œuvre l’ecart
considerable au niveau des conditions de vie, qui se creuse entre colons et colonises.

L͟e͟ m͟o͟n͟d͟e͟ s͟'e͟f͟fo


͟ ͟n͟d͟re͟ ͟, de Chinua ACHEBE
Ce roman relate les bouleversements des structures sociales avec l’arrivee de la civilisation
occidentale. Nous avons au depart une societe Ibo avec son equilibre structural, sa cohesion
interne et son integrite spirituelle. Tout cela assure a ses membres une vie heureuse, une
coexistence paisible et integree. Cette quietude sera perturbee par par l’arrivee d’une autre
civilisation qui va bouleverser celle deja existante. Okonkwo, le personnage principal va
chercher a sauver la tradition ; mais il rencontrera la resistance des chefs de tribu corrompus
par les colons. Ayant echoue dans cette entreprise, il va se suicider.

L͟a͟ c͟a͟r͟t͟e͟ d͟'i͟d͟e͟n͟t͟i͟t͟e,͟ de Jean MARIE ADIAFI


Publiee dans les annees 80, cette œuvre retrace la souffrance enduree par les Africains
pendant la periode coloniale ou les gardes de cercles leur faisaient subir toutes sortes
d’humiliation. Le prince Meledouman ne va pas echapper a cette scene. Pour des papiers
(carte d’identite), il va perdre la vue. Il s’agit donc dans cette œuvre d’une quete d’identite
veritable de l’homme noir.

L͟e͟ m͟a͟n͟d͟a͟t͟, de Sembene OUSMANE


Cette une presentation de la nouvelle societe africaine au lendemain des independances. Une
societe ou l’injustice, la corruption et la malhonnetete des nouveaux dirigeants africains
gagnent du terrain.
Le personnage principal Dieng n’a pu retirer le mandat qu’il devait recevoir de son fils, faute
de papier. Et cela de son cousin, employe a la poste qui en realite devait l’aider a retirer son
mandat. Ce dernier dans l’intention de s’approprier cette somme lui demande de fournir des
papiers qu’il ne peut pas avoir.

C͟h͟e͟rc͟ ͟h͟e͟u͟r͟s͟ d͟'A͟f͟r͟i͟q͟u͟e͟, de Henri LOPEZ


C’est une œuvre s’inscrite dans la quete d’une nouvelle identite pour le noir. Elle presente
les difficultes qu’ont les enfants metis a s’accrocher a une culture. Andre Leclerc, personnage
principal, de mere congolaise et de pere français, est rejete par la race de sa mere parce que
considere comme « cafe au lait ». Il partira alors a la recherche de son geniteur en France. La
bas, il sera confronte a de nombreuses difficultes parce que considere comme un intrus dans
la societe française. Il se voit ainsi etre au carrefour de la recherche de sa veritable identite

C͟re͟ p
͟ ͟u͟s͟c͟u͟l͟e͟ d͟e͟s͟ t͟e͟m͟p͟s͟, de Boni NAZI
L’œuvre nous presente d’entree de jeu le Bwamu au Burkina, une cite paisible qui travaille
dans la croyance et sous la protection des dieux et des ancetres. Comme toutes les autres
nations, le Bwamu avait ses coutumes, son rituel des ceremonies, ses heros, ses problemes,
ses intrigues et son organisation particuliere. Ce pays vivait en paix jusqu’au jour funeste de
1916 ou l’armee coloniale fit irruption dans la societe. Ce fut la revolte et la lutte des fils de
la cite contre l’envahisseur ; mais ce fut aussi le crepuscule (declin) des temps anciens.
Au dela de l’histoire des Bwamu, c’est celle de toute l’Afrique qui nous est esquisse a savoir
la prise de conscience des africains et la disparition des croyances et traditions africaines.

T͟r͟i͟b͟a͟l͟i͟qu
͟ ͟e͟s͟, de Henri LOPEZ
L’auteur porte un regard critique sur les tares de la societe africaine a travers une serie de (8)
nouvelles qui mettent a nu des maux tels que la prostitution, le favoritisme, la misere de la
femme et la demagogie.

C͟l͟i͟m͟b͟i͟e͟, de Bernard B. DADIE


C’est une œuvre autobiographique. Ici l’auteur raconte les aventures et les difficultes de
Climbie des l’instant ou il quitte l’ecole. Le jeune homme est victime de la politique
d’assimilation française puis de l’administration coloniale.

L͟e͟ d͟e͟m͟a͟go
͟ ͟gu
͟ ͟e͟, de Chinua Achebe
Dans cette œuvre photographiant la vie du Nigeria, il est mis en relief la corruption politique,
le droit de cuissage et la demagogie.

L͟a͟ g͟re͟ ͟v͟e͟ d͟e͟s͟ b͟a͟t͟t͟u͟, de Aminata SOW FALL


L’auteur s’en prend ici a la bourgeoisie citadine qui par son amour pousse pour l’argent et son
arrivisme cynique en vient a marginaliser et rejeter a la delinquance a la mendicite, les
hommes et les enfants.

L͟'a͟ge͟ ͟ d͟'o͟r͟ n͟'e͟s͟t͟ pa͟ ͟s͟ po


͟ ͟ur͟ ͟ d͟e͟m͟a͟i͟n͟, de Ayi KWEI AMAH
C’est une mise en relief de la corruption, le nepotisme et les injustices au Ghana et en Afrique
en general.

L͟'e͟n͟fa͟ ͟n͟t͟ n͟o͟i͟r,͟ de Camara LAYE


C’est une œuvre autobiographique unanimement saluee pour la qualite de sa forme. Elle
demeure le recit d’une enfance et d’une adolescence heureuse. Camara Laye suggere l’ame
africaine de ce qu’elle a de plus spontane et de plus heureux.
A͟l͟l͟a͟h͟ n͟'e͟s͟t͟ pa͟ ͟s͟ o͟b͟l͟i͟ge͟ ͟, de Ahmadou KOUROUMA
Le romancier se leve contre l’instabilite des pays africains eternellement sujets a des guerres
et les corollaires d’atrocites et l’enrolement d’enfants soldats.

L͟e͟ r͟o͟u͟g͟e͟ e͟t͟ l͟e͟ n͟o͟i͟re͟ ,͟ de Stendhal


Julien, un jeune precepteur tombe amoureux de madame Renal, la femme de Verriere. Dans
ce combat qui l’oppose a l’ordre, Julien devra s’enfuir de la ville et y laisser la femme de son
cœur. A son retour Julien fut condamne et execute

L͟a͟ pl͟ ͟a͟n͟e͟t͟e͟ d͟e͟s͟ s͟i͟gn


͟ ͟e͟, de Pierre Boule
Ici l’auteur nous conduit dans un monde nouveau, celui de la fiction. En effet, nous nous
retrouvons sur une planete gouvernee par les singes : les chimpanzes. Non seulement, ils
demeurent maitres des lieux mais aussi, ils regnent sur les hommes qu’ils ont transformes en
etat d’esclavage et ils considerent de surcroit comme des animaux.

L͟e͟ s͟i͟l͟e͟n͟c͟e͟ d͟e͟s͟ d͟e͟h͟er͟͟ i͟t͟e͟s͟, de Marie DANIELLE AKA


Ce roman relate les deboires d’une fille issue d’une famille pauvre et aspire a sortir de sa
condition par le truchement des etudes. Pour valider son annee et esperer avoir la bourse,
elle devient la victime d’un professeur lascif. Humiliee et enceinte, elle va perdre la vie des
suites d’un avortement.

G͟e͟r͟m͟i͟n͟a͟l͟, de Emile ZOLA


C’est une œuvre engagee dans laquelle Zola indique a tous ceux qui sont victimes
d’exploitation la voie a suivre pour exiger de ceux qui les spolient de meilleurs traitements.
C’est la façon que nous donne Etienne Lantier, le meneur de la greve engage par les mineurs
pour reclamer de meilleures conditions de vie. Ils reussiront malgre les moments de doute, a
obtenir gain de cause meme s’ils y perdre en chemin de nombreux camarades de lutte.

L͟e͟ c͟e͟rc͟ ͟l͟e͟ d͟e͟s͟ t͟ro


͟ ͟pi͟ q
͟ u
͟ ͟e͟s͟ ,de Alioune FANTOURE
Bohi Di, un jeune campagnard vient de perdre ses parents et se retrouve seul. Il decide alors
de quitter Hindovya, son village natal pour rejoindre la ville. La, a porte Oceane, il mene une
vie relativement difficile. Le peuple souffrait des exactions de son dictateur de chef d’Etat des
marigots du sud, Bare Koule, jusqu’au jour ou celui-ci fut arrete par un coup d’Etat manigance
par Bohi Di et ses collaborateurs.

*R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟E͟U͟V͟R͟E͟ P͟O͟E͟T͟I͟QU


͟ ͟E͟ (Poésie)*

l͟'O͟s͟e͟i͟l͟l͟e͟, l͟e͟s͟ c͟i͟t͟ro


͟ ͟n͟s,͟ de Maxime N’DEBEKA
A travers le poeme « 980 000 », le poete critique l’avidite des classes dirigeantes minoritaires
qui se sont accaparees toutes les richesses au detriment la masse populaire pauvre.

L͟e͟s͟ r͟ay͟ o
͟ ͟n͟s͟ e͟t͟ l͟e͟s͟ O͟m͟b͟re͟ s͟ ͟, de Victor HUGO
Dans cette œuvre le poete se presente comme un visionnaire, une lumiere qui projette sa
flamme sur le peuple souffrant. Il denonce, critique la misere du peuple.

G͟a͟l͟e͟r͟i͟e͟ i͟n͟fe͟ ͟r͟n͟a͟l͟e͟, de Jean MARIE ADIAFFI


Il denonce les tares de l’Afrique des independances. Le peuple est soumis a un traitement
inhumain de l a part des dirigeants. Il est exploit, humilie et prive de liberte.

L͟e͟s͟ c͟h͟a͟t͟i͟m͟e͟n͟t͟s,͟ de Victor Hugo


Il critique la dictature instauree par Napoleon. C’est tous les dictateurs que le poete
condamne. Il appelle a l’eveil des consciences et a la revolte du peuple pour les chasser

E͟l͟e͟p͟h͟a͟n͟t͟ d͟e͟ M͟'b͟i͟s͟s͟e͟l,͟ de Leopold SEDAR SENGHOR


Il denonce les structures economiques etablies par les colons en Afrique au detriment des
valeurs socioculturelles des africains.

« C͟h͟a͟k͟a͟ », i͟n͟ E͟t͟h͟i͟o͟pi͟ ͟qu


͟ ͟es͟ ͟ , de Leopold S SENGHOR (poeme dramatique)
A travers cette œuvre Senghor exprime la volonte d’un africain qui reclame sa liberte, du
moins la liberte d’une Afrique secouee par une civilisation etrangere. Il a immortalise avec
une verve negritudienne, un Chaka sublime, nationaliste mu par l’amour de son peuple qu’il
place au dessus de tout. Il y a chez Senghor, une demarche intellectuelle, une attitude de
rehabilitation du peuple africain aux yeux de l’occident, de la part de celui qu’on considere
comme le premier fondateur d’une nation africaine moderne. Il veut montrer la grandeur
d’un peule dans un continent, tant bafoue, tant humilie : un continent, victime du spectre de
l’homme blanc.
Certes Chaka a tue sa mere, sa belle Nolive, egorge des femmes enceintes, mais il l’a fait dans
l’interet superieur de son peuple. Pour lui, l’interet superieur du peuple est au dessus des
interets particuliers ou partisans. C’est donc un message fort que Senghor lance non
seulement aux occidentaux mais aussi aux africains.

D͟'e͟c͟l͟a͟i͟re͟ ͟ e͟t͟ d͟e͟ fo


͟ ͟u͟d͟re͟ ͟s͟, Jean MARIE ADIAFFI
Il exprime par la violence des vers, le desire de l’avenement d’un monde nouveau par tous les
moyens, meme par la violence.

H͟o͟m͟m͟e͟s͟ d͟e͟ t͟o͟u͟s͟ l͟e͟s͟ c͟o͟n͟t͟i͟n͟e͟n͟t͟s͟ , de Bernard B DADIE


Le poete met en evidence la souffrance, l’alienation, l’exploitation du negre, sous l’emprise de
lourdes chaines pendant la traite negriere.

C͟h͟a͟qu
͟ ͟e͟ a͟u͟ro
͟ ͟re͟ ͟ e͟s͟t͟ u͟n͟e͟ c͟h͟a͟n͟c͟e͟, de Amoy FATHO
Amoy exprime ses sentiments devant son amour perdu. Il la celebre pou lui temoigner son
affection

M͟u͟s͟ee͟͟ G͟re͟ v͟͟ i͟n͟, de Louis ARAGON


Le poete denonce les affres de la guerre et met devant leurs responsabilites tous les dirigeants
auteurs directs ou indirects des conflits a travers le monde.

L͟a͟ r͟o͟n͟d͟e͟ d͟e͟s͟ j͟o͟u͟r͟s͟, de Bernard B DADIE


L’auteur exprime sa fierte d’etre noir, appelle de tous ses vœux la fraternite entre les noirs et
critique de façon virulente la colonisation qui empeche le developpement de l’Afrique.

L͟e͟s͟ c͟o͟m͟t͟e͟m͟p͟l͟a͟t͟i͟o͟n͟s͟ d͟em


͟ ͟a͟i͟n͟ d͟e͟s͟ l͟'a͟u͟b͟e͟ de Victor HUGO
Poeme lyrique et pathetique evoquant la douleur et le trajet du pere qui va sur la tombe de sa
fille. C’est la denonciation du travail des enfants dans l’Europe industrielle du 19eme siecle.

P͟i͟gm
͟ ͟e͟n͟t͟s͟, de Leon GONTRANT DAMAS
Cette œuvre reflete une veritable indignation qui va de la nausee au spasme, du desespoir a
l’injure et a la menace. Exemple : « hoquet », « limbe »… L’education a fait de Damas un blanchi
rejetant la maniere de se sentir et de penser, etrangere a sa vraie nature. A travers le ton tres
violent souvent grossier et les themes nostalgiques de l’Afrique, rancœur de l’esclavage,
anticolonialisme, revolte declaree contre la culture autant que l’oppression politique de
l’Europe, revendication de la dignite du negre, condamnation du racisme chez les blancs,
Pigments, annonce tout le programme negritudien.

C͟o͟u͟p͟ d͟e͟ p͟i͟l͟o͟n͟, de David DIOP


Ce poete ne en France et precisement a Bordeaux se presente comme un espoir de la jeune
poesie africaine ; mais il n’a eu le temps d’ecrire que Coups de pilon. La violence et la
simplicite de son langage ont fait de ces poemes de veritables coups de poings dont l’efficacite
en cette periode de lutte fut incontestable.
« L’agonie des chaines » = satire de l’oppression.
« Afrique » = evocation des souffrances de l’Afrique avec un espoir de renaissance.
« Defi a la force » = incitation a la lutte, au refus d’accepter la domination. « Rama Kam » =
hymne a la beaute de l’amour.
R͟E͟S͟U͟M͟E͟ D͟'O͟EU
͟ ͟V͟R͟E͟ T͟H͟E͟AT
͟ ͟R͟A͟L͟E͟ (Théâtre)

O͟n͟ s͟e͟ c͟h͟a͟m͟a͟i͟l͟l͟e͟ po


͟ ͟u͟r͟ u͟n͟ t͟e͟m͟ps͟ ͟, de Hyacinthe KAKOU
Il met en evidence l’environnement qui precede les elections en Afrique. Intrigue, trahison,
palabre sont autant de realites que le dramaturge a voulu mettre en exergue. Il eveille aussi
la conscience des femmes qui doivent au-dela de l’emancipation de salon, etre actives dans
tous les domaines y compris la politique.

L͟e͟s͟ m͟a͟i͟n͟ v͟i͟d͟e͟s͟, de Etienne GOYEMIDE


Il evoque la mechancete et l’ingratitude de certains hommes qui, apres avoir abuse des
femmes les abandonnent, livrees a elles-memes ; et meme la naissance d’un enfant ne change
rien a leur comportement.

L͟e͟ d͟e͟s͟t͟i͟n͟ g͟l͟o͟r͟i͟e͟u͟x͟ d͟e͟ m͟a͟re͟ ͟c͟h͟a͟l͟ N͟i͟k͟ko


͟ ͟n͟ N͟i͟k͟ku
͟ ͟ , de Tchikaya U’TAMSI
Cette œuvre denonce l’irresponsabilite de certains dirigeants africains qui veulent maintenir
leur peuple dans l’ignorance et le sous developpement. Tous les hommes politiques sont
interpelles a travers le comportement du Marechal Nikkon Nikku.

L͟'o͟e͟i͟l͟ , de Zadi ZAOUROU


Il expose la cupidite de certains africains prets a tout, meme a travers la vente de certains
organes pour se faire de l’argent. L’auteur veut nous montrer jusqu’ou peut nous conduire la
cupidite. Il denonce l’arrogance de certains leaders qui utilisent leur pouvoir d’achat pour
satisfaire leur desir.

L͟e͟ r͟e͟s͟p͟e͟ct͟ ͟ d͟e͟s͟ m͟o͟r͟t͟s͟, Amadou KONE


L’auteur oppose deux visions contrastees de l’Afrique. D’un cote les conservateurs gardiens
de la tradition, fermes a tout developpement et de l’autre la nouvelle generation qui souhaite
la construction d’un barrage pour booster le developpement. L’auteur souhaite que les
africains soient encres dans la tradition mais qu’ils ne refusent pas le modernisme.

E͟n͟ a͟t͟t͟e͟n͟d͟a͟n͟t͟ G͟o͟d͟o͟t͟, de Samuel BECKETT


L’auteur a travers le choix des personnages Pozzo, Estragon, qui attendent un dieu (godot)
qui ne viendra jamais, veut traduire l’absurdite de l’existence humaine.

L͟e͟s͟ v͟o͟i͟x͟ d͟a͟n͟s͟ l͟e͟ v͟e͟n͟t͟, de Bernard B DADIE


L’auteur condamne la soif de pouvoir de certaines personnes qui au mepris de toutes regles
democratiques parviennent au trone. Ils sacrifient leurs proches pour leur desir personnel.

L͟A͟ pa͟ ͟re͟ ͟n͟t͟h͟e͟s͟e͟ d͟e͟ s͟an


͟ ͟g͟ de, Sony LABOU TAMSI
Il critique la dictature instauree dans les pays africains au lendemain des independances. Les
dictateurs confisquent le droit et la liberte du peuple ; ce qui suscite la revolte de certains
leaders, eveilleurs de consciences.

U͟n͟e͟ t͟e͟m͟pe͟ ͟t͟e,͟ de Aime Cesaire


Cette œuvre nous presente un univers colonial, ou Prospero le blanc, le maitre domine et
exploite Caliban l’esclave sur son propre territoire. Ce dernier ayant pris conscience de son
etat de sous-homme va un jour se revolter et recuperer ses terres. C’est une œuvre qui
s’inscrit dans la prise de conscience progressive et collective des noirs, ou leur sursaut
prometheen. Cette reaction juste et consequente va aboutir a la liberation du noir et a la
reconnaissance de ses valeurs culturelles ; de son identite.

M͟o͟n͟s͟i͟e͟u͟r͟ T͟h͟o͟go
͟ -͟ G͟n͟i͟n͟i͟, de Bernard B DADIE
C’est l’histoire d’un veritable escroc double d’un cupide qui vit de l’exploitation, du vol et de
la corruption. Il est place a l’ombre du pouvoir (roi) dont il a toute la confiance, aide par des
trafiquants et des commerçants europeens. Monsieur THOGO-GNINI trompe le roi, s’enrichit
sans vergogne, exploite sans pitie, terrorise le peuple. C’est le symbole meme de l’arriviste
(qui vise la reussite sociale par tous les moyens) et de l’opportuniste. Bernard Dadie veut
nous interpeller sur le comportement malsain de certains africains qui sous le couvert du
pouvoir exploitent le peuple et l’appauvrissent.

B͟e͟a͟t͟r͟i͟c͟e͟ d͟u͟ C͟o͟n͟go


͟ ͟, de Bernard B DADIE
Les emissaires de Don Joao, roi du Bitanda et des algaves abordent les cotes du Congo sous
pretexte d’apporter au Mani Kongo et a son peuple l’amitie du roi et du peuple Bitandais. Mais
ils domineront completement le pays et exploiteront toutes leurs richesses. Dadie presente
dans l’œuvre une forme originale de la critique de la civilisation occidentale. Il montre
comment l’un des fondements de cette civilisation, le christianisme est reste indifferent
devant le fait colonial. Aussi, expose-t-il la bravoure et le combat d’une heroîne (Dona
Beatrice) qui donne sa vie pour la liberte et l’independance totale de son pays. Un tel exemple
devrait interpeller toutes les femmes leaders soucieuses du devenir de leur patrie.

T͟ro
͟ ͟i͟s͟ pr͟ e͟ ͟t͟en
͟ ͟d͟a͟n͟t͟s͟, u͟n͟ m͟a͟r͟i͟ de Oyono-Mbia GUILLAUME
Une jeune fille lyceenne, Juliette, arrive a Mvoutessi pour y passer ses vacances. Sa surprise
est grande quand elle apprend que ses parents veulent donner sa main a Mbia, un jeune
paysan qui a deja verse 100 000 Frs de dot. La motivation des apparait encore plus clairement
lorsqu’un fonctionnaire se presente le double de cette somme. Un troisieme pretendant, un
riche commerçant va se positionner.
Qui de Mbia, du fonctionnaire, du riche commerçant de la ville aura la main de Juliette ?
Cette œuvre pose le probleme recurrent du mariage en milieu traditionnel ou les filles
deviennent de veritables marchandises.
L͟a͟ t͟ra͟ ͟ge͟ ͟d͟i͟e͟ d͟u͟ r͟o͟i͟ C͟h͟r͟i͟s͟t͟o͟ph
͟ ͟e͟, Aime CESAIRE
Apres la revolte menee par Toussaint Louverture, Haîti parvient a l’independance en 1804.
Dessaline assassine, le grand Christophe est nomme president de republique. Il ne tarde pas
a entrer en conflit, avec le mulatre Petion et s’installe dans la province du nord. Une veritable
guerre civile s’ensuit.
L’œuvre presente Christophe, un leader qui a recours a des methodes despotiques pour faire
progresser son peuple. Il veut rattraper l’Europe, se mesurer a elle sur son propre terrain et
partant, assassiner les dieux traditionnels, interdire la langue populaire, fabriquer
artificiellement une elite en imposant en meme temps des rythmes etrangers.

Il cependant echouer dans cette entreprise, il sera seul et mal compris. Cela est du aux vastes
efforts fournis, a son obstination a tendre a son peuple des miroirs dans lesquels il ne peut ni
ne veut se reconnaitre.

Son echec est le resultat de son manque d’amour et de consideration pour son peuple. Voulant
rattraper le temps perdu, il va demander au peuple sans exception (enfants, adultes, vieux)
de travailler sans relache. Ce rythme, le peuple ne le supportera pas.

L͟e͟ s͟o͟l͟e͟i͟l͟ d͟e͟s͟ i͟n͟d͟e͟pe͟ ͟n͟d͟an


͟ ͟c͟e͟s͟ de Ahmadou Kourouma
Cette œuvre met en lumiere l’attitude des dirigeants africains qui apres les independances
vont vouloir rattraper tout le temps perdu en quelques instants, et cela en imposant une
certaine corvee au peuple. Il est certes vrai qu’il faut rattraper le retard, mais le progres et
developpement se font en plusieurs phases et non de façon brusque.

U͟n͟e͟ s͟a͟i͟s͟o͟n͟ a͟u͟ c͟o͟n͟g͟o͟, de Aime Cesaire


Cette œuvre est inspiree par les evenements du Congo et l’assassinat de Patrice Lumumba.
Ce roman pose certains problemes lies a l’Afrique. Il s’agit d’un peuple qui parvient a
l’independance, mais il ne pourra pas etre heureux, parce que contraint par des circonstances
interieures et exterieures. C’est le cas du jeune Patrice Lumumba qui par la complicite de ses
freres avec l’aide d’ennemis exterieurs, va perdre la vie. Cette œuvre met en exergue la
complicite qu’il y a entre l’occident et certains leaders africains dans le but d’aneantir tous
eveilleurs de consciences.

L͟e͟ c͟i͟d͟, de Pierre Corneille


Cette piece theatrale qui rime avec la poesie est un veritable art fait de destinee, d’adresse,
d’esthetique, d’engagement et de volonte dans le fond. Elle nous invite a travers l’attitude de
Don Rodrigue a decouvrir le type d’homme que nous devrions etre. En effet, Rodrigue est en
face d’un dilemme. D’une part, venger son pere en tuant son beau-pere pour l’honneur de la
famille ; et d’autre part, renoncer a la vengeance pour sauver son amour en entraînant en en
retour le deshonneur de la famille pour vivre ensuite dans l’indignite. Rodrigue choisit la voie
de l’honneur en tuant son beau pere et ce geste fut apprecie par Chimene, sa bien aimee qui
l’aima encore plus.
L͟'o͟ra͟ ͟c͟l͟e͟, de Guy MENGA
Il denonce la chosification de la jeune fille qui devient une marchandise comme tout autre,
sujette a des speculation

MÉTHODE DU RÉSUMÉ DE TEXTE

RAPPEL:
PREMIER SUJET: Resume de texte argumentatif

III - PRODUCTION ÉCRITE :


(Copier le sujet avant de le traiter)

INTRODUCTION:
Pour faire une Introduction de la production ecrite, il faut se servir des elements
d'informations donnes par le texte et le paradoxe avant de citer le sujet et annoncer le plan.

INTRODUCTION PASSEPARTOUT

Exemple :

Dans "(titre du texte s'il y en a) tire de (source), (donner le nom de l'auteur) affirme:
<<inserer le sujet>>. Dans un developpement argumente et organise, nous (etayerons ou
refuterons ) ce point de vue.

DÉVELOPPEMENT (4 paragraphes)

#1: la these reformulee ou la these (en une phrase)


#2: D'abord +argument 1 et exemple 1
#3: Ensuite + argument 2 et exemple 2
#4: Enfin + argument 3 et exemple 3
CONCLUSION (elle se fait en un seul paragraphe et comprend 2 parties)
- le bilan
-l'ouverture

I- REPONSES AUX QUESTIONS


Les reponses aux questions se trouvent dans le texte propose

II- LE RÉSUMÉ

- Identifier les connecteurs logiques


- Selectionner les idees essentielles (ce sont les arguments dans le texte)
- Reformuler les idees essentielles selectionnees
- Relier les idees essentielles reformulees. On obtient ainsi le resume .

NB: Preciser le nombre de mots de votre resume au bas de votre travail.


Le resume se fait en un seul paragraphe. COMPOSITION FRANÇAISE*

*Leçon 1 : LA REDACTION DU TEXTE ARGUMENTATIF*

*Seance 2 : La redaction d’un texte argumentatif pour refuter un point de vue.*

*Situation d’apprentissage*

Au cours d’un debat televise sur l’education des enfants, un pere de famille soutient : « Les
parents doivent avoir un comportement autoritaire vis-a-vis de leurs enfants pour leur
garantir une bonne education ». Tu decides de refuter ce point de vue a travers un texte
argumentatif.

*I – COMPREHENSION DU SUJET*

*1-Le theme du sujet*

Le theme, c’est la chose, la realite, le fait dont on parle dans la situation d’apprentissage ou le
sujet.

Pour trouver le theme, il faut poser la question suivante : De quoi parle-t-on dans la situation
d’apprentissage ?

Le theme de la situation d’apprentissage est : L’education des enfants *ou *l’autorite dans
l’education des enfants

*2-La these defendue :*

La these, c’est l’opinion, le point de vue d’un auteur (le pere de famille) sur le theme
(l’education des enfants).
Pour trouver la these de l’auteur, il faut se poser la question suivante : Que dit l’auteur (le pere
de famille) sur le theme (l’education des enfants) ? ou Quelle est l’opinion de l’auteur (du pere
de famille) sur le theme (l’education des enfants) ?

La these du pere de famille est* : Les parents doivent avoir un comportement autoritaire vis-
a-vis de leurs enfants pour leur garantir une bonne education*.
Reformulation : Une bonne education des enfants necessite l’autoritarisme des parents ou
pour bien eduquer les enfants, les parents doivent leur imposer leur volonte.

*3-La tache ou le probleme*

La tache, c’est le travail a faire.

On peut donc se poser la question suivante* : Que decides-tu de faire a propos de cette these
?*

Tu decides de refuter, c’est-a-dire de montrer les limites de cette these *ou de demontrer que
cette these n’est pas toujours valable a travers un texte argumentatif.*

Il faut alors se poser la question suivante :

Quelles sont les limites de cette these ?

ou

En quoi cette these n’est pas verifiee ?

ou encore

Quels sont les inconvenients de l’autoritarisme des parents dans l’education des enfants ?
*II –LA RECHERCHE DES IDEES*

*Argument 1* : L’autoritarisme des parents inhibe la prise d’initiative des enfants et tue a
terme leur personnalite.

*Exemple* : Dans la societe africaine traditionnelle ou toutes decisions importantes sont


prises par les parents, l’enfant n’est qu’un suiveur docile

*Argument 2* : L’autoritarisme des parents traumatise les enfants qui vivent bien souvent
dans la peur.

**Exemple **: Les enfants qui ont des resultats scolaires insuffisants gardent par devers eux
ces resultats.

*Argument 3* : L’autoritarisme des parents rend les enfants rebelles et rebuts de la societe.

*Exemple* : Le cas des enfants qui utilisent le telephone portable en depit de l’interdiction
des parents.
*III – LA REDACTION DU DEVOIR*

Elle se fait en trois (03) parties : une introduction, un developpement et une conclusion

*1-L’introduction :*

Elle comprend trois (03) elements rediges un seul paragraphe :

Ø -*L’amorce*

Elle consiste a indiquer l’interet, l’importance du theme ou l’actualite sur le theme.


Ø *-La presentation du sujet*

Elle sert a citer integralement la these defendue.

Ø *-L’annonce du plan*

Il s’agit d’indiquer la position a adopter dans le developpement (refuter). Cette annonce du


plan peut etre introduite par un connecteur d’opposition ou de concession : Mais, Pourtant,
cependant, toutefois, neanmoins, or.

*Exemple d’introduction*

*Exemple 1 :*

Les parents jouent un role tres important dans l’education des enfants. Ainsi, un pere de
famille soutient : « Les parents doivent avoir un comportement autoritaire vis-a-vis de leurs
enfants pour leur garantir une bonne education ». Mais, notre travail consistera a montrer les
limites de cette opinion.

*Exemple 2 :*

L’importance du role des parents dans l’education des enfants est indeniable. C’est pourquoi,
un pere de famille soutient : « Les parents doivent avoir un comportement autoritaire vis-a-
vis de leurs enfants pour leur garantir une bonne education »*. *Toutefois, quels sont les
inconvenients de l’autoritarisme des parents dans l’education des enfants ?

*2-Le developpement*

Il est une succession de paragraphes argumentatifs comprenant chacun :


Ø Un argument qui permet de refuter la these defendue et a laquelle il est relie par un
connecteur logique (d’abord, aussi, ensuite, en outre, par ailleurs, enfin);

Ø Des exemples qui illustrent l’argument donne. Ces exemples peuvent etre inseres a travers
les expressions : En effet…, Nous pouvons citer…, Cela est illustre par…, C’est l’exemple de …,
C’est le cas de …, …

*Exemple de developpement*

**D’abord, l’autoritarisme des parents inhibe la prise d’initiative des enfants et tue a terme
leur personnalite.* *C’est le cas dans la societe africaine traditionnelle ou toutes les decisions
importantes sont prises par les parents et l’enfant n’est qu’un suiveur docile.

**Ensuite,* *l’autoritarisme des parents traumatise les enfants qui vivent bien souvent dans
la peur. En effet, les enfants qui ont des resultats scolaires insuffisants gardent par devers eux
ces resultats. Ils ne les communiquent pas a leurs parents de peur d’essuyer la foudre de ceux-
ci.

**Enfin, le fait d’imposer leur volonte aux enfants rend ces derniers rebelles et rebuts de la
societe. Nous le remarquons avec des enfants qui utilisent le telephone portable en depit de
l’interdiction des parents. De meme, les sorties intempestives et les mauvaises frequentations
des enfants sont souvent une reaction de defiance a l’endroit des parents.
*3-La conclusion*

Elle comprend trois(03) elements rediges en un seul paragraphe :

Ø Le bilan : c’est la synthese des idees du developpement en enonçant une these qui refute la
these defendue;

Ø Le jugement personnel : c’est l’opinion personnelle sur le theme ;

Ø L’ouverture (souhaitee mais non obligatoire) : Il s’agit de montrer que le jugement


personnel n’epuise pas la question.

On peut commencer la conclusion par les connecteurs suivants : En definitive, En somme,


Pour conclure, En resume, En conclusion…

Exemple de conclusion

En somme, les parents doivent eviter d’imposer leur volonte aux enfants, car les mefaits de
l’autoritarisme dans l’education d’un enfant sont souvent irreparables. Nous estimons donc
qu’ils doivent faire preuve de fermete, sans pour autant etre autoritaires. D’ailleurs, l’enfant
doit etre implique dans sa propre education.

*NB : En veillant a sauter une ligne entre l’introduction et le developpement, de meme


qu’entre le developpement et la conclusion, la redaction du texte argumentatif se presentera
ainsi :*

L’importance du role des parents dans l’education des enfants est indeniable. C’est
pourquoi, un pere de famille soutient : « Les parents doivent avoir un comportement
autoritaire vis-a-vis de leurs enfants pour leur garantir une bonne education »*. *Toutefois,
quels sont les inconvenients de l’autoritarisme des parents dans l’education des enfants ?
**D’abord, l’autoritarisme des parents inhibe la prise d’initiative des enfants et tue a terme
leur personnalite.* *Ils n’expriment pas et n’ont pas la possibilite de faire valoir leurs
aptitudes. **L’autoritarisme devient pour eux un frein a l’apprentissage de la vie.* *C’est le
cas dans la societe africaine traditionnelle ou toutes les decisions importantes sont prises
par les parents et l’enfant n’est qu’un suiveur docile.

**Ensuite,* *l’autoritarisme des parents traumatise les enfants qui vivent bien souvent dans
la peur. En effet, les enfants qui ont des resultats scolaires insuffisants gardent par devers
eux ces resultats. Ils ne les communiquent pas a leurs parents de peur d’essuyer la foudre
de ceux-ci.

**Enfin, le fait d’imposer leur volonte aux enfants rend ces derniers rebelles et rebuts de la
societe. Nous le remarquons avec des enfants qui utilisent le telephone portable en depit de
l’interdiction des parents. De meme, les sorties intempestives et les mauvaises
frequentations des enfants sont souvent une reaction de defiance a l’endroit des parents.

**En somme, les parents doivent eviter d’imposer leur volonte aux enfants, car les mefaits
de l’autoritarisme dans l’education d’un enfant sont souvent irreparables. Nous estimons
donc qu’ils doivent faire preuve de fermete, sans pour autant etre autoritaires. D'ailleurs,
l’enfant doit etre implique dans sa propre education.

*Situation d’evaluation (exercice)*


Les autorites ivoiriennes ont interdit la production, la vente et l’utilisation des sachets en
plastique. Mecontent, un commerçant s’indigne : « La decision d’interdire les sachets en
plastique ne me paraît pas raisonnable ».

1 – Identifie le theme aborde.


2 – Reformule la these du commerçant.
3 – Redige une production pour refuter la these du commerçant
La dissertation litteraire est un exercice de reflexion soutenue sur des problemes pouvant
aller des problemes generaux de litterature a des aspects particuliers relatifs a une epoque,
a une ecole ou a une œuvre litteraire. A la difference de la dissertation d’ordre general qui
emprunte la matiere de sa reflexion a tous les domaines (histoire,
philosophie , sociologie, sciences, lettres ² :::)° , la
dissertation litteraire, ainsi que le souligne bien l’epithete
« litteraire », n’emprunte ses connaissances qu’au seul
domaine de la litterature.

C’est donc par meconnaissance de cet exercice que certains eleves voulant certainement
impressionner les correcteurs se felicitent de citer des œuvres philosophiques ou des essais
politiques. Sauf pour des sujets d’une rare exception , vous ne citerez donc pas le philosophe
J P SARTRE, auteur de L’Etre et le Neant , mais bien l’homme de lettres J P SARTRE, romancier
et dramaturge, auteur de La Nausee et de Huis Clos.

LE TRAVAIL PREPARATOIRE

1/ l’analyse du sujet

L’analyse du sujet est essentielle. Pourtant, elle est souvent negligee. Le stress en effet pousse
souvent a interpreter de maniere hative les enonces ; une precipitation qui,
malheureusement accouche fatalement de hors-sujets. Il faut donc lire et relire le sujet afin
de s’en impregner.
Soyez prudent si le sujet ressemble a un sujet deja traite. A l’aide d’un crayon soulignez les
mots cles et encadrez les connecteurs logiques afin de degager l’articulation de la pensee.
Cette pensee devra ensuite etre reformulee avec vos propres mots.
La reformulation permet d’eviter les contresens et de faire aussi
apparaître les elements de reponse. Toutes choses qui faciliteront la formulation de la
problematique.
2/ la formulation de la problematique

La problematique est l’ensemble des problemes que l’on peut degager d’un enonce et auquel
le devoir doit apporter des elements de reponse. Pour degager convenablement une
problematique, il faut se poser un certain nombre de questions selon la demarche suivante :
D’abord : De quoi parle le sujet? Par rapport a quelle question
ou quel probleme l’auteur se prononce-t-il ? Ex : il se prononce sur le role ou la fonction de
l’ecrivain. (le probleme).
Ensuite :Qu’est - ce qu’il en dit ? C’est - a - dire quel est son
point de vue sur ce probleme ?Ex : il soutient que l’ecrivain a pour role de divertir le lecteur
(la these).
Enfin : Existe - t - il un point de vue different sur la
question ? Est - il oppose a celui de l’auteur ? Ex : d’autres penseurs estiment que l’ecrivain a
une fonction d’education, d’eveil de consciences (l’antithese).
Faire ressortir tous ces elements en mettant en confrontation
les differents points de vue, c’est degager la problematique qui n’est rien d’autre qu’une
demarche progressive de discussion. La
problematique n’est donc pas une simple question. Elle est avant tout l’art de poser le
probleme, c’est - a - dire la maniere habile de
preciser l’enjeu social culturel ou litteraire du sujet propose. Et ce sujet peut tres bien etre
pose sans necessairement apparaitre sous forme interrogative quoique cette forme soit
souhaitable.
3- La recherche des idees
La recherche des idees est une activite qui consiste a
interroger notre culture litteraire pour y trouver les arguments qui soutiennent les theses en
presence. Pour recenser les idees, notez en vrac sur votre brouillon, toutes celles suggerees
par le sujet au fur et
a mesure qu’elles vous viennent a l’esprit. Vous devez egalement leur trouver des
illustrations (exemples) et noter quelques citations opportunes si vous en connaissez.

4- L’elaboration du plan
Lors de la problematisation, vous aurez deja defini le type de plan. Il s’agit a present
d’ordonner vos idees, de les classer pour donner a votre devoir une structure coherente et
logique. Pour cela,
les arguments doivent etre ranges du plus faible au plus fort, du moins important au plus
important. Chaque argument doit etre systematiquement suivi d’un ou deux exemples. Si
vous n’avez
aucune illustration pour un argument, il faut l’eliminer sans hesitation et en chercher un
autre. Autrement il n’aurait aucune valeur et temoignerait d’une grave ignorance
methodologique. Vous
feriez ce qu’on appelle une affirmation gratuite. Prevoyez des le plan des connecteurs
logiques entre les arguments et pensez deja a des transitions claires entre les differentes
parties. Prevoyez a peu pres le
meme nombre d’arguments pour les differentes parties afin d’eviter un developpement
disproportionne.

LE DEVELOPPEMENT

A)- L’IDEE DIRECTRICE

Il est essentiel de ne jamais perdre de vue l’orientation generale de la Problematique . Le


developpement doit etre un univers structure ou tout ce qui est dit est accroche au probleme
traite par un lien d’ordre demonstratif. Ce lien au sujet doit etre assez explicite pour ne pas
echapper a la lecture. Chaque argument, chaque exemple, chaque transition doit
constamment rappeler l’aide directrice et epargner au correcteur de se poser la question : «
quelle importance ceci a-t-il par rapport au sujet ? »
B)-LA STRUCTURE DU PARAGRAPHE ARGUMENTATIF

Le paragraphe argumentatif obeit a un principe majeur, celui de l’unite de sens qui se degage
de ses quatre compartiments

- Enoncer l’idee

Au moyen d’un connecteur logique marquant la relation au paragraphe precedent, vous devez
presenter l’idee directrice en une ou deux phrases succinctes dans un souci de clarte. Vous
lirez ici et la que l’annonce de l’idee principale ne doit pas se situer forcement au debut.
Certains en effet placent l’idee au milieu voire a la fin du paragraphe. Cela dit, il nous paraît
souhaitable dans le cadre scolaire de respecter la schema classique . Sa structure est certes
un peu rigide, mais elle est un moyen sur d’eviter les maladresses de methode.
Developper l’idee

C’est la phrase d’approfondissement et d’explicitation. De fait, il est tres decevant de trouver


dans certaines copies des arguments pertinents, mais qui ne sont pas developpes. D’ou une
impression de superficialite, puisque le correcteur ne peut pas suivre votre logique
argumentative. Avant de passer a l’exemple, il est donc souhaitable d’expliciter l’idee
annoncee.

-Illustrer l’idee

C’est la fonction des exemples. Vous ne devez pas les multiplier : un ou deux exemples bien
cibles et rattaches a la problematique sont preferables a une succession d’exemples toujours
nuisibles pour l’unite de composition et de sens du paragraphe.
Evitez par ailleurs de plaquer mecaniquement vos fameux « resumes d’œuvre litteraires » qui
n’ont souvent aucun lien avec le sujet. Lorsqu’on cite une œuvre, c’est qu’on s’interesse, non
pas a une vague idee generale
Ou resume de l’œuvre, mais bien a un element thematique ou stylistique precis de cette
œuvre pour soutenir une affirmation.
D’autre part, vos exemples doivent rester dans les limites du sujet. S’il s’agit d’un sujet sur le
roman, cela veut dire que toutes les œuvres non romanesques sont a proscrire. S’il s’agit d’un
sujet sur la litterature generale, alors vous pourrez emprunter vos exemples a tous les genres
litteraires en prenant garde de ne pas vous limiter a un seul genre. Si le type de litterature,
française ou africaine, n’est pas precise, ayez toujours le souci de puiser dans ces deux
litteratures.

-Deduire
Vous devez dans la mesure du possible proposer une deduction qui confirme l’idee annoncee
en debut de paragraphe et permet ainsi de mieux lier la demonstration a la problematique
d’ensemble. Vous pourrez a ce stade envisager une transition qui annonce l’argument suivant
C- LES TRANSITIONS

Les transitions ont pour fonction de relier des idees differentes consecutives. Elles donnent
de la vigueur a votre demonstration et rendent votre discours a la fois accessible et elegant.
Une bonne transition entre deux parties du developpement doit conclure la premiere et
annoncer la deuxieme. Dans le cadre d’un plan dialectique, une transition trop abrupte qui
annoncerait la demolition d’une these que vous venez de defendre serait deraisonnee.

Ne procedez donc pas comme ceci :

« Nous devons donc reconnaître que la poesie a une fonction esthetique. Mais dans un autre
sens, nous pouvons aussi dire qu’elle n’a pas de fonction esthetique puisqu’elle a un role social
»

Une transition entre deux parties doit permettre de nuancer subtilement vos propos.
Privilegiez les tournures interro- negatives au concessives qui sont empreintes de tolerance.
Vous direz donc plutot :

« Ne convient-il pas de se demander si la poesie n’a de fonction qu’esthetique ? N’a-t-elle pas


aussi un role social a jouer ? » (tournure interro-negative) ou encore « Si l’on ne peut nier la
fonction esthetique de la poesie, peut-etre importet-il de souligner en revanche son role
social » (tournure concessive)
A l’interieur des differentes parties vous pourrez utiliser des connecteurs logiques pour
guider le correcteur dans votre parcours argumentatif. Vous pourrez en user sans en abuser.
D) LES REFERENCES ET CITATIONS

Pour integrer judicieusement les citations et references de texte, il y a certaines regles a


observer :

-Attribuez clairement les propos a ceux qui les prononcent (un auteur ?un personnage ?un
narrateur ?)

-Citez clairement les sources des textes et documents auxquels vous vous referez

-Soulignez les titres des œuvres citees

-Mettez entre guillemet les titres de poemes, de chansons, d’articles’ de chapitres


-Mettez une majuscule aux initiales des titres

Ex :Les Miserables de V.HUGO

-Mettez entre guillemets les citations et recopiez-les textuellement

-Si vous voulez supprimer le milieu d’une citation, assurez-vous que cette suppression ne
rompt pas la continuite syntaxique de la citation. Signalez cette suppression par des points
de suspension entre parentheses ou des crochets.

Ex : Cette affirmation de Gautier extraite de la preface a ses Poesies

(1832) : « L’art c’est la liberte, le luxe, l’efflorescence ; c’est l’epanouissement de l’ame dans
l’oisivete » deviendra « L’art c’est la liberte (…) l’epanouissement de l’ame dans l’oisivete »

-Si vous ne connaissez pas bien une citation, faites-y simplement allusion sans mettre de
guillemets.
-Si vous citez des vers respectez-en la disposition typographique originelle

Ex : « Mainte fleur epanche a regret son parfum doux comme un secret dans les solitudes
profondes »

(Ch. BAUDELAIRE, « Le Guignon » in Les fleurs du mal)

Toutefois ,si vous n’etes interesse que par le fond ,l’idee vehiculee, alors ou pourra tolerer
cette disposition prosaîque : « Mainte fleur epanche a regret / Son parfum doux comme un
secret /Dans les solitudes profondes »

E – LA MAITRISE DE LA LANGUE

Il est necessaire de rendre un devoir sans faute et agreable a lire . Pour ce faire, vous devez
vous assurer de la correspondance entre les verbes et leurs sujets , entre le nombre et le genre
des noms et leurs adjectifs. N’employez que des mots dont vous etes sur de l’orthographe et
de la signification. Evitez les phrases trop longues et les tournures recherchees qui dans
certains contextes peuvent signifier autre chose que ce que vous en savez.
Une transition entre deux parties doit permettre de nuancer subtilement vos propos.
Privilegiez les tournures interro- negatives au concessives qui sont empreintes de tolerance.
Vous direz donc plutot :

« Ne convient-il pas de se demander si la poesie n’a de fonction qu’esthetique ? N’a-t-elle pas


aussi un role social a jouer ? » (tournure interro-negative) ou encore « Si l’on ne peut nier la
fonction esthetique de la poesie, peut-etre importet-il de souligner en revanche son role
social » (tournure concessive)
A l’interieur des differentes parties vous pourrez utiliser des connecteurs logiques pour
guider le correcteur dans votre parcours argumentatif. Vous pourrez en user sans en abuser.

D) LES REFERENCES ET CITATIONS

Pour integrer judicieusement les citations et references de texte, il y a certaines regles a


observer :

-Attribuez clairement les propos a ceux qui les prononcent (un auteur ?un personnage ?un
narrateur ?)

-Citez clairement les sources des textes et documents auxquels vous vous referez

-Soulignez les titres des œuvres citees

-Mettez entre guillemet les titres de poemes, de chansons, d’articles’ de chapitres

-Mettez une majuscule aux initiales des titres


Ex :Les Miserables de V.HUGO

-Mettez entre guillemets les citations et recopiez-les textuellement

-Si vous voulez supprimer le milieu d’une citation, assurez-vous que cette suppression ne
rompt pas la continuite syntaxique de la citation. Signalez cette suppression par des points
de suspension entre parentheses ou des crochets.

Ex : Cette affirmation de Gautier extraite de la preface a ses Poesies

(1832) : « L’art c’est la liberte, le luxe, l’efflorescence ; c’est l’epanouissement de l’ame dans
l’oisivete » deviendra « L’art c’est la liberte (…) l’epanouissement de l’ame dans l’oisivete »

-Si vous ne connaissez pas bien une citation, faites-y simplement allusion sans mettre de
guillemets.

-Si vous citez des vers respectez-en la disposition typographique originelle

Ex : « Mainte fleur epanche a regret son parfum doux comme un secret dans les solitudes
profondes »
(Ch. BAUDELAIRE, « Le Guignon » in Les fleurs du mal)

Toutefois ,si vous n’etes interesse que par le fond ,l’idee vehiculee, alors ou pourra tolerer
cette disposition prosaîque : « Mainte fleur epanche a regret / Son parfum doux comme un
secret /Dans les solitudes profondes »

E – LA MAITRISE DE LA LANGUE

Il est necessaire de rendre un devoir sans faute et agreable a lire . Pour ce faire, vous devez
vous assurer de la correspondance entre les verbes et leurs sujets , entre le nombre et le genre
des noms et leurs adjectifs. N’employez que des mots dont vous etes sur de l’orthographe et
de la signification. Evitez les phrases trop longues et les tournures recherchees qui dans
certains contextes peuvent signifiier autre chose que ce que vous en savez.

LE DEVELOPPEMENT

A)- L’IDEE DIRECTRICE

Il est essentiel de ne jamais perdre de vue l’orientation generale de la Problematique . Le


developpement doit etre un univers structure ou tout ce qui est dit est accroche au probleme
traite par un lien d’ordre demonstratif. Ce lien au sujet doit etre assez explicite pour ne pas
echapper a la lecture. Chaque argument, chaque exemple, chaque transition doit
constamment rappeler l’aide directrice et epargner au correcteur de se poser la question : «
quelle importance ceci a-t-il par rapport au sujet ? »

B)-LA STRUCTURE DU PARAGRAPHE ARGUMENTATIF

Le paragraphe argumentatif obeit a un principe majeur, celui de l’unite de sens qui se degage
de ses quatre compartiments

- Enoncer l’idee

Au moyen d’un connecteur logique marquant la relation au paragraphe precedent, vous devez
presenter l’idee directrice en une ou deux phrases succinctes dans un souci de clarte. Vous
lirez ici et la que l’annonce de l’idee principale ne doit pas se situer forcement au debut.
Certains en effet placent l’idee au milieu voire a la fin du paragraphe. Cela dit, il nous paraît
souhaitable dans le cadre scolaire de respecter la schema classique . Sa structure est certes
un peu rigide, mais elle est un moyen sur d’eviter les maladresses de methode.
1-LEXIQUE OU DEFINITION DES MOTS
reperer le genre litteraire:

OEUVRE ROMANESQUE = Le Roman, Le Romancier, le recit

OEUVRE POETIQUE = Le Poeme, Le Poete, La Poesie, les vers

OEUVRE THEATRALE = le Theatre, le Dramaturge, la scene, tragedie,

ŒUVRE LITTERAIRE OU LA LITTERATURE EN GENERAL : le Livre, la production ecrite, la


production litteraire, l’ecrivain, l’auteur, l’œuvre, les ouvrages, les mots, ecrire, l’art, les
lettres, langage, les paroles, l’ecriture
Reperer la vocation (les fonctions de l’œuvre :

Lyrique : œuvre qui reflete le vecu, les sentiment de l’auteur

Emotive : œuvre qui suscite des sentiments chez le lecteur

Morale et educative : œuvre destinee a eduquer le lecteur

Didactique : œuvre destinee a dispenser des connaissances et un savoir au lecteur

Ludique : œuvre destinee a divertir le lecteur

Satirique : œuvre destinee a denoncer les tares de la societe

Esthetique : œuvre destinee a exprimer le beau

Fictive et evasive : œuvre qui plonge le lecteur dans l’imagination, dans la fiction et l’irreel
Realiste : œuvre qui est le reflet de la realite

2- REFORMULATION DU SUJET
Redire le sujet tres bravement (voir les exemples ci-dessous)

L’œuvre est destinee a divertir

L’œuvre a une vocation ludique

3– THEME suivre l’exemple → la vocation de + MOT CLE (genre litteraire)

4- PROBLEME
On peut se servir du theme pour le formuler
EX: (Vocation du sujet de base) est-elle la vocation du roman / de la poesie / du theatre / de
l’ecrivain / de la litterature?

5- AXE & ORGANISATION DU DEVELOPPEMENT

ETAYER = Commentez, expliquez : Vous aurez 2 ou + fonctions ( AXE1 : fonction 1 / AXE2 :


fonction 2 / AXE3 : fonction 3 )

DISCUTER = Apprecier cette pensee, qu’en pensez-vous,


commentez et discutez

AXE1 : These → la vacation mentionnee dans le sujet

AXE2 : Antithese → le roman / theatre peut avoir d’autres


vocations.

QUELQUES DEFINITIONS UTILES


LE ROMAN : une production litteraire ecrite en prose

LA POESIE : une production litteraire ecrite en vers et visant le beau

LE THEATRE : une production litteraire destinee a etre joue sur scene

LA LITTERATURE : l’ensemble des œuvres orales et ecrites a


dimension esthetique.
La vocation de LA LITTERATURE est diversement interpretee dans les milieux intellectuels.
Si certains estiment
que LA LITTERATURE devrait s’inscrire dans une dimension
engagee, d’autres au contraire lui conferent une toute autre
fonction. C’est dans ce contexte que NOM DE L’AUTEUR allait
donner sa perception des choses en affirmant que « SUJET »
OU REFORMULATION. Des lors, PROBLEME ?
Ainsi, nous verrons dans la suite de notre travail que AXE1, avant d’envisager AXE2.

ORAL TECNHIC
TO COMMENT A DOCUMENT (COMMENTER UN DOCUMENT)
What’s the text about ?
→ The text is about environment.
De quoi parle le texte ?
→ Le texte parle de l’environnement.
What’s the picture is about ?
→ The picture is about environment.
De quoi parle l’image ?
→ L’image parle de l’environnement.
What do you see in the picture number one?
→ In the picture number one I can see ...
Que vois-tu sur l’image numero un?
→ Sur l’image numero un on peut voir ...
Who is the author of the text ?
→ The author name is Peter.
Qui est l’auteur du texte ?
→ Le nom de l’auteur est Peter.
Can you sum up the story ?
→ The story takes place ...
Peux-tu resumer l’histoire ?
→ L’histoire a lieu ...
Who is the main character, What does he do ? → The main character is Peter. Peter is ...
Qui est le personnage principal, que fait-il ?
→ le personnage principal Peter. Peter est ... What would you do if you was Peter?
→ If I was Peter, I would ...
Qu’aurais-tu fait si tu etais Peter?
→ Si j’etais Peter, I ...
What do you think of ... ?
→ I agree with ... / I disagree with ...
Que penses-tu de ... ?
→ Je suis d’accord avec ... / Je ne suis pas d’accord avec ...
Which conclusion can you propose ?
→ In conclusion I can say that ...
Quelle conclusion peux-tu proposer ?
→ En conclusion je peux dire que ...
INTRODUCING ONESELF (SE PRESENTER) What’s your name ?
→ My name is Peter.
Quel est ton nom ?
→ Mon nom est Peter.
What is your school’s name ?
→ My school’s name is « Groupe Academic le Succes »
Quel est le nom de ton ecole ?
→ Le nom de mon ecole est « Groupe Academic le Succes ». When / Where are you born ?
→ I was born in Ivory Coast.
Quand / Ou es-tu ne ?
→ Je suis ne en Cote d’Ivoire.
How old are you ?
→ I am 17 years old.
Quel age as-tu ?
→ J’ai 17 ans.
Where do you live ?
→ I live in Abidjan.
Ou habites-tu ?
→ J’habite a Abidjan.
What is your ambition ?
→ My ambition is to become a English teacher.
Quelle est ton ambition ?
→ Mon ambition est de devenir un professeur d’Anglais
What is your favorite hobby ?
→ My favorite hobby is to read a book.
Quel est ton passe-temps favori ?
Mon passe-temps favori est de lire une livre.
How many brothers and sisters have you ?
→ I have two brothers and one sister.
Combien de freres et sœurs as-tu ?
→ J’ai deux freres et une sœur.
What is your father / mother job ?
→ My father’s job is a doctor / mother’s job is a nurse.
Quel est le travail de ton pere / mere ?
→ Mon pere est docteur / Ma mere est infirmiere.
Do you know an English country ?
→ Yes, Ghana, Liberia, USA and England are English countries. Connais-tu un pays anglophone
?
→ Oui, le Ghana, le Liberia, les Etats-Unis d’Amerique et l’Angleterre sont des pays
anglophones.
What is the importance of English language ?
→ English is very important because is the first language in the world.
Quelle est l’importance de la langue Anglaise ?
→ L’anglais est tres important parce que c’est la premiere langue au monde.
What is your favorite subject ?
→ My favorite subject is English.
Quelle est ta matiere favorite ?
→ Ma matiere favorite est l’Anglais.
INTRODUCING ONESELF SE PRÉSENTER
- What's your name? Quel est votre nom?
My name is Peter.

- When/Where were you born? Quand/Ou etes-vous ne(e)?


I was born in England.

- How old are you? Quel age avez-vous?


I am 17.
I am 17 years old.
(mais pas: I am 17 years NI I have 17).

- Where do you live? Ou habitez-vous?


I live in a small town near Paris: Thorigny.

- What would you like to do later? What job? Qu'aimeriez-vous faire plus tard? Quel travail?
I would like to be a doctor.

- What do you like in life? What are your hobbies? Qu'aimez-vous faire dans la vie? Quels sont
vos passe-temps?
I like football.

- Do you like going to the pictures? Aimez-vous aller au cinema?

- Do you have any brothers or sisters? Avez-vous des freres ou des soeurs?
Yes, I've got 1 brother and 2 sisters.
- What is the job of your father/mother? Quel est le travail de votre pere/mere?
My mother is a nurse.

- Have you ever been to England? to the USA? to an English-speaking country? to a foreign
country? Etes-vous deja alle(e) en Angleterre? aux Etats-Unis? dans un pays anglophone?
dans un pays etranger?
Yes, I've already been to Australia.

- What's your favourite topic at school? Do you like school? Do you like English? What is the
name of your school? Quelle est votre matiere preferee a l'ecole? Aimez-vous l'ecole? Aimez-
vous l'anglais? Quel est le nom de votre ecole?
My favourite topic is English :-)
I love studying foreign languages
DOCUMENT
- What is it? A photo, a text? De quoi s'agit-il? Une photo, un texte?
- When was it written/published/drawn? Quand a-t-il ete ecrit/publie/dessine?
- Where does it come from? D'ou vient-il? (source)
- What is it about? De quoi parle-t-il?
- What is the story? What can you tell me about this story? Sum up this story. Quelle est
l'histoire? Que pouvez-vous me dire a propos de l'histoire? Resumez l'histoire.
- Who is the main character? Qui est le personnage principal?
- Where does it take place? What happens? Ou l'action se passe-t-elle? Que se passe-t-il?
- What does he do? Why? Que fait-il? Pourquoi?
- What would you do if you were X? Que feriez-vous si vous etiez a la place de X?
- What do you think of X? Que pensez-vous de X?
- Do you like this story? Why (not)? Aimez-vous cette histoire? Pourquoi (pas)?
- Is he happy/not happy? Est-il heureux/malheureux?
- Could you describe the picture? What can you see? What are they wearing? What can you
see in the background? in the foreground? Pourriez-vous decrire l'image? Que voyez-vous?
Que portent-ils? Que pouvez-vous voir en arriere-plan? au premier plan?
- Do you find it funny? Trouvez-vous ce document drole?
- According to you, how old is he? what is he going to do? A votre avis, quel age a le personnage
principal? Que va-t-il faire?

OPINION
- What do you think of it? Que pensez-vous du document?
- Which character do you prefer? Quel personnage preferez-vous?
- Do you find it funny? Le trouvez-vous drole?
- What does it remind you of? A quoi ce document vous fait-il penser?

OTHER TASKS
- What's the English for x? Comment dit-on en anglais X?
- What tense is it ? de quel temps s'agit-il?
- Could you read the text, please? Pourriez-vous lire le texte SVP?
- Could you translate this part of the text? Pourriez-vous traduire ce morceau du texte?
.
LA CRISE DE CUBA.*

*EXEMPLE D'INTRODUCTION ✍*🇨🇮

En 1959 Fidele Castro arrive au pouvoir a Cuba contre toute attente, les relations entre
cette île et les etats unis vont se deteriorer. Les etats unis deviennent hostiles a ce regime
jusqu'a ce qu'en 1962 la situation s'aggrave et se transforme en une veritable crise appelee la
crise de Cuba.
Quelles sont les origines de cette crise ?
Dans la suite de notre developpement nous montrerons d'une part, comment celle-ci s'est
elle deroulee ? Et en d'autres part, les consequences de cette crise.

Plan detaille du developpement :

1- LES ORIGINES DE LA CRISE.


*CAUSES LOINTAINES
Au pouvoir depuis 1952.
- la dictature de Batista et son soutien par les USA.
- l'arrivee au pouvoir de Fidel Castro en 1959.
- l'opposition ideologique entre sovietiques et americains.

* CAUSES IMMÉDIATES
- L'embargo economique impose par les USA a CUBA.

2- LES MANIFESTATIONS
- La tentative de renversement de Fidel Castro << la baie des cochons >> en avril 1961
- l'installation a Cuba de fuses nucleaires en Mai 1962 par les sovietiques.
- le blocus de l'île par les USA en Mai 1962.
3- LES CONSÉQUENCES DE LA CRISE.
•pour les USA
- renforcement du prestige des USA et de la popularite de KENNEDY qui apparait comme un
heros.
- renforcement du bloc occidentale.
- victoire politique et militaire des USA.
• pour L'URSS
- elle ternit l'image de KROUTCHEV et precipite sa chute a la tete du parti communiste.

AU NIVEAU INTERNATIONAL
Cette crise a rapproche Moscou et Washington.
Il a ete installe un teletype rouge entre Kremlin et la maison Blanche en juin 1963.
La signature du traite de Moscou qui interdit les essais nucleaires.
Elle ouvre une nouvelle ere, celle de la coexistence pacifique.

CONCLUSION
En definitive la crise de Cuba a fait prendre conscience au monde du danger d'un
affrontement nucleaire entre les deux supers grands. Elle met fin a la guerre froide et ouvre
la periode de la coexistence pacifique.

DISSERTATION D’HIS-GEO : SUJET SUR COTE D’IVOIRE


1 er TYPE DE SUJET : ‘’EN’’
AXE1: Presentation de l’element
AXE 2 : L’apport de l’element dans l’economie
AXE 3 : Les Problemes et solutions de l’element
EXEMPLE - Sujet : Le tourisme en Cote d’Ivoire
Axe 1 : presenter le tourisme
AXE 2 : l’apport du tourisme dans l’economie
Axe 3 : les problemes et solutions du tourisme
2eme TYPE DE SUJET : ‘’DANS’’
AXE 1 : l’apport de l’element
AXE 2 : Les insuffisance des apports de l’element (ou
problemes / ou difficultes)
EXEMPLE - Sujet : la peche dans l’economie ivoirienne.
Axe1 : l’apport de la peche dans l’economie
AXE 2 : les difficultes de la peche ivoirienne
3eme TYPE DE SUJET : ‘’ET’’
AXE1 : Presentation de l’element principal
AXE 2 : L’apport de l’element secondaire dans l’element
Principal
AXE 3 : les insuffisances de l’apport de l’element secondaire
dans l’element principal
EXEMPLE - Sujet : l’Etat et l’industrie en Cote d’Ivoire
AXE 1 : presenter l’industrie ivoirienne
AXE 2 : montrer l’apport de l’Etat dans l’industrie
Axe 3 : montrer les insuffisances de l’apport de l’Etat.
4eme TYPE DE SUJET : Sujet dialectique : ‘’ ?’’
AXE 1 : repondre par l’affirmative
AXE 2 : montrer les limites de l’affirmation (insuffisance / problemes
/ difficultes)
EXEMPLE - Sujet : La Cote d’Ivoire peut-elle toujours compter sur
son agriculture ?
AXE1 : la Cote d’Ivoire peut encore compter sur son agriculture
5eme TYPE DE SUJET : Sujet chronologique : ‘’date’’
Les axes se feront selon l’evolution temporaire
EXEMPLE - Sujet : l’industrie ivoirienne de 1960 a nos jours
Axe 1 : La phase du demarrage (ou de 1960 a 1970)
Axe 2 : La phase de l’expansion (ou de 19670 a 1980)
Axe 3 : La phase de ralentissement (ou de 1980 a 2010)
Axe 4 : La phase de la reprise (ou de 2010 a nos jours)
6eme TYPE DE SUJET : Sujet de synthese : ‘’un titre du cours’’
Les axes se feront en fonction du plan du cours
EXEMPLE - Sujet : les fondements de l’economie ivoirienne
AXE 1 : les fondements naturels
AXE 2 : les fondements humains
AXE 3 : les fondements politiques
7eme TYPE DE SUJET : Sujet analytique : plan propose
Decouper en fonction du sujet
EXEMPLE - Sujet : Forces et Faiblesses du commerce ivoirien
AXE 1 : les forces du commerce ivoirien
AXE 2 : les faiblesses du commerce ivoirien

LES SEPT (7) SECRETS D’UN SUJET DE DISSERTATION HISTOIRE

1er TYPE DE SUJET : ‘’UNE CRISE / UNE GUERRE’’


AXE1: Les causes
AXE 2 : Les manifestations
AXE 3 : Les consequences
EXEMPLE - Sujet : La crise des fusees de Cuba
AXE1: Les causes de la crise des fusees
AXE 2 : Les manifestations de la crise des fusees
AXE 3 : Les consequences de la crise des fusees
2eme TYPE DE SUJET : ‘’SUJET COMPARATIF’’
AXE 1 : les points de ressemblances
AXE 2 : Les points de divergences
EXEMPLE - Sujet : le Plan Marshall et le Kominform : etude
comparee.
AXE 1 : les points de ressemblances
AXE 2 : Les points de divergences
3eme TYPE DE SUJET : ‘’ET’’
AXE1 : Presentation de l’element principal
AXE 2 : L’apport ou le role de l’element secondaire dans l’element
Principal
AXE 3 : les autres facteurs
EXEMPLE - Sujet : les USA et la bipolarisation
AXE 1 : presenter la bipolarisation
AXE 2 : montrer le role des USA dans la bipolarisation
Axe 3 : montrer les autres facteurs de la
4eme TYPE DE SUJET : Sujet dialectique : ‘’ ?’’
AXE 1 : repondre par l’affirmative
AXE 2 : montrer les limites de l’affirmation (insuffisance / problemes
/ difficultes : Les autres facteurs)
EXEMPLE - Sujet : Le plan Marshall a-t-il partage le monde ?
AXE1 : le plan Marshall a partage le monde
AXE 2 : le plan Marshall n’est pas la seule cause du partage du monde
5eme TYPE DE SUJET : Sujet chronologique : ‘’date’’
Les axes se feront selon l’evolution temporaire
EXEMPLE - Sujet : les relations internationales de 1945 a 1948
Axe 1 : L’entente (ou 1945)
Axe 2 : La mefiance (ou 1946)
Axe 3 : La rupture (ou 1947)
6eme TYPE DE SUJET : Sujet de synthese : ‘’un titre du cours’’
Les axes se feront en fonction du plan du cours
EXEMPLE - Sujet : les facteurs de la bipolarisation
AXE 1 : les facteurs lointains
AXE 2 : les facteurs immediats
7eme TYPE DE SUJET : Sujet analytique : plan propose
Decouper en fonction du sujet
EXEMPLE - Sujet : La coexistence pacifique : mythe ou realite
AXE 1 : la coexistence pacifique semble un mythe
AXE 2 : la coexistence pacifique est une realite

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